Message de vœux du Président de la République à l'occasion du nouvel an 2019
Béninoises, Béninois,
Mes chers compatriotes,
En ces heures où la grâce de vie va nous faire entrer dans une nouvelle année, j'ai une pensée affectueuse pour chacune et pour chacun de vous, particulièrement pour celles et ceux qui ont été éprouvés d'une manière ou d'une autre au cours de l'année qui s'achève.
Le temps qui se succède et qui rythme notre vie ne manque pas d'apporter à chacun, son lot de peines et de joies.
Mais ce que le temps qui passe nous apporte de certain, c'est l'espérance qui justifie notre état d'esprit festif en cette veille de nouvel an.
C'est moins le bonheur d'avoir passé un cap que celui d'en aborder un nouveau.
Nos insuffisances et nos succès, nos attentes et nos satisfactions courant 2018 suffisent à nous motiver pour faire mieux et espérer mieux durant les douze mois à venir.
Globalement, nous nous sommes améliorés en 2018 et je m'en voudrais de ne pas vous exprimer ma fierté d'avoir contribué, avec vous, à cette avancée.
La part que vous y avez prise, quelle que soit sa forme et sa taille, est d'une importance avérée car, c'est la somme de nos actions qui façonne le devenir de notre nation.
Cette nation, le Bénin, je vous exhorte à la magnifier et à ne jamais douter de son avenir radieux et glorieux.
Moi, j'en ai la certitude et voudrais sentir la vôtre aussi de plus en plus ardente.
Tout comme je voudrais sentir votre fierté d'être les propres artisans de la révélation de notre pays à nous-mêmes et au monde.
Chaque bonne idée, chaque action positive pour la République, chaque critique constructive, y contribuent.
C'est pourquoi ma motivation, au regard des résultats déjà engrangés, n'en est que plus grande.
Mes chers compatriotes,
Votre contribution à l'œuvre de construction de notre pays, pour aujourd'hui et pour demain, nécessite que vous soyez davantage en confiance et en bonne santé, mus par la certitude que les fruits de vos efforts vous sont redistribués.
C'est ce qui justifie l'option résolument sociale du budget général de l'Etat exercice 2019, avec près de 430 milliards de FCFA destinés aux investissements sociaux.
Cette option volontariste vise principalement à favoriser les couches les plus vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes, et à renforcer les capacités pour le développement harmonieux de notre pays.
Avec une telle part sociale largement au-dessus de celles consenties ces dernières années, les actions prévues au profit de l'éducation, de l'emploi, de la santé et de l'amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et personnels assimilés, ne manqueront pas d'être visibles.
Ce sera entre autres, le paiement intégral des rappels découlant de la revalorisation du point indiciaire au titre des années 2011 et 2012.
Une mesure qui impactera également les conditions de vie de 23.000 retraités.
Il ne fait donc l'ombre d'aucun doute que des réponses sociales pertinentes seront apportées à de nombreuses préoccupations au cours de la nouvelle année, parce que nos actions de redressement de l'économie nationale et de la gouvernance seront davantage couronnées de réussite.
C'est fort de cette certitude que je vous invite à aborder avec sérénité et confiance, la nouvelle année qui nous ouvre chaleureusement déjà les bras.
Ce que j'implore le Ciel d'accorder à chacune et à chacun, y compris à nos frères et sœurs de la diaspora, c'est la bonne santé et la baraka
Pour le reste qui relève de nous-mêmes, je souhaite à toutes et à tous, plus de talent, de dévouement, de labeur, de persévérance et donc plus de succès, afin que nos conditions de vie individuelles et collectives s'améliorent davantage en 2019.
BONNE ANNEE.
Les dépositions dans le cadre de l'affaire ICC-Services ont repris, ce lundi 31 décembre 2018, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo.
A l'ouverture du procès, le président de la Cour, Cyriaque Dossa, a convié témoins et sachants à se libérer de tout ce qu'ils savent de l'affaire ICC-Services. Selon lui, plus les parties choisissent de cacher ce qu'ils ont fait, plus le procès s'étale dans le temps. Le président estime qu'il faut éviter « de voir le procès consumé dans les flammes du mensonge ». Il a exhorté les déposants à dire la vérité afin que le procès puisse avancer.
Ébullition dans le rang des avocats
Me Gbaguidi, avocat de la défense notifie que la structure ICC-Services n'est pas fautif. Pour lui, c'est l'implication du gouvernement dans la gestion de l'affaire qui complique la tâche.
Un avis qui n'a pas été du goût de Me Olga Anassidé. Selon elle, il faut attendre la fin du procès pour situer la responsabilité de chacun.
Quant à Me Quenum, avocat de l'Etat béninois il déclare : « Je pense que Me Gbaguidi doit garder cette partie pour la phase des plaidoiries. Je considère cela comme de la provocation ».
Problématique sur le montant exact retrouvé chez Tégbénou
La Cour est revenue sur la déclaration de Emile Tégébénou en ce qui concerne la fameuse somme de 27,5 milliards de FCFA. Pépin Adjovi, l'ancien directeur départemental de la police nationale, appelé à la barre, a soutenu qu'aucun franc n'a été découvert dans les coffre-forts, qui se trouvaient dans la cour. « Ces coffre forts éventrés étaient manifestement vides », a affirmé Pépin Adjovi.
Or le directeur général de la police nationale, Anki-Dosso Maïga, sous lequel il a travaillé et avec qui il prétend être une seule fois à la perquisition au domicile du sieur Tégbénou a mentionné une somme de 3 millions FCFA.
« Je ne suis pas sûr que le DGPN puisse dire qu'il a trouvé 3 millions dans les coffre forts de dehors. Et s'il l'a dit, sa déclaration n'engage que lui », a souligné le DDPN.
S'agissant du statut de celui qui a ouvert le coffre-fort, Pépin Adjovi a déclaré que c'est un soudeur puisque pour lui ce dernier s'était muni des outils tels que marteau et burin.
La Cour apprend que lors de la perquisition, l'huissier présent n'a pas signé le procès-verbal fait par les enquêteurs. Pépin Adjovi dit qu'il n'a pas eu la présence d'esprit de constater la présence d'un huissier sur les lieux. Le directeur départemental de la police, affirme : « Je n'ai jamais vu l'huissier Léonard Migan de ma vie. Je n'entends que son nom. Je n'ai pas signé le PV de perquisition bien que je sois présent sur les lieux de perquisition jusqu'à la fin ».
La Cour demande à savoir si ce n'est pas la variation du montant retrouvé chez Emile Tégbénou qui a conduit l'huissier à s'abstenir de signer. « Pour ma part, ce n'est pas évident que tout cet argent soit à la maison. Ils peuvent l'avoir investi », a-t-il répondu.
