Le parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) a déjà son récépissé d'appartenance à l'opposition. L'un des responsables de la formation politique, Théophile Yarou, à travers une publication sur Facebook a porté l'information au public.
Les FCBE viennent ainsi d'être reconnues comme force politique de l'opposition au regard des dispositions de la charte des partis politiques, et pourront bénéficier des avantages y afférent.
F. A. A.
La Fondation MTN a doté la cantine scolaire de l'école primaire publique de Dodji-Hô située dans l'arrondissement de Sékou, d'un biodigesteur pour la préparation des repas chauds destinés aux écoliers. La remise officielle de l'infrastructure du projet "Cantine sans bois de feu'' a été effectuée ce vendredi 2 octobre 2020, par le directeur de la Fondation MTN, Jean-Claude AKOGBETO et la présidente de l'ONG EWANOU, Mylène ADEDODJA entourés des élus locaux de la commune d'Allada et les responsables départementaux de l'enseignement primaire.
L'objectif de ce projet "Cantine sans bois de feu'' est de réaliser un biodigesteur pour renforcer les capacités des cuisinières et du personnel scolaire à fournir un repas chaud quotidien et équilibré aux écoliers.
« Parmi tant d'école primaire au Bénin, votre choix s'est porté sur notre modeste école. (...) avec ce dispositif, nous aurons en qualité et en quantité suffisante, du gaz domestique pour la cuisson des repas pour le bonheur de nos enfants. Nous aurons de l'engrais bio pour faire le jardinage et avoir des légumes de très bonne qualité symbolisant la pleine forme et la bonne santé de nos écoliers. Nous pouvons même avoir de l'énergie électrique pour l'éclairage de nos salles de classes dès qu'elles deviennent sombres. », a expliqué le directeur de l'école de Dodji-Hô, Gbêkpo Isaac.
Il a expliqué que les enfants n'auront plus à transporter tous les jours du bois de chauffage pour venir à l'école. Ils n'aurons plus besoin d'utiliser de l'engrais chimique pour faire du jardinage. Avec ce dispositif ils pourront gérer convenablement les déchets liquides comme solides et rendre leur environnement sain et propre.Il a profité de l'occasion pour adresser à ses donateurs quelques doléances notamment le matériel didactique et surtout la clôture de l'école pour la sécurité de l'infrastructure mise en service. « Vous avez déjà trop fait pour nous, toutefois, nous voudrions vous demander très humblement de vous pencher sur la question de la clôture de l'école. », a-t-il indiqué.
La présidente de l'ONG EWANOU, Mylène ADEDODJA initiatrice de ce projet financé par la Fondation MTN a clairement affiché sa satisfaction. « En ce jour solennel de la remise officielle de l'infrastructure du projet "Cantine sans bois de feu'', l'ONG EWANU et la Fondation MTN sont très honorées de votre présence ».
A en croire ces explications, le projet s'inscrit dans la continuité des actions de l'ONG EWANOU auprès des populations les plus démunies. « Nous souhaitons capitaliser notre expérience et notre fine connaissance dans la zone d'intervention pour renforcer durablement les cantines scolaires et offrir un cadre meilleur de travail aux femmes chargées de la préparation des repas. C'est dans cette même logique que nous avons choisi un membre de nos groupements de l'arrondissement de Sékou pour apporter un soutien technique de l'ONG Ewanou pour être des responsables du jardin de l'école », a-t-elle souligné avant de préciser que « La cantine sans bois de feu » est une initiative de l'ONG EWANOU dans le but d'accompagner le gouvernement béninois dans son Programme National d'Alimentation Scolaire Intégrée (PNASI) et d'atteindre les objectifs du développement durable (ODD).
Le Projet a été réalisé grâce à l'appui technique de BIOGAZ Bénin S.A.R.L et RAMES (Réseau Africain des Maraîchers Eco-Santé). Ce projet consiste à construire des toilettes connectées à un biodigesteur d'une capacité de 20 m³ au sein de l'école et un jardin scolaire d'une superficie de 338 m² qui permettra de fournir des feuilles et légumes fraîches à la cantine de l'école.« La cantine sans bois de feu » permet de résoudre un certain nombre de problèmes tels que l'insuffisance de bois de chauffage que les enfants doivent apporter pour la préparation des repas, la rareté des légumineuses dans l'alimentation donnée aux écoliers, l'exposition des femmes dans la cantine aux fumées toxiques liées à la combustion du bois, et l'insuffisance de l'hygiène de même que les difficultés liées à l'assainissement dans l'école.
Dans son intervention, le directeur de la Fondation MTN a commencé par la sensibilisation sur le Coronavirus. « (...) La pandémie du Coronavirus n'est pas finie et les gestes barrières que le gouvernement a mis en place pour sauver les populations sont importants. Il faut que chacun de nous veille à cela », a-t-il conseillé.
