Le gouvernement béninois organise le samedi 11 septembre 2021 un test de sélection complémentaire sur poste des AME afin de renforcer la base de données des aspirants au métier d'enseignant de l'enseignement secondaire général. Les inscriptions se déroulent du vendredi 20 août au 27 août 2021.
Lire le communiqué du ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle Kouaro Yves Chabi.
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) ont signé un accord de partenariat pour renforcer l'enseignement du français aux Casques bleus déployés au Mali.
L'accord entre l'OIF et la MINUSMA a été signé dans le cadre de la mise en œuvre d'un projet visant à renforcer le dispositif d'enseignement du français pour le personnel militaire de cette opération de maintien de la paix de l'ONU. Selon un communiqué conjoint en date du 20 août 2021, « sur les théâtres francophones, la maîtrise du français contribue à la performance des opérations en facilitant l'insertion au sein de la mission, l'interopérabilité entre les contingents, ainsi que les interactions avec les populations et autorités locales pour la réalisation de tâches de proximité et de consolidation de la paix ».
L'objectif est d'intégrer la méthode d'enseignement du français sur objectifs militaires spécifiques (« Français sur Objectifs Spécifiques » – FOS) dans les cours de français de la MINUSMA. Les trois principales composantes sont : la formation des enseignants de français de la MINUSMA à la méthodologie FOS ; le soutien au développement d'un cursus de cours de français sur mesure pour les militaires ; et l'élaboration d'outils d'évaluation pour mesurer l'impact du projet. Le projet bénéficie du soutien du Ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères et de France Éducation international. Il est développé avec le Mécanisme de coordination souple (LCM) du Département des opérations de paix de l'ONU et le Centre intégré de formation (IMTC) de la MINUSMA.
« Le projet capitalise sur la méthode d'apprentissage du français conçue par l'OIF et la France à l'attention du personnel militaire des opérations de maintien de la paix : la ‘'Méthode En Avant !''. Il s'inscrit dans le cadre de l'initiative onusienne ‘'Action pour le maintien de la paix (A4P)'' dont la Déclaration d'engagements communs, endossée par l'OIF et la France, prévoit une mobilisation collective afin de générer les capacités nécessaires, y compris les compétences linguistiques, pour améliorer la performance des opérations de maintien de la paix. Le projet se situe également en phase avec les priorités 2021-2023 de l'initiative A4P (A4P+) qui seront au cœur de la Conférence ministérielle de l'ONU sur le maintien de la paix organisée à Séoul (Corée du Sud) en décembre », renseigne le communiqué conjoint.
Le projet pourrait, à terme, être étendu au personnel de police et civil de la MINUSMA ou être dupliqué dans d'autres opérations de maintien de la paix en environnement francophone.
A.A.A
Quatre présumés cybercriminels dont un vulcanisateur ont été arrêtés mardi 17 août 2021 par les éléments de la police républicaine à Attogon, commune d'Allada.
La police continue de traquer les cybercriminels. Les arrestations se multiplient en cette période de vacances. A Attogon dans la commune d'Allada, les éléments de la police républicaine ont arrêté quatre présumés cybercriminels dont un vulcanisateur. Des portables Android ont été saisis par la police.
A.A.A
Réduire les accidents de route à Azové, une localité de la commune d'Aplahoué dans le Couffo, c'est l'objectif que poursuit la police républicaine à travers une campagne de sensibilisation au Code de la route.
Face à la recrudescence des accidents de route à Azové, il urge de sensibiliser la population. De concert avec la préfecture du Couffo et le Centre national de sécurité routière (CNSR), la police républicaine a entamé une campagne de sensibilisation au Code de la route.
Seul objectif, amener la population à respecter le Code de la route afin de réduire les accidents de circulation qui deviennent de plus en plus fréquents.
