Le démarrage des grands travaux annoncé par le gouvernement, amorce sa phase pratique. Avec l'exécution de certains chantiers inscrits dans le PAG, dont l'accès à l'eau potable pour tous, la construction des stades,etc, l'amélioration des conditions des sans emplois se réalise. C'est quand même plusieurs milliers d'emplois, aussi bien temporaires que permanents, qui sont en instance de redonner espoir aux populations.
Le lancement du projet d'asphaltage ou de pavage de rue dans les villes de Cotonou, Porto-Novo etc offre des possibilités d'emploi pour la jeunesse. Aujourd'hui, c'est près de 25.000 emplois que les travaux en cours d'exécution ont généré. Sans compter les autres chantiers du PAG, qui vont aussi offrir des centaines de milliers d'emplois.
La construction des centrales électriques à Maria-Gléta, constitue également un grenier d'emplois pour les électromécaniciens et autres corps de métiers.
Il est clair que la baguette magique n'existe nulle part, mais il est aussi vrai que le miracle peut se réaliser avec l'insertion temporaire ou définitive de plusieurs milliers de jeunes en chômage avant la fin du quinquennat de Patrice Talon.
Avec son ambitieux programme d'actions, le chef de l'État affiche sa volonté à améliorer les conditions des jeunes. Et les nombreux programmes qui visent l'orientation des jeunes vers l'auto emploi se mettent progressivement en œuvre. C'est aussi le cas de la formation des jeunes entrepreneurs, l'octroi de crédits aux jeunes porteurs de projets, le renforcement des capacités des petits producteurs, le soutien financier aux startups et la valorisation en cours de la vallée de l'Ouémé, le projet Bénin-Taxi. Autant de choses qui facilitent l'insertion des jeunes en vue de leur autonomie financière.
À mi-mandat, le gouvernement de la Rupture fait progressivement son chemin pour la valorisation des jeunes et leur redonner espoir.
G.A.
Les médecins et para professionnels vétérinaires de l'administration publique doivent faire un choix entre le public et l'exercice en clientèle privée de la profession vétérinaire au plus tard le 30 août 2018. Cette décision émane du ministre de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, dans une note circulaire en date du 31 juillet 2018.
Les vétérinaires agents de l'Etat sont sommés de faire un choix entre l'exercice de leur fonction en clientèle privée et le public avant le 1er septembre 2018. Selon la note signée par le ministre de l'Agriculture, de l'élevage et de pêche, l'article 18 de la loi du 7 juillet 2000 portant institution, organisation et fonctionnement de l'Ordre national des médecins vétérinaires du Bénin stipule que les agents médecins vétérinaires du secteur public, les contractuels au service de l'administration ne peuvent exercer en pratique privée, sauf des autorisations accordées par l'ordre, à titre individuel, temporaire et révocable. Mais force est de constater que certains médecins et para professionnels vétérinaires, contractuels et fonctionnaires d'Etat exercent en clientèle privée. Ces derniers détiennent même des cabinets vétérinaires, au mépris de la législation en vigueur. Selon le ministre de l'Agriculture, cette situation n'est pas de nature à créer les conditions favorables à l'assainissement du cadre d'exercice en clientèle privée de la profession vétérinaire. Pour cela, les agents concernés ont jusqu'au 30 août 2018 pour choisir entre se consacrer à leurs activités dans le privé ou rester au service de l'Etat. A cet effet, un contrôle sera lancé le 1er septembre prochain sur toute l'étendue du territoire national par les structures compétences du ministère de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche.
Boniface CAKPO
‘'Forces unies pour un nouveau départ'', c'est le nom du tout nouveau mouvement politique qui a vu le jour, ce samedi 04 août 2018, dans la commune de Sakété. Initié par le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, ce mouvement a pour ambition de jouer un rôle d'éclaireur des citoyens sur les actions du président Patrice Talon.
A l'occasion du congrès qui a démarré ce samedi matin à Sakété, les différentes couches de la population, à travers les jeunes, le regroupement des femmes amazones du Nouveau départ et les sages, ont réitéré leur engagement à soutenir et accompagner les actions du chef de l'Etat, Patrice Talon dans la 21ème circonscription électorale.
Au terme des travaux du congrès constitutif, les responsables du mouvement seront connus.
Au nombre des personnalités ayant fait le déplacement de Sakété aux côtés de Salimane Karimou, il y a le ministre de la défense, Alain Armand Nouwatin, les députés Joseph Gbamigbadé et Louis Vlavonou, le préfet du Plateau, des élus communaux et locaux.
F. A. A.
La commune de Comé à travers le parti Gbénondu donne une fois de plus son quitus au chef de l'État pour son engagement à révéler le Bénin. À travers une rencontre du bureau politique tenue, ce samedi 4 août 2018, à son siège à Comé, les membres du parti tout en donnant pleine adhésion à la constitution d'un bloc politique fort, salue les actions de Patrice Talon et l'encourage à aller jusqu'au bout.