L'ex-DDPN recevait des enveloppes de 500 000 FCFA
Les conditions d'attribution de garde de corps de Emile Tégbénou est toujours au cœur des débats. Selon Pépin Adjovi, c'est Tégbénou lui-même qui lui a parlé la première fois de son besoin de garde de corps. « Je lui ai dit si il a des entrées libres à la Présidence ou au ministère de l'intérieur et on me donne des instructions, le problème sera réglé. Je ne pouvais pas présumer qu'il pouvait avoir des relations jusqu'au haut niveau », a-t-il expliqué.
Le promoteur de ICC-Services réfute cette déclaration du DDPN et notifie qu'il ne lui a jamais proposé une telle protection. « La première fois que je suis allé rendre visite au DDPN Adjovi pour lui présenter mes civilités, je lui ai signalé qu'il y a des éléments de la CRS qui assurent la sécurité de mon lieu de travail. J'ai profité pour lui expliquer les activités que nous menions. Je ne lui ai jamais parlé de mon envie d'avoir un garde de corps. Je suis allé le voir sur la demande des CRS qui m'ont demandé d'aller voir le nouveau commissaire central sinon ils seront enlevés », renseigne-t-il.
« Je ne sais même pas l'utilité d'un garde de corps et je ne sais pas non plus comment ça fonctionne. Je ne me sentais pas en confiance avec le garde de corps parce que chaque fois le DDPN l'appelait et il allait le voir », ajoute Emile Tégébénou. Ce dernier dévoile aussi que Pépin Adjovi lui envoyait des messages par le biais du garde-corps.
« Le garde-corps me disait souvent que le patron dit que je l'ai oublié. Et je lui disais non que je ne l'ai pas oublié. Je lui envoyais des enveloppes de 500 000 francs », a confié Emile Tégbénou, soit une somme de 4 millions de FCFA.
Le directeur départemental de la police nationale, dément cette déclaration et assure qu'il n'a jamais reçu des enveloppes. « Pour les enveloppes dont il parle, Monsieur Tégbénou avait la possibilité de m'appeler pour vérifier. Et si on m'a remis l'argent, la moindre des choses, c'est de l'appeler pour lui dire merci. Le garde-corps lui disait mon patron a dit mais est ce qu'il a pris la peine de vérifier ça ? », a répondu Pépin Adjovi.
Contradiction Dieudonné Lissagbè et Pépin Adjovi
Selon Dieudonné Lissagbè, 05 perquisitions ont été menées au total, et le DDPN en a assisté à deux. Quant à Pépin Adjovi, il a déclaré avoir pris part à celle où les deux coffre-forts ont été éventrés.
Après quelques minutes de suspension, le procès a repris avec toujours à la barre le directeur départemental de la police. Les questions qui lui sont adressées concernent cette fois-ci les informations qu'il recevait du garde-corps de Emile Tégbénou.
Pépin Adjovi confie que le garde du corps lui parlait des personnes et des lieux qu'ils vont visiter, comme la présidence, et le ministère de l'intérieur. Il soutient également que le garde du corps le renseignait sur les intérêts de la structure ICC-Services et que Tégbénou amenait beaucoup d'argent à la maison.
S'agissant des 4 millions qu'il a versés au Trésor, PépinAdjovi a affirmé que « c'était un remboursement ». Il explique : « Lorsque j'ai été convoqué par la Commission d'enquête, on m'a présenté les faits. J'ai demandé à avoir une confrontation avec lui. On m'a dit non. Donc, au bénéfice du doute, je me suis dit : je vais payer pour avoir ma liberté. Alors j'ai payé deux millions au Trésor et je leur ai envoyé le reçu. Quelque temps après, ils m'ont rappelé pour me dire que Tégbénou avait parlé de 4 millions et que je devais tout payer. Etant pratiquement en position de faiblesse, je n'avais pas le choix ».
Guy Akpolgan est appelé a donné des clarifications sur un fait qui a eu lieu chez lui. Selon le président de la Cour, des bruits parvenaient du domicile du promoteur ICC-Services une nuit vers 3 heures du matin. Les voisins ont rapporté que plusieurs cantines d'argent sont sorties de son domicile.
Interrogé sur le fait, Guy Akplogan a indiqué qu'il avait envoyé un matelassier pour effectuer des travaux à son domicile. Reconnaissant que l'heure n'est pas normale, il rassure qu'aucun sous n'est sorti de son domicile ce jour-là.
Dieudonné Lissagbè est appelé à rendre compte de ce qui a été retrouvé chez le sieur Emile Tégbénou. Il notifie que deux pistolets et une arme à pompe ont été retrouvés chez le promoteur. A la question de savoir qui a envoyé l'équipe pour les perquisitions, Dieudonné Lissagbè certifie que c'est la Brigade économique et financière. Toutefois, il a admis que ces actes de perquisitions posées par la BEF après ouverture d'une information par le parquet sont illégaux.
La session criminelle de la CRIET a été prorogée jusqu'au 18 janvier et va reprendre le jeudi 03 janvier 2019.
Akpédjé AYOSSO
La construction des épis de Siafato, dans le cadre de la lutte contre érosion côtière s'est achevée. C'est ce qui réjouit la délégation du ministère du Cadre de vie et du Développement durable, qui a fait le constat sur le terrain, vendredi dernier. La délégation conduite par le coordonnateur du programme de protection du littoral contre l'érosion côtière a dit son satisfécit au regard des travaux abattus.
Les membres de la délégation ont visité les sites couverts par le projet de protection de la côte à l'Est de Cotonou. Ce projet qui est à sa phase II s'étend du chenal de la lagune de Cotonou au quartier Akpakpa-Dodomè jusqu'à hauteur du quartier Ekpè, dans la commune de Sèmè-Podji, soit environ 15 kilomètres linéaire. Selon le coordonnateur du programme, Philippe Zoumènou, « Les travaux de protection de la côte du littoral à l'Est de Cotonou sont achevés ce vendredi 28 décembre ». Il précise que cette performance fait gagner au Bénin trois mois sur le planning dont l'échéance est le 31 mars 2019.
L'équipe est allée voir la situation actuelle des sites d'Akpakpa-Dodomè et Donatin abandonnés par les populations du fait de l'avancée de la mer.
Avec les travaux réalisés, il a été noté une stabilisation du système de protection sur une distance de 150 mètres de large. Ainsi les traits de côte vont se stabiliser au niveau de l'ouvrage.
Le coordonnateur du programme, Philippe Zoumènou, a souligné que les travaux ont consisté à un remblai d'environ 1 500 000 m³, réalisé sur la plage sur 150 mètres. « Un remblai hydraulique réalisé grâce à une drague aspiratrice qui vise à nourrir le système de protection mis en place afin de permettre aux traits de côte de se stabiliser durablement », fait-il remarquer. Il ajoute qu'après ces travaux, il y a un système de protection qui fonctionne au niveau de l'ouvrage compte tenu de la nature des vagues sur la côte.