En ce qui concerne la motivation de MTN à financer le projet « La cantine sans bois de feu » M. AKOGBETO a fait savoir que « La Fondation MTN a depuis quelques années pris son engagement auprès des populations. Parce que si nous avons leitmotiv c'est pouvoir laisser une trace en chaque société où nous opérons pour que, partout où nous passons, nous puissions apporter non seulement de la connectivité mais également de la joie aux cœurs des personnes avec lesquelles nous vivons. »
Il a ensuite félicité l'ONG EWANOU et surtout le Programme alimentaire mondial (PAM). « (...) et l'autre institution que je ne saurais passé sous silence c'est le Programme alimentaire mondial, parce que c'est eux qui ont commencé le projet de cantine et notre souhait est que, ce que nous venons de faire puisse représenter un exemple pour sa duplicité à travers le pays. », a souhaité le directeur de la fondation MTN.
Le porte parole des écoliers Jonas Hounsoun de même que le premier adjoint au maire de la mairie d'Allada ont remercié la Fondation MTN pour son action sociale dont le but est de maintenir les enfants à l'école. Ils ont promis d'en faire un bon usage.
Répondant au souhait du directeur de la Fondation MTN pour la duplicité du projet, le représentant du Programme alimentaire mondial a rassuré : « (...) Monsieur le directeur votre message est bien passé et nous pensons que c'est de notre devoir de continuer à faire le plaidoyer pour que de telle initiative puisse être multipliée et répéter sur l'ensemble de nos écoles ».
Il faut préciser que le biodigesteur implanté à l'école primaire publique de Dodji-Hô a une durée de vie minimum de 25 ans, et ne nécessite pas d'entretien particulier, en dehors d'environ 200 kg de déchets organiques par jour pour une production continue du méthane.
LES IMAGES DE LA CÉRÉMONIE DE MISE EN SERVICE
Lors de leur réunion annuelle tenue le 25 octobre 2019 à Ouagadougou, les Ministres en charge du Commerce des Etats membres de l'UNION avaient décidé d'adopter à compter de cette année 2020, le mois d'octobre comme « Mois du Consommer Local ». Cette décision a pour objectif d'accompagner les efforts de transformation des produits locaux dans l'espace UEMOA, à travers la promotion du savoir-faire national.
C'est dans ce cadre que la Commission de l'UEMOA organise la cérémonie de lancement officiel de la première édition « Mois d'Octobre, Mois du consommer local » au sein des 08 Etats membres, le mardi 06 octobre 2020 à son siège à Ouagadougou
La cérémonie aura lieu en présence, notamment du Ministre en charge du Commerce du Burkina Faso et du Président de la Commission de l'UEMOA.
Ouagadougou, le 1er octobre 2020
La Direction de la Communication
L'ex régisseur de la Direction générale des impôts (DGID), Carlos Adohouannon, après un moment de silence a fini par se livrer à la commission d'enquête dans l'affaire de disparition de 04 milliards à la DGID. Dans ses révélations, il aurait confié à la commission que le montant dissipé est bien au-delà de ce qu'on a pensé jusque-là.
Le montant détourné dans cette direction du ministère de l'économie et des finances serait estimé à 13 milliards FCFA. Et cette somme selon les révélations de l'ex régisseur, aurait été détournée en complicité avec des responsables de la DGID, du ministère de l'économie et des finances et des institutions de la République.
Des responsables auraient pris de l'argent au nom de certaines personnalités de la République, renseigne le journal.
Les fonds détournés selon les déclarations de Carlos Adohouannon, devraient servir à l'acquisition de biens dont l'achat en son nom, d'une maison à Dubaï. Pour le rassurer, l'un des ses supérieur hiérarchique lui aurait confié avoir aussi une maison dans ce pays.
Sommé par la commission d'enquête judiciaire la semaine écoulée pour produire toutes les pièces justificatives des décaissements de fonds du caveau par le régisseur, le directeur de la gestion des ressources (DGR), Lambert Ablé, patron direct de Carlos Adohouannon, a été gardé à vue de mercredi à jeudi dans la procédure judiciaire à la Brigade économique et Financière (BEF) avant d'être relâché sur présentation d'un certificat médical. Celui-ci devrait retourner à la BEF après les soins médicaux.
Les auditions se poursuivent à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), et à la BEF.
L'inspecteur général des finances du ministère de l'économie et des finances, Fassinou Zinsou, a été auditionné car c'est à lui qu'incomberait la responsabilité d'auditer les fonds publics des impôts. Comme lui, le sieur Éric Acakpo Djihountri, directeur des grandes entreprises (DGE), a été également auditionné.
