(Par Roger Gbégnonvi)
Dans son ‘‘Discours sur le colonialisme'' consacré à l'Afrique, Aimé Césaire fait « l'apologie systématique des sociétés détruites par l'impérialisme ». Cheikh Anta Diop a consacré son œuvre à l'Afrique pour « dégager la profonde unité culturelle restée vivace sous des apparences trompeuses d'hétérogénéité ». Les deux auteurs disent, en filigrane, une grandeur passée de l'Afrique. Or quand on observe en 2020 l'Afrique à la lumière de la religion, de la politique et de la tradition, les trois lampes de la grandeur des peuples, on n'aperçoit ni vestiges ni résidus reflétant une quelconque grandeur de l'Afrique d'antan.
La religion se structure autour d'une figure de la divinité, laquelle figure peut être fragmentée á volonté. Entouré de peuples forts en nombre et puissants tels que ceux d'Egypte et de Syrie, le tout petit peuple de David et Salomon en Palestine a senti très tôt pour lui-même le danger d'une figure fragmentée de la divinité. Pour exister et résister à côté des grands, il forgea le concept du Dieu unique vénéré dans le Temple unique de Jérusalem, entendu à la synagogue dans le Livre unique de la Torah. Le petit peuple n'a pas voulu disperser ses énergies. Sur le modèle de l'unicité de Yahvé, on a forgé le christianisme et l'islam, religions les plus puissantes, conquérantes et concurrentes de notre histoire.
La politique, gestion de la cité, se structure autour de deux projets de société, l'un favorable aux puissants, l'autre favorable aux faibles. Sur la base de ces deux projets se forgent les partis politiques, dont le nombre ne saurait proliférer sans mettre en danger la cité. Dans l'Allemagne de la République de Weimer, à la fin du 2ème Reich, « la crise des partis entraîne la crise du parlement et, par conséquent, celle de l'Etat. Depuis mars 1930, il n'existe plus de majorité parlementaire assez forte pour soutenir la République ». Et la République s'effondra sous le poids des partis sans nécessité. Et ce fut l'horrible 3ème Reich.
Du latin : ‘‘tradere, traditum = faire passer á un autre, remettre, transmettre'', la tradition est boussole, tremplin, qui pousse les peuples en marche à inventer et créer du nouveau pour transmettre aux générations à venir un héritage enrichi. Ils s'inspirent de la tradition, ils y puisent dynamisme pour aller ailleurs et plus loin dans toutes les directions.
A la lumière des trois lampes des grandes civilisations, quelle grandeur fut et est celle de l'Afrique ? Encore Aimé Césaire : « Je refuse de me donner mes boursouflures pour d'authentiques gloires. » L'Afrique n'a pas été et n'est pas grande, parce que l'Africain voit dans la religion la production et la captation de toutes les divinités possibles : censées l'aider et le protéger, elles dispersent et affaiblissent ses énergies. Monarchie ou démocratie, l'Africain voit dans la politique une mangerie pour les puissants au détriment des faibles : le Bénin moderne compta jusqu'à 250 partis autour du festin. L'Africain ne voit dans la tradition que dépôt à conserver intact dans la fidélité inquiète aux ancêtres : ni tremplin ni boussole mais force d'inertie, dans un univers de peur du nouveau, de peur d'aller ailleurs.
Sensible cependant à la grandeur, l'Africain déforme volontiers l'histoire. Il prétend qu'ils furent rayonnants, royaumes et empires, esclavagistes bon teint, très vite écroulés sous les coups de canon de l'envahisseur. Il présente comme héros à imiter les rois défaits et déportés. Il travestit leurs chemins de fuite et d'errance en chemins de résistance. A renverser les valeurs nous gagnons le mépris. La vérité à nous-mêmes et à la jeunesse qui en a besoin pour quitter les ravins et entamer le parcours. A nous tous la parole de Frantz Fanon : « Il ne faut pas essayer de fixer l'homme, puisque son destin est d'être lâché. » A cette condition, l'Afrique aura une grandeur. Cette grandeur n'est pas derrière elle et pas à côté d'elle, elle est devant elle. Retroussons-nous les manches pour faire l'Afrique grande.