Les réformes du chef de l'État, Patrice Talon ne sont pas mal vues par tous. Il y a bien des observateurs admirateurs du Bénin révélé. Au nombre de ceux-ci figure le parti Gbénondu. Acquis à la cause du Programme d'actions du gouvernement, le jeune parti fondé avec des figures avisées de la politique nationale, réaffirme son satisfecit pour le combat du chef de l'État.
Ainsi, réuni dans la commune de Comé à son siège, le bureau politique du Parti National Gbenondu salue le pragmatisme du président Patrie Talon.
Au cours de leur rencontre, les membres du mouvement ont examiné la situation sociopolitique nationale. Une situation qui mérite selon eux admiration, vu les réformes courageuses et salutaires du chantre de la Rupture. Ils ont félicité le président de la République pour les actions entreprises dans le cadre de la transformation socioéconomique du Bénin. Faisant allusion aux différents chantiers en cours notamment avec l'asphaltage qui entre dans sa phase active, l'accès à l'eau potable pour tous, la question de l'amélioration des conditions de vie des populations qui tient à cœur au chef de l'État et surtout la situation la lutte contre la corruption et l'impunité. Ils ont aussi exprimé leur soutien aux courageuses décisions prises par le gouvernement pour assainir le secteur de la santé, de même que les investissements entrepris pour améliorer l'accès des populations à l'eau potable et à l'électricité. Très sensible au lancement de la construction des infrastructures sportives dans les communes, particulièrement à Comé, le bureau politique de Gbenondu a réitéré son soutien au chef de l'État et a marqué son adhésion à la constitution de blocs politiques forts pour l'accompagner dans l'oeuvre de construction nationale.
Le parti s'engage résolument dans la marche vers le Bénin nouveau prôné par le chef de l'État et qui porte déjà ses fruits.
G.A
Le projet asphaltage des rues à Parakou est rentré, samedi 4 août, dans sa phase d'exécution. C'est à la faveur d'une cérémonie qui a eu pour cadre l'hôtel de ville et de la remise des sites effectuée sur le terrain à l'entreprise chinoise Sinohydro adjudicataire retenue pour les travaux. Sur un linéaire total de 70 km de routes prévues dans la ville, 20 km de rues primaires, secondaires et tertiaires vont être réalisés au cours de cette première phase.
Par Maurille TOHOUE
Des 600 km de routes urbaines sur toute l'étendue du territoire national pris en compte par le projet asphaltage prévu par le Projet d'actions du gouvernement (PAG), 70 km ont été retenus pour Parakou. La remise de sites effectuée à l'entreprise chinoise Sinohydro, samedi 4 août dernier, la première phase de l'exécution des travaux consistera en la réalisation de 20 km. Sont concernées, huit rues primaires, secondaires et tertiaires de la ville dont quatre seront bitumées et les quatre autres pavées avec toutes les commodités requises.
Les membres du présidium lors de la cérémonie de remise de site au représentant de l'entreprise chinoise Sinohydro (en costume à l'extrême gauche de la photo)
Le projet asphaltage vise, selon son chef à l'Agence du cadre de vie, François Agomadjè, à assainir le cadre de vie à travers le bitumage et le pavage des rues, la construction d'ouvrages d'assainissement et l'aménagement urbain. Parakou aura ainsi droit à une modernisation avec des équipements d'éclairage solaire sur ses rues et avenues, des feux tricolores modernes et des panneaux d'adressage, à l'installation des espaces verts, puis des bancs et des poubelles publics. D'autres commodités sont également prévues pour embellir tous les axes concernés par le projet. Ce sera dans tous les 3 arrondissements de la ville.
Le maire Charles Toko est heureux et fier de voir Parakou faire partie des 9 villes appelées à bénéficier d'un projet d'une telle envergure. Selon lui, sa réalisation battra tous les records des projets d'infrastructures routières au Bénin. « De tous les projets contenus dans le Programme d'actions du gouvernement, le projet asphaltage est sans nul doute, celui qui prend le mieux en compte l'attractibilité des grandes villes de notre pays », se réjouit-il. « Le projet asphaltage à Parakou, rappelle Charles Toko, c'est un investissement d'environ 100 milliards de francs Cfa. « Soit, plus que le total des routes pavées et bitumées depuis 1960 à nos jours et qui s'élèvent à 58,6 km, sans compter les 17 km de contournement de la ville qui relèvent des charges de l'Etat central », insiste-t-il. « Cinq années donc pour battre des records étalés sur 56 ans », ironise le maire selon qui, le président Patrice Talon confirme ainsi sa volonté de marquer Parakou, à l'occasion de son mandat.
