La croissance mondiale devrait être de 3,1 % en 2024 et de 3,2 % en 2025 ; les prévisions pour 2024 sont supérieures de 0,2 point de pourcentage à celles de l'édition d'octobre 2023 des Perspectives de l'économie mondiale (PEM) en raison d'une résilience plus forte que prévu aux États-Unis et dans plusieurs grands pays émergents et pays en développement, et de l'appui budgétaire mis en place en Chine. Les prévisions pour 2024–25 sont toutefois inférieures à la moyenne historique (2000–19) de 3,8 %, en raison du niveau élevé des taux directeurs appliqués par les banques centrales pour lutter contre l'inflation, du retrait de dispositifs d'aide budgétaire qui pèse sur l'activité économique dans un contexte de fort endettement, et de la faiblesse de la croissance tendancielle de la productivité. L'inflation ralentit plus rapidement que prévu dans la plupart des régions, sous l'effet des mesures visant à résoudre les problèmes liés à l'offre et du resserrement des politiques monétaires. L'inflation globale au niveau mondial devrait tomber à 5,8 % en 2024 et à 4,4 % en 2025, année pour laquelle les prévisions ont été revues à la baisse.
Compte tenu de la désinflation et de la stabilité de la croissance, la probabilité d'un atterrissage brutal s'est estompée et les facteurs qui influent sur la croissance mondiale sont globalement équilibrés. Du côté positif, une désinflation plus rapide que prévu pourrait conduire à un nouvel assouplissement des conditions financières. Une politique budgétaire plus souple que nécessaire et que prévu dans les projections pourrait se traduire par une croissance temporairement plus élevée, mais au risque d'un ajustement plus coûteux par la suite. Une dynamique de réformes structurelles plus vigoureuses pourrait stimuler la productivité et avoir des effets d'entraînement entre les pays. Du côté négatif, une inflation sous-jacente plus persistante ou de nouvelles flambées des prix des produits de base dues à des chocs géopolitiques, y compris la poursuite des attaques en mer Rouge, et à des perturbations de l'offre pourraient prolonger le resserrement des conditions monétaires. L'aggravation des difficultés du secteur immobilier en Chine ou, dans d'autres pays, un virage déstabilisant vers des hausses d'impôts et des réductions des dépenses pourraient également être à l'origine de taux de croissance décevants.
Le défi à court terme pour les dirigeants consiste à bien gérer la descente finale de l'inflation vers les objectifs fixés, en modulant leur politique monétaire en fonction de la dynamique de l'inflation sous-jacente et, une fois les pressions sur les salaires et les prix clairement dissipées, en adoptant une orientation moins restrictive. Dans le même temps, il convient dans de nombreux cas, compte tenu du ralentissement de l'inflation et d'une meilleure capacité des pays à absorber les effets d'un rééquilibrage budgétaire, de mettre à nouveau l'accent sur l'assainissement des finances publiques afin de rétablir une capacité budgétaire à faire face aux chocs futurs, de dégager des recettes pour financer de nouvelles priorités de dépenses et de freiner la hausse de l'endettement public. Des réformes structurelles ciblées et bien échelonnées permettraient de renforcer la croissance de la productivité et la viabilité de la dette et d'accélérer la convergence vers des niveaux de revenus plus élevés. Une coordination multilatérale plus efficace doit être mise en place notamment à des fins de résolution de la dette, afin d'éviter les situations de surendettement, de créer un espace pour les investissements nécessaires et d'atténuer les effets du changement climatique.
Lire l'intégralité du rapport
Le registre de réception des demandes de mutation nationale des enseignants pour la rentrée 2024-2025 est ouvert aux enseignants de la maternelle et du primaire. Les dossiers sont reçus dans les Circonscriptions Scolaires (CS) du 06 au 15 février 2024.
LISTE DES PIECES A PRODUIRE
Oncle AGBAYA
On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon qu'il parait que dans l'espoir de figurer sur la liste des heureux ministres-conseillers dont on connait déjà tout, sauf les identités, les nombreux candidats font assez d'amabilité, de disponibilité, de gentillesse et de militantisme accru, envers les responsables des deux partis de la Mouvance présidentielle, qui vont opérer les choix à proposer à Patou.
Il se dit que les sourires vont jusqu'aux oreilles à leur vue, et qu'ils reçoivent tellement de " bonjour camarde Président” les matins et " bonne nuit mon Président” les soirs ; et que des cadres qu'on voyait rarement au siège, y font désormais deux à trois pèlerinages quotidiens, un le matin avant d'aller au boulot, un à la pause et un le soir avant de rentrer …
Mais vous mes Neveux et Nièces qui ricanez qu'en plus de tout cela, les candidats feraient mieux d'amener plutôt le nom de Patou chez leurs marabouts et Bokonon, vous êtes tous des pagailleurs !
