Environ 600 parties prenantes, provenant de plus de 30 pays d'Afrique et d'ailleurs, se sont réunies du 8 au 10 juillet lors de la première conférence EdTech de la Mastercard Foundation à Abuja, au Nigeria, pour discuter des technologies de l'éducation en vue d'un apprentissage résilient et inclusif en Afrique. Les participants sont parvenus à un consensus sur le fait que l'intégration de la technologie dans les systèmes d'apprentissage en Afrique est désormais une nécessité, et non plus un luxe. Organisée en partenariat avec le gouvernement fédéral du Nigeria, la conférence s'est conclue par un appel collectif à l'action sur 10 recommandations à l'intention des gouvernements et des autres parties prenantes de l'EdTech.
« Investir dans l'éducation en Afrique ne concerne pas seulement l'Afrique ; il s'agit plutôt d'investir dans le capital humain pour le monde entier. Il s'agit également de renforcer la résilience de nos systèmes d'apprentissage afin de mieux nous préparer aux chocs futurs, tels que la récente pandémie de COVD-19. C'est la raison pour laquelle la Mastercard Foundation s'est engagée à travailler avec des partenaires pour développer des initiatives dans le domaine de l'éducation et permettre des innovations qui favorisent l'intégration de la technologie dans les systèmes d'apprentissage », a déclaré Peter Materu, Chief Program Officer à la Mastercard Foundation, aux participants, tout en soulignant que l'éducation est la clé de la construction d'une société inclusive et résiliente et qu'il est urgent d'investir dans l'éducation pour qualifier les jeunes Africains.
Le ministre fédéral de l'éducation du Nigeria, le professeur Tahir Mamman, a déclaré que « la technologie n'est pas seulement un outil ; c'est une incitation puissante qui responsabilise les étudiants et ravive leur passion pour l'apprentissage ».
« L'inclusion est la pierre angulaire des EdTech », a ajouté Bosun Tijani, ministre fédéral nigérian des communications, de l'innovation et de l'économie numérique. Si nous ne parvenons pas à atteindre tous les apprenants, nous ne parviendrons pas à réaliser notre potentiel de révolution de l'éducation ».
Les participants ont proposé les recommandations suivantes pour guider la prise de décision au niveau national afin de faire progresser la construction d'un écosystème EdTech efficace en Afrique.
– Promouvoir l'innovation locale par le biais de politiques de soutien aux EdTech, les gouvernements étant des leaders, des facilitateurs proactifs et des consommateurs de contenus et de mécanismes de diffusion de qualité.
– Harmoniser les politiques intersectorielles en coordonnant les stratégies, les plans et les initiatives interministériels sur l'accès à l'éducation pour tous grâce à la technologie.
– Garantir l'infrastructure de base par une utilisation créative de ressources telles que les fonds de service universel pour investir dans l'électricité, l'internet, les appareils et l'infrastructure dédiée aux programmes d'éducation.
– Prendre des décisions à partir de données en investissant dans les systèmes et les capacités du gouvernement pour la collecte, l'analyse et la prise de décision en temps utile.
– Renforcer les capacités de prestation tout au long de la chaîne de valeur EdTech en formant les enseignants à l'utilisation des EdTech et en aidant les responsables des systèmes éducatifs à travailler avec des processus et des données basés sur les technologies.
– Systématiser l'intégration des EdTech en introduisant (là où elles n'existent pas) et en appliquant des normes claires et adaptées au contexte pour l'intégration des technologies dans les programmes d'enseignement.
– Guider l'innovation contextuelle par des lignes directrices claires et opportunes et des processus d'approbation du contenu, des outils et des licences afin d'encourager l'innovation, l'investissement et l'intégration de la technologie.
– Diversifier les parcours d'apprentissage pour les jeunes non scolarisés en développant des alternatives technologiques flexibles pour l'apprentissage, la certification accréditée et la réintégration dans le système éducatif formel.
– Réduire les obstacles à l'accès aux technologies de l'information et de la communication grâce à des partenariats stratégiques entre le secteur privé et le secteur public qui soutiennent des politiques réactives et fondées sur des données probantes, ainsi que des solutions abordables pour tous.
Intégrer l'inclusion réactive (égalité des sexes, personnes handicapées, réfugiés et personnes déplacées) dans les processus de politique et d'innovation, en mettant l'accent sur la diversité
En référence à l'Année de l'éducation 2024 de l'Union africaine, les discussions de la conférence ont porté sur l'état des EdTech en Afrique, l'évaluation des solutions technologiques aux défis éducatifs du continent, les données probantes, les collaborations, le financement et les possibilités d'exploiter les technologies émergentes pour accélérer l'acquisition de compétences par les jeunes, en particulier les jeunes femmes.
A ajouté Jamila Bio Ibrahim, ministre fédéral du développement de la jeunesse du Nigeria, a souligné la nécessité de donner la priorité à l'inclusion dans la réforme de l'éducation. « Toutes les voix, en particulier celles des jeunes femmes, doivent être prises en compte dans la formulation des politiques pour qu'elles soient efficaces », a-t-elle fait remarquer.
L'envoyé spécial de l'Union africaine pour la jeunesse, Chido Mpemba, a fait remarquer que « les innovations accessibles peuvent avoir une portée mondiale tout en étant profondément enracinées dans les besoins de la jeune population africaine ».
Des entrepreneurs EdTech dirigés par des Africains ont exposé leurs solutions lors de la conférence afin de démontrer comment les efforts visant à encourager une innovation éducative percutante peuvent déboucher sur l'avenir de l'apprentissage.
Les recommandations de la conférence ont été partagées lors du troisième forum ministériel sur les technologies de l'information et de la communication en Afrique, qui s'est tenu à l'issue de la conférence. Trois d'entre elles ont été classées prioritaires en vue d'une action concrète d'ici le prochain forum :
– Développer des stratégies et des politiques pour intégrer les technologies de l'information et de la communication dans les systèmes d'apprentissage.
– Améliorer la qualité des données sur l'éducation et les compétences analytiques qui les accompagnent pour une prise de décision fondée sur des données probantes.
– Relever le défi des enfants et des jeunes non scolarisés en Afrique, dont le nombre s'élève actuellement à 108 millions et ne cesse d'augmenter.
