Le Conseil supérieur de transition de l'Eglise du christianisme céleste du Bénin a tenu sa première réunion, jeudi 08 mai 2025, en présence du Chef de l'Etat Patrice Talon.
Le président de la République a honoré de sa présence l'ouverture de la première réunion du Conseil supérieur de transition de l'Eglise du christianisme céleste du Bénin. A l'initiative du processus de réunification et de réorganisation de l'Eglise, Patrice Talon tient à l'aboutissement.
Les travaux démarrés le 8 mai prennent fin ce vendredi 9 mai 2025. Cette première réunion intervient après l'installation officielle du Conseil supérieur de transition, le 26 avril dernier, par le Chef de l'Etat.
M. M.
Le Programme National de Lutte contre la lèpre et l'ulcère de Buruli organise du 12 au 30 mai 2025 une campagne gratuite de consultations foraines de plaies ou ulcérations de la jambe dans les centres de santé des communes.
Les personnes ayant des plaies qui ne se sont pas cicatrisées depuis plus d'une semaine sont invitées dans les centres de santé de commune du 12 au 30 mai 2025. Le gouvernement organise à travers le Programme National de Lutte contre la lèpre et l'ulcère de Buruli une campagne gratuite de consultations foraines de plaies ou ulcérations de la jambe.
« A l'issue des consultations, les cas nécessitant une prise en charge spécialisée seront orientés vers le centre de dépistage et de traitement de l'ulcère de de Buruli ou le centre de traitement anti-lèpre le plus proche », précise le Ministre de la santé dans un communiqué en date du 8 mai.
Le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin invite les élus locaux, les leaders d'opinion, les acteurs communautaires et les populations à se mobiliser pour la réussite de la campagne gratuite de consultations foraines.
M. M.
Deuil dans la presse béninoise plus précisément à radio Oré-Ofè de Tchetti dans le département des Collines !
Le journaliste Dieudonné Agbessi est passé de vie à trépas, vendredi 9 mai 2025, aux environs de 2 heures du matin.
Le défunt est le Rédacteur en chef de la radio Oré-Ofè de Tchetti. Il serait décédé des suites d'une crise, selon les informations.
M. M.
Dans la commune de Pèrèrè, située dans le département du Borgou, le président des jeunes de Gnissy a fait l'objet d'une tentative de kidnapping dans la nuit du 5 au 6 mai 2025. Grâce à la mobilisation de la police républicaine et de la population, l'otage a été abandonné par ses ravisseurs et deux d'entre eux ont été interpellés, a appris Libre Express.
Enlèvement manqué dans la commune de Pèrèrè. Les faits se sont déroulés alors qu'Abdoulaye Séïdou, président des jeunes de Gninsy, se rendait à sa ferme dans la nuit du 5 au 6 mai 2025. Alors qu'il circulait à moto, il a été accosté par deux hommes qui ont tenté de le kidnapper. La victime a toutefois réussi à prendre la fuite et à se cacher, avant d'alerter la police.
« À mon retour de ma maison pour la ferme, j'ai croisé deux personnes et elles m'ont demandé si j'étais le président des jeunes. J'ai répondu par l'affirmative. Pendant nos discussions, comme c'est la nuit, j'ai laissé ma moto en marche et je leur ai demandé ce qu'ils voulaient. Après ma question, ils ont tenté de m'encercler. J'ai démarré ma moto en trombe. J'ai fui pour aller me cacher derrière un arbre et je ne suis plus allé à ma ferme », a témoigné la victime, contactée par Libre Express.
Selon le témoignage d'Abdoulaye Séïdou, les ravisseurs l'ont ensuite retrouvé et l'ont emmené de force sur une montagne. Leur objectif était de l'emmener au Nigeria pour y réclamer ensuite une rançon à sa famille. Les ravisseurs étaient armés de kalachnikov (AK47), selon les témoignages de la victime.
Alerté, le commissariat de police de Gninsy et les habitants de la localité ont rapidement bouclé la zone de l'enlèvement. Ils ont ainsi empêché les ravisseurs de s'enfuir avec leur otage vers le Nigeria. Deux présumés ravisseurs ont été interpellés et placés en garde à vue sur instruction du procureur de la république. Trois autres individus impliqués dans le kidnapping sont encore recherchés.
« Pendant que j'étais dans les mains des kidnappeurs, j'ai vu depuis la montagne que des policiers, des chasseurs traditionnels et la population étaient mobilisés et ils étaient à ma recherche. Avant de me libérer, les ravisseurs m'ont déshabillé complètement et m'ont laissé en caleçon. Ils m'ont frappé à nouveau et m'ont ensuite demandé de partir et de ne pas regarder derrière », a indiqué le président des jeunes à Libre Express.
Selon des informations de Libre Express, une enquête a été ouverte par la police républicaine pour retrouver les trois autres ravisseurs en fuite. Cette opération réussie par le commissariat de Gninsy démontre l'efficacité de la police communautaire mise en place dans la région. En août 2024, ce même commissariat avait déjà neutralisé un réseau de kidnapping en arrêtant un ravisseur qui voulait prendre le versement d'une rançon de 2,5 millions de francs CFA.
Ce samedi 10 mai à 22h, le centre culturel Bamboo Numérik rendra hommage, avec un concert de la chanteuse Tyldah, à deux icônes du mouvement Rastafari : Bob Marley et Mère Jah.
Chaque année, Bamboo Numérik rend hommage à Bob Marley avec un concert organisé par le slameur Kmal Radji. Cette année, une nouvelle icône sera célébrée : la Mère Jah Evejah, disparue le 24 avril 2024.
L'organisateur de l'événement a salué sur Instagram cette « pionnière du retour des Afrodescendants par sa famille, grande écologiste, pèlerin avec le légendaire Bob Marley, [qui] ont fait le retour en Afrique ».
