Le personnel médical, paramédical, pharmacien, aide-soignant de même que le personnel administratif des formations sanitaires publiques et privées, ainsi que le personnel des officines pharmaceutiques devront recevoir leur dose de vaccin anti-Covid-19. Le gouvernement en Conseil des ministres ce mercredi 1er septembre a rendu la vaccination obligatoire pour ces agents.
Face à la recrudescence de cas confirmés de Covid-19, le gouvernement en Conseil des ministres ce mercredi 1er septembre a rendu obligatoire « la vaccination contre la COVID-19 pour le personnel médical, paramédical, pharmacien, aide-soignant de même que pour le personnel administratif des formations sanitaires publiques et privées, comme pour le personnel des officines pharmaceutiques ».
Cette décision selon le Conseil des ministres, a été prise en vue d'assurer « la sécurité sanitaire des agents de santé et des professionnels impliqués dans l'offre de soins, ainsi que celle des patients », et conformément aux dispositions de l'article 66 de la loi portant protection de la santé des personnes en République du Bénin.
F. A. A.
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 01 septembre 2021, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES
Transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi d'orientation agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle en République du Bénin.
Ce projet de loi est d'une nécessité de première importance et vise à combler le vide juridique observé, dans la perspective de la promotion du développement agricole. Il apporte des réponses aux principaux enjeux du secteur de l'agriculture en pleine transformation, notamment autour des axes stratégiques suivants :
définition des principes fondamentaux de la politique de développement agricole et -de sécurité alimentaire et nutritionnelle ;
détermination des instruments d'orientation agricole ;
définition des modèles d'organisations d'activités agricoles et rôles des acteurs ;
fixation du cadre institutionnel de déroulement et de régulation des activités agricoles ;
institutionnalisation des structures d'encadrement ;
organisation du régime de financement et de la fiscalité applicable aux différentes -formes d'entreprises ou d'exploitations agricoles ;
définition d'un régime fiscal applicable à la propriété foncière agricole et à l'usufruit des terres ;
prise en compte des questions de souveraineté alimentaire et de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
La fixation de ce cadre juridique permettra d'inscrire dans la durée, toutes les interventions de l'Etat dans le secteur, aux fins de mettre en place un véritable modèle de développement du potentiel agricole de notre pays.
Au titre des autres mesures normatives, le Conseil a adopté les décrets portant :
création du Groupe de contact chargé de la mise en œuvre du mémorandum d'entente entre le Bénin et Cuba dans le domaine de la santé et nomination de ses membres ;
création, attributions et organisation de la Brigade de surveillance et de contrôle des plans et cours d'eau en République du Bénin ; puis
nomination de commissaires aux comptes près l'Agence nationale d'Equipement et du Patrimoine immobilier de la Justice (ANEPIJ).
II- COMMUNICATIONS
II-1. Démolition d'une partie des immeubles de la berge lagunaire sud-ouest de Cotonou dans le cadre de la reconstruction du marché de Ganhi
Au nombre des nouveaux chantiers de marchés modernes à lancer, figure la reconstruction de celui de Ganhi.
Dans ce cadre, un emplacement a été identifié sur la berge lagunaire au sud-ouest de Cotonou, pour le relogement des usagers pendant la durée des travaux. Le site identifié est actuellement occupé par des bâtiments désaffectés qu'il y a lieu de démolir.
Aussi, le Conseil a-t-il marqué son accord pour que les travaux soient confiés à une société spécialisée en la matière, et instruit le ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable de veiller à la bonne exécution du chantier qui sera ouvert.
II-2. Organisation d'un test de sélection complémentaire d'aspirants au métier d'enseignant au profit du ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, au titre de l'année scolaire 2021-2022.
Le Conseil a autorisé l'organisation, le 11 septembre 2021, de ce test de sélection complémentaire de 2328 aspirants en vue d'assurer une couverture optimale des besoins pour l'année scolaire 2021-2022, notamment dans les disciplines que sont : mathématiques, physique-chimie-technologie, français, sciences de la vie et de la terre, allemand, espagnol, économie familiale et sociale.