Par l'intermédiaire de son Centre pour l'enseignement et l'apprentissage innovants, la Mastercard Foundation s'associe stratégiquement pour encourager l'innovation, partager les meilleures pratiques, mener des recherches et organiser des événements tels que la conférence EdTech afin de faire progresser l'éducation inclusive, en particulier pour les apprenants mal desservis. S'exprimant sur la conférence qui vient de s'achever à Abuja, Joseph Nsengimana, directeur du Mastercard Foundation Centre for Innovative Teaching and Learning, a déclaré, "L'engagement collectif à faire progresser l'éducation grâce au pouvoir de la technologie promet de transformer considérablement le paysage éducatif, assurant ainsi que les jeunes Africains soient préparés pour l'avenir".
La prochaine conférence EdTech est prévue pour 2026, année du 20e anniversaire de la Mastercard Foundation.
A propos de la Mastercard Foundation
La Mastercard Foundation est une organisation caritative canadienne enregistrée et l'une des plus grandes fondations au monde. Elle travaille avec des organisations visionnaires pour faire progresser l'éducation et l'inclusion financière afin de permettre aux jeunes d'Afrique et aux communautés indigènes du Canada d'accéder à un travail digne et épanouissant. Créée en 2006 grâce à la générosité de Mastercard lorsque celle-ci est devenue une société publique. La Fondation est une organisation indépendante dont les politiques, les opérations et les décisions relatives aux programmes sont déterminées par son propre conseil d'administration et son équipe de direction. Il s'agit d'une organisation caritative canadienne enregistrée qui possède des bureaux à Toronto, Kigali, Accra et Nairobi, Kampala, Lagos, Dakar et Addis-Abeba.
A propos du centre de la Mastercard Foundation pour l'enseignement et l'apprentissage innovants
Le Centre pour l'enseignement et l'apprentissage innovants de la Mastercard Foundation (CITL) soutient la croissance d'un écosystème EdTech africain qui peut catalyser l'innovation et faire progresser les pratiques prometteuses dans l'utilisation des TIC dans l'apprentissage et l'enseignement au profit des apprenants, des éducateurs et des décideurs africains. Pour ce faire, il aide les pays d'Afrique à créer une approche d'apprentissage mixte et un réseau d'entreprises EdTech locales pour soutenir les apprenants à tous les niveaux.
La conférence EdTech de la Mastercard Foundation
La conférence EdTech de la Mastercard Foundation est un événement biennal organisé par le Centre for Innovative Teaching and Learning de la Fondation pour transformer l'avenir de l'apprentissage en Afrique en utilisant la technologie comme catalyseur. La conférence, dont le coup d'envoi a été donné en juillet 2024, vise à réunir les parties prenantes de l'EdTech pour partager les meilleures pratiques et accroître l'accès à une éducation pertinente, de qualité et inclusive en Afrique.
Un couple à moto a été percuté, lundi 15 juillet 2024, par la voiture d'un Klébé (aide-douanier) lancé contre un contrebandier. La mère de famille portait au dos un bébé qui est mort dans l'accident.
Lancée dans la course-poursuite d'un contrebandier, la voiture d'un Klébé (aide-douanier) a percuté une motocyclette à hauteur de Massè dans la commune d'Adja-Ouèrè.
Le couple sur la moto a été grièvement blessé. Leur bébé d'à peine 6 mois est mort dans l'accident. Selon les informations, le couple revenait de la vaccination avec le bébé lorsque l'accident est survenu.
Le drame est survenu, lundi 15 juillet 2024.
M. M.
Le gouvernement marocain et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé mercredi à Rabat, quatre accords de financement d'un montant total de 604 millions d'euros en faveur de la numérisation des universités, de la compétitivité des territoires et de la valorisation des forêts du Royaume.
Ces financements permettront de mettre en œuvre des programmes d'appui pour accompagner la transition des universités vers une dynamique plus digitale, entrepreneuriale et inclusive, pour améliorer la compétitivité territoriale et pour renforcer le développement intégré et durable des zones forestières, tout en finançant la construction d'une autoroute entre Guercif et Nador.
La cérémonie de signature a réuni le responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc, Achraf Hassan Tarsim avec le ministre de l'Équipement et de l'Eau, Nizar Baraka ; le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Abdellatif Miraoui ainsi que Ryad Mezzour (Industrie et Commerce), Mohcine Jazouli (Investissement, Convergence et Évaluation des politiques publiques), Fouzi Lekjaa (ministre délégué chargé du Budget) et le directeur général de l'Agence nationale des eaux et forêts, Abderrahim Houmy.
« La signature de ces quatre accords est importante. Elle témoigne de l'excellence du partenariat entre le Royaume du Maroc et la Banque africaine de développement. Des relations historiques qui se poursuivent aujourd'hui », a déclaré le ministre délégué auprès du ministre de l'Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa.
« Parce qu'ils agiront en synergie, ces quatre nouveaux projets auront un impact important. Les opérateurs économiques bénéficieront d'un meilleur climat des affaires, de compétences plus adaptées à leurs besoins et d'une plus grande mobilité et fluidité logistique qui les rendra plus compétitifs. Le tout dans une approche respectueuse de l'environnement. Ces opérations structurantes démontrent l'excellence de nos relations avec le Maroc, un pays qui avance à pas de géant sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI », a salué Achraf Tarsim.
D'un montant de 120 millions d'euros, le premier accord de prêt financera le Programme d'appui à la transformation pour une université digitale, entrepreneuriale et inclusive. Il soutiendra les objectifs du Plan d'accélération de la transformation de l'écosystème de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation (ESRI 2030) qui prend en compte les besoins des secteurs, introduit l'entreprenariat dans les cursus, inclut les territoires pour encourager l'excellence et l'innovation.
Le deuxième accord, d'un montant de 200 millions d'euros, mettra en place le Programme d'amélioration de la compétitivité territoriale. Il contribuera à dynamiser et à densifier les bases industrielles locales, à attirer davantage d'investisseurs et à créer plus d'emplois locaux.
Financée à hauteur de 200 millions d'euros, la troisième opération soutiendra la construction de l'autoroute Guercif-Nador, longue de 104 kilomètres. Elle permettra de renforcer la connectivité et l'attractivité de la région de l'Oriental en reliant le futur port de Nador West Med et la zone d'activité industrielle et logistique de Betoya.