Plus de 60 ans après les indépendances, déplore le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, la plupart des villes africaines dont celles du Bénin sont restées à l'étape d'agglomérations ou de bidonvilles dans lesquelles cohabitent la pauvreté, l'insalubrité, les maladies et la misère. Ceci, estime-t-il, faute de politique réelle d'aménagement. Il voit à travers l'initiative de ce projet qui embarque la cité des Kobourou dans le train de la modernisation, une des concrétisations des grandes ambitions que le chef de l'Etat a pour son pays. Se joignant au maire, il sollicite l'implication des élus locaux afin que le projet ne rencontre, au cours de sa réalisation, aucune difficulté.
Présentation des rues concernées par le projet à Parakou
Les populations qui sont encore dans les emprises des rues concernées ont d'ores et déjà été invitées à les libérer. Ce qui permettra à l'entreprise chinoise retenue, de pouvoir se mettre au travail afin de livrer des ouvrages de qualité dans le délai imparti.
L'ancien champion de boxe, Georges Boko était à la barre hier vendredi 3 août 2018 à la Cour d'assises de Cotonou. Accusé de coups mortels, le roi du KO a été condamné à 4 ans de prison.
Georges Boko était en prison depuis plus de deux ans. L'ancien boxeur l'international béninois a été condamné à 4 ans de réclusion pour la mort d'un jeune homme.
Les faits remontent à plus de deux ans. L'accusé à la barre ce vendredi 3 août, a expliqué les faits qui ont conduit à son arrestation. C'était un soir autour de 23 heures. L'ancien boxeur se rendait à son lieu de travail où il servait en tant qu'agent de sécurité quand il a constaté être suivi. Une fois qu'ils l'ont rattrapé, les inconnus ont essayé de l'intimider et pour se défendre, le roi du K. O a enlevé son casque et a donné des coups à un premier qui est tombé puis un second. Le second également est tombé mais s'est retrouvé des instants après. À la barre hier, l'accusé a estimé qu'il a voulu se défendre et a plaidé la clémence. Son avocat Louis Fidégnon aussi est allé dans le même sens. A l'issue des débats, la Cour a condamné l'ancien champion à 4 ans de réclusion. Au terme des débats, la Cour a condamné l'international à 4 ans de réclusion.
Il faut souligner qu'aucun des deux inconnus encore en vie n'a effectué le déplacement hier. Le roi du K.O a déjà passé plus de deux ans en détention, il doit y passer encore un peu plus d'un an avant de retrouver sa liberté.
Marcel HOUETO
Les résultats du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC) au plan départemental sont connu ce samedi et classe le département du Zou 3ème au plan national avec un taux d'admissibilité de 28,48% derrière les départements du Littoral et de l'Atlantique qui ont obtenu respectivement 40, 36% et 34,26%. Le 1er du département a obtenu une moyenne de 18/20.
C'est le préfet du Zou Firmin Kouton, qui a eu le privilège d'annoncer, ce samedi, le taux d'admissibilité de 28,48% obtenu par son département au titre de l'examen du BEPC, session de juillet 2018.La cérémonie s'est déroulée en présence du directeur départemental de l'Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle du Zou Dieudonné Gambiala, des maires de Bohicon Luc Atrokpo, de Za-Kpota et du premier adjoint au maire d'Abomey.
Sur les 17 126 candidats qui ont régulièrement composés dans le département du Zou, seuls 4 877 candidats ont été déclarés admissibles.
Le premier du département vient du Collège d'enseignement général de Houngomè, dans la commune de Za-Kpota, avec une moyenne de 18/20 et le dernier du Collège privé Saint sacré « Zodiac » de Covè, avec une moyenne de 1,53/20.
Les autorités ont salué le travail abattu par les enseignants élèves et parents d'élèves pour donner la 3ème place au département du Zou.
Le directeur départemental de l'Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle du Zou Dieudonné Gambiala, a promis à l'autorité préfectorale de donner 50% l'année prochaine.
Il a invité parents élèves et encadreurs à se donner véritablement au travail afin d'hisser plus haut à l'avenir le département du Zou.
Le préfet Firmin Kouton, a annoncé que sur les 20 premiers des établissements du Zou, les 17 meilleurs proviennent des établissements privés et les 03 autres des établissements publics.
L'autorité préfectorale a félicité les acteurs du système éducatif pour le résultat obtenu par le département. Il a aussi souhaité que les établissements publics se donnent véritablement au travail afin de renverser la tendance au cours de l'année scolaire 2018-2019.
Gérard ESSE.
Le projet asphaltage est devenu une réalité dans la commune de Sèmé-Podji. En effet, les travaux de la première phase du projet concernant les neuf (09) premiers kilomètres sur les 40 à réaliser dans Sèmé-Podji, viennent d'être lancés par la remise officielle des sites à l'entreprise adjucatrice ce vendredi 03 août 2018 sur le stade de Djèffa. C'était en présence d'une foule immense composée des jeunes, femmes, sages notables, têtes couronnées, les représentants de la société civile, les conseillers communaux, les chefs villages et les cadres du ministère du cadre de vie.