II-3. Mesures urgentes pour faire face à la persistance de la pandémie de la COVID-19.
Notre pays, comme le reste du monde, fait actuellement face à une recrudescence des cas de COVID-19 avec des pertes en vies humaines. A ce jour, 15.932 cas confirmés ont été enregistrés dont 4834 encore sous traitement et 131 décès.
Au cours de la seule semaine du 16 au 22 août, il y a eu 2300 nouveaux cas dont 7 décès.
Dans ces conditions, le site d'Allada, dédié à la prise en charge des cas graves, a connu un pic des hospitalisations et des cas graves admis en réanimation et en soins intensifs, avec la particularité que presque tous les malades n'ont pas été vaccinés. En effet, sur 274 cas graves répertoriés dans la période, 264 n'avaient reçu aucune dose de vaccin.
Par ailleurs, ce seul site consomme désormais plus de 500 obus d'oxygène par jour, soit l'équivalent d'un an de consommation d'oxygène pour l'ensemble des hôpitaux publics et privés du Bénin, en temps normal.
Un tel contexte, aussi alarmant, nécessite que des mesures vigoureuses soient prises. A ce propos, aux termes de l'article 66 de la loi portant protection de la santé des personnes en République du Bénin, l'Etat peut rendre obligatoires certains vaccins pour une frange de la population.
C'est pourquoi, en vue d'assurer la sécurité sanitaire des agents de santé et des professionnels impliqués dans l'offre de soins, ainsi que celle des patients qu'ils sont amenés à soigner ; sachant par ailleurs que la COVID-19 les expose particulièrement à des niveaux de risque jamais atteints auparavant, le Conseil a décidé de rendre obligatoire la vaccination contre la COVID-19 pour le personnel médical, paramédical, pharmacien, aide-soignant de même que pour le personnel administratif des formations sanitaires publiques et privées, comme pour le personnel des officines pharmaceutiques.
Une telle démarche vise à protéger ces acteurs pour assurer le bon fonctionnement du système de santé et, ce faisant, leur éviter d'être des vecteurs de propagation de la pandémie.
En outre, le Conseil a instruit les ministres, les responsables de toutes les institutions publiques et de toutes les structures privées à l'effet de recommander fortement la vaccination contre la COVID-19 à tous leurs agents.
En tout état de cause, les mesures ci-après sont réactivées et/ou instituées pour renforcer la lutte contre la COVID-19 :
port obligatoire de masques en tous lieux ;
lavage systématique des mains à l'eau et au savon ;
observance de la distance de sécurité sanitaire d'un (1) mètre au minimum entre personnes ;
fermeture des discothèques et structures assimilées ;
interdiction de rassemblements festifs dans les endroits publics, y compris les plages ;
interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes ;
limitation du nombre de passagers à bord des taxis et embarcations à trois (3) au maximum ;
obligation du port de masques et du respect de la distance de sécurité sanitaire entre passagers à bord des transports en commun ;
obligation, pour les employeurs, sur les lieux de travail, de faire respecter le port systématique de masques, d'installer le dispositif de lavage des mains et de faire -respecter la distance d'au moins un (1) mètre entre personnes ;
suspension des événements et manifestations à caractère culturel, festif, sportif et religieux. Les compétitions à caractère international peuvent toutefois se dérouler à huis clos et avec le pass sanitaire pour les sportifs et leur staff ;
prescription aux usagers des espaces marchands (boutiques, magasins, supermarchés, marchés ordinaires et autres) d'observer le port systématique de masques et la distance d'au moins un (1) mètre entre personnes ;
autorisation des cérémonies d'inhumation pour des rassemblements n'excédant pas cinquante (50) personnes, lesquelles doivent respecter la distance d'au moins un (1) mètre entre elles ;
recommandation de la vaccination à toute personne âgée de plus de 18 ans, notamment le personnel enseignant et administratif des établissements publics et privés avant la rentrée des classes, les étudiants, le personnel militaire et paramilitaire, les taxi-motos, toutes personnes entrant ou sortant du territoire national ;
suspension de la participation de tout agent de l'administration publique ou employé du secteur privé non vacciné contre la COVID-19, des rencontres (réunions, ateliers, forums, séminaires, etc.) sur le territoire national.