VOTRE ONCLE AGBAYA
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 07 février 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
Règlementation des établissements de restauration et assimilés en République du Bénin.
Le développement touristique est l'une des principales priorités du Gouvernement ; d'où la nécessité de procéder à un renforcement des capacités managériales du secteur, à travers l'amélioration du cadre institutionnel et réglementaire, en ce qui concerne notamment le système d'octroi des licences et le classement des entreprises touristiques.
Au nombre de celles-ci, se trouvent les établissements de restauration jusqu'ici régis par un décret de 1987 qui, bien que faisant la distinction entre les établissements homologués et ceux qui ne le sont pas, manque de précision s'agissant des conditions d'accès et d'exploitation.
De ce fait, en phase d'investissement, les restaurants ne sont soumis ni aux dispositions spécifiques en amont de construction, ni aux conditions techniques de sécurité et d'hygiène requises pour l'entrée en activité.
C'est pourquoi, le présent décret, qui découle d'une analyse minutieuse effectuée avec le concours de l'Organisation mondiale du Tourisme, est plus adapté au secteur et permet de corriger les insuffisances relevées. Il offre par ailleurs l'avantage de se conformer aux dispositions communautaires de l'UEMOA ainsi qu'aux normes internationales.
Ainsi, le texte organise les conditions de construction, d'extension, de transformation et d'aménagement de même que celles d'ouverture, d'exploitation et de classement des établissements de restauration et assimilés. Sont également précisées, les modalités de contrôle et les sanctions en cas de manquement aux obligations.
Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts et le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique veilleront au respect du nouveau cadre réglementaire.
Au titre des autres mesures normatives, il a été adopté le décret portant modification de celui relatif à la composition et au fonctionnement du Comité stratégique de la commission de surveillance de la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin.
II- COMMUNICATIONS.
II-1. Mission de maîtrise d'œuvre et de construction de sept (7) commissariats dans des communes frontalières du Bénin.
Dans le but de renforcer la couverture sécuritaire sur l'ensemble du territoire national, en particulier dans certaines communes frontalières des pays limitrophes, le Gouvernement a élaboré un plan de construction de commissariats de police dans quinze (15) localités considérées comme stratégiques afin d'assurer une présence plus marquée des Forces de sécurité, d'améliorer leurs conditions de travail et d'accroître leurs capacités d'intervention.
La première phase de ce plan concerne les sept (7) localités suivantes :
Monsey et Kompa dans la commune de Karimama ;
Founougo, Goumori et Soroko dans la commune de Banikoara ; puis
Dassari et Gouandé dans la commune de Matéri.
Aussi, le Conseil a-t-il autorisé la contractualisation avec des cabinets et entreprises sélectionnés pour la maîtrise d'œuvre et la construction des infrastructures.
Les commissariats des autres localités que sont : Tantéga, Kaobagou, Oroukayo, Néganzi, Sakabansi, Liboussou, Tanongou et Dipoli seront pris en compte dans une phase ultérieure.
II-2. Mise en œuvre du plan d'action de réinstallation des personnes affectées par les travaux de curage mécanique du chenal Gbaga à Grand-Popo.
Le démarrage effectif desdits travaux est imminent et la libération des emprises utiles devient impérative.
Or, l'exploitation du périmètre du projet occasionnera une restriction momentanée d'accès des occupants des sites retenus pour le stockage de sédiments et végétaux, puis une impossibilité d'accès temporaire sur certaines parties du cours d'eau.
L'état des lieux des différents sites d'accueil des travaux a révélé la présence d'usagers de profils variés (pêcheurs, mareyeuses, maraîchers, piroguiers), d'occupants sans titres ni droits et de présumés propriétaires de domaines non bâtis.
A cet effet, il a été procédé au recensement des personnes et des biens ainsi qu'à l'évaluation des indemnisations et soutiens à verser en appui à la réinstallation des personnes affectées.
Le Conseil s'est donc prononcé en faveur du paiement des indemnités dues aux sinistrés et a instruit les ministres concernés d'accomplir les diligences nécessaires à cette fin.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé sous cette rubrique, la tenue au Bénin, du 22 au 24 février 2024, de la 4ème édition du Forum des Mines et du Pétrole de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (ECOMOF 2023).
IV- MESURES INDIVIDUELLES.
