Le secrétaire général du Front de libération nationale, Djamel Ould Abbès, n’en finit pas d’étonner son monde, ces derniers mois, avec à la clé des déclarations aussi renversantes les unes que les autres. Il s’est de nouveau distingué, jeudi, par des propos pour le moins cocasses sur la prière durant le mois de Ramadhan. Se sentant obligé de répondre à une question d’une journaliste, Ould Abbès n’a pas manqué de faire sourire autour de lui en affirmant qu’il ne faisait pas les prières des tarawih à la mosquée, mais devant la télévision ! Il a ajouté, comme pour justifier ses propos, qu’il ne va pas à la mosquée depuis la décennie noire des années 1990.
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“Edough” au lieu de “Draâ Errich”. C’est là la proposition faite par les élus locaux lors de la dernière session de l’APW de Annaba pour rebaptiser la nouvelle ville. Une proposition qui aurait intéressé le wali Mohamed Salamani. Plusieurs facteurs plaident pour cette rebaptisation. Hormis Bouna, Bône la Coquette ou encore la ville du Jujube, Draâ Errich est un nom qui ne renvoie à rien qui aurait un lien avec Annaba. En revanche, le nom d’Edough constitue le lien naturel avec la ville, car la nouvelle cité est située au piémont de l’Edough.
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Contraints de se déplacer jusqu’au chef-lieu de la wilaya de Tamanrasset et parcourir ainsi une distance de 1400 km en aller-retour, les candidats au concours de recrutement de l’éducation nationale relevant de la wilaya déléguée d’In Salah s’en remettent au ministère de tutelle pour l’ouverture d’un centre d’examen au niveau local. Les concernés par cette opération, dont le nombre s’élève à 800 candidats, ont même sollicité l’intervention du wali de Tamanrasset pour résoudre cette situation problématique et pour qu’ils puissent participer au concours sans avoir à subir les péripéties du voyage en cette période des grandes chaleurs, ou encore celles d’une route qui se trouve dans un piteux état.
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Le portail de généalogie “Filae” propose désormais l’état civil des colons européens ayant vécu en Algérie entre 1830 et 1904. Il s’agit en fait de l’état civil des premiers colons, puis de leurs descendants, puisque certains sont restés temporairement, mais d’autres ont fait souche. La consultation des registres permet de connaître le lieu d’origine des colons, France, Espagne, Italie ou d’ailleurs. L’état civil de cette période coloniale s’étalant de 1830 à 1904, qui ne concerne que les Européens, représente plus de 1,4 million d’actes de naissance, de mariage et de décès des Européens vivant en Algérie. Les deux tiers des registres ont été numérisés et transcrits.
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Un homme contaminé par le virus Nipah est décédé dimanche, portant à 13 le nombre de personnes tuées par ce virus en Inde, ont annoncé les autorités du Kerala, dans le sud du pays.
« Un homme est mort aujourd’hui du virus Nipah, ce qui porte le bilan total des décès à 13 », a déclaré le directeur des services de santé de l’Etat du Kerala, Sarita R.L. « Il y a deux autres cas confirmés de patients atteints du Nipah, en cours de traitement », a-t-il ajouté. Un précédent bilan faisait état de 10 morts.
L’Etat du Kerala a mis en place en mai des mesures d’urgence pour contrer l’expansion du virus et des dizaines de patients ont été mis en quarantaine.
Toutes les victimes ont contracté cette zoonose dans le district de Kozhikode (anciennement Calicut), une zone inédite pour le virus Nipah. Parmi les premiers morts figurent plusieurs membres d’une même famille et une infirmière qui les a soignés.
Bien connu en Asie du Sud et Sud-Est, le virus Nipah, transporté par la chauve-souris frugivore, est mortel dans 70% des cas. Il a coûté la vie à plus de 260 personnes en Malaisie, au Bangladesh et en Inde depuis qu’il a été identifié pour la première fois en 1998.
Mobilisés, les responsables de santé ont dressé des camps sanitaires et un centre de crise pour faire face à la situation. Ils ont appelé la population à ne pas céder à la panique et à adopter une certaine prudence.
Ce virus, dont des cas de transmission interhumaine ont été signalés par le passé selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), peut provoquer des encéphalites mortelles et comas. Il n’existe pas à ce jour de vaccin contre ce virus. APS
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Une collecte de plus de trois (3) millions de litres de lait de vache a été réalisée à Chlef durant le premier trimestre 2018, a-t-on appris du chargé de l’Inspection vétérinaire à la Direction des services agricoles de la wilaya.
