Le Ministre des enseignements maternel et primaire Salimane Karimou et le Représentant résident du Programme alimentaire mondial (PAM) au Bénin, Guy Adoua étaient jeudi dernier à Djidja dans le département du zou. Ils y sont allés pour sensibiliser les populations sur le cambriolage des vivres, la destruction d'infrastructures de cantine scolaire et la faible implication de la communauté. Cette rencontre qui vise à changer la situation s'est déroulée à la Maison des jeunes de Djidja.
« Dans le département du Zou, le niveau de participation communautaire est relativement faible ; un taux de participation financière de 49,35 %. 166,75 kg de maïs, 378 kg de riz, 177 kg de poivre jaune, 142,125 Litres d'huile ainsi que des cuillères, des bols, des plastiques, des marmites ont été emportés par des divorcés sociaux dans six écoles ».
Ce triste bilan interpelle et invite à une action urgente estime le Ministre des enseignements maternel et primaire Salimane Karimou et le Représentant résident du PAM Guy Adoua, qui ont animé jeudi 15 octobre 2020, une séance d'échange et de sensibilisation à l'intention de la communauté du département du Zou. Il était question pour cette délégation conjointe de trouver avec les communautés concernées, des solutions durables afin de conjuguer au passé les maux qui plombent le bon fonctionnement des cantines scolaires dans le département du Zou. Il s'agit du cambriolage des vivres, de la destruction d'infrastructures de cantine scolaire et de la faible implication de la communauté.
Cette séance axée sur la méthode participative a été saluée par l'assistance. Enseignants et parents d'élèves ont fait part de leurs propositions pour briser ces maux qui entravent le bon fonctionnement des cantines scolaires.
Ce phénomène, aux dires de M. Adoua, voudrait que le Ministère et le PAM discutent avec la communauté afin de trouver ensemble les solutions. « Si déjà les implications des populations sont faibles et que les vivres sont encore cambriolés, on tend vers la mort du programme.
Cette rencontre permettra de mettre les bases d'un programme durable », a-t-il ajouté. « Nous n'avons pas pointé du doigt le département du Zou, mais nous avons voulu passer par ce département pour atteindre les autres communautés. L'école est l'affaire de la communauté. C'est ensemble que nous allons trouver les solutions », a expliqué le ministre. Salimane Karimou a entretenu l'assistance constituée de parents d'élèves, d'enseignants et d'élus locaux, sur les exemples de réussite de la participation des communautés aux cantines scolaires des autres localités.
Le ministre a dans son message montré que le programme des cantines scolaires est le bien commun que tous les fils et filles du Bénin doivent sauvegarder. « Cette rencontre est une semence. Nous allons partir de ce message pour continuer à sensibiliser », indique le représentant résident du PAM.
Le Ministre Karimou espère voir cette initiative conjointe Ministère-PAM changer la situation en bien et que le département du Zou devienne aussi un modèle d'implication de la communauté pour une bonne gestion durable du programme des cantines scolaires pour le bien de l'école béninoise.
Juliette MITONHOUN
L'Intersyndicale des Universités du Bénin dénonce la note circulaire prise par la ministre Marie-Odile Attanasso, le 29 Avril 2019 et confirmée par la ministre Eléonore Yayi Ladékan le 10 juillet 2020. Ces notes mettent à la charge des postulants aux différents grades académiques le payement de frais allant de 400.000 à 1.400.000 FCFA.
L'Intersyndicale exige que ces frais soient pris en charge conformément à ce qui se fait dans les autres pays de l'espace CAMES.
Dans une note rendue publique le 18 Octobre 2020, l'intersyndicale demande l'intervention du Chef de l'Etat pour que la note soit rapportée car « aucun des 262 enseignants promus en 2019 n'a été reclassé, et à eux s'ajoutent les 186 de 2020 ».
M. M.
Une délégation de ‘'Les Démocrates'' était ce lundi 19 Octobre 2020 au cabinet de Joseph Djogbénou, président de la Cour Constitutionnelle. A l'issue de l'audience, Eric Houndété, le président de la formation politique a indiqué que leur démarche s'inscrit dans le cadre des échanges que le parti entend avoir avec les présidents d'institution, les représentations diplomatiques et un certain nombre de personnalités sur la tenue de l'élection présidentielle.
