Le Secrétaire général de l'Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb) s'est prononcé dans un communiqué, en date du lundi 02 juillet 2018, sur les différentes décisions qui font l'actualité au Bénin. Il s'agit notamment du retrait du droit de grève à certains agents de l'État et la hausse des tarifs au niveau des postes de péage/pesage.
Depuis le jeudi 28 juin 2018, la Cour Constitutionnelle a retiré le droit de grève à trois catégories de fonctionnaires. Pour le secrétaire général de l'Unstb, « La décision de la Cour Constitutionnelle présidée par le professeur Djogbènou d'interdire l'exercice du droit de grève aux magistrats, aux agents de santé et autres, en lieu et place du respect du droit de grève pour tous mais de façon encadrée comme en a décidé la Cour Constitutionnelle présidée par le professeur Holo a violé le principe de l'autorité de la chose jugée ». Ce choix de la Cour Constitutionnelle explique-t-il met en danger la paix sociale dans notre pays.
Pour dénoncer une telle décision, l'Unstb, se fonde d'une part, sur les dispositions de l'article 34 de la Constitution qui stipule que « Tout citoyen béninois, civil ou militaire a le devoir sacré de respecter, en toutes circonstances la Constitution et l'ordre constitutionnel établi ainsi que les lois et règlements de la République » et d'autre part sur l'alinéa 2 de l'article 19 de la Constitution qui dispose que « Tout individu, tout agent de l'Etat est délié du devoir d'obéissance lorsque l'ordre reçu constitue une atteinte grave et manifeste au respect des droits de l'Homme et des libertés publiques ».
Concernant la décision portant augmentation de 100% les taux de péage au Bénin, l'Unstb déplore le fait que le gouvernement n'ait cherché à consulter au préalable les partenaires sociaux.
« Une fois encore le gouvernement a manqué ses engagements. Face à cela, l'Unstb s'engage à œuvrer pour combattre avec la dernière rigueur cette décision », a déclaré Emmanuel Zounon. ''
L'Union affirme être prête à se désengager de tous les organes du dialogue social et « appelle à une mobilisation générale pour faire halte à de telles pratiques qu'elle juge sataniques au niveau de la haute juridiction ».
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Réunis en session plénière le lundi 04 juin 2018, les députés ont adopté à l'unanimité, la loi 2018-15 portant code pénal en République du Bénin. Ainsi, 1007 articles, répartis en quatre livres, définissent les crimes, délits et contraventions, ainsi que les peines qui leur sont applicables. Cette importante « révolution », s'est déroulée dans l'indifférence générale. D'ailleurs, au sein de l'hémicycle, à peine une quinzaine de députés, sont restés tard dans la nuit, pour adopter la nouvelle loi. On l'aura compris, le code pénal ne parle pas de politique « politicienne ».Alors… basta ! Et le seul point ayant fait objet de quelques frémissements dans l'opinion, est celui relatif à l'interdiction du commerce de l'essence frelatée. Eh oui, l'essence ici a quelque part, une forte odeur de politique, au regard du nombre d'électeurs concernés. Au-delà, on s'en fout. On vous l'a dit : les députés et leurs électeurs, ne s'intéressent qu'à la politique. Avec ses intrigues et ses coups bas. Tant pis donc pour le code pénal. Le mardi 3 juillet, les députés récidivent, en adoptant sans « politicaillerie », la loi 2018-20, portant code pastoral en République du Bénin. Ce texte vise à encadrer le pastoralisme et la transhumance transfrontalière, mais aussi et surtout, à apaiser les relations souvent exécrables, entre agriculteurs et éleveurs. Chaque année, on déplore de nombreuses pertes en vie humaine, dans ce dossier…Une fois encore, cette importante reforme n'a pas intéressé grand monde. Nos activistes du web, et autres spécialistes autoproclamés de la veille citoyenne, avaient mieux à faire. Alors, circulez, y'a rien à voir ! Cette question n'est pas politique. L'un des principaux centres d'intérêts ici, a pour nom, révision ou amendement de la Constitution. C'est selon. Ce véritable serpent de mer, traumatise nombre de politiciens, d'activistes, de coupeurs de cheveux en quatre, de juristes ou présumés tels…Depuis qu'un groupe d'ONG, a proposé une révision « chirurgicale » de la Constitution, aux fins d'aboutir à la création d'une cour des comptes, nombre de « défenseurs » de la Constitution, ont perdu le sommeil. Et lorsqu'on leur annonça, que des députés du Bloc de la Majorité Parlementaire, ont « osé » déposer sur la table du président de l'Assemblée Nationale, la proposition d'amendements, qui a été préalablement adoptée par la commission de lois, certains sont carrément au bord du coma. Qui donc veut réviser la « Bible » du Renouveau démocratique et à quelle fin ? De ruse et/ou de rage ? La sortie « pédagogique » de Bruno Amoussou, sur les écrans de la télévision nationale, n'a point rassuré .Loin s'en faut ! Dire pourtant que le « Renard de Djakotomey », a avancé des arguments qui, à la limite, méritent d'être contredits points par points, aux fins de faire évoluer le débat. Mais là n'est visiblement point leur problème. On veut réviser la Constitution, et cette option en soi, a valeur de haute trahison ou de crime contre …l'humanité. « Ici c'est le Bénin ! » proclamaient l'éternel Albert Tévoèdjrè et certains de ses affidés. Apparemment, la Constitution chez nous, est un mal plutôt …bénin. Ce n'est pas elle qui mérite d'être révisée ou revisitée, comme cela se fait banalement ailleurs. Mais le Béninois lui-même. Dans sa constitution, oui sa constitution, ou si vous préférez dans son ADN… « Ici c'est le Bénin ! » ; mais quel venin ?
