La Société des Ciments du Bénin (SCB) a relancé ses machines de production avec son lot de désagréments aux populations environnantes malgré la fin du délai annoncé pour le déplacement de l'usine de Cotonou.
L'émission de poussière dans la zone urbaine de Xwlacodji a repris de plus belle. A l'arrêt depuis quelques mois dans le cadre d'un plan de délocalisation convenu avec les autorités, la Société des Ciments du Bénin (SCB) a repris ses activités depuis quelques jours.
La vie des populations de cette zone urbaine de Cotonou à forte activité humaine est en péril. La plupart des riverains dont des enfants et personnes âgées ont la toux à cause de la poussière devenue plus intense depuis la relance de l'usine de ciment. La zone abrite un marché, des entreprises et même des institutions de la République.
Qu'est-ce qui bloque la délocalisation de la SCB de Xwlacodji normalement prévue pour fin 2022 ?
La délocalisation a été décidée en conseil des ministres en juin 2003. En 2009, une décision de la Cour constitutionnelle (Dcc 09-046 du 24 mars 2009) a indiqué que l'implantation et l'exploitation de la Scb dans la zone commerciale de Ganhi constituent une violation de l'article 27 de la Constitution béninoise.
SCB serait-elle dans une posture de défiance des autorités ? La santé des populations n'a pas de prix quels que soient les intérêts en jeu. Le Ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable (MCVT) est invité à remettre les pendules à l'heure.
M. M.
Le Président de la Fédération Béninoise (FBP) de Pétanque, Garba Yaya est allé rencontrer le Président de la Confédération Africaine des sports boules, l'Honorable Idrissou Ibrahima pour le remercier et lui témoigner toute la gratitude de la FBP. Cette rencontre fait suite à la levée des sanctions prononcées contre certains membres de la FBP. À sa sortie de l'audience, le Président de la Fédération Béninoise de Pétanque a fait une déclaration.
(Lire sa déclaration à la sortie de l'audience)
« Nous sommes là pour remercier le président de la CASB pour cet acte de grandeur et d'autorité qu'il a pu faire. C'était nécessaire pour nous. Nous irons également voir le ministre qui a été un acteur clé qui a favorisé la reprise de dialogue avec le président de la Confédération. Vous savez le sport, ce n'est pas la guerre, nous n'avons pas besoin des avis très divergents pour développer la pétanque surtout, inter-personnels. L'institution que nous incarnons(FBP) est heureuse d'avoir le siège de la Confédération chez nous, au Bénin. Le bel exemple devrait venir de nous. Nous devons faire en sorte que, quelque soit les différends nous puissions laver le linge sale en famille. Aujourd'hui c'est chose faite, puisque c'est un différend qui est intervenu lors de l'organisation des 50è Championnats mondiaux. Et vous savez que ces mondiaux sont terminés sur des notes de satisfecit. Or, l'artisan qui a oeuvré pour que cette Coupe du monde vienne au Bénin, c'est le président de la Confédération, l'He Idrissou Ibrahima. Il n'a pas eu tous les honneurs dus à son rang au cours de la fin de cette manifestation. Et la frustration, nous la comprenons entièrement. Aujourd'hui, nous n'allons pas demander d'où est parti la frustration, mais nous assumons l'entière responsabilité. Je suis heureux de savoir que nous sommes à la fin. Nous avons été pardonnés, les sanctions ont été levées. On a eu droit à un discours moins coléreux. Cependant, il y a eu beaucoup de ''les on dit'' et c'est ça qui a beaucoup plus empiré la situation. Nous leur demandons aujourd'hui de retenir un peu leur langue désormais. Qu'ils soient plus francs dans les comptes rendus. Parce que parfois, c'est à tort qu'on accuse les gens. L'essentiel à retenir aujourd'hui, est que la Fédération Béninoise de Pétanque et la Confédération Africaine des sports boules sont deux institutions qui se complètent et travaillent la main dans la main. C'est pour dire qu'il y a eu beaucoup d'interprétations dans ce dossier. Moi, je souhaite vivement que chacun retire ces intentions mauvaises. Que tous, nous convergions nos énergies vers un avenir fructueux, radieux. Le plus important est que la pétanque avance et que ça ne se repose pas sur des têtes. Il faut que les institutions restent fortes. Ça, nous l'avons compris et c'est ça qui a valu notre silence depuis des mois. Aujourd'hui tout ce qui s'est passé, c'est du passé. Tout le monde regrette cette crise, même le président de la Confédération qui a été frustré comprend maintenant à quel niveau la frustration tire sa source. Ce n'est pas au niveau de la Fédération puisque, la FBP n'était pas le maître d'orchestre de l'organisation. Moi, j'ai vu venir la frustration et je l'ai dit au président. J'ai été honnête avec lui. Si le président n'a pas été invité à remettre de médaille, ce n'était pas de notre faute puisque ce n'est pas nous qui avions désigné les gens pour remettre les médailles. Nous mêmes, on a été invité et j'attirais l'attention de certaines autorités en son temps. Si ça n'a pas été corrigé, ce n'est nullement de notre faute. Comme l'a su bien dit le président de la CASB, c'est une sanction tactico-stratégique. Donc, nous avons compris, il n'y a pas de guerre. Il faut que nous respections notre fétiche pour que de l'extérieur les gens n'urinent pas sur ce dernier. ».