Cette soirée va au-delà d'un simple hommage à ces icônes, célébrant la Musique au sens le plus noble. « Avec le centre culturel Bamboo Numerik, j'organise cette nuit en hommage à Bob Marley, mais surtout à ce que représente la bonne musique. Celle qui éveille, qui bouscule, qui soigne. Ce n'est pas un simple concert, c'est un appel à l'âme, une veille en musique, en feu, en mémoire ».
Le ticket à 2000 FCFA
Le Mouvement Rasta voit le jour en Jamaïque dans les années 30 et prend la forme d'une recherche de l'identité des Afro-jamaïcains avec un retour à l'Afrique comme terre promise (Zion).Alice PERRET (Stagiaire).
L'un des aspects les plus difficiles des paris est d'évaluer son appétit pour le risque et son potentiel de profit. Si vous êtes trop conservateur avec le risque que vous prenez, les profits peuvent ne pas être justifiables. D'un autre côté, être trop imprudent peut vous exposer à des pertes massives. Pour atteindre ce juste milieu, il faut combiner tactique, informations et discipline. Dans cet article, nous examinerons ce qu'il faut, des exemples pratiques et comment trouver cet équilibre.
Comprendre l'équilibre entre risque et récompense dans les paris
Dans les paris, le risque sur l'investissement et la récompense sont les deux faces d'une médaille. Un potentiel accru s'accompagne d'un risque accru. Prenons un exemple : lorsque vous placer un pari sur une équipe outsider avec une cote de 5,00, votre gain est potentiellement élevé. Cependant, les chances de gagner ce pari sont faibles par rapport à celles de soutenir une équipe favorite avec une cote de 1,50. Pour atteindre l'équilibre souhaité, il faut analyser quels paris valent la peine et quel niveau de risque est raisonnable.
Les parieurs sportifs professionnels ont un taux de réussite compris entre 55 et 60 %. Néanmoins, ils réalisent toujours des bénéfices, car ils se spécialisent dans les paris de valeur. Les paris de valeur se produisent lorsque les paris que vous placez ont une valeur de cote inférieure à votre valeur réelle calculée. Par exemple, si vous pensez qu'un pari particulier à 40 % de chances de gagner, mais que les cotes données suggèrent une valeur de 30 %, vous devriez sérieusement envisager de placer ce pari. Identifier systématiquement ces opportunités est la façon d'équilibrer le risque et la récompense : tout est une question de chasse.
Analyser les cotes pour identifier les opportunités de valeur
Repérer les paris de valeur nécessite un examen minutieux et une enquête systématique. Voici comment vous pouvez y parvenir :
Cette approche axée sur les données vous permet de manipuler les paris en votre faveur en vous assurant que les bénéfices l'emportent sur les pertes. Faire les bons choix et exercer la bonne discipline sont les ingrédients essentiels du succès.
Diversifier les paris pour minimiser le risque global
Ce n'est pas seulement le cas pour les investissements, mais aussi pour les paris ; la diversification est importante. Plutôt que de mettre tout votre argent sur un seul pari, vous pouvez le répartir sur plusieurs marchés et événements. Par exemple, lors d'un seul match de football, vous pouvez placer de petits paris sur le résultat du match, le nombre total de buts et les statistiques des joueurs. Ainsi, la perte d'un pari particulier ne fera pas autant de mal.
En termes de ligues ou de sports, c'est ce qu'implique la diversification. Si vous vous concentrez uniquement sur une seule ligue, vous risquez de subir certaines surprises, comme des blessures ou de mauvaises performances. Un portefeuille diversifié vous aide à parier sur ces surprises inattendues. Les chiffres ne mentent pas : les parieurs qui explorent leurs options ont tendance à avoir des changements moins volatils dans leur bankroll que ceux qui se concentrent sur un seul marché. La diversification ne réduit pas seulement le risque, mais augmente également les possibilités de profit.
Gérer votre bankroll pour une rentabilité durable
Les paris durables reposent en grande partie sur une gestion efficace du bankroll. Même les meilleures stratégies s'effondreront sans cette pierre angulaire. Une règle générale consiste à ne jamais placer un pari sur MelBet Burkina Faso Facebook qui dépasse 1 à 5 % du bankroll total, ce qui permet d'atténuer les pertes qui peuvent gravement entamer le solde de votre compte.
Par exemple, avec un bankroll de 1 000 $, la mise maximale est de 50 $. Cette stratégie garantit que si l'on devait perdre quelques tours, sa réserve serait toujours plus ou moins intacte. La prochaine chose à souligner ici est l'importance de fixer des limites de stop-loss. Il est essentiel de réfléchir à un nombre que vous êtes prêt à perdre en une seule journée ou une seule semaine, et de faire respecter cette limite. Cette mesure permet d'éviter la chasse au déficit émotionnel. Maintenir une gestion précise du bankroll est la clé du succès en tant que parieur professionnel, en particulier lorsque les temps sont durs, car c'est ce qui permet à quelqu'un de maintenir ses finances.
Fixer des objectifs réalistes pour les ratios risque-récompense
Avoir des objectifs réalisables permet de faire preuve de discipline. Voici quatre façons différentes d'aborder des ratios risque-récompense efficaces :
Rester concentré sur la tâche et éviter les comportements compulsifs devient plus facile lorsque des objectifs sont fixés. Lorsqu'il s'agit de parier, il est important de se rappeler que la course est gagnée par celui qui peut durer le plus longtemps, plutôt que par celui qui court le plus vite.
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Utiliser les données et les statistiques pour faire des paris éclairés
Les données facilitent grandement les paris. Lorsque vous analysez les performances passées d'une équipe ainsi que ses statistiques et ses tendances, cela permet d'améliorer ses prévisions. Supposons, par exemple, qu'une équipe de football sur laquelle vous souhaitez parier marque en moyenne deux buts et demi lors de ses matchs à domicile. Ces informations devraient vous aider à décider si vous devez parier sur plus de deux buts et demi lors de ses matchs suivants.