Aussi fait-il remarquer que « Parallèlement aux travaux initialement prévus dans le cadre de la 2e phase, compte tenu des résultats obtenus sur le terrain et des performances du projet, le gouvernement a décidé de mettre en valeur un certain nombre de points singuliers notamment le site de Donatin qui va recevoir le lac marin ».
Le coordonnateur indique que ce lac sera mis en place par la construction d'une digue entre les deux épis de Siafato et l'épi n°1 de linéaire 700 mètres environ. Ce qui va permettre plus tard de remettre dans un très bon état de service, les hôtels historiques que sont le PLM Alédjo et Eldorado avec la construction certainement de nouvelles infrastructures pour faire de la zone, un périmètre balnéaire d'attraction. Il ajoute aussi que ce lac permet de créer une zone de basse navigation marine favorisant le développement d'un certain nombre d'activités nautiques, touristiques et balnéaires.
Les prospections
« La côte à l'Est de Cotonou est une des priorités et c'est sur ça que nous sommes en train de gagner le pari actuellement », a martelé Philippe Zoumènou. Il précise que c'est dans sa vision de gestion globale intégrée, rationnelle et durable de l'érosion côtière au Bénin, que le gouvernement a dès 2016, déjà caractérisé tous les 125 kilomètres de la façade maritime du Bénin. C'est dans ce cadre que souligne-t-il, les segments critiques, les plus exposés, ont été identifiés ainsi que les coins qu'il est nécessaire de protéger.
La deuxième priorité est le segment du centre caractérisé dans le plan d'investissement multisectoriel comme un segment de promotion des activités balnéaires.
Le projet de protection du segment du centre autour de Ouidah a est déjà lancé. Le segment transfrontalier de côte entre Hillacondji et Grand-Popo pourra démarrer en 2019.
G.A.
Le Bénin ne cesse de faire école à travers son expérience démocratique et l'organisation qui l'entoure en Afrique.
C'est ce que témoigne la visite de travail qui a eu lieu ce vendredi 28 Décembre 2018 entre la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) mauritanienne et le COS- lépi (Conseil d'Orientation et de Supervision de La Liste Électorale Permanente Informatisée) au Bénin.
Après la CÉNA (Commission Électorale Nationale Autonome), c'est autour du COS LÉPI que se focalisent les attentions. La délégation de la CENI mauritanienne composée de six membres et conduite par Djegul Mahamed Ahmed, est venue s'imprégner auprès du COS, du mécanisme politique et électoral qu'est le Cos-Lépi et qui permet au Bénin de maintenir son modèle démocratique à travers l'organisation d'élections paisibles.
Janvier YAHOUÉDÉOU entouré des membres du COS et des techniciens de l'ANT (L'Agence Nationale de Traitement) a permis à ses hôtes d'avoir assez de lumière sur la genèse de l'outil électoral qu'il gère, les différents paramètres qui fondent son existence et les difficultés qu'il affiche mais auxquelles les béninois apportent des corrections dans le parcours. Des questions d'éclaircissement qui ne sont pas restées sans réponses ont donné une entière satisfaction aux hôtes du COS. Ces derniers ont remercié le Président du Cos Lépi 2018, pour sa disponibilité.
Ce dernier et ses pairs ont tiré aussi beaucoup d'informations des visiteurs et qu'ils promettent faire valoir.
Ccom/COS 2018
Les ténors du parti Union Progressiste ont organisé, samedi 29 décembre dernier, plusieurs meetings de restitution des actes du congrès du 1er décembre dernier. A Comé, ils ont surtout mobilisé la base pour un soutien indéfectible aux actions du président de la République.
La forte mobilisation des militants au Centre des Jeunes de Comé est à la mesure de l'engouement que suscite le parti Union Progressiste dans la 17è circonscription électorale. Les ténors du parti dans les communes de Comé, Athiémé et Grand-Popo ont saisi l'opportunité de cette rencontre de restitution des travaux du parti pour galvaniser la base dans les perspectives des échéances futures mais surtout réaffirmer l'adhésion des populations aux réformes du chef de l'Etat.
|« Nous avons voulu entretenir nos militants sur les conclusions du congrès mais aussi démontrer au président de la République que les militants de l'UP à Comé sont mobilisés pour l'accompagner dans son ambition pour notre pays »,| soutient Expédit Houessou, membre influent du parti dans la 17è circonscription électorale. Pour lui, la naissance de l'Union Progressiste a permis de réunir dans une même formation des leaders de la mouvance qui, hier se voyaient en chien de faïence. Aujourd'hui, nous avons travaillé à taire nos divergences. Le mot d'ordre, c'est la mobilisation pour la réussite du mandat du chef de l'Etat », appuie-t-il. Alexis Agbelessessi, député à l'Assemblée nationale, membre du bureau politique de l'UP renchérit :|« Nous avons souvent gaspillé notre énergie dans les querelles politiciennes, dans les affrontements fratricides. Grâce à l'Union Progressiste, nous voulons économiser cette énergie pour renforcer les bases de la démocratie. Nous voulons tous, aujourd'hui, regarder dans la même direction »|. Il poursuit que l'idéal que promeut l'Union progressiste est celui d'un Bénin de paix. Car, dit-il, lorsque la paix règne dans un pays, toutes les autres conditions du développement sont moins difficiles à réunir. Euric Guidi, directeur départemental de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, membre du parti, a surtout insisté sur l'engagement du parti à devenir une force de propositions et une école de formation des jeunes à la vie militante. |« Mon message à l'endroit des jeunes, des femmes et des cadres de la 17è circonscription en générale et de Comé en particulier, c'est de venir adhérer à ce grand parti, pour que nous puissions travailler ensemble à la construction du Bénin révélé »|,ajoute-t-il.
Pour les leaders politiques UP de la 17è circonscription, la création de ce parti est l'une des solutions à l'assainissement du paysage politique national, c'est le chemin pour faire des partis politiques le socle de la démocratie, la voie pour juguler la désaffection des populations à la chose politique. Les militants se sont enquis de la vision du parti, du sens de son logo et ont reçu le mot d'ordre de mobilisation dans les perspectives des élections législatives de mars 2019.
G.A.
Social Watch Bénin à travers le groupe thématique santé a initié vendredi 28 décembre, un atelier de dissémination du plan d'action SNI du ministère de la santé et sur l'importance de la déclaration de patrimoine des cadres nommés en conseils des ministres. Cet important atelier de formation s'est déroulé en présence du Directeur de cabinet du ministère de la santé, M. Petas Enagnon Akogbéto et l'assistante technique santé du réseau Social Watch Bénin, Mme Agathe Aziagnon.
Le programme de redevabilité du Réseau Social Watch Bénin n'a pas épargné le ministère de la santé. Tout comme plusieurs autres ministères, le ministère de la santé a reçu le soutien du réseau Social Watch Bénin dans la mise œuvre effective du plan d'actions du Système National d'Intégrité (SNI) dans le secteur de la santé.