Le parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) a tenu ce vendredi 21 août 2020 son université d'été.
Plusieurs sujets dont la présidentielle de 2021 étaient au menu des échanges de l'université d'été, présidée par l'Honorable Claudine Prudencio. Pour ces élections, la seule formation politique présidée par une femme au Bénin selon les conclusions issues de cette rencontre, est favorable à un second mandat de Patrice Talon, actuel locataire de la Marina.
La rencontre a regroupé les membres du bureau politique de l'UDBN, les coordonnateurs des circonscriptions électorales, des experts et autres personnalités.
Cette rencontre a été également l'occasion pour les responsables et les militants de l'UDBN de faire le bilan des dernières élections communales et municipales.
F. A. A.
Le maire Rufino d'Almeida et le préfet du département du Zou Firmin Kouton ont procédé ce vendredi 21 août 2020, à l'ouverture des voies secondaires pour le bonheur des populations de la commune de Bohicon.
Rufino d'Almeida dans ses priorités a décidé d'ouvrir les voies aux populations. « La voie 40 d'Agbanwémè, c'est l'une des principales voies à Bohicon. Mais ce sont les bâtiments et les herbes qui sont sur cette voie. (...) On a commencé par Bohicon 1 et on ira à Lissèzoun, Avogbanna et dans d'autres arrondissements pour rendre fluide la mobilité humaine », a expliqué le maire de Bohicon.
Pour le préfet du département du Zou, « c'est une bonne initiative que le maire Rufino d'Almeida a prise ». « Je suis venu lui apporter ma caution. J'ai constaté que les populations ont adhéré à cette initiative. Tout contrevenant sera mis hors d'état de nuire », a déclaré Firmin Kouton.
L'ouverture des voies occupe une place importante dans les priorités du conseil communal de Bohicon.
A.A.A.
Un conducteur de véhicule poids lourd a percuté un Zémidjan ce vendredi 21 août 2020 sur la voie inter-Etats Akassato-Bohicon à hauteur du village de Ouassa, arrondissement de Damè, dans la commune de Toffo.
Selon les informations de Radio Sèdohoun, le conducteur de camion, qui roulait en direction de Bohicon à vive allure a heurté un Zémidjan ayant remorqué une femme. Cette dernière, commerçante de tomates a eu des égratignures. Quant au conducteur de taxi-moto, il a eu des blessures graves.
Le conducteur du camion s'est enfui après avoir constaté les dégâts de l'accident.
A.A.A.
La répression contre l'utilisation des sachets non biodégradables démarre en octobre prochain. L'information a été donnée le mercredi 19 août 2020 par le magistrat Bienvenu Sohou, juge d'instruction au tribunal de Lokossa lors d'une séance tenue avec les membres de la Conférence administrative départementale (CAD) du Couffo à Aplahoué.
La répression contre l'usage des sachets non-biodégradables va débuter en octobre 2020 sur toute l'étendue du territoire national conformément aux articles 13, 12 et 14 de la loi 2017-39 du 26 décembre portant interdiction de la production, de l'importation, de l'exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l'utilisation de sachets en plastique non-biodégradables en République du Bénin. Elle intervient après des années de sensibilisation.
Selon les propos du magistrat Bienvenu Sohou rapportés par l'ABP, la répression va consister au « ramassage systématique de tous les stocks de sachets non-biodégradables dans les magasins, dans les marchés et boutiques ».
« Le gouvernement a décidé qu'en octobre prochain, il n'y ait plus de pitié », ajoute-t-il. Les contrevenants risquent des peines d'emprisonnement et des amendes.
Les membres de la CAD ont suggéré que la sensibilisation soit intensifiée avant la phase répressive en octobre 2020.
A.A.A
Le nouveau maire de la commune de Parakou, Zimé Chabi Inoussa, a pris officiellement fonction ce vendredi 21 août 2020. Au cours de cette cérémonie, le maire sortant, Aboubacar Yaya a peint en noir la gestion de son prédécesseur, Charles Toko.