Le quatrième accord, d'un total de 84 millions d'euros, permettra de lancer le Projet d'appui au développement intégré et durable des zones forestières. Il agira non seulement sur le cycle de l'eau en période de grande sécheresse mais renforcera également les chaînes de valeur, soutiendra l'entreprenariat forestier et aquacole et préservera la biodiversité, tout en améliorant les capacités de séquestration du carbone.
La Banque africaine de développement intervient au Maroc depuis plus de cinquante ans. Elle intervient dans les secteurs clés de la santé, du développement humain, de l'eau, de l'agriculture, de l'énergie, des transports, et de la finance.
À propos du Groupe de la Banque africaine de développement
Le Groupe de la Banque africaine de développement est la première institution de financement du développement en Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Présente sur le terrain dans 31 pays africains et dotée d'un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux.
Source : Banque africaine de développement
Les évasions de détenus sont devenues monnaie courante et appellent à la mise en place de surveillance électronique. Le Bénin peut aller à l'école des pays qui ont opté pour le bracelet électronique.
Les faits sont récents. Deux policiers ont été placés en détention à Natitingou le 11 juillet 2024 à la suite de l'évasion d'un détenu de la prison civile. Le fugitif a quitté le Centre Hospitalier Départemental de l'Atacora (CHD Atacora) où il était admis pour des soins.
Le cas n'est pas isolé. Au Centre Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM de Cotonou), l'ex maire de la commune d'Abomey-Calavi, Georges Bada, s'est évadé dans la nuit du 18 mars 2022, alors qu'il purgeait une peine de 6 ans de prison dans un dossier de bradage de domaine public.
Des évasions ont été enregistrées même dans des maisons d'arrêt comme ce fut le cas à la prison civile d'Abomey-Calavi en 2021 ou encore la tentative d'évasion à la prison civile d'Apkro-Missérété en mai 2024.
La récurrence des évasions suivie d'arrestation de policiers appellent à repenser la surveillance des détenus.
Avec les nouvelles technologies et la digitalisation, l'installation d'un système de surveillance électronique dans les lieux pénitentiaires s'impose.
Plusieurs technologies existent dans le cadre de la mise en place de la surveillance électronique. La plus connue est le bracelet électronique, qui contient une puce électronique pouvant être repérée à distance, grâce à un système de géolocalisation (GPS), par les autorités policières ou pénitentiaires. Ce dispositif ne peut pas être facilement retiré ou désactivé par la personne sous surveillance car l'autorité de surveillance reçoit une alarme le cas échéant.
Le dispositif est souvent placé à la cheville ou à la main et permet d'avoir à l'œil le détenu. Plusieurs pays dont les Etats-Unis (depuis 1983), la Suède (1994), les Pays-Bas (1995), la France (1996), la Belgique (1998), le Canada (depuis 1999) expérimentent cette forme de surveillance. Le Bénin doit aller à l'école de ces pays.
M. M.
La gastronomie marocaine a été élue meilleure du monde après un vote des internautes sur Instagram. Le concours a été lancé par Pubity, une des plus grandes pages d'actualités et de divertissement de ce réseau social.
La culture séculaire du Royaume continue de briller dans les quatre coins de la planète. Cette fois-ci, c'est la gastronomie marocaine qui a été à l'honneur après avoir remporté le concours des meilleures cuisines du monde devant une liste de plusieurs pays.
C'est la page Instagram Pubity, avec 39 millions d'abonnés, qui a organisé ce concours. Les organisateurs ont dressé une liste de 36 pays connus pour leurs gastronomies. Parmi eux il y a, entre autres, l'Italie, l'Inde, le Japon, l'Espagne, le Mexique, la Turquie ou encore la France. Et ce sont les internautes qui élisaient un vainqueur à chaque tour de ladite compétition.
La cuisine marocaine est venue à bout de celles du Nigeria au premier tour, de l'Afrique du Sud au second tour (quart de finale) avant d'affronter à la gastronomie Italienne. Sans surprises, c'est le Maroc qui a remporté la demi-finale face au Japon.
La gastronomie royale s'est retrouvée au dernier tour face au Mexique. Deux cuisines particulièrement épicées. Mais au final, c'est le Royaume qui a triomphé avec pas moins de 2.5 millions de votes.
“Nos fans ont voté pour la cuisine marocaine en tant que “meilleure cuisine du monde” avec près de 60% contre 40% par rapport au Mexique”, lit-on sur la publication de Pubity. Et pour l'annonce du gagnant, c'est le célèbre chef Gordon Ramsay qui s'en est chargé à travers une vidéo.
“Après des millions de votes, la meilleure cuisine de la planète est la cuisine marocaine. Elle a été sacrée championne. Félicitations à la cuisine marocaine”, a déclaré Ramsay.
Ce dernier est également revenu sur sa dernière expérience au Royaume : “Lors de mon dernier séjour au Maroc, dans les montagnes de l'Atlas avec les Berbères, j'ai eu la chance inouïe de cuisiner la délicieuse “Rfissa au poulet”, l'un de mes plats préférés de tous les temps. Toutes mes félicitations au Maroc”.
Yannick Aguemon, ailier béninois natif de Cotonou et libre de tout contrat, a officiellement signé avec l'US Créteil Lusitanos ce mardi soir.
Capable d'évoluer sur les deux ailes, Yannick Aguemon va renforcer le secteur offensif des Cristoliens et va certainement offrir des alternatives intéressantes sur le front de l'attaque. Formé à l'INF Clairefontaine, puis à Toulouse ou encore au RC Strasbourg, l'attaquant a fait la majeure partie de sa carrière dans les clubs belges comme l'Union Saint-Gilloise, l'OH Leuven et RE Virton.
Natif de Cotonou, Aguemon compte sept sélections avec les Guépards du Bénin.
J.S
Une vaste opération de recrutement au profit des unités de transformation opérant dans le secteur du textile à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), a drainé un monde impressionnant de jeunes du 12 au 13 juillet 2024, à l'ex CPR de la mairie de Natitingou. L'opération initiée pour l'enregistrement des jeunes des départements de l'Atacora et de la Donga, a connu également la participation des jeunes des autres départements de la région septentrionale du pays.
