Le Millenium Challenge Account a retenu 11 entreprises pour le deuxième appel à projets de la Facilité d'énergie propre hors réseau (OCEF). Ces contractants vont connecter 451 000 personnes grâce aux solutions électriques hors réseaux.
Les 11 entreprises sélectionnées sont chargées de l'exécution des projets de construction de mini-réseaux pour une durée de 24 mois. Ce qui permettra d'approvisionner les populations pendant 25 ans.
La Facilité d'énergie propre hors réseau prend aussi en compte deux projets de distribution de systèmes solaires domestiques et une initiative d'efficacité énergétique.
La mise en œuvre du projet va permettre la production de 13,4 MW d'énergie pour alimenter 128 localités et 39 localités bénéficieront de la distribution de systèmes solaires domestiques.
Le coût des projets est estimé à un montant de 69,5 millions $ financé à hauteur de 41,6 millions $ par les promoteurs privés et de 27,9 millions $ par le MCA. Plus de 451 000 personnes auront l'électricité.
Energicity, Comtel, Power:On, Akuo Energy, Engie, Smart Roof Solar, ARESS, ASEMI, WIndGen Power ou encore Sunkofa sont entre autres les entreprises sélectionnées.
119 mini-réseaux électriques seront mis en place. Aussi 1 300 kits solaires seront-ils distribués.
Le Projet "Facilité Énergie Propre Hors-Réseaux" (OCEF) a pour ambition d'accroître l'accès à l'électricité pour la majorité de la population actuellement non desservie dans les zones rurales et périurbaines en réduisant les coûts initiaux de raccordement et les obstacles à l'investissement dans le secteur de l'énergie électrique.
A.A.A
Le Bénin a enregistré de nouveaux cas positifs et de décès selon le bilan de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
À la date du mercredi 22 juillet 2020, le tableau sanitaire de l'OMS affiche pour le Bénin un total de 1690 cas confirmés, avec 763 personnes sous traitement, 893 guéries et 34 décès.
Le dernier bilan fait par les autorités béninoises est celui du vendredi 17 juillet 2020 avec un total de 1602 cas confirmés, 782 guéris et 31 décès.
A.A.A
Le Chef d'arrondissement de Togba dans la commune d'Abomey-Calavi Pierre Gbègnon a été placé sous mandat de dépôt ce mercredi 22 juillet 2020 par le procureur Médessey Kodjo.
Le mis en cause serait un géomètre topographe de profession et promoteur d'un cabinet alors qu'il n'est pas un expert géomètre. Il aurait été identifié suite aux résultats issus des audits domaniaux lancés par le gouvernement Talon pour faire l'état des lieux de la gestion foncière au niveau des communes du Bénin.
Le Chef d'arrondissement de Togba serait impliqué dans une affaire domaniale liée aux opérations de lotissement dans son arrondissement. Selon plusieurs sources, les chefs d'accusation sont : usurpation de titre et escroquerie.
Une douzaine de personnes sont placées sous mandat de dépôt dans le cadre de cette affaire.
A.A.A
Un jeune technicien radio s'est pendu ce mardi 21 juillet au quartier Banikanni dans le 2ème arrondissement de Parakou.
Abdel Aziz Idrissou dit le zinc fut technicien à radio Arzèkè FM. C'est un orphelin de père qui a perdu son emploi il y a environ un an, renseignent les témoins. Son corps a été retrouvé la corde au cou dans un fauteuil dans la chambre où il dort. La victime selon les témoins est un alcoolique. Beaucoup ignorent encore les raisons l'ayant poussé au suicide.
Il a été inhumé suivant les rites de la religion musulmane.
Depuis quelques semaines, les cas de suicide se multiplient dans la ville de Parakou.
F. A. A.
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12 géomètres ont été mis en détention par le Procureur de République d'Abomey-Calavi pour usurpation de titre. Il leur est reproché d'avoir procédé à des mutations de noms sur des parcelles sans en avoir la qualité. Une situation qui a créé des litiges domaniaux dans la commune. Ces mutations de noms sont faites à l'insu des acquéreurs de parcelles.
Interpellé l'ordre de géomètres a décliné sa responsabilité.
Les enquêtes ont révélé que les mis en cause ne sont pas inscrits à l'ordre des géomètres. Sur les 15 personnes interpellées, 03 sont libérés et 12 placées sous mandat de dépôt.