La nouvelle ambassadrice de France au Bénin, Nadège Chouat, est désormais en fonction. Elle a présenté les copies figurées de ses lettres de créance au ministre des Affaires étrangères au cours d'une audience ce samedi 31 août 2024.
Nadège Chouat prend fonction après sa nomination en qualité d'ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République du Bénin le 5 juillet 2024. Elle vient remplacer Marc Vizy qui a passé 04 ans à Cotonou.
La nouvelle ambassadrice a présenté les copies figurées de ses lettres de créances au ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, samedi 31 août 2024.
Les questions d'intérêt commun à la France et au Bénin, et la riche et fructueuse coopération qu'entretiennent Paris et Cotonou ont été abordées par les deux personnalités lors de l'audience.
F. A. A.
Un présumé braqueur a été arrêté par la police le vendredi 30 août 2024 à Djougou, dans le département de la Donga. Il est suspecté d'être l'auteur du vol de moto est du téléphone portable d'un jeune homme à Sassirou, près de l'aérodrome de Djougou.
L'auteur présumé du braquage au cours duquel la moto et le téléphone portable d'un jeune homme ont été emportés à Sassirou, près de l'aérodrome de Djougou, est arrêté. La police a annoncé avoir appréhendé un suspect le vendredi 30 août 2024.
Le jeune homme braqué selon une publication de la direction générale de la police, avait été agressé par un individu ‘'cagoulé'', muni d'une arme de fabrication artisanale. La perquisition effectuée dans l'atelier qui lui sert également de résidence, a permis de découvrir et de saisir plusieurs objets compromettants à savoir, 03 cartouches de calibre 11 ; un galon des Eaux, Forêts et Chasses ; ainsi que 03 téléphones portables et un power-bank. Les investigations ont permis également de retrouver la clé de la motocyclette et le téléphone volés dans une construction abandonnée, à proximité du lieu de braquage, a renseigne la police qui informe par ailleurs que la motocyclette quant à elle a été localisée à Penessoulou, dans la commune de Bassila.
Le suspect selon la police, aurait confié son forfait à un ami qui, à l'arrivée des hommes en uniforme, a pris la fuite laissant la boutique où « la motocyclette était garée fermée ». Un cagoule noire et un pistolet de fabrication artisanale ont été retrouvés dans l'antichambre de l'ami. En garde à vue, le suspect sera présenté dans les prochains jours au procureur de la République.
F. A. A.
Louis A. Azinlo, commissaire de police à la retraite s'est éteint, samedi 31 août 2024.
Commandant du Corps urbain dans l'ex police nationale, le commissaire de police à la retraite Louis A. Azinlo est décédé samedi 31 août 2024.
Louis Azinlo fut chef de district rural à Ifangni dans le département du Plateau.
Il a été Premier Secrétaire Général du Parti de la Révolution Populaire du Bénin (PRPB) sous le régime du Général Mathieu Kérékou.
M. M.
À travers un communiqué rendu officiel dans la soirée de ce samedi 31 août 2024, la Fédération Béninoise de Football annonce le retour du format Ligue 1 et Ligue 2 en ce qui concerne le championnat professionnel.
"La saison 2024-2025 de football au Bénin sera une saison transitoire pour revenir à l'ancien format Ligue 1 et Ligue 2 !
Une commission spéciale a été mise en place pour définir les modalités de cette transition. Le championnat se jouera en deux poules et débutera le 14 septembre 2024 à Djougou avec le match Panthère vs Buffles.
Tous ensemble pour une saison réussie ! ", lit-on sur la page officielle de la Fédération Béninoise de Football.
Pour rappel, la saison 2024-2025 de Ligue Pro est prévu pour démarrer juste après les journées FIFA de septembre. La date retenue est le 15 septembre 2024.
J.S
SLI AFRIKA, entreprise leader dans le secteur des technologies télématiques innovantes, lance sa toute nouvelle offre, SUIVIO, un service de GPS tracking simplifié en option location et à moindre coût destiné au grand public.
SUIVIO est conçue pour faciliter le suivi et la gestion des véhicules en proposant une solution accessible et performante qui permet à travers une application
mobile et une interface web notamment de :
– suivre votre moto ou véhicule en temps réel à partir de l'application mobile ou par le web ;
– répertorier tous les trajets, arrêts et stationnement à n'importe quel moment.