« Nous avons dit au président de la Cour constitutionnelle que le parti Les Démocrates souhaite une élection inclusive dans laquelle l'ensemble des Béninois se retrouvent, ont la liberté de choisir et de donner à ce pays le Président de la République qu'ils désirent, qu'ils souhaitent. Nous lui avons aussi dit que la loi sur le parrainage qui a cours au Bénin n'est pas une bonne loi. Il va falloir reconsidérer les choses pour permettre à tous les Béninois de participer aux élections de 2021, qu'il faut créer les conditions d'une restauration véritable de la démocratie », a expliqué Eric Houndété. A en croire le responsable de ‘'Les Démocrates'', le président de la Cour Constitutionnelle a donné son avis.
La délégation reçue en audience par Joseph Djogbénou est composée de Nourénou Atchadé, vice-président de ‘'Les Démocrates'' et l'ancien ministre Saliou Akadiri, membre du bureau politique du parti.
M. M.
Reçu sur la radio Capp Fm ce lundi 19 octobre 2020, le secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) Noël Chadaré s'est prononcé sur les arrières de salaires dûs aux travailleurs.
Au terme de la rencontre tenue en fin de semaine dernière avec les Secrétaires généraux confédéraux au Palais de la Marina, le gouvernement a décidé de débloquer 15 milliards FCFA afin d'apurer les dettes envers les travailleurs. Et ce, après avoir payé 87 milliards FCFA de dettes aux travailleurs depuis 2016. Selon Noël Chadaré, les chiffres donnés par le gouvernement Talon sont avérés.
« Il faut reconnaître qu'il y a un effort qui a été fait, mais il reste encore beaucoup de choses à faire », a déclaré le secrétaire général de la Cosi-Bénin.
A en croire M. Chadaré, les 15 milliards FCFA sont liés à des actes de carrière (promotions, avancements, reclassements ) finalisés depuis 2016. « Certains travailleurs ont commencé par prendre le salaire payé à l'indice salarial mais ils n'ont pas eu les rappels. Donc le pouvoir a fait le point de ce qu'il doit à ces travailleurs et c'est élevé à 15 milliards FCFA », a expliqué Noël Chadaré.
Parmi les concernés, il y a les retraités mais aussi ceux qui sont encore en activité. Ils seront payés « en deux tranches pour les uns et en une seule tranche pour les autres » à partir de ce mois.
L'autre sujet abordé lors de la rencontre est l'augmentation de l'indice salarial et du Smig. « Le chef de l'Etat n'a pas voulu faire une promesse, il n'a pas pris un engagement en ce qui concerne le Smig », a rappelé Noël Chadaré.
Patrice Talon a estimé « qu'il y a trop de dettes envers les travailleurs. Il faut d'abord apurer ces dettes avant de penser à une augmentation de salaire ».
A.A.A
Le corps sans vie d'un jeune homme a été repêché ce dimanche 18 octobre 2020 à Kouyagou, une localité de l'arrondissement de Gnamasson située dans la commune de Ouassa-Pehunco.
Le jeune homme selon les témoignages faisait partie d'un groupe de 04 personnes noyées vendredi 16 octobre dernier. Ces 04 personnes selon les témoins voulaient traverser le fleuve Mékrou à l'aide d'une barque. Sur le trajet, la barque les transportant a chaviré et les 04 passagers se sont retrouvés dans l'eau. Il a fallu l'aide d'un pêcheur dans les environs pour que 03 d'entre eux soient sauvés.
Les plongeurs poursuivant les recherches ce dimanche ont retrouvé le corps du jeune homme emporté par les eaux vendredi dernier.
Du fait des inondations, les cas de décès par noyade deviennent de plus en récurrents dans la partie septentrionale du Bénin. Les populations sont invitées à la prudence et à la vigilance.
F. A. A.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald WADAGNI, a échangé, samedi 17 octobre 2020, avec les professionnels des médias sur les efforts faits par le gouvernement du président Talon pour éponger les dettes de l'Etat envers les travailleurs. Les conclusions de la rencontre entre le Chef de l'Etat et les responsables des Centrales et confédérations syndicales sont passées en revue.
Selon les explications du ministre de l'Economie et des Finances, Romuald WADAGNI, le gouvernement du président Talon a hérité au 6 avril 2016 d'une dette de 173 milliards FCFA dont un peu plus de 93 milliards au titre des rappels sur salaire dû aux travailleurs. Ces dettes, a-t-il nuancé, bien que comptabilisées au titre de l'année 2016, sont issues des droits acquis sur des périodes avant 2016. « Nous avons d'une part les dettes qui étaient constatées, auditées et revues au 6 avril 2016, qui étaient de 93,8 milliards FCFA mais au-delà de ça, il y a des droits acquis pour les travailleurs pour lesquels, les processus administratifs qui sont généralement très longs se sont poursuivis et se sont finalisés après avril 2016 et qui ont généré des droits complémentaires à payer » , a confié le ministre des finances.