La wilaya a réalisé une collecte de plus de trois (3) millions de litres de lait de vache durant le premier trimestre de l’année en cours, a indiqué à l’APS Mâamar Bedhriate, estimant que la production de cette saison est en « hausse notable » comparativement à celle de la même période de l’année dernière.
Il a imputé cette bonification de la production laitière aux conditions climatiques propices ajoutées à la disponibilité des fourrages.
Le responsable a aussi souligné l’enregistrement d’indices de production augurant d’une « production de lait record » pour cette année à Chlef au vu, a-t-il dit, de la hausse de l’activité dans cette filière, qui a connu l’importation de quelque 1.344 têtes de vaches laitières.
En 2017, la filière lait a enregistré une production globale de 69,4 millions de litres de lait de vache, dont 13 millions collectés et orientés vers les laiteries de la wilaya.
Par ailleurs, M. Bedhriate a signalé la mobilisation de tous les moyens de l’Inspection vétérinaire dans le contrôle de la production et collecte de lait, à travers des sorties de terrain au niveau des laiteries et des exploitations agricoles, où un suivi vétérinaire est également assuré aux vaches laitières, outre des opérations de vaccination, notamment durant le mois sacré de Ramadhan connu pour une croissance de la demande sur le lait et ses dérivés, a-t-il ajouté.
Au volet de la production des viandes carneés, le même responsable a fait cas de l’importation de près de 2.660 têtes de bovins destinés à l’engraissement, prévoyant une disponibilité des viandes rouges sur le marché local. Sachant que la wilaya a enregistré une production de plus de 5000 quintaux de viandes rouges, au premier trimestre 2018.
La wilaya de Chlef compte plus de 50.000 têtes bovines, dont 20.000 vaches laitières et plus de 30.000 bovins destinés à l’engraissement et à la production de viandes. La transformation du lait est assurée par quatre (4) laiteries locales. APS
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Parmi les produits incontournables de la table du F’tour, durant le mois de ramadhan, figure la cherbet. Cette boisson préparée à base de citrons pressés, sucrée et rafraichissante, très prisée par les familles qui la préfèrent aux boissons gazeuses.
Mais la cherbet vendue sur le marché est-elle vraiment une boisson faite à base de citron ?
Ahcène Chemache, journaliste de la radio Chaine 3, a posé la question à un agriculteur, fin connaisseur du marché, qui met en garde les consommateurs : « ils fabriquent la cherbet avec de l’acide, un produit chimique, et ensuite ils font semblant de couper quelques tranches de citrons. Cette cherbet n’est pas naturelle, parce que le citron fait 350 à 400 DA le kilogramme, alors que la cherbet est vendue à 60 DA le litre. Comment peut-on appeler cela de la cherbet ? »
« Il y a des gens, que Dieu leur pardonne, qui profitent de l’occasion du mois de ramadhan pour vendre de la cherbet faite à base de produit chimique », se désole Ami Said, résidant à Boufarik, une localité de la wilaya de Blida réputée pour sa zlabia et … sa cherbet.
« La vraie cherbet, souligne-t-il, se fait avec du citron naturel pressé, de la vanille, du sucre et du mazhar (eau de fleur d’oranger). Moi-même, des fois, j’ajoute soit de la menthe, soit de la menthe sauvage (fliou) ».
Donc, ce qui vous ai proposé comme du cherbet n’est, en réalité, qu’une boisson à base de colorants et de beaucoup de sucre. Vous êtes avisés, à bon entendeur !
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Les infrastructures culturelles de la wilaya de Batna seront renforcées à la faveur de la réception « prochaine » d’un nouveau complexe culturel réalisé au pôle urbain de la commune de Fesdis, a-t-on appris dimanche du directeur de la culture.
S’exprimant en marge d’une visite d’inspection effectuée par le wali de Batna, Abdelkhalek Sayouda, au pôle urbain de la commune de Fesdis, Amor Kabour a indiqué que les travaux dans ce complexe affichent un taux d’avancement de l’ordre de 90% soulignant que la phase d’équipement a été entamée.
Il a également précisé que ce projet, dont la réalisation a nécessité un investissement de l’ordre de 164 millions de dinars, s’inscrit dans le cadre du programme de soutien au développement économique.