F. A. A.
Informelle ou formelle, l'école est le lieu où l'être humain venu au monde reçoit son être-au-monde, apprend son être-au-monde. Lieu crucial s'il en est. Revisiter donc l'histoire de l'Afrique par rapport à ce lieu. Pour savoir, en 2021, où le bât blesse, où l'Afrique a achoppé pour être encore et toujours à la traîne. Les jeunes Africains ont besoin de le savoir pour quitter le champ des miroirs aux alouettes. Les pères doivent s'expliquer avec les enfants pour leur éviter de tomber demain de Charybde en Scylla, plus bas que leurs pères.
Le tour de la question fait et refait, le centre sismique du mal et du malheur africains, c'est son école. Son école déconnectée d'elle et la projetant dans un ailleurs où elle se retrouve constamment servante et non actrice dans un rôle qui lui appartienne en propre et lui permette d'apporter au monde un supplément singulier, son supplément à elle. En 1961, au chapitre 3 de son récit L'Aventure ambigüe, Cheikh Hamidou Kane a posé sans détour le problème de « l'école nouvelle », nouvelle par rapport à la coranique, ancienne et locale. La Grande Royale, à qui il laissa le mot de la fin, y alla d'une réponse, en apparence la meilleure des trouvailles stratégiques et pédagogiques : « Il faut aller apprendre chez eux l'art de vaincre sans avoir raison. » Or c'est un leurre. La vérité eût été : « Il faut apprendre chez soi l'art de vaincre en ayant raison. » Vérité exigeante et morale, faisant du bon droit, comme les Algériens l'ont montré au péril de leur vie, le mobile du combat et de la victoire sur l'ennemi forcé à négocier et à renoncer. Car si « La raison du plus fort est toujours la meilleure », au sens de celle qui s'impose au bon droit, l'humanité se transforme en jungle.
Au demeurant, le « chez eux » de la Grande Royale s'était transposé « chez nous », en Afrique, depuis des lustres. A telle enseigne que, après avoir visité l'Afrique en 1948, le philosophe Emmanuel Mounier avait trouvé juste et bon d'écrire : « Le Dahomey est le quartier latin de l'Afrique. » Et ce n'est pas une mince ironie de l'histoire que le livre qui dit cette transposition soit intitulé L'Eveil de l'Afrique et non pas L'absorption de l'Afrique, ce qui eût été la pure vérité. Vérité confirmée par la métamorphose, en apparence réussie, d'Africains-phares que les Africains admirent au titre de ladite absorption. Un Sénégalais à l'Académie Française. Un Béninois tout à côté du Pape au sein du gouvernement de l'Eglise. Une ressortissante de la Teranga au sein du gouvernement français. Un Nigérian prix Nobel de Littérature anglaise. Car l'Africain absorbé et réduit à l'autre ne produira en haoussa ou en swahili aucune littérature digne de ce nom. D'ailleurs, bien que le profil de Senghor soit en tout point pareil à celui de Jose-Maria de Heredia, les magnifiques sonnets du Cubain naturalisé Français sont dits littérature française, ce qui tombe sous le sens, cependant que la très belle poésie du Sénégalais naturalisé français sont dits littérature africaine. Car dans l'Afrique absorbée, ce qui détermine l'identité de la littérature n'est plus la langue dans laquelle elle est écrite, mais un autre critère qui ne tombe sous aucun sens. Et de jeunes Africains, formés en Afrique, sont curés de paroisses catholiques en Europe. Absorption.
Au sujet de cette absorption, dont les Africains dilués tirent grande fierté, Aimé Césaire, Africain au tréfonds de lui, a dit, dès 1933, le seul mot qui convienne : « Je refuse de me donner mes boursouflures pour d'authentiques gloires. » Car il n'y a pas d'authenticité à être un vrai faux à l'aune de « l'école nouvelle » de l'absorption. Cela tombe sous le sens. Il est donc urgent pour l'Afrique de refonder son école. Les Africains n'ont pas vocation à être des vessies. Ils ont devoir d'homme d'être des lanternes pour apporter à l'humanité leur part de lumière spécifique. Tomber les masques. Douleur de les tomber pour l'être-soi utile au monde. Le seul destin qui vaille. S'y atteler. Grandeur de la tâche. S'y atteler.