Tafê
Le président de l'Union fait la nation (UN), Bruno Amoussou, invité sur la télévision nationale dans la nuit de ce mardi 03 juillet 2018, a expliqué les fondements de la proposition de loi portant amendement de la constitution du 11 décembre 1990, dont il fait partie des initiateurs.
Selon le président de l'UN, conformément à la constitution, l'Exécutif tout comme les députés ont l'initiative des lois. Dans le contexte actuel, ce qui nous amène ici à nous intéresser à cette question est que « nous sommes à la charnière d'une situation qui nous amène où à faire des élections en 2019, à faire des élections en 2020, en 2021 et successivement », a-t-il rappelé. Lorsqu'on va au-delà, poursuit-il, on voit bien une situation qui doit préoccuper tout le monde, notamment les députés et deuxièmement, il y a longtemps qu'à l'Union fait la nation, les militants se sont battus pour revoir le système politique dans le pays. Parce qu'il apparaît que si on n'agit pas à ce niveau, tous les efforts qui sont consentis ne donneront rien du tout. Il était donc utile de partager cette expérience avec d'autres forces politiques et c'est la conjonction de tout cela qui amène à prendre l'initiative non pas d'une révision constitutionnelle, mais à prendre l'initiative de revoir le code électoral et de revoir la charte des partis politiques, a expliqué Bruno Amoussou. S'il s'avère qu'il faut aller plus loin dans ce qui est sur la table des députés aujourd'hui, il faut toucher à la constitution. Raison pour laquelle les propositions qui sont faites sont limitées à quatre points essentiels utiles à la résolution des problèmes qui sont évoqués, à savoir la suppression de la peine de mort, la question de la Cour des comptes, la question de la représentativité des femmes au parlement et enfin le couplage des élections.
Il rejette les opinions qui y voient derrière la main du président de la République et affirme que les quatre propositions étaient sur le tapis bien avant l'arrivée de Patrice Talon au pouvoir et que des débats ont été faits et tout le monde était d'accord. Pour ces différents points, souligne le président d'honneur du PSD, il y a eu des difficultés majeures à ce qu'on prenne des dispositions législatives pour favoriser la présence des femmes à l'Assemblée nationale.
A propos des élections, Bruno Amoussou a expliqué que nous avons une série à référence de cinq ans. Il rappelle qu'en 1991, il y a eu la présidentielle, quatre ans après, il y a eu les législatives, mais au moment où on faisait ces législatives, il reste un an pour le président de la République mais juste après cette élection du président de la République, trois ans après, nous allons aux élections législatives et après l'élection du président de la République, la phase suivante, nous allons aux élections un an après aux législatives qui ont coïncidé avec la présidentielle en 2011. Un scénario qui va se reproduire 20 ans après. Ainsi, nous avons des décalages successifs entre les législatives et les présidentielles soit de 4 ans, soit de 3 ans soit de 2 ans ou de 1 an. « D'où la nécessité de revoir l'ensemble pour que de façon fixe, nous ayons des élections groupées », soutient Bruno Amoussou. Pour y arriver, la première chose à faire, selon le président d'honneur du PSD, c'est de porter le mandat des députés à 5 ans.