Selon lui, le Chef de l'Etat Patrice Talon a pris la mesure de la situation. Le président de la République a donné des instructions visant à effacer cette lourde ardoise de l'Etat.
Mécanisme d'apurement
Le Chef de l'Etat a ordonné qu'une « provision d'1milliard FCFA » soit mise de côté chaque mois et que « les marges de manœuvre qui sont dégagées soient consacrées au règlement des dettes des travailleurs ». Les efforts faits tous les mois pour solder ces dettes ont permis d'éponger environ 27 milliards FCFA sur un montant total de 48,9 milliards de dette dûs aux retraités à la date du 6 avril 2016. Plusieurs autres catégories d'avantages, de droits acquis aux travailleurs, ont été également liquidées. Il s'agit du montant de 6 milliards de prime qui a été payée dont 3 milliards en 2017 et 3 milliards en 2018 aux travailleurs du secteur de la santé.
1,4 milliards d'arriérés de plusieurs années de la prime de risque ont été également payés dans le domaine de la santé. « Nous avons sur les quatre ans et demi, fait des efforts pour liquider 53 milliards et il en reste 40,8 milliards » a martelé Romuald WADAGNI ministre de ministre de l'Economie et des Finances. Selon le ministre, les réformes opérées ont aidé à l'apurement des dettes. « La dernière réforme en date, c'est celle qui a été prise il y a quelques semaines par le gouvernement et qui vise à ce que le pensionné qui va à la retraite n'ait pas de rupture de revenu. Il va à la retraite au premier octobre et au 30 octobre, il a sa première pension. Nous avons travaillé afin que cela soit une réalité dès le mois d'octobre », a expliqué le ministre. Il y a également la dématérialisation et la déconcentration des différentes structures, que ce soit de la Fonction publique ou des Finances qui ont permis de faire ces « progrès ». « Ce qui est en train d'être fait relève du quasi miracle qu'en période aussi difficile, le gouvernement tient à respecter ses engagements vis-à-vis des travailleurs dans la collaboration, dans le dialogue et avec une gouvernance transparente », a conclu le ministre Romuald WADAGNI.
M. M.
Dans un entretien accordé à Urban FM de Parakou, l'ex secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), Paul Essè Iko, a apporté sa part de vérité à la polémique liée aux arriérés de salaire dûs aux travailleurs. Pour le syndicaliste, Boni Yayi ne peut pas dire qu'il ne leur doit pas.
« Boni Yayi ne peut pas dire qu'il ne nous doit pas des arriérés », a souligné Paul Essè Iko. « Moi je suis un présent, je suis un acteur principal du temps où Boni Yayi avait vécu à la tête de l'État et nous avons mené beaucoup de grèves, beaucoup de marches avant qu'il ne nous accorde l'indice 1.25 », a-t-il rappelé. Pour lui, l'ex chef d'État ne peut pas dire qu'il a satisfait à toutes les revendications des travailleurs. Selon Paul Essè Iko, il y a des retraités qui souffrent, qui meurent sans leurs droits. D'autres encore veulent ces arriérés pour s'acheter des médicaments et prolonger leur vie. « L'argent de l'État du temps de Boni Yayi a fait autre chose que de payer les arriérés », a-t-il laissé entendre.
Sous le règne de Boni Yayi, rappelle le syndicaliste, les travailleurs avaient estimé qu'ils devraient avoir les 1.25 qui leur avaient été accordés mais Yayi n'a pas payé cela avant de partir.
A en croire Paul Essè Iko, les enseignants retraités à l'époque avaient créé un syndicat pour obtenir ces arriérés là, comme plusieurs autres arriérés. « Des gens qui devraient arriver à un grade ne sont pas arrivés à ce grade-là parce que le gouvernement béninois n'a pas pu leur accorder cela », a-t-il expliqué.
Pour l'ancien secrétaire général de la CSTB, c'est un droit qui fonde certaines revendications.
Avec le gouvernement de Patrice Talon, il reconnaît avoir perçu une partie des arriérés dûs aux 1.25 après plusieurs rencontres avec le ministre de l'économie et des finances, et espère la seconde partie avant de mettre sur la table les autres revendications.
Au sujet de la polémique née de la rencontre du chef de l'État avec les syndicalistes vendredi dernier, plusieurs personnalités dont l'ex préfet du Littoral, Modeste Toboula, et le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni, ont réagi et ont tous confondu l'ex chef d'État Boni Yayi.