« En 2017, il a été élaboré un plan d'actions pour le secteur de la santé et ce plan d'actions permet de voir comment il faut mettre en œuvre les mécanismes de redevabilité dans le secteur de la santé. Social Watch Bénin a jugé utile d'accompagner le ministère de la santé dans la mise en œuvre de ce plan pour réduire les méthodes de corruption dans le secteur de la santé » a expliqué l'assistante technique à la santé du réseau Social Watch Bénin, Mme Agathe Aziagnon.
Le Directeur de cabinet du ministère de la santé, M. Petas Enagnon Akogbéto a apprécié l'importance et la justesse de l'initiative du réseau Social Watch. « Cette formation vient à point nommé d'autant plus qu'elle portera sur le Système National d'Intégrité (SNI) qui, en réalité est un outil du gouvernement qui demande à chaque ministère, un plan de mise en œuvre pour assurer et veiller à ce que la bonne gouvernance soit au rendez dans le secteur de la santé ».
Le second outil qui fera l'objet de la sensibilisation est la déclaration des biens. « La grande majorité du personnel du santé ne maîtrise pas les règles et principes. Et c'est l'occasion d'échanger pour avoir une meilleure compréhension », a soutenu le Directeur de cabinet M. Akogbéto.
Pour lui, « c'est un besoin qui a rencontré des partenaires qui sont vraiment prêt à nous accompagner nous devons saisir l'occasion ».
Il faut souligner que cette formation devra contribuer à la l'atteinte de l'objectif du plan d'action national du SNI. Elle a été entièrement financée par le réseau Social Watch.
Marcel H.
Toutes les activités relatives à la sortie des revenants appelés « Egoun-goun » dans le département du Littoral sont désormais autorisées à compter du lundi 31 décembre 2018. C'est ce qui ressort de l'arrêté préfectoral en date du 28 décembre 2018 signé par Modeste Toboula.
A travers cet arrêté le préfet Modeste Toboula a levé la suspension de toutes activités relatives à la sortie des Egoun-goun dans le département du Littoral. Ladite décision abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment l'arrêté préfectoral du 13 mars 2018 interdisant la sortie des Egoun-goun.
Le maire de la ville de Cotonou, le directeur départemental de la Police républicaine et le commissaire central sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application des dispositions de cet arrêté.
Akpédjé AYOSSO
Le directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji a ordonné, le week-end dernier, l'ouverture du pont de Womey aux piétons et motocyclistes.
Heureuses de cette nouvelle qui va les soulager dans leur déplacement, les populations venues nombreuses assister à cette ouverture provisoire ont remercié le directeur général des infrastructures.
« C'est le chef de l'Etat qu'il faut remercier », a précisé Jacques Ayadji avant de souligner que « c'est lui qui a tenu à ce que les fêtes de fin d'année se passent dans les conditions simplifiées pour les populations de la zone d'influence de cet ouvrage ». « Je vais parler avec l'entreprise en charge des travaux pour que même en janvier en cours de travaux, qu'ils puissent aux deux roues et aux piétons de passer », a-t-il promis.
Selon le responsable de l'entreprise en charge des travaux, c'est possible qu'on puisse laisser passer les deux roues et les piétons pendant la période de fête. Les dispositions, rassure-t-il, ont été prises pour renforcer la sécurité et la surveillance, faire en sorte qu'il n'y ait pas d'accidents et de dégâts.
L'ouverture provisoire du pont de Womey intervient 11 mois après le lancement officiel des travaux.
F. A. A.
Le réseau Social Watch Bénin poursuit son périple de veille citoyenne. Le vendredi 28 décembre 2018, il a organisé au profit des cadres du ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP), un atelier de formation sur le Code des valeurs et d'éthique de la Fonction Publique. Tenu dans la salle de conférence du MEMP, cet atelier contribuera à l'atteinte de l'objectif du plan d'action national du Système national d'intégrité (Sni). Il s'inscrit dans la mise en œuvre du Programme redevabilité de Social Watch Bénin.
Pour remédier à l'insuffisance de ressources pour la mise en œuvre du plan d'action du Système national d'intégrité (Sni), Social Watch Bénin a choisi d'accompagner le Ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP) dans la mise en œuvre de son plan d'actions Sni, par la formation de son personnel sur le code des valeurs et d'éthique.
Cette initiative a pour but d'amener le personnel du Ministère à mieux connaître les principes fondamentaux du service public et les règles générales de déontologiques. Par la même occasion, le personnel du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire (Memp) est sensibilisé sur les règles spécifiques d'éthique et de déontologie applicables aux acteurs publics et le contrôle hiérarchique de la mise en œuvre des valeurs de référence.
La directrice adjointe de cabinet du Memp, Alice Mingninou, a reconnu l'importance de promouvoir l'intégrité. « Si nous voulons que notre pays sorte de son état actuel nous avons tous besoin de travailler conformément aux textes », a-t-elle souligné. Elle a remercié le réseau Social Watch Bénin pour avoir contribué à l'organisation de cet important atelier.
Sabine Medetadji, assistante technique à l'éducation éducation du réseau Social Watch Bénin, a situé le cadre dans lequel s'inscrit la séance de sensibilisation. Pour elle, la formation vise à accompagner la mise en œuvre du plan d'action SNI 2018 au Memp.
Après la présentation et les échanges sur les dispositions du Code des valeurs et d'éthique de la fonction publique au Bénin, les participants ont recommandé que la cellule en charge de la mise en œuvre du plan d'action prennent le relais de Social Watch Bénin en faisant la divulgation du code de l'éthique et de la déontologie au niveau de toutes les structures qui sont sous tutelle du ministère. L'objectif est que ce que code soit connu et respecté par tous les cadres et agents du ministère. Le Secrétaire général du ministère Alain Dossou HOUNLEYI, point focal SNI au sein du ministère a énormément remercié le réseau Social Watch Bénin pour avoir contribué à la tenue de l'atelier et s'est engagé à œuvrer pour que le code soit bien divulgué et respecté.
Marcel H.
Un camion chargé de fûts d'essence a pris feu mercredi dernier dans la localité de Adjantè, commune de Bantè. L'incendie a occasionné de nombreux dégâts matériels, mais aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée.
Selon les informations, l'incident s'est produit lors du déchargement des tonneaux d'essence du véhicule. Les flammes ont consumé une maison d'habitation, un entrepôt de produits pétroliers et la remorque du camion.
Avant l'arrivée des sapeurs-pompiers sur les lieux, les populations ont essayé de maîtriser les flammes par de grands jets d'eau.