L'autre question selon lui, est de savoir s'il faut faire les élections dans la même année ou décaler les élections législatives par rapport à l'élection présidentielle comme certains l'ont proposé. Le débat a été mené et il a été retenu que les deux élections aient lieu dans la même année, informe le président. Cela est indispensable pour que le pays ait une année pour s'occuper de ces questions et les autres pour penser à réfléchir aux difficultés du pays. Cette proposition a été faite depuis 2012 suivant les propositions des deux commissions Ahanhanzo et celle de Gnonlonfoun, mises en place en 2011 par le président Boni Yayi. La commission Gnonlonfoun notamment a recommandé cela et a aussi fait la même recommandation. Selon le président de l'Union fait la nation, il ne faut pas s'asseoir pour voir quel point de la constitution il faut réviser. « Il faut s'attaquer aux problèmes qui se posent au pays. Si pour résoudre un problème, c'est juste un arrêté qu'il faut, peut-être pour l'autre c'est un décret et pour d'autre, c'est une loi, et s'il s'avère nécessaire qu'il faut toucher à la constitution, on va s'asseoir pour réviser la constitution », a-t-il indiqué. Selon lui, pas de révision de la constitution pour le principe. Il faut l'associer à la résolution d'un problème précis. Dans le cas d'espèce, il s'agit de l'alignement des mandats. Le système actuel ne permet pas de stabiliser le calendrier électoral. C'est un système qui se renouvèle tous les 20 ans. La situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui, c'est-à-dire, nous allons faire des élections en 2019, 2020 et 2021. Un système que le pays a connu 20 ans plus tôt en faisant des élections législatives en 1999 et la présidentielle en 2001. Il s'agit de la même chose, un décalage de 2 ans. Et cette situation, nous pourrions la vivre en 2031. Au lieu de cela, indique le président de l'UN, on ramène tout à 5 ans et on maîtrise cela et on a un système plus stable que ce qui se fait aujourd'hui.
Abordant la question du code pénal, l'invité de l'Ortb a affirmé qu'un nouveau code électoral a été rédigé parce que l'ancien est une compilation de plusieurs lois qui ont été votés sur une période de 7 à 10 ans. « On a mis côte à côte des lois, nous les avons rassemblées pour faire un code. Ces lois ayant été votées à des intervalles très différents dans des contextes différents, il y a des contradictions dans certains articles », renseigne-t-il. Il s'est réjoui de ce qu'il n'y ait pas eu de contestations lors des dernières élections, parce que chaque avocat trouvera un article pour défendre son client et l'autre aussi trouvera un article pour défendre son client. Il a été donc décidé de faire une véritable code, de fondre toutes ces différentes lois avec les dispositions habituelles de la loi.
Au cours des séminaires, les discussions ont porté sur certains points. Le plus imminent est qu'on demandait de résider pendant un an et sans interruption, sur le territoire nationale avant d'aller aux élections. Bruno Amoussou estime qu'il n'est pas juste de penser que c'est une introduction nouvelle. Cette disposition figurait déjà dans l'ancien code et date même de la conférence nationale.
La question du quitus fiscal n'est pas restée en marge des discussions. Selon le président, le quitus fiscal « n'est pas une invention qui est sortie de la tête comme ça ». Citant le rapport de la commission Ahanhanzo et celui de la commission Gnonlonfoun, celle qui a réuni la plupart des constitutionnalistes du pays, on trouvera que ces commissions ont proposé le quitus fiscal, et c'est de là qu'a été tiré la fusion, la proposition qui a été intégrée à la proposition actuelle, informe Bruno Amoussou. Pour lui, ce n'est pas quelque chose qui n'a jamais été pensé ou juste inventée pour nuire à quelqu'un. Le consensus est que si quelqu'un décide d'être député, on doit s'assurer qu'il s'est acquitté de ses impôts.
Au sujet des exigences du seuil alors qu'un député est élu dans une circonscription électorale, Bruno Amoussou pense que c'est une façon de renforcer la cohésion nationale. Prenant l'exemple de l'Allemagne, lorsque la liste sur laquelle vous vous trouvez, recueille au plan national un pourcentage infirme de voix, chaque liste ayant pour sous bassement une opinion, on considère que l'orientation que représente cette liste n'est pas significative au plan national, et que c'est une opinion locale qui peut s'exprimer et se défendre au niveau des collectivités territoriales. Il n'est donc pas possible de porter une opinion qui n'est pas soutenue par un nombre suffisant. « Donc si vous êtes élu dans une circonscription, vous êtes porteur d'une opinion extra minoritaire dans le pays et il est normal qu'on dise que votre opinion, ce que vous portez par votre liste n'est pas assez significative même si vous êtes élu dans une circonscription ».
F. A. A.
Par ordonnance du 13 juin 2018, le président de la Cour constitutionnelle instaure deux chambres de mis en état. Lesdites chambres créées visent une bonne administration de l'institution. Cette initiative mise en place conformément à l'article 28 du règlement intérieur qui stipule, " la procédure devant la Cour est écrite, gratuite et contradictoire. Elle est publique sauf décision contraire de la Cour ", permettra aux chambres de mise en état de recevoir toutes les auditions, les mémoires et toutes pièces des parties aux fins de rapport. Les deux chambres sont composés de trois membres chacun. La première a à sa tête Razaki Amouda Issifou et comme conseillers Rigobert Azon et André Katary. Quant à la deuxième chambre, elle a pour président Sylvain Nouwatin et comme conseillers, Cécile Marie-Josée de Dravo Zinzindohoué et Fassassi Moustapha. En cas de besoin, le président de la Cour présidera l'une ou l'autre des deux chambres.