Enfin, l'accès à tous les regroupements autorisés est assujetti à la présentation d'un pass vaccinal valide.
II-4. Dispositions urgentes de lutte contre la grippe aviaire identifiée dans des exploitations avicoles de certaines localités situées au sud du Bénin.
La grippe aviaire, qui sévit depuis quelque temps dans la sous-région ouest africaine, notamment dans certains pays limitrophes, a été récemment identifiée dans des exploitations avicoles situées dans les communes de Sèmè-Podji et d'Abomey-Calavi.
Comme il est indiqué en pareille situation, des actions urgentes doivent être entreprises afin d'atténuer les chocs ressentis par les aviculteurs, d'apaiser les communautés victimes, d'endiguer les foyers identifiés et de favoriser la prise en charge médicale des cas contacts.
En approuvant ces dispositions urgentes, le Conseil a notamment autorisé l'acquisition et la mise en place des matériels d'abattage, d'incinération et de désinfection.
Par ailleurs, il sera procédé au renforcement de la surveillance épidémiologique passive et active ainsi qu'à la sensibilisation des acteurs directs et indirects de la filière avicole et, plus généralement, de l'ensemble de la population.
Le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche assurera un suivi régulier de la situation en vue de la contenir.
III- MESURES INDIVIDUELLES.
Les nominations ci-après ont été prononcées.
A la présidence de la République
Présidente de l'Institut national de la Femme : Madame Claudine Afiavi PRUDENCIO
Secrétaire exécutive de l'Institut national de la Femme : Madame Huguette BOKPE GNACADJA
Au ministère du Développement et de la Coordination de l'Action Gouvernementale
Sur proposition du ministre d'Etat
Conseiller technique juridique : Monsieur Serge-Marie AGBOTON
Conseillers techniques : Madame et messieurs
Huberte Eudoxie BESSAN
Tahirou DJARA
Issiradjou GOMINA IBRAHIM.
Fait à Cotonou, le 1er septembre 2021,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
Réuni en conseil des ministres, mercredi 1er septembre 2021, le gouvernement a autorisé l'organisation d'un test de sélection complémentaire d'aspirants au métier d'enseignant au profit du ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, au titre de l'année scolaire 2021-2022.
Le test de sélection complémentaire de 2328 aspirants sera organisé le 11 septembre 2021. L'information a été rendue publique à l'issue du conseil des ministres du mercredi 1er septembre 2021.
L'objectif du gouvernement à travers l'organisation du recrutement est de couvrir les besoins en enseignants pour le compte de l'année scolaire 2021-2022.
Selon le compte rendu du conseil, il est noté un déficit d'enseignants dans les disciplines telles que : mathématiques, physique-chimie-technologie, français, sciences de la vie et de la terre, allemand, espagnol, économie familiale et sociale.
M. M.
Le ministre d'Etat en charge de l'économie et des finances, Romuald Wadagni et le Président du Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), Dr Muhammed Sulaiman Al-Jaser, ont procédé à la signature de deux accords de prêt destiné au financement du Projet « combler les écarts : santé communautaire, ressources humaines et nutrition » et du Projet d'Appui au Programme d'Assainissement Pluvial de la ville de Cotonou (PAPC).
86 milliards de FCFA, c'est le montant des deux accords de prêts signés entre le Bénin représenté par le ministre d'Etat en charge de l'économie et des finances, Romuald Wadagni et la Banque Islamique de Développement (BID) représenté par le Président du Groupe de la BID, Dr Muhammed Sulaiman Al-Jaser. Ces deux accords sont destinés au financement du Projet « combler les écarts : santé communautaire, ressources humaines et nutrition » visant l'amélioration de l'offre de services en santé en vue d'une couverture maladie universelle pour la population à l'horizon 2025, d'une part et le Projet d'Appui au Programme d'Assainissement Pluvial de la ville de Cotonou (PAPC), d'autre part.
Le Projet d'Appui au Programme d'Assainissement Pluvial de la ville de Cotonou (PAPC) prévoit la construction de 13 km de collecteurs de drainage toutes confondues dans les quatre bassins versants de la ville de Cotonou.