Nous y reviendrons
Un pompiste exerçant dans une grande station de distribution de produits pétroliers à Gogounou a été condamné à une peine de 04 ans de prison ce mercredi 22 juillet 2020.
Selon Frissons radio qui a rapporté les faits, le pompiste aurait agi de complicité avec un agent de la société de distribution de produits pétroliers depuis environ 04 ans. Les deux personnes auraient réussi à détourner une somme estimée à plus de 10 millions de francs CFA.
Inculpé pour abus de confiance de complicité avec le complice, il a été condamné à une peine de 04 ans de prison.
En détention depuis 2016, l'accusé au terme du procès de ce mercredi a recouvré sa liberté. Son complice est encore recherché.
F. A. A.
Dans la journée du mardi au mercredi, trois candidats à l'examen du Baccalauréat session de juillet 2020 ont été interpellés au centre de composition du CEG Hubert Maga de Parakou. Les deux premiers ont été appréhendés dans la journée de mardi tandis que la troisième, une fille, a été arrêtée en flagrant délit ce mercredi 22 juillet.
Selon Frissons radio, parmi les deux tricheurs arrêtés mardi, l'un a été surpris entrain de regarder les photos de cahier de leçon sur son téléphone portable, tandis que le second profitait de l'absence de son voisin immédiat pour recopier ses réponses.
Une troisième candidate a été arrêtée avec des documents compromettants.
Ces trois candidats indélicats à l'examen du Bac, sont gardés au commissariat du 2ème arrondissement de Parakou.
Selon les dispositions de Code pénal, les tricheurs risquent une peine d'emprisonnement de 02 à 05 ans, et une amende comprise entre 500.000 et 01 million de francs CFA.
F. A. A.
Lecture rapide
Des femmes malades mentales sont parfois victimes d'abus sexuels de la part d'hommes bien portants
Il arrive souvent que ces femmes contractent des grossesses, puis font des accouchements sans assistance
Les experts préconisent aux Etats africains une réelle politique de prise en charge des déficients mentaux
Il arrive quelquefois de croiser dans les rues des villes africaines des femmes malades mentales portant une grossesse contractée dans cet état ou portant un bébé conçu et né dans la rue.
Beaucoup de ces grossesses seraient le fruit de rapports sexuels avec des hommes bien portants qui, dans certains cas, n'hésitent même pas à les violer.
Au Burkina Faso, Adama Ouédraogo, le président de « Sauvons le reste », une association de prise en charge des malades mentaux, se souvient comme si c'était hier, d'une expérience vécue en 2019 quand, lors d'une sortie nocturne sur le terrain, ses collègues et lui-même ont surpris un monsieur en pleins ébats sexuels avec une malade mentale.
« C'était quelqu'un que je connais bien. Il m'avait alors supplié de ne rien dire à sa femme, sinon, ce serait son exil ou son suicide. Je lui avais répondu qu'il devait assumer une éventuelle grossesse ; ce qu'il avait accepté. Mais, après plusieurs mois d'observation, la malade n'était pas tombée enceinte », relate-t-il.
“S'il y avait des centres psychiatriques dans tous les départements par exemple, ces femmes ne se retrouveraient plus dans la rue pour subir les assauts des hommes bien portants”. Raoul Diop, directeur exécutif Action EMS, BéninA Douala au Cameroun, Paule Eliane Meubeukui, présidente de l'association dénommée Action pour l'épanouissement des femmes démunies et des jeunes détenus (AFJD) a elle aussi vécu une histoire il y a environ cinq ans alors que son association déposait de la nourriture auprès des malades mentaux qui vivent dans les rues.
« J'avais rencontré une jeune malade mentale avec qui j'avais développé une certaine sympathie. Mais, grande fut ma surprise de la voir enceinte quelque temps après. Elle m'avait ensuite confié que le père de l'enfant était son ami qui a l'habitude de venir la voir. Sans plus », raconte-t-elle.
A en croire Raoul Diop Agossou, directeur exécutif de l'ONG Action pour l'Equité mentale et sociale (Action EMS) au Bénin, ces actes sexuels ont souvent lieu alors que les malades mentales sont dans un grand état d'inconscience.
« Généralement, c'est lorsqu'elles sont dans un état relativement plus conscient qu'elles comprennent ce qui s'est passé. En ce moment-là, çà les trouble et leur donne beaucoup de soucis ».