Sur proposition du ministre, les nominations ci-après ont été prononcéesau ministère du Travail et de la Fonction Publique :
– Inspecteur général des Services et Emplois publics : Monsieur Norbert Boccace KANHOUNON
– Secrétaire général du ministère : Monsieur Germain Nounagnon ALOKPO
– Secrétaire général adjoint du ministère : Madame Léa A. Estelle HONFO AKPOVO
– Conseiller technique à la Protection sociale : Monsieur Aboubacar ALASSANE
– Directeur général du Travail : Monsieur Edgard DAHOUI
– Directeur général du Renforcement des Capacités et de l'Employabilité : Monsieur Omer Wanyiyon Charles AVALLA
– Directeur départemental du Travail et de la Fonction publique du Littoral : Madame Mireille Constance LEGBA ADANKON.
Fait à Cotonou, le 7 février 2024,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
De grands travaux routiers démarrent à Cotonou en mars 2024. Il s'agit essentiellement des reprises de chaussée des axes de la traversée de Cotonou dont l'état de praticabilité n'offre plus le confort nécessaire et ne favorise pas une bonne mobilité des usagers.
Les axes routiers à réhabiliter se présentent comme suit
En images, le nouveau boulevard St Michel
– Etoile Rouge - Carrefour UNAFRICA - Carrefour Cheminot ;
– Etoile Rouge - Carrefour Marché Saint Michel ;
– Échangeur Godomey - Stade Mathieu KEREKOU - Carrefour Toyota ;
– Carrefour Toyota - Etoile Rouge ;
– Carrefour Toyota - Carrefour Cadjèhoun - Place du Souvenir ;
– Carrefour Douane Aéroport - Place du Souvenir.
De sources concordantes, les marchés sont déjà attribués et les travaux vont démarrer début mars 2024. Ces travaux ne concernent pas le projet asphaltage2, la construction de l'échangeur de Vedoko ainsi que les travaux du projet d'assainissement pluvial de Cotonou.
Cinq juristes de nationalité béninoise ont saisi la Cour constitutionnelle contre le décret N°2024-006 du 09 janvier 2024 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Collège des ministres conseillers à la Présidence de la République.
Le décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Collège des ministres conseillers à la Présidence de la République est contraire aux articles 26 nouveau de la Constitution et 13 de la Charte africaine des droits de l'Homme et des Peuples, selon cinq juristes béninois. Ils ont déposé un recours à la Cour constitutionnelle sous le numéro 0246 du 06/02/2024.
Les réquérants Landry Angelo ADELAKOUN, Romaric ZINSOU, Miguèle HOUETO, Fréjus ATINDOGLO et Conaïde AKOUEDENOUDJE, fonde le recours en inconstitutionnalité sur l'article 4 du décret dudit décret qui stipule que « le ministre conseiller est nommé par décret du Président de la République, sur proposition des partis politiques membres de la majorité présidentielle à l'Assemblée nationale ou soutenant les actions gouvernementales ».
Selon le décret querellé, « le ministre conseiller a pour mission de contribuer d'une part, à la définition de la politique du Gouvernement et, d'autre part, au suivi de la mise en œuvre du programme d'actions et des initiatives du Gouvernement ».
Le ministre conseiller « participe à l'élaboration des politiques sectorielles ; contribue à la préparation des discours politiques dans lesquels il fait valoir les idées, les options et les opinions du Gouvernement, de manière à informer la population et à lui expliquer certaines prises de position du Gouvernement ; se renseigne et prend en considération tous les éléments d'une situation donnée afin d'être en mesure de proposer des solutions pertinentes au Chef de l'Etat ; assure le suivi sur le terrain, de l'exécution des décisions et des directives du Chef de l'Etat et le traitement des dossiers soumis au cabinet du Chef de l'Etat ; fait le suivi den la mise en œuvre des projets, réformes, programmes et initiatives du Gouvernement, en relation avec les cellules de suivi de la Présidence de la République, les ministres sectoriels et les entités en charge de l'exécution du programme d'actions du Gouvernement ; participe à la préparation des décisions du Conseil des Ministres ; (…) est membre du Comité interministériel, participe aux réunions initiées par le Président de la République ou les ministres sectoriels ; effectue toute autre activité à la demande du Chef de l'Etat ».
M. M.
La deuxième phase de réalisation de fresques sur le mur du Port de Cotonou est en cours depuis quelques jours. C'est dans le cadre du projet baptisé « Marina Boulev'art Gallery ».