Des approches plus sophistiquées telles qu'un modèle prédictif ou un package statistique aideront à reconnaître des caractéristiques moins apparentes. Un exemple très simple serait un modèle qui permet d'identifier quel joueur marque le plus de buts contre certaines équipes, car il a plus de chances de marquer. L'utilisation de données améliore les chances de gagner grâce à une faible volatilité émotionnelle qui conduit à des décisions globales beaucoup plus intelligentes.
La discipline : la clé pour rester sur la bonne voie
Pour réussir, éviter les risques et les profits excessifs nécessite de maintenir la concentration sur la discipline. Des décisions proactives ainsi que le respect de votre stratégie et la gestion de votre compte bancaire vous aideront à construire une base à long terme. N'oubliez pas que chaque étape que vous franchissez dans les paris fait partie de la façon d'y parvenir, une étape à la fois. Se concentrer sur votre objectif final vous aidera à y parvenir !
Le Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Véronique Tognifodé s'enquiert du niveau de préparation de l'examen du BEPC, session de juin 2025.
Descendue au Lycée Toffa 1er de Porto-Novo, jeudi 8 mai 2025, la ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Véronique Tognifodé a prodigué des conseils aux candidats à l'examen du BEPC, session de juin 2025. « Les enseignants vont vous apprendre la discipline mais l'auto discipline, c'est vous-même. Vous ne devez pas rater les cours. Vous devez vous fixer des objectifs et mettre en pratique la discipline au quotidien. Votre destin vous appartient. (…) Avant les examens de fin d'année, je voudrais vous encourager à redoubler d'efforts. Celles qui n'étaient pas disciplinées, qu'elles se remettent au pas. Il faut qu'on ait de bons résultats », a conseillé la ministre.
L'autorité a eu ensuite une séance de travail avec les enseignants et le personnel.
Cap a été mis enfin sur la Direction des Examens et Concours (DEC). A cette étape Véronique Tognifodé s'informe sur le niveau de préparation de l'examen du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC), session de juin 2025.
Selon Armand Natta, le Directeur des examens et concours, « les travaux préparatoires vont bon train et tout sera bien bouclé avant le déroulement proprement dit dudit examen ». 139.000 candidats sont inscrits, soit un taux de progression de 4% par rapport à l'année 2024. L'examen se déroulera du 10 au 12 juin 2025.
Tout est également prêt pour l'examen du Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP), option sciences et techniques de l'administration, prévu pour la semaine prochaine.
M. M.
Sofitel Cotonou Marina Hôtel accueille la 7e édition de Bénin Investment Forum (BIF). La cérémonie d'ouverture, ce jeudi 8 mai 2025, a été marquée par la présence de Son Excellence M. Mohamed Saeed Al Kaabi, Ambassadeur des Émirats Arabes Unis auprès de la République du Bénin.
« Choose Benin », c'est le thème de la 7e édition de Bénin Investment Forum. Il s'agit d'un rendez-vous incontournable qui réunit plus de 300 entrepreneurs, investisseurs africains et partenaires économiques et commerciaux du Bénin. Cet évènement met en lumière les opportunités offertes par le Bénin.
Dans son discours à la cérémonie d'ouverture, Son Excellence M. Mohamed Saeed Al Kaabi, Ambassadeur des Émirats Arabes Unis auprès de la République du Bénin a félicité les organisateurs pour la tenue de cette 7e édition.
L'Ambassadeur a salué les relations bilatérales solides et en constante évolution entre les Émirats Arabes Unis et le Bénin. Il a souligné la volonté commune des deux pays de consolider leur coopération, notamment dans les domaines économiques stratégiques.
Le diplomate émirati a souligné les nombreuses initiatives mises en œuvre par son pays pour favoriser l'investissement et l'entrepreneuriat, citant les infrastructures de pointe, les politiques économiques innovantes et les mesures incitatives compétitives qui positionnent les Émirats comme une destination de choix à l'échelle mondiale. Encourageant les opérateurs économiques béninois à saisir ces opportunités, Son Excellence les a invités à envisager des partenariats ambitieux avec les investisseurs émiratis, dans un esprit de collaboration mutuellement bénéfique.
Ont également pris part à la cérémonie d'ouverture les hauts responsables du gouvernement béninois, notamment Son Excellence le Ministre des Affaires étrangères, Son Excellence la Ministre du Commerce et de l'Industrie, ainsi que Son Excellence la Ministre du Numérique, et des représentants du corps diplomatique dont le Doyen SEM. Rachid Rguibi (Ambassadeur du Maroc), des organisations internationales et régionales accréditées au Bénin.
Une dame a été interceptée, mercredi 07 mai 2025, avec deux colis suspects à Owodé dans le département de l'Ouémé.
Deux colis contenant une importante quantité de produits pharmaceutiques ont été saisis auprès d'une dame dans le village de Kpoguidi à Owodé dans la soirée du mercredi 7 mai 2025.
La cargaison, en provenance d'un pays voisin, est destinée à la commercialisation sur le territoire béninois, selon la Police.
La suspecte a été interpellée. Placée en garde-à-vue au commissariat d'Owodé, la dame sera présentée au Procureure de la République près le Tribunal de Première Instance de Première classe de Porto-Novo dans les prochains jours.
Une enquête a été ouverte, selon la Police, afin d'identifier d'éventuels complices impliqués dans le réseau de trafic illicite.
M. M.
Sofitel Cotonou Marina Hôtel a accueilli, jeudi 8 mai 2025, la 10ᵉ édition d'Africa SME Champions Forum. La cérémonie d'ouverture présidée par Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'État, chargé du Développement et de la Coordination de l'Action gouvernementale a réuni des chefs d'entreprises, institutions financières, organisations régionales et acteurs de l'innovation autour d'un format inédit : le conclave stratégique.