Cette malade mentale a été violée et mise enceinte par un inconnu Credit image : SDN/ A. Nabaloum.
Bien que ces personnes qui se défoulent sur les malades mentales ne soient généralement pas formellement identifiées, le sociologue Louis-Roger Kemayou de l'université de Douala fait remarquer que dans la rue, la malade mentale est en contact avec tout le monde. Donc elle peut être la cible d'un autre malade mental ou d'une personne normale.
« Très souvent dans le second cas, ce sont des personnes qui appartiennent à des cercles vicieux et qui ont pour contrainte d'aller avec une folle pour atteindre leurs objectifs. Et l'un des objectifs les plus courants, c'est d'être financièrement à l'aise », analyse l'enseignant.
Conditionnement de la société
Ce dernier explique cette inclination par notre environnement et le conditionnement de la société « qui font croire que pour être heureux, il faut avoir beaucoup d'argent ».
Gaston Nasssouri, directeur provincial du ministère de la Femme et de l'action humanitaire du Passoré au Burkina Faso raconte d'ailleurs une anecdote qui corrobore cette explication.
« Une déficiente mentale nous a révélé qu'un commerçant avait entretenu des rapports sexuels avec elle en lui disant que cela devait rester secret. Mais, au fil du temps, nous avons su que c'était une personne dont les affaires périclitaient et il lui fallait poser cet acte pour les relancer », dit-il.
Pour Denis Amoussou Yéyé, psychologue, socio-anthropologue et ancien directeur de recherche à l'université d'Abomey-Calavi (Bénin), aujourd'hui à la retraite, ce comportement de certains hommes s'explique aussi par la recherche de la facilité.
Selon lui, « il s'agit d'un abus de la faiblesse de ces femmes ». Qu'un homme bien portant aille entretenir des rapports sexuels avec une femme malade mentale, « le phénomène s'appelle satyrisme », indique-t-il.
Christian Eyoum, médecin psychiatre à l'hôpital Laquintinie de Douala et enseignant à l'université de Douala abonde à peu près dans le même sens.
Perversion sexuelle
« Être attiré par une personne qui ne jouit pas de tout son potentiel mental, ou qui souffre de maladie mentale, et qui ne peut donc pas négocier librement et efficacement la relation pourrait être assimilable à une forme de perversion sexuelle comme la zoophilie, la pédophilie, l'exhibitionnisme, le voyeurisme etc. », croit-il savoir.
Quoi qu'il en soit, pour le sociologue Burkinabè Seydou Konaté, « s'en prendre à une couche fragile, en l'occurrence les malades mentales, montre à quel point nos sociétés sont terriblement en faillite ».
Une faillite qui draine avec elle de lourdes conséquences. Celles-ci allant des maladies sexuellement transmissibles du fait de ces relations sexuelles souvent non protégées aux grossesses indésirées et incontrôlées, suivies souvent d'accouchements dans la nature, sans assistance.
Cet enfant a été déposé sous cet arbre par une malade mentale
Credit photo : Sauvons le reste.
Félicia Traoré, chef du service de la maternité au Centre médical avec antenne chirurgicale de Yako au Burkina Faso, précise qu'avec ces grossesses non suivies, les malades mentales s'exposent à de multiples infections, à l'anémie, au paludisme, à la transmission du VIH/sida à l'enfant et ne peuvent avoir la prophylaxie anti- anémique.
Elle affirme dès lors que ces dernières peuvent donner naissance à des enfants mort-nés, voire mourir elles-mêmes d'hémorragies ou de ces infections lors de l'accouchement.
A ce propos, Adama Ouédraogo de l'association « Sauvons le reste », raconte l'histoire d'Aicha Sanfo, une malade mentale de Gourcy au Burkina Faso qui avait été abusée par un inconnu dans des buissons où elle avait élu domicile non loin de la concession familiale.
« Elle a accouché sans assistance médicale. L'enfant est mort au soir de sa naissance sans qu'elle ne le sache et elle se baladait avec lui dans les rues sur son dos. Lorsque nous avons été interpelés, nous sommes allés la chercher pour récupérer le corps de l'enfant », rapporte-t-elle.