Une quarantaine d'artistes s'activent pour la deuxième phase de réalisation de fresques sur le mur du Port de Cotonou. Baptisé « Marina Boulev'art Gallery », ce projet a permis lors de la première phase d'embellir le mur du Port de Cotonou sur 4 kilomètres. Les fresques réalisées portent la signature de grands artistes béninois et étrangers dont celle de l'artiste brésilien Edouardo Kobra. Sa fresque portant sur la thématique "le dialogue interreligieux" a été réalisée grâce au soutien de la mécène Claudine Talon.
Pour cette deuxième phase, les fresques seront réalisées sur près de 1 Km le long du mur du Port. Le mur des graffitis sera à terme le plus long du monde. Il constitue un musée à ciel ouvert qui « offre aux populations et visiteurs du Bénin, une variété de sites racontant l'histoire du pays et les valeurs qui la sédimentent ».
Le projet est mis en œuvre par le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts à travers l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC) avec le soutien de la Fondation Claudine Talon.
A.A.A
En Conseil des ministres ce mercredi 07 février 2024, le gouvernement a adopté le décret portant règlementation des établissements de restauration et assimilés en République du Bénin. Plus adapté au secteur, il permet selon le gouvernement, de corriger les insuffisances relevées et offre l'avantage de se conformer aux dispositions communautaires de l'UEMOA ainsi qu'aux normes internationales.
Un nouveau décret régit le secteur de la restauration au Bénin. Il a été pris ce mercredi 07 février 2024 en Conseil des ministres en remplacement de celui de 1987 qui, bien que faisant la distinction entre les établissements homologués et ceux qui ne le sont pas, manque de précision s'agissant des conditions d'accès et d'exploitation.
Le nouveau décret selon le communiqué du Conseil des ministres, découle d'une analyse minutieuse effectuée avec le concours de l'Organisation mondiale du tourisme. Plus adapté au secteur, il permet selon le gouvernement, de corriger les insuffisances relevées offrant par ailleurs, l'avantage de se conformer aux dispositions communautaires de l'UEMOA ainsi qu'aux normes internationales.
Selon le Conseil des ministres, le texte adopté organise les conditions de construction, d'extension, de transformation et d'aménagement de même que celles d'ouverture, d'exploitation et de classement des établissements de restauration et assimilés. Il précise également les modalités de contrôle et les sanctions en cas de manquements aux obligations. Son adoption s'inscrit dans la volonté du gouvernement de développer l'offre touristique au Bénin.
F. A. A.
Les personnes affectées, préalablement recensées, par les travaux de curage mécanique du chenal Gbaga dans la commune de Grand-Popo seront bientôt dédommagées. Le gouvernement a autorisé en conseil des ministres, mercredi 7 février 2024, le versement des indemnisations.
Le démarrage effectif des travaux de curage mécanique du chenal Gbaga à Grand-Popo est imminent. Selon le point fait en Conseil des ministres, mercredi 7 février 2024, « l'exploitation du périmètre du projet occasionnera une restriction momentanée d'accès des occupants des sites retenus pour le stockage de sédiments et végétaux, puis une impossibilité d'accès temporaire sur certaines parties du cours d'eau ».
« L'état des lieux des différents sites d'accueil des travaux a révélé la présence d'usagers de profils variés (pêcheurs, mareyeuses, maraîchers, piroguiers), d'occupants sans titres ni droits et de présumés propriétaires de domaines non bâtis ».
C'est dans cette perspective que le Conseil des ministres a autorisé le « paiement des indemnités dues aux sinistrés ».
Il a été procédé au recensement des personnes et des biens ainsi qu'à l'évaluation des indemnisations et soutiens à verser en appui à la réinstallation des personnes affectées.
Le Conseil a également instruit les ministres concernés pour l'accomplissement des diligences nécessaires.
M. M.
En Conseil des ministres ce mercredi 7 février 2024, le gouvernement béninois a autorisé la contractualisation avec des cabinets et entreprises pour la maîtrise d'œuvre et la construction de 7 commissariats dans des communes frontalières du Bénin.
Le gouvernement béninois veut renforcer la couverture sécuritaire sur l'ensemble du territoire national, en particulier dans certaines communes frontalières des pays limitrophes. C'est à travers la construction de commissariats de police dans 15 localités. Il s'agit des localités « considérées comme stratégiques afin d'assurer une présence plus marquée des Forces de sécurité, d'améliorer leurs conditions de travail et d'accroître leurs capacités d'intervention ».