*#JISTNA2021* :
Une programmation fournie et très riche. Un rendez-vous de l'histoire. L'histoire africaine pour être précis. Ouidah célèbre une nouvelle fois la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition. Ouidah, depuis quelques années honore la mémoire de nos Daaagbo, déportés chez les Yovos. Dans cette ville, le mois d'août est un mois de recueillement, de fête, et d'éducation à l'histoire africaine. Ceci grâce à des fils et filles de la cité des Kpa -Sê parmi lesquels je cité en lettre d'or Christophe Chodaton . Cet homme, je ne connais rien de lui. Absolument rien. Toutefois, je reconnais la main sur le cœur qu'il est épris de l'histoire africaine, de notre histoire. Un autre comme lui, un mordu de notre passé commun, un afro - descendant, non, un digne fils d'Afrique. Il s'appelle Emmanuel Gordien , son histoire personnelle fera tomber sur vous une pluie d'émotion.
Le cachet de la célébration cette année est l'implication du CCRI John Smith. Fidèle à sa ligne, le centre dirigé par Janvier Nougloï reçoit une série d'activités dans le cadre de la JISTNA 2021. Les manifestations démarrent ce vendredi 20 août par le spectacle Main dans la main de Fidèle Anato .
Le Samedi 21 août à 15h00, le public aura droit à une conférence sur Les avancées des recherches sur la tragédie de la traite négrière et de l'esclavage. Pourquoi le livre La mémoire silencieuse de Rachida de Souza.
Et ainsi, jusqu'au 23 août, Ouidah donne à manger et à boire à notre mémoire.
Par Esckil AGBO ©️ BENINLIVRES
L'enseignant-chercheur à l'Université de Parakou (UP) Dr Isidore Yolou n'est plus. Il est décédé ce vendredi 20 août 2021.
Selon plusieurs sources, l'enseignant serait décédé des suites d'une crise cardiaque aux environs de 4 heures du matin. Maître-assistant/ Cames, Dr Isidore Yolou est enseignant au département de Géographie à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) de l'Université de Parakou.
A.A.A
La plateforme de recueil des choix des filières dans les universités publiques sera ouverte dès le lundi 23 août 2021. L'annonce a été faite par la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Éléonore Yayi Ladekan à travers un communiqué en date du 20 août 2021.
Du lundi 23 août à 00 heure au dimanche 05 septembre 2021 à minuit, la plateforme https://apresmonbac.bj sera ouverte pour l'enregistrement des choix de filières dans les universités publiques. Cette première phase de recueil des trois choix de filières est réservée à tous les bacheliers de 2021, titulaires d'un baccalauréat classique (séries A1, A2, B, C, D, E, EA, F1, F2 ,F3 ,F4 ,G1, G2 et G3 ) en vue de leur sélection et de leur classement à titre de boursiers, de formations partiellement payantes et d'aides universitaires.
Les nouveaux bacheliers sont invités à bien s'approprier du guide d'orientation mis à leur disposition afin de faire des choix judicieux.
« Aucun dossier physique ne sera reçu au ministère ni dans les universités publiques au Bénin. Tout se fera via la plateforme », précise la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
A.A.A
Dans le cadre du renforcement des capacités des administrations déconcentrées et décentralisées pour une meilleure application de la loi N° 2017-27 du 18 Décembre 2017 relative à la production, au conditionnement, à l'étiquetage, à la vente et à l'usage du tabac, de ses dérivés et assimilés en République du Bénin, les organisations de la société civile engagées dans la lutte anti-tabac étaient, dans la matinée de mercredi 18 Août 2021, face aux journalistes. Il s'agit d'une conférence-débat suivi d'un déjeuner de presse pour susciter davantage l'implication des médias dans la sensibilisation des populations sur les méfaits du tabac et des substances psychotropes. La rencontre s'est déroulée au centre Les joyaux à Abomey-Calavi grâce à l'appui financier de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique.
