Le Bénin pourrait se doter les jours à venir d'une nouvelle loi sur la décentralisation. Il s'agit de la loi modifiant et complétant la loi n° 97-028 du 15 janvier 1999 portant organisation de l'administration territoriale de la République du Bénin .
Introduite à l'Assemblée nationale pour examen et adoption, cette loi fait partie des dossiers que la représentation nationale devra étudier durant les travaux de la sesonde session ordinaire de l'année 2020, ouverts il y a quelques jours.
Le budget de l'État exercice 2021 ainsi que plusieurs autres lois et proposition de loi seront examinés par les parlementaires au cours de la session budgétaire.
Détails des dossiers à examiner
1.Le Projet de loi modifiant et complétant la loi n° 97-028 du 15 janvier 1999 portant organisation de l'administration territoriale de la République du Bénin
2. Projet de loi portant autorisation de ratification, de la Convention portant création de l'Alliance pour le Bio digesteur en Afrique de l'Ouest et du Centre, adoptée à
Ouagadougou, le 04 octobre 2018 ;
3. Projet de loi portant code de nationalité béninoise ;
4. Le projet de loi portant statut du barreau de la République
du Bénin ;
5. Projet de loi portant loi organique sur le Conseil Economique et Social ;
6. Projet de loi portant statut des magistrats de la Cour suprême ;
7. Projet de loi portant autorisation de ratification, du Traité des Nations unies sur l'interdiction des armes nucléaires adopté, le 07 juillet 2017 à New York et signé par le Bénin, le 26 septembre 2018 ;
8. Projet de loi relative à l'octroi de pension et autres avantages aux anciens Présidents des Institutions prévues par la Constitution ;
9. Projet de loi portant création, organisation et fonctionnement des offices à caractère social, culturel et scientifique ;
10. Projet de loi sur la biosécurité en République du Bénin ;
11. Projet de loi organique sur la Cour des Comptes ;
12. Projet de loi modifiant et complétant la loi n° 2018-18
du 12 juillet 2018 portant régime juridique de bail à usage
domestique en République du Bénin ;
13. Projet de loi fixant le cadre général de gestion des projets d'investissement public ;
14. Projet de loi portant définition et répression de l'usure en République du Bénin ;
15. Projet de loi relative à l'insertion et à la réinsertion professionnelles des allocataires de bourses, d'études et stages ;
16. Projet de loi portant régime financier des collectivités territoriales en République du Bénin ;
17. Projet de loi portant protection de la santé des personnes en République du Bénin ;
18. Projet de loi portant conditions de création, mission, organisation et fonctionnement des organisations interprofessionnelles agricoles en République du Bénin ;
19. Projet de loi relative au taux d'intérêt légal en République du Bénin ;
20. Proposition de loi portant hygiène publique en
République du Bénin ;
21. Proposition de loi portant gestion des produits chimiques et de leurs déchets en République du Bénin ;
22. Proposition de loi sur les cérémonies ruineuses ;
23. Proposition de loi portant obligation de souscription
d'assurance par tout utilisateur d'un véhicule terrestre à
moteur en République du Bénin ;
24. Proposition de loi modifiant et complétant la loi n° 2003-04 du 03 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction ;
25. Proposition de loi modifiant et complétant la loi n° 92-021 du 21 août 1992 relative à la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication, etc.
F. A. A.
Après Parakou il y quelques jours, l'Agence béninoise pour l'environnement (ABE) a organisé lundi 26 octobre 2020, à la Maison des jeunes de Sèmè-Kpodji, une audience publique à l'endroit des protagonistes du Projet de construction et d'exploitation d'un pipeline à la frontière Nigéro-béninoise à Sèmè, pour l'exploitation du pétrole brut du bloc pétrolier Agadem du Niger.
La rencontre a pour objectif de compléter l'information sur le projet à l'endroit des responsables à divers niveau dans les Mairies de Pobè, Savè, Kétou, Sakété, Ifangnin, Adjaouère, Avrankou, Adjarra et Sème-Kpodji. Long de 1 982 km, dont 1 298 au Niger et 684 km au Bénin, l'oléoduc sera construit conjointement par la China National Petroleum Corporation (CNPC). Les travaux devront démarrer en janvier 2020, pour une mise en service du pipeline prévue en janvier 2022. La production sera destinée à l'export, via le port en eau profonde de Sèmè-Podji, au Bénin. L'infrastructure aura une capacité de transport de 4,5 millions de tonnes par an, soit 35 millions de barils. Huit stations de pompage doivent être construites, dont six au Niger et deux au Bénin. Pour le président de la commission du projet, Ernest Amoussou, il s'agit d'informer les populations que le projet impactera, sur sa description physique, les impacts environnementaux et les mesures prises par rapport à la mise en œuvre du projet. C'est un projet structurant, ajoutera pour sa part, le maire de Sèmè-Kpodji, Jonas Gbènamèto, qui impactera 17 communes et 152 quartiers du Bénin du Nord au Sud, et qui induira la création de nombreux emplois.