La première phase va débuter avec la construction de 7 commissariats dans les localités telles que Monsey et Kompa dans la commune de Karimama ; Founougo, Goumori et Soroko dans la commune de Banikoara ; puis Dassari et Gouandé dans la commune de Matéri. Le Conseil des ministres a autorisé la contractualisation avec des cabinets et entreprises sélectionnés pour la maîtrise d'œuvre et la construction des infrastructures dans ces localités.
« Les commissariats des autres localités que sont : Tantéga, Kaobagou, Oroukayo, Néganzi, Sakabansi, Liboussou, Tanongou et Dipoli seront pris en compte dans une phase ultérieure », informe le Conseil des ministres.
Akpédjé Ayosso
Un accident s'est produit dans la nuit de dimanche 4 à lundi 5 février 2024 à Agbanto, un arrondissement de la commune de Kpomassè. Plusieurs habitations ont été détruites par un camion gros porteur qui s'est renversé sur le bas côté.
Accident de circulation dans la nuit de dimanche dernier à Agbanto, un arrondissement de la commune de Kpomassè, département de l'Atlantique. Un camion en provenance de Lomé a perdu le contrôle et s'est renversé. Le véhicule avant de se renverser selon nos sources, a d'abord percuté plusieurs habitations sur son passage. Outre les dégâts matériels, aucune perte en vie humaine n'est signalée.
F. A. A.
En Conseil des ministres, ce mercredi 7 février 2024, sept (7) nominations ont été prononcées au ministère du Travail et de la Fonction publique.
Sur proposition du ministre, les nominations ci-après ont été prononcées au ministère du Travail et de la Fonction Publique
■ Inspecteur général des Services et Emplois publics :
Monsieur Norbert Boccace KANHONON
■ Secrétaire général du ministère :
Monsieur Germain Nounagnon ALOKPO
■ Secrétaire général adjoint du ministère :
Madame Léa A. Estelle HONFO AKPOVO
■ Conseiller technique à la Protection sociale :
Monsieur Aboubacar ALASSANE
■ Directeur général du Travail :
Monsieur Edgard DAHOUI
■ Directeur général du Renforcement des Capacités et de l'Employabilité :
Monsieur Omer Wanyiyon Charles AVALLA
■ Directeur départemental du Travail et de la Fonction publique du Littoral :
Madame Mireille Constance LEGBA ADANKON.
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 7 février 2024, sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon. Plusieurs grandes décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.
Après quelques semaines de maladie, le chef mondial de l'Eglise du christianisme céleste (ECC), Bennett ADEOGUN recouvre sa santé. Au cours d'une émission sur Alléluia FM dans la soirée de ce mardi 06 février 2024, il a exprimé sa reconnaissance à Dieu, aux fidèles de l'Eglise du christianisme céleste, et ceux des autres confessions religieuses pour leurs prières.
Le révérend pasteur Bennett ADEOGUN annoncé pour mort à l'occasion du pèlerinage annuel des fidèles de l'Eglise du christianisme céleste en décembre dernier n'est pas mort. Le chef mondial de l'ECC se porte bien après quelques semaines de maladie.
Ayant recouvré sa santé, il a exprimé sa reconnaissance à Dieu lors d'une émission sur Alléluia FM ce mardi 06 février 2024. « Je salue tout le monde au nom de Jésus-Christ. C'est moi le révérend pasteur Bennett ADEOGUN qui vous parle ce soir mardi 06 février 2024. Ce qui est dit par le passé, n'est pas juste et Dieu n'a pas voulu que cela se passe ainsi. Je passe par ce canal pour saluer et remercier tout le monde », c'est par ces termes que le chef mondial de l'ECC a introduit son message de remerciement aux personnes qui l'ont soutenu pendant sa maladie. Le révérend pasteur dans son message exprimé sa gratitude aux fidèles des autres confessions religieuses (musulmans, protestants, catholiques, etc) pour « leurs prières et bonnes intentions » car, dit-il, « Dieu a exaucé nos prières en me gratifiant encore de la vie ». « Que son nom en soit loué », a-t-il prié avant de formuler les vœux de paix et de longévité à l'ECC.
Le chef mondial de l'ECC n'a pas oublié le révérend pasteur Emmanuel Oschoffa du Nigéria qui a effectué le voyage du Nigéria pour le Bénin (deux fois), pour s'enquérir de son état de santé.
« Je prie pour beaucoup d'élévation pour notre Église. Après 2023, le pèlerinage Sèmè 2024 sera également une réussite. Je remercie les groupes de prières, les paroisses, les associations des mamans, les chorales.... Continuons dans la prière. On a toujours besoin de vos prières », a lancé Bennett ADEOGUN s'adressant aux fidèles de l'ECC.