– immobiliser le véhicule à distance, etc.
Avec SUIVIO, notre objectif est de démocratiser l'accès aux technologies de la télématique embarquée, en offrant une solution simple, professionnelle et abordable pour tous, qu'ils soient des particuliers soucieux de la sécurité de leurs biens ou des entreprises désireuses d'optimiser la gestion de leurs flottes.
Ce concept qui met à disposition des balises de GPS TRACKING sous forme d'abonnement permet de s'affranchir des coûts initiaux élevés souvent associés aux systèmes de suivi GPS, tout en offrant une solution robuste et fiable.
SLI AFRIKA invite les particuliers et les entreprises à découvrir SUIVIO et à profiter des avantages qu'offre cette nouvelle technologie.
À propos de SLI AFRIKA
SLI AFRIKA est une entreprise innovante spécialisée dans les technologies de pointe. Avec une expertise reconnue dans le développement de solutions
numériques, SLI AFRIKA s'engage à répondre aux besoins évolutifs du marché, tout en soutenant la croissance technologique en Afrique et contribuer à la
vision du Gouvernement, de faire du Bénin un hub numérique pour l'Afrique de l'Ouest.
Un nouveau livre intitulé « Pour une Révolution Industrielle et Minière en Afrique » vient de paraitre. Cet ouvrage cherche à définir les contours d'une révolution industrielle africaine qui sera à même de garantir son développement durable et résoudre les maux socioéconomiques du continent.
L'auteur établit un diagnostic sans complaisance, chiffres à l'appui, du secteur minier africain et étudie la sous-industrialisation de l'Afrique. Pour y arriver, il commence par une explication du fonctionnement de l'industrie minière sur ses différents aspects. Les attributs miniers de l'Afrique sont ensuite passés en revue. Il commence par une vue globale de la région subsaharienne. Ensuite, il réduit le champ d'étude à la sous-région ouest-africaine, pour enfin se focaliser sur le Sénégal. Cette approche permet d'analyser la problématique minière du continent à l'aune des données économiques, sociales et environnementales, et de proposer des solutions. Le lien sacré et séculaire qui lie les mines et l'industrie est ensuite étudié à travers les quatre révolutions industrielles qui se sont succédé depuis le 18ᵉ siècle. Cette transition permet à l'auteur de mesurer le retard industriel du continent, d'en expliquer les causes et d'analyser les conséquences sur la vie des populations. Enfin, il définit les mécanismes à suivre pour industrialiser l'Afrique face aux défis économiques et au dictat climatique des pays occidentaux et des organismes internationaux.
Des exemples récents tirés de plusieurs pays aident à saisir ces questions à-bras-le-corps. Il s'agit, entre autres, du bras de fer entre les entreprises minières étrangères et les pays de l'AES. L'auteur cite, en exemple, la délinquance fiscale des sociétés minières au Sénégal normalisée par le laxisme d'État, ou la mal gérance qui a réduit un fleuron national comme les ICS à une entreprise prive ou le Sénégal ne détient que 20%.
À propos de l'auteur :
L'auteur du livre est le Docteur-Ingénieur Cheikh Cissé. Il est actuellement Ingénieur en Propulsion Aéronautique chez BOEING. Cet expert en Mécanique Aéronautique est aussi un Ingénieur Civil des Mines formé à l'École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne qu'il a intégré après deux ans de Classes Prépa scientifiques.
est connu dans le milieu de la recherche à travers ses publications et ses activités de peer-review pour plusieurs journaux internationaux à fort impact chez Elsevier, SAGE ou IOP Publishing. Auteur de plusieurs articles dans les grandes revues scientifiques, il a récemment déposé un brevet d'invention (en cours d'examen) sur l'optimisation des composants des moteurs d'avions.
Le livre est disponible sur Amazon sous format relié et ebook : https://shorturl.at/ydhTo
Pour toutes informations, veuillez contacter astegpress@gmail.com
Un nouveau livre intitulé « Pour une Révolution Industrielle et Minière en Afrique » vient de paraitre. Cet ouvrage cherche à définir les contours d'une révolution industrielle africaine qui sera à même de garantir son développement durable et résoudre les maux socioéconomiques du continent.
L'auteur établit un diagnostic sans complaisance, chiffres à l'appui, du secteur minier africain et étudie la sous-industrialisation de l'Afrique. Pour y arriver, il commence par une explication du fonctionnement de l'industrie minière sur ses différents aspects. Les attributs miniers de l'Afrique sont ensuite passés en revue. Il commence par une vue globale de la région subsaharienne. Ensuite, il réduit le champ d'étude à la sous-région ouest-africaine, pour enfin se focaliser sur le Sénégal. Cette approche permet d'analyser la problématique minière du continent à l'aune des données économiques, sociales et environnementales, et de proposer des solutions. Le lien sacré et séculaire qui lie les mines et l'industrie est ensuite étudié à travers les quatre révolutions industrielles qui se sont succédé depuis le 18ᵉ siècle. Cette transition permet à l'auteur de mesurer le retard industriel du continent, d'en expliquer les causes et d'analyser les conséquences sur la vie des populations. Enfin, il définit les mécanismes à suivre pour industrialiser l'Afrique face aux défis économiques et au dictat climatique des pays occidentaux et des organismes internationaux.