En ce qui concerne le Projet « combler les écarts : santé communautaire, ressources humaines et nutrition », il vise à renforcer l'accès aux services de santé aux populations à travers le renforcement du système de santé communautaire, des ressources humaines de qualité en santé et des services de nutrition.
A l'issue de la signature des deux accords, le ministre béninois de l'économie et des finances, Romuald Wadagni a qualifié d'« excellentes relations entre la BID et le Bénin ». Romuald Wadagni n'a pas manqué de remercier la BID pour le « soutien constant apporté au Bénin ».
Le Président du Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), Dr Muhammed Sulaiman Al-Jaser a rassuré de la poursuite sans relâche des appuis du Groupe au profit de la prospérité et du bien-être des populations béninoises.
M. M.
L'ancienne présidente du parti Union démocratique pour un Bénin nouveau, Claudine Afiavi Prudencio va présider l'Institut national de la femme (INSF). Sa nomination a été prononcée ce mercredi 1er septembre 2021 en Conseil des ministres.
Claudine Prudencio présidente de l'Institut de la femme. C'est la décision prise par le gouvernement ce mercredi en Conseil des ministres. Elle sera assistée de Huguette Bokpè Gnacadja en tant que secrétaire exécutive de l'INSF.
F. A. A.
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi 1er septembre 2021 sous la présidence de Patrice Talon. Plusieurs décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.
Les membres du gouvernement ont adopté ce mercredi les décrets portant transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi d'orientation agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle en République du Bénin ; et création, attributions et organisation de la brigade de surveillance et de contrôle des plans et cours d'eau en République du Bénin. A cela s'ajoutent les décrets portant création du Groupe de contact chargé de la mise en œuvre du mémorandum d'entente entre le Bénin et Cuba dans le domaine de la santé et nomination de ses membres et nomination de commissaires aux comptes près l'Agence nationale d'équipement et du patrimoine immobilier de la justice (ANEPIJ).
Le Conseil des ministres s'est aussi penché sur la démolition d'une partie des immeubles de la berge lagunaire sud-ouest de Cotonou dans le cadre de la reconstruction du marché de Ganhi. Sans oublier l'organisation d'un test de sélection complémentaire d'aspirants au métier d'enseignant au profit du ministère des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, au titre de l'année scolaire 2021-2022.
Les communications portent aussi sur les mesures urgentes pour faire face à la persistance de la pandémie de la Covid-19 et les dispositions urgentes de lutte contre la grippe aviaire identifiées dans des exploitations avicoles de certaines localités situées au sud du Bénin.
Des nominations ont été prononcées à la Présidence de la République à savoir la Présidente de l'Institut national de la Femme et la Secrétaire exécutive de l'Institut national de la Femme.
Des nominations ont été également prononcées au ministère du Développement et de la Coordination de l'Action gouvernementale.
A.A.A
Décès du journaliste André Tossa de la Radio Ilèma installée à Dassa Zoumé. Il a rendu l'âme ce mercredi 1er septembre 2021.
André Tossa s'en est allé à l'âge de 54 ans, Selon les informations, il est décédé des suites d'une courte maladie. Il fut journaliste technicien à Radio Ilèma (Dassa -Zoumé).
A.A.A
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A l'occasion de la 46em Assemblée Annuelle du Groupe des gouverneurs de la Banque Islamique de Développement ( BID), le Ministre d'Etat Chargé de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni Gouverneur de la BID et le Président du Groupe de la BID, le Dr Muhammed Sulaiman- Al Jaber ont procédé à la signature de deux protocoles d'accord de prêt au profit du Bénin.
Le montant des deux prêts confessionnels s'élèvent à 86 milliards de francs CFA et repartis sur deux projets à savoir : La projet d'assainissement pluvial de Cotonou ( PAPC) et le projet santé communautaire et nutrition.
Lire communiqué rendu public à cet effet
Au 31 décembre 2020, le total du bilan des établissements de crédit au Bénin a connu un accroissement de +13,5%, selon le rapport annuel 2020 de la commission bancaire de l'Union monétaire ouest africaine (UMOA).