Après une brève présentation de l'itinéraire du premier lot à savoir, Djèffa gare-djèffa Toxomè-CEG1 Ekpè-Lodonou Honto, Dégo-Epp Agblangandan -CS Agblangandan-Sèkandji RNIE1, Lokokoukoumè-Vodounhonto-Kissèvimè-Dégo, RNIE1-Monument aux morts-Site de pèlerinage des Christianistes Célestes, par le ministère du cadre de vie, l'honneur est revenu au Maire de Sèmé-Podji de prendre la parole pour remercier sa population.
Une population très enthousiasmée par ces réalisations qui vont révolutionner l'assainissement dans la commune. Il a ensuite remercié le gouvernement et son chef le président Patrice Talon pour cette sollicitude particulière manifestée à l'endroit de Sèmé-Podji. Cette commune dont le positionnement géographique particulièrement attrayant, a besoin de ces infrastructures pour mériter son ambition d'être la capitale de la Cédéao.
Il a appelé la population à soutenir les actions du gouvernement pour le développement de la commune. ''Si chaque président qui passait, faisait autant pour la commune, elle serait déjà au cœur de son rêve. D'ici quelques mois, la seconde phase connaîtra sa réalisation, par le prolongement du rond point Djèffa passant par Djèffa Glébgonou pour le carrefour intérieur de la mairie, et du centre de santé de Kraké traversant le village de gnhoungbo pour déboucher sur l'église catholique de Tohouè...'' a-t-il fait savoir. Tout ceci renforcé par le projet PAVICC, qui prendra en compte, du marché Houéssi-Tchonvi Gbakpodji en passant par la pose du pont de Tchonvi jusqu'à Ya Gbantè pour traverser tout Sèkandji, pour ne citer que ces voies.
A la suite de l'autorité communale, le représentant du groupe OFMAS, a invité la population à une bonne collaboration pour une réalisation sans heurt des travaux. Quant au représentant du ministre du cadre de vie, Djamal Gbian, il a exhorté les différentes parties à se donner la main pour une exécution rapide de ce projet pour le bonheur de la population.
La directrice adjointe de cabinet du ministère des Affaires sociales et de la Micro finance, Mireille Capo, a procédé, à l'ouverture ce jeudi 2 août à Cotonou, de la revue annuelle du Plan de travail annuel 2018 (Pta-2018) dudit ministère. L'objectif de cette revue consiste à évaluer les réalisations au premier semestre 2018 en vue de meilleures performances. Cette revue à mi-parcours du Pta répond aussi à une logique de compte rendu et d'obligation de résultats dans la gestion du ministère.
A cette occasion, la directrice adjointe de cabinet a souligné que « la revue du Pta, gage d'une gestion transparente et efficace des ressources publiques mises à notre disposition par le gouvernement béninois, se tient en vue des aménagements à opérer pour l'atteinte des objectifs fixés en début d'année ». « Elle constitue pour nous l'occasion d'évaluer les avancées réalisées dans les différentes structures et unités de gestion des projets du ministère, d'identifier les facteurs limitant les ambitions exprimées dans le plan de travail et de faire les restructurations nécessaires pour garantir les meilleures performances à la fin de l'année 2018 », a-t-elle expliqué.
Evoquant les résultats au terme du premier semestre de l'an 2018, Mireille Capo a précisé que le taux d'exécution financière du Plan de travail annuel 2018 au 30 juin est évalué à 31,64 % (base engagement) et 20,14% (base ordonnancement) pour un niveau d'exécution physique de 29,1 %. Un résultat peu satisfaisant que les cadres du ministère sont appelés à améliorer. Pour elle, la revue du Pta est un exercice de reddition de compte primordial dans le fonctionnement des secteurs des Affaires sociales et de la Micro finance, au regard de leur poids en faveur du développement économique inclusif. « Ils réduisent les inégalités et favorisent l'équité et l'inclusion sans lesquelles aucune nation ne peut se développer durablement. Avoir la charge de ces deux secteurs nous impose l'obligation d'être performants, à tous égards », a-t-elle lancé en invitant ses collaborateurs à plus d'engagement en vue de l'atteinte des objectifs.
Les travaux de la revue ont porté sur les tâches programmées au sein du ministère, les niveaux d'exécution physique et financière à la date du 30 juin 2018 et les difficultés rencontrées dans leur exécution.
F. A. A.
Dans un communiqué issu de leur réunion, ce vendredi 03 août 2018, au siège du parti FCBE, à Cotonou, la Coalition pour la défense de la démocratie au Bénin (CDD-Bénin) a statué sur quelques sujets d'actualité.
Une fois encore la Coalition pour la défense de la démocratie au Bénin se prononce sur la situation sociopolitique du pays. Ce qui participe à l'enracinement de la démocratie dans la pays.
Dans le communiqué rendu public, la CDD-Bénin déclare que la situation socioéconomique nationale est " marquée par la faim, la pauvreté, la misère, le chômage, la destruction du tissu social et économique, la cherté de la vie, la hausse des prix des produits de première nécessité, la pression fiscale, la déscolarisation, l'augmentation des taxes et impôts, le climat des affaires délétère".