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‘'Amener les professionnels des médias à s'impliquer davantage dans la lutte anti-tabac à travers leurs productions médiatiques pour l'application effective de la loi N° 2017-27 du 18 Décembre 2017 relative à la production, au conditionnement, à l'étiquetage, à la vente et à l'usage du tabac, de ses dérivés et assimilés en République du Bénin''. Tel est l'objectif de la conférence-débat organisée par la plateforme des organisations de la société civile engagées dans la lutte anti-tabac au Bénin pour faire le point de la situation de la lutte anti-tabac au Bénin.
Lors de la rencontre qui a réuni journalistes, acteurs de la société civile et autorités préfectorales, cinq panélistes ont planché sur divers thèmes allant des généralités sur le tabagisme à la maîtrise de la nouvelle loi en passant par le chemin parcouru pour éclairer les participants et l'opinion sur la lutte anti-tabac au Bénin.
La série de communications présentées par Dr Eugène Gbédji, médecin en santé communautaire ; Dr Judith Sègnon, point focal anti-tabac au ministère de la santé ; M. Faton Augustin, Directeur exécutif de l'Ong Initiative pour l'Education et le Contrôle du Tabagisme (IECT) ; Mme Blandine Yaya, Présidente de la plateforme « Halte tabac » ; M. Justin Gnonlonfoun, représentant du préfet du département de l'Ouémé a permis aux professionnels des médias de mieux appréhender la problématique de la lutte contre le tabagisme au Bénin. Ils sont donc désormais mieux outillés pour informer, éduquer et sensibiliser les populations sur le drame que constitue le tabac.
Dans leurs différents exposés, les panelistes ont rappelé que la lutte anti-tabac ne doit pas être l'affaire d'une seule personne mais plutôt une lutte qui interpelle tous les acteurs à divers niveaux, si l'on tient à protéger la santé des populations.
Pour ce faire, les conférenciers exhortent les organisations de la société civile, les pouvoirs publics, les partenaires au développement, les communautés, les leaders religieux y compris les médias à jouer leur partition pour enrayer ce fléau qui tue plus de 8 millions de personnes chaque année dans le monde.
L'engagement des médias
« Le tabac est une porte d'entrée à la consommation d'autres produits illicites tels que la drogue et plus tôt on commence, plus c'est dangereux », explique Dr Eugène Gbèdji, médecin en santé communautaire réévaluant l'effet du tabac sur les adolescents et les jeunes.
« Nous ne voulons plus jouer au sapeur-pompier, nous voulons qu'on alerte les populations sur le danger que constitue le tabagisme, le danger que constituent les produits du tabac sur la santé, pour l'économie et surtout le danger que constitue en particulier la chicha qui est une forme de tabagisme qui aujourd'hui est en train d'investir les milieux », a plaidé Augustin Faton de l'Ong IECT. « Nous attendons que les hommes des médias deviennent des relais pour porter l'information aux populations mais également aux décideurs pour qu'au-delà des arrêtés et de la loi, nous passons réellement à l'action », a-t-il poursuivi.
En guise d'encouragement et de remerciements, les organisateurs ont saisi l'occasion pour décerner un prix à la préfecture du département du Zou pour son leadership dans la prise d'arrêté par les préfets pour interdire la consommation de la « chicha » dans les lieux à usage public.
Les représentants des préfets des départements de l'Ouémé, de l'Atlantique et du Zou ont réaffirmé la disponibilité des autorités préfectorales à participer aux actions visant à protéger la santé des populations contre les effets du tabac.
Le tabagisme gangrène la jeunesse
Depuis 2017, le Bénin dispose d'une loi qui cadre l'usage du tabac. « La lutte contre le tabac s'est améliorée depuis le vote de cette loi », informe Dr Judith Sègnon, point focal anti-tabac au ministère de la santé. Cependant, le défaut à ce jour réside dans la faible application de cet instrument juridique. Cela donne l'impression dans les communautés d'une sorte d'inexistence de moyen de répression pour sanctionner les personnes qui contribuent à la distribution et à la promotion du tabac auprès des communautés vulnérables telles que les jeunes qui sont en proie au tabagisme.