F. A. A.
A Houédjamè, un quartier de la commune de Dogbo dans le département du Couffo, une revendeuse d'essence de contrebande s'est jetée dans un puits de 25 m de profondeur, lundi 19 Octobre 2020. Brûlée dans un incendie survenu à son domicile, la revendeuse, une dame de 42 ans et nommée S.A. s'était précipitée dans l'eau du puits dans l'intention de fuir les flammes. Elle a allumé le feu à côté de son entrepôt d'essence. Ce qui a provoqué l'incendie. La dame est victime de brûlures au premier degré.
Le groupement des sapeurs-pompiers de Dogbo est intervenu pour sortir la dame du puits et éteindre le feu. La revendeuse d'essence est conduite au Centre Hospitalier Départemental (CHD) de Lokossa pour des soins.
M. M.
Une moto transportant des bidons d'essence de contrebande a pris feu à Mènontin, un quartier du 9è arrondissement de Cotonou. L'incendie a consumé la moto de marque Bajaj. Le conducteur a pu se sauver des flammes.
M. M.
Le maire de Bohicon, Rufino d'Almeida, a procédé, ce lundi 19 octobre 2020 à la remise d'un important lot de kits scolaires aux dix chefs d'arrondissement de Bohicon. Ces derniers sont chargés de distribuer les kits aux élèves.
Les kits scolaires sont composés de sacs, de boîtes de mathématiques, des cahiers et bics. « Voici les kits scolaires que nous offrons aux élèves pour soulager les peines des parents d'élèves. Que ça n'aille pas à la belle-mère et au beau-père. Vous devez faire en sorte que ces kits scolaires aillent véritablement aux ayants droits, c'est-à-dire aux élèves. Aussi voudrions-nous privilégier, dans la distribution, les orphelins, les handicapés, les démunis et autres couches vulnérables », a déclaré le maire Rufino d'Almeida
Les dix chefs d'arrondissement ont promis faire une distribution équitable dans les 66 quartiers de la ville carrefour.
A.A.A
Invité sur les antennes de URBAN FM ce 19 octobre 2020, *Paul Essè Iko, actuel Secrétaire Général du syndicat des retraités déclare :
Boni Yayi ne peut pas dire qu'il ne nous doit pas des arriérés. Il a été reçu par Paterno GOMEZ sur l'émission LE PAQUET.
Extrait de l'interview qu'il a accordée.
A la suite de la rencontre entre le Chef de l'Etat et les responsables des Centrales et confédérations syndicales, le vendredi 16 octobre dernier, le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald WADAGNI, a eu une session d'échanges, dès le samedi 17 octobre, avec des professionnels des médias. L'objectif était de repréciser les conclusions de ladite rencontre.
Ci-dessous l'intégralité des explications de l'argentier national…
Les partenaires sociaux ont rencontré le Président de la République vendredi 16 octobre 2020. Au cours de la séance, il est apparu que le Gouvernement a fait de gros efforts pour apurer des dettes sociales dont il a hérité du régime précédent. Qu'en est-il exactement ?
Merci pour l'opportunité que vous nous donnez de revenir sur le point de la rencontre entre les partenaires sociaux et le Président de la République. Beaucoup de choses ont été faites concernant les dettes de l'Etat vis-à-vis des travailleurs, que ce soit les travailleurs actifs ou les pensionnés de l'Etat. L'idée des échanges que le Chef de l'Etat a eus avec les Centrales syndicales est d'expliquer tous les efforts faits par l'ensemble des citoyens pour permettre de payer une partie de ces dettes.
On a fait le point de la situation des dettes en 2016. Lors de la visite de madame Christine Lagarde, Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) en 2017 à Cotonou, on a exposé un rapport qui présentait l'ensemble des dettes de l'Etat vis-à-vis des différentes catégories de la population, notamment les travailleurs. Ce rapport présentait pour les travailleurs au titre des rappels sur salaires, un montant de 93,8 milliards. Ce montant correspond au non-paiement de l'effet des glissements catégoriels. Le glissement catégoriel peut provenir de deux choses : l'avancement ou les échelons que l'on acquiert tous les deux ans mais aussi la progression des salaires liée aux promotions.