Akpédjé AYOSSO
La salle Fitheb de Cotonou a abrité le samedi 15 décembre 2018, la 3 ème édition du championnat international de bodybuilding. A l'issue de la compétition au quelle ont pris part une trentaine d'athlètes venus du Bénin et du Togo, le béninois Fidèle Jacques Gnintoungbé a remporté le plus important titre de super champion 2018
Au total 37 athlètes venus du Bénin et du Togo ont défilé devant une équipes de jurys dans divers différentes catégories au cours pour la 3 ème édition du championnat international de bodybuilding.
La compétition de bodybuilding est une discipline sportive où les athlètes se présentent à tour de rôle, devant les jurys en montrant les muscles du corps dans différentes postures appelées ‘'pose''. Une compétition qui nécessite une minutieuse préparation et concentration selon les techniciens de la discipline.
Pour la 3ème édition du championnat international de bodybuilding de Cotonou,
« Les athlètes ont planché dans quatre catégories » a fait savoir M. Vodounou Bienvenu le promoteur de la compétition. Il s'agit de la catégorie des 55 à 65 kg, la catégorie des 65 à 75 kg, de 75 à 85 kg et celle de 85 kg et plus. « Chaque athlète a été noté dans sept différentes poses », a-t-il indiqué.
À l'issu des passages, cinq athlètes ont été retenus dans chaque catégorie avant le choix définitif du vainqueur qui.
« Le bodybuilding est une discipline très peu connue au béninois et parfois même confondue à l'haltérophilie qui consiste à soulever une masse de charge en une prise », a expliqué M. Vodounou. Il a précisé que pour prendre part à une compétition de bodybuilding, il faut développer toutes les parties du corps.
« La 1ère édition de Bodybuilding s'est déroulé en 2016 », a-t-il précisé.
Le Bodybuilding a fait du chemin et est déjà à sa 3ème édition qui a vu le sacre de Fidèle Jacques Gnintoungbé avec le titre de super champion 2018. « (…) La tâche n'a pas été facile, c'est le travail qui a payé. J'ai suivi les conseils de mon coach et les résultats ont suivi », s'est – il réjouit.
C'est de retour de l'Allemagne en 2005, que M. Vodounou s'est décidé à mettre en valeur la discipline au Bénin. Mais la tâche n'est pas facile. Malgré les difficultés, il est très motivé à atteindre l'objectif qu'il s'est fixé. « Je suis déterminé à faire grandir la discipline au Bénin, mais il me faut du soutien et de l'accompagnement de l'État », a-t-il avoué avant de préciser. « Nous travaillons à la mise en place d'une fédération de bodybuilding, mais les conditions ne sont pas entièrement remplies. Compte tenu des exigences que cela nécessite nous devons atteindre un certain nombre pour y parvenir ».
Marcel H.
11 membres de la commission béninoise des droits de l'homme ont prêté serment ce vendredi 28 décembre 2018 devant les sages de la Cour constitutionnelle. Une cérémonie fort simple et empreinte de solennité, présidée par le Président de la haute juridiction, le Professeur Joseph DJOGBENOU.
« Je jure de remplir mes fonctions avec loyauté et probité, de les exercer avec impartialité et en toute indépendance dans le respect de la loi et d'assurer sans défaillance, les devoirs qu'elles m'imposent ». Chacun des 11 membres, la main droite levée, face aux conseillers de la cour en prend l'engagement en répondant : « je le jure ». Ce rituel marque l'entrée en fonction officielle des récipiendaires et rappelle à ces derniers, le rôle constitutionnel tel que défini par la loi N°2012-36 du 15 février 2013 portant création de la Commission Béninoise des Droits de l'Homme ( CBDH).
Le président Joseph DJOGBENOU leur a rappelé aussi que le serment revêt à maints égards, une haute valeur symbolique. Il exprime selon lui, une fidélité absolue en même temps qu'il consacre un engagement solennel à remplir leurs obligations régaliennes.
Quelles sont les missions de la CBDH ?
La Commission a pour mission, la promotion et la protection des droits de l'Homme sur tout le territoire de la République du Bénin. A ce titre, elle est habilitée à :
- donner aux institutions de la République, à la population et à toute structure compétente, des renseignements, des avis et faire des recommandations sur toutes questions relatives aux droits de l'Homme soit par auto saisine, soit à la demande des pouvoirs publics ;
faire aux pouvoirs publics toutes propositions de textes susceptibles de promouvoir et de garantir les droits de l'Homme, et donner son avis sur les projets et propositions de loi ayant une incidence sur les droits de l'Homme ;
recevoir les requêtes individuelles et collectives des citoyens et diligenter des enquêtes sur les cas de violations des droits de l'Homme ;
- œuvrer à la primauté du droit et à la légalité en République du Bénin ; - organiser des campagnes de sensibilisation sur les droits de l'Homme et entreprendre toutes actions susceptibles de promouvoir une culture des droits de l'Homme ;
coopérer à l'élaboration de programmes d'enseignement et de recherches en droits de l'Homme ;
- veiller à la mise en œuvre et au respect des engagements internationaux du Bénin en matière des droits de l'Homme ;
- effectuer des visites régulières, inopinées ou notifiées, dans les lieux de détention et de rétention aux fins de prévenir toutes violations des droits de l'Homme ;
encourager l'adhésion à toutes conventions internationales ou régionales des droits de l'Homme ou leur ratification par le Bénin et veiller à leur publication au Journal Officiel ;
contribuer à l'élaboration par le gouvernement, dans les délais requis, des rapports périodiques en application des engagements internationaux et régionaux du Bénin en matière des droits de l'Homme et veiller à la mise en œuvre des recommandations qui en résultent ;
- développer la coopération avec tous les mécanismes internationaux et régionaux des droits de l'Homme ;
Hospice H.D.
AP/PCC
Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou a tenu dans la soirée de ce vendredi 28 décembre 2018, une séance de travail avec le personnel de la Société béninoise d'énergie électrique (Sbee), de Communauté électrique du Bénin (Ceb) et de l'Autorité de régulation de l'énergie. L'objectif de cette rencontre du ministre avec les différentes structures intervenant dans la fourniture de l'énergie électrique au Bénin, est de faire le point des dispositions prises pour assurer la continuité de la fourniture de l'énergie électrique pendant la période des fêtes de fin d'année.
À l'ouverture de la séance, Dona Jean-Claude Houssou a d'abord fait le point des avancées réalisées dans le secteur de l'énergie depuis l'avènement du gouvernement du Nouveau Départ et de la Rupture en avril 2016. Fier du travail abattu, il a félicité les équipes de la Sbee et de la Ceb pour les efforts fournis pour que les populations aient pu célébrer la fête de Noël sans désagrément majeur sur le plan électrique.
Le directeur général de la Sbee a fait le point des travaux effectués pour améliorer la qualité du réseau électrique. Laurent Tossou a mis un accent particulier sur la maintenance préventive faite par la société de janvier 2018 à ce jour.