Accueil et encadrement
Pour réduire ces risques, certaines associations se sont spécialisées dans l'accueil et l'encadrement des malades mentales, y compris quand elles sont enceintes, et leurs enfants. C'est le cas du Centre des handicapés mentaux de Madjrè, dans le sud-ouest du Bénin, à 130 km de Cotonou. Ce centre qui accueille aujourd'hui 48 pensionnaires dont 16 femmes, est une initiative de l'ONG « Action EMS ».
Son directeur exécutif, Raoul Diop Agossou, raconte par exemple avoir « récupéré » dans la rue une femme handicapée mentale enceinte de 7 mois qui a ensuite été suivie dans le centre de Madjrè jusqu'à son accouchement deux mois après.
C'est également le cas de l'Association pour la sauvegarde de la femme et de l'orphelin au Passoré (Burkina Faso). Angèle Zida, la présidente, indique que neuf enfants de malades mentales y sont actuellement pris en charge.
Maman et bébé vivent dans la rue dans de mauvaises conditions d'hygièneCrédit image : SDN/ A. Nabaloum
« Depuis 2003, nous avons reçu une quinzaine d'enfants de mères malades mentales. Pour sauver la vie des enfants, les agents du service d'action sociale les récupèrent pour nous les envoyer », précise-t-elle.
Mais, curieusement dans la plus part de ces grossesses et naissances, la mère et l'enfant se portent « très bien », tient à souligner Elodie Guedia, sage-femme à l'hôpital catholique de la cité SIC à Douala.
« Dans la rue, la malade mentale, étant en contact avec toute sorte d'intempéries et difficultés, développe une immunité extraordinaire. Si c'est une femme enceinte, elle la transmet à son enfant. A la naissance, ces enfants n'ont très souvent aucune infection. Si vous les voyez malades, ce ne pourrait être qu'une maladie survenue après la naissance », explique-t-elle.
Centres psychiatriques
Un diagnostic que le sociologue Louis Roger Kemayou comprend bien : « Quand on est malade mental, on ne vit plus au niveau du conscient. Donc, on n'a pas peur. C'est parce que nous sommes conscients qu'en mangeant de la nourriture de la poubelle, nous serons malades que nous tombons malades. Or la psychologie nous enseigne que ce que l'on redoute, on l'attire », explique-t-il.
SciDev.Net a appris des différents spécialistes que la plupart du temps, les enfants nés de ces personnes malades mentales sont ensuite remis à un membre de leurs familles.
« Nous partons du postulat qu'en Afrique, tout arbre a une racine, donc une famille. Le malade rode généralement autour de son ancien milieu de vie. Quand des cas comme ceux-ci se présentent, nous passons du temps avec le malade pour avoir des informations sur sa famille et prendre contact avec elle », explique Joseph Yanga Ndenga du ministère des Affaires sociales du Cameroun
Mais, tous les experts pensent que la solution la plus durable réside dans la nécessité pour les sociétés africaines de repenser l'encadrement et la prise en charge des personnes malades mentales.
« S'il y avait des centres psychiatriques dans tous les départements par exemple, ces femmes ne se retrouveraient plus dans la rue pour subir les assauts des hommes bien portants », indique Raoul Diop Agossou.
Sauf que même dans les lieux de traitement, ces patientes ne sont pas forcément à l'abri. Droubiel Sié, un citoyen burkinabè en veut pour preuve l'expérience de sa demi-soeur : « je suis allé personnellement la confier à un guérisseur pour qu'elle suive un traitement. Mais, c'est ce dernier qui a profité de son inconscience pour la violer et l'engrosser », raconte-t-il avec amertume.*
Selon son récit, la famille a été surprise quand ce guérisseur a fait un deuxième enfant à la malade, alors même que celle-ci, sans être guérie, n'était plus sous son toit...*
Bénéfices
Quoi qu'il en soit, outre la création de centres psychiatriques, Seydou Konaté pense qu'il faudra mener des actions de sensibilisation pour changer la perception que les populations ont des malades mentales en leur expliquant qu'avoir des rapports sexuels avec elles ne rend aucunement riche.
En attendant ces cadres, Louis Roger Kemayou affirme que le lien de sang et l'instinct maternel qui sont très forts, peuvent aider à la guérison de la malade. Il en veut pour preuve sa propre histoire.
« J'étais au collège quand on m'a fait savoir que ma mère était devenue folle et s'est réfugiée dans la brousse et personne n'osait plus l'approcher parce qu'elle était devenue très violente. Mais, quand elle m'a vu, elle a laissé tomber la machette et est venue m'embrasser. Là, avait commencé sa guérison », raconte l'universitaire.