Des opportunités pour les jeunes en quête d'emploi à la Zone industrielle de Glo-Djigbé. Les unités de transformation de coton au sein de la zone économique spéciale procèdent au recrutement de personnel. Une opération d'enregistrement a permis de recenser des milliers de jeunes du 12 au 13 juillet 2024, à Natitingou. Le but visé est d'insérer ces jeunes en quête d'emplois dans le secteur textile de la GDIZ, grâce au dispositif AZOLI de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE).
Outre les jeunes de la Donga et de l'Atacora, ceux des autres départements du Nord-Bénin, ont également fait le déplacement de l'ex CPR de Natitingou, pour tenter leur chance.
L'Agence nationale pour l'emploi à travers une publication évoque le cas de Asséli, une jeune fille peulh. Elle aurait parcouru plus de 90 km depuis Kouandé, pour participer aux tests de recrutement avec son cousin Dembo. Leur espoir selon l'ANPE, est désormais tourné vers la GDIZ pour une stabilité professionnelle.
L'opération lancée par le conseiller technique, Eric Nata, représentant le ministre Modeste Kérékou, a connu la présence du secrétaire technique du ProDIJ, Wilfreed Gbessi, et du chef antenne de l'ANPE de l'Atacora, Engèle Gangbè.
Mohamed Aminn Bouraima, directeur adjoint des ressources humaines de Bénin textile (Btex), l'une des unités intégrées de textile à la GDIZ était également présent au lancement de l'opération. Ce dernier a mis l'accent sur le sérieux et la transparence qui caractérisent l'opération.
Dans le cadre de la transformation du coton au Bénin, la GDIZ a décroché pour la Société des Textiles du Bénin (STB), une des unités opérant dans le secteur textile, un financement de 52,3 milliards de francs CFA auprès d'un consortium de banques.
En 02 ans d'exploitation de la Zone industrielle de Glo-Djigbé, c'est plus de 12.000 emplois déjà créés, pour des projections estimés à plus de 35.000 emplois d'ici à fin 2024.
F. A. A.
Les fonctionnaires des administrations douanières du Bénin, de la Côte d'Ivoire et du Togo, prennent part depuis ce mardi 16 juillet 2024 à Cotonou, à un atelier de formation des formateurs du Programme PGS. La session de formation qui s'inscrit dans le cadre du Projet sur la sécurité en Afrique de l'Ouest (PSAO phase II), vise à renforcer les capacités des douaniers pour lutter efficacement contre le trafic illicite de marchandises.
Les engins explosifs improvisés, c'est la thématique au cœur d'une nouvelle session de formation des fonctionnaires des administrations douanières des pays impactés par le Projet sur la sécurité en Afrique de l'Ouest. Les travaux ont été lancés mardi 16 juillet 2024, par le directeur général adjoint des douanes béninoises, Aimé Y. KAREGIRE, représentant la directrice générale.
L'objectif de ces assises selon le point de Contact national du PSAO, est de former, d'outiller et de renforcer les capacités des experts nationaux et régionaux sur une thématique d'actualité. « Les engins explosifs improvisés », a précisé Gildas O. SEHLIN. Pour lui, intégrer ce programme de formation des formateurs aux actions du Projet sur la sécurité en Afrique de l'Ouest, relève « d'un choix judicieux » de l'équipe de projet pour une transmission future à tous les niveaux des forces de sécurité, des connaissances et compétences acquises par les participants. Il a par ailleurs émis le vœu que l'atelier de formation apporte des actions positives pour la sécurité au Bénin, et dans la sous-région.
Pour Junginger MORITZ, chef de mission adjoint à l'ambassade de la République fédérale d'Allemagne au Bénin, il s'agit principalement d'améliorer la sécurité de la chaîne logistique et les procédures liées au commerce en vue d'un contrôle efficace de la chaîne d'approvisionnement des marchandises, y compris les marchandises utilisées par les terroristes. Le terrorisme dira le chef de mission adjoint, est un véritable défi lié à la sécurité et à la sureté des personnes, au développement économique et à l'instabilité politique en Afrique de l'ouest. Raison pour laquelle l'Allemagne à travers son ambassade au Bénin, déploie tous les efforts pour accompagner tous les pays partenaires concernés par ce projet à contrer la menace causée par les terroristes et d'autres organisations criminelles. Ces efforts, souligne Junginger MORITZ, visent à limiter la prolifération transfrontalière des armes et matériels de destruction de trafic d'armes légères et de petites calibres, et le détournement illicite de précurseurs d'explosifs à double usages.
Avant de procéder au lancement officiel des travaux de cette formation, le directeur général des douanes béninoises, Aimé Y. KAREGIRE, a souligné qu'en choisissant de mieux outiller et accompagner les formateurs des administrations douanières des pays concernés par le projet sur engins explosifs improvisés, le PSAO franchit une étape cruciale assurant la transmission efficace et pérenne des connaissances et compétences nécessaires à la fin du projet. « Cette initiative permet ensemble de construire un réseau de formateurs qualifiés, capables de former à leur tour les agents douaniers et autres acteurs de la sécurité à travers toute la région », a-t-il laissé entendre. « En formant les formateurs, nous nous assurons que le savoir et les compétences nécessaires à la mise en œuvre efficace du Programme Global Shield se répandent de manière exponentielle à travers nos administrations douanières et au-delà. Mais pour que cela soit effectif, il faudra étudier la possibilité d'intégrer ces formations dans nos curriculums de formation à tous les niveaux pour une dissémination effective », a poursuivi le représentant de la directrice générale des douanes. Il n'a pas manqué d'exprimer ses remerciements au Programme Global Shield de l'Organisation mondiale des douanes et à l'ambassade de l'Allemagne pour l'appui financier. Aux participants, il a souhaité « un apprentissage fructueux et enrichissant », convaincu qu'ils relèveront le défi, et contribuant ainsi à renforcer la sécurité des frontières et à protéger les concitoyens. Il a, pour finir, réitéré l'engagement de l'administration douanière du Bénin, à poursuivre ses efforts pour améliorer la sécurité et la sûreté du pays. Les travaux s'achèvent le 25 juillet prochain.
F. A. A.
Le gouvernement du Bénin, en collaboration avec le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale, a organisé le 16 juillet 2024 à Cotonou une table ronde internationale centrée sur l'accroissement des mécanismes de financement climatique pour le pays.