Le président de l'Autorité de régulation de l'électricité (Are), Claude Gbaguidi pour sa part, a félicité le gouvernement pour les améliorations notées dans la fourniture de l'électricité. Il exhorté les responsables à aller plus loin pour une énergie de qualité en continu.
Tous les directeurs techniques et leurs collaborateurs ont été réquisitionnés du 20 décembre 2018 au 02 janvier 2019 afin de faire face dans les meilleurs délais aux situations exceptionnelles comme les pannes sur le réseau.
Tout comme les 24 et 25 décembre 2018 pour la fête de Noël, les guichets de la Sbee seront ouverts le 31 décembre 2018 et 1er janvier 2019, a-t-on informé.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Deux camions, un Pik up de la police Républicaine et un taxi en provenance de Sékou sont entrés en collision au petit matin de ce samedi 29 décembre 2018 sur le pont de la première dépression d'Allada en quittant l'hôpital pour le centre Marial. Plusieurs pertes en vie humaines et d'importants dégâts matériels sont enregistrés.
Ce drame vient témoigner une fois encore de la nécessité pour les usagers de la route d'observer la prudence en cette période de fin d'année.
F. A. A.
La salle de Fitheb, ex ciné Vog de Cotonou a abrité, ce vendredi 28 décembre 2018, la cérémonie de l'évènement culturel de Bénin Top 10. Au terme de cette 11ème édition, c'est Fanicko de Jésus qui est distingué meilleur artiste de l'année 2018, succédant ainsi à Nikanor.
C'est le morceau intitulé ''Avec Toi'' en featuring avec l'artiste camerounaise Daphné qui a permis à Fanicko de Jésus de décrocher le titre de meilleur artiste à l'issue de la finale de Bénin Top 10. De son vrai nom Franck Olivier Adjanohoun, alias Fanicko, il a concouru avec les artistes comme Ramou, Gildas Zinsou, Sèssimè, et autres.
Il repart avec un trophée et une enveloppe de un million de FCFA et succède ainsi à l'artiste Nikanor, vainqueur de l'année 2017.
Aussi, au cours de la cérémonie des trophées ont-ils été décernés dans plusieurs autres catégories avec des enveloppes financières.
Joël Houndolo, directeur général de l'ORTB a réaffirmé l'engagement de l'Office à accompagner les artistes qui produisent des œuvres musicales de qualité.
Il n'a pas manqué de remercier le réseau téléphonie mobile Moov Bénin, pour son accompagnement dans la réussite dudit évènement.
Akpédjé AYOSSO
Social watch Bénin poursuit sa veille citoyenne. Après les cadres du Ministère du cadre de vie et du développement durable (MCVDD), c'est ceux du Ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (Mestfp) qui ont été outillés vendredi 28 décembre, sur le code des valeurs et d'éthique.
L'objectif de formation est d'outiller le personnel du Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle sur le code des valeurs et d'éthique. Il s'agit d'amener le personnel du Ministère à mieux connaître les principes fondamentaux du service public et les règles générales de déontologiques. En suite maîtriser les règles spécifiques d'éthique et de déontologie applicables aux acteurs publics et le contrôle hiérarchique de la mise en œuvre des valeurs de référence.
La dimension sociale de la mise en œuvre de la redevabilité fait référence aux dispositions innovantes nécessaires qu'il faut mettre en place pour faire participer les citoyens aux activités d'élaboration, de mise en œuvre et de suivi des politiques, plan, programmes et budgets de l'état.
« Le réseau Social Watch, a choisi d'appuyer le Ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (Mestfp) dans la mise en œuvre du plan d'actions SNI, compte tenu du fait que la mise en œuvre effective de ce plan d'actions a comme principale difficulté l'insuffisance de ressources financières », a souligné Mme Emmanuela Hèkpazo, représentante du groupe thématique éducation de Social Watch.
Le secrétaire général adjoint du Ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (Mestfp), Cyrille Aïnanon que « L'exercice de cette responsabilité relève d'une approche fondée sur l'engagement civique par lequel les populations et/ ou les groupes de la société civile constitue un maillon important pour l'amélioration du SNI, toute chose indispensable pour l'éradication de la pauvreté et le développement durable ».
« Cette formation devra contribuer à la l'atteinte de l'objectif du plan d'action national du SNI, relatif au renforcement des capacités du personnel à travers la mise en application du le code des valeurs et d'éthique », a-t-il souligné.
A l'issue de la première communication M. Cyrille Aïnanon a montré que la bonne gouvernance est une tâche de longue haleine. C'est pourquoi cette formation constitue une étape importante. Pour combattre la corruption, souligne-t-il « la seule volonté des gouvernants ne suffit pas toujours. En effet, elle laisse dans l'imaginaire collectif, l'idée de la chasse aux opposants et la police est très vite perçue d'être à la solde du pouvoir ».
« La lutte contre la corruption doit être l'affaire de tous les citoyens et s'articulera autour de trois types de pédagogie à savoir la pédagogie de l'exemple, la pédagogie du contrôle systématique et inopinée et la pédagogie de la vertu, de l'éthique et de la morale ».
Il faut préciser que Le financement de cet atelier est entièrement pris en compte par le réseau SOCIAL WATCH.
Marcel HOUETO
La France vit depuis plusieurs semaines une révolte sociale aux allures d'une guerre civile. Le mécontentement social massivement incarné par les Gilets jaunes, tantôt violemment exprimé, tantôt sévèrement réprimé, est le signe d'une France irrémédiablement fracturée : d'un côté les Riches et les Bobos ; de l'autre la classe moyenne et ceux qui domptent la queue du diable pour survivre. Les français issus de l'immigration font majoritairement partie de ce dernier bloc. Mais les jeunes des banlieues, parmi eux les Noirs et les Arabes, souvent stigmatisés comme des fauteurs de troubles et des ennemies de la République, se sont abstenus de participer aux manifestations des Gilets jaunes et aux violences qui vont avec. Leur inertie, peu abordée par les media, témoigne d'une double fracture sociale sur fond de discrimination systémique.
Si les Gilets jaunes étaient des jeunes Noirs et Arabes des Banlieues, ils seraient probablement karchérisés sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy.
Imaginons un instant ce que serait la réaction des français si, par un mouvement de jeunes français Noirs et Arabes, des autoroutes sont bloquées, des péages détruits, une préfecture incendiée, des commerces saccagés et pillés, l'Arc de triomphe dégradé, l'avenue des Champs Elysées et ses prestigieux commerces bloqués pendant les week-ends les plus rentables de l'année, le président Macron jugé et fictivement décapité par son effigie, des policiers agressés avant prendre la fuite en moto. Les racistes, xénophobes, négrophobes, arabophobes et autres sympathisants de l'extrême droite seraient ravis de pouvoir les diaboliser davantage, et de déverser leur bile sur eux. Ils sont certainement déçus de voir que ceux qui pillaient des magasins lors des manifestations des Gilets jaunes n'étaient pas ces jeunes Noirs et Arabes des banlieues. Si c'étaient eux, l'indulgence des autorités serait-elle pas la même ? Si les Gilets Jaunes étaient des Noirs et des Arabes, le président français aurait gagné des points d'opinions favorables s'il donnait l'ordre aux force de l'ordre briser farouchement leur mouvement.