Dans son discours, l'ex ministre du travail et de la fonction publique a invité son successeur a audité ses deux mois de gestion ainsi que celle de ses collaborateurs. A sa prise de service, son prédécesseur, Charles Toko, avait annoncé qu'il partait la tête haute en laissant 15 milliards FCFA et 12 000 parcelles, a-t-il rappelé. « Durant les deux mois, j'ai cherché à avoir les 15 milliards FCFA, je ne les ai pas vus. Par contre, j'ai retrouvé 5.000 parcelles et non 12 000 », a confié le maire sortant remettant en cause la gestion de Charles Toko.
En plus de tout cela, M. Yaya souligne avoir découvert une dette de plus de 5 milliards de francs CFA. D'où la nécessité d'auditer sa gestion.
L'audit selon Aboubacar Yaya, est un principe de bonne gouvernance, et non de chasse aux sorciers car, explique-t-il, en matière de gestion de deniers publics, « il n'y a pas de chasseur, ni de sorcier ».
Evoquant quelques défis à relever par le nouvel édile de Parakou, il a souligné que la municipalité a encore des dettes en matière de gestion des ordures. La mairie de Parakou doit encore 288 millions FCFA a révélé le maire sortant.
F. A. A.
Les membres du Conseil de surveillance de l'Autorité Nationale de Sûreté Radiologique et de Radioprotection désormais dans leurs fonctions. Ils ont été installés ce jeudi 20 août 2020 au cours d'une cérémonie présidée par le ministre d'État, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Pascal Irénée Koupaki à la salle de conférence de l'annexe de la Présidence (Sèmè City). La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre de la Santé, M. Benjamin Hounkpatin et de la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Mme Eléonore Yayi Ladekan.
Les membres du Conseil de surveillance de l'Autorité Nationale de Sûreté Radiologique et de Radioprotection ont été nommés par décret 2019-573 du 24 décembre 2019.
Après la lecture du décret par Benjamin Dako, premier Secrétaire Général Adjoint du gouvernement, le ministre d'État Pascal Irénée Koupaki a, au nom du Président de la République, félicité les membres du Conseil de surveillance pour leur nomination. Selon ministre d'État Pascal Irénée Koupaki, l'Autorité Nationale de Sûreté Radiologique et de Radioprotection est un organe public à caractère scientifique et technique en charge des questions liées à la radiologie, la radioprotection et globalement, à la sûreté nucléaire en République du Bénin. « Elle est indépendante et exerce ses pouvoirs de manière impartiale, équitable et transparente. », notifie-t-il.
Le ministre d'État, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Pascal Irénée Koupaki a rappelé les sept missions du Conseil de surveillance de l'Autorité Nationale de Sûreté Radiologique et de Radioprotection. Il s'agit de concevoir, proposer et suivre l'application de la réglementation en matière de sûreté radiologique et de sécurité nucléaire ; délivrer les autorisations dans le domaine des applications de l'atome entrant dans le cadre d'activités médicales, industrielles et de la recherche, du transport des substances radioactives, de l'exportation et de l'importation des matières nucléaires et de toute source radioactive ; délivrer les autorisations de gestion des déchets radioactifs.
Les autres missions sont : inspecter et d'évaluer les installations et activités, objets d'autorisation, à l'effet de vérifier la conformité avec les dispositions de la loi, de la réglementation ; définir et percevoir des redevances pour les autorisations et les agréments ; établir et maintenir à jour un registre national des Sources de rayonnements ionisants ; s'assurer de l'application de la réglementation en matière de garantie.
« La durée du mandat des membres du Conseil de surveillance est de trois ans et court à compter de la date de leur installation », stipule l'article 3 du décret portant nomination des membres du Conseil de surveillance de l'Autorité Nationale de Sûreté Radiologique et de Radioprotection.
A.A.A
Membres du conseil de surveillance de l'Autorité Nationale de Sûreté Radiologique et de Radioprotection
Monsieur Bertin Bada : Président
Monsieur Hervé S. K. Zanvo
Monsieur Rachad Olatundé Adjibola Adjibade
Monsieur Amine Bitayo Kaffo
Monsieur François Corneille Kedowide
Monsieur Gilbert Edah
Monsieur Gabriel Yves Hugues Avossevou
Le Chef de l'Etat Patrice Talon a reçu en audience le jeudi 20 août 2020 au Palais de la Marina, Mgr Brian Udaigwe Nonce apostolique du Bénin en fin de mission. Mgr Udaigwe est allé dire au revoir au président de la République.