Par ailleurs, l'infrastructure aura une capacité de transport de 4,5 millions de tonnes par an, soit 35 millions de barils. Huit stations de pompage doivent être construites, dont six au Niger et deux au Bénin. Le projet représente un investissement de 4,5 milliards de dollars américains (4 milliards d'euros).Petit producteur de pétrole avec ses gisements dans le sud-est du pays depuis 2011, le Niger prépare son entrée dans la cour des grands producteurs d'or noir en Afrique de l'Ouest, derrière le Nigeria (plus gros producteur de la région, avec plus de 2 millions de barils/jour) et le Ghana (autour des 200 000 barils/jour).
L'ouvrage permettra au Niger de multiplier par plus de cinq sa capacité d'exportation en la faisant passer de 20 000 aujourd'hui à 110 000 barils par jour. Ainsi, à l'horizon 2022, le Niger espère quintupler ses capacités d'exportations d'hydrocarbures, grâce aunouveau pipeline via Cotonou. Avec cet ouvrage, dont les travaux doivent démarrer en janvier prochain, Niamey entend renforcer sa place dans le cercle des pays producteurs de pétrole sur le continent. Long de 1 982 km, dont 1 298 au Niger et 684 km au Bénin, l'oléoduc sera construit conjointement par la China National Petroleum Corporation (CNPC). Les travaux devront démarrer en janvier 2020, pour une mise en service du pipeline prévue en janvier 2022. La production sera destinée à l'export, via le port en eau profonde de Sèmè-Podji, au Bénin. En 2022, la croissance du Niger devrait s'établir à 12 %, soit six points de plus qu'aujourd'hui. D'après les projections, le pétrole, qui représentait en 2017 4 % du PIB, doit atteindre en 2025 et 24 % de la richesse nationale. Et rapporter environ 45 % des recettes fiscales (quelque 400 milliards de FCFA), contre 17 % en 2017.
Paul Tonon
La police républicaine a mené l'opération "zéro trafic d'enfants en 2020" dans le département de l'Atacora. 19 présumés trafiquants d'enfants sont arrêtés à l'issue de l'opération le 26 Octobre 2020. Ils faisaient le convoyage de 34 enfants dont 22 filles des communes de Pehunco, Kouandé et Kérou vers Toucountouna. L'âge des enfants varie entre 8 et 17 ans. La majorité d'entre eux sont des écoliers. Les enfants interceptés ont été remis à leurs parents.
L'opération a été possible grâce à la collaboration des populations et des élus locaux de la commune de Toucoutouna. Elle a duré trois 3 jours.
M. M.
Dans le but de promouvoir le « Made In Bénin », le directeur Général de l'APIEx Laurent Gangbès et ses collaborateurs ont visité plusieurs entreprises dont VIPPInterstis, Engie Fénix, Matanti, Yulin, Upp et Utpa. Une visite de travail a également eu lieu dans l'enceinte du complexe industriel du groupe Dongaco à Sèmè-Podji.
L'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) est déterminée à accompagner les entreprises installées au Bénin afin de valoriser le « Made In Bénin ».
L'homme d'affaires béninois Zouberou Sayo Issa investissant plus de 34 milliards de FCFA, dont environ 75% sur fonds propres pour mener ses activités au sein du complexe industriel Dongaco a reçu la visite du Directeur Général de l'APIEx Laurent Gangbès.
Avec cinq unités de production agréées au régime C du Code des Investissements, notamment Dongaco SA, Dongaco Raffinerie d'huile Végétale, Dongaco Papiers, Dongaco Textile et Dongaco Savon-Détergent-Cosmétique, le complexe industriel génère plus de 500 emplois permanents et 2000 emplois indirects.
Les difficultés de Dongaco ont été exposées au Directeur Général de l'APIEx. Il s'agit entre autres de « la non-disponibilité de l'énergie électrique en qualité et en quantité puisque le bon fonctionnement des différentes unités du groupe nécessite leur raccordement au réseau électrique en moyenne tension et une disponibilité d'énergie d'environ 10 mégawatts ».