Elle a mis l'accent sur "les incertitudes politiques relatives à l'exigence de l'actualisation de la Liste Electorale Permanente Informée (LEPI), issue du RENA et son évaluation (audit) par un cabinet international indépendant, à bonne date". Cette situation selon la Coalition, est renforcée par " l'instrumentalisation des institutions de la République dont l'Assemblée nationale avec l'adoption, à la hâte, de lois électorales et pénales taillées sur mesures et contraires à l'expression des libertés et à la démocratie". Aussi, ont-ils abordé la question relative à la décision du chef de l'Etat de renoncer à l'organisation du référendum sur la révision de la Constitution. Cette question même qui a longtemps fait l'actualité. Mais la Coalition n'a pas donné son point de vue claire sur la question. Sa position reste difficile à cerner. Pour cette Coalition, il y a une restriction des espaces d'expression avec la fermeture de « La Nouvelle Tribune » et la poursuite du piratage de la fréquence de la radio Soleil Fm. Les responsables de la CDD-Bénin estiment que la condamnation de Laurent Mètongnon et ses coaccusés a été arbitraire. Ils relèvent dans leur déclaration, la persécution des députés de la minorité parlementaire, suite à leur vote contre la proposition de loi portant modification de la Constitution. Les membres de la Coalition pour la défense de la démocratie estime qu'il y a "réduction sensible de l'espace démocratique, la multiplication inquiétante de violations des Droits Humains et de la Constitution, la vassalisation de l'Assemblée nationale, de l'appareil judiciaire et de la Haac et la traque contre les travailleurs, les plus pauvres, les jeunes, les femmes vulnérables, les enseignants et les opposants ne sont pas de nature à apaiser les esprits".
Une sortie de plus
Bien que cela fait partie de la vitalité de la démocratie, cette sortie de la coalition pour la défense de la démocratie semble être comme une sortie de trop, puisque la Coalition a manqué le vrai rendez-vous. Le peuple attendait cette sortie au lendemain déjà du débat du chef de l'État pour statuer sur ses ambitions révélées et les actions promises au peuple par celui-ci. La situation décrite par la Coalition n'est pas nouveau dans la vie des Béninois depuis plus d'une dizaine d'années. C'est juste une petite image des nombreux maux qu'ils ont entretenus des années durant. Même si le peuple est conscient de la situation vécue ces dernières années, il voit mal l'appréciation faite par ceux-là mêmes qui l'ont rendu malheureux et qui passent pour des saints aujourd'hui. Il est vrai qu'il faut améliorer les conditions du peuple mais il est aussi vrai de donner son avis sur ce qui se fait et ce qui est promis que de surfer sur les problémes dont il fait face et qui dérivent de l'incapacité des politiques à gérer plus d'une dizaine d'années. La Coalition pour la défense de la démocratie doit revoir sa copie au lieu de surfer sur le malheur du peuple pour étancher sa soif politique.
G. A.
Le Ministre d'État chargé du Plan et du Développement Abdoulaye Bio Tchane, a procédé ce vendredi 03 Août 2018, à l'installation officielle de la Commission Nationale de Supervision (CNS) et du Comité Technique National (CTN) du RNA (Recensement National de l'Agriculture).La cérémonie a eu lieu dans les locaux du ministère en présence du ministre de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui et des membres du RNA.
Dans le but d'assurer une réussite du RNA, le gouvernement a mis en place différents organes au niveau national, départemental et communal. Lancé officiellement le 22 juin 2018 à Tori-Bossito, l'installation des organes du RNA s'inscrit dans le processus d'opérationnalisation du premier recensement de l'agriculture du pays.
Le Ministre d'État chargé du Plan et du Développement Abdoulaye Bio Tchane, a déclaré que l'opération du RNA est un projet prioritaire du PAG. La RNA « revêt une importance capitale au regard de la place du secteur agricole dans l'économie nationale en général et sa contribution au produit intérieur brut (PIB) et à la création d'emploi en particulier », a souligné le ministre. Le gouvernement entend ainsi faire de ce secteur, le principal levier du développement économique. La mise en œuvre de cette stratégie explique-t-il, nécessite la disponibilité d'informations statistiques exhaustives, fiables et actualisées sur le secteur agricole. Ces informations sont indispensables à l'analyse des impacts des politiques. Abdoulaye Bio Tchane, a par ailleurs remercié l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) qui a accompagné le pays dans la préparation technique de l'opération.
Les missions des différents organes
Armelle Ahamide, secrétaire du conseil national de la statistique a rappelé les missions des différents organes. Conformément aux dispositions des articles 6 et 7 du décret n°2018-073 du 12 mars 2018, portant organisation du Recensement National de l'Agriculture en République du Bénin, la CNS est l'organe national chargé de la conduite et de la supervision politique des opérations du RNA sur toute l'étendue du territoire national. Elle a pour mission d'étudier tous les problèmes administratifs, financiers et institutionnels relatifs au recensement et prend toutes les initiatives qu'elle juge pertinentes pour le bon déroulement de l'opération. A ce titre, elle est chargée entre autres de faciliter la conduite des opérations et d'étudier tous les problèmes administratifs, financiers et institutionnels relatifs au RNA et y apporter des solutions appropriées.
