À Banté ce vendredi 20 novembre 2020, dans le cadre de sa tournée nationale, le chef de l'Etat s'est prononcé sur le retour des citoyens éloignés de leur pays t'ai suite à un plaidoyer du maire Edmond Laourou Babalèkon.
Le maire Edmond Laourou Babalèkon a demandé à Patrice Talon de « favoriser le retour au pays de tous les fils et de toutes les filles actuellement éloignés et de leur fils Komi Koutché en particulier ». « J'adhère personnellement à cette doléance, Monsieur le chef de l'État, qui contribuera à améliorer de façon substantielle le climat de paix dans notre pays. Vous en avez les moyens », a déclaré le maire.
Face à ce plaidoyer, Patrice Talon a assuré que « le Bénin ne rejettera personne ». Pour lui, quand on est poursuivi, il faut répondre de ses actes devant la justice.
« Ayons le courage de dénoncer ce qui n'est pas bien. Komi Koutché est un ami mais qui s'est retrouvé en exil parce qu'on lui a demandé de rendre compte de sa gestion au Fonds national de microfinance. Pourquoi les douaniers sont radiés, des directeurs punis et que d'autres ne doivent pas être touchés ? (...) Ma volonté est qu'il revienne pour répondre de ce qu'on lui reproche », a répondu Patrice Talon.
Le chef de l'État ajoute que « notre rôle à nous tous est de nous corriger et de faire corriger ce qui ne va pas ».
Komi Koutché, fils de Bantè a été condamné le 04 avril par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme du Bénin (CRIET) à 20 ans de réclusion criminelle et à 500 millions FCFA d'amende. L'ancien ministre des finances et de l'économie et ex-directeur général du Fonds national de microfinance (FNM) en exil aux États-Unis a été inculpé pour détournement de deniers publics et d'abus de fonctions.
A.A.A
La famille du regretté Félix Iroko a décidé de sa date d'enterrement. Selon Le Potentiel, le professeur sera conduit dans sa dernière demeure le 12 décembre 2020.
Félix Iroko est un éminent professeur d'histoire à l'Université d'Abomey-Calavi. Il est décédé des suites d'un accident de circulation le 13 novembre dernier.
Né en 1946, Félix Iroko est un historien originaire de Kétou.
M. M.
Pour accompagner le programme des cantines scolaires, l'école maternelle publique de Lalo centre, l'une des écoles bénéficiaires de cantine gouvernementale, s'est engagée dans l'élevage des lapins et des poulets locaux. Cette initiative noble de la directrice de l'école permet, depuis deux ans, d'éliminer entre autres la malnutrition chez les enfants de la localité.
Grâce aux cantines scolaires gouvernementales, l'Ecole maternelle publique de Lalo centre n'enregistre plus, depuis deux ans, comme avant, des cas fréquents de malnutrition dans le rang des enfants. L'initiative du gouvernement mise en œuvre à travers le Programme national alimentaire scolaire intégré (Pnasi) qui consiste à nourrir les enfants, tous les midis, les jours de classe, porte ainsi ses fruits dans le département du Couffo et dans la commune de Lalo. Selon la Directrice de l'Ecole maternelle publique centre de Lalo, Mme Josiane Bernadette Kanhouhou, la plupart des parents d'élèves de cette communauté, ont des moyens très limités. Du coup, ils n'arrivent pas à nourrir convenablement les enfants afin d'assurer correctement leur croissance.
« Avant l'arrivée des cantines scolaires, nombreux étaient des enfants dans la localité qui avaient des signes de malnutrition comme : des cheveux roux et des ventres balonnés. Et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle, l'initiative des cantines scolaires a été vite saisie par l'Ecole maternelle publique centre et la communauté pour aider les enfants non seulement à rester à l'école mais également pour qu'ils mangent sain et riche », explique Mme Kanhouhou.