Le total du bilan des établissements de crédit du Bénin s'est établi à 574 milliards FCFA en 2020 soit un accroissement de +13,5%. C'est ce qui ressort du rapport annuel 2020 de la commission bancaire de l'Union monétaire ouest africaine (UMOA).
L'augmentation a été enregistrée dans l'ensemble du système bancaire de l'UMOA : Côte d'Ivoire (+2.483 milliards FCFA ; +18,5%), Burkina (+949 milliards ; +16,4%), Sénégal (+883 milliards ; +11,2%), Mali (+637 milliards ; +12,8%), Togo (+415 milliards ; +13,7%), Niger (+182 milliards ; +9,9%) et Guinée-Bissau (+36 milliards ; +11,9%).
Le nombre d'implantations (agences, bureaux et points de vente) a augmenté de cent treize (113) unités en 2020, soit de +3,1%.
Le total bilan des établissements de crédit en activité est ressorti à 47.718,5 milliards 102, soit une croissance de 14,8% comparativement à 2019, indique le rapport annuel de la commission bancaire de l'UMOA.
M. M.
Le scandale financier qui secoue l'Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (ORTB) vient d'ouvrir la boîte de Pandore sur d'autres structures de l'Etat. Après ce détournement présumé de fonds publics, le gouvernement pourrait commanditer des audits dans les structures étatiques sous tutelle du ministère du numérique et de la digitalisation.
La gestion faite des finances publiques semble être remise en cause dans les structures sous tutelle du ministère du numérique et de la digitalisation.
Neuf agents dont un prestataire de l'Office de Radio et Télévision du Bénin (ORTB) ont été déposés en prison dans un dossier de détournement de fonds publics. Le montant détourné est estimé à près de 260 millions FCFA.
Le procureur spécial de la CRIET vient d'ordonner un audit à la direction générale de l'ORTB et dans toutes ses antennes régionales.
Après ce scandale financier dont les enquêtes sont en cours, le gouvernement béninois pourrait commanditer un audit au niveau des autres structures sous tutelle du ministère du numérique et de la digitalisation. Il s'agit de l'Office national d'imprimerie et de presse (ONIP), La Nation et l'Agence Bénin Presse (ABP).
A.A.A
Rosine VIEYRA SOGLO de son vrai nom Rose-Marie Honorine VIEYRA est née un 7 mars 1934. Elle arrive en France en 1948 et entre au collège André Capron de Cannes puis obtient son baccalauréat au Lycée des jeunes filles de Nice.
Une fois à l'université, Rosine opte pour des études de droit (faculté catholique de Lyon) pour devenir Huissier puis Avocat.
En 1958, elle convole en justes noces avec celui qui sera le président de la République du Bénin en 1991, Nicéphore Dieudonné SOGLO (qu'elle rencontra déjà en 1948).
De cette union naquirent deux enfants : Léhady et Ganiou SOGLO.
Elle exerce alors au Barreau de Paris puis à Cotonou avant de partir en 1978 pour les Etats Unis où elle ira s'enrichir du droit américain (Georges Washington University).
BIOGRAPHIE
« La politique a été pour moi un hasard, une nécessité, un mode de vie pour mettre à distance la vraie vie, pour donner un peu de bonheur individuel aussi ». C'est par ses mots que Rosine SOGLO explique son entrée en politique. Elle rejoint dans le landernau politique béninois en portant sur les fonts baptismaux le Parti de la Renaissance du Bénin communément appelé RB en 1992.
Elle fut élue au palais des gouverneurs en 1995 et y fera 6 mandats successifs.
Femme accomplie, elle sera présidente de groupe parlementaire, membre du Parlement africain et doyenne d'âge de l'Assemblée Nationale.
Son action pour les plus démunis ne sera pas en reste. C'est ainsi qu'elle crée en 1991, VIDOLÉ (l'enfant est un trésor), une association caritative d'aide à l'enfance malheureuse et aux femmes démunies.
Après une vie bien remplie, Rosine VIEYRA SOGLO s'éteint à son domicile le 25 juillet 2021 dans sa 87ème année.