A cela s'ajoutent le retard dans le traitement des dossiers de demande de remboursement de crédit de la TVA par l'administration fiscale et la difficulté à obtenir la certification délivrée par l'Agence Nationale Nigériane en charge de la Gestion et du Contrôle des Aliments et des Médicaments afin que les produits soient exportés sur le marché nigérian.
Le PDG du groupe Dongaco, Zouberou Sayo Issa n'a pas manqué de remercier l'APIEx pour la démarche. A l'en croire, « l'accompagnement du gouvernement en ce qui concerne les agréments délivrés à ces unités de production a été déterminant dans la mise en œuvre de son projet d'investissement et l'encourage à aller encore plus loin dans ses ambitions industrielles ».
Il a annoncé l'installation de huit autres unités industrielles dès que la difficulté de raccordement au réseau électrique en moyenne tension sera résolue. Le projet va permettre la création de près de 5000 emplois.
La Commission béninoise des droits de l'homme (CBDH) dans son rapport 2019 sur la situation des droits de l'homme au Bénin a évoqué les dégâts matériels enregistrés par les sociétés LBM (Les Bagnoles motors) et JNP (Jéhovah Nissi Petroleum) pendant les violences post-électorales au Bénin en 2019. Les pertes sont évaluées à plus d'un milliard de FCFA.
Selon le rapport 2019 de la Commission béninoise des droits de l'Homme (CBDH), la société « Jehovah Nissi Petroleum (JNP S.A.) a fait « un point global des dégâts fixé à FCFA vingt-huit millions deux cent vingt-quatre mille huit cent quatre-vingt-huit (28 224 888) ».
Quant à la société Les Bagnoles Motors (LBM), elle évalue ses pertes à un « point global provisoire de FCFA un milliard trois cent quatorze millions cent quatre-vingt-dix-sept mille soixante-dix-huit (1 314 197 078) ».
Le Bénin a été secoué par des violences post-électorales en mai 2019. Le mouvement a été déclenché suite à l'annonce sur les réseaux sociaux de la présence des forces de l'ordre aux alentours de la résidence de l'ex président Boni Yayi à Cadjéhoun.
Les proches de l'ex- président ont supposé « qu'il y a là une volonté manifeste d'arrêter leur leader politique ».
Des partis politiques de l'opposition étaient absents des élections législatives d'avril 2019 pour des raisons administratives.
Des manifestations dans d'autres villes du Bénin ont occasionné également des morts et des dégâts matériels.
A.A.A
Une mission de la Banque arabe de développement économique en Afrique (Badéa) a foulé le sol béninois samedi 24 octobre dernier. L'objectif de la présence des émissaires de la banque arabe au Bénin, est de constater les diligences faites par le gouvernement pour la réalisation du programme de construction de 20 000 logements sociaux à Ouèdo, dans la commune d'Abomey-Calavi.
La Badéa est satisfaite de l'engagement du gouvernement et est bien optimiste quant au programme de construction des logements sociaux qu'elle entend accompagner, a confié Mounir Benseddik, porte-parole de la mission. A l'en croire, la délégation qu'il conduit est venue constater de visu les diligences du gouvernement et procéder aux derniers ajustements.
Selon le chargé de mission du chef de l'État, Zul-Kifl Salami, « la présence au Bénin d'une délégation multisectorielle si importante est le témoignage de la qualité des relations de coopération qui lient le Bénin et la Banque arabe de développement économique en Afrique ».
La Badéa souligne-t-il, est un partenaire stratégique qui a structuré sur des décennies son appui au développement du Bénin. Elle accompagne le pays dans les priorités définies par les autorités, a ajouté le chargé de mission.
Selon Zul-Kifl Salami, la Badéa a été présente aux côtés du Bénin sur les grands projets d'infrastructures. Dans la même logique, cette mission arrive pour accompagner le programme d'actions du gouvernement dans une composante essentielle, notamment la construction des logements sociaux.
La Badéa rassure le chargé de mission du chef de l'État, vient dans un environnement totalement balisé et c'est tout à l'honneur du Bénin et de son gouvernement. « Le Bénin a déjà fait toutes les démarches en amont : les études environnementales et sociales sont déjà faites, les dédommagements ont été opérés et les bailleurs sont heureux de constater que tout est prêt (…). Ils ont juste à poser leur valise de financement pour que tout soit bouclé au plus vite », a-t-il clarifié.