Les audiences plénières de la Cour sont fixées à chaque mardi tandis que celles de mise en état se déroulent les jeudi.
G. A.
Un séminaire international sur le développement transfrontalier au Sahel a démarré ce mardi 3 juillet 2018, à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou. Initiative de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et le Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (CSAO) de l'OCDE, la cérémonie d'ouverture a été présidée par le Ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Barnabé Dassigli.
Ce séminaire qui va durer deux jours (3 et 4 juillet 2018), a pour but de proposer une vision alternative des frontières de la région. Elle met en lumière la contribution cruciale des espaces et populations frontalières au processus d'intégration régionale.
Le Président de la commission Economique et Financière des collectivités territoriales de l'UEMOA El Hadj Malick Diop, a fait savoir que « Cette préoccupation de l'UEMOA a été confortée par les expériences de décentralisation menées dans les pays et qui ont vu l'émergence de nouveaux acteurs de développement que sont les collectivités territoriales à travers lesquelles s'expriment dorénavant les légitimes aspirations des populations à participer aux instances de décisions qui régissent leur quotidien et leur avenir. »
Le Directeur du secrétariat du CSAO, OCDE, Laurent Bossard a signalé que « Le Bénin possède un peu moins de 2 mille kilomètres de frontière terrestre. Et 57 % de son territoire est situé à moins de 130 kilomètres d'une zone frontalière avec le Nigéria, le Niger le Burkina-Faso ou le Togo. »
« A l'intérieur de ces zones à 50 kilomètres d'une frontière vivent près de 70% de la population béninoise. Et pour eux, la frontière n'est pas et ne doit pas être une barrière entre les peuples. Parce la notion forgée pas l'histoire proscrit la notion de barrière entre les peuples », a-t-il précisé.
A le croire, ces espaces frontaliers et transfrontaliers sont au cœur des problématiques de l'intégration régionale ouest africaine.
Pour le Directeur résident suppléant, DDC, Bénoît Meyer Bisch, « Ce séminaire est une bonne opportunité pour partager les résultats de ces appuis entre les acteurs. Il permet aussi d'élargir les horizons et d'écouter les initiatives opérationnelles concrètes dans d'autres espaces transfrontaliers avec des institutions et partenaires multi formes. »
« Nous attendons de séminaire les trois résultats suivants. Il est essentiel que nous puissions échanger afin de renforcer la cohérence de nos interventions, une confirmation de la pertinence de l'approche de planification concertée à l'échelle transfrontalière et à l'issue de ce séminaire, un agenda de travail devrait être disponible et annoncé clairement les collaborations envisagées », a fait savoir M. Meyer Bisch.
Allant dans le même sens que M. Bisch, le ministre de la décentralisation, Barnabé Dassigli a approuvé les objectifs de la rencontre.
Il a expliqué que « Les objectifs assignés à cette rencontre me paraît fonder et pertinent à plus d'un titre. Ils permettent entre autre d'échanger des connaissances et expériences sur la coopération transfrontalière entre les acteurs, institutions et les partenaires de l'Afrique de l'ouest à partir des initiatives portées par le conseil des collectivités territoriales de l'UEMOA, de dégager les limites rencontrées et de débattre des mécanismes innovants de coopération. »
« Au terme des travaux, les résultats auxquels vous aboutirez permettront entre autre d'envisager les schémas d'aménagement transfrontalier et la détermination des axes de développement des systèmes productifs locaux de notre espace au fin d'impacter nos économies nationales », a-t-il assuré.
Marcel HOUETO
Léon Christian Kpobly, c'est le nom du nouveau chef d'arrondissement de Godomey. Après la suspension, ce lundi 02 juillet 2018, de Germain Cadja Dodo, le maire de la commune d'Abomey-Calavi, Georges Bada, a porté son choix sur ce conseiller pour conduire les affaires dans l'arrondissement. Selon l'article premier de l'arrêté du maire, « le chef de l'arrondissement de Godomey, Germain Cadja Dodo, est suspendu de ses fonctions. Pendant toute la durée de cette suspension, Léon Christian Kpobly, conseiller d'arrondissement de Godomey, assure son intérim et le supplée dans ses fonctions administratives ».
F. A. A.
L'entreprise Sino Hydro a reçu officiellement du ministre de la culture du tourisme et des sports, Oswald Homèky, ce lundi 02 juillet 2018, trois sites pour la construction de complexes sportifs dans chacune des communes d'Aplahoué, Djakotomey et Dogbo. La cérémonie s'est déroulée sur chacun des sites en présence du préfet du Couffo Christophe H. Mègbédji et des maires des communes.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'actions du gouvernement (PAG), ces infrastructures sportives seront réalisées dans un délai de 12 mois pour compter du 18 juillet prochain dans les trois communes. Les complexes sportifs seront construits sur des superficies allant de 06 à 11 hectares.