Mgr Brian Udaigwe a été nommé le 13 juin 2020 par le Pape François comme Nonce apostolique au Sri Lanka après sept ans de mission sacerdotale au Bénin. Reçu par le chef de l'Etat Patrice Talon, Mgr Brian Udaigwe a évoqué les relations bilatérales « excellentes » entre le Saint-Siège et le Bénin. Il a fait part au Président Patrice Talon des meilleurs souvenirs qu'il garde du Bénin.
« J'ai profité de l'occasion pour féliciter le Chef de l'Etat pour tout ce que nous vivons et tout ce que nous voyons, ce n'est pas seulement les travaux infrastructurels que tout le monde voit. Mais il y a des choses que tout le monde ne voit pas », a-t-il déclaré au terme de l'audience.
Un ami me disait poursuit Mgr Brian Udaigwe, « comme le Bénin est respecté par la communauté internationale pour ses prouesses, l'investisseur aime le Bénin parce qu'il y a un bon climat pour faire du business, et puis les classements variés des Institutions financières internationales comme la Banque Mondiale ». « J'ai partagé tout ça avec le Chef de l'Etat », a-t-il notifié.
Ordonné prête au Nigéria, Mgr Brian Udaigwe âgé de 56 ans est depuis le 8 avril 2013 Nonce apostolique au Bénin et au Togo. Il a succédé à Mgr Michael Blume, nommé le 2 février 2013 Nonce apostolique en Ouganda.
Mgr Brian Udaigwe a également occupé des postes diplomatiques dans plusieurs pays.
D'origine nigériane, il est né le 19 juillet 1964 au Cameroun. Il a été nommé le samedi 13 juin 2020 par le pape François, Nonce apostolique au Sri Lanka.
A.A.A
Les maires sont autorisés à poursuivre les nominations. Par message radio en date du 20 août 2020, le ministre de la décentralisation, Alassane Séidou a levé la mesure de suspension des nominations.
Le ministre de la décentralisation, Alassane Séidou, a demandé aux préfets des départements d'informer les maires sous leursm tutelle de la levée de suspension des nominations et mutations dans l'Administration communale.
Alassane Séidou précisé que les nominations et mutations doivent être effectuées conformément aux instructions contenues dans la lettre de clôture de l'audit 2016.
A.A.A
Un homme a brulé trois enfants adultérins après avoir su qu'il n'est pas leur vrai père. La scène macabre a eu lieu dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 août 2020 au quartier Agbadjagon, dans le 1er arrondissement de Bohicon.
Selon les informations, l'instituteur à la retraite a posé l'acte suite aux révélations de son épouse lors d'une altercation. Cette dernière lui a avoué qu'elle aurait fait des enfants adultérins parmi sa progéniture.
Pris de colère, il a enfermé avec lui les enfants au nombre de six dans une chambre au milieu de la nuit puis a mis le feu. Trois des six enfants ont pu être sauvés grâce à l'intervention des voisins. Les autres ont rendu l'âme. L'auteur du crime, qui s'est également est admis aux soins intensifs.
A.A.A
Des centres et formations sanitaires ne respectent pas les dispositions relatives à l'abonnement à une structure de traitement pour la gestion sécurisée des déchets biomédicaux. Par communiqué en date du 18 août 2020 les ministres du cadre de vie et du développement durable José Tonato et celui en charge de la Santé Benjamin Hounkpatin invitent les concernés à se mettre en règle.
Selon le communiqué des ministres du cadre de vie et du développement durable et de la Santé, « les dispositions du décret n° 2002-484 du 15 novembre 2002, portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux en République du Bénin précisent clairement les modalités d'entreposage, de transport et de traitement des déchets biomédicaux ».
Les responsables des structures sanitaires publiques comme privées, ne disposant pas d'incinérateurs aux normes sont donc invités à s'abonner aux structures de traitement des déchets biomédicaux.
La police environnementale et toutes les forces habilitées sont instruites pour veiller au respect strict de la réglementation et sanctionner les contrevenants.