Des exemples récents tirés de plusieurs pays aident à saisir ces questions à-bras-le-corps. Il s'agit, entre autres, du bras de fer entre les entreprises minières étrangères et les pays de l'AES. L'auteur cite, en exemple, la délinquance fiscale des sociétés minières au Sénégal normalisée par le laxisme d'État, ou la mal gérance qui a réduit un fleuron national comme les ICS à une entreprise prive ou le Sénégal ne détient que 20%.
À propos de l'auteur :
L'auteur du livre est le Docteur-Ingénieur Cheikh Cissé. Il est actuellement Ingénieur en Propulsion Aéronautique chez BOEING. Cet expert en Mécanique Aéronautique est aussi un Ingénieur Civil des Mines formé à l'École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne qu'il a intégré après deux ans de Classes Prépa scientifiques.
est connu dans le milieu de la recherche à travers ses publications et ses activités de peer-review pour plusieurs journaux internationaux à fort impact chez Elsevier, SAGE ou IOP Publishing. Auteur de plusieurs articles dans les grandes revues scientifiques, il a récemment déposé un brevet d'invention (en cours d'examen) sur l'optimisation des composants des moteurs d'avions.
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Les candidats au concours de recrutement de 150 fonctionnaires de l'Etat au profit de la Direction générale du trésor et de la comptabilité ont composé ce samedi 31 août 2024. Le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys a procédé au lancement officiel au CEG Ste Rita de Cotonou.
Le concours de recrutement de 150 fonctionnaires de l'Etat au profit de la Direction générale du trésor et de la comptabilité effectif ce samedi 31 août 2024, après report. Les candidats, au nombre de 14 773 au plan national, dont 10 556 garçons et 4 217 filles, ont affronté soit l'épreuve de Mathématique ou l'épreuve de Comptabilité. Parmi eux, on dénombre selon les statistiques, 183 candidats en situation de handicap. Dans le département du Littoral, 6 426 répartis dans 7 centres de composition ont affronté l'une ou l'autre de ces deux épreuves.
Le concours de recrutement de 150 fonctionnaires de l'Etat au profit de la Direction générale du trésor et de la comptabilité a été organisé pour renforcer les effectifs de cette direction en raison des départs massifs annoncés à la retraite.
F. A. A.
La ville de Lomé au Togo, a accueilli du 29 au 30 août 2024, les travaux de la 11e Assemblée générale des présidents de la Plateforme de régulation de l'audiovisuel de l'Union économique et monétaire ouest-africaine et de la Guinée (Pra-Uemoa-Guinée). Les travaux de cette session ont été ouverts par Edouard Loko, président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC).
« Mise en œuvre effective de la TNT dans les pays membres de la plateforme : état des lieux, propositions et stratégies d'actions », c'est le thème retenu pour la 11e Assemblée générale des présidents de la Plateforme de régulation de l'audiovisuel de l'Union économique et monétaire ouest-africaine et de la Guinée. L'objectif principal de cette rencontre était de discuter de la mise en œuvre effective de la Télévision numérique terrestre (TNT) dans les pays membres de l'Uemoa et de la Guinée. L'adoption d'un plan d'actions pour la période 2024-2026 et la mise en place d'une stratégie d'actions pour accélérer la mise en œuvre de la TNT dans les Etats membres ont été également abordées au cours des travaux qui ont conduit à l'adoption de plusieurs recommandations.
Les pays en retard pour la migration sont invités à prendre toutes les dispositions en vue d'un passage effectif vers la TNT au plus tard le 31 juillet 2025. Ceux en règle ont été conviés à prendre les dispositions pour une couverture totale de leur territoire. La Plateforme des régulateurs de l'audiovisuel et de l'Uemoa et de la Guinée et la Commission de l'Uemoa doivent s'assurer de la mise en œuvre effective de l'accord de collaboration entre les pays membres, signé à Ouagadougou en août 2023. De même, ils doivent mener ensemble la mise en œuvre du projet bouquet et régional et la production de contenus audiovisuels nationaux et régionaux.
A la Commission de l'Uemoa, il a été proposé d'apporter un appui aux pays n'ayant pas encore migré vers la TNT ; de repousser l'échéance de la migration au 31 juillet 2025 ; de sensibiliser les autorités politiques des Etats à la nécessité du déploiement effectif de la TNT.