Mettre en place un ‘'Plan de transformation 2025-2035'' qui place les PME africaines au cœur du nouveau modèle économique du continent. Telle est l'ambition de la 10 édition d'Africa SME Champions Forum tenue à Cotonou. Dix ans après sa première édition, le forum entend marquer une étape importante dans sa mission de soutien aux PME africaines. « Nous avons un bilan qui nous a permis ces 10 dernières années, d'accompagner plus de 1000 Petites et Moyennes Entreprises. 10 à 15 % des Petites et Moyennes Entreprises qui participent au forum ont créé des emplois et trouvé des financements », a déclaré le président d'Africa SME Champions Forum et d'AfricSearch Group, Didier Acouetey. L'objectif est d'impacter plus d'entreprises. « Nous aimerions passer au moins à 50 % voire plus », a-t-il ajouté. Didier Acouetey rappelle que la contribution des PME africaines à la richesse reste encore très inférieure à celle observée dans d'autres économies.
Cette 10 édition innove avec un format de participants réduit afin de formuler des recommandations concrètes. « L'objectif, c'est de voir comment à travers un pacte engageant, on arrive à fédérer les acteurs de l'écosystème pour porter la croissance des PME. Il nous faut établir une feuille de route qui nous permettra à partir de 2026 d'affirmer que nous avons commencé à changer la trajectoire des PME pour construire les géants industriels qui nous manquent tant sur le continent africain », a souligné Didier Acouetey.
Vue des participantsRéinventer les PME
Les PME représentent plus de 95 % du tissu entrepreneurial national et contribuent de manière significative à l'emploi et à la production. Malgré leur potentiel, elles restent confrontées à de nombreux défis notamment l'accès au financement, la faible compétitivité et un environnement peu favorable à l'innovation. Le président du Conseil national du Patronat du Bénin, Eustache Kotingan, s'est réjoui de l'organisation de ce forum qui se veut un espace du dialogue constructif entre les acteurs publics et privés pour définir des stratégies concrètes. Il s'agit, poursuit-il, de renforcer la compétitivité des PME, faciliter leur accès au financement et encourager la recherche et l'innovation.
Pour le directeur général de la Bourse Régionale des Valeurs immobilières, Félix Amenounve, au-delà des actions concrètes de financement, il faut aller plus loin. « Nous devons réfléchir autrement ; réinventer nos PME », a-t-il déclaré. Il est essentiel selon lui, de créer une nouvelle génération de PME issues des universités et instituts de formation. Félix Amenounve a aussi relevé la nécessité de réorienter les PME vers les secteurs stratégiques et innovants créant de la richesse.
Un écosystème favorable à la croissance des PME
Dans son discours d'ouverture, le ministre d'Etat Chargé du Développement et de la Coordination de l'Action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané a insisté sur la mise en place d'un écosystème propice à la croissance des PME pour qu'elles puissent ‘'naître, grandir et prospérer''. Parmi les conditions essentielles, il cite : une situation macroéconomique saine ; des infrastructures adaptées (accès à l'énergie stable et à bas coût, routes, internet etc) et un environnement favorable aux entreprises). Sur la question du financement, Abdoulae Bio Tchané a insisté sur l'innovation. « L'innovation, c'est dans le fonctionnement de l'entreprise, mais c'est aussi surtout dans les conditions de financement et les instruments de financement », a-t-il affirmé.
Ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané, Chargé du Développement et de la Coordination de l'Action gouvernementaleLa cérémonie a été également marquée par la signature d'une convention entre African Guarantee Fund et la Banque Internationale pour l'Industrie et le Commerce (BIIC) portant sur un montant de 15 milliards de FCFA pour le financement des PME. Les échanges de cette 10e édition du forum se sont axées entre autres, sur le pacte continental pour les PME comme catalyseur de croissance économique et de création d'emplois, le financement des PME, la digitalisation et réduction du risque PME.
Akpédjé Ayosso
Cotonou accueille les 24 et 25 juin 2025, la 5e édition de Cyber Africa Forum (CAF). L'évènement sera marqué par la signature de plusieurs protocoles d'accord et contrats.
« Résilience numérique et transformation numérique de l'Afrique », c'est le thème de la 5e édition de Cyber Africa Forum (CAF). Il s'agit d'une plateforme d'affaires des décideurs et des dirigeants du secteur du numérique en Afrique. L'événement aura lieu pour la première fois dans la capitale économique Cotonou (Bénin) les 24 et 25 juin. « Le Bénin s'est révélé être un terreau favorable dans cette dynamique. Au-delà de cela, il est important de souligner que le pays possède un ancrage régional très fort sur les questions du numérique. Pour nous, il était essentiel de nous inscrire dans la vision des décideurs et du gouvernement béninois », a expliqué le commissaire général et fondateur du Cyber Africa Forum Franck Kié.
Selon lui, le thème de la 5e édition répond à une volonté de positionner l'Afrique différemment. « Aborder la résilience permet de nous placer dans une logique d'anticipation, aussi bien en matière d'investissement, de recherche et développement, que de formation du capital humain », a-t-il confié. L'un des objectifs de la 5e édition du Cyber Africa Forum est d'attirer davantage d'investissements directs dans le secteur numérique béninois.
A en croire Franck Kié, le forum jouera un rôle de catalyseur en réunissant des décideurs du secteur public et privé, locaux et internationaux. « Ce sera un moment privilégié pour permettre à des acteurs qui ont déjà des discussions en cours de les finaliser ou de les formaliser, et pour faire découvrir le pays », a-t-il affirmé. Au-delà du Forum, informe Franck Kié, nous prévoyons organiser un circuit touristique pour faire découvrir les potentialités du Bénin dans le numérique.
L'évènement sera marqué entre autres par la cérémonie d'ouverture, des remises de prix, la cérémonie de clôture avec des annonces importantes, ainsi que la signature de plusieurs protocoles d'accord. Il y a aura aussi des panels, des keynotes, des masterclass et un stand d'exposition qui permettra de mettre en avant l'expertise des différents partenaires et de présenter leurs solutions. Un pavillon Bénin mettra également en lumière une dizaine d'entreprises locales pour valoriser l'expertise béninoise dans ce domaine. Franck Kié invite tous les acteurs du secteur du numérique à participer massivement à la 5e édition du Cyber Africa Forum.