Au démarrage de la cantine, raconte-t-elle, l'école a vite pris la décision de nourrir également les enfants au goûter. Ce qui a fait que le nombre de repas est passé à deux fois, par jour, par enfant. Les enfants mangent à 9h45 et à midi. La contribution des parents est de donner 50F par enfant. Cette souscription a été arrêtée de commun accord avec la communauté qui est très engagée dans la mise en œuvre du programme dans cette école. « Nous avons des mamans qui viennent nous aider bénévolement tous les matins à cuisiner pour les enfants. Nous avons simplement une communauté très engagée qui a compris l'importance des cantines scolaires. S'agissant de la gestion de la cantine scolaire à l'Ecole maternelle publique de Lalo centre, tout évolue bien. Tout le monde participe à la vie de la cantine », confie la directrice qui confirme que la cantine scolaire a corrigé la malnutrition au niveau des enfants à Lalo.
L'élevage des lapins et des poulets locaux…
L'Ecole maternelle publique de Lalo centre apporte sa contribution à l'initiative gouvernementale. Dans sa démarche de faire nourrir les enfants en âge de croissance, en repas riches et de qualité, a mis sur pied, un projet d'élevage des lapins et des poulets locaux. « Des lapins et des poulets locaux sont élevés pour enrichir les repas des enfants et les revenus de la vente sont utilisés pour la vie de la cantine », explique la Directrice Kanhouhou. Une information que confirment les parents d'élèves, les élus locaux et la communauté.
En sept mois seulement, les lapins sont passés de 4 à 49 têtes avec 10 déjà vendus. « Notre ambition est d'avoir des centaines têtes de lapins et de poulets locaux », confie la directrice qui salue le gouvernement et le Programme alimentaire mondial pour la mise en œuvre du Programme national des cantines scolaires. Elle souhaite une pérennisation des cantines scolaires pour le bien de l'école béninoise et la nation.
D'après elle, « Donner à manger aux enfants de la maternelle et du primaire, c'est garantir une bonne santé aux enfants de ce pays et c'est assurer un bon développement et un développement durable ».
Juliette MITONHOUN
Le projet de budget 2021 du Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle s'élève à 107.766.000.000 FCFA. Il est en accroissement de plus de 19% par rapport au budget de l'année 2021.
Selon les explications du ministre Mahougnon Kakpo à l'issue de son passage devant la commission budgétaire, le budget s'inscrit dans la vision du Chef de l'Etat Patrice Talon en ce qui concerne la formation professionnelle. A l'en croire, il faut un budget conséquent pour atteindre cet objectif. Le budget permettra de former les formateurs, de recruter et former le maximum d'enseignants pour résorber le déficit, de former les membres du corps d'encadrement tels que les Conseillers Pédagogiques et les Inspecteurs, la construction de plusieurs infrastructures, et autres.
« Il y a le secteur de l'alphabétisation parce que le Gouvernement a opté pour l'alphabétisation fonctionnelle. Cette alphabétisation permet aux déscolarisés et aux non scolarisés de pouvoir partir de l'alphabétisation, soit dans leur langue, soit en français pour pouvoir accompagner leurs activités économiques. C'est ce que nous allons également poursuivre avec les ressources mises à notre disposition », a expliqué le ministre.
Répondant aux préoccupations concernant le nombre insuffisant d'enseignants déployés pour le compte de l'année 2020-2021, le ministre a indiqué qu'un autre test de constitution de la base de données sera organisé le 12 décembre 2020. « Le communiqué commence à passer déjà et je pense que cela va nous permettre de recruter des enseignants dans les matières où il y a des déficits notamment, en Mathématiques, PCT et en Français pour que, au début de janvier ou à la fin du mois de décembre, nous puissions déployer ceux-là dans les classes. De toutes les façons, ces questions seront résolues d'ici à la fin du mois de décembre au plus tard et notre école redémarrera de façon sécurisée », a expliqué le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle.