Sarkozy aurait promis aux français de les débarrasser de cette « racaille », avec son fameux « karcher » qui n'a jamais fonctionné, sinon pour s'éclabousser lui-même. Xavier Lemoine, qui fut maire de Montfermeil en Seine-Saint-Denis lors du mouvement des jeunes des banlieues en 2005, aurait pris un arrêté municipal interdisant aux jeunes de cette banlieue de sortir le soir. Philippe de Villiers, icône aigrie de l'extrême droite non assumée, qui assimilait la révolte des jeunes des banlieues en 2005 à une « guerre civile ethnique » et exigeait le rétablissement de la double peine, aurait envoyé l'armée les bastonner jusqu'à leurs caves. Florent Philippot, arriviste opportuniste de l'extrême droite assumée, aurait encore fantasmé sur la question migratoire et culpabilisé l'extranéité afro-musulmane des jeunes Noirs et Arabes des banlieues, pour draguer l'électorat xénophobe. Tous les partisans d'un nationalisme exacerbé auraient constitué un front de guerre contre ces jeunes Noirs et Arabes.
Si les Gilets jaunes étaient des jeunes Noirs et Arabes des Banlieues, ils seraient probablement déchus de leur nationalité française sous le gouvernement de François Hollande.
A plusieurs reprises, Manuel Valls qui a été ministre de l'Intérieur et premier ministre français, a exprimé des idées xénophobes et islamophobes. C'est lui qui disait au marché d'Evry qu'il faut « blanchisser » la population car il y avait trop de Noirs et d'Arabes. Manuels Valls, français par naturalisation issu de l'immigration espagnole, moins français que tous les jeunes Noirs et Arabes nés en France, a voulu, avec une hargne déconcertante, déchoir de leur nationalité française les jeunes délinquants étrangers. C'est aussi lui qui proposait de fermer des mosquées en France au titre de la lutte contre l'Islam politique. C'est encore lui qui, obsédé par son désir de pouvoir et son envie de devenir maire de Barcelone après avoir été chassé du pouvoir par les français, défendait publiquement en Espagne que l'Islam était un problème en France.
Cette haine décomplexée est de plus en plus exprimée et incarnée par des néo-français comme Manuels Valls, prêts à manger à tous les râteliers, et à passer à la balustrade d'une autre étable politique, quand le foin se raréfie. Si le mouvement des Gilets jaunes était mené par des jeunes Noirs et Arabes des banlieues, et que Manuel Valls était le ministre de l'Intérieur, il aurait probablement envoyé l'armée les matraquer. Ensuite, il les aurait tous déchus de leur nationalité française. Mais aujourd'hui, qualifié de traitre par certains français pour avoir tutoyé la citoyenneté française, c'est la déchéance de sa propre nationalité française qui est en jeu.
Si les Gilets jaunes étaient des jeunes Noirs et Arabes des Banlieues, ils seraient probablement accusés d'antisémitisme sous le gouvernement d'Emmanuel Macron.
Les politiques et les media français sont désemparés face au mouvement de contestation des Gilets jaunes, dont l'ampleur et la durée ne pouvaient être prédites par aucun expert des questions sociales. Malgré les multiples tentatives pour discréditer et éteindre leur mouvement, les Gilets jaunes sont encore là. Désemparés, des politiques et des media se livrent alors à manipuler la prohibition de l'antisémitisme pour donner un coup fatal aux Gilets jaunes. Des media abrutisseurs comme BFTV, CNEWS, rebattent que le mouvement est infesté d'antisémites, afin de rabattre l'élan des Gilets jaunes. Ils vont jusqu'à se livrer à une induction ahurissante : à partir du moment où une dame juive a entendu des propos antisémites lors d'une manifestation des Gilets jaunes, ce mouvement est alors devenu antisémite. Or, dans tous les mouvements exprimant une colère sociale, on peut entendre des énergumènes marginaux proférer des propos haineux contre les Blancs, contre les Noirs, contre les Juifs, contre les Arabes, contre les chinois, contre les homosexuels, etc.
Sauf que, par les temps qui courent, brandir le rejet de l'antisémitisme est à la mode, et profitable. Ce raccourci politico-médiatique est insultant pour les honnêtes français qui réclament une justice sociale en portant des Gilets Jaunes. Il est aussi insultant pour les juifs de voir qu'on manipule les injustices dont ils ont été victimes, pour briser un mouvement social inédit. Si les Gilets jaunes étaient des Noirs et des Arabes, ce raccourci honteux aurait plus de répercussion médiatique, et serait récupéré par de piteux politiciens. La morale politique étant aux abois, ces politiciens seraient montés au créneau pour exiger, de l'assemblée nationale aux plateaux des media, des actions pénales contre les Noirs et Arabes qui seraient, selon eux, des antisémites en puissance. La théorie du complot ne peut plus servir de bouclier. Il s'agit d'une cynique pratique du complot !
Aliou TALL,
Président du RADUCC
Email : raducc@hotmail.fr
(Par Roger Gbégnonvi)
Matthieu, l'unique narrateur de cette épopée, de cette épiphanie, est d'une sobriété divinement avaricieuse, une sobriété dont le cœur battant ne bat que de deux propositions : ‘‘Des mages venus d'Orient…virent l'enfant avec Marie sa mère… Ils lui offrirent en présents de l'or, de l'encens et de la myrrhe (2/1-11). Et nous de reprendre en chœur ce cœur battant, de le prolonger, de l'amplifier du point d'orgue de notre générosité humainement grande, de le rendre encore plus beau, de le porter au plus haut de nos désirs les plus beaux.
Si les mages ont offert à l'enfant trois présents, c'est parce qu'ils étaient trois, chacun d'eux portant amoureusement son présent. Et nous de les baptiser : Balthazar, Gaspard, Melchior. Et pour que soient présents tous les peuples autour du berceau de l'enfant, nous avons pris soin que soit parmi les trois mages un Nègre, un vrai, très noir, et qu'il soit entre les deux autres, pour leur permettre d'être vus, parce que le noir est la couleur primordiale, la couleur qui donne couleur aux autres couleurs. Avec Bernard Dadié aux grandes orgues : ‘‘Je te remercie mon Dieu, de m'avoir créé noir / Le blanc est une couleur de circonstance / Le noir la couleur de tous les jours / Et je porte le monde depuis le premier soir.''