Les sociétés de sécurité privée du Centre et du Nord Bénin font la misère à leurs agents, selon un constat sur le terrain.
Les agents de sécurité privée du Centre et du Nord Bénin vivent l'enfer au travail.
Les sociétés privées qui les emploient leur doivent des salaires allant de 2 à 24 mois d'impayés. Travaillant dans des conditions précaires, la plupart de ces agents sont livrés aux intempéries du fait de l'inexistence de guérite aux endroits qu'ils sont censés protéger.
A cela s'ajoutent des salaires en deçà du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) en vigueur au Bénin, une violation de la réglementation en matière de travail.
Au Centre et au Nord du Bénin, les agents de sécurité ne bénéficient ni de repos encore moins de congés pour la plupart. Les agents souffrent simplement le martyr, s'est plaint Eskil Sogbossi le Président des Collectifs des agents de sécurité privée dans le Centre et dans le Nord du Bénin.
Quel triste sort pour des pères et mères de famille dans un contexte mondial de cherté de la vie ? La situation appelle à l'intervention des autorités au plus haut niveau.
M. M.
Encore un international béninois qui change de club durant ce marché des transferts estival. Junior Olaitan quitte Troyes pour s'engager ce vendredi 30 août 2024 avec Grenoble Foot 38 toujours en deuxième division française.
L'ailier gauche béninois, Junior Olaitan s'est engagé au Grenoble Foot 38 pour les trois prochaines saisons. Le deal a été officialisé dans la soirée de ce vendredi 30 août 2024. Après une saison à l'ESTAC, le Guépard va désormais évoluer à Grenoble.
Avec son nouveau club, Junior Olaitan portera le numéro 28. Après la signature du contrat, Junior Olaitan était tout joyeux. "Je suis content de signer à Grenoble. Je vais partir en sélection donc je ne pourrais pas rencontrer mes nouveaux coéquipiers avant la trêve mais j'ai hâte de faire leur connaissance sur le terrain. Je n'ai pas eu la chance de jouer au Stade des Alpes quand j'étais à Niort ou Troyes donc je vais le découvrir aussi. Mon profil ? J'aime la technique, la percussion et la vitesse et j'aime aussi bien donner des ballons de buts que marquer.", a-t-il déclaré.
J.S
Le Bénin amorce sa transition climatique dans une situation socio-économique délicate avec un contexte de crise énergétique particulièrement sévère malgré les nombreux efforts déployés depuis plusieurs décennies. La solution semble pourtant à portée de main.
« “Gnounpkotin'' (feuille de jatropha en langue Fon), oui je connais bien cette plante. Il existe deux variétés, l'une dite blanche et l'autre rouge. C'est une plante très utilisée dans mon village pour ses nombreuses vertus médicinales » : rétorque Adjaba Jérôme, un quinquagénaire conducteur de taxi-moto qui rallie Cotonou chaque début de semaine pour gagner son pain quotidien. Et de continuer en renchérissant : « Il est aussi utilisé dans les rituels Vaudoun et sert à conjurer le mauvais sort ». Comme des milliers d'autres béninois, Jérôme ignore que le jatropha est un biocarburant. Bien qu'étant toxique, le jatropha curcas est une euphorbiacée originaire du Brésil. Une autre plante de la même famille est exhibée par Zogbanou, une vieille vendeuse de plantes médicinales qui explique : « Le ricin “gogozokwinon'' (fon) ou lakpalakpa, adetelara (yoruba/nago) est un anti-inflammatoire aux propriétés siccatives ».
Ces deux plantes bien connues du commun des béninois renferment un trésor.
Ainsi d'après les sérieuses études du Ministère de l'Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l'Eau et du Développement des Energies Renouvelable(MERPMEDER) à travers sa « Stratégie et Plan d'Actions pour la Promotion des Filières de Biocarburants au Bénin », le jatropha et le ricin se révèlent les meilleurs choix des cultures énergiques potentielles aux côtés des graines de coton, du palmier à huile, de l'arachide et du soja.
Des avantages comparatifs et peu de contraintes
Le jatropha a un rendement pouvant atteindre 5-6 tonnes par hectare de grains contenant environ 35% d'huile, dans les conditions optimales ; le rendement en huile est d'environ 1,5-2 tonnes à l'hectare. En outre, la culture du jatropha est largement répandue au Bénin et il peut être cultivé sur les terres marginales comme les régions arides et semi-arides, ce qui minimise les risques de concurrence avec l'alimentation.
Quant au ricin, c'est une culture adaptée à la production d'huile et de biodiesel. La culture se pratiquait déjà dans le centre du pays où les conditions climatiques sont favorables à son développement. Sa réintroduction sera donc chose aisée. Sa culture annuelle offre un avantage considérable sur le jatropha qui n'est exploitable qu'après 3-5 ans. Les grains de ricin contiennent entre 40% et 60% d'huile et peuvent donner plus de 1 000 kg/ha dans les conditions optimales. Tout comme le jatropa, l'huile de ricin n'est pas alimentaire.