A.A.A
La maison des médias de Cotonou a servi de cadre ce jeudi 8 mai 2025 au lancement des activités de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse dans le rang des journalistes et reporters sportifs béninois.
Initié par l'Union des professionnels de la presse sportive du Bénin (Upsb), c'est par une formation à l'endroit de ces derniers que le top a été donné. "Éthique et responsabilité du journaliste sportif à l'ère du numérique", c'est le thème autour duquel les réflexions ont été menées entre le formateur, Mouf Liady et les participants venus de divers horizons.
Pendant plusieurs heures d'échange, différents aspects de la thématique ont été abordés. De l'importance du numérique pour le journaliste sportif au respect de l'éthique en passant par la responsabilité de ce dernier, tout a été passé en revue.
Conseils, anecdotes et partage d'expériences. Cette première phase de la série d'activités s'est déroulée dans une ambiance conviviale où chacun a pu tirer leçon des échanges.
À la suite de cette formation, l'Upsb déroulera le reste du chronogramme des manifestations liées à la célébration de la mondiale de la liberté de la presse.
Prochaine étape, le samedi 10 mai 2025, la marche du journaliste écologique.
Cette activité va permettre aux acteurs de mener une campagne de salubrité et de sensibilisation sur le payement des redevances d'enlèvement des déchets ménagers dans les rues de Cotonou.
Avec son partenaire, la Société de gestion des déchets et de la salubrité (Sgds), l'union des professionnels de la presse sportive (Upsb), va faire le trajet Blue Zone-Place de l'étoile Rouge pour le nettoyage des espaces insalubres et inviter les populations à se joindre à là Sgds dans sa mission d'assainissement du cadre de vie en payant les factures.
D'autres activités sont prévues dans l'après-midi, dont le match de beach-volley sur la plage de l'Amazone et le festin de retrouvailles des journalistes sportifs qui se tiendra au Centre communautaire Eya de Cotonou.
L'église catholique a un nouveau pape. Le cardinal américain Robert Francis Prevost, âgée de 69 ans, a été élu 267e souverain pontife, ce jeudi 08 mai 2025. Le successeur de François a pris le nom de Léon XIV.
QUI EST ROBERT FRANCIS PRÉVOST, ÉLU PAPE LÉON XIV ?
Carrière
Né d'un père français et d'une mère italienne, il étudie au petit séminaire des religieux de Saint-Augustin, l'ordre auquel il restera attaché, et dans lequel il entre le 1er septembre 1977, prononce ses vœux l'année suivante, et fait sa profession solennelle en 1981. Simultanément, il obtient une licence en mathématiques à la prestigieuse université Villanova (1977), et une en théologie à Chicago ; ordonné prêtre à Rome le 19 juin 1982, c'est là qu'il prépare une licence puis un doctorat en droit canonique (avec une thèse sur le rôle du prieur des Augustins), chez les dominicains de l'Angelicum (1984). Il devient alors missionnaire augustin au Pérou, une expérience qui le marque profondément, comme chancelier d'une prélature territoriale reculée, Chulucanas. Rentré aux Etats-Unis, il est en 1987-1988 promoteur des vocations et responsable des missions dans la province augustine de Chicago. Mais il retourne au Pérou pour les 10 années suivantes, où il est professeur de droit canonique et directeur du séminaire diocésain de Trujillo, tout en exerçant d'autres fonctions en paroisse et comme official diocésain (juge canonique au nom de l'évêque). En 1998, il est élu supérieur provincial des Augustins du Midwest (province Notre-Dame du Bon Conseil), et rentre à Chicago pour exercer sa charge. En 2001, le chapitre général des Augustins l'élit prieur général, supérieur de leur ordre au niveau mondial, au cours d'une élection de 20 minutes, la plus rapide de leur histoire… Il reste à ce poste pendant deux mandats jusqu'en 2013, puis devient brièvement directeur des études du prieuré Saint-Augustin de Chicago.
En novembre 2014, il est nommé par François administrateur apostolique du diocèse de Chiclayo au Pérou pendant sa vacance, et reçoit la consécration épiscopale ; c'est finalement lui qui est choisi comme nouvel évêque en 2015. Devenu un des vices-présidents de la Conférence épiscopale du Pérou (2018-2015), et administrateur du diocèse voisin de Callao, il reçoit des fonctions à la Curie romaine comme membre des Dicastères pour le Clergé (2019) et pour les Évêques (2020). En janvier 2023, à la surprise générale, François, à qui il a fait très bonne impression en audience privée, l'élève au rang d'archevêque à titre personnel, et surtout le nomme préfet du Dicastère pour les Évêques, succédant au très puissant et controversé cardinal cananadien Marc Ouellet. Cette nomination est d'autant plus inattendue que Robert Prevost, s'il a certes été supérieur général de son ordre, n'a jamais occupé un siège diocésain de grande importance. En juillet 2023, il est créé cardinal diacre, et encore élevé au rang de cardinal-évêque du diocèse suburbicaire d'Albano en février 2025. Le fait qu'il soit membre de 7 dicastères de la Curie, comme de la Commission pour l'Etat du Vatican, montre assez la confiance que lui témoigne François.
Profil
Robert Prevost, après une première carrière très honorable au sein de l'ordre des Augustins, a connu encore une ascension fulgurante par la faveur du pape François. Il n'est pas difficile de deviner que le pape apprécie en lui son expérience de pasteur de terrain dans les périphéries de l'Eglise, auprès de populations pauvres et isolées, de même que le réseau relationnel tissé aux Etats-Unis dans la mouvance de son ordre. Son sens de l'écoute, sa maîtrise des dossiers et sa capacité de synthèse sont hautement loués par ses interlocuteurs. Seul son relatif manque de notoriété empêche encore de le considérer comme papabile ; en revanche, par ses fonctions à la tête du Dicastère chargé de sélectionner les évêques, qui font de lui le véritable DRH de l'Eglise universelle (il est aussi, ex officio, à la tête de la très stratégique commission pontificale pour l'Amérique latine), il figure d'ores et déjà comme un grand électeur du conclave.