Pour toute information relative aux centres de traitement, les responsables de ces structures peuvent s'adresser au ministère du Cadre de Vie et du Développement.
A.A.A
Avec un score de 2.00.11 enregistré à Zdzislaw Krzyszkowiak stadium (Pologne) le 19 août dernier, Noélie Yarigo est classée 8ème au plan mondial selon un classement du magazine WORLD ATHLETICS des dames sur les 800 mètres.
Ce classement du magazine WORLD ATHLETICS prend en compte 100 athlètes du monde.
Rose Mary Almanza du Cuba est classée 1er avec 1.58.92. Elle est suivie de Jemma Reekie et Laura Muir, toutes deux de nationalité anglaise classées respectivement 2ème et 3ème avec 1.59.52 et 1.59.54.
La Zambienne Felistus Mpande occupe le 7ème rang devant Noélie Yarigo.
F. A. A.
A travers un communiqué radio télédiffusé, le ministre de l'eau et des mines, Samou Séïdou Adambi a fustigé l'ouverture sans autorisation dans les villes et campagnes, d'infrastructures de stockage et de distribution de produits pétroliers (points de vente de gasoil, pompes-trottoirs, stations services et autres).
L'ouverture et l'exploitation desdites infrastructures selon le ministre, sont subordonnées à une autorisation préalable du ministre chargé des hydrocarbures conformément au décret n°2008-614 du 22 octobre 2008 portant modalités d'importation et de distribution des produits pétroliers raffinés et de leurs dérivés en République du Bénin. Samou Séïdou Adambi invite les sociétés en situation irrégulière à se conformer sans délai aux dispositions réglementaires en vigueur.
Les services techniques du ministère de l'eau et des mines entreprendront une mission de contrôle et d'inspection des infrastructures de stockage et de distribution de produits pétroliers sur toute l'étendue du territoire national, a annoncé Samou Séïdou Adambi. Les contrevenants s'exposeront aux sanctions prévues par la règlementation en vigueur, a-t-il averti.
F. A. A.
A travers le Programme d'appui des villes au changement climatiques (PAVICC), le gouvernement béninois ambitionne d'accroître la résilience des villes de Cotonou, Sèmè-Kpodji, Comé et Bohicon au changement climatique. L'AFD vient d'accorder à ce programme un prêt de 58 millions d'euros (environ 38 milliards de FCFA).
Selon l'Agence Ecofin, il s'agit d'un programme qui permettra à terme, une meilleure gestion des eaux pluviales et une meilleure urbanisation.
Pour accompagner l'initiative, l'Agence française de développement (AFD) a accordé un prêt de 58 millions d'euros au Bénin.
Le PAVICC sera mis en œuvre par le ministère du cadre de vie et du développement. Il est subdivisé en quatre composantes, dont une partie infrastructurelle qui permettra la mise en place de 48 Km de caniveaux et de collecteurs d'eau, et le pavage de 19,3 Km de voie. Les trois autres volets du programme ont trait à la planification urbaine, au renforcement des capacités locales et à la sensibilisation des municipalités et des populations.
Ce programme qui s'étend jusqu'en 2023, impactera directement 120 000 habitants des villes concernées.
F. A. A.
Les nommés Yacoubou Nassirou, François Sossou et Boni Ogué, tous agents de la Police républicaine ont rejoint la demeure éternelle ce jeudi 20 août 2020. Le défaut de soins adéquats serait à l'origine de leur décès.
Le premier selon LePotentiel, est en service au 3ème arrondissement de Parakou tandis que les deux autres sont en poste respectivement au commissariat de Vodjè à Cotonou, et à l'Unité spéciale de surveillance des frontières (USSF) de Gouandé à Matéri, dans le département de l'Atacora.
Selon la même source, Yacoubou Nassirou, natif de Karimama aurait eu le ventre ballonné et suivait un traitement chez un tradi-praticien.
François Sossou quant à lui, est décédé des suites d'une courte maladie.
Enfin, le Brigadier Major de première classe, Boni Ogué aurait fait une crise. Conduit à l'hôpital de Cobly, il a été par la suite référé à l'hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta, où il a rendu l'âme.