Grâce à ces révélations de l'ex régisseur de la DGID, les membres de la commission d'enquête pourront démanteler tout le réseau constitué autour de ce vaste scandale financier.
F. A. A.
• Propulsé par Ericsson IoT Accelerator, Telenor Connexion fournit une connectivité mondiale aux micro-usines durables de Wayout.
• Telenor Connexion fournira des services de gestion de la connectivité IoT cellulaire, des cartes SIM et des accords avec des opérateurs locaux.
• Ericsson IoT Accelerator permet une gestion et des opérations de connectivité IoT rentables à l'aide d'une infrastructure de réseau mobile mondiale sécurisée, évolutive et normalisée.
Propulsé par Ericsson (NASDAQ : ERIC) IoT Accelerator, Telenor Connexion fournira une connectivité mondiale aux micro-usines durables de Wayout en commençant en Afrique de l'Est et en se développant vers le Moyen-Orient, Asie-Pacifique et d'autres marchés en 2021. Wayout a conçu le plug-and-play micro-usines pour la production locale d'eau propre et filtrée, avec une empreinte écologique minimale. Alimentées par des panneaux solaires, les micro-usines offrent un système avancé de purification de l'eau.
Selon les Nations Unies, trois personnes sur dix n'ont pas accès à des services d'eau potable gérés en toute sécurité.
La solution locale de Wayout élimine la logistique inutile de mise en bouteille et de transport de bouteilles en verre ou en plastique pré-emballées. Chaque module est entièrement automatisé et peut filtrer 70 000 litres d'eau, éliminer jusqu'à huit tonnes de CO₂ et jusqu'à 200 000 bouteilles en plastique chaque mois. Les opérations des micro-usines, telles que la surveillance de performance et le lancement de l'auto-nettoyage seront gérées par une application smartphone.
Les opérations locales de Wayout dépendent d'une connectivité mondiale fiable. Propulsé par Ericsson IoT Accelerator, Telenor Connexion fournit les services de gestion de la connectivité IoT cellulaire, les cartes SIM et tous les accords nécessaires avec les opérateurs locaux pour fournir un service véritablement mondial. Ericsson IoT Accelerator est une plate-forme IoT (Internet des objets) mondiale, permettant une gestion et des opérations rentables de la connectivité IoT pour toute entreprise de toute échelle, en utilisant l'infrastructure de réseau mobile mondiale sécurisée, évolutive et normalisée.
Ulf Stenerhag, DG de Wayout, déclare : « L'accès à l'eau potable est un droit de l'homme. Notre idée est de rendre cet accès facile et fiable. En tirant parti de la technologie de pointe et d'une ingénierie robuste, nos micro-usines durables connectées offrent l'eau potable localement, tout en réduisant l'impact environnemental à l'échelle mondiale. Nous voulons la laisser couler. »
Mats Lundquist, DG de Telenor Connexion, déclare : « Telenor Connexion est fière de fournir une connectivité mondiale à Wayout. C'est une entreprise innovante qui valorise et priorise la durabilité et qui a un impact positif dans le monde entier. »
Kiva Allgood, responsable de l'IoT chez Ericsson, déclare : « Notre technologie peut aider à résoudre les défis mondiaux et accélérer la durabilité. En collaboration avec Telenor Connexion et Wayout, nous utilisons notre plate-forme mondiale IoT pour offrir une valeur commerciale et sociétale et contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable de l'ONU. »
À propos d'Ericsson
Permet aux fournisseurs de services de communications de saisir toute la valeur de la connectivité. Le portefeuille de la société couvre les réseaux, les services numériques, les services gérés et les activités émergentes et est conçu pour aider nos clients à passer au numérique, à accroître leur efficacité et à trouver de nouvelles sources de revenus. Les investissements d'Ericsson dans l'innovation ont apporté les avantages de la téléphonie et du haut débit mobile à des milliards de personnes dans le monde. L'action Ericsson est cotée au Nasdaq Stockholm et au Nasdaq New York. www.ericsson.com
Trois étudiants nigérians ont été emportés par les eaux jeudi 1er octobre 2020 à la plage de Sèmè-Podji, dans le département de l'Ouémé. Voici les circonstances du drame.
La disparition des quatre étudiants nigérians, selon Frissons Radio, s'est produite dans la soirée de jeudi, lors de la célébration du 60e anniversaire de l'indépendance de leur pays à la plage de Sèmè-Podji. Certains étudiants ont profité de l'occasion pour aller nager. Quatre d'entre eux ont été piégés par les courants d'eau.
Les pêcheurs ont pu sauver un des étudiants à l'aide d'une corde. Les trois autres ont été emportés par la mer. Les recherches se poursuivent pour retrouver les portés disparus.