Qu'elle repose en paix.
(Source faire-part)
Par décision N°2021-076/DGPR/SG/DRHC/SMAAC/SA en date du 31 août 2021, le Directeur Général de la Police Républicaine Soumaïla A. YAYA a procédé à la mutation des éléments de sa troupe sur toute l'étendue du territoire national.
Votre journal publie en intégralité la décision d'affectation
Dans le cadre de la célébration de l'édition 2021 de la Journée mondiale de l'alimentation et du lancement de la 25e édition du TELEFOOD, le gouvernement béninois organise un concours de rédaction.
Selon le communiqué du ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche Gaston Dossouhoui en date du 1er septembre 2021, le concours de rédaction épistolaire est organisé à l'intention des élèves du premier cycle de l'enseignement secondaire et des productrices et producteurs néo-alphabètes.
« Il vous est offert l'occasion de participer à une émission radio rurale portant sur le thème de la 41e édition de la Journée Mondiale de l'Alimentation. Faites part de vos arguments pour inciter les producteurs et autres acteurs du secteur agricole à agir une agriculture plus productive, diversifiée, respectueuse de l'environnement et capable de répondre durablement aux besoins alimentaires et nutritionnels de la population », détaille le ministre dans son communiqué.
Le thème retenu par la FAO pour l'édition 2021 est « Agir pour l'avenir-Améliorer, la production, la nutrition, l'environnement et les conditions de vie ».
La rédaction est manuscrite et ne doit pas dépasser 2000 mots. Les élèves candidats composeront en français et les néo-alphabètes dans l'une des langues comme Adjagbé, Batonnou, Dendi, Fongbé, Goungbé, Mina et Nago.
Les demandes d'inscription au concours adressées aux directeurs départementaux de l'Agriculture de l'élevage et de la pêche, doivent être déposées dans les bureaux des DDAEP au plus tard le 10 septembre 2021 à 17 heures 00.
Les compositions écrites s'effectueront sur toute l'étendue du territoire national au niveau des DDAEP le 20 septembre 2021 à 8h 00.
En participant à ce concours, les candidats contribuent à « la sensibilisation du public aux côtés de la FAO et du ministère de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche, contre la pauvreté et la faim, à l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation et du TELEFOOD ».
A.A.A
La SONIBANK BENIN, soucieuse du bien-être de ses clients et partenaires accompagne par son sponsoring les activités de la Confédération africaine de randonnée pédestre qui se dérouleront du 1er septembre au 5 septembre 2021 avec pour point d'orgue la marche Cotonou- Ouidah de 31 km du samedi 5.
Compétitivité, esprit d'équipe, dynamisme, convivialité et dépassement de soi : la SONIBANK BENIN partage ses valeurs avec le monde du sport.
SONIBANK BENIN, l' alliée de votre réussite.
SONIBANK BENIN, Centre Kodeih Nº9, Rue du Gouverneur Bayol, Cotonou
Tél. 00 229 21 31 21 89
Audit à la direction générale et dans les antennes régionales de l'ORTB. C'est une décision du procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) après le scandale financier de près de 260 millions FCFA à l'Ortb.
Le procureur spécial de la CRIET Mario Mètonou a ordonné un audit à la direction générale de l'ORTB. L'audit sera réalisé aussi au niveau des antennes régionales du service public de l'audiovisuel. Une mauvaise gestion financière à l'Ortb (près de 260 millions FCFA) a conduit à l'interpellation et à la détention provisoire de neuf personnes dont un prestataire de l'Office. Les prévenus sont poursuivis pour « détournement de deniers publics, corruption et blanchiment de capitaux ». Leur audience est fixée au 18 octobre 2021.
A.A.A
9 agents dont un prestataire de l'Office de Radio et Télévision du Bénin (ORTB) sont déposés en prison dans le dossier de malversations financières portant sur près de 260 millions FCFA.
Cette décision fait suite à la perquisition effectuée, samedi 28 août dernier, aux domiciles des inculpés. Le principal suspect, l'ex chef service finance et comptabilité de la direction régionale Ortb/antenne de Parakou, Gildacio Lidvin Quenum, a révélé les montants perçus par chaque personne impliquée. L'audience est fixée au 18 octobre 2021.