M. M.
Dans le cadre de la quinzaine de l'assainissement du secteur de la microfinance, la police républicaine a pris part à une rencontre d'échanges ce vendredi 20 novembre 2020, au Chant d'oiseau de Cotonou. Les travaux ont été lancés par le directeur de cabinet du ministre de l'Economie et des finances Hermann Takou en présence du directeur de l'Agence nationale de surveillance des systèmes financiers décentralisés (Anssfd) Louis Biaou ; des directeurs départementaux de la police républicaine et commissaires centraux.
L'Agence nationale de surveillance des systèmes financiers décentralisés (Anssfd) et le Comité de stabilité financière et d'assainissement du secteur de la microfinance (Csfasm) veulent collaborer davantage avec la police républicaine afin de mettre fin au phénomène de l'exercice illégal de l'activité de microfinance au Bénin. Une rencontre d'échanges avec les hauts gradés de la Police a été donc organisée pour les sensibiliser sur l'assainissement du secteur de la microfinance.
« Il y a 10 ans nous avons connu la triste affaire ICC services. Nous devons jouer notre partition afin qu'on évite à nos populations cette douloureuse tragédie qu'a connue notre pays », a déclaré le directeur général de l'Anssfd, Louis Biaou.
À cette rencontre d'échanges, les travaux du 3e recensement des SFD et initiatives informelles de microfinance effectués en 2019 ont été présentés aux participants. Selon le président du Csfasm, le rapport de ce recensement « ressort la persistance substantielle de structures illégales ».
« Bien que le nombre de structures illégales recensées en 2019 soit en baisse drastique (38) par rapport à celui de 2011 (495), nous devons conjuguer nos efforts pour assurer la veille permanente dans le but de parvenir à zéro initiative informelle », a souligné M. Takou.
La séance de sensibilisation a permis de partager avec les participants, les dispositions réglementaires qui régissent le secteur de la microfinance. Ils ont aussi échangé sur les nouveaux concepts liés à la collecte de l'argent au placement de fonds notamment e-commerce et marketing réseaux.
Quelques actions menées par le Csfasm
Procédant à l'ouverture des travaux, Hermann Takou a fait part de quelques actions menées par le Comité de stabilité financière et d'assainissement du secteur de la microfinance. De 2015-2017, le Comité a dénoncé auprès de la Brigade économique et financière, 13 structures illégales dont la majorité a été fermée. Les promoteurs de ces structures illégales ont été poursuivis et emprisonnés.
En 2017, le Comité a fermé 03 structures illégales dans les communes de Cotonou et Porto-Novo. Sur la même période, poursuit-il, le Comité a tenu deux types de sessions délocalisées assorties de sensibilisation à l'endroit des élus locaux et communaux au niveau départemental, dans les préfectures de tous les départements et dans certaines communes à savoir : Porto-Novo, Sèmè-Kpodji, Abomey-Calavi, Ouidah, Comè, Lokossa et Abomey.
Le directeur de cabinet du ministre de l'Economie a également rappelé les indicateurs du secteur de la microfinance au Bénin à la date du 30 juin 2020. La clientèle desservie s'élève à près de 2 millions 600 mille FCFA. L'épargne collectée s'établit à près de 134 milliards FCFA ; le niveau de l'encourt de crédit se situe autour de 163 milliards FCFA, et des créances en souffrance de près de 13 milliards FCFA représentant 8% contre une norme de 3% admise dans le secteur. Face à ces indicateurs, souligne M. Hermann Takou, il est important d'assainir le secteur de la microfinance.
Le renforcement du partenariat entre la Police Républicaine et le Comité permettra de mieux assainir le secteur de la microfinance au Bénin.
Akpédjé A.Ayosso
Le premier secrétaire général adjoint du Bloc Républicain (BR) Jean-Michel Abimbola « est interdit de toute participation aux activités du parti BR, notamment aux réunions du Bureau Exécutif National et à celles du Bureau Politique jusqu'à nouvel ordre ». La décision a été prise par le Bureau Politique National. Elle « fait suite aux manœuvres orchestrées par certains élus communaux du parti Bloc Républicain ayant abouti à la perte du contrôle de la mairie par le Bloc Républicain ». Selon la décision signée par Abdoulaye Bio Tchané, secrétaire général national du BR, ces actes constituent une violation des textes fondamentaux du parti.