Le Secrétaire Exécutif (SE) de la mairie de Tanguiéta, Komi Biaou, a été révoqué, le 6 mai 2025, pour insuffisance de résultats.
Komi Biaou, Secrétaire Exécutif (SE) de la mairie de Tanguiéta, a été déchargé de ses fonctions suite à une décision du Conseil de supervision en date du 6 mai 2025. La décision portant révocation a été entérinée le 7 mai par la préfète de l'Atacora, Déré Lydie Chabi Nah.
Le SE est relevé de ses fonctions pour insuffisance de résultats. Komi Biaou a pris fonction le 27 avril 2022.
M. M.
En 2024, le marché de l'internet fixe au Bénin se caractérise par une forte concentration autour de deux opérateurs. SBIN (CELTIIS) et ISOCEL, qui contrôlent 90% du marché, avec respectivement 76,10% et 13,9% de parts de marché.
Le marché de l'internet fixe en 2024 indique une concentration du marché autour des opérateurs SBIN et ISOCEL avec des parts de marché en volume respectives de 76,10% et 13,9%. Cette situation s'explique par le fait que seuls ces deux opérateurs proposent aux consommateurs des solutions technologiques à forte demande (FTTH).
Au 31 décembre 2024, le Bénin compte vingt-cinq (25) fournisseurs d'accès à Internet. Il est noté une baisse de la concurrence entre les fournisseurs d'accès à Internet fixe au cours de la période 2023- 2024, selon l'ARCEP Bénin.
Le régulateur a mis en place des facilités réglementaires, qui devraient permettre à de nouveaux acteurs d'émerger. Ces initiatives pourraient redynamiser la concurrence et offrir aux consommateurs davantage de choix dans les années à venir. Un nouvel opérateur a fait récemment son entrée sur le marché de l'internet.
Quid du marché de l'Internet mobile ?
« On note une légère baisse de la concentration sur le marché de l'Internet mobile en 2024. Cette baisse de la concentration est la conséquence de la nouvelle distribution des parts de marché des opérateurs au niveau de ce segment de marché ».
Selon l'ARCEP Bénin, de 2023 à 2024, la part de marché de SPACETEL BENIN (MTN) est passée de 60,07% à 55,43%, celle de MOOV AFRICA BENIN de 28,64% à 23,65% et celle de CELTIIS de 11,29% à 20,92%.
M. M.
L'ancien ministre, Amos Elègbè n'est plus. Il est décédé ce jeudi 8 mai 2025 à l'âge de 78 ans.
Deuil au Bénin. Amos Elègbè, ancien ministre de la culture, de l'artisanat et du tourisme, n'est plus. Il a rendu l'âme ce jeudi 8 mai 2025 des suites d'une longue maladie.
Le regretté est un acteur politique bon teint. Sous le régime de feu président Mathieu Kérékou, il a occupé le poste de ministre du commerce, de l'artisanat et du tourisme.
Avec l'ancien président Boni Yayi, il a été nommé conseiller spécial aux affaires politiques, avant de retrouver une fois encore le poste de ministre de la culture, de l'artisanat et du tourisme.
Amos Elègbè a été plusieurs fois députés à l'Assemblée nationale. C'est le rapporteur général du Comité préparatoire de la Conférence des forces vives de la nation de février 1990.
Originaire de Savè, Amos Elègbè est né le 4 avril 1947.
Son âme repose en paix !
Du renfort pour le Processus des Etats Africains de l'Atlantique (PEAA). Réunis, ce jeudi 8 mai 2025, à Praia (Cap Vert), en marge de la 5ème réunion ministérielle du PEAA, les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays ont salué le soutien constant du Royaume du Maroc et son leadership pour la concrétisation effective de ce Processus et le renforcement de cet espace de concertation et de coopération.
En marge de la 5ème réunion ministérielle du PEAA tenue, ce jeudi, à Praia, les Chefs de diplomatie ont souligné dans leur déclaration que la tenue d'une telle réunion du processus des Etats Africains Atlantiques est la consécration de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI visant à faire de l'espace africain atlantique une zone de paix, de stabilité et de prospérité partagées.
Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et de l'intégration régionale du Cap Vert, José Fiomeno de Carvalho Dias, a salué le soutien constant du Maroc et le rôle décisif du Secrétariat permanent du Processus, basé à Rabat, dont la coordination a été essentielle à l'avancement de cette initiative.
M. José Fiomeno de Carvalho a réitéré la pleine disponibilité du Cap Vert pour continuer à travailler de manière coordonnée avec tous les Etats membres en faveur d'un Atlantique de paix, de prospérité et de développement partagé.
Le représentant de la République du Bénin a salué le leadership du Royaume du Maroc pour la concrétisation effective de ce Processus, saluant la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
“Cette vision est aujourd'hui plus pertinente que jamais dans un monde en pleine mutation, fragmenté par des divisions géopolitiques et en quête de nouveaux équilibres pour sa stabilité”, a-t-il ajouté.
Le ministre gambien des Affaires étrangères, de la Coopération Internationale et des Gambiens à l'étranger, Mamadou Tangara, a indiqué que la présente réunion illustre le leadership du Maroc qui prouve que ce processus "nous appartient tous, sachant que la vision découle de la sagesse de SM le Roi Mohammed VI qui a toujours prôné que l'espace atlantique “soit un espace de solidarité, de paix et de prospérité".
“Le Royaume du Maroc fait preuve encore une fois de leadership en partageant ses moyens. Nous ne pouvons que remercier SM le Roi pour cette vision pleinement panafricaine”, s'est réjoui Mamadou Tangara. Selon lui, la rencontre de Praia marque également la volonté commune de travailler ensemble.
Pour le chef de la diplomatie de Sao Tomé et Principe, la réunion est “très positive”. M. Ilza Maria dos Santos Amado Vaz n'a pas manquer de réaffirmer l'engagement de son pays de définir et implémenter les stratégies basées sur le dialogue politique.