Une rencontre de la délégation avec des autorités du ministère de l'économie et des finances est prévue dans le cadre de cette mission.
F. A. A.
Reçu sur l'émission Grand Angle de Cystal News ce dimanche 25 octobre 2020, l'ancien bâtonnier Jacques Migan membre du bureau du parti Bloc Républicain (BR) s'est prononcé sur plusieurs sujets de l'actualité nationale.
L'un des sujets sur lequel l'invité de Virgile Ahouansè s'est exprimé est la polémique autour du parrainage pour la présidentielle 2021. La semaine dernière, une séance d'explication des modalités du parrainage pour la présidentielle de 2021 entre les députés et la Commission électorale nationale autonome (CENA) a eu lieu à l'Assemblée nationale.
Pour l'ancien bâtonnier, il n'y a aucune polémique à faire autour du parrainage pour l'élection présidentielle de 2021 au regard de l'article 44 de la Constitution en son dernier alinéa qui stipule que nul ne peut être candidat aux fonctions de président de la République ou de vice-président de la République s'il « n'est dûment parrainé par des élus dans les conditions et suivant les modalités fixées par la loi ».
« Vous devez être parrainé par des élus et non par des partis politiques », clarifie-t-il. Selon Jacques Migan, le parrainage est libre. La compétition poursuit l'invité aura belle et bien lieu puisque certains de l'opposition disent qu'ils ont déjà des parrains.
A l'en croire, la déclaration du député Dakpè Sossou sur la possibilité de marchandage du parrainage est une mise en garde. « En posant ce problème c'est dire qu'il ne faudrait pas demain que certains candidats osent se rapprocher des élus pour marchander leur parrainage », a déclaré Me Migan.
« Les conditions posées par Patrice Talon sont réunies »
Le membre du bureau du parti Bloc Républicain s'est également prononcé sur la probable candidature de Patrice Talon à la présidentielle de 2021. Pour lui, c'est clair que le Chef de l'Etat sera candidat.
Dans un entretien accordé à RFI et France 24 en 2019, Patrice Talon a évoqué trois facteurs qui détermineront sa volonté de se porter candidat en 2021 pour la présidentielle. Il s'agit primo de sa disponibilité personnelle, de son état d'esprit ; secundo, de l'environnement politique et tertio de la mise en œuvre de son Programme d'Actions.
D'après Jacques Migan, les conditions posées par Patrice Talon sont réunies. Le mandat unique prôné par le Chef de l'Etat souligne-t-il était subordonné à la révision de la Constitution. Le projet de révision de la Constitution de Patrice Talon qui souhaite notamment la mise en place d'un mandat présidentiel unique a échoué deux fois. « S'il n'avait pas introduit ce projet de société, on pourrait dire que Patrice Talon n'est pas sincère. Non seulement il est sincère, mais il est respectueux des textes », a déclaré l'ancien bâtonnier.
S'exprimant sur la candidature de Joël Aïvo, qui se dit « médecin de la démocratie », Jacques Migan déclare : « Il y a plusieurs catégories de candidats, vous avez ceux qui ont un projet de société, et ceux qui veulent être candidats, juste pour le plaisir ».
« Je veux bien qu'il ait des candidats en face de Patrice Talon mais il faut bien qu'ils viennent avec ce qu'il faut (un projet de société bien planifié) », a-t-il affirmé.
En ce qui concerne le récépissé du parti Les Démocrates, il ne devrait pas y avoir de polémique. « Si les observations sont conformes à ce qui leur a été dit, ils auront leur récépissé », a-t-il affirmé.
A.A.A
Les journalistes de l'ORTB ont sauvé deux dames d'un braquage vendredi 23 Octobre 2020 à Parakou. Armés de couteaux, les hors-la-loi ont tenté de déposséder les deux femmes de leurs téléphones portables non loin de l'antenne régionale de la radio nationale. Alertés par les cris des deux victimes, les journalistes ont réussi à désarmé les bandits. Ils ont alerté la police, qui a pu arrêter les délinquants.
M. M.
Le 13 octobre, la toute première réunion de prière multi-religieuse dirigée par Heavenly Culture, World Peace, Restoration of Light (HWPL) s'est tenue en ligne pour aider à surmonter la crise du COVID-19. Environ 75 participants, dont des chefs religieux de diverses religions, dont l'islam, le sikhisme, le jaïnisme et le protestantisme, y ont participé. Au cours de la réunion, les participants ont prié pour que cesse la pandémie en cours et pour que ceux qui souffrent de la maladie reçoivent de l'aide et cultivent l'esprit de paix à travers un message spécial.