Le préfet Christophe H. Mègbédji se réjouit de cette initiative qui prend en compte trois communes de son département. Pour lui, cela permettra désormais aux résidents du Couffo de mieux jouer sur de bonnes aires de jeu.
Le chef des ingénieurs et représentant du directeur de Sino Hydro, M. Peng Pan a, au nom de l'entreprise pris l'engagement de terminer dans le délai contractuel les travaux.
Les maires des communes bénéficiaires ont promis au ministre d'accompagner l'entreprise pour la réalisation des ouvrages de bonne qualité.
Les complexes sportifs à réaliser sont composés d'un stade omnisport, d'une aire de jeu de football avec un terrain synthétique, d'une piste d'athlétisme, de huit couloirs, d'une tribune à 3 000 places, des aires de jeu de main, d'une clôture et d'une administration.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La vie d'apprentis mécaniciens, ils l'ont découverte dans un garage sous le châssis d'un véhicule. Leur corps frêle soumis à l'épreuve de la force, doit également s'habituer aux coups de courroie et autres châtiments réguliers que le patron estime si juste de leur administrer, en cas de fautes. Une vie rude que ces mineurs subissent dans l'indifférence totale de leur entourage.
Son nom, c'est Samuel, il a sept ans, et depuis deux ans, il vit dans un garage du quartier Djègan Kpèvi à Porto-Novo. Visage sombre, vieilli par la crasse, ce natif de Yoko, dans la commune de Sakété, a été confié à son oncle, propriétaire du garage, pour apprendre le métier de mécanicien. Réduit à des tâches assez audacieuses pour un enfant de son âge, son corps proteste en silence.
« Je dois remplir deux tonneaux d'eau chaque jour, aidé à transporter de lourdes pièces de véhicules. Entre ces corvées, le patron m'envoie régulièrement faire des achats », explique-t-il, le front bas, la mine triste.
La ration alimentaire quotidienne qui devrait rendre justice aux muscles éprouvés du petit Samuel suffit à peine à le maintenir en vie.
« Le patron me donne 100 francs CFA le matin pour le petit- déjeuner, 50 francs à midi et 100 francs le soir. Je ne mange pas à ma faim, mais je suis habitué », dit-il
Jérôme, un autre apprenti-mécanicien du quartier se reconnaît à travers le petit Samuel. Il avait presque le même âge que lui quand il a quitté ses parents pour le garage.
« J'avais six ans quand j'ai commencé ici. La vie n'est pas rose. On dort à l'intérieur des véhicules à la merci des moustiques et du froid. Le patron nous donne juste de quoi ne pas mourir de faim. Mais en grandissant, ça s'améliore. Aujourd'hui, j'ai seize ans et le métier n'a plus de secret pour moi. D'autres garages m'invitent à leur prêter main forte, quand ils sont débordés. Avec ces jobs, je gagne un peu d'argent maintenant », explique-t-il.
Samuel connaîtra-t-il le sort de son aîné ? En attendant que le destin en décide autrement, il doit pouvoir survivre. Les piqûres de moustique et les conditions d'hygiène dégradantes du garage, sont autant de menaces qui pèsent sur sa santé.
Camille Raoul Fassinou, docteur en droit de l'Homme, révèle d'autres causes de maladies chez ces apprentis mécaniciens.
« La durée de travail trop longue et source de fatigue est la cause de maladies chez ces enfants. La manipulation ou l'utilisation de plusieurs produits toxiques, peuvent également être nocive pour leur santé à court, moyen ou long terme, selon la durée d'exposition », affirme-t-il.
« Ils sont également exposés à des déformations à cause de leur posture au travail ou des charges sous lesquelles ils croupissent tout au long des journées de travail », ajoute l'universitaire.
D'après Victor, le patron de Samuel, peu sensibilisé sur les risques encourus par ses apprentis, il n'y a que la malaria et la malpropreté qui peuvent déteindre sur leur santé.
Victor ignore aussi que le Code pénal béninois en son article 166, interdit le travail des enfants jusqu'à l'âge de 14 ans.
Il reste donc un effort de sensibilisation à faire au Bénin pour soustraire ces enfants des griffes du travail.
Rufin PATINVOH
Le ministre des Sports, Oswald Homeky entame dès ce jour un périple dans le cadre de la promotion du sport au Bénin. Le grand projet annoncé dans le Programme d'actions du gouvernement (PAG) vient de prendre corps. La construction et la réhabilitation de 21 stades omnisports est l'objectif du périple entamé par le ministre du Tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homéky depuis, ce lundi 2 juillet 2018. Il a procédé ce mardi matin au lancement de la construction et la réhabilitation du stade de Comé. Dans l'après-midi, ce sera le tour de celui de Ouidah.