En effet, justifie Mme Kwedi, éducatrice spécialisée à la fondation Kam Siham à Douala, « dans l'extase, on obtient beaucoup du malade mental. C'est généralement dans ces moments-là qu'on les stabilise. La guérison ne se trouve pas forcément dans le médicament mais aussi dans le fait pour le malade de se sentir utile, pouvoir donner du plaisir etc. »,
Ainsi, pour elle, il ne faudrait pas totalement éclipser les bénéfices que ces malades mentales peuvent tirer d'un acte sexuel. « Une partie de sexe est bénéfique autant pour la personne normale que pour le malade mental », soutient Mme Kwedi, avant d'ajouter que « dans ma formation, je suis emmenée à faire tout ce qui est possible pour que le malade retrouve une vie normale ».
* Ce paragraphe a été ajouté lors d'une mise à jour le 22 juillet 2020.
A travers la mise en œuvre du Programme de recherche sur les secteurs agricoles prioritaires financé à hauteur de 1,5 milliard FCFA par l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), plusieurs secteurs sont revitalisés dans les pays membres de l'UEMOA.
Le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF) et l'UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine) ont signé en 2014, un accord pour la mise en œuvre du Programme de recherche sur les secteurs agricoles prioritaires (PreFAP).
Le programme qui vise à contribuer à la mise en œuvre de la Politique Agricole de l'Union (PAU) a été subdivisé en trois projets. Il s'agit des projets : amélioration de l'accès au financement des acteurs du maillon commercialisation de la filière maïs (AMAFINE) ; valorisation des tiges de coton en panneaux de particules (VATICOPP) et la valorisation des ressources génétiques animales et de l'aquaculture locale (PROGEVAL).
Les résultats acquis dans la réalisation du programme ont fait l'objet d'un rapport publié par le CORAF et l'UEMOA. Selon le rapport, « les secteurs du coton, du maïs, de l'élevage, de l'aquaculture et de la volaille en Afrique de l'Ouest sont plus compétitifs et offrent aux petits exploitants agricoles des revenus plus élevés aujourd'hui qu'il y a quelques années ». 8546 ménages ont bénéficié directement du projet dont 23 % sont des femmes.
Les technologies générées tout au long du projet ont été diffusées par le biais de plateformes d'innovation.
Au total, 15 plateformes d'innovation ont été créées et fonctionnent dans les 8 pays de l'UEMOA. Environ 5.500 personnes ont interagi sur ces plateformes, ce qui représente 27 % des femmes.
Le Bénin, le Mali et le Togo ont participé à la diffusion d'une technologie innovante pour transformer les tiges de cotonniers en panneaux de particules. Ce qui a permis « de transformer un résidu jusqu'alors sans valeur en une activité génératrice de revenus ».
Près d'un quart de l'investissement total a été consacré à la compréhension de la composition génétique des ovins, bovins, pintades, tilapias… ainsi qu'à l'augmentation de leur production.
S'agissant du volet « élevage » du projet, les résultats des recherches ont contribué à l'augmentation des revenus et des moyens de subsistance des pisciculteurs de la région et en particulier de la Côte d'Ivoire.
Le projet a aussi eu comme impact indirect, le renforcement des liens sociaux entre des tribus auparavant antagonistes. En réunissant des pisciculteurs de tribus auparavant hostiles, les anciennes rivalités ont été apaisées et les vieilles blessures ont été guéries.
La convention CORAF-UEMOA a également contribué à préparer la future génération de scientifiques en Afrique de l'Ouest. Au total, 25 étudiants dont 36% sont des femmes ont obtenu des masters et des doctorats.
Le projet AMAFINE a été réalisé au Bénin, au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire.
Le deuxième projet VATICOPP a été exécuté au Bénin, au Mali et au Togo. Les bénéficiaires du projet PROGEVAL sont : le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée Bissau, le Niger et le Sénégal.
Le nouveau rapport qui fait part des résultats obtenus dans la mise en œuvre du programme de recherche sur les secteurs agricoles prioritaires (PreFAP) a été lancé ce mercredi 22 juillet 2020 par l'UEMOA et CORAF à l'occasion d'une conférence de presse en ligne.