Le coronavirus poursuit sa propagation à travers le monde, avec près de 40 millions de cas confirmés et plus d'un million de décès. Au milieu de la propagation mondiale rapide du coronavirus, les chefs religieux ont prié pour le monde et ont eu le temps de discuter et d'expliquer le sens profond de la prière par rapport à leur religion.
Sri Mahakarta Das (président du temple d'ISKCON Sri Lanka) de l'hindouisme a déclaré que nous devons prier Dieu, transcender les différences religieuses et devenir un, en disant : « Aujourd'hui, nous nous sommes réunis pour cette réunion de prière pour la délivrance du monde du COVID-19 pandémie. Prions tous sans différence au Seigneur Suprême Tout-Puissant.
Déclarant que les préoccupations concernant notre avenir causées par l'épidémie de coronavirus ont conduit le monde à la panique et au chagrin, Allama Syed Abdullah Tariq (président de l'Organisation mondiale des religions et du savoir) de l'Islam a déclaré : te protéger. C'est l'essentiel de ce que dit l'Écriture. J'espère sincèrement et je prie pour que chaque mot de la prière devienne significatif pour vous. Il a également mentionné que le sentiment de Dieu avec nous lui-même nous a donné le courage et le pouvoir de surmonter ce défi.
La dirigeante du jaïnisme, Mme Rachna Hiran (vice-présidente de l'aile des femmes Jain Shwetambar Terapanth) a déclaré : « Aujourd'hui, des personnes de différentes religions se rassemblent pour prier. J'ai pu voir que chaque religion a des manières différentes de prier mais nous prions tous pour la paix ensemble », mentionnant que l'humanité semble impuissante dans une telle crise mais elle se rappelle cette demande de prière plus de 21 fois par jour ; et elle a également fait remarquer que la pandémie doit cesser mais que le monde a aussi besoin de paix.
Après la réunion de prière, Malak Zubair Khan - un jeune membre de l'Organisation mondiale des religions et du savoir - et le petit-fils d'Allama Syed Abdullah Tariq - a donné une représentation spéciale intitulée « Le chant de la paix ». Mme Rachna Hiran et le membre de l'IPYG (International Peace Youth Group), Mme Soumya Taneja, ont partagé des messages de paix avec des œuvres d'art dans l'espoir de la fin de la pandémie et de rajeunir la paix et l'harmonie entre tous les participants.
La réunion de prière interconfessionnelle a été organisée pour la première fois par la branche de Daegukyeongbuk du HWPL. HWPL prévoit d'organiser des événements similaires à l'avenir pour parvenir à l'harmonie et à la paix entre les religions.
La Police républicaine a abattu trois présumés braqueurs dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 octobre 2020 à Porto-Novo.
Selon les informations relayées par Frissons Radio, les présumés braqueurs avaient agressé un conducteur de taxi moto avec une arme artisanale à Tokpota 1 la veille de leur arrestation. Ils ont réussi à emporter la moto de leur victime. Les enquêtes du commissariat du cinquième arrondissement de Porto-Novo et du commissariat central ont permis d'identifier deux des présumés malfrats.
Ces derniers ont conduit les éléments de la police vers le cerveau du groupe. Ayant aperçu la police, il a ouvert le feu. La riposte de la police lui a été fatale. Les deux autres qui ont tenté prendre la poudre d'escampette ont été aussi abattus.
A.A.A
Arrêté la semaine dernière au marché Dantokpa à Cotonou, le présumé pédophile sera présenté ce lundi 26 octobre 2020 au Procureur de la République près le Tribunal de Cotonou.
Le présumé pédophile de 48 ans répondra de son acte devant la justice. Il a été arrêté le lundi 19 octobre par la police républicaine avec 11 filles mineures. Ces dernières étaient séquestrées dans un magasin dont il est le propriétaire. Il est soupçonné de viols et d'agressions sexuelles sur les filles mineures.
A.A.A
Cambriolage d'une institution de microfinance dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 octobre 2020 au quartier Goro Bani à Tanguièta.