Pour susciter des sanctions, « les populations doivent se plaindre, faire des dénonciations auprès des autorités en charge de l'application de la loi », insiste Mme Blandine Yaya, juriste et présidente de la plateforme « Halte tabac ».
Mais tant que les populations n'auront pas l'information, elles ne pourront pas dénoncer et faire avancer la lutte. Il urge que les médias jouent le rôle qui est le leur dans la lutte afin de sauver la jeunesse des griffes du tabagisme.
Juliette MITONHOUN
Les jeunes filles, garçons et même les dames qui s'habillent de manière indécente enfreignent la loi. Dans un entretien accordé à La Nation, le commissaire de police de première classe Emmanuel Agbodjan, chef adjoint de la Brigade des mœurs met en garde ces personnes.
« La Brigade des mœurs s'intéresse aux faits d'outrage à la pudeur publique. Les gens qui s'habillent sans décence, les jeunes garçons que l'on voit en circulation avec le pantalon en dessous des fesses ; les filles qui s'habillent les perles exposées, le nombril dehors, les seins à peine voilés… La Brigade des mœurs est chargée de réprimer ces comportements qui sont constitutifs d'infraction à la loi pénale », a confié Emmanuel Agbodjan à La Nation.
Le commissaire soutient qu'« une personne normale, qui a tous ses sens mais qui s'habille de façon à provoquer les autres et porter atteinte à la pudeur publique est en infraction ». Le chef adjoint de la Brigade des mœurs prévient ceux qui s'habillent de façon indécente. « (…) Ils savent pour la plupart du temps ce qu'ils font mais ils se disent que c'est la mode. La Brigade des mœurs est là pour leur dire que la mode n'est pas une immunité et ne protège pas contre la rigueur de la loi », a-t-il indiqué.
Le chef adjoint de la Brigade a également dénoncé « les cas d'atteinte à la vie privée sur l'espace virtuel ou encore ces jeunes filles qui diffusent et partagent des images à caractère sexuel ou obscène sur les réseaux sociaux ». A l'en croire, la Brigade des mœurs a reçu plus d'une centaine de plaintes liées aux cas d'atteinte à la vie privée sur l'espace virtuel de 2020 à 2021. « Beaucoup de procédures ont été faites en la matière et plusieurs cas ont été déférés tant à Calavi qu'à Cotonou », a-t-il affirmé.
La Brigade informe Emmanuel Agbodjan travaille avec l'Office central de répression de la cybercriminalité.
AAA
Les jeunes filles, garçons et même les dames qui s'habillent de manière indécente enfreignent la loi. Dans un entretien accordé à La Nation, le commissaire de police de première classe Emmanuel Agbodjan, chef adjoint de la Brigade des mœurs met en garde ces personnes.
« La Brigade des mœurs s'intéresse aux faits d'outrage à la pudeur publique. Les gens qui s'habillent sans décence, les jeunes garçons que l'on voit en circulation avec le pantalon en dessous des fesses ; les filles qui s'habillent les perles exposées, le nombril dehors, les seins à peine voilés… La Brigade des mœurs est chargée de réprimer ces comportements qui sont constitutifs d'infraction à la loi pénale », a confié Emmanuel Agbodjan à La Nation.
Le commissaire soutient qu'« une personne normale, qui a tous ses sens mais qui s'habille de façon à provoquer les autres et porter atteinte à la pudeur publique est en infraction ». Le chef adjoint de la Brigade des mœurs prévient ceux qui s'habillent de façon indécente. « (…) Ils savent pour la plupart du temps ce qu'ils font mais ils se disent que c'est la mode. La Brigade des mœurs est là pour leur dire que la mode n'est pas une immunité et ne protège pas contre la rigueur de la loi », a-t-il indiqué.
Le chef adjoint de la Brigade a également dénoncé « les cas d'atteinte à la vie privée sur l'espace virtuel ou encore ces jeunes filles qui diffusent et partagent des images à caractère sexuel ou obscène sur les réseaux sociaux ». A l'en croire, la Brigade des mœurs a reçu plus d'une centaine de plaintes liées aux cas d'atteinte à la vie privée sur l'espace virtuel de 2020 à 2021. « Beaucoup de procédures ont été faites en la matière et plusieurs cas ont été déférés tant à Calavi qu'à Cotonou », a-t-il affirmé.