Karamath Fagbohoun avait été remplacée à la tête de la mairie d'Adja-Ouèrè suite à sa destitution. Cet échec du parti dans le département du Plateau est la cause du blâme infligé au premier secrétaire général adjoint du Bloc Républicain (BR) Jean-Michel Abimbola.
M. M.
Le Président de la République poursuit sa tournée nationale ce vendredi 20 novembre 2020. La septième journée d'échanges s'inscrivant dans le cadre de la reddition de compte a commencé par la ville de Bantè. A l'arrivée de la délégation présidentielle, des populations massées le long de la route criaient « Talon, 10 ans ! ». Les joueurs de flûte traditionnelle appelée ‘'a Itcha'' ont accueilli la délégation par des animations culturelles. Patrice Talon entre ensuite au centre des jeunes et loisirs où l'attendait un parterre d'élus et têtes couronnées de Bantè. Après ses salutations aux personnalités, le Chef de l'Etat rejoint son fauteuil pour les échanges.
Le secrétaire général de la Présidence Pascal Irénée Koupaki, et le secrétaire général national du parti Bloc Républicain Abdoulaye Bio Tchané figurent parmi les personnalités présentes à la rencontre.
M. M.
Fin de cavale pour l'un des ex détenus de la prison civile de Missérété ! Transférés de la prison civile de Cotonou pour celle de Missérété dans la nuit du 24 au 25 octobre 2020, un civil et un militaire se sont évadés. Selon Frissons Radio, l'un des deux prisonniers fugitifs a été rattrapé. Après des interrogatoires à la brigade criminelle, le fugitif est reconduit en prison.
M. M.
Les candidats qui ont participé à la phase écrite du concours de recrutement militaire au titre de l'année 2020 sont fixés sur leur sort. Le Chef d'Etat-Major Général des Forces Armées Béninoises a rendu publique la liste des candidats retenus par ordre de mérite.
M. M.
La commune de Bantè recevra à son tour la visite du Chef de l'État dans le cadre de sa tournée nationale. Patrice Talon prendra certainement son bain de foule à cette étape de sa tournée pour plusieurs raisons. Les réalisations inscrites au Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) sont visibles à Bantè.
La route nationale inter-Etats Dassa-Savalou-Bantè-Bassila a été réhabilitée. L'axe d'un linéaire de 255.732 Km dessert Bantè. Dans le cadre du PAG, plusieurs chantiers de pavage de rues et d'assainissement sont lancés dans la commune.
Sur le plan éducatif, l'alimentation des enfants de 270 écoles du département des Collines sont pris en charge dans le cadre du Programme national d'alimentation scolaire intégrée (Pnasi).
En matière de couverture des besoins énergétiques, deux microcentrales solaire d'une valeur de 340.000.000 FCFA par centrale sont réalisées à Lougba et Pobe.
Le volet "accès à l'eau" du PAG a permis de construire plusieurs adductions d'eau pour les populations notamment pour les habitants de Banou, Koko et Bêdjè.
M. M.
Le Bénin dispose désormais d'un Système d'encadrement des missions officielles
(SEMO). Il s'agit d'une plateforme mise en place par le ministère de l'économie et des finances, et qui entre dans l'approche du gouvernement à lutter contre la corruption. Le lancement a eu jeudi 19 novembre 2020 au ministère des Affaires étrangères et de la coopération.
Selon Eric Yétongnon, contrôleur financier, le SEMO permet de contrôler désormais l'utilisation des ressources liées aux missions à travers « la détection systématique des missions en chevauchement, et celles des agents n'ayant aucun contrat avec l'Etat ».