La remise des sites aux entreprises adjudicataires a débuté, après la phase des appels d'offres, lancé en novembre 2018. Ce qui va consacrer la phase active de ce projet de grande envergure. Il s'agit de quatre lots répartis comme suit : Banikoara, Bembèrèkè, Kouandé, Malanville, Nikki et Tanguiéta dans le Lot 1. Le Lot 2 concerne Abomey, Covè, Ouèssè, Savalou et Toffo. Le Lot 3 comprend Aplahoué, comé, Djakotomey, Dogbo et Grand-Popo et enfin le Lot 4 prend en compte Adjohoun, Avrankou, Kétou, Ouidah et Pobè.
Entre autres apports dont bénéficieront ces stades, il y a la reprise partielle, la réhabilitation ou construction de la clôture, l'aménagement d'une aire de football en gazon synthétique, la construction de deux (02) tribunes de 1500 places. Il sera aussi question de la fourniture de grille anti-hooligan et d'une piste d'athlétisme de 08 couloirs. La construction d'aire de handball en revêtement soif sportif, la construction d'aire de jeu pour basket-ball ainsi qu'un centre de logement des encadreurs et agents d'entretien y seront intégrés. Il y aura aussi la construction d'un château d'eau avec forage d'une capacité de 27 mètres cubes et sur une hauteur de 9m, l'éclairage du stade et l'aménagement parking et espaces verts.
Ce grand projet montre l'engagement du gouvernement à promouvoir le sport au Bénin.
G. A.
La proposition de loi portant révision de la constitution, initiée par les députés Bruno Amoussou, Antoine Kolawolé Idji, Robert Gbian, Mathurin Nago, André Okounlola Biaou, Barthélémy Kassa, Raphaël Akotègnon et Nassirou Bako Arifari, tous membres du Bloc de la majorité parlementaire, sera soumise à la plénière, ce jeudi 05 juillet 2018, au parlement. En prélude aux travaux en plénière, les députés membres de la commission des lois ont adopté le rapport, ce lundi 02 juillet 2018, aux termes des travaux à huit clos à l'exception de Guy Dossou Mitokpè. De sources proches de l'Assemblée nationale, la commission des Lois va présenter son rapport sur le dossier et le soumettra à l'appréciation des députés jeudi prochain. Conformément aux dispositions des articles 154 et 155 de la Constitution, la soumission sera faite en deux étapes. Premièrement, la plénière va se prononcer sur la procédure de la prise en considération de la proposition de révision. Cette étape doit être votée à la majorité des trois quarts des membres composant l'Assemblée nationale, soit 63 députés sur les 83 que compose le parlement pour l'évolution de la procédure. Suivra ensuite la phase de l'approbation de la révision constitutionnelle. Le dossier doit être voté à la majorité des 4/5 des membres composant l'Assemblée nationale, soit un total de 66 députés. Si à cette étape 66 députés accordent leurs voix, alors, la révision est acquise de façon définitive. Au cas contraire, le dossier sera soumis au référendum pour permettre au peuple souverain de juger de son approbation ou non. Selon l'article 155 de la Constitution, « La révision n'est acquise qu'après avoir été approuvée par référendum, sauf si le projet ou la proposition en cause a été approuvée à la majorité des quatre cinquièmes des membres composant l'Assemblée nationale ».
Après la tentative de révision de la constitution qui a échoué à quelques voix près, en avril 2017, le Bloc de la majorité parlementaire s'est renforcé avec l'entrée des députés Sofiath Schanou, Ahmad Tidjani Affo Obo et Issa Salifou.
Le projet en examen vise à consacrer dans la Constitution la suppression de la peine de mort, la promotion la représentation des femmes au sein de l'Assemblée nationale, le couplage des élections pour aboutir à l'organisation d'élections générales notamment présidentielle, législatives, communales et locales et la création de la Cour des comptes.
F. A. A.
La Commission des lois vient de voter le rapport d'amendement de la Constitution par la majorité des députés. Seul le député Guy Mitokpè du parti Restaurer l'Espoir a voté contre le rapport.
Le dossier passe en plénière le jeui prochain.
D. M.
Le ministre de l'Economie et de la Communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, en tournée dans les Collines et le Borgou, a échangé, ce samedi 30 juin 2018, avec les membres du Conseil municipal et la communauté universitaire de Parakou. A cette occasion, elle a présenté les projets phares du Programme d'actions du gouvernement (PAG) dans le secteur du numérique.