La Commission Nationale de Supervision du RNA se réunit une fois par trimestre en session ordinaire. En cas de besoin, elle peut se réunir en session extraordinaire sur convocation de son Président.
Quant au Comité Technique National, il est chargé de formuler des avis techniques sur l'organisation générale du recensement.
La RNA est une opération statistique d'une grande envergure qui permettra de révéler le secteur agricole du pays aux Béninois et au reste de monde. Ceci permettra de poser les bases d'une gouvernance stratégique, responsable et durable pour faire du Bénin une puissance agricole.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
(Par Roger Gbégnonvi)
L'expérience vécue – et non subie – atteste que les Béninois chérissent la vindicte. Soit populaire et hurlante. Soit singulière et silencieuse. La populaire concerne moto ou mouton perdus, et aperçus en possession d'un quidam. On se saisit de lui à grands cris de ‘‘au voleur !'' Il n'est peut-être qu'un receleur ignorant de son statut. Tu parles ! Collier de vieux pneus. Carafe d'essence. Allumette craquée. Le coupable désigné part en flammes en hurlant qu'il est innocent. Cause toujours ! Autour du supplicié, la foule accourue hurle aussi, non de souffrances atroces mais de sadisme jubilatoire. Un soir à C…, en 1997, les plus enthousiastes emportent le crâne et les os du macchabée. Ils les brandissent à travers la cité en hurlant. La liesse de la rue fait sortir les riverains qui saluent en hurlant le trophée de la vengeance porté en triomphe. Police et gendarmerie sont tenues à distance, en respect.
La vindicte singulière concerne des frustrations plus intimes telles que partage entre frères et sœurs de l'héritage paternel, mari volage, épouse présumée infidèle, réussite voyante de votre collègue contrastant avec votre échec éclatant, etc. Malheureux, vous déclenchez ‘‘la guerre des choses dans l'ombre''. Pieu fiché en terre en mâchouillant le nom de celui qui ose vous défier. Incantations. Fumigations. Injonctions à Michel-Archange. Tant et si bien qu'avec l'avance prise en attaquant sans sommation, vous l'emportez. Atteint par un missile silencieux sous la forme d'un AVC fulgurant, l'audacieux s'est avachi à vie dans son fauteuil. Mieux, il a rendu prestement sa vilaine âme à Satan. Terminé. Vous êtes heureux.
Telle est la résolution idéale des conflits au Bénin. C'est pourquoi les Béninois entrent en colère lorsque l'Etat envoie la police voir dans les affaires d'un milliardaire suspecté de trafic illégal, de casse de la SONAPRA quand il la dirigeait, de placement illégal quand il défendait avec rage les pauvres travailleurs, etc. Alors, avant même que ne soit saisi le procureur de la République, la crème de la classe politique s'ébranle vers l'innocent que l'Etat est en train de brimer. Barrage. Haie d'honneur. Ceinture sanitaire pour le protéger de la peste des juges et du choléra des tribunaux. On ne le livrera pas pour autant à l'une des efficaces vindictes ci-dessus, non ! S'agissant des milliards d'un copain connu et estimé, et non de moto ou de mouton aperçus chez un coquin inconnu qui mérite cent fois la mort, on négocie : ‘‘Dis donc, tu exagères ! Tout ça pour toi seul ? Nous aussi on veut manger !'' Ô Seigneur, tu sais de quoi les poches étaient gonflées au sortir du mauvais cinéma de Djeffa.
Or donc, toi Etat béninois, garant de la liberté et de la sécurité des Béninois, tu ne te lasseras pas d'éventer les containers suspects, de t'interroger sur la fortune gaillarde des ex directeurs de la SONAPRA et des ex présidents de Conseil d'Administration, etc. Tu ne te lasseras pas de refuser l'inique équation immunité parlementaire = impunité parlementaire. Tu ne te lasseras pas de nettoyer les écuries d'Augias afin que notre Parlement ne soit plus la fange où vont continuer à barboter les hauts fonctionnaires après nous avoir dépouillés au Gouvernement et à la tête des Sociétés publiques. Si toi, Etat béninois, tu te lasses de faire ton devoir, tu te rends responsable et coupable du possible enfer béninois. Indiciblement frustré par une gouvernance laxiste, le petit peuple enchaîne et accentue vindictes hurlantes et silencieuses. Elles ne suffisent pas à sa soif de vengeance contre la petite élite qui le malmène et l'appauvrit : Alors il bascule dans la jacquerie : on pille, on viole, on égorge. C'est arrivé ailleurs : Séléka et Antibalaka. Version africaine d'un nihilisme en vrac et hirsute.