A.A.A
Nomination des enseignants aux fonctions de responsables pédagogiques et administratifs dans les établissements d'enseignement secondaire général. Ils ont été nommés pour une période de quatre ans après avis favorable du Conseil National de l'Education.
La liste a été rendue publique par un arrêté du 1er octobre 2020 signé du ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahougnon Kakpo.
Le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou à la tête d'une délégation du parlement a visité ce jeudi 1er octobre 2020, les populations de Malanville, victimes de la montée des eaux du fleuve Niger et de l'Okpara. Objectif, témoigner de l'assistance de la représentation nationale aux sinistrés.
Avant l'étape de Malanville, le chef du parlement béninois a visité les populations de Gogounou, Kandi, Ségbana, et Karimama. A chacune de ces étapes, Louis Vlavonou s'est montré très ému par l'ampleur des dégâts. « Rien que par notre présence, il faut que vous sachiez que tout le Bénin vous est solidaire », a-t-il laissé entendre. A l'en croire, il est du devoir de l'Assemblée nationale d'aller vers les populations sinistrées. « Ce n'est pas une faveur qu'on vous fait. Nous sommes venus transmettre la compassion de la Représentation nationale », a confié Louis Vlavonou.
Au nom de l'institution qu'il préside, il a remis une enveloppe financière de 2 millions de francs CFA aux populations de Malanville.
En raison de ces inondations, certaines écoles du département de l'Alibori n'ont pu effectuer la rentrée scolaire 2020-2021 de lundi.
Les apprenants de ces écoles devront, selon le directeur départemental des enseignements maternel et primaire, attendre mi ou fin octobre avant de reprendre les activités pédagogiques, le temps que l'eau sèche dans les cours et salles de classe.
F. A. A.
Jeu d'équilibre sur des pierres disposées dans l'eau ou pieds dans l'eau... C'est cet exercice forcé que font les écoliers et instituteurs de l'école primaire publique d' Ekpè2 pour aller dans les classes. L'école sise dans la commune de Sèmè-Podji est inondée.
Les classes sont envahies par la broussaille sur des images rendues publiques ce mercredi 30 septembre sur la page de Frissons radio.
M. M.
Quatre individus armés ont fait irruption au domicile de El-Adj Gbadamassi Akim dans la nuit du mardi 29 septembre 2020 au quartier Goro-Banni, à Tanguiéta. Les malfrats ont tiré deux coup de feu sur leur cible. L'opérateur économique prenait son dîner en compagnie de sa femme, ses enfants et d'un ami aux environs de 21h avant d'être atteint mortellement.
Une enquête est ouverte pour retrouver les auteurs de ce crime crapuleux.
M. M.
79 jeunes sélectionnés dans le cadre du Programme spécial d'insertion dans l'emploi (Psie) sont désormais mis à la disposition des entreprises. La cérémonie a eu lieu ce jeudi 1er octobre 2020 à la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin (CCIB) en présence d'une vingtaine de lauréats, du directeur national du Psie Urbain Amégbédji, du coordonnateur de l'Unité de gestion du PSIE et des chefs d'entreprises.
Sur 60 000 candidats de la première promotion, 79 jeunes ont été sélectionnés au terme des différentes évaluations. Pour Urbain Amégbédji, il s'agit des professionnels avec des compétences avérées dans leurs secteurs. « La sélection a été rude. (...) les entreprises peuvent se réjouir d'obtenir la fine crème. Dans ce programme, il n'y a pas du favoritisme, il n'y a pas de place pour la tricherie, il n'y a pas de manœuvres qui puissent admettre ou inclurent des personnes inappropriées », a-t-il déclaré.
Le Programme Spécial d'Insertion des jeunes dans l'Emploi (PSIE) est une initiative du Président Patrice Talon qui consiste « à recruter, chaque année à la charge de l'Etat, 2.000 jeunes diplômés qui seront placés dans les entreprises privées et publiques sur une période de deux ans ».
A.A.A
La ministre de l'Industrie et du Commerce (MIC) Shadiya Alimatou Assouman a procédé ce jeudi 1er octobre au lancement de l'édition 2020 du « Mois de Consommons Local au Bénin ». La cérémonie s'est déroulée à la salle de conférence de la Chambre du Commerce et de l'Industrie en présence des représentants du ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, du ministre de la Culture de l'Artisanat et du Tourisme et des partenaires et des promoteurs d'entreprises.
Organisé par le gouvernement à travers le ministère de l'Industrie et du Commerce en partenariat avec la CCIB, l'édition 2020 du « Mois de Consommons Local au Bénin » s'aligne sur la recommandation de l'UEMOA de faire du mois d'octobre, celui de la consommation des produits locaux.
Selon la ministre de l'Industrie et du Commerce Mme Shadiya Alimatou Assouman, « le Bénin regorge d'énormes potentialités de production pour la consommation locale, mais force est de constater que nous n'en consommons pas assez ». Le Béninois aime consommer les produits importés, ce qui constitue une menace pour le développement de notre pays.