F. A. A.
Un homme a été tué par deux individus ce mercredi 7 février 2024 à Soclogbo dans la commune de Dassa-Zoumè.
Un homme a été retrouvé mort gisant dans son sang, mercredi 7 février 2024 à Soclogbo, commune de Dassa-Zoumè dans le département des Collines.
La victime est connue sous le nom de Agossadou Djiman.
Selon les témoignages de la femme et la fille de la victime, deux individus identifiés comme des agriculteurs ont fait irruption dans leur cabane aux environs de minuit.
La femme et la fille confient avoir reçu de violents coups et ont fui par la brousse.
La police s'est dépêchée sur les lieux du drame.
Une enquête a été ouverte.
M. M.
La Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest s'est prononcée sur la situation politique au Sénégal. C'est à travers un communiqué en date du 6 février 2024.
La situation politique est tendue au Sénégal après l'annonce, samedi 3 février, du report de l'élection présidentielle (prévue pour le 25 février) par le président sortant Macky Sall. L'opposition sénégalaise dénonce un ‘'coup d'Etat constitutionnel''. Une première manifestation à Dakar a été dispersée dimanche 4 février. A travers un communiqué, la CEDEAO déconseille « toute action ou déclaration qui pourrait aller à l'encontre des dispositions de la Constitution du pays ». Elle rappelle à la population et à la classe politique leur responsabilité dans le maintien de la paix et de la stabilité dans le pays.
La Commission de la CEDEAO encourage « la classe politique à prendre de toute urgence les mesures nécessaires pour rétablir le calendrier électoral conformément aux dispositions de la Constitution du Sénégal ». Elle lance un appel à toutes les parties prenantes pour qu'elles renoncent à « la violence et à toute action susceptible de troubler davantage la paix et la stabilité du pays ». La Commission de la CEDEAO exhorte aussi les « forces de l'ordre à faire preuve de la plus grande retenue et à protéger les droits fondamentaux de tous les citoyens ».
« La Commission de la CEDEAO restera attentive aux événements et prendra toutes les mesures nécessaires pour accompagner le gouvernement et le peuple sénégalais à maintenir la tradition démocratique du Sénégal », informe le communiqué de la CEDEAO.
Akpédjé Ayosso
Au départ 24 sélections, elles sont désormais 4 encore en lice pour aller décrocher le trophée de cette 34e édition de la CAN en Côte d'Ivoire. Ce mercredi soir, on connaitra les affiches des deux finales de la compétition.
C'est ce mercredi 07 février 2024 que se jouent les deux demi-finales de la Coupe d'Afrique des Nations 2023 en Côte d'Ivoire. Les Super Eagles du Nigéria défient les Bafana Bafana de l'Afrique du Sud, alors que de son côté, le pays hôte va affronter les Léopards de la RD Congo.
Qui pour passer en finale ? Voici le programme de la journée :
Nigéria vs Afrique du Sud, 18h
Côte d'Ivoire vs RDC, 21h
J.S
Sécheresse, inondations, violences liées aux luttes pour le contrôle des ressources naturelles, insécurité inhérente à l'extrémisme religieux, déplacement forcé de populations… La région est confrontée à des chocs et des aléas complexes et interconnectés, qui ne peuvent être contrés que par des réponses de terrain. Blerta Cela, Directrice de la Facilité régionale de stabilisation du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour le Liptako-Gourma et le lac Tchad, préconise des investissements dans une réponse axée sur les besoins communautaires, tenant compte des interactions entre le climat et les risques de violences, pour renforcer la résilience et promouvoir une paix durable dans le Sahel.
Des menaces graves pesant sur les moyens de subsistance et la vie des populations.
Solange, agricultrice de Kassalare dans le Hadjer Lamis au Tchad, a fui son village en 2021 en raison du conflit armé. Avec sa famille, ils ont trouvé refuge à Baltram, où le gouvernement tchadien, via la Facilité régionale de stabilisation, soutient l'intégration des populations déplacées. Quelques mois après son arrivée, Solange partage : "Après avoir tant travaillé sur nos terres, il a été difficile de partir. Heureusement, à Baltram, nous nous sommes sentis bien accueillis. On nous a attribué des terres et des équipements pour relancer nos activités agricoles. Aujourd'hui, cultivant du maïs et du riz, je retrouve une certaine normalité, telle que nous avions à Kassalare. Cela me donne de l'espoir pour toute notre communauté."