Depuis quelques mois, la mort de fonctionnaires de police devient de plus en plus récurrente. Le décès de ces trois agents survenu en une seule journée amène à s'interroger sur la prise en charge sanitaire des fonctionnaires de la Police républicaine.
F. A. A.
La Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a tenu ce jeudi 20 août 2020 un sommet extraordinaire consacrée à la crise politique au Mali. La rencontre qui a eu lieu par visioconférence a connu la participation du Président de la République Patrice Talon.
La situation politique au Mali s'est aggravée par « l'irruption des militaires sur la scène et la mise en place, par ceux-ci, d'un "Comité National pour le Salut du Peuple" le mardi 18 août 2020 ».
Après le discours du Chef de l'Etat nigérien, M. Issoufou Mahamadou, Président en exercice de cette Conférence à l'ouverture de la séance, le Chef de l'Etat Patrice Talon et ses pairs ont fait part de leurs préoccupations face à la situation au Mali.
Au cours de ce sommet, les Chefs d'Etat de la CEDEAO ont dénié toute forme de légitimité aux militaires putschistes. La CEDEAO a rappelé « aux militaires putschistes, la responsabilité qui est la leur pour ce qui est de la sûreté et de la sécurité du Président Ibrahim Boubacar Keïta ainsi que des officiels qui ont été arrêtés ».
L'Organisation a réaménagé les sanctions déjà annoncées contre le Mali. Il s'agit entre autres de la suspension du Mali de tous les organes de décision de la CEDEAO avec effet immédiat conformément au protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance et ce jusqu'au rétablissement effectif de l'ordre constitutionnel ; la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes. Sans oublier l'arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays de la CEDEAO et le Mali.
Les chefs d'État ont invité les partenaires à prendre également des décisions pertinentes et fortes à la hauteur de la gravité de la situation.
Le président Patrice Talon a au cours de la rencontre plaidé et obtenu de ses pairs un assouplissement des sanctions économiques.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci a invité les compatriotes béninois vivant au Mali à la prudence et au respect des consignes de sécurité.
Les Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO vont se pencher sur l'évolution de la crise au Mali dans les prochains jours.
A.A.A.
Le Bénin a enregistré de nouveaux cas de sujets atteints du Covid-19. Selon le bilan fait par les autorités sanitaires à la date du 17 Août 2020, le Bénin compte un total de 2095 cas confirmés, 1705 guéris pour 39 décès. 351 patients sont sous traitement. Le centre d'informations Covid-19 est joignable au numéro gratuit 136.
Akpédjé Ayosso
Thierry Bidogbessi GANDAHO, le Président de la Fondation et du Prix de l'Excellence qui portent son nom était en audience dans la matinée du jeudi 20 août 2020, respectivement au cabinet du ministre de l'enseignement primaire Salimane KARIMOU et du ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Éléonore Yayi Ladékan. Les échanges ont tourné autour du Prix de l'Excellence 2020 et de ses innovations.
Au cabinet du ministre Salimane KARIMOU, le président de la Fondation GANDAHO, au cours des échanges, a présenté à l'autorité ministérielle en charge de l'enseignement maternel et primaire, le contenu de l'édition 2020 du prix d'Excellence GANDAHO, dont l'agenda a été réaménagé en raison de la crise sanitaire mondiale dû au coronavirus (Covid-19).
Très heureux, le ministre Salimane KARIMOU a salué là vision du *prix d'Excellence GANDAHO et a encouragé le promoteur à poursuivre son œuvre altruiste et éminemment patriotique. Le président Thierry Bidogbessi GANDAHO a saisi l'occasion pour saluer les efforts du gouvernement à travers nombreuses réformes afin de restaurer la dignité des diplômes béninois. Pour la circonstance, le ministre Salimane KARIMOU, était entouré de deux directeurs techniques : à savoir le Directeur des Examens et Concours (DEC) et le Directeur de l'Enseignement Primaire (DEP).