A en croire la ministre, l'organisation du « Mois de Consommons Local au Bénin » répond à un double impératif : celui de susciter chez le Béninois la consommation du made in Bénin et d'encourager les opérateurs économiques à investir dans la production locale.
Durant le mois d'octobre, plusieurs activités sont programmées afin de faire découvrir aux Béninois, la diversité des produits locaux. En raison du contexte de la Covid-19, annonce la ministre, le gouvernement en collaboration avec la CCIB a mis en place une Marketplace locale.
« De chez nous, nous pouvons aller sur le site www.consommonslocal.bj et découvrir nos produits », a déclaré Mme Shadiya Alimatou Assouman. Elle a remercié le président Patrice Talon pour sa détermination à promouvoir la consommation des produits locaux et a hissé le Bénin. « Au cours de ce mois, prenez du plaisir à consommer le made in Bénin, à savourer la richesse du Bénin en matière de production locale. Soyons fiers d'être Béninois », a exhorté la ministre.
Assurer la sécurité alimentaire à partir des produits locaux
Deux panels de discussion ont meublé la cérémonie officielle de lancement du « Mois de Consommons Local au Bénin ». Le premier panel a pour thème « Développement de la production et de la consommation locale au Bénin : politiques, défis et perspectives ». Le deuxième panel porte sur le thème « Consommation des produits locaux : capacité de l'offre locale ».
Les panels ont été animés par le Directeur du cabinet du ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche Bonaventure Kouakanou, le Secrétaire général du ministère de l'Industrie et du Commerce Amzat Salami et la Conseillère technique en charge du Tourisme au ministère de la Culture de l'Artisanat et du Tourisme Faïzatou Gbian Moukaïla et des chefs d'entreprises.
Pour Bonaventure Kouakanou, le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche s'attèle à mobiliser toutes les ressources disponibles afin de contribuer à la sécurité alimentaire des populations. Il s'agit souligne-t-il, « de donner à manger à nos populations à partir de nos produits ».
Au ministère du Tourisme, il est question de permettre aux Béninois d'aller à l'intérieur du territoire et de découvrir les traditions, notre patrimoine.
La Conseillère technique en charge du Tourisme Faïzatou Gbian Moukaïla a indiqué que des investissements sont en cours dans les différents pôles afin d'améliorer la mobilité et l'accessibilité.
Le MIC accompagne les entreprises béninoises
Le ministère de l'Industrie et du Commerce œuvre également pour rendre disponible aux consommateurs les produits béninois. « Nous avons un devoir important à faire à l'endroit des entreprises béninoises qui s'investissent dans ce domaine pour leur permettre d'avoir non seulement la matière première mais aussi de disposer de moyens de production pour pouvoir les transformer », a souligné M. Amzat Salami.
Il ajoute que plusieurs dispositifs sont mis en place pour accompagner les entreprises béninoises.
Les différentes interventions au cours des panels ont permis de noter les problématiques de distributions auxquelles sont confrontées les producteurs béninois (les enjeux de la distribution, inventions du Bénin, enjeux de financement des capacités de production locale, la qualité et diversité des produits).
Un troisième panel sur la problématique de la valorisation du coton béninois : atouts, enjeux et perspectives sera animé le mercredi 7 octobre 2020.
Akpédjé A. AYOSSO
Quelques images de la cérémonie
Drame ce jeudi 1er octobre 2020 dans la commune de Sèmè-Kpodji. Des étudiants en balade à la plage ont été emportés par les vagues de l'océan.
Selon nos sources, trois étudiants ont été emportés par les vagues. Sur les 04 victimes, seule une a été repêchée. Les mêmes sources renseignent que des pêcheurs présents sur les lieux les avaient dissuadé de baigner du fait de la montée des eaux. Mais ces étudiants n'ont pas cru devoir obéir à leurs instructions.
Les recherches sont en cours pour retrouver les trois autres disparus.
En vue de faire face à la pandémie du Coronavirus, le gouvernement avait pris un certain nombre de mesures dont l'interdiction de la fréquentation des plages.
F. A. A.
Le gouvernement a prononcé ce mercredi 30 septembre 2020 en Conseil des ministres, la nomination des responsables des cours et tribunaux.
Les responsables devant diriger les nouveaux tribunaux de Comé, Dassa-Zoumè et Malanville ont été également nommés.
Ces trois villes du Bénin viennent ainsi d'être dotées de tribunaux. Un acte qui témoigne de la volonté du gouvernement à rapprocher l'administration judiciaire des justiciables. Les tribunaux nouvellement créés seront bientôt fonctionnels pour le bonheur des populations.