Une perquisition a été effectuée, samedi 28 août dernier, aux domiciles respectifs des agents de l'Office de Radio et Télévision du Bénin (ORTB) impliqués dans le scandale financier portant sur près de 260 millions FCFA. Des documents compromettants dont des bordereaux de dépôts d'importantes sommes d'argent sur plusieurs comptes bancaires ont été saisis. Les enquêteurs ont découvert le mode opératoire des mis en cause. Il s'agit de l'usage de signatures subtiles de chèques à blanc, de fausses factures de prestations non effectuées (réparation de véhicules administratifs, achat de matériels et fourniture bureautiques), recours à des sociétés écrans, approvisionnements de comptes parallèles, etc.
Cette découverte faite par les enquêteurs vient corroborer les aveux du principal suspect dans le dossier, l'ex chef service finance et comptabilité de la direction régionale Ortb/antenne de Parakou, Gildacio Lidvin Quenum. Selon ses aveux, environ 200 millions FCFA de remise de chèques a été effectuée entre 2017-2019. Sur les 200 millions, le sieur Vivien Codjia aurait bénéficié d'un montant d'environ 45 millions francs CFA ; le sieur Dieudonné Pessé, chef matériel de l'Ortb Parakou aurait bénéficié sur odre de Vivien Hyacinthe Codjia, d'un montant d'environ 5 millions FCFA ; la directrice régionale Ortb-Parakou, Loukyatou Dangou épouse Zato aurait bénéficié d'un montant d'environ 12 millions FCFA ; le sieur Kossi Amagbè Atinkpahoun aurait bénéficié de 21.700.000 FCFA ; le sieur Réjouis Choupa aurait bénéficié d'un montant d'environ 18 millions FCFA ; le sieur Gildacio Lidvin Quenum avoue lui-même avoir empoché un montant d'environ 25 millions FCFA ; le sieur Dah Dangbènon Abel, chef division opération bancaire aurait bénéficié d'un montant d'environ 2.700.000 FCFA ; le sieur Saka Quenum, chef division liquidation et fiscalité aurait reçu un versement de 500 mille FCFA, a rapporté Le Potentiel.
Entre juillet 2017 et juillet 2019, le sieur Vivien Codjia aurait bénéficié au total de 96.500.000 FCFA. Le même aurait bénéficié de 12 millions FCFA sur un dépôt d'espèce de 20 millions effectué sur le compte de l'Ortb Parakou dans le cadre des élections législatives de 2019.
De sources proches du dossier, le sieur Kossi Amagbè Atinkpahoun a effectivement reversé le montant de 21.700.000FCFA perçu dans les fonds détournés.
Au total 9 agents de l'ORTB dont un prestataire ont été déposés en prison. 6 personnes sont déposées à la prison civile d'Apkro-Missérété, 1 à la prison civile de Cotonou, un à la prison civile de Porto Novo et 1 à la prison civile de Calavi.
Les sieurs Quenum Gildacio Lidvin et Vivien Codjia Hyacinthe sont placés mandat de dépôt pour « association de malfaiteurs et abus de fonction et blanchiment de capitaux ».
Fréjus Choukpa, Dangou Zato Loukyatou, le sieur Saka Quenum, le sieur Elpidio Hounnou (un prestataire), Dieudonné Pessé, Dah Dangbènon Abel, Kossi Amagbè Atinkpahoun sont également placés sous mandat de dépôt pour « détournement de deniers publics ».
Les sieurs Fréjus Choukpa, Dangou Zato Loukyatou, le sieur Saka Quenum, le sieur Elpidio Hounnou ( un prestataire), Dieudonné Pessé, Dah Dangbènon Abel, Kossi Amagbè Atinkpahoun, sont tous placés sous mandat de dépôt pour « détournement de deniers publics ».
Les sieurs Quenum Gildacio Lidvin et Vivien Codjia Hyacinthe sont placés sous mandat de dépôt pour « association de malfaiteurs, abus de fonction et blanchiment de capitaux »
M. M.