Il comprend également la surévaluation des indices lors du paiement des frais de mission, a-t-il précisé.
Le SEMO selon le contrôleur financier devient ainsi « la plateforme par excellence d'édition des ordres de missions qui concernent les missions à l'intérieur comme à l'extérieur ».
Il a permis depuis lors, de détecter plusieurs doublons d'ordres de missions et par ricochet, de faire des économies subséquentes à l'Etat, a-t-il ajouté.
Pour le directeur de cabinet du ministère des finances, Hermann Orou Takou, le SEMO est « un puissant outil » qui a pour objectif, de contribuer à une gestion efficiente des finances publiques pour une meilleure gouvernance économique et financière, à mettre à contribution des outils de gestion qui sécurisent aussi bien les agents que les ressources publiques.
Il a par ailleurs exhorté les acteurs de la chaîne d'exécution des dépenses publiques à utiliser le SEMO.
Le Système d'encadrement des missions officielles vise à lutter contre la mauvaise pratique des fonctionnaires de l'administration publique qui sont à la fois en mission et au bureau, ainsi que les fraudes liées à l'organisation des missions au Bénin.
F. A. A.
La ministre du Numérique et de la Digitalisation du Bénin Adam Soulé Zoumarou a tenu une séance le mardi 17 novembre 2020 avec les entreprises qui désirent assurer la fabrication et la distribution des décodeurs de la TNT.
Lors de cette séance, les autorités béninoises ont présenté le décodeur TNT aux entreprises. La ministre du Numérique a rappelé les dispositions déjà prises par le gouvernement béninois pour que l'exploitation de la TNT soit une réussite au Bénin. Elle a aussi présenté les équipements pouvant permettre l'accès à la plateforme TNT. Cette dernière devrait être accessible en 2021.
Les entreprises chargées de la fabrication vont pouvoir bénéficier d'une exonération des droits de douane et de TVA sur l'exportation du matériel. Ces entreprises se joindront également à la campagne de communication sur la TNT.
A.A.A
Les membres du cadre de concertation et de facilitation du Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) ont tenu dans l'après-midi de ce jeudi 19 novembre 2020 à Cotonou, leur deuxième réunion. Objectif de cette rencontre, examiner les conditions pour un bon déroulement du processus d'actualisation du fichier électoral.
« Les questions d'actualisation du fichier électoral national demande que nous nous retrouvions dans un cadre pour discuter des questions qui pourraient peut-être exigées d'explication pour consensus », a rappelé le rapporteur du cadre de concertation du Cos-Lépi, Gilbert Bangana. D'où la rencontre qui a réuni cet après-midi, les 21 membres. Cette rencontre selon le président du cadre de concertation vise à statuer sur certaines questions d'actualisation.
Profitant de l'occasion de cette réunion, le président du Cos-Lépi a rappelé que la phase d'affichage est achevée, et que la période actuelle est celle de la collecte des données pour que l'enrôlement démarre « d'ici à là ». D'où la nécessité pour le cadre de concertation de se retrouver pour discuter de toutes ces questions, savoir comment redéployer les équipes sur le terrain afin que l'opération d'actualisation du fichier électoral se fasse sans difficulté, pour que la liste puisse être transmise dans les délais impartis.
F. A. A.
Canal+Bénin et la société Qotto, un fournisseur de systèmes solaires domestiques ont noué un partenariat pour la distribution des kits solaires à domicile accompagnés de décodeurs, de paraboles Canal+ et d'un « bouquet spécial ». La nouvelle offre sera disponible dès 1er décembre 2020. Mais en attendant, Canal+ Bénin lance une offre de fin d'année qui permet à tout renouvellement d'abonnement dès le 20 novembre, de bénéficier de 15 jours gratuits du bouquet ''Tout Canal+''.
Qotto Bénin est une entreprise spécialisée dans la distribution des kits solaires. Elle vend, installe et maintient des systèmes solaires autonomes pour les maisons. Dans le souci d'aider le maximum de foyer, l'achat de ses kits est financé sur une durée de 3 ans par l'entreprise.
