Un drone MQ-1 Predator de l’US Air Force, décembre 2008 (Crédit : U.S. Air Force photo/Lt Col Leslie Pratt)
(BRUXELLES2) Vous êtes étudiant, en maîtrise ou doctorat, inscrit dans un programme universitaire à l’automne 2016. Les relations internationales, stratégiques, la paix, la défense sont votre passion… Lancez-vous !
La meilleure note originale
Trois centres d’études et/ou fondations — le Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM), le Fonds de dotation Open Source Intelligence on politics (OSINTPOL) et le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP) — se sont regroupés pour décerner un prix « Paix et armements ». Objectif : récompenser la meilleure note d’analyse, originale, rédigée en français (1). L’ambition des organisateurs est de développer ce qui est courant dans le monde anglo-saxon sous le terme de Best Paper Competitions.
Sur l’usage des armes
La note doit concerner les domaines touchant aux aspects stratégiques, juridiques, éthiques, technologiques, industriels, politiques et/ou économiques liés à la conception, l’usage et au commerce des armes classiques et autres appareils de sécurité, ainsi qu’aux armes de destructions massives.
Publication et 2500 euros
Le premier prix se verra attribuer une bourse de 2500€ ainsi (et surtout), l’édition et la publication « en accès libre et gratuit du ou des texte(s) primé(s) dans un format déterminé conjointement par le CEIM, le GRIP et OSINTPOL ». Date limite de dépôt des dossiers, lundi 31 octobre 2016 (jusqu’à minuit).
Tous les détails du concours ici
(Lucas Millet)
(1) Le texte doit être rédigé en français. Mais, précisent les organisateurs, il « n’est pas pour autant réservé à des étudiants inscrits dans des universités ou institutions d’enseignement francophones. Les étudiants poursuivant des études dans une autre langue que le français, mais désireux de publier dans cette langue sont invités à soumettre leur candidature ».
Le Peluso (crédit : Guardia di Costiera)
(B2) Environ 800 migrants, récupérés en mer, sont arrivés ces heures-ci en Sicile, secourus dans plusieurs opérations différentes où sont intervenus des navires des garde-côtes italiens et de Frontex (opération Triton).
Deux navires repérés par un avion des garde-côtes
Les migrants entassés sur deux bateaux dérivaient au large des côtes de la Sicile. Ils ont été localisés par un avion de la Garde côtière de la base de Catane. Le navire des garde-côtes italiens, Peluso (CP905), est venu au secours du premier bateau qui contenait 515 personnes. Il a pris en charge directement 342 migrants (1), débarqués à Augusta. Tandis que 173 autres étaient sauvés par le navire de la Guardia civile espagnol Rio Segura, qui participe à l’opération Triton, et débarqués à Palerme.
Huit passeurs arrêtés
D’après les preuves recueillies par les policiers italiens, et que relate la presse italienne, les migrants ont souffert durant la traversée qui a duré près de 10 jours. Le bateau de pêche ramassant ses passagers au fur et à mesure de son trajet, transbordés de petits bateaux venus de la côte. Les migrants ont été contraints de payer des passeurs pour obtenir de l’eau comme de la nourriture. A l’arrivée, huit suspects d’être des passeurs — sept Egyptiens et un Syrien — ont été arrêtés par la Guardia di Finanzia et incarcérés à la prison de Pagliarelli.
Second bateau secouru
Un second bateau avec 286 migrants à bord a été secouru par le navire militaire finlandais Merikarhu, avec l’aide de trois vedettes de la Garde côtière de Catane, Syracuse et Crotone. Parmi les migrants, une femme en état avancé de la grossesse, a été transféré immédiatement par hélicoptère.
La reprise de la route égyptienne ?
Contrairement à ce qui avait été affirmé au départ, dans ce navire parti d’Egypte, il y avait surtout des Yéménites, Somaliens, Erythréens, Sud-Soudanais et des Egyptiens, selon le HCR, et peu de Syriens. Ce qui confirme en tout cas la reprise depuis plusieurs semaines d’une route de migration à partir de l’Egypte. Les autorités égyptiennes qui avaient fermé la voie terrestre vers la Libye semblent moins attentives à la voie maritime.
Un geste de mauvaise humeur du Caire ?
Ou est-ce une certaine volonté du Caire de montrer ainsi un geste de mauvaise humeur vis-à-vis de Rome. Les relations se sont considérablement tendues ces derniers mois entre les deux capitales après le meurtre non élucidé de Giulio Regeni, un étudiant italien au Caire. Meurtre qui avait provoqué le rappel à Rome de l’ambassadeur italien au Caire.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Les officiers maliens apprennent à encadrer et former leurs troupes (Crédit: EUTM Mali)
(BRUXELLES2) Les Européens de la mission de formation de l’arme malienne (EUTM Mali) se préparent pour la transition vers son troisième mandat, qui prévoit une formation des forces armées maliennes sur tout le territoire et plus uniquement à Koulikoro.
Première formation à Faladié
Située à 80 km au nord de Bamako, Faladié accueille l’école des sous officiers de la gendarmerie malienne. C’est ici que les Européens ont formé un total de 270 officiers et sous-officiers malien dans le cadre du programme « formation des formateurs », pendant le mois d’avril. « C’est une étape vers la future formation avec un accent particulier sur le développement du leadership dans les quartiers généraux des FAMA, dans les régions », prévue dans le mandat 3, explique la mission
Entrée du camp de Ségou (Crédit : EUTM Mali)
Conditionnement du camp de Segou
Autre pas vers le Mandat « 3 » : une reconnaissance de terrain au quartier général de Segou, la deuxième région militaire du Mali. Du 12 au 15 avril, une équipe d’Européens a évalué le camp pour vérifier la faisabilité des activités de formation décentralisées qui commenceront dès juillet. Pour le chef de mission, le général allemand Werner Albl, les résultats sont positifs. « La formation à Segou – nous pouvons le faire ! »
(Leonor Hubaut)
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