Quant au ministre ghanéen des Affaires étrangères, il a aussi apprécié cette initiative royale qui offre une plateforme idoine pour renforcer les liens de coopération entre les pays de l'espace atlantique.
M. Samuel Okudzeto Ablakwa a appelé à intensifier la coopération sur le plan sécuritaire pour contrer les menaces croissantes dans l'espace atlantique et aux activités criminelles et de piraterie.
La secrétaire d'État aux organisations internationales de la République de Guinée équatoriale, Mari-Cruz Evuna Andeme, a relevé la pertinence de ce Processus initié par le Roi du Maroc, qui offre l'opportunité de discuter des défis auxquels font face les pays de l'espace atlantique.
PEAA : Initiative royale pour la paix, la prospérité partagée et le rayonnement de l'Atlantique
Cette initiative portée par le Royaume du Maroc devrait appuyer les efforts collectifs des pays africains atlantiques visant à promouvoir l'emploi, la santé et le bien être de leurs populations, a-t-elle indiqué.
L'ambassadeur directeur général de l'Agence marocaine pour la coopération internationale, Mohamed Methqal, a souligné l'importance de cette réunion ministérielle dans la mesure où elle intervient pour mettre en oeuvre l'initiative de SM le Roi, qui a prôné cette initiative pour la paix, la prospérité partagée et le rayonnement de cette façade atlantique.
La rencontre a permis d'adopter le premier rapport de mise en oeuvre de cette initiative depuis son lancement, et d'acter les différentes recommandations formulées par plusieurs ministres et la prochaine échéance qui va être une réunion ministérielle en marge de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre 2025.
La réunion ministérielle des Etats Africains Atlantiques à Praia fait suite aux réunions ministérielles tenues en 2022, 2023 et 2024.
Le PEAA réunit les pays africains ayant une façade atlantique avec pour objectif de promouvoir la coopération régionale et le développement durable.
Le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance a rendu publique la liste des 10 téléconseillers pour la Ligne d'Assistance aux Enfants (LAE 138). C'est à l'issue du processus de sélection dans le cadre du renforcement de l'accompagnement des victimes de violences basées sur le genre. Ce recrutement a été financé par la Coopération Suisse à travers le Programme d'Appui à l'Égalité de Genre.
La 5e édition de Cyber Africa Forum (CAF) s'invite pour la première fois au Bénin, les 24 et 25 juin 2025, avec pour ambition de renforcer la résilience numérique et d'accélérer la transformation digitale du continent. À travers une interview, Franck Kié, fondateur et commissaire général du CAF, revient les enjeux de cette 5e édition et les perspectives pour l'écosystème numérique béninois et africain.
24 Heures au Bénin : Le Cyber Africa Forum (CAF) se positionne comme la plateforme d'affaires des décideurs et des dirigeants du secteur du numérique en Afrique. Cotonou accueille les 24 et 25 juin 2025 la 5ᵉ édition, placée sous le thème « Résilience numérique et transformation numérique de l'Afrique ». Vous êtes M. Franck Kié, nous aimerions connaître votre parcours.
Franck Kié : Merci déjà pour l'opportunité de réaliser cette interview. Je suis consultant en cybersécurité, je dirige le cabinet de conseil Ciberobs Consulting, un cabinet panafricain de conseil en cybersécurité. Je suis également le commissaire général et fondateur du Cyber Africa Forum, ainsi que le directeur général de Kaidan Digital.
24 Heures au Bénin : La dernière édition de Cyber Africa Forum (CAF) s'est déroulée en Côte d'Ivoire. Pourquoi avoir choisi Cotonou pour cette cinquième édition ?
Franck Kié : Le choix du Bénin s'est imposé comme une évidence pour plusieurs raisons. D'abord, nous avions la volonté d'exporter notre événement et de lui donner la dimension véritablement panafricaine qui est la sienne. Le Bénin s'est révélé être un terreau favorable dans cette dynamique. Au-delà de cela, il est important de souligner que le pays possède un ancrage régional très fort sur les questions du numérique. Pour nous, il était essentiel de nous inscrire dans la vision des décideurs et du gouvernement béninois, afin de continuer à mettre en lumière les initiatives locales sur ce sujet, mais aussi de servir de plateforme permettant à d'autres initiatives panafricaines de s'exprimer.
24 Heures au Bénin : D'où est venue l'idée du Cyber Africa Forum ?
Franck Kié : L'idée du Cyber Africa Forum m'est venue au cours de ma carrière professionnelle, notamment après avoir travaillé en Europe, où il existe déjà plusieurs événements de ce type rassemblant les décideurs du secteur public et privé.
Je me suis rendu compte qu'il n'existait pas, en Afrique, d'initiative aussi forte regroupant tous les acteurs clés de l'écosystème sur ce sujet. Il m'a donc semblé évident de créer cette plateforme de sensibilisation, d'échange, de networking et d'affaires autour de la cybersécurité et du numérique en Afrique.
24 Heures au Bénin : « Résilience numérique et transformation numérique de l'Afrique » est le thème de la cinquième édition. Pourquoi ce thème ? Pouvez-vous nous présenter brièvement l'agenda ?
Franck Kié : Ce thème répond à une volonté de positionner l'Afrique différemment, car nous avons trop souvent l'habitude d'être dans une posture de réaction. Aborder la résilience permet de nous placer dans une logique d'anticipation, aussi bien en matière d'investissement, de recherche et développement, que de formation du capital humain. Il nous paraissait important de mettre cette thématique au cœur des enjeux de cette cinquième édition.
En termes d'agenda, notre événement se tiendra sur deux jours, les 24 et 25 juin 2025, avec plusieurs temps forts : la cérémonie d'ouverture, des remises de prix et Awards, la cérémonie de clôture avec des annonces importantes, ainsi que la signature de plusieurs protocoles d'accord (MOU) et contrats tout au long des deux jours. Ces moments clés seront ponctués par des panels, des keynotes, des masterclass et un stand d'exposition qui permettra de mettre en avant l'expertise de nos différents partenaires et de présenter leurs solutions. Un pavillon Bénin mettra également en lumière une dizaine d'entreprises locales pour valoriser l'expertise béninoise dans ce domaine
24 Heures au Bénin : Le Bénin multiplie les initiatives pour accélérer sa transformation numérique. Quelle synergie souhaitez-vous renforcer avec les acteurs publics et privés du pays ?