Le partenariat permettra aux deux entreprises de distribuer des systèmes solaires domestiques accompagnés de postes téléviseurs, de décodeurs et de paraboles Canal+. « Ce partenariat est un partenariat qui vise à apporter aux foyers non électrifiés, une offre de télévision extrêmement facile pour qu'elle soit la plus ouverte possible. Une offre de “pay as you go”, où les abonnés pourront avoir accès à l'électricité et avoir avoir accès à la télévision selon leurs possibilités financières. C'est dans cet esprit que nous avons conclu un partenariat avec la société Qotto pour développer un programme spécial pour apporter du divertissement dans les familles. », a expliqué Jonathan Lett le Directeur Général de Canal+ Bénin.
Qotto Bénin, pour une bonne distribution de ses kits solaires au Bénin s'appuie sur le “pay-as-you-go” (payement à l'usage) pour faciliter la distribution de son produit dans les ménages des zones rurales, péri-urbaines et urbaines quelques fois.
« L'offre peut être acquise à crédit avec un payement échelonné sur trois ans, avec un payement minimum journalier de 500 Francs CFA. Mais il y a aussi les possibilités de payement selon les moyens de l'acquéreur », a expliqué Directeur Général de Qotto Bénin Sidiki Traoré.
Le kit niveau+ objet du partenariat est composé de deux panneau, deux batteries, de quoi brancher 2 lampes avec toujours les ports USB pour recharger les téléphones et une télévision, un décodeur Canal+, une parabole. L'accord permettra aussi aux populations de profiter d'un abonnement de trois ans à un « bouquet spécial » Canal+ de 175 chaînes TV et radios. Cette offre inintéressante démarre le 1 er décembre.« Nous garantissons nos panneaux solaires 10 ans, notre électronique et nos lampes LED 3 ans. Ces produits sont conçus pour durer nettement au-delà de cette période de garantie. », a assuré monsieur Traoré.
Mais avant cette offre, Canal+ annonce une fin d'année riche en cadeau. Déjà dès le vendredi 20 décembre, pour tout réabonnement, Canal+ Bénin offre 15 jours d'accès au bouquet à son bouquet “Tout Canal+”.
Le Chef de l'Etat a reçu le 11 novembre 2017 une délégation du collectif des syndicats du secteur de la santé. Dans une déclaration rendue publique, jeudi 19 novembre 2020, à la Bourse du travail, le collectif a fait le point sur le niveau de satisfaction des « engagements et promesses » qui leur ont été faits, il y a trois ans par le gouvernement.
« 11 novembre 2017- 11 novembre 2020 ». Cela fait trois ans que s'est tenue la rencontre entre le chef de l'Etat et une délégation du collectif des syndicats du secteur de la santé. « Que sont devenus les promesses et les engagements trois années après ? », a demandé Soulé Salako, membre du collectif. « Le point doit être fait pour savoir à quel niveau on en est en ce qui concerne les revendications du secteur de la santé », a expliqué Cohovi Detongnon, membre du collectif. Selon les syndicats du secteur de la santé, une vingtaine de préoccupations sont contenues dans le relevé des conclusions de la rencontre qui s'est tenue entre les responsables du collectif et les représentants du gouvernement. Il s'agit, entre autres, de la mise à disposition du rapport de la commission des réformes du secteur de la santé, le rapportage pur et simple de la décision de création d'un comité technique de mise en œuvre des réformes, la mise sur pied d'un comité incluant les partenaires sociaux pour étudier à fond le rapport de la commission, la régularisation de la situation administrative des ACE 2014, l'achèvement des travaux de reversement en ACE au ministère de la santé, la correction de la disparité catégorielle des ACE paramédicaux, l'adoption du statut particulier des personnels de la santé, l'uniformisation des corps infirmiers, la délivrance des cartes ou des numéros d'inscription à tous les agents qui ont produit des dossiers d'immatriculation à la CNSS, la modification des textes en vue de permettre aux ACE de passer les concours professionnels, la tenue des diverses commissions de carrière, le paiement des rappels de salaires aux agents des Fonds Mesures Sociales, la signature du décret portant revalorisation de l'indemnité de logement du personnel paramédical et administratif du ministère de la santé et du Cnhu-Hkm, le paiement des rappels de la prime de risque aux ayants droits, le paiement des rappels de la prime exceptionnelle de motivation au titre de 2007, le paiement des heures supplémentaires, le paiement des 1.25 aux retraités, le paiement des rappels de la prime de rendement et spécifique pour les ACE 2008 avant leur reversement, la remise en cause du plan de formation.