Je rappelle qu'au titre des rappels sur salaires, jusqu'à notre arrivée, le fait qu'il fallait, pour les travailleurs, de se déplacer à la Fonction publique, faire plusieurs formalités administratives pour que les augmentations de salaire soient actées, tous ces dispositifs administratifs lourds et longs justifient en partie ces dettes qui ont été accumulées depuis des dizaines d'années. Les instructions que le Chef de l'Etat a données dès notre arrivée, c'est de réfléchir et mettre en place un mécanisme afin que ces dettes ne s'accumulent plus. Depuis notre arrivée, nous avons mis en place un dispositif où les échelons des travailleurs sont constatés de façon mécanique et automatique dans le système de gestion de la paie, sans forcément attendre que les actes soient pris et que cela fasse le tour des ministères, Fonction publique et Finances... Cette réforme est effective depuis 2017 et permet de faire le constat automatiquement de l'effet des avancements. Cela dit, depuis avril 2016, on a des anciens actes qui étaient en cours de traitement et qui sont venus en fin de processus.
L'exemple typique, c'est un enseignant qui a bénéficié en 2014 d'un avancement pour lequel les actes étaient en cours de traitement quand nous sommes arrivés et c'est en 2018 que le processus est achevé. Et donc en 2018, on a pu calculer ses droits liés à un avancement qui aurait dû être constaté en 2014. Je donne cet exemple pour montrer que nous avons d'une part les dettes qui étaient constatées, auditées et revues au 6 avril 2016, qui étaient de 93,8 milliards mais au-delà de ça, il y a des droits acquis pour les travailleurs pour lesquels, les processus administratifs qui sont généralement très longs se sont poursuivis et se sont finalisés après avril 2016 et qui ont généré des droits complémentaires à payer. Ces droits, quand bien même ils ont été comptabilisés en dettes dues aux travailleurs après avril 2016, concernent pour l'essentiel, des droits acquis sur les périodes antérieures. C'est ça qui fait que le Chef de l'Etat, quand nous lui avons fait le point de la situation, nous a instruit de trouver par tous les moyens les ressources nécessaires, pour mettre à zéro l'ensemble de ces dettes qui sont nées vis-à-vis des travailleurs. Il ne souhaite pas qu'il y ait une seule dette vis-à-vis des travailleurs. C'est en exécution de ces instructions que le point a été également fait pour l'ensemble de ces rappels de salaire qui sont en attente depuis et qui sont venus se rajouter aux 93,8 milliards et qui s'élèvent, pour le complément des dettes finalisées depuis 2016 à 15,6 milliards. Celles-ci concernent, pour l'essentiel, des droits acquis sur les périodes avant 2016.
A partir de 2016, je vous ai parlé de la réforme importante qui permet aux travailleurs de ne plus faire des tracasseries administratives pour avoir le constat de ces avancements. Je veux aussi préciser ce que le Chef de l'Etat a dit à savoir que nous allons faire des efforts constamment, mois après mois, pour baisser le stock de dettes. Sur la période d'avril 2016 à ce jour, nous avons ainsi pu liquider déjà 53 milliards sur les 93,8 milliards de dettes qui étaient dans les comptes au 6 avril 2016. Ce qui fait qu'au titre des dettes finalisées et qui étaient en instance dans les comptes de la comptabilité publique au 6 avril 2016, on avait 93,8 milliards, nous avons sur les quatre ans et demi, fait des efforts pour liquider 53 milliards et il en reste 40,8 milliards. Tous les mois, une provision de 1milliard FCFA est faite pour solder les anciennes dettes. Le Chef de l'Etat insiste pour que les marges de manœuvre qui sont dégagées soient consacrées au règlement des dettes des travailleurs. Les services du ministère de l'Economie et des Finances sont à pied d'œuvre, ils vont travailler tout ce week-end pour s'assurer que sur les paies du mois d'octobre qui étaient déjà préparées et seront disponibles dès la semaine prochaine, que chacun constate sur sa fiche de paie, le paiement de ses rappels qui constituent la plus grande partie des dettes.
Au-delà des rappels de salaire, il y avait un certain nombre de mesures administratives, que ce soit des arrêtés ou décrets qui ont été pris dans le temps avant nous, sur plusieurs années et qui créaient des droits jamais liquidés aux travailleurs, le Chef de l'Etat nous avait demandé de faire le point. Ce dernier fait partie de l'audit qui a été fait à la demande du FMI en 2016. Plusieurs catégories d'avantages, de droits acquis aux travailleurs, ont été liquidées dans le temps.
Par rapport à la prime des travailleurs de santé, avant nous, la pratique par le passé en cas de mouvement de grève est d'arriver à l'obtention d'un arrêté ou d'un décret qui crée des droits pour satisfaire aux revendications des syndicats. Mais de l'autre côté, l'Etat n'ayant pas les moyens de liquider ces droits, les travailleurs retournaient au travail avec ce décret ou cet arrêté en main et attendaient une autre occasion pour revenir exiger leurs droits légitimement acquis. Le Chef de l'Etat a demandé de faire le point et cette prime de 6 milliards a été payée dont 3 milliards en 2017 et 3 milliards en 2018. Toujours dans le domaine de la santé, la prime de risque qui était là depuis plusieurs années, a été payée pour 1,4 milliards.