Des partenaires de développement ainsi que des représentants du secteur privé ont pris part à cette rencontre. L'objectif était de mobiliser le soutien des banques multilatérales de développement (BMD), des institutions financières internationales, et du secteur privé pour augmenter le financement climatique par le biais de réformes politiques, du développement des capacités et de solutions de financement innovantes. Les discussions ont porté sur les moyens d'augmenter les financements pour l'adaptation et l'atténuation des effets du changement climatique au Bénin, notamment à travers des approches programmatiques pour catalyser l'accès au financement.
Contexte et Besoins Financiers
Le Plan national d'adaptation (PNA) 2022 du Bénin cible plusieurs secteurs vulnérables, notamment l'agriculture, l'eau, la foresterie, l'érosion côtière, la santé, et le tourisme. La Contribution Déterminée au niveau National (CDN) 2021 actualisée se concentre sur l'énergie, l'agriculture, l'industrie manufacturière, les déchets, l'utilisation des terres, et la sylviculture.
Le Rapport national sur le climat et le développement (RNCD) du Groupe de la Banque Mondiale estime que les besoins en financement additionnels pour l'adaptation et l'atténuation des changements climatiques s'élèvent en moyenne à 0,3 % du PIB annuel sur la période 2030-2050, et à 2,7 milliards USD d'ici 2032. Les besoins d'investissement pour l'atténuation sont estimés à environ 8,6 milliards USD, avec environ 60 % attendus du gouvernement et du secteur privé, et 1,8 milliard USD pour l'adaptation, avec environ 70 % provenant du soutien international.
Soutien et Initiatives
Le FMI, la Banque Mondiale et d'autres partenaires soutiennent les réformes politiques liées au climat par le biais d'un appui budgétaire. En décembre 2023, le gouvernement béninois a conclu avec le FMI un accord de 200 millions USD via une Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD). Cet accord vise à soutenir la résilience socio-économique du pays, intégrer le changement climatique dans les politiques publiques, et relever les défis structurels exposant le Bénin aux chocs climatiques.
Le Groupe de la Banque Mondiale et d'autres partenaires financent des projets d'investissement dans divers secteurs, principalement l'énergie, les transports et l'agriculture. Les priorités du RNCD incluent l'agriculture, la gestion urbaine, l'énergie, les transports, la sylviculture, l'eau et la gestion côtière.
Trois Piliers pour Accélérer les Investissements Climatiques
Les discussions ont abouti à l'identification de trois piliers essentiels pour accélérer les investissements climatiques au Bénin :
1. Réformes Politiques :Renforcer la coopération et la planification interministérielles, ainsi que le cadre des partenariats public-privé (PPP).
2. Renforcement des Capacités : Offrir plus d'assistance technique (de l'UE et de la BEI) via des programmes de formation pour les fonctionnaires, le secteur privé et les organisations de la société civile sur le financement climatique, la gestion de projets, et les pratiques agricoles intelligentes face au climat. Cela inclut aussi l'assistance technique pour le développement du marché des capitaux.
3. Opportunités de Financement : Plusieurs options ont été proposées, telles que la création d'un mécanisme de financement privé basé sur la vente de crédits carbone, le développement d'une facilité de financement vert dans le cadre de l'Initiative des banques vertes africaines (AGBI) de la BAD, l'émission de prêts souverains et d'obligations vertes, et des options de financement en monnaie locale.
Ces options visent à diversifier les sources de financement et à impliquer davantage de partenaires et de programmes pour relever les défis climatiques du Bénin.
La Cour constitutionnelle a déclaré conforme à la constitution la loi N°2024-26, portant loi organique sur le Conseil Economique et Social. C'est à l'issue d'une audience plénière spéciale tenue ce mardi 16 juillet 2024.
Les Sages de la Cour constitutionnelle ont examiné ce mardi deux dossiers de recours sur le Conseil Economique et Social votée par l'Assemblée nationale le 21 juin 2024. À travers la requête, 1332/233/Rec-24 du 03/07/2024, le président de la République a demandé le contrôle de constitutionnalité de la loi organique sur le Conseil économique.
Le député Célestin Nounagnon Hounsou du parti ‘'Les Démocrates'' a aussi déposé un recours en inconstitutionnalité de cette même loi. À l'issue des débats, la Cour constitutionnelle a rendu
la décision DCC 24-140 du 16 juillet 2024 en déclarant conforme à la constitution la loi N°2024-26, portant loi organique sur le conseil économique et social adoptée par l'Assemblée Nationale. Le Chef de l'Etat va donc procéder à la promulgation de la nouvelle loi organique sur Conseil économique et social.
Au titre des innovations de la nouvelle loi organique, il y a le renforcement du Conseil économique et social à travers la création de conseils départementaux et d'un conseil national. Selon l'article l'article 139 de la loi n°90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin dispose que : « le Conseil économique et social donne son avis sur les projets de loi d'ordonnance ou de décret ainsi que sur les propositions de loi qui lui sont soumis. Les projets de loi de programme à caractères économique et social lui sont obligatoirement transmis pour avis. Le président de la République peut consulter le Conseil économique et social sur tout problème à caractères économique, social, culturel, scientifique et technique… »
Le représentant résident à Cotonou de la commission de l'Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa), Yawovi Batchassi a annoncé ce mardi au cours d'une conférence de presse, la célébration de la 30 ème anniversaire de l'Union au Bénin. L'évènement aura lieu à Cotonou, le jeudi 18 juillet 2024 à l'Hôtel Golden Tulip le Diplomate.
Créée à Dakar le 10 janvier 1994, l'Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa) célèbre ses 30 ans cette année.
Déjà le 10 janvier 2024, l'évènement a été célébré dans la sobriété au siège de l'institution à Ouagadougou au Burkina-Faso par une conférence animée par les membres d'organe et les cadres de la Commission en présence du Président de la Commission, des Commissaires et les membres des autres institutions de l'Union.
L'événement sera également célébré dans les tous les autres Etats membres de l'Uemoa d'où l'importance de la célébration à Cotonou, le jeudi 18 juillet 2024 à l'Hôtel Golden Tulip le Diplomate.
La commémoration des 30 ans de l'Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa) à cotonou s'articulera autour d'une conférence dont le thème est « UEMOA, 30 ANS/ une expérience d'intégration résiliente face aux chocs exogènes ».