« Sur les 21 revendications, il y a 05 satisfaites, 4 en cours de satisfaction soit 19% et 12 non satisfaites soit 57% », précise la déclaration du collectif des syndicats du secteur de la santé présentée par Adolphe Houssou.
« Au Chef de l'Etat, nous rappelons que les promesses qu'ils nous a faites lors de la rencontre du 11 novembre 2017 ne sont pas tenues », rappellent les conférenciers.
M. M.
Pour avoir arnaqué plus de deux millions de francs CFA aux tenanciers de points Mobile Money, trois présumés cybercriminels seront présentés au procureur de la République ce vendredi 20 novembre 2020. Ils ont été arrêtés par le commissariat de Tchada (arrondissement d'Ifangni), dans le département du Plateau.
Les présumés cybercriminels ont mis en place un plan qui leur permet d'arnaquer les tenanciers de points de Mobile Money. Selon Frissons Radio, ils se rendent chez les tenanciers pour faire un dépôt d'argent sur leur compte. Ils trouvent un moyen de distraire le tenancier pendant l'opération et dès que le dépôt est effectué, ils prennent la fuite sans remettre les sous.
Ils ont pu arnaquer deux millions cinq cent mille FCFA dans 11 points de transferts d'argent. Les présumés cybercriminels seront devant le procureur ce vendredi 20 novembre 2020.
A.A.A
Le budget primitif exercice 2021 de Bohicon a été voté à l'unanimité ce jeudi 19 novembre 2020. Le budget est estimé à plus de 5 milliards FCFA.
Le budget adopté par le maire Rufino d'Almeida et ses conseillers au titre de l'année 2021 est équilibré en recettes et en dépenses à plus de 5 milliards de francs CFA.
Le conseil communal de Bohicon va consacrer une bonne part du budget à l'investissement (plus de 4 milliards FCFA) et plus de 1 milliard FCFA pour le fonctionnement.
Il est prévu entre autres, la construction de modules de classes, de centre de santé, l'ouverture de voies, l'éclairage public, l'acquisition de motos, l'aménagement des grands carrefours et autres.
A.A.A
Des têtes continuent de tomber suite à l'évasion de deux détenus de la prison civile de Missérété.
18 militaires et policiers ont été déférés à la prison civile de Missérété, mercredi 18 novembre 2020, aux environs d'une heure du matin, selon Le Potentiel. Les inculpés ont été mis sous mandat de dépôt dans le cadre de l'évasion de deux personnes de la prison de Missérété. Les mis en cause encourent une peine de prison allant de 6 mois à 3 ans. Ils risquent d'être condamnés aussi au paiement d'une amende de 50.000 FCFA à 1.000.000 FCFA, selon les articles 421 et 422 du code pénal.
L'ex-régisseur de la prison de Missérété, lieutenant de police Léandre Sèdaminou est poursuivi pour la même affaire. Il est en détention provisoire à la prison civile de Ouidah. Le régisseur de la prison de Porto-Novo l'a remplacé à la tête de la prison de Missérété ce mercredi 18 novembre 2020.
Le procès des personnes poursuivies dans cette affaire sera ouvert bientôt..