La Brigade informe Emmanuel Agbodjan travaille avec l'Office central de répression de la cybercriminalité.
AAA
Le tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa a condamné un Béninois et huit (08) femmes de nationalité nigériane dans une affaire de proxénétisme le 5 août 2021.
Déposés en prison le 05 juillet 2021 pour une affaire de proxénétisme, ils sont désormais fixés sur leur sort. Il s'agit d'un Béninois et ses complices ; huit femmes Nigérianes. Selon ‘'La Nation'', le Béninois a été condamné à douze (12) mois d'emprisonnement dont six (06) fermes pour des faits de proxénétisme. Les huit Nigérianes ont écopé chacune de (06) six mois d'emprisonnement dont (03) trois fermes.
Les faits remontent à juin 2021. Le Béninois a loué l'une des villas qui sert de résidence aux responsables de la Société des Industries textiles (Sitex). Les huit Nigérianes y menaient leur activité de prostitution.
A l'éclatement de l'affaire, le Béninois, ses complices et le chef matériel de la Sitex qui a loué la villa ont été interpelés par la police.
Le tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa a relaxé le chef matériel de la Sitex. A en croire l'administrateur délégué de la Sitex rapporté par ‘'La Nation'', la location des villas est une décision du Conseil d'administration afin de soulager financièrement la structure en difficulté.
AAA
Un individu armé d'un pistolet de fabrication artisanale a été arrêté pour tentative de vol de moto, jeudi 19 août 2021, à Parakou.
Les populations de Kpérou-Guéra à Parakou ont arrêté un individu aux environs de 1 heure du matin jeudi 19 août 2021. L'individu armé d'un pistolet de fabrication artisanale tentait d'arracher à un homme sa motocyclette.
Le présumé voleur à mains armées a été conduit vers l'équipe de patrouille du commissariat du premier arrondissement de Parakou. Il a été découvrent sur lui un pistolet artisanal et trois cartouches de calibre 12.
M. M.
Trois individus ont été rattrapés, jeudi 19 août 2021, par les policiers au quartier Sèdégbé dans la commune du Zou, à la suite d'un braquage.
Armés d'un pistolet artisanal et d'un coupe-coupe, trois individus ont dépossédé un homme de sa moto de marque Honda Wave S dans la nuit du 18 au 19 juillet 2021 vers 00 heures au quartier Sèdégbé dans la commune du Zou.
Pour maîtriser le propriétaire de la moto, les bandits ont tiré dans sa direction. La détonation de l'arme a alerté les policiers qui se sont mis aussitôt aux trousses des voleurs.
L'équipe de patrouille du commissariat du deuxième arrondissement de Bohicon a rattrapé les braqueurs sur le tronçon Avogbannan-Lègbaholi mais l'un d'entre eux a réussi à s'échapper.
Les policiers procèdent à des fouilles du suspect. Les agents retrouvent un pistolet contenant la douille, une machette, un poignard, deux téléphones portables dont un androïd, des numéraires et plusieurs autres objets.
Le troisième individus sera finalement interpellé.
Les trois présumés voleurs à mains armées ont été déposés en prison.
M. M.
Six individus ont été interpellés, mercredi 18 août 2021, au quartier Aïwémé dans la commune de Bohicon, département du Zou.
La police a perquisitionné mercredi dernier une maison à Aïwémé, dans la commune de Bohicon. Plusieurs objets dont un ordinateur portatif, deux modem wifi, deux cartes bancaire, six téléphones portables et cinq motocyclettes ont été saisis. Les six individus occupant la maison ont été arrêtés.
Ils seront présentés au procureur pour des faits de cybercriminalité.
Des enquêtes complémentaires ont été ouvertes.
M. M.
Le gouvernement alerte les populations de cinq communes du Bénin sur des inondations probables du fait de la montée des eaux dans les bassins des fleuves.