Au Sahel, les températures augmentent 1,5 fois plus rapidement que la moyenne mondiale, menaçant les 50 millions d'habitants de la région, particulièrement les femmes et les filles dépendant de l'élevage et de l'agriculture[1]. A cela doit s'ajouter la survenue d'événements météorologiques extrêmes, accroissant les risques de catastrophes et menaçant les moyens d'existence des personnes les plus vulnérables. En 2022, au Tchad, les pluies les plus abondantes des 30 dernières années ont déplacé un million de personnes et endommagé plus de 465 000 hectares de terres agricoles[2]. Les inondations au Niger au cours des deux dernières années ont engendré des conséquences humaines et matérielles particulièrement dévastatrices[3].
Pour les communautés locales, ces effets des changements climatiques s'ajoutent aux défis des violences liées au banditisme, aux conflits intercommunautaires et aux menaces de l'extrémisme religieux. Selon le Centre Africain d'Études Stratégiques, les incidents liés à l'extrémisme religieux du Sahel représente 40 % de toutes les activités des groupes militants islamistes en Afrique[4].
Changement climatique et risques de violences liées aux ressources : Interactions complexes et effet multiplicateur
Les observations dans nos zones d'intervention indiquent comment les effets du changement climatique agit avec les pressions politiques et sociales, accentuant les vulnérabilités et les tensions existantes.
Au Sahel, les conditions climatiques de plus en plus défavorables, la rareté croissante des ressources en terre et en eau, ainsi que le déplacement forcé de plus de 5,6 millions de personnes[5] intensifient les tensions existantes, générant parfois des conflits, comme dans le sud-ouest du Nigeria entre éleveurs nomades Fulani migrants et agriculteurs Yoruba autochtones.
Dans la région du Lac Tchad, où les populations dépendent largement de l'eau du lac et des précipitations, l'insécurité et les conflits armés entravent fréquemment l'accès vital à l'eau, intensifiant les rivalités entre agriculteurs et éleveurs face aux fluctuations saisonnières des précipitations.
Par ailleurs, des études de l'Institut norvégien des affaires internationales et de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm[6] indiquent que le changement climatique influence la prise de décision, le recrutement et les tactiques des groupes armés terroristes au Sahel, ciblant particulièrement les jeunes marginalisés avec des incitations économiques et alimentaires en échange de leur loyauté.
La nécessité d'une réponse basée sur les besoins des communautés, intégrée et sensible au climat
La priorité doit être accordée à l'expertise des communautés locales, les mieux placées pour contribuer aux stratégies de réponse. C'est pour cela que des comités locaux de stabilisation, incluant de nombreux jeunes et femmes, jouent un rôle central dans chaque intervention. Les initiatives de la Facilité régionale de Stabilisation fournissent aux communautés des outils et des solutions basées sur la nature afin de sécuriser leurs moyens de subsistance, améliorer les conditions socio-économiques et renforcer la cohésion sociale dans les zones touchées par les conflits, tenant compte des dynamiques créées par les effets du changement climatique.
Par exemple, nous avons régénéré plus de 650 hectares de sol appauvri à la frontière du Burkina Faso et du Niger, créant des espaces propices aux activités agricoles. Au Cameroun, nous avons formé environ 5 000 agriculteurs, dont la moitié sont des femmes, dans la production et l'utilisation de biopesticides. Au Mali, le programme a soutenu plus de 1 500 personnes avec la provision d'équipements essentiels pour l'agriculture, l'élevage et la pêche, améliorant ainsi la productivité du travail, les revenus des ménages et renforçant la sécurité alimentaire.
L'accès à l'eau portable, rendu possible grâce à la construction de puits communautaire et agropastoraux a permis de réduire les risques de maladies transmises par l'eau et de diversifier la production agricole à travers l'irrigation, au Burkina Faso et au Mali.
De plus, en installant 3 700 lampadaires solaires à travers le bassin du lac Tchad et le Liptako-Gourma, la sécurité est renforcée en particulier pour les femmes et les filles, exposées à des risques accrus de violence.
En soutenant les communautés d'accueil et les populations déplacées par les inondations dans le bassin du lac Tchad, la stabilisation a contribué à résoudre les griefs sous-jacents et à atténuer les risques de conflit.
Avec le retour de plus de 435 000 personnes déplacées internes dans leurs villages depuis le début du programme en 2019, le modèle de stabilisation progresse dans l'un des contextes les plus complexes au monde. Il est crucial de maintenir ces investissements et de les élargir afin d'atteindre plus de personnes, en abordant de manière approfondie l'interaction complexe entre le changement climatique et les violences, pour véritablement renforcer la résilience et promouvoir la paix durable dans la région du Sahel.