Cette conférence, placée sous le parrainage du Ministre d'Etat, chargé de l'economie et des finanaces, se déroulera autour de deux sous thèmes : « Bilan des grandes réalisation et acquis de l'UEMOA au Bénin » et « Perspectives d'approfondissement de l'intégration régionale en lien avec la Vision 2040 de l'Union. »
« Cette conférence permettra de passer en revue les grandes réalisations de l'Union mais aussi de penser aux perspectives pour une meilleure intégration des Etats membres », a souligné le Représentant résident à Cotonou.
Le gouvernement béninois à travers le Ministère des Affaires étrangères a convoqué, mardi 16 juillet 2024, l'ambassadeur du Burkina Faso près le Bénin.
Le ministre béninois des Affaires étrangères Shegun Adjadi Bakari a convoqué, ce mardi 16 juillet 2024, l'ambassadeur du Burkina Faso près le Bénin suite aux déclarations du capitaine Ibrahim Traoré, chef de la junte burkinabè.
De sources proches du Ministère des Affaires étrnagères, le Bénin a signifié son indignation au diplomate burkinabè, en poste à Accra, au Ghana.
Lors d'un grand oral, jeudi 11 juillet dernier, le capitaine Ibrahim Traoré avait déclaré que le Bénin abriterait deux bases françaises d'où s'entraînaient des terroristes pour déstabiliser le Burkina.
Des déclarations controversées face auxquelles l'ambassadeur de France près le Bénin a réagi. « Il n'y a pas de bases françaises au Bénin », a démenti Marc Vizy, diplomate français en poste à Cotonou.
M. M.
Daniel GNAMAVO, ancien maire de la commune de Zagnanado est décédé ce mardi 16 juillet 2024.
Premier maire de la commune de Zagnanado à l'ère de la décentralisation, Daniel GNAMAVO n'est plus ! L'ex maire est décédé ce mardi 16 juillet 2024.
Daniel GNAMAVO fut maire de 2003 à 2008.
M. M.
La Conseillère technique aux arts du ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Carole Borna, a procédé, mardi 16 juillet 2024 à Cotonou, au lancement officiel des activités du mois de la mode à l'occasion d'une conférence de presse. C'est en présence du directeur artistique du mois de la mode, Jerry Sinclair et du directeur général de l'Agence de Développement des Arts et de la Culture, William Codjo.
Depuis 2018, le gouvernement béninois a décidé d'insuffler une nouvelle dynamique dans le secteur de la mode, en organisant chaque année l'initiative ‘''le mois de la Mode''. L'événement est porté par le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts à travers l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC) avec l'appui de la Société de la logistique des évènements du Bénin. Selon la Conseillère technique aux arts du Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Carole Borna, en organisant le mois de la mode, l'objectif du gouvernement est de créer de la croissance et générer de l'emploi pour ce secteur en pleine expansion. Il s'agit aussi de mieux valoriser les talents et accroitre les potentialités, organiser davantage le secteur et aboutir à sa meilleure structuration. Le gouvernement souhaite également professionnaliser les métiers de la mode et donner des outils pour renforcer les compétences et stimuler les échanges commerciaux avec les acheteurs et le grand public.
Le thème de l'édition 2024 est intitulé « Sortir des sentiers battus ». Le créateur et promoteur de la marque ‘'Lolo Andoche'', Charlemagne Andoche Amoussou est le parrain de cette édition. « Nous avons choisi Lolo Andoche en raison de tout ce qu'il représente dans le secteur de la mode au Bénin (…) et surtout pour l'esprit fédérateur qui l'anime », a confié Carole Borna, coordonnatrice du Comité d'organisation de l'édition 2024 du mois de la mode.
Une kyrielle d'activités
Cette année, des activités sont organisées par le ministère du Tourisme de la Culture et des Arts aussi bien que par les acteurs du secteur. « On peut citer par exemple l'Association des Créateurs de Mode du Benin (ACMB) et Ok Fashion qui ont des événements qui se déroulent à Cotonou et dans le Zou », a indiqué le directeur artistique du mois de la mode. À en croire Jerry Sinclair Aguenoukoun, le comité d'organisation a décidé cette année de mettre en lumière de nouveaux talents qui font partie de la chaîne de valeur. « On parle beaucoup des stylistes, des modélistes et autres, mais on ne donne pas souvent de la visibilité aux photographes, aux acheteurs, aux maquilleurs, aux coiffeurs etc », a-t-il indiqué.
Il est prévu deux panels et une masterclass le vendredi 26 juillet au Palais des Congrès de Cotonou. Le premier panel « Optimiser la croissance des marques de mode en Afrique », informe Jerry Sinclair, va permettre d'aborder les défis cruciaux du secteur tels que le financement, la formation et les infrastructures, tout en explorant les opportunités offertes par la digitalisation. Le second panel sur « Les défis du e-commerce dans l'industrie africaine de la mode » vise à explorer les opportunités et obstacles spécifiques au commerce en ligne pour les marques de mode africaines. Les panels seront animés par des professionnels de haut niveau.
La masterclass portant sur le thème « Les coulisses de la mode - Focus sur les métiers de l'industrie : Communication, Technologie et Retail », sera animé par Sadiath Aminou, experte en mode et textile, directrice et fondatrice de Sadiath Alimath Agency. Un défilé ‘'La Nuit de la Mode'' est programmé pour le samedi 27 juillet à la Corniche d'Akpakpa avec 14 créateurs et 40 mannequins.
Des défis à relever
Dans son intervention, William Codjo s'est axé sur les défis qui se présentent aux professionnels de la mode et à l'ADAC notamment la structuration de la chaîne des valeurs au Bénin. « Lorsque vous créez, il y a un maillon qui prend le relais pour reproduire, démultiplier le fruit de votre création. Le gouvernement a lancé à tous un défi en mettant en place la GDIZ où sont installées des industries textiles », a notifié le directeur de l'ADAC. Pour l'instant, poursuit-il, je n'ai pas connaissance de créateurs béninois qui passent des commandes à la GDIZ. « La commande minimale à passer au niveau des usines de la GDIZ est de 3500 pièces. C'est donc un défi pour nous tous. Il faut que dans les années à venir, 5 ans voire 10 ans, qu'émergent de l'environnement béninois, des marques emblématiques capables de relever ce défi », a affirmé Willima Codjo.