Pour en préserver le Bénin, toi Etat béninois, ne te lasse point de rendre l'imparfaite justice des hommes. Pendant 58 ans, nous avons su garder notre pays dans une Fraternité perfectible. Nous devons à présent le construire dans la Justice et par le Travail aimés.
Le projet Asphaltage est entré depuis jeudi 2 août, dans sa phase active dans les différentes communes concernées avec la remise officielle de sites aux entreprises adjudicataires. 48 heures ont suffit de Cotonou à Natitingou en passant par Porto-Novo, Sèmè-kpodji, Calavi, Lokossa, Bohicon, Abomey et Parakou, pour que la remise de site soit effectuée dans les neuf communes qui bénéficient de ce projet. Les différentes cérémonies de remises se sont déroulées en présence du ministre du cadre de vie, ou son représentant, du Préfet du département concerné, du maire de la ville, les autorités locales, royales et religieuses, ainsi que les populations mobilisées. Quelques images de la remise de sites dans différente commune.
Marcel H.
Un bébé a été retrouvé dans la matinée de ce vendredi 03 Août 2018, au quartier Bèyèrou, à Parakou. Ce nouveau-né abandonné par sa mère a pu échapper à la mort.
Selon les informations recueillies par le quotidien Daabaaru, le nouveau-né était emmailloté dans des pagnes et déposé à 100m de la voie au quartier Bèyèrou, situé dans le premier arrondissement de Parakou. Informés de la situation, les éléments du commissariat central de Parakou ont transféré le nouveau-né à la pédiatrie du Centre Hospitalier Universitaire Départemental (Chud) du Borgou.
Une enquête est ouverte pour retrouver la mère de l'enfant.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
A l'instar des autres villes qui vont accueillir le vaste projet d'Asphaltage des rues au Bénin, le maire de la commune de Sèmè-Kpodji, Charlemagne Honfo a procédé à la remise de site ce vendredi 03 août 2018. Il était entouré pour la circonstance de Jonas Gbènameto, des conseillers communaux et locaux, des têtes couronnées, des sages et notables de la commune. Ces différentes personnalités ont témoigné toute leur reconnaissance au chef de l'Etat Patrice Talon et réitéré leur engagement à l'accompagner dans ses projets ambitieux pour un réel développement du Bénin.
Un linéaire de 9 Km est prévu pour cette première phase.
F. A. A.
Le président de la République Populaire de Chine, a dans une lettre, adressée ce mardi 30 juillet 2018, à Son Excellence Monsieur Patrice Talon, exprimé ses sincères félicitations et meilleurs vœux à l'occasion du 58e anniversaire de l'indépendance de la République du Bénin. Son Excellence Monsieur XI Jinping a saisi l'occasion pour inviter le Chef de l'Etat Forum sur la Coopération sino-africaine, qui aura lieu en en septembre prochain, à Pékin.
Le président chinois a mentionné les progrès du Bénin depuis le mandat du Chef de l'Etat, Patrice Talon. « Ces dernières années, sous votre direction, votre pays a réalisé la stabilité nationale, le développement économique, l'amélioration du niveau de vie du peuple. Les relations sino-béninoises maintiennent un bon élan, la confiance politique mutuelle s'est progressivement renforcée, les fruits de la coopération dans tous les domaines sont abondants », a-t-il déclaré.
XI Jinping a promis accompagner les efforts du président béninois dans le but de promouvoir les relations de coopération amicale entre les deux pays. Il a souhaité tous ses vœux de prospérité pour la République du Bénin et de bonheur pour le peuple.
Par ailleurs, le président chinois a invité Patrice Talon à participer au Summet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en septembre prochain.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La nouvelle a très tôt fait le tour du monde, il s'agit du décès du député Rosine Vieyra Soglo. Mais en réalité, ce n'était qu'une fausse information qui, via les réseaux sociaux a rapidement fait le tour du monde. Mais en réalité il n'en est rien, ce n'étaient que des rumeurs sur le décès de la présidente Rosine Soglo. Sure sa page facebook, son fils, l'ancien ministre des sports, Galiou Soglo a déménti la nouvelle en ces thèmes : « Mes chers amis, Depuis ce matin j'apprends à travers le réseaux sociaux que maman est décédée, je vous rassure qu'elle se porte bien et qu'elle sera bientôt à cotonou. Il n'y a pas matière à s'inquiéter. Maman est bien vivante », peut-on lire.
Par ailleurs, joint au téléphone, par les confrères de la radio nationale, Galiou Soglo a de nouveau démenti la fausse nouvelle de vive voix. Il a expliqué que la Présidente Rosine Soglo n'est pas morte. Elle est en vie contrairement à ce qui a été annoncé sur les réseaux sociaux. « Elle est vivante et elle se porte bien ; son majordome a témoigné qu'elle est là et qu'elle n' a rien (...) », a fait savoir M. Soglo. Il a ajouté que "Nous pensons qu'avec cette mauvaise information colportée sur notre mère, on a augmenté sans le savoir sa durée de vie".