F. A. A.
La Fondation MTN poursuit ses actions à l'endroit des différentes couches de la société en cette période de crise sanitaire du Coronavirus. Le directeur, Jean-Claude Akogbéto à la tête d'une délégation composée des amis de la Fondation MTN, et des responsables du réseau de téléphonie mobile, s'est rendu au marché international de Dantokpa dans la matinée de ce jeudi 1er octobre 2020. Objectif, témoigner de l'assistance du réseau de téléphonie mobile aux femmes de ce grand marché confrontées à des difficultés de mévente dues à la pandémie de la Covid-19.
Elles sont plus de 400 vendeuses du plus grand marché du Bénin à recevoir le soutien de la Fondation MTN à travers les packs alimentaires.
La présidente des femmes du marché Dantokpa, Anastasie Chodaton, a rendu grâce à Dieu pour ce « grand jour ». « Aujourd'hui, c'est un grand jour pour les femmes de Dantokpa », a-t-elle confié exprimant sa reconnaissance à la Fondation MTN pour avoir répondu favorablement à son appel.
De même, le directeur général de la Sogema, Armand Gansè, a exprimé sa gratitude à la Fondation MTN pour le don qui, se réjouit-il, pourra atténuer un tant soit peu les effets néfastes de la mévente chez les femmes du marché de Dantokpa du fait des mesures de confinement.
Profitant de l'occasion de la cérémonie de remise de don, le directeur général de la Sogema a sollicité un partenariat avec la Fondation MTN pour d'autres actions sociales dans le marché.
Il a par ailleurs, exhorté les usagers du marché au respect des règles barrières dans l'exercice de leurs activités.
Selon la porte-parole des amis de la Fondation MTN, Sonia Laurence Tokouété, la maladie du Coronavirus est une maladie grave qui menace chacun. Pour cela, elle a exhorté les uns et les autres au respect des règles barrières. A l'en croire, nul ne peut douter de la présence du mal dans le pays. D'où le geste de la Fondation MTN et des amis de la Fondation pour soutenir les femmes du marché avec un appui alimentaire et des masques faciaux ; de quoi leur permettre de traverser cette période difficile.
Sonia Laurence Tokouété a aussi invité les usagers du marché à faire un bon usage des packs alimentaires et à sensibiliser les membres de leurs différentes structures ainsi que ceux de leurs familles respectives sur le port du masque.
Pour le directeur de la Fondation MTN, Jean-Claude Akogbéto, la pandémie du Coronavirus a affecté tous les secteurs d'activités, dont les celles des femmes du marché de Dantokpa.
A travers le petit geste, la Fondation qu'il dirige entend soutenir ces femmes des effets néfastes de cette pandémie. Le don offert, souligne-t-il, n'est rien par rapport aux dégâts que cette maladie a causé. Il a rappelé que la maladie du Coronavirus n'est pas encore éradiquée dans le pays. Ainsi, chacun est appelé à limiter sa propagation, notamment en portant son masque.
C'est une surprise, nous ne nous attendions pas à cela, a confié la porte-parole des bénéficiaires, Sokènou Lucie.
Au nom des femmes du marché, elle a exprimé ses remerciements à la Fondation MTN.
Les packs alimentaires offerts par la Fondation MTN sont constitués de riz, d'huile végétale, de boîtes de sardines, de gel hydroalcoolique, de masques de protection, et autres. Il faut préciser que ce ne sont que les femmes qui ont bénéficié du soutien de la Fondation MTN, les traîneurs de pousse pousse et les gardiens aussi ont reçu les packs alimentaires.
Depuis le 16 mars 2020 que le premier cas positif de Coronavirus est détecté au Bénin, la Fondation MTN a assisté plusieurs structures publiques, ONG et associations à travers divers dons.
Dès le 31 août dernier, le réseau de téléphonie mobile a initié une campagne dénommée "Porte-le pour moi''. Une autre action qui consiste à sensibiliser et à distribuer des masques de protection à la population.
La cérémonie de remise de packs alimentaires aux femmes de Dantokpa a été marquée par la présence de Lions Club ACACIA de Calavi.
F. A. A.
QUELQUES IMAGES DE LA CÉRÉMONIE
Richard Ahlonsou n'est plus le directeur des Affaires Juridiques et du Foncier (DAJUF) de la mairie de Cotonou.
Le maire par intérim de la ville vitrine du Bénin, Randix Ahouandjinou, a mis fin à ses fonctions. Il est reproché à l'intéressé des actes d'insubordination.
Il y a quelques jours, Randix Ahouandjinou avait suspendus des agents et cadres de l'administration municipale. Ces derniers auraient été cités dans une affaire de faux diplômes.