Le directeur de l'ADAC a souligné la nécessité d'investir dans les marques. « On peut ne pas viser un marché de masse tout de suite, mais aller vers des marchés de niche dans plusieurs pays pour pouvoir élargir la taille de son marché et être en mesure de travailler de manière structurée », a-t-il relevé. Pour lui, il faut que le secteur de la mode devienne un secteur pourvoyeur de ressources et d'emplois au Bénin.
Procédant au lancement officiel des activités du mois de la mode, la Conseillère technique aux arts du Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts a invité le public, les passionnés de mode et les amateurs de design à se mobiliser activement. « Il est essentiel de soutenir nos talents locaux en consommant leurs productions et en valorisant leurs créations. En le faisant, nous contribuons à renforcer l'économie locale et à promouvoir la reconnaissance internationale des artisans et des créateurs béninois », a déclaré Carole Borna.
Akpédjé Ayosso
Programme détaillé des activités
– Expo Vente à Erevan Calavi par ACMB du 11 au 21 juillet
– Défilé de mode à l'hôtel des Princes à Bohicon par Ok Fashion le 20 juillet
– Panel de discussions à l'Espace Ok Fashion de Djidja par Ok Fashion le 21 juillet
– Formation à l'endroit des artisans à Bénin Royal par ACMB le 26 juillet
– La boutique éphémère à Bénin Royal Hôtel par ACMB du 26 au 28 juillet
– Panel 1 à 10 heures à la salle bleue du Palais des Congrès le 26 juillet
– Panel 2 à 12 heures à la salle bleue du Palais des Congrès le 26 juillet
– Masterclass à 15 heures à la salle bleue du Palais des Congrès
– La Nuit de la mode à la Corniche Akpakpa le 27 juillet
– Défilé de mode à Bénin Royal Hôtel par ACMB le 28 juillet
Listes des créateurs
– Marcy's Fashion
– Achille's Couture
– Eustache Ahomagnon
– We are everyone atelier
– Perpétue Akouélé
– Bakus Oraya
– Berne Abla
– Wodossi
– Fathnell
– Francel
– Atypic touch
– Jerry Sinclair
– Edi Sessi
– Castermann
Un cybercriminel fait miroiter des emplois à des jeunes pour les séquestrer et les obliger ensuite à mener des activités de cybercriminalité. Une vingtaine de ses victimes ont été arrêtées, mardi 09 juillet 2024, dans un immeuble à Abokicodji-lagune, un quartier du 4è arrondissement de Cotonou.
Alertée par un Centre social de la ville de Cotonou de ce qu'un jeune est séquestré au deuxième étage d'un immeuble depuis le mois d'avril 2024, la police a effectué une descente, mardi 09 juillet 2024, au quartier Abokicodji-lagune à Cotonou. La victime, selon l'informateur de la police, a laissé tomber un bout de papier portant le message : ‘'Aidez-moi à rentrer chez moi, je ne veux pas être gayman (cybercriminel, NDLR)''.
Une vingtaine de jeunes menant des activités de cybercriminalité ont été appréhendés dans l'immeuble lors de la descente de la police. Les jeunes opèrent sous les ordres d'un cybercriminel.
Le cybercriminel, recherché par la police, fait miroiter des emplois fictifs à des jeunes demandeurs pour ensuite les séquestrer. Les jeunes sont obligés à mener à des activités de cybercriminalité.
La police a également retrouvé et saisi « vingt (20) ordinateurs portatifs, vingt (26) téléphones Android, quatre (04) disques durs et une télévision écran plasma ». Un arsenal qui renseigne sur l'activité criminelle menée par les prévenus dans l'immeuble.
M. M.
Démantèlement d'un ghetto à Guinkomey dans le 5è arrondissement de Cotonou. 10 individus dont quatre femmes ont été interpellés, des produits psychotropes et des numéraires ont été saisis au cours de l'opération menée vendredi 12 juillet 2024.
La police a menée une opération dans une maison à Guinkomey, dans le 5è arrondissement de Cotonou dans la matinée du vendredi 12 juillet 2024.
« Dix (10) personnes dont quatre (04) femmes ont été appréhendées ; une multitude de produits psychotropes, une somme de quatre millions neuf cent six mille huit cent vingt-cinq (4.906.825) FCFA et d'autres devises étrangères d'origine douteuse ont été saisies », selon la Direction de la Police républicaine.
M. M.
Un nouveau Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Bénin. Entré en fonction le 1er juillet 2024 après sa nomination, Titus Oladayo Osundina a présenté ses lettres de Cabinet au Ministre béninois des affaires étrangères le lundi 15 juillet 2024.
Titus Oladayo Osundina, de nationalité nigériane, est le nouveau Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Bénin. Nommé par l'Administrateur du PNUD, Monsieur Achim Steiner, il a pris fonction le 1er juillet 2024 à Cotonou et présenté ses lettres de Cabinet au Ministre des Affaires Etrangères ce jour 15 juillet 2024.
Le nouveau Représentant Résident du PNUD au Bénin capitalise une trentaine d'années “d'expériences dans le domaine du développement notamment dans la gestion des programmes et opérations de développement, du soutien humanitaire, des secours d'urgence, du développement durable et de la consolidation de la paix”.
Titus Oladayo Osundina a été Représentant Résident Adjoint du PNUD au Soudan du Sud (septembre 2022 – juin 2024), au PNUD Burundi et aux PNUD Comores (2019 à 2021). Aux Comores, il occupait cumulativement le poste de Coordonnateur COVID-19 pour l'ONU.
Selon un communiqué du PNUD, Monsieur Titus Oladayo Osundina a été « Représentant Résident Adjoint des Fonds et programmes des Nations Unies à Praia au Cap-Vert de 2006 à 2008. De 2008 à 2019, il a occupé le poste de Directeur Pays Adjoint du PNUD, en charge des Opérations respectivement au Burundi, en Tanzanie et en Guinée Conakry. Auparavant, il a occupé le poste de Directeur des Opérations du premier bureau conjoint des Nations Unies au Cap-Vert ».