Si les mages ont offert à l'enfant des présents de roi, c'est parce qu'ils étaient rois eux-mêmes. Rois de nulle part et de toute part. Venus honorer l'enfant roi par des présents de roi qui ne peuvent aller qu'à un roi. Et ils se sont mis à trois parce que l'enfant au berceau, don du ciel, est Roi de tous et de tout l'univers. Avec Bossuet aux grandes orgues : ‘‘Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois…''
Aux rois mages le Roi a fait la loi de venir rendre hommage à l'Enfant-Roi à la suite des anges au ciel et des bergers sur la terre. Il a fait à Abraham la loi de reconnaître la Trinité avant tous les saints conciles des empereurs et des papes : ‘‘Ayant levé les yeux, il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui… Il se prosterna à terre. Il dit : ‘Monseigneur, je t'en prie, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, veuille ne pas passer près de ton serviteur sans t'arrêter'''. Abraham dit Monseigneur aux trois. Unité de la Trinité. Le trois unitaire des rois mages. Le trois unitaire des tous premiers – anges, bergers, mages – penchés sur l'Enfant au berceau. Unité de la Trinité toujours déjà présente au cœur de l'Alliance primordiale (18/1-4).
A Porto-Novo le Roi a fait la loi, et la grâce, d'être le serviteur une fois l'an dans le sillage d'Abraham. Porto-Novo qui a fait de l'épiphanie reconnue par les rois mages sa ‘‘fête nationale''. Porto-Novo qui tient à son nom qu'il tient du Portugal. Et puisque Porto-Novo est ville capitale, tout le Bénin peut s'enorgueillir de cette fête nationale tout à fait locale. L'épiphanie reconnue par les rois mages se veut le lieu et le lien de tous les enfants de Porto-Novo, de ceux d'Abraham dans les églises et les mosquées, et mêmement de ceux qui ne se reconnaissent pas d'Abraham. Tous portés par la même joie dans les rues de leur cité endimanchée. Et l'on chante et danse à Porto-Novo au son du hungan, le tam-tam royal.
A Haïti où se trouve aussi Porto-Novo du fait du Portugal, ce hungan, tam-tam royal, désigne le prêtre Vaudou, dont les fidèles sont partie prenante de l'épiphanie à Porto-Novo. Tous ont trouvé grâce aux yeux du Seigneur. Dans l'unité trinitaire reconnue par Abraham au Chêne de Mambré. Dans l'unité primordiale de tous, hommes et femmes, attelés à la tâche trinitaire d'unité, de justice, de paix. Comme un conte de Noël. Auquel nous allons donner maintenant corps et vie. Au travers de ‘‘nos efforts épurés et sauvés''. Parce que tu nous auras fait, Seigneur, la grâce que tu fis à Abraham : ‘‘Ne pas passer près de ton serviteur sans t'arrêter''. T'arrêter pour épurer et sauver nos égarements… Comme un conte de Noël.
En instituant une taxe sur les grandes entreprises pour le financement du sport et de sa professionnalisation, dans le budget de l'Etat exercice 2019, le gouvernement du Président Talon a pris une décision historique attendue depuis plusieurs décennies et de haute portée pour la promotion du sport, de l'emploi des jeunes et de l'image de notre pays.
''La professionnalisation du sport, des milliers d'emploi pour les jeunes, d'accord. Mais alors, faudrait-il créer le corps des cadres sportifs et élaborer les curricula de formation''.Cette taxe d'un pour mille (1/1000) versée au trésor ou en déduction des frais de création et de gestion d'un club sportif professionnel dotera le sport en général et le sport professionnel en particulier de moyens financiers conséquents pour son développement.
Pour atteindre cet objectif, deux mesures essentielles méritent d'être prises :
1- la création d'un corps spécifique de cadres sportifs ;
2- l'élaboration et l'adoption de curricula de formation aux métiers du sport.
L'inexistence d'un corps spécifique de cadres sportifs depuis des lustres dans notre pays fait que le sport dispose de peu de cadres qualifiés pour sa conception, sa gestion, son animation et son marketing.
La création d'un tel corps induira la création de filières d'étude pour l'obtention par les jeunes de diplômes dans les métiers du sport tant au secondaire qu'au supérieur.
En somme, un élargissement de l'offre de formation dans notre pays.
Les besoins en personnel qualifié dans les métiers du sport sont immenses pendant que les jeunes sont victimes de chômage et le sport national brille par sa médiocrité.
Actuellement, il n'existe dans notre pays aucune formation au métier d'animateur, d'encadreur d'entraineur sportif, encore moins des métiers de de manager du sport, de spécialiste en suivi sanitaire du sportif, etc., chose indispensable pour l'atteinte des objectifs de la mesure gouvernementale.
L'élaboration et l'adoption de curricula de formation aux métiers du sport permettra l'autorisation d'ouverture de structures de formation et donnera aux apprenants desdites structures un statut adapté à leur formation.
Il est impossible d'obtenir qualitativement et durablement des résultats sportifs avec l'actuel système scolaire où il n'existe pas de statut d'élève-sportif.
Des écoles et centres de formation dédiés au sport reconnus comme tel, seul gage pour réussir la professionnalisation du sport.
La prise de ces décisions et la mise en œuvre intelligente de la mesure gouvernementale, permettra à des milliers de jeunes cadres sportifs de divers niveaux d'occuper au plan national des emplois sportifs valorisants déjà disponibles.
Le Bénin notre pays, se retrouvera en pol position en ce qui concerne ces formations dans la sous-région et exportera à moyen terme ces compétences aux delà de nos frontières.
Simon SOVISSI
Entraîneur d'Athlétisme, Manager du sport, PC/EPS.
Ancien étudiant de l'Académie des sports de Sofia (Bulgarie)
Le ministre des affaires sociales et de la microfinance, dans un communiqué met en garde la population contre les pratiques répréhensibles attentatoires au bien-être des enfants et des personnes âgées en cette fin d'année.
" Nous voici en pleine période des fêtes de fin d'année. Cette période donne souvent lieu à des pratiques répréhensibles attentatoires au bien-être des enfants et des personnes âgées", indique le communiqué.
Le ministère des affaires sociales et de la microfinance invite ainsi " les parents d'enfants mineurs à prendre toutes les dispositions afin d'offrir à ceux-ci la garantie d'une sécurité et d'une protection sans faille". Aussi précise-t-elle que " les sorties nocturnes, la fréquentation de personnes inconnues et les voyages en compagnie d'un tiers inconnu sont à éviter en cette période".
Le ministère des affaires sociales et de la microfinance " met en garde toute personne qui poserait des actes de violation des Droits des enfants et des personnes âgées".
Mettant en exergue les dispositions de la loi qui punient les contrevenants, Adam Bintou Chabi Taro lance : " J'en appelle donc à la vigilance et à la prudence des uns et des autres, et rassure la population béninoise des dispositions prises par le Gouvernement pour poursuivre et sanctionner conformément à la loi, tout contrevenant".
G.A.