L'objectif de cette tournée est de faire connaître aux élus locaux, étudiants et autres acteurs les projets phares du PAG relatifs au numérique. Le ministre de l'Economie et de la Communication a eu une séance de travail avec le préfet du Borgou et les membres du Conseil municipal à la préfecture. Pour Aurélie A. Soulé Zoumarou, l'économie numérique fait partie des trois piliers stratégiques du PAG. Parmi les projets, elle a mentionné entre autres, le déploiement du haut débit à travers le maillage de l'ensemble du territoire national en fibre optique qui permettra l'amélioration de l'accès à l'internet haut débit, le projet pour une administration intelligente qui favorisera la dématérialisation de toutes les prestations offertes par le service public aux usagers, la transition de la diffusion analogique à la télévision numérique terrestre. Il y a également ceux relatifs à la généralisation des usages de e-commerce et du numérique par l'éducation et par la formation. Un projet qui permettra d'interconnecter tous les établissements scolaires primaires, secondaires et universitaires dans le but de rendre plus accessibles les technologies de l'information et de la communication au sein du système éducatif béninois.
Aurélie A. Soulé Zoumarou compte sur les membres du Conseil municipal de Parakou et ceux de toutes les autres communes pour la réalisation de ces projets. Elle a souhaité que le problème de développement de la connectivité au niveau de leur municipalité soit déjà intégré dans l'élaboration de leur budget de l'année prochaine. Le ministre invite les conseillers à accorder une place privilégiée au numérique dans les actions de leur commune.
Le maire de Parakou, Charles Toko, et le préfet du département du Borgou, Djibril Mama Cissé, ont affirmé que ces projets sont d'une importance capitale pour les populations.
Au terme de cette séance, la ministre de l'Economie Numérique a rejoint les étudiants sur le campus universitaire de Parakou. Après avoir expliqué aux étudiants, les avantages qu'ils peuvent avoir avec le numérique, elle a compris que ces derniers ont de bonnes idées. « Maintenant, il faut qu'ils passent à l'étape des projets », a-t-elle déclaré. Aurélie A. Soulé Zoumarou a aussi sollicité les étudiants à plus s'impliquer dans le secteur du numérique.
Le recteur de l'Université de Parakou, Prosper Gandaho, après avoir loué cette initiative, invite les étudiants à saisir cette occasion pour la réalisation de leurs projets.
Le ministre de l'Economie et de la Communication a achevé sa tournée à Parakou par la radio Deeman FM.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Sale temps pour l'ancien chef d'arrondissement de Godomey. Aussitôt suspendu aux termes de la session extraordinaire tenue, ce lundi 02 juillet 2018, à la mairie d'Abomey-Calavi, Germain Cadja Dodo, a été convoqué à la Brigade économique et financière (BEF). Il lui est reproché des faits de mauvaise gestion, de vente frauduleuse de titres de convention de vente de parcelles et des dossiers fonciers de bradage de réserves administratives. Autant de faits qui font courir à Germain Cadja Dodo, des peines d'emprisonnement.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le directeur général des infrastructures a expliqué, sur ‘'Radio Tokpa'', ce lundi 02 juillet 2018, les raisons de l'augmentation des tarifs au niveau des postes de péage/pesage. Selon Jacques Ayadji, après les études, il fallait multiplier par quatre les anciens prix. Mais le gouvernement, a dit non et a pensé que les populations ne devraient pas payer pour l'inaction de l'Etat et de ses agents, a-t-il informé. L'option d'aller progressivement a été retenue et c'est sur cette base que la nouvelle tarification a été élaborée, notifie le directeur des infrastructures. Aujourd'hui, poursuit-il, lorsque vous quittez Cotonou pour Parakou, ce n'est qu'à Diho que vous rencontrez un poste de péage. « La norme, c'est un péage de 1000 FCFA sur 100 km. Donc lorsque vous prenez la route, vous devez normalement contribuer sur chaque 100 km. Si entre temps, il a été retenu 150 FCFA à Ekpè, c'est parce qu'on a estimé que les gens ne peuvent pas quitter Cotonou pour Porto-Novo, vice-versa et payer les 1000 FCFA ; on a donc réparti ces 1000 FCFA sur tous les péages de la voie côtière, mais de Cotonou à Diho, il n'y a rien d'où les 1000 FCFA retenus à l'époque », a expliqué Jacques Ayadji. Le directeur des infrastructures annonce la mise en service très prochainement d'un poste de péage à Ouègbo.