A propos du CORAF
Le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF), en anglais West and Central African Council for Agricultural Research and Development (WECARD), est une association internationale à but non lucratif regroupant les systèmes nationaux de recherche agricole de 22 pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre. Il forme avec l'ASARECA (Association for strengthening agricultural research in Eastern and central Africa), le CCARDESA (Centre for Coordination of Agricultural Research and Development for Southern Africa) et le NASRO (North African Sub-Regional Research Organization), les quatre organisations sous-régionales constituantes du Forum pour la recherche agricole en Afrique, le FARA.
L'objectif du CORAF/WECARD est d'améliorer l'efficacité et l'efficience des petits exploitants agricoles et promouvoir le secteur de l'agro-industrie, en mettant pour cela les producteurs et utilisateurs agricoles au centre de la recherche agronomique.
Akpédjé A. AYOSSO
Quelques images
Les boursiers de PROGEVAL La pisciculture de Soubre.En Conseil des ministres ce mercredi 22 juillet 2020, le gouvernement a décidé de la refonte du Code général des impôts et la rédaction d'un livre des procédures fiscales.
Le Code en vigueur selon le gouvernement, résulte de la fusion de plusieurs anciens textes, et connaît des modifications périodiques à l'occasion du vote des lois de finances. Ce qui complexifie sa numérotation et sa lecture. De plus, divers autres secteurs continuent d'être régis par des textes spécifiques contenant parfois des dispositions dérogatoires audit Code.
Selon le Conseil des ministres, la juxtaposition de ces instruments juridiques nuit à leur bonne compréhension et par conséquent, à leur bonne application tant par le contribuable que par l'administration fiscale. D'où l'idée de la refonte du Code général des impôts, et la rédaction d'un Livre des Procédures fiscales.
Une telle option permettra selon le gouvernement, d'éliminer les mauvaises pratiques liées à la méconnaissance des textes fiscaux, d'améliorer l'environnement des affaires, la transparence dans les règles d'assiette, de recouvrement, de contrôle et du contentieux des impôts et taxes ; puis de sécuriser davantage les recettes fiscales.
F. A. A.
Le gouvernement a décidé ce mercredi 22 juillet 2020 en Conseil des ministres, de la cession des infrastructures de débarquement de produits halieutiques.
Ces infrastructures constituées de 2 bases obligatoires de contrôle et de 12 plateformes de transfert sont installées autour du lac Ahémé dans les communes de Kpomassè, de Comè et de Bopa. Elles représentent un important maillon du système amélioré de collecte des crevettes destinées à l'exportation répondant aux normes internationales, et indispensables pour la maîtrise de la sécurité sanitaire des produits de pêche au Bénin.
Mais depuis 2010 qu'elles ont été érigées, ces infrastructures n'ont jamais été mises en service, et ont plutôt été vandalisées, alors qu'elles peuvent contribuer au développement du sous-secteur pêche et aquaculture, et générer des emplois.
Face à une telle situation, le Conseil des ministres a décidé de les faire réhabiliter par des partenaires ayant manifesté un intérêt pour leur exploitation.
F. A. A.
Le pèlerinage marial national à la Grotte d'Arigbo de Dassa initialement prévu du 21 au 23 août 2020, n'aura pas lieu en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19. L'annonce a été faite par la Conférence Episcopale du Bénin (C.E.B) à travers un communiqué en date du mardi 21 juillet 2020.
La Conférence Episcopale du Bénin(C.E.B) exhorte les fidèles à prier avec ferveur Marie, Notre Dame d'Arigbo à cette date pour qu'elle obtienne de Dieu comme à l'accoutumée, les multiples grâces de guérison pour les malades, de conversion pour les pécheurs, de réconciliation pour les personnes en conflit et de paix pour toutes les familles.
« Que Notre Dame d'Arigbo protège notre pays, le Bénin et soutienne l'humanité dans sa lutte contre la pandémie de la Covid-19 », exhorte la Conférence Episcopale du Bénin.
A.A.A
La Commission de l'UEMOA et le Conseil Ouest et Centre Ouest Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF) ont lancé ce mercredi 22 juillet 2020 un nouveau rapport qui fait part des résultats obtenus dans la mise en œuvre du programme de recherche sur les secteurs agricoles prioritaires (PreFAP). L'évènement qui s'est déroulé en ligne a réuni le Commissaire de l'UEMOA, Jonas Gbian, le directeur exécutif du Coraf Dr Abdou Tenkouano et des journalistes des pays de l'UEMOA.