M. M.
Dans la perspective de l'utilisation des compétences et de l'amélioration des conditions de travail dans l'administration publique, le gouvernement a commandité une étude sur les horaires de travail. Le comité technique mis en place dans le cadre de l'étude a fait des recommandations.
Un horaire réaménagé est proposé dans l'administration publique. Il se répartit de la sorte : du lundi au vendredi de 08 heures à 12 heures 30 minutes (pour la matinée) avec une pause de 12 heures 30 minutes à 14 heures. Le travail se poursuivra de 14 heures à 17 heures 30 minutes dans l'après-midi. Ces horaires respectent les quarante (40) heures hebdomadaires de travail prescrites par le code du travail, selon l'étude.
Le comité estime que cet horaire est « pratique et rentable au plan économique et social ». Des facilités telles que quitter le service 1h plus tôt pour mieux s'occuper de soi-même et de sa famille, se coucher vite pour se réveiller tôt et être à l'heure au service, rentrer à la maison en plein jour en toute sécurité, etc. sont offertes aux travailleurs grâce au nouvel horaire. L'étude réalisée sur un échantillon de trois mille trois cent soixante-dix-sept (3377) personnes sur toute l'étendue du territoire national a révélé l'insuffisance de performance de l'administration publique, une forte tension entre la sphère de travail, celle de famille (y compris l'éducation des enfants) et celle de la vie privée…
De plus, 79.35% des groupes cibles tels que agents et responsables à divers niveaux des ministères et institutions de la République, Secrétaires Généraux des centrales et confédérations syndicales, enseignants, agents de santé, acteurs privés des secteurs commerciaux et industriels, responsables des Organisations de la Société Civile, agents diplomatiques en service au Bénin, parents de fonctionnaires, usagers de services publics, élèves et étudiants qui ont été interrogés pensent que « l'amplitude horaire actuelle est l'un des principaux déterminants de la contre-performance des agents de l'État ». « 70.38% trouvent qu'il est opportun de procéder au réaménagement desdits horaires ».
Des mesures d'accompagnement…
L'étude suggère les mesures d'accompagnement à la réforme. Il s'agit du renforcement des mesures de contrôle de présence effective au poste, l'implantation sur les lieux de travail des espaces de restauration collective pour les travailleurs en partenariat avec le secteur privé, la création progressive des crèches de proximité dans les quartiers administratifs proches des lieux de travail, la poursuite de la généralisation des cantines en milieu scolaire, la poursuite du financement des investissements en infrastructures de desserte des quartiers résidentiel périphériques.
M. M.
La tournée nationale de reddition de comptes entamée par le président Patrice Talon depuis le 12 novembre 2020 se déroule dans le respect strict des mesures barrières Covid-19.
Toutes les dispositions sont prises par les équipes sanitaires du ministère de la Santé pour lutter contre la propagation du Covid-19 à chaque étape de la tournée présidentielle dans les communed. Il est prévu sur tous les sites de rencontre, les gels de désinfection, masques, thermomètres pour la prise de température, gants, dispositifs de lavage de mains.
Tous les participants à la rencontre sont tenus de porter le masque et de respecter la distanciation sociale. Les micros et autres accessoires utilisés sont également désinfectés.
Aussi, des ambulances et équipes médicales sont-elles mobilisées pour intervenir en cas de besoin.
Sur les 55 communes retenues dans le cadre de cette tournée Patrice Talon s'est déjà rendu Savè, Tchaourou, Parakou, Kalalé, Nikki, Bembèrèkè, Malanville, Banikoara, Kandi, Kérou, Kouandé, Natitingou, Matéri, Cobly, Boukoumbé, Djougou et Bassila.
Le chef de l'État a eu avec les élus communaux, sages, têtes couronnées, autorités traditionnelles et religieuses des rencontres de reddition de comptes.
Le périple se poursuit dans les autres communes du pays toujours dans le respect des mesures sanitaires.
A.A.A