Au-delà de tout, je pense que le plus important, c'est de comprendre la direction dans laquelle le Chef de l'Etat inscrit les actions du gouvernement s'agissant des relations avec les travailleurs. Deux principes simples : le premier est qu'avant d'exiger des travailleurs des performances, il faut que l'Etat honore ses engagements dont le paiement des dettes. L'Etat est une continuité et nous avons fait le point et nous faisons les efforts tous les mois pour liquider progressivement les dettes. Le second principe est qu'il n'est pas nécessaire de rentrer dans des bras de fer ou des discussions complexes pour aboutir à la satisfaction des revendications des travailleurs. Lorsqu'on a une gouvernance transparente ou quand on expose ce qu'on a comme ressources et dans quoi on l'utilise, quand on entretient un dialogue constructif avec les centrales syndicales, on arrive à des miracles. Voilà les deux principes simples qui ont gouverné ce que le gouvernement fait jusque-là
En dehors des travailleurs actifs, quelles sont les mesures spécifiques prises pour les retraités ?
Cette volonté de vider les dettes des travailleurs s'adresse également aux pensionnés. Quand je parlais de travailleurs actifs, je vous ai parlé de ce qu'on a fait en matière d'efforts financiers pour satisfaire les dettes qui étaient là. Je vous ai également parlé de réformes pour s'assurer que les dettes ne s'accumulent plus et pour s'assurer que le travailleur ait moins de tracasserie pour profiter de ses droits. Cette même logique a été appliquée aux pensionnés. Au 6 avril 2016, il y avait une dette de 48,9 milliards envers les pensionnés. Nous avons ensuite remis en cause tout le processus long et difficile pour pouvoir bénéficier de ces pensions et diverses reformes ont été également accomplies dans le but de ne plus accumuler des dettes vis-à-vis des pensionnés mais de leur faciliter la vie. La dernière réforme en date, c'est celle qui a été prise il y a quelques semaines par le gouvernement et qui vise à ce que le pensionné qui va à la retraite n'ait pas de rupture de revenu. Il va à la retraite au premier octobre et au 30 octobre, il a sa première pension. Nous avons travaillé afin que cela soit une réalité dès le mois d'octobre. Les pensionnés de ce mois d'octobre recevront dès ce mois-ci leur première pension. On ne peut pas servir un Etat pendant trente ans, aller à la retraite et se mettre à faire les bureaux de toutes les administrations pour recevoir sa pension. C'est fort de ce principe que nous avons travaillé sur la réforme qui a été validée en Conseil des ministres. Avant cela, il y a eu plusieurs mesures qui ont été prises notamment la déconcentration des différentes structures, que ce soit de la Fonction publique ou des Finances, qui permet aux pensionnés de ne plus devoir quitter Parakou pour Cotonou pour procéder à des changements dans leurs dossiers. La dématérialisation et la déconcentration de nos services dans l'ensemble des douze départements étaient déjà une forme de progrès. Avant ça, nous avons modernisé totalement l'accès aux services des pensions et livrets au ministère des Finances avec une salle d'attente et des facilités pour les retraités dans l'idée que lorsqu'on a servi vraiment son Etat aussi longtemps et qu'on est à la retraite, il faut que l'Etat soit là pour nous en cas de difficultés.
Le montant total dû aux pensionnés au 6 avril 2016 s'élevait donc à 48,9 milliards. Ces montants accumulés étaient dus à deux choses. La première est le décret de 2011 qui a revalorisé la pension à 1,25% et les tracasseries administratives. Avec ce décret, quelqu'un qui avait 100.000 FCFA de pension bénéficierait dès l'application de ce décret désormais de 125.000 FCFA. La non application de ce décret et les tracasseries administratives avaient contribué à constituer sur ce stock de 48,9 milliards de dette, un complément de ressource liée à la prise d'effet de ce décret d'à peu près 2,5 milliards.
Des efforts faits tous les mois pour solder ces dettes ont permis à ce jour de vider à peu près 27 milliards. Il reste un reliquat d'environ 22 milliards pour lesquels, de la même manière que pour les travailleurs actifs, nous fournissons des efforts tous les mois pour progressivement apurer ces dettes.