Les malfrats ont cassé le coffre-fort de la société financière et emporté plus de 5 millions de FCFA. L'agent de sécurité en service a été retrouvé mort par la police républicaine. La victime avait les mains et pieds ligotés avec un tissu enroulé autour de la tête. Selon Frisson Radio, il serait mort par asphyxie. Sur instruction du Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Natitingou, le corps a été déposé à la morgue. Une enquête est ouverte.
A.A.A
Enlevé à Moukokotammou, dans le premier arrondissement de Natitingou, le Sieur El-Hadj Ousmane Pahoudi a été libéré le samedi 24 octobre 2020.
Âgée entre 75 ans et 80 ans, la victime a été enlevée le mardi 20 octobre 2020 à son domicile. Il a eu la visite des hors-la-loi alors qu'il dormait. Les ravisseurs avaient exigé une somme de 10 millions de FCFA avant de le libérer.
L'opération menée par les éléments de la Police Républicaine du département a permis de libérer la victime. Selon Frisson Radio, un renfort a été envoyé à Natitingou depuis Cotonou pour l'opération. Le directeur général de la Police républicaine, Soumaïla Yaya était sur les lieux.
Au terme de l'opération, un des ravisseurs a été arrêté. Les autres sont toujours recherchés par la police.
A.A.A
Exposant le point d'une séance de travail entre les sages de la Cour constitutionnelle du Niger et ceux du Bénin vendredi 23 octobre dernier, le président de la haute juridiction a levé un coin de voile sur la question du parrainage qui défraie actuellement la chronique à quelques mois de la présidentielle de 2021. A en croire
Joseph Djogbénou, la question sur le parrainage peut être tranchée à l'occasion de recours devant la haute juridiction.
Selon le président de la Cour constitutionnelle du Bénin, au Niger comme au Bénin, « le nouvel élément » introduit dans l'organisation des élections présidentielles, « c'est le parrainage », a-t-il rappelé soulignant que « cela ne peut être apprécié qu'à l'occasion des contentieux ».
Pour Me Djogbénou, « ce n'est pas une situation exceptionnelle, puisque ça entre dans le processus lié à la candidature, à l'élection du Président de la République ». Et dans ce cadre, « il peut éventuellement être examiné, lorsqu'il y a recours, par la Cour constitutionnelle », a-t-il poursuivi.
En prélude à l'élection présidentielle du 27 décembre prochain au Niger, une délégation de la Cour constitutionnelle du pays a effectué un séjour au Bénin. Dans ce cadre, elle a rencontré les sages de la haute juridiction au Bénin vendredi dernier. L'objectif de cette séance de travail pour les sages nigériens était de s'enrichir des expériences acquises par la Cour constitutionnelle du Bénin en matière de contentieux électoral.
F. A. A.
SÉLECTION DES PARTICIPANTS POUR ADEMO II (LES ATELIERS DE LA DÉMOCRATIE)
Programme de l'Ambassade des Etats Unis d'Amérique près le Bénin
I. SÉRIE DE FORMATIONS SUR L'ENGAGEMENT CIVIQUE ET LA COMMUNICATION NON VIOLENTE
Le Réseau des Femmes Leaders pour le Développement (RFLD) en collaboration avec Social Watch Bénin, Women EdTech, US- Benin Women Alumni Association (USBWAA), et le Centre d'Études Sociologiques et de Science Politique (CESPo) organiseront une série de formations dans les douze départements du Bénin.
Ces formations sont financées par l'Ambassade des Etats Unis d'Amérique près le Bénin.
Les formations seront menées dans 12 Villes (Cotonou - Porto Novo - Ouidah - Bohicon - Savalou - Lokossa - Azovè - Pobè - Parakou - Natitingou - Kandi - Djougou).
Elles contribueront à renforcer la voix et la participation des jeunes et des femmes à la démocratie à travers le plaidoyer et l'inclusion dans le dialogue et à améliorer leur capacité à maintenir de façon durable la cohésion sociale au Bénin. Lors des formations, les matériels ADEMO « Civics 101 » seront utilisés pour autonomiser les femmes et les jeunes en les éduquant et en leur faisant acquérir des compétences et des connaissances pouvant leur permettre de devenir des contributeurs et des citoyens engagés. Les activités accorderont une attention particulière à l'importance de l'égalité des sexes et de l'intégration d'une perspective sexospécifique. Des rapports favorables sur le genre peuvent jouer un rôle crucial dans l'intégration du genre ainsi que dans la sensibilisation aux problèmes publics liés à l'engagement et à la participation des femmes et des jeunes au processus démocratique au Bénin.