Dans l'après-midi de la même journée, le président Thierry Bidogbessi GANDAHO était cabinet de la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Au d'une audience qui n'aura duré que 15 minutes, la ministre Éléonore YAYI LADEKAN très enthousiaste de recevoir le philanthrope Thierry GANDAHO, a exprimé d'entrée, toute la disponibilité de son département ministériel à accompagner et à soutenir cette initiative salvatrice pour une éclatante réussite.
La ministre Éléonore Yayi LADEKAN tout comme son collègue de l'enseignement maternel et primaire a promis de faire un compte rendu fidèle des divers échanges, au chef de l'État, son excellence Patrice Talon.
Par ailleurs les deux ministres ont donné des conseils à l'équipe de la fondation pour mieux impacter les lauréats des prix d'Excellence GANDAHO.
Le président de la Fondation GANDAHO Thierry se dit honoré de l'accueil chaleureux qui lui a été réservé dans les deux départements ministériels. Très admiratif de la gouvernance actuelle du Bénin, M. Gandaho à évoqué son ambition d'étendre ses œuvres caritatives et sociales vers d'autres excellents sur le plan national. Vu que les examens nationaux pour les artisans sont désormais une réalité au Bénin, Thierry GANDAHO s'intéressera à ce secteur très prochainement. Dans les jours à venir le président GANDAHO Thierry va rencontrer le ministre de l'enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle. Après cette audience il sera rendu public, la date de la cérémonie solennelle de remise des prix aux lauréats du Prix d'excellence GANDAHO 2020.
Le Centre pour la démocratie et le développement (CDD) condamne sans réserve la prise de pouvoir inconstitutionnelle au Mali. C'est le moment de prendre des mesures immédiates pour rétablir un ordre démocratique, fondé sur l'État de droit, le respect des droits de l'homme et un système de gouvernance ancré dans la volonté du peuple malien. Le CDD considère le respect des droits de tous les fonctionnaires détenus, y compris le Président Ibrahim Boubacar Kéita, comme une voie non négociable pour résoudre la situation politique au Mali.
Le renversement des gouvernements constitutionnellement élus est un anachronisme qui n'a jamais résolu les défis nationaux. Le Protocole de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur la démocratie et la bonne gouvernance (CEDEAO) (A/SP1/12/01) stipule clairement dans son article 1(b) que toute accession au pouvoir doit se faire par des élections libres et transparentes. De même, l'article 1(c) énonce explicitement la tolérance zéro de la Communauté à l'égard des pouvoirs obtenus ou maintenus par des moyens anticonstitutionnels. Le CDD appelle donc le peuple malien, à ne pas légitimer l'action anti-démocratique des soldats mutins, mais à exercer une pression maximale pour le rétablissement du gouvernement constitutionnel.
Bien que les dirigeants de la mutinerie aient affirmé qu'ils ne souhaitaient pas s'accrocher au pouvoir, le CDD demande que ces assurances soient évaluées, non pas au niveau de la rhétorique, mais sur la base de mesures immédiates pour restaurer la démocratie. Il est pertinent de noter que l'article 36 de la constitution malienne stipule que si le Président de la République est empêché de façon temporaire de remplir ses fonctions, ses pouvoirs sont provisoirement exercés par le Premier ministre. Le CDD appelle la communauté diplomatique, y compris les Nations Unies, l'Union européenne, à exercer une pression maximale sur le régime jusqu'à ce que l'ordre constitutionnel soit rétabli au Mali.
Fait à Abuja le 20 août 2020
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Idayat Hassan
La Directrice
Sur instruction du procureur, Me Yves Allagnon a été déposé à la prison civile de Cotonou pour une affaire d'abus de confiance. Présenté au procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou ce jeudi 20 août 2020, l'huissier de justice n'est plus retourné à son domicile.
Commis par une banque de la place pour un recouvrement, l'huissier Yves Allagnon n'a plus restitué les sous estimés à plus de 40 millions de francs CFA. Face aux pressions exercées sur lui, il n'aurait pas pu mobiliser la totalité de la somme.
Me Yves Allagnon avant d'être présenté au procureur ce jeudi, était gardé à vue à la Brigade économique et financière (BEF) depuis le 17 août dernier.
Il est le deuxième huissier de justice en détention cette année 2020 après Maxime Bankolé.
F. A. A.