Le 17 septembre 2014, le CORAF (Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles) et l'UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine) ont signé un accord pour la mise en œuvre du Programme de recherche sur les secteurs agricoles prioritaires (PreFAP) d'une durée de cinq années. L'exécution dudit programme qui s'est achevée en décembre 2019 a permis de revitaliser plusieurs secteurs ouest-africains.
Selon M. Jonas Gbian Commissaire de l'UEMOA en charge du Département de l'Agriculture des Ressources Naturelles et de l'Environnement (DAREN), l'organisation a apporté au CORAF, une institution de coordination régionale de la recherche basée à Dakar, une subvention de 1,5 milliard de FCFA pour la réalisation du projet.
Le financement de l'UEMOA poursuit le Commissaire M. Jonas Gbian a permis d'enregistrer des acquis appréciables permettant d'améliorer la productivité et la compétitivité de cinq filières prioritaires retenues par l'UEMOA sur lesquelles la Commission travaille à savoir : le riz, le maïs, le coton, le bétail-viande et l'agriculture. Les contraintes liées à l'amélioration de la compétitivité de la filière aquacole ont également été prises en compte dans cette convention.
L'investissement a permis entre autres de générer les technologies au profit des utilisateurs ; de renforcer les capacités des institutions de recherches agricoles de la sous-région par la dotation d'équipements de laboratoire de pointe et de consommable et de renforcer le capital humain à travers l'initiation à la recherche de jeunes chercheurs.
Grâce au programme, les petits exploitants agricoles ont amélioré leur situation à travers l'adoption d'innovations éprouvées diffusées par le CORAF et les partenaires nationaux des instituts de recherche.
Pour le Directeur Exécutif du CORAF Dr Abdou Tenkouano représentant la présidente du Conseil d'administration du CORAF Dr. Maria Angela P. Bareto Da Veiga Moreno, « cet investissement a considérablement renforcé la résilience et les moyens de subsistance des bénéficiaires dans la communauté de l'UEMOA ».
Le Commissaire M. Jonas Gbian a souligné que le système alimentaire est un pilier majeur des huit économies de l'UEMOA. L'économie alimentaire des pays membres de l'Union est actuellement estimée à 43 milliards de dollars US, soit près de 30 % du produit intérieur brut.
Il a félicité au nom de la Commission, le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricole pour la qualité du travail et les résultats obtenus en si peu de temps. Les résultats acquis dans la réalisation du programme ont fait l'objet d'un rapport publié par le CORAF et l'UEMOA. 8546 ménages ont bénéficié directement du projet dont 23 % cent sont des femmes.
Akpédjé AYOSSO
Au terme d'un arrêt de rigueur de 60 jours, les sieurs Zénoudine ALI YERIMA et Sèdékon Marc Maxime KANHO, tous en service à la recette des Douanes Cotonou Port, ont été radiés par le conseil de disciplines de la douane béninoise. Une décision entérinée par le Conseil des ministres ce mercredi 22 juillet 2020.
Selon le communiqué final de la réunion hebdomadaire des membres du gouvernement, Zénoudine ALI YERIMA a, non seulement effectué à « la liquidation des droits d'une marchandise en admettant une valeur inférieure à celle retenue dans l'Attestation de Vérification Documentaire afférente à la marchandise déclarée, sur une base ne découlant d'aucune des méthodes d'évaluation en douane, mais s'est aussi abstenu de faire au contrôle de recevabilité qui assure la fiabilité et l'exactitude des données et des éléments déclarés ».
Après avoir procédé à la liquidation correcte des droits et taxes d'une déclaration, son collègue, Maxime KANHO quant à lui a, en sa qualité de chef par intérim des Opérations Commerciales, et sans explication, « contre-écrit à la baisse la valeur de la marchandise ».
Des manquements graves, et constitutifs de fautes lourdes qui, selon le gouvernement, ont généré un manque à gagner considérable au Trésor public. Au cours de la procédure disciplinaire engagée à l'encontre des mis en cause, ils n'auraient pas pu justifier les faits qui leur sont reprochés.
Au regard de la gravité des fautes commises, le Conseil des ministres a marqué son accord pour leur radiation de l'effectif de l'administration des Douanes.