F. A. A.
L'audience plénière de la Cour Constitutionnelle s'ouvre ce jeudi 1er octobre 2020. Parmi la quinzaine de dossiers inscrits au rôle, il y a un recours contre le ministère du travail et de la fonction publique pour violation du principe d'égalité, et six autres contre des commissariats pour violation de la détention.
M. M.
Le Groupe Bolloré a été imposé par les Chefs d'Etat du Niger et du Bénin comme partenaire stratégique dans le projet de construction et de réhabilitation du chemin de fer Cotonou-Niamey. Une décision qui porte préjudices au Groupe PETROLIN pourtant déclaré adjudicataire et concessionaire dudit projet. Eu égard à l'évolution que connait actuellement ce dossier devant les tribunaux, il apparait selon des spécialistes en géostratégie et analyse économique, que le choix arbitraire du Groupe Bolloré dans cette affaire, apparait comme une option suicidaire pour l'économie béninoise et qu'il sied de rétablir monsieur Sameul Dossou dans ses droits induscutables.
Le comportement incompréhensif des autorités du Bénin dans la gestion du Dossier chemin de fer, est suicidaire pour l'économie nationale. En premier le Port de Cotonou. Il est de notorité publique que cette infrastructure est la locomotic de la marche de notre pays vers le développement.
Dans un contexte de mondialisation, où les entreprises et les Etats sont en compétition, la question se pose alors de savoir du point de vue géostratétique économique à qui profiterait une baisse du trafic au port de Cotonou dans un contexte où il y a le projet boucle ferroviaire Côte d'Ivoire Burkina Faso Niger Bénin Togo ?
Les pays terminaux du projet de la boucle ferroviaire Abidjan-Ouaga-Dori-Niamey-Cotonou sont la Côte d'Ivoire et le Bénin. Ce projet induit alors une compétition économique entre le Bénin et la Côte d'Ivoire malgré la bonne qualité de leur coopération.
De ce fait, il semble que tout soit mis en oeuvre pour empêcher l'Etat du Bénin dans la réalisation du Chemin de fer Cotonou-Niamey. Malheuresuement les autorités du Bénin ne se rendent pas compte de la manoeuvre. Une nation n'a pas d'amis mais des intérêts.
Bolloré un cheval de troie
Le Groupe Bolloré qui a la concession de la ligne ferroviaire Abidjan -Ouaga à travers sa société Sitarail connait bien le projet boucle ferroviaire Abidjan-Ouaga-Niamey-Cotonou et son importance économique pour la sous-région. Mais il est curieux de constater ce groupe n'a pas participé à l'appel d'offres bi-étatique -Benin Niger- dans le cadre de la mise en concession du Chemin de fer Cotonou-Niamey. Et pourtant, il dispose de plusieurs filiales à Cotonou.
Au terme de cet appel d'offre, c'est le Groupe PETROLIN qui a été déclaré adjudicataire et concessionnaire du projet. La lettre de confort et de notifification d'adjudication ont été notifiées à monsieur Samuel DOSSOU en attendant la signature de la convention de mise en concession du chemin de fer qui n'a jamais eu lieu depuis 2010.. Et contre toute attente, réunis à Cotonou le 7 novembre 2013, les Chefs d'etat du Bénin et Niger réunis à Cotnou le 7 novembre 2013, ont imposé le Groupe Bolloré comme parteniare stratégique de ce projet avec un actionnaire réparti comme suit : Groupe Bolloré 40%, Etat du Bénin 10%, Etat du Niger 10% , privés Nigeriens 20% et privés béninois 20% Dans le memorandum rendu public à Cotonou, le nom du Groupe PETROLIN de Samuel Dossou pourtant concessionaire du projet ne figurait nul part.
Voir documents à travers ce lien ci-après
http://www.24haubenin.info/spip.php?article4173
Selon les informations fournies par les ministres du gouvernement ces derniers jours, c'est que le Groupe Bolloré a été imposé par les Chefs d'Etat des pays du Conseil de l'Entente - Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Niger , Bénin et le Togo- dans le cadre du projet Boucle ferroviaire. Un "diktat "que l'Etat souverrain du Bénin peut refuser à l'instar du Burkina Faso. Ce qui n'a pas été le cas. Une nation n'a pas d'amis mais des intérêts surtout quand ses privés nationaux sont impliqués dans un projet
Ce qu'on ne sait pas
Dans le projet boucle ferrioviaire, il a été retenu que chaque Etat organise la mise en concession de son chemin de fer. Le Bénin et le Niger d'une part, la Côte d'ivoire et le Burkina Faso d'autre part ayant leur ligne ferroviaire, il ne reste que la ligne Ougadougou -Niamey a construire.
Ainsi, le Groupe Timys a eu la construction de la ligne Ouaga-Dori et le Groupe Bolloré la ligne Dori-Niamey. Sur la ligne Niamey-Cotonou, c'est le groupe PETROLIN qui en est adjudicataire et concessionnaire.