L'Ambassade des Etats Unis d'Amérique près le Bénin à travers son accompagnement est convaincue que les jeunes peuvent jouer un rôle de catalyseur dans l'avenir du développement du Bénin en tant que penseurs, innovateurs, agents de changement, pionniers, décideurs et leaders.
II. OBJECTIFS
L'objectif général des formations est de renforcer la voix et la participation des jeunes et des femmes dans la gouvernance par le plaidoyer, la participation et l'inclusion dans le processus démocratique.
Objectifs spécifiques
Il s'agit de :
• accroître la participation, l'engagement, le leadership et les partenariats des personnes handicapées, des jeunes, et des femmes dans l'action citoyenne ;
• développer pour les bénéficiaires, la notion de la démocratie participative ;
• Renforcer les capacités de la société civile Béninoise à responsabiliser le gouvernement et à faire progresser l'égalité des sexes
III. INFORMATIONS AUX POSTULANT(E)S
Les participant(e)s seront formé(e)s par les Experts sur les Modules suivants : Constitution Béninoise - Pouvoir Exécutif - Pouvoir Législatif - Pouvoir Judiciaire - Décentralisation - Elections - Police Communautaire - Communication Non Violente
50 participant(e)s seront sélectionné(e)s par Ville
La participation aux formations est prise en charge par l'Ambassade
Les participant(e)s recevront une attestation de participation à la fin des formations
IV. CRITERES DE SELECTIONS
Être de bonne moralité
Avoir entre 18 et 40 ans
Participant(e)s : Jeunes – Femmes – Hommes – Leaders Religieux – Représentants d'ONG – Acteurs Étatiques – Académiciens – Personnes Handicapées
Être disponible à suivre les trois jours de formations
Résider ou être à proximité dans une des villes de Formations (Cotonou - Porto Novo - Ouidah –– Bohicon - Savalou - Lokossa - Azovè - Pobè - Parakou - Natitingou - Kandi - Djougou).
Etre de nationalité Béninoise
NB :
L'Ambassade veut former 50 personnes par département et nous voulons que les participants vivent dans les départements de formation
Les participants ont pour obligation d'effectuer des sessions de restitutions deux semaines après avoir suivi les formations
Les jeunes, les femmes personnes handicapées et les leaders religieux sont encouragés de postuler
V. AGENDA DE SÉLECTION ET FORMATIONS
Dernier délai de l'appel à candidatures : 21 Novembre 2020
23 Novembre – 05 Décembre 2020 : Sélection des Participants
Les participant(e)s sélectionné(e)s seront notifié(e)s durant la deuxième semaine de Décembre
VI. RESULTATS
A travers les formations,
les capacités de prise d'initiatives des jeunes dans le cadre de la démocratie participative au Bénin sont renforcées ;
les femmes et des jeunes participent de façon effective et efficace aux plaidoyers pour une meilleure transparence, un engagement civique et une responsabilité plus déterminés ;
les femmes et les jeunes font preuve d'une communication non violente dans toutes leurs initiatives ;
les autorités créent un environnement propice au développement des jeunes, en tenant compte de leurs besoins ;
A travers des programmes de radio et de télévision, un mouvement durable de jeunes leaders s'installe et ces derniers deviennent des agents de changement dans les différentes régions.
Lien pour postuler
Pour postuler, cliquer sur ce lien : www.ademobenin.com/postuler
Pour plus d'informations, veuillez contacter le secrétariat du Réseau des Femmes Leaders pour le Développement (RFLD) à admin@rflgd.org ou au +22962537480.
M. Romaric Mouftaou, Spécialiste de l'Appui aux Programmes - Ambassade des États-Unis d'Amérique près le Bénin à mouftaourm@state.gov
Assurer l'autonomie énergétique du Bénin est un objectif que le gouvernement du président Patrice Talon n'a jamais perdu de vue. Pour l'année 2021, une puissance énergétique de 300 à 406 mégawatts (MW) est prévue.
Selon le rapport de présentation du projet de loi de finances 2021 élaboré par la direction générale du Budget au ministère des Finances et de l'Economie, rapporté par Xinhua, cela permettra de réduire la dépendance de 90% à 30,2% avec la mise à disposition des populations d'une capacité productible minimale de 170,5 MW connectée au réseau de la Société Béninoise d'Energie électrique (SBEE).