Nous avons communiqué aux centrales syndicales ces détails afin qu'elles puissent retourner à la base et informer les travailleurs. Les efforts sont poursuivis mois après mois et à chaque fois qu'il y aura des marges de manœuvre complémentaires, il y aura des sauts complémentaires pour vider ces dettes.
Au total, le montant dû aux travailleurs au 6 avril 2016, c'était 173 milliards dont un peu plus de 93 milliards au titre des rappels sur salaire. La réflexion du gouvernement est de savoir comment faire pour qu'en 5 ans, il n'y ait plus de dette et vider tous les 173 milliards. Je pense que si la conjoncture ne s'était pas accentuée dès l'année passée avec la fermeture des frontières avec le Nigéria et ensuite avec la Covid, vu les efforts que nous faisons dans un contexte difficile, le gouvernement aurait tenu ce pari. Ce qui est en train d'être fait relève du quasi miracle qu'en période aussi difficile, le gouvernement tient à respecter ses engagements vis-à-vis des travailleurs dans la collaboration, dans le dialogue et avec une gouvernance transparente.
Propos recueilli par Paul Tonon
Nouvelle opportunité pour les personnes désireuses de se faire former en droit à l'Université d'Abomey-Calavi (UAC). La Faculté de droit et de science politique (FADESP) leur en donne la possibilité. Ils peuvent désormais suivre les cours du soir et obtenir leur Licence en droit.
La Licence en cours du soir de la Faculté de droit et de science politique de l'Université d'Abomey-Calavi est ouverte à toute personne titulaire d'un Bac séries A1, A2, B, C, D ou G. Les diplômes de l'ESEU et de capacité en droit donnent accès à l'inscription en première année. Peuvent également s'inscrire en formation continue, toute personne en situation de travail qui souhaiterait suivre les enseignements suivant ce régime.
Lire le communiqué pour plus de détails
Après les appels à l'aide, l'artiste Im'rane a été évacué ce dimanche 18 octobre 2020 de Parakou à Cotonou pour recevoir les soins adéquats.
L'artiste béninois Im'rane absent de la scène musicale en raison de sa santé est désormais pris en charge par le gouvernement béninois à travers la Direction du Fonds des Arts et de la Culture du ministère de la Culture. Le célèbre chanteur de la région septentrionale, fatigué et souffrant vit dans la misère depuis des mois. Face à cette situation, une fédération des artistes du Nord a saisi la Direction du Fonds des Arts et de la Culture.
Selon l'artiste Alpha Mim, ami d'Im'rane, il y en a qui croit qu'il est devenu fou. Pour lui, Im'rane avait d'une manière ou d'une autre ses facultés. « Il raisonnait bien et puis il chantait aussi bien. Il faut reconnaître que la voix a pris un coup. Im'rane qui au-delà de son éloquence a perdu toute l'élégance qu'on lui connaît. Tout le charme qu'on lui connaît », a indiqué Alpha Mim.
« Nous avons répondu promptement. L'artiste est présentement à Cotonou et sera dans un centre agréé et très efficace. Nous espérons que très bientôt il va se rétablir. (...) D'ici à quelques mois, notre artiste reviendra sur scène. Il va retourner chez lui avec un album sous la main », a promis le Directeur du Fonds des Arts et de la Culture Gilbert Déou Malé.
A.A.A
Un agent d'une structure publique a décidé de se donner la mort après avoir constaté des manquants dans sa caisse. Les faits se sont déroulés la semaine dernière à Logozohè dans la commune de Savalou.
Après avoir fait le point, il a constaté un manque de plus 500.000 FCFA dans sa caisse. Selon Frissons Radio, il a tenté de se suicider en buvant des substances toxiques.
C'est suite aux alertes de sa femme que la police a retrouvé l'homme inconscient non loin de son lieu de travail dans une plantation. Conduit dans un centre de santé, le receveur est désormais hors de danger selon la même source.
A.A.A
Accident mortel ce samedi 17 octobre 2020 à Ekpè sur la route inter-Etat dans la commune de Sémè-Podji.
Le choc a eu lieu entre deux automobilistes qui roulaient à vive allure. Selon Frissons Radio, les deux conducteurs de véhicule se dirigeaient vers Porto-Novo. L'un des conducteurs, seul dans son véhicule est passé de vie à trépas dans cet accident.
A.A.A
Dans le cadre de sa nouvelle stratégie d'action, le ministère de l'intérieur et de la sécurité publique a initié au cours de ce mois d'octobre un atelier itinérant de formation des acteurs des radios communautaires et autres professionnels des médias sur le renforcement de la conscience citoyenne à la coproduction de la sécurité intérieure. Après Parakou et Dassa, la formation s'est achevée vendredi 16 octobre dernier à Bohicon.