« Avant de rejoindre le PNUD en 2006, M. Osundina a travaillé à l'UNICEF pendant plus de 13 ans en tant que Chef des Opérations au Cameroun, en Mauritanie et au Congo Brazzaville. Il a démarré sa carrière aux Nations Unies en qualité de Responsable des ressources humaines à l'UNICEF, après avoir travaillé pour les gouvernements des États d'Oyo et d'Osun et en qualité de Chargé de Cours à l'École polytechnique fédérale d'Idah au Nigéria. Il possède également une solide expérience et une compétence avérée dans la gestion de l'urgence et des programmes post-conflits au Congo, en Afghanistan, au Burundi et au Yémen.
M. Titus Osundina est titulaire d'un Master of Business Administration (MBA) en gestion financière de l'Université Obafemi Awolowo, Ile-Ife au Nigéria et d'une Licence en Sciences économiques à l'Université d'Ibadan, Nigeria. Il parle couramment le Français et l'Anglais ».
Le PNUD est le principal organisme des Nations Unies qui lutte contre l'injustice de la pauvreté, les inégalités et le changement climatique.
M. M.
Deux jours après le sacre de l'Espagne à l'Euro 2024 devant l'Angleterre (2-1), l'UEFA vient d'officialiser l'équipe type du tournoi organisé par l'Allemagne.
Dans cet onze type, on recense deux joueurs de l'équipe de France que sont : William Saliba et Mike Maignan. L'absence de Kylian Mbappé n'est pas surprenante vue sa baisse de niveau durant la compétition. Pour le reste, une forte domination espagnole avec six joueurs : Marc Cucurella, Fabian Ruiz, Rodri, Dani Olmo, Lamine Yamal et Nico Williams. Kyle Walker, Manuel Akanki et Jamal Musiala complètent cette équipe avec un milieu 100% espagnol.
J.S
L'Agence nationale de la Maintenance hospitalière (ANMH) a lancé un appel à candidatures pour le recrutement de Secrétaire Administratif, Personne Responsable des Marchés Publics, Assistant en passation des marchés publics, Directeur de l'Administration et des Finances, Comptable, Spécialiste en gestion des ressources humaines, Technicien en génie informatique, Gestionnaire de la flotte des ambulances (1), Technicien en maintenance biomédicale et Conducteur de véhicules administratifs.
Les candidatures au recrutement de l'Agence nationale de la Maintenance hospitalière (ANMH) seront soumises uniquement sur la plateforme du Ministère de la Santé par le lien https://emploisante.gouv.bi/.
Les dossiers de candidature doivent être impérativement postés en ligne pendant la période allant du 15 au 21 juillet 2024 à minuit, date de fermeture du site pour le dépôt. Selon l'avis d'appel à candidatures, durant la période de soumission des dossiers, les candidats peuvent modifier leurs dossiers déjà postés.
LIRE L'AVIS D'APPEL A CANDIDATURE
La Direction Départementale de la Santé (DDS) du Littoral recrute des Médecins généralistes, Aides-soignants et aides-soignantes, Chauffeurs, Agents de liaison, etc. Les dossiers de candidature sont reçus au Secrétariat de la Direction Départementale de la Santé du Littoral, sis au quartier Placodji (Cotonou) du 11 au 24 juillet 2024.
Dans le but de renforcer son capital humain pour l'atteinte de ses objectifs, la Direction Départementale de la Santé du Littoral lance le présent appel à candidature pour un recrutement multiposte dans les emplois suivants :
– Médecins Généralistes : 07
– Inspecteurs d'Action Sanitaire option épidémiologie : 01
– Assistants des services financiers : 01
– Auxiliaires de pharmacie : 02
– Aides-soignants et Aides-soignantes : 12
– Conducteurs de Véhicules Administratifs : 09
– Ouvriers spécialisés des services généraux de l'administration (Agent de liaison) : 02
– Ouvriers spécialisés des services généraux de l'administration (Agent d'entretien) : 01 Ouvriers spécialisés des services généraux de l'administration (Gardien) : 01
1. Conditions générales
Les personnes intéressées doivent remplir les conditions suivantes
Être de nationalité béninoise ;
Être âgé de 18 ans au moins et de 45 ans au plus au 31 décembre 2024 ;
• Avoir de bonnes qualités relationnelles et sociales ;
Avoir un esprit de concentration, de discipline et d'ardeur au travail ;
Être immédiatement disponible et apte à travailler sous pression dans un environnement multiculturel ;
• Avoir une bonne capacité d'innovation et d'adaptation ;
• Justifier d'une expérience professionnelle d'un (01) à deux (02) ans selon le corps (voir tableau en annexe) ;
2. Missions et profils
Les missions et les profils requis sont consignés dans le tableau en annexe.
3. Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être composé des pièces suivantes :
– une lettre de motivation adressée à la Directrice Départementale de la Santé du Littoral ;
– un curriculum vitae détaillé, actualisé et dûment signé ;
– une copie de l'acte de naissance sécurisé ou copie légalisée de l'acte de naissance du candidat ; une copie du certificat de nationalité ;
– une copie légalisée de l'attestation ou du diplôme requis (pour les diplômes obtenus à l'étranger, une équivalence est exigée) ;
– une copie des certificats ou attestations de travail et/ou de stage professionnel ;
4. Durée du contrat
Les lauréats (es) au test signeront un contrat de travail de deux (02) ans renouvelables.
5. Date et lieu de dépôt de dossier de candidature
Les dossiers de candidature devront être déposés au Secrétariat de la Direction Départementale de la Santé du Littoral, sis au quartier Placodji (Cotonou) du 11 au 24 juillet 2024 à 17h00 sous plis fermé avec la mention : « CANDIDATURE AU POSTE DE… >>
6. Mode de sélection
La sélection se fera en trois (3) étapes à savoir :
– la présélection des candidats sur étude de dossiers ;
– le test écrit ;
– l'entretien pour les candidats admis au test.
NB : Les résultats de la présélection seront affichés après étude des dossiers au plus tard le 29 juillet 2024. Tout dossier incomplet ou ne remplissant pas les conditions exigées sera rejeté.
Le test écrit se tiendra le 05 août 2024 à partir de 08h00 précises à la salle de réunion de la Direction Départementale de la Santé du Littoral.
Pour tout renseignement complémentaire, appeler le 96 90 60 27 ou le 97 47 74 10.