La réalisation de cet objectif selon le document, passera entre autres par, la construction d'une deuxième centrale thermique de 120MW ; de la centrale thermique Genesis de 20 MW et d'une unité flottante de regazéification (FSRU) pour alimenter les centrales et la sous-région en gaz naturel .
Dans la perspective de l'autonomisation énergétique du Bénin, le gouvernement a également prévu d'entamer le processus de diversification à 16,30% d'énergie renouvelable du mix-énergétique du Bénin, à travers le démarrage de la construction de plusieurs centrales solaires photovoltaïque d'environ 95 MW dans les localités de Bohicon, Parakou, Natitingou, Djougou, Kandi et Sakété.
A. A. A.
Assurer l'autonomie énergétique du Bénin est un objectif que le gouvernement du président Patrice Talon n'a jamais perdu de vue. Pour l'année 2021, une puissance énergétique de 300 à 406 mégawatts (MW) est prévue.
Selon le rapport de présentation du projet de loi de finances 2021 élaboré par la direction générale du Budget au ministère des Finances et de l'Economie, rapporté par Xinhua, cela permettra de réduire la dépendance de 90% à 30,2% avec la mise à disposition des populations d'une capacité productible minimale de 170,5 MW connectée au réseau de la Société Béninoise d'Energie électrique (SBEE).
La réalisation de cet objectif selon le document, passera entre autres par, la construction d'une deuxième centrale thermique de 120MW ; de la centrale thermique Genesis de 20 MW et d'une unité flottante de regazéification (FSRU) pour alimenter les centrales et la sous-région en gaz naturel .
Dans la perspective de l'autonomisation énergétique du Bénin, le gouvernement a également prévu d'entamer le processus de diversification à 16,30% d'énergie renouvelable du mix-énergétique du Bénin, à travers le démarrage de la construction de plusieurs centrales solaires photovoltaïque d'environ 95 MW dans les localités de Bohicon, Parakou, Natitingou, Djougou, Kandi et Sakété.
A. A. A.
A quelques mois de la présidentielle de 2021, la question du parrainage défraie la chronique. Sur l'émission "90 mn pour convaincre" de la Radio nationale ce dimanche 25 octobre 2020, le vice-président à la formation du parti Union Progressiste (UP), Abraham Zinzindohoué, a donné son avis.
Selon l'ancien ministre de la justice, « s'il faut suivre la réforme du système partisan telle qu'on l'a conçue, telle qu'on l'a voulue qu'on donne plus de pouvoir aux partis, les collègues qui ont dit que c'est aux partis de parrainer, quelque part, c'est l'esprit de la loi ».
Pour lui, la CENA a réalisé le compromis que voulaient les acteurs politiques. « Que ce soit les partis proche du pouvoir, que ce soit l'opposition radicale et l'opposition constructive, les partis ont intérêt que ce soit les partis politiques qui parrainent », a-t-il expliqué soulignant que ce n'est pas ce que dit la loi.
La CENA selon lui, est resté dans l'esprit de la loi, et l'on ne saurait "sauter" comme le souhaitent certaines formations politiques de l'opposition, le principe du parrainage à quelques mois de l'élection.
Sur la question, les membres de la CENA ont rencontré les députés la semaine écoulée à l'Assemblée nationale. Pour l'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin, le parrainage doit être secret. Un point de vue qui n'a pas fait l'unanimité avec la représentation nationale.
F. A. A.
Le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys a procédé à l'installation vendredi dernier, des nouveaux membres du Conseil d'administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Après 04 années à la tête de la CNSS, le conseil présidé par Eustache Kotigan laisse sa place à une nouvelle équipe chargée de poursuivre l'œuvre entamée.
Avant l'installation des nouveaux membres du Conseil d'Administration (CA) le président sortant, Eustache Kotigan a présenté son rapport. Il s'est félicité de s'être acquitté de la mission légale qui lui était assignée et qui consiste à définir, et à faire appliquer la politique générale de la CNSS. Eustache Kotigan a émis le vœu que la nouvelle équipe maintienne le cap.
Après lecture du décret portant nomination des nouveaux membres du CA de la CNSS, le ministre du travail et de la fonction publique a procédé à leur installation. La caisse, souligne-t-elle, « s'est engagé dans un processus de réformes et de modernisation de son fonctionnement administratif et technique ».
Se référant au bilan de l'équipe sortante, le ministre du travail et de la fonction publique a émis le vœu que les nouveaux membres maintiennent cette dynamique.
L'équipe présidée par Eustache Kotigan fut installée le 26 novembre 2016.
F. A. A.