F. A. A.
Sur proposition du ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, les nominations ci-après ont été prononcées en Conseil des ministres ce mercredi 22 juillet 2020.
Inspecteur général adjoint du ministère : Monsieur Sèfiou SALIFOU
Conseiller technique à la Microfinance : Monsieur Gilles Alain da COSTA
Directeur général de la Microfinance : Monsieur Brice DANSOU
Directeurs des Affaires sociales et de la Microfinance des départements suivants :
Alibori : Monsieur Bio Jérémie GOUROUBERA
Atlantique : Madame Judith Nadège AHOGA
Collines : Monsieur Moucharaf ADIGA KOMABANIN
Couffo : Monsieur François ZINSOU
Donga : Monsieur Adébola Safiou BIAO
Mono : Monsieur Hounmènou Christian GOULOME
Ouémé : Madame Chénagnon Solange ODJO Epse AHLONSOU
Plateau : Monsieur Dagbégnon Armel Jaurès AKIGBE
Zou : Madame Sakinatou GAMBARI IMOROU ADEGOUTE
Le gouvernement a autorisé en Conseil des ministres ce mercredi 22 juillet 2020, une mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage en vue de la conception et du développement du Complexe hôtelier de la Marina près de la Porte du non-retour à Djègbadji, dans la commune de Ouidah.
La réalisation de cette infrastructure selon le gouvernement, contribuera à développer l'offre touristique du Bénin en général et celle de la ville de Ouidah en particulier. Le complexe à réaliser comprend un théâtre de verdure pour la fête des religions endogènes et diverses manifestations culturelles ; un parking paysager de 350 places ; des jardins du souvenir ; l'esplanade touristique avec restaurants, bars et sites de divertissement ; la reconstitution historique d'un bateau négrier ; une zone hôtelière d'environ 130 lits ; la promenade flottante sur la lagune ; et un jardin de recueillement.
Au regard du niveau d'avancement des études du projet, le recours à l'expertise d'un bureau spécialisé dans les démarches qualité et sécurité, dans le respect des normes légales, techniques et environnementales est nécessaire, renseigne le Conseil des ministres.
La société britannique Halcyon Hospitality Advisors, réputée en la matière, a été identifiée pour la conduite de la mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage du Complexe hôtelier que développera le GroupeBANYAN TREE.
F. A. A.
Un jeune homme a été arrêté au centre de composition d'Aribalka de Parakou en flagrant délit de vol de moto ce mercredi 22 juillet 2020, dernier jour de l'examen du Bac session de juillet 2020.
Selon les témoins, le jeune homme s'est passé pour un candidat cartable en main, avec cache-nez et s'est introduit dans le centre. Il voulait emporter la moto de marque Honda de la secrétaire du collège. Grâce à la vigilance des personnes présentes sur les lieux, son plan a échoué et il a été pris en flagrant délit.
F. A. A.
« La valorisation des acquis de la convention du partenariat Uemoa-Ciraf », c'est le thème d'une conférence de presse en ligne animée ce mercredi 22 juillet 2020. Les participants débatteront des filières telles que le coton, le maïs, l'élevage, l'aquaculture et de la volaille, et leurs impacts sur le revenu des exploitants agricoles.
Selon les organisateurs, ces secteurs « sont plus compétitifs et offrent aux petits exploitants agricoles des revenus plus élevés aujourd'hui qu'il y a quelques années ».
Ainsi, avec un investissement de 1,5 milliard de francs CFA de la part de l'Uemoa, le Ciraf a mis en œuvre un projet de recherche collaborative de 05 ans. Ce projet a renforcé la résilience des communautés bénéficiaires et a contribué à améliorer les moyens de subsistance de milliers de personnes dans les Etats membres de l'Uemoa », renseigne le communiqué.
Mais avant ce projet, la Commission de l'Uemoa a financé en 2014 le Ciraf pour améliorer les secteurs du maïs, du coton, de l'élevage, de la volaille et de l'aquaculture grâce à la recherche. Un investissement qui a considérablement renforcé la résilience et les moyens de subsistance des bénéficiaires dans la communauté de l'Uemoa.
Les principaux résultats du projet, son impact sur les conditions de vie des populations seront abordés au cours de la conférence.
Le Ciraf est une institution de coordination régionale de la recherche basée à Dakar.
F. A. A.