[1] OHCHR, Human Rights Climate Change and Migration in the Sahel, 2021, https://www.ohchr.org/sites/default/files/2021-11/HR-climate-change-migration-Sahel.pdf
[2] UNDP, Chad accelerates its race to adapt to climate change. What's next ?, 2023, https://www.undp.org/blog/chad-accelerates-its-race-adapt-climate-change-whats-next
[3]UNOCHA, Niger : Flash update - Inondations (au 11 Septembre 2023)
https://reliefweb.int/report/niger/niger-flash-update-inondations-au-11-septembre-2023#:~:text=La%20r%C3%A9gion%20de%20Maradi%20est,personnes)%20sont%20les%20moins%20affect%C3%A9es
[4] Africa Center for Strategic Studies, Fatalities from Militant Islamist Violence in Africa Surge by Nearly 50 Percent, February 2023, https://africacenter.org/wp-content/uploads/2023/03/MIG-highlights-2023.pdf
[5] OCHA, Sahel Humanitarian Overview (As of 16 October 2023) https://www.unocha.org/publications/report/nigeria/sahel-dashboard-humanitarian-overview-16-october-2023
[6] NUPI and SIPRI, Climate, Peace and Security Fact Sheet : Sahel, April 2021, https://www.sipri.org/sites/default/files/2023-10/21_fs_sahel_0.pdf
Les conflits des temps modernes à travers les yeux des éducateurs pour la paix du HWPL
Le 31 janvier, des dirigeants du secteur de l'éducation de 4 pays : l'Inde, le Sri Lanka, les États-Unis et la Gambie, se sont réunis lors du 5e rassemblement en ligne de la HWPL Peace Educator Society pour discuter de la position et du rôle des éducateurs dans le paysage actuel du monde. monde où surgissent divers conflits.
Des dirigeants tels que Poonam Kumar Mediratta, directeur de l'école internationale Manthan en Inde, et le Dr Lynne Beyah Muhammad, fondatrice du programme pour les jeunes STREAM Labs basé à Chicago, ainsi que 42 autres participants du secteur de l'éducation ont assisté à cet événement.
Ce n'est pas la première fois que les dirigeants de l'éducation de chaque pays se réunissent ainsi.
La HWPL Peace Educator Society vise à faire comprendre la paix aux étudiants du monde entier et il s'agissait de la quatrième édition de ce rassemblement visant à inculquer l'importance de la paix aux éducateurs.
« J'ai apprécié de disposer d'un espace permettant à de nombreux éducateurs de partager leurs réflexions sur la manière de susciter la coopération et l'harmonie.
Je pense que cela aidera les enfants qui ont des personnalités différentes et qui grandissent dans divers environnements à comprendre les moyens de communiquer pacifiquement », a déclaré un participant au premier rassemblement de la HWPL Peace Educator Society.
Lors du 5e rassemblement de la HWPL Peace Educator Society, les éducateurs ont étudié les effets éducatifs que les conflits modernes ont sur les étudiants d'aujourd'hui. En outre, ils ont eu l'occasion de partager leurs doutes et leurs difficultés face aux conflits en tant que personnes travaillant sur le terrain et s'efforçant de rechercher des méthodes éducatives pour parvenir à la paix.
HWPL prévoit d'établir un réseau d'éducateurs à la paix en Inde, au Sri Lanka, en Gambie et aux États-Unis, respectivement d'ici avril, et de distribuer un recueil d'exemples d'éducation à la paix déjà réalisées.
Les neuf (09) marchés de la ville de Cotonou construits dans le cadre du PAG seront ouverts sous peu . Il s'agit du Pk3, Tokplégbé, Aïdjèdo, Gbégamey, Mènontin, Wologuèdè, Cadjèhoun, Midombo et Sainte Trinité
Les travaux d'ameublement sont en cours et les premiers essais sont très concluant.
D'un coût global de 32 milliards de F CFA, ces marchés modernes construits dans le respect des standards internationaux viennent soulager la peine des femmes des marchés en leur permettant de mener leurs activités économiques dans un cadre plus aéré et sécurisé.
Par leurs charpentes essentiellement métalliques et leur architecture de hall et d'échelle, de type R+1 pour la plupart et d'autres de plain-pied, comportent des places plus confortables que les marchés existants avec des capacités d'accueil doublées et de nombreux avantages et commodités à savoir :
* une meilleure gestion des déchets,
* des toilettes hygiéniques en nombre suffisant, propres et dotées de lavabos,
* des salles polyvalentes pour les réunions,
* des infirmeries, des garderies, etc…
Quelques images des stands témoins