Franck Kié : Notre ambition est de nous inscrire dans les différentes initiatives déjà menées localement. Nous bénéficions d'un soutien institutionnel fort du ministère de l'Économie et des Finances et du ministère du Numérique et de la Digitalisation, qui nous accompagnent pour valoriser toutes ces initiatives existantes. Le Cyber Africa Forum, d'abord régional puis sous-régional, est aujourd'hui panafricain et même international. Nous souhaitons ainsi nous inscrire dans la stratégie de marque pays du Bénin et contribuer à son rayonnement mondial, en offrant une plateforme pour mettre en lumière les meilleures réalisations du continent et du pays.
24 Heures au Bénin : Que représente pour vous le soutien des ministères du Numérique et de la Digitalisation ; de l'Economie et des Finances ?
Franck Kié : Ce soutien est crucial. Sans lui, nous n'aurions pas pu organiser cet événement. Nous sommes extrêmement reconnaissants que des acteurs aussi importants pour le développement du pays aient accepté de nous accompagner, afin que nous puissions, à notre échelle, contribuer à la mise en œuvre de la vision du Président de la République pour le développement du Bénin.
24 Heures au Bénin : Comment le Forum peut-il jouer un rôle de catalyseur pour la créativité et le dynamisme du pays ?
Franck Kié : Le Forum jouera un rôle de catalyseur en réunissant des décideurs du secteur public et privé, locaux et internationaux. Ce sera un moment privilégié pour permettre à des acteurs qui ont déjà des discussions en cours de les finaliser ou de les formaliser, et pour faire découvrir le pays. Au-delà du Forum, nous prévoyons d'organiser un circuit touristique pour faire découvrir les potentialités du Bénin dans le numérique. Ce n'est donc pas seulement un événement, mais une plateforme sur trois à quatre jours pour offrir une vision complète du dynamisme et de l'attractivité du Bénin auprès de potentiels investisseurs.
24 Heures au Bénin : Cette édition 2025 sera-t-elle l'occasion d'attirer davantage d'investissements directs dans le secteur numérique béninois ?
Franck Kié : Oui, c'est l'un de nos objectifs principaux. Nous avons reçu des recommandations de nos partenaires, qui attendent des résultats concrets en matière d'annonces d'investissements et d'implantations au Bénin. Dans toutes nos discussions avec les partenaires intéressés, nous recueillons leurs attentes précises et les annonces prévues concernant l'investissement, la collaboration et les partenariats avec l'écosystème béninois.
24 Heures au Bénin : Quels sont, selon vous, les défis et opportunités pour le développement de l'économie numérique au Bénin et en Afrique de l'Ouest ?
Franck Kié : L'accès à Internet n'est pas encore généralisé. Il existe aussi une problématique de financement pour développer et investir dans les startups, tout le volet recherche et développement étant essentiel pour bâtir un écosystème local solide et ne pas dépendre uniquement de solutions extérieures. Enfin, il reste le défi structurel de la formation du capital humain local : il faut former de plus en plus de jeunes pour qu'ils s'insèrent dans le tissu économique et deviennent des acteurs forts de l'écosystème. J'ai visité le campus d'Epitech ici à Cotonou et j'ai été très impressionné de voir autant de jeunes impliqués. Ce sont eux qui incarneront l'avenir du numérique en Afrique. Mais si on ne les forme pas, si on ne met pas en place ces initiatives, ce serait dommage. Au lieu de devenir des acteurs de l'écosystème, certains pourraient être tentés par la cybercriminalité, comme cela a malheureusement été le cas il y a une quinzaine d'années, donnant une image négative de l'Afrique.
24 Heures au Bénin : Vous venez de parler de la jeunesse. Quel message souhaitez-vous adresser aux jeunes qui hésitent à se lancer dans une carrière numérique ?
Franck Kié : Aujourd'hui, le numérique n'est plus une option. Quel que soit le secteur d'activité, le numérique est un levier et un accélérateur impressionnant. J'encourage tous les jeunes qui ont des projets ou des idées à se lancer, car un projet viable et bien structuré peut apporter une grande valeur ajoutée à l'écosystème et au pays, voire au-delà grâce à la dimension transfrontalière du numérique, qui permet un développement exponentiel.
24 Heures au Bénin : Le Cyber Africa Forum se tiendra les 24 et 25 juin 2025 à Cotonou. Quel message souhaitez-vous adresser à l'ensemble des acteurs du secteur du numérique ?
Franck Kié : Le premier message, c'est de les inviter à participer massivement à l'événement. Je souhaite également leur demander de s'approprier pleinement ce forum, car il leur est dédié. Cet événement s'adresse en priorité aux acteurs locaux de l'écosystème, afin de mettre en avant leurs initiatives et la qualité de ce qui est réalisé ici. Il s'agit aussi de saisir cette opportunité pour créer davantage de partenariats, de relations et de synergies avec les acteurs internationaux présents, qui, pour la plupart, ont de grandes attentes et souhaitent découvrir le dynamisme du Bénin. Je les invite à prendre part activement au développement économique remarquable que le pays a connu ces dix dernières années.
A Gbakèhouè, un village de l'arrondissement de Dévé, commune de Dogbo, une mère de famille s'est donné la mort ce mercredi 07 mai 2025.
Une femme d'environ 40 ans et mère de jumeaux a ingéré un herbicide. Selon les informations, la victime serait désespérée à cause de dettes accablantes.
Conduite très vite centre de santé, la mère de famille décéda malheureusement à cause de la forte toxicité du produit ingéré.
Le drame s'est produit ce mercredi 07 mai 2025 dans le village Gbakèhouè, commune de Dogbo dans le département du Couffo.
M. M.