La commune de Zangnanado est en alerte en ce qui concerne les risques d'inondation. Adjohoun, Bonou, Karimama et Malanville sont aussi en alerte orange, annonce le gouvernement dans un communiqué en date du 19 août 2021. La situation ne se limite pas à ces cinq communes et pourrait s'étendre à plusieurs autres en raison de la montée des eaux dans les bassins des fleuves.
Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique rappelle aux populations les mesures de sécurité recommandées par le gouvernement. Il s'agit de s'abstenir de tout comportement à risque à savoir la traversée des cours d'eau à haut débit, l'habitation des maisons présentant des ruines ou autres dangers, de dénoncer aux autorités locales tout comportement à risque pour une intervention rapide des services spécialisés, respecter les mesures prises par les autorités politico-administratives.
Le numéro vert 166 est ouvert pour recevoir les demandes d'aide en cas de nécessité.
M. M.
La sélection A' des Ecureuils du Bénin a battu son homologue du Togo, jeudi 19 août 2021, en match amical au stade de Kégué (Togo).
2 buts à 0 en faveur des Ecureuils locaux. C'est le score du match amical qui a opposé le Bénin en déplacement et le Togo jeudi 19 août 2021. Le premier but de la rencontre a été marqué à la 63è minute par Mama Souraka de Béké Fc. À la 70è minute, Gaston Houngbédji, sociétaire de Dragons Fc a corsé la marque.
M. M.
Cotonou plus précisément le Foyer des Marins sis au quartier Jak accueille African Vintage Festival du jeudi 19 au dimanche 22 août 2021.
La première édition du "Quartier rétro" ou African Vintage Festival a été lancée jeudi 19 août 2021. Durant quatre jours, le public de Cotonou et environs va se plonger dans l'univers des années 30 à 60. Expositions, vernissages, shooting photos, projection de vidéo, défilé de mode, show sapologie congolaise, soirée bal poussière, et autres sont au programme à African Vintage Festival qui se déroule au Foyer des Marins au quartier Jak à Cotonou.
Les festivaliers qui ont fait le déplacement à l'ouverture ce jeudi ont pu revivre ou vivre le passé à travers des automobiles, des mobiliers, des vinyles, etc.
Des automobiles d'une autre époque notamment la voiture la plus vendue (1930-2003) et restée indémodable, des appareils électro ménagers, des motocyclettes "retro" sont à découvrir sur African Vintage Festival.
LE PROGRAMME
Libération de la zone occupée par les pêcheurs à Xwlacodji afin de permettre la mise en œuvre du projet de rénovation et de modernisation du centre administratif et commercial de Ganhi. L'information a été rendue publique ce jeudi 19 août 2021 à travers un communiqué du ministre du Cadre de vie et du Développement Durable et celui de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale.
Selon les ministres José Tonato et Raphaël Akotegnon, le gouvernement béninois a prévu la libération de la zone occupée par les pêcheurs à Xwlacodji, située dans le 5ème arrondissement de Cotonou de toutes formes d'occupation à compter du 15 septembre 2021. C'est dans le cadre de la relance du projet de rénovation et de modernisation du centre administratif et commercial de Ganhi. Ils invitent tous les occupants actuels de cette zone à prendre les dispositions nécessaires pour libérer les lieux.
A.A.A
Les travaux de démolition des résidences Kim Il Sung (Kis) et Hassan II de l'Université d'Abomey-Calavi ont démarré le jeudi 19 août 2021.
Conformément à la décision prise par le gouvernement lors du conseil des ministres du 16 juin dernier pour assurer la sécurité des étudiants, la démolition des résidences Kim Il Sung (Kis) et Hassan II a débuté dans la soirée du jeudi 19 août 2021.
Ces bâtiments vétustes représentaient une menace à la sécurité des étudiants de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC). Selon le rapport d'ingénieurs conseils mandatés par le gouvernement, les résidences universitaires Kim Il Sung (Kis) et Hassan II devraient être démolies.
M. M.