Une quarantaine de radios communautaires opérant dans les différents départements du pays ainsi que des professionnels des médias ont été impliqués dans l'atelier de formation organisé par le ministère de l'intérieur avec le soutien de la Fondation Hanns Seidel.
L'atelier est initié pour former et sensibiliser les acteurs des médias communautaires en vue de leur implication dans la coproduction de la sécurité à la base.
La formation s'inscrit dans le cadre des actions du ministère de l'intérieur visant la mise en place des Communautés locaux de sécurité (CLS).
Seuls les acteurs régaliens ne peuvent faire face aux menaces auxquelles notre pays est confrontées de par sa position géographique, a souligné le Conseiller technique à la sécurité du ministre de l'intérieur.
'' Vous constituez à nos yeux les meilleurs ambassadeurs du concept de police communautaire (...), ceux qui seront les mieux outillés au sein de nos communautés pour faire passer la promotion de la coproduction de la sécurité '', a déclaré à l'endroit des participants le Contrôleur général de police Mohamed Saké.
La représentante de la Hanns Seidel Aridja Franck, après avoir salué les actions du ministère de l'intérieur, a réitéré le soutien de la Fondation pour relever les défis sécuritaires.
Au cours de l'atelier, les participants ont suivi des communications présentées par des spécialistes des questions sécuritaires.
Le concept de la police communautaire a été explicité par le Contrôleur divisionnaire de police Mathias Achedemessi.
Les menaces sécuritaires auxquelles le Bénin est confrontées ont été exposées par le Contrôleur principal de police Waïdi Akodjènou.
Ces menaces concernent le trafic illicite de la drogue et des armes, la traite des êtres humains, la piraterie maritime, le vol et les agressions, le kidnapping ou prise d'otages avec réclamation de rançon, la cybercriminalité et et la radicalisation et l'extrémisme violent.
Au terme de l'atelier, les acteurs des médias sont sensibilisés sur leur rôle dans la coproduction de la sécurité.
En dehors des responsables des radios communautaires, d'autres acteurs des médias dont des représentants de l'Association des journalistes spécialistes des questions de défense et de sécurité ont participé à l'atelier.
D. M.
Dans une publication sur sa page Facebook, l'ancien président Boni Yayi a démenti l'existence d'arriérés de salaire dûs aux travailleurs, en réponse à son successeur Patrice Talon, qui a indiqué que l'Etat a une dette de 173 milliards FCFA envers les travailleurs et retraités avant l'année 2016.
Dans une réplique faite ce dimanche 18 Octobre 2020, Modeste Toboula, responsable syndical sous la gouvernance Yayi, le régime défunt "avait bel et bien laissé des dettes".
Selon l'ex-secrétaire administratif de la Coalition des Organisations Syndicales de l'Administration Publique (COSYNAP), la revalorisation faite sur le point indiciaire de 25% au profit des travailleurs du ministère des finances a eu des incidences. "Les incidences financières découlant de cette revalorisation ont été planifiées pour être apurées en fin de mandat en 2016 mais, malheureusement, elles n'ont pas été apurées", a rétorqué l'ancien syndicaliste et ex préfet du Littoral Modeste Toboula.
M. M.
L'Agence Nationale Pour l'Emploi (ANPE) a invité les enseignants aspirants déployés au titre de l'année scolaire 2020-2021 dans ses antennes départementales pour l'accomplissement des formalités liées à la signature de leur contrat.
Le Ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle a rendu publique la liste des enseignants aspirants qui sont déployés dans les collèges au titre de l'année scolaire 2020-2021. Les personnes concernées sont invités à se rendre dans les locaux des antennes départementales de I'ANPE sises dans leur lieu d'affectation. Il s'agit des antennes de Kandi, Natitingou, Ouidah, Abomey-Calavi, Parakou, Dassa-Zoumè et Azovè.
Chaque aspirant doit se munir du certificat de prise de service, d'une copie de l'emploi du temps, d'une photocopie légalisée de la carte nationale d'identité ou du passeport en cours de validité, d'une copie légalisée de l'extrait d'acte de naissance, de deux (2) photos d'identité, d'une photocopie du récépissé du RAVIP ou du CIP, d'une copie du relevé d'identité bancaire (RlB) et d'une chemise dossier aux fins d'accomplir les formalités liées à la signature de son contrat de travail.
Les enseignants aspirants se rendront dans les antennes de l'ANPE du lundi 19 octobre au vendredi 23 octobre 2020 de 08 heures à 18 heures.
M. M.