Marcel HOUETO
La première phase du projet d'Asphaltage des rues a été officiellement lancée ce vendredi 03 août 2018 à Porto-Novo pour le bonheur des populations. Exprimant sa joie, le maire Emmanuel Zossou a déclaré que « ce jour vendredi 03 août 2018 est un jour béni. Notre ville a le bonheur d'ouvrir un grand chantier qui va conduire à terme à l'asphaltage de la plupart des rues de la capitale du Bénin ». Au nom des populations de Porto-Novo, du conseil municipal et en son nom propre, Emmanuel Zossou a solennellement remercié les cadres du ministère du cadre de vie et à travers eux, tout le gouvernement pour cette deuxième opportunité historique offerte à la ville capitale.
Depuis le 12 juillet 1895, rappelle l'autorité municipale, la cité des ‘'Aïnonvi'' se bat pour retrouver ses attributs de capitale afin de mieux se réinsérer dans le concert des grandes villes capitales et, jouer pleinement sa partition comme espace privilégié de développement politique, économique et social pour le bien-être des citoyens.
Conscient de ce rôle, le conseil municipal a pris la mesure de l'enjeu en insérant dans son Plan de développement municipal, les programmes relatifs à l'assainissement et la construction des réseaux structurants de voirie.
« La construction de ces équipements majeurs de voirie vient redonner vie à notre cité. Elle vient renforcer ses capacités et lui redonner un visage radieux », s'est réjoui le maire. Il a ajouté que le réseau routier urbain sera remis à niveau pour faire face aux véritables enjeux d'émergence qu'imposent l'explosion démographique et l'étalement urbain que connaissent Porto-Novo et ses environs.
A travers ce projet, poursuit-il, les douloureux souvenirs des inondations et les difficultés liées à la mobilité urbaine seront conjugués au passé.
Convaincu des ambitions du gouvernement pour la ville capitale, Emmanuel Zossou nourrit l'espoir que la seconde phase sera lancée dans un futur proche avant de prendre l'engagement de son implication personnelle et sans faille dans le suivi régulier des travaux.
Pour cette première phase, un linéaire d'environ 22 km est prévu et prend en compte 9.2 km en voies primaires, 6.5 km en voies secondaires et 6.5 km en voies tertiaires.
La cérémonie de lancement a connu la présence du ministre du cadre de vie et du développement durable, du préfet du département de l'Ouémé, de la directrice de l'Agence du cadre de vie, des conseillers municipaux et locaux, des représentants des confessions religieuses et des têtes couronnées de la ville de Porto-Novo.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le projet ambitieux d'aménagement de la voirie initié par le gouvernement du président Talon est enfin en sa phase de réalisation à Lokossa, la cité des Kotafon.
Au cours d'une cérémonie officielle, les autorités du ministère du cadre de vie ont remis le site à l'entreprise adjudicataire, ce 3 août 2018, devant une foule impressionnée et séduite par la réalité des faits.
Les premiers coups de pioche ont retenti sur le sol de Lokossa dans le cadre du projet d'Asphaltage. Et l'honneur est revenu au maire de Lokossa, Pierre Awadji, l'autorité préfectorale et le représentant du ministre de Cadre de Vie, Éric Dovonou de donner cet espoir aux populations de cette ville, de la transformer d'ici à 15 mois.
En réalité, sur les 30 kilomètres que doit couvrir ce projet dans la ville de Lokossa, 10,70 kilomètres sont pris en compte dans cette première phase pour un coût global de 21.807.725.058 francs CFA.
Pour Éric Donovou , représentant du ministre de Cadre de Vie, ce projet ambition est le fruit de la vision du chef d'Etat et de l'engagement du ministre du Cadre de Vie. Ce projet vise donc à améliorer les conditions de circulation dans les villes bénéficiaires, développer le transport urbain, réduire le niveau de pollution et de nuisance pour ainsi dynamiser l'accroissement des ressources fiscales. Il a également insisté sur un voeu cher au ministre, celui de voir une plus grande main d'oeuvre locale recrutée.
Le maire Pierre Awadji ne peut que témoigner au président de la République toute sa gratitude et celle de toute la population de Lokossa. Il en appelle alors à la collaboration de ses administrés avec l'entreprise adjudicataire afin que les emprises soient libérées pour le bon déroulement des travaux. C'est donc tout heureux qu'il a donné le premier coup de pioche pour lancer le démarrage des travaux de la première phase du projet d'Asphaltage.
Les travaux démarrent effectivement le 6 août prochain selon représentant du ministre et l'entreprise a donc 15 mois pour finir les travaux. L'asphaltage des 10,70 kilometres changera à coup sûr le visage de la ville de l'espérance surtout avec les travaux connexes tels que l'éclairage public systématique de toutes les voies asphaltées, les espaces verts à aménager et la construction des mobiliers urbains. Et ceci c'est à l'actif du président Talon et son gouvernement.
Cokou Romain COKOU.