Les contraintes sont pour la plus part relatives aux facteurs agronomiques et environnementaux sur la production qui ne sont encore maîtrisés. Cependant, ces plantes concourent au développement durable dans les conditions d'une adaptation au transport routier.
10% de mélange à l'horizon 2025 pour réussir la transition écologique ?
Au Bénin, le transport en commun est peu développé. Les véhicules personnels et les motos prennent largement le dessus dans le parc automobile. L'existence de près 140 000 conducteurs de taxi-moto “Zemidjans'' (officiellement enregistrés selon des données fournies par la mairie de Cotonou et d'autres sources locales), mais plus du double si l'on tient compte des clandestins n'arrange guère l'équation. La contrebande de l'essence frelatée “kpayo'' importée depuis le Nigéria voisin est un facteur aggravant la pollution atmosphérique à cause des métaux lourds qu'elle contient. A titre d'exemple, si en 2024, l'Indice de la Qualité de l'Air (IQA), à Cotonou est moyen autour de 21 et la concentration de particules fines PM2.5 oscille entre 10 et 14 µg/m3, des niveaux acceptables selon l'OMS, il faudra se prémunir du pire.
Et pour atteindre cet objectif, on doit combiner avec le marché des véhicules électriques qui devrait connaître une croissance de plus 4,9 % jusqu'en 2025 selon le cabinet d'étude indien Mordor Intelligence, 10% de mélange de biocarburant à l'horizon 2025. En effet, le mélange à 10% est directement utilisable pour la quasi-totalité des véhicules en circulation, hormis les véhicules à carburateur. Au-delà de 10%, des modifications des moteurs s'avèrent nécessaires.
Des gages de développement durable
Par ailleurs, des informations de sources avérées issues du réseau Jatroref (qui s'investit dans les filières agro carburants durables en Afrique de l'Ouest), les possibilités pour les projets jatropha sont nombreuses. A côté de la substitution de carburant, il y a le boisement et le reboisement ainsi que la gestion durable des terres agricoles. Il en est de même pour le tourteau de ricin pur qui est un fertilisant azoté à haute teneur en matière organique. Il est utilisé par les professionnels comme engrais de fond pour l'entretien de toutes les cultures : cultures potagères, gazons et massifs, viticulture, arbres fruitiers…La Politique Nationale de Développement des Energies Renouvelables (PONADER) a d'ailleurs prévu depuis août 2020, un mécanisme de coordination, de financement et de suivi-évaluation pour garantir la pérennité après la mise en applications des projets de bioénergie.
Par Ubrick François Quenum
La Direction Générale de l'Enseignement Supérieure (DGES) a procédé, avec l'appui de la police républicaine et d'un cabinet d'huissier, à la suspension de six (06) universités privées.
Pour non-respect de la réglementation, de scellés ont été posés sur les portes de six (06) Etablissements Privés d'Enseignement Supérieur (EPES) au Bénin. Il s'agit de l'Institut Supérieur de Communication (ISCOM) ; l'Institut Universitaire Africain du Bénin ; Poma University ; Triumphant University ; EDEXEL et ELTC.
Les six Universités fermées par la Direction Générale de l'Enseignement Supérieure (DGES) du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ont ouvert des filières sans autorisation ou créé des sections anglophones sans l'approbation préalable du Ministère.
Les enquêtes ouvertes sur toute l'étendue du territoire national ont révélé que certains EPES n'ont pas présenté de candidats aux examens nationaux de Licence et de Master depuis 2017. C'est le cas de ELTC à Igolo, qui se contente de transférer ses apprenants vers d'autres universités au Bénin, au Togo et au Ghana.
Il a été également constaté que certaines universités ont un personnel administratif inadéquat, des infrastructures qui ne respectent pas les normes minimales en matière de fonctionnement.
M. M.
Le corps sans vie d'un homme a été retrouvé à son domicile, vendredi 30 août 2024 à Wêrêkê, un village de l'arrondissement de Ouénou dans la commune de N'Dali.
Des bandits armés ont fait irruption au domicile d'un vendeur de pièces détachées de moto dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 août 2024 dans le village de Wêrêkê, arrondissement de Ouénou dans la commune de N'Dali.
Les hors-la-loi ont tiré à bout portant sur l'homme. Ceux-ci ont réussi à emporter une importante somme d'argent et deux motos dont l'une appartenant au voisin de la victime, selon le chef village de Wêrêkê sur radio Su Tii Sua Fm.
La victime est un vendeur de pièces détachées de moto.
M. M.
Dans le cadre de la distribution des attestations du BAC 2024 du lundi 9 au samedi 14 septembre 2024, voici la procédure à suivre et les sites retenus par département.