Contrairement à ce qui est annoncé par les ministres du gouvernement, le projet de réhabilitation du Chemin de fer Cotonou-Parakou est une affaire interne au Bénin. Mieux l'appel d'offre dont le Groupe PETROLIN est adjudicatire porte sur la mise en concession de l'Ocbn qui a en charge la gestion de la ligne ferroviaire Cotonou-Niamey.
Dans ces conditions aucun blocage ne peut entraver la réhabilitation de ce projet dans la mesure où le Groupe PETROLIN qui présente assez de garantie a déja bouclé le financement du projet.
La grave erreur
Le projet boucle ferroviaire met en compétition le Bénin et la Côte d'Ivoire. En imposant le Groupe Bolloré sur soi-disant la volonté des autres d'Etat chefs, l'Etat du Bénin a commis la plus grave erreur. Un piège dans lequel il est tombé sans s'en rendre compte.
Pourquoi les mêmes Chefs d'Etat n'ont pas imposé le Groupe Bolloré sur la ligne Ouagadougou-Dori dont la construction est incombe désormais au Groupe Timys ? L'Etat du Bénin ne pouvait-il pas s'en tenir au groupe PETROLIN afin d'éviter les problèmes de droit qui se pose ntactuellement ?
A qui profite la paralysie sur la ligne ferroviaire Cotonou-Niamey ? En imposant arbitrairement le Groupe Bolloré dans la gestion du Chemin fer Cotonou-Niamey, les stratèges en économie connaisant la crédibilité et lan rigueur qui caractérisent le Groupe PETROLIN savent que monsieur Sameul Dossou éternel serviteur de Dieu ne peut que traduire l'Etat du Bénin devant les Tribunaux pour faire valoir ses droits. Pendant ce temps, les travaux sur l'autre aile de la boucle ferriviare seront achevés.
Ainsi le frêt du Niger pourrait transiter par la Côte d'Ivoire via le Burkina-Faso. En conséquence, on assiterait à une baisse du trafic port de Cotonou et par conséquent à une asphysie de notre économie nationale.
Le Bénin s'empresse, Le Niger ralentit
Ces derneirs mois, d'autres faits passés sous silence sont venus confirmer le piège dans lequel les autorités du Bénin se sont engouffrés inconsciemment apparemment avec l'appui de l'Etat du Niger.
Depuis quelques mois, le Groupe Bolloré fait du forcing pour signer une convention ferroviaire avec le Benin et le Niger. Bien qu'un protocole d'entente soit signé entre le Bénin et le Groupe Bolloré, il est curieux de constater que la signature de cette convention tripartite n'a pu aboutir. Présents à Paris du 21 au 26 juillet, les délégations du Niger et Bénin n'ont pu harmoiniser leur point de vue.
L'Etat du Niger a soulevé une exception relative au statut de l'Ocbn . En effet, c'est un traité qui régime cette organisation. En conséquence, il faut que le Parlement des deux Etats renoncent à ce traité avant qu'une autre société ne soit créee. Toute chose qui remet en cause le mémorandum du 7 novembre 2013 et qui conforte heureusement le Groupe PETROLIN dans sa position car cette socité est adjudicaire de la mise en concession de l'Ocbn
Prendre ses responsabilités
La construction du chemein de fer Cotonou-Niamey prend alors d'autres tournures. L'Etat du Bénin voyant le danger venir a contrairement à ses habitudes décidé de faire "balle à terre". Des ministres sont montés au créneau pour appeler au dialogue. Il a même été demandé au Groupe PETROLIN de retirer sa plainte devant les tribunaux. Dans le même temps, aucune action n'est entreprise pour rassurer le PDG du Groupe PETROLIN. On a tenté maladroitement de faire croire aux populations que si notre compatriote Samuel Dossou ne retire pas sa plainte, le projet sera bloqué et en conséquence, le port de Cotonou sera délaissé par les importateurs du Niger. C'est bien là un alibi car si le Bénin avait respecté ses engagements, la situation n'allait pas s'empirer.
Pour quelles raisons a-t-on délibrémment bloqué les vivres PAM destinés au Niger au moment où cet Etat voisin était confronté à la famine ? Pourquoi refuse -t-on de reconnaitre aujourd'hui que c'est en représailles à ce blocage des autorités du Bénin que le gouvernement du Niger n'a pas signé la convention ferroviaire au Groupe PETROLIN. Par la suite un putsch militaire est intervenu à Niamey et.....
L'Etat du Bénin est face à ses responsabilités. Il lui revient de rétablir la vérité dans cette affaire en réhabilitant le Groupe PETROLIN dans ses droits. et ce sera justice.
Judicael ZOHOUN
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