M. Ayadji dit comprendre les populations car, la vie est dure. Mais « on est obligé de prendre certaines décisions, il faut comprendre que parfois on n'a pas le choix », souligne-t-il. « Ce qu'il faut pour construire un kilomètre de route, il y a 10 ans, n'est pas la même chose qu'il nous faut aujourd'hui ; il faut beaucoup plus », a insisté Jacques Ayadji, tout en reconnaissant la cherté dans tous les secteurs. « Si je suis malade, c'est pas parce que le produit qu'on m'a prescrit est amer que je vais refuser de le consommer. Donnez ce qu'on vous demande et soyez exigeants », a-t-il conclu en exhortant les usagers à se conformer aux nouveaux tarifs.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le bureau du Cos-Lépi présidé par Janvier Yahouédéou, a été reconduit aux termes de l'élection qui a eu lieu ce lundi 02 juillet 2018. Ainsi, Justin Adjovi demeure vice-président et Sabaï Katé, organisateur au sein du bureau du Cos-Lépi. Tous ces membres retrouvent leurs positions respectives au sein de l'organe chargé d'actualiser la liste électorale permanente informatisée, après leur reconduction par le parlement. Une reconduction qui fait suite à la décision de la Cour, présidée par Joseph Djogbénou, qui mettait fin à leur mandat en juin 2018. Et ce, contrairement à la Cour Holo qui leur donnait jusqu'en novembre 2018 pour mettre à jour la liste électorale.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le Syndicat national des techniciens infirmiers et sages-femmes anesthésistes réanimateurs du Bénin (Syntisfar Bénin), à travers un communiqué signé de son secrétaire général, Daga Maxime Armand, en appelle à un sursaut patriotique, comme par le passé, pour dire non aux lois liberticides des pouvoirs législatif, exécutif et constitutionnel. Il invite tous les agents de santé en général et les anesthésistes en particulier, à comprendre avec lui le danger qui plane sur le secteur de la santé au Bénin. « Tous nos acquis sociaux et démocratiques sont en danger, le pays entier est en danger », a notifié le secrétaire général.
Dès cet instant, poursuit Daga Maxime Armand, « bon nombre de nos avantages sont déjà en téléchargement de suppression au ministère de la santé. Si nous restons sans rien faire, nous allons subir, subir et subir le rouleau compresseur en déploiement, en ce moment, pour nous museler afin que les réformes, mal conçues et contre le peuple béninois, en cours dans notre secteur soient conduites sans la moindre résistance ».
En attendant la concertation enclenchée dans tous les états-majors du monde syndical à opposer une résistance sans nulle pareille à ce qui se trame contre les acquis sociaux et démocratiques du peuple béninois, le Syntisfar appelle tous les travailleurs à une grande mobilisation afin d'opposer échec au plan de destruction et de déstructuration de ses acquis.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les têtes couronnées du Bénin son en deuil. Ils viennent de perdre un grand roi à la Cour royale d'Abomey. Agoli-Agbo a rejoint ses ancêtres. Il est parti à ‘'Allada'', comme on le dit dans la tradition. Le drame serait survenu tôt ce lundi matin. Agoli-Agbo est intronisé roi unique du Danxomè en 2010.
Les circonstances de son décès ne sont pas encore rendues publiques officiellement.
Sa disparition laisse la population d'Abomey est en deuil.
G. A.
Les choses évoluent normalement et l'examen se déroule bien. C'est du moins le constat fait par le Maire Charlemagne Honfo dans les centres parcourus ce lundi 02 juillet 2018 dans le cadre du lancement du Certificat d'Etudes Primaire dans sa commune.
Accompagné d'une forte délégation, composée des adjoints au maire et conseillers communaux, l'autorité communale a d'abord visité l'EPP d' Ahoulouyèmé avant de continuer son périple sur l'EPP de Kétonou et de Tori Agonsa. Ces trois (03) centres qui constituent pour la commune, les derniers nés, sont l'expression de la volonté de l'édile de Sèmé-Podji, de rapprocher les enfants de ces localités de leur lieu de composition.
Ainsi, dans son message d'encouragement à l'endroit des enfants, le Maire a invité ces derniers à être sages et à se souvenir de tous les conseils qui leur ont été donnés par leurs enseignants. Il n'a pas oublié de remercier les enseignants pour tant d'efforts consentis l'année dernière, faisant de Sèmé-Podji, la première des communes de l'Ouémé. Par ailleurs, il a exhorté les enfants à bien travailler encore cette année pour que sorte de la commune, les cinq premiers du Bénin.
A rappeler que sur le chemin de retour, en bon père de famille, il n'a pas manqué de faire une escale à l'EPP d'Awanou dans l'arrondissement de Djèrègbé, pour le même constat et pour leur porter le même message.
Virginie Houessou
Ils sont 30 conseillers à valider la suspension du chef d'arrondissement de Godomey, Germain Cadja Dodo. C'est à la suite d'un conseil extraordinaire convoqué par le maire de la commune d'Abomey-Calavi Georges Bada, ce jour que les conseillers ont décidé de son sort.
Germain Cadja Dodo n'est donc plus chef arrondissement de Godomey. C'est ce qu'a décidé le conseil communal ce lundi 3 juillet 2018. En attendant la suite du processus pour voir le sort qui lui sera réservé après cette suspension, il faut dire que ça fait 15 ans qu'il dirige cet arrondissement.
Il faut dire que des faits de mauvaise gestion ont été à la base de cette décision.
C