Les nouveaux bacheliers sont invités à se rendre dans les lieux de distribution pour le retrait de leur attestation. La distribution se déroulera du lundi 09 septembre au samedi 14 septembre 2024.
Les impétrants doivent se munir des pièces suivantes : la photocopie simple du relevé de notes à présenter ; la carte d'identité nationale, CIP ou le passeport en cours de validité ; l'originale de la quittance des frais d'attestation (5.000 FCFA à verser sur le compte n° BJ6600100100000010424394 intitulé "Droit Inscription Office Bac") dans les guichets du Trésor Public ou paiement en ligne sur le lien : paiement.tresorbenin.bj/#/compte-epargne (numéro du compte de dépôt :104243 ; clés 94).
Les lieux de distribution sont répartis sur toute l'étendue du territoire national. Il s'agit de Atacora : Lycée des jeunes filles de Natitingou ; Donga : Ceg1 Djougou ; Borgou : Lycée Mathieu Bouké de Parakou ; Alibori : Ceg1 Kandi ; Zou : Lycée Technique de Bohicon ; Collines : Ceg2 Dassa-Zoumè ; Mono : Ceg1 Lokossa ; Couffo : Ceg1 Aplahoué ; Ouémé : Lycée Béhanzin de Porto-Novo ; Plateau : Ceg1 Pobè ; Atlantique : Ceg1 Abomey-Calavi ; Littoral : Ceg Ste Rita.
M. M.
« Septembre arrive, l'air se rafraîchit, les vacances finissent, l'école s'apprête à revivre ! ». Dans deux semaines (le 16 septembre, ndlr), c'est la rentrée scolaire 2024-2025 au Bénin. A Toyoyomê et à Ladji des quartiers du 6e arrondissement de Cotonou, on vit dans la crainte de l'envahissement des eaux.
« Nous sommes dans un zone proche de la lagune, ce qui fait que la montée des eaux se sent farouchement dans cette zone. La crue commence déjà vers mi-septembre et fin septembre ; on voit l'eau avancée au niveau des berges ; et en octobre c'est plus la joie […] Parfois nous qui sommes enseignants, on décrète des mesures d'urgence et les enfants sont obligés de rester à la maison », explique avec tempérance Ahounou Justin, instituteur à l'EPP (Ecole Primaire Publique) de Ladji, groupe B où il est en charge de la classe CP (cours préparatoire). Il continue son exposé de la situation oh que combien catastrophique en donnant la mesure des dégâts : « Les parents d'élèves voyant l'ampleur de la montée des eaux préfèrent garder leurs enfants à la maison. Beaucoup se disent même, si mon enfant meurt, il va apprendre quoi ? ». Selon ses estimations, la crue s'étale sur une période de deux semaines à un mois. Dans cette période, pour accéder à l'école, le moyen de déplacement le plus indiqué est la pirogue. Toutefois, les enfants issus de familles très modestes sont obligés de braver l'eau avec tous les risques potentiels que cela comporte.
Depuis les travaux d'asphaltage réalisés dans le quartier de Ladji (dans la cadre du PAG 2), les populations s'impatientent de l'arrivée des crues pour apprécier l'efficacité des canaux d'écoulement d'eau et des appontements. Cependant, cette parente d'élève craint une crue record cette année. « Normalement la crue (« zo » en langue locale) a accusé de retard cette année. Or quand c'est le cas, la montée des eaux est nettement plus prononcée. Les eaux stagnent jusqu'à trois mois alors et nous souffrons énormément. Des cas de noyade d'enfant ne sont rares ».
Prolifération des maladies hydriques et accessibilité
Les maladies dites hydriques sont généralement transmises par la consommation d'eau non-potable et par le contact avec de l'eau contaminée. L'eau contaminée et le manque d'assainissement entraînent la transmission de maladies comme le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l'hépatite A, la fièvre typhoïde, la schistosomiase…Des agents comme les bactéries, les virus, les parasites ou des produits chimiques présents dans l'eau contaminée favorisent alors la contamination. Pour Djego Joel, Chef Service des Affaires Scolaires et Sportives à la Direction du Développement Local et de la Planification (DDLP) de la Mairie de Cotonou, la ville pendant cette période, essaye d'organiser le déplacement des écoliers pour éviter autant que se peut, les cas d'incidents graves et de contamination aussi. Car dans cette période, il est impossible de pratiquer les activités sportives.
Pour faciliter l'accès à l'EPP de Toyoyomê, une banque de la place a offert gracieusement deux barques à cette école construite entièrement sur pilotis et dont la cours de création est une plateforme de bois flottante et défectueuse par endroit, présentant des risques d'accidents accrus. Joel Hounsavi, un instituteur déplore surtout les tas d'immondices et l'insalubrité criarde dans cet environnement qui n'est autre qu'un pôle d'éducation des enfants.
Les impacts de la variabilité du climat sur le programme scolaire
« Quelle valeur aurait le programme si les enfants meurent dans l'eau ? ». Cette interrogation d'un enseignant interpelle à plusieurs égards. « Naturellement que ça doit impacter sur le programme parce que celui-ci est élaboré compte tenu de la période de l'année scolaire », continue-t-il. Quand on perd deux à trois semaines voire un mois dans ce chronogramme, les impacts sur les apprenants se font ressentis. Ce sont des programmes de cours inachevés. Conséquence logique de cet état de chose, les écoliers présentent beaucoup de lacunes dans la maîtrise des Situations Apprentissage (SA). « Quand l'eau atteint certains niveaux, nous nous trouvons dans la triste obligation de congédier les petits enfants, c'est-à-dire du CI au CE1. », se confie Ulrich Lokossou, le directeur du groupe EPP Ladji A. Depuis la terrible crue de 2010 qui reste encore dans toutes les mémoires, il affirme ne pas remarquer personnellement une augmentation du niveau d'eau d'année en année au point de parler de changement climatique. Dans la norme, il faudrait une observation de la variabilité des propriétés du climat qui persiste durant une période d'au moins 30 ans pour parler de changement climatique.
Par Ubrick François Quenum
Un remaniement passé inaperçu ? Le Secrétaire d'Etat à l'énergie, Edouard Denis Dahome n'est plus membre du gouvernement du président Patrice Talon.
Nommé président de l'Autorité de Régulation de l'Electricité (ARE) le 18 mars 2024 en Conseil des ministres, le Secrétaire d'Etat à l'énergie, Edouard Denis Dahome n'est plus membre du gouvernement du président Patrice Talon.
Les nouvelles fonctions du désormais ex Secrétaire d'Etat sont incompatibles avec celles de ministre ou membre de gouvernement, selon les lois de la République.
M. Edouard Denis Dahomey avait fait son entrée au gouvernement conformément au Décret N°2023-156 du 17 avril 2023 portant composition du gouvernement. C'est une sorte de remaniement technique qui s'opère avec la nomination du Secrétaire d'Etat à l'énergie à la présidence de l'Autorité de Régulation de l'Electricité (ARE).
Au nombre des sept membres nommés à l'ARE, figurent Gabriel Nounagnon Degbegni l'ex Coordonnateur National du MCA-Bénin II ; l'ancienne ministre des affaires sociales et de la microfinance Bintou Chabi Adam Taro ; Judith Baï Glidja l'ex Directrice générale de la Poste du Bénin.
L'ARE est une autorité administrative indépendante, dotée de la personnalité morale et de l'autonomie financière, placée sous l'autorité du Président de la République du Bénin.
Elle veille, entre autres, au respect des textes législatifs et réglementaires par les différents acteurs publics ou privés intervenant dans le secteur de l'électricité ; à la préservation des intérêts des consommateurs et assurer la protection de leurs droits pour ce qui concerne le tarif, la fourniture et la qualité de l'énergie électrique ; à la continuité et à la qualité du service public, à l'équilibre financier du secteur de l'électricité, et à la préservation des conditions économiques nécessaires à sa viabilité ; à l'exercice d'une concurrence effective, saine et loyale dans l'intérêt de l'État, des opérateurs et des consommateurs en matière de production, de transport, de distribution et de vente d'énergie électrique.
L'ARE est chargée également de contrôler la régularité du processus d'octroi des titres d'exploitation dans le secteur de l'énergie.
M. M.
LES 7 MEMBRES NOMMES A L'ARE SUR PROPOSITION DU MINISTRE DE L'ENERGIE, DE L'EAU ET DES MINES
Président : Monsieur Edouard Denis DAHOME
Membres :
Mesdames
Judith Baï GLIDJA
Bintou CHABI ADAM TARO
Messieurs
Armand Raoul DAKEHOUN
Justin AGBIKOSSI
Thierno Kafui Eméric OLORY-TOGBE
Gabriel Nounagnon DEGBEGNI.
Les rues de la ville de Parakou ainsi que des habitations sont submergées par l'eau, ce vendredi 30 août 2024, à la suite de pluies torrentielles.
Presque toutes les grandes artères de la ville de Parakou sont inondées, du quartier Baka au Lycée Mathieu Bouké en passant par l'Université et le marché Arzèkè. C'est à la suite des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville dans la nuit de jeudi à vendredi.
Les cours des habitants du quartier Dokparou et environs sont submergées d'eau, selon une vidéo publiée par Deeman radio sur Facebook ce vendredi 30 août 2024.
Plusieurs dégâts matériels sont enregistrés. Un véhicule a même été englouti par les eaux de russellement.
Selon les informations, c'est à partir de 5 heures que les pluies ont commencé à s'abattre sur la ville.
M. M.