Selon les explications fournies sur les lieux au chef de l’exécutif local, ce complexe comprend une bibliothèque, une salle de lecture ainsi qu’une grande salle de conférence.
Le premier responsable de la wilaya a exprimé sa satisfaction pour la cadence des travaux de réalisation de ce complexe, notamment la qualité de la construction et des matières utilisées, a-t-on relevé.
Au cours de cette sortie, Abdelkhalek Sayouda, avait examiné plusieurs projets, dont celui de la réalisation des 1500 places pédagogiques à la faculté d’architecture de l’Université de Batna 2, projet qui accuse un retard sur les délais de livraison et dont le contrat de l’entreprise de réalisation a été résilié.
Le chef de l’exécutif local avait également donné des instructions fermes pour adresser des mises en demeure aux entreprises de réalisation et bureaux d’étude n’ayant pas respecté les normes de qualité et les délais de réalisation de 30, 60 et 120 unités de logement à la localité El Daha. APS
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Un Colloque international sur le roi numide Syphax (202-250 av.-J.C.) se tiendra en « septembre prochain » à Ain Temouchent, a annoncé dimanche à Skikda le Secrétaire général du Haut commissariat à l’Amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad.
Placé sous le thème : « Le royaume des Massaessyles (Numidie occidentale), Syphax et le traité de Siga (202 a-JC) », le colloque réunira des chercheurs des universités nationales et étrangères pour débattre de l’histoire et des vestiges de la Numidie occidentale sous le souverain Syphax, a indiqué M. Assad au siège de la direction de la Formation professionnelle en marge de sa visite entamée la veille dans la wilaya.
Cette rencontre sera une opportunité pour relancer la recherche dans cette région et faire un bilan sur les travaux anciens et modernes consacrés aux cités et au territoire de ce royaume, a-t-il expliqué, proposant au président de l’APC de Skikda l’installation d’une statue à la mémoire de Jugurtha à l’instar de celle de Massinissa qui sera érigée « prochainement » à Alger.
Le SG du HCA avait annoncé samedi la mise en service du numéro vert 1066 pour la généralisation de l’utilisation de la langue amazighe en marge d’une conférence sur « Tamazight en Algérie, état des lieux et perspectives » tenue au Palais de la culture à l’occasion du 23ème anniversaire de la création du Haut commissariat à l’Amazighité. APS
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Signée le 20 mars 2018, par arrêté présidentiel, il est mis en place la Commission de réflexion sur la réforme du secteur de la pharmacie au Bénin. Elle est composée de 15 membres. La commission a été instituée en application des dispositions des articles 3 et 4 du décret 2018-106 du 30 mars 2018 portant sur la mise place d'une commission de réflexion sur la réforme du secteur de la pharmacie au Bénin. Ladite commission est présidée par le Garde des Sceaux, Joseph Djogbénou.
(Voir Arrêté)
Après sa charge à Michaëlle Jean Secrétaire générale de la l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) il y a quelques mois, le Professeur Topanou revient avec la même institution. Cette fois ci, c'est le soutien du président français Emmanuel Macron à la candidature rwandaise au secrétariat général de l'organisation qui le sort de ses gonds. L'ancien garde des sceaux du Bénin Prudent Victor K. Kouassivi Topanou Maitre de conférences de science politique, affirme que ce soutien vient signer l'acte de décès de la Francophonie. Lisez cette tribune à nous parvenue.
Le soutien d'Emmanuel MACRON à la candidature rwandaise au poste de Secrétaire général de l'OIF : La fin de la Francophonie
Tout le monde souhaitait le départ de Michaëlle Jean pour sa gestion catastrophique sur les plans politique, financier et symbolique de l'OIF. Moi aussi je le souhaitais. Et plus encore depuis qu'elle a limogé abusivement le Professeur Kako Nubukpo pour « manquement à l'obligation de réserve », ce qui en fait dissimulait très mal un limogeage pour « délit d'opinion ». Elle n'avait pas eu le flair nécessaire pour comprendre que les sorties médiatiques de ce dernier épousaient très largement les aspirations profondes de cette jeunesse de l'Afrique francophone qu'elle était pourtant censée, en partie, de par ses fonctions, faire rêver. Pour autant, la remplacer par une candidate rwandaise, c'est vider la Francophonie de sa substance, non seulement en reniant toutes les valeurs communes qui structurent les relations entre la France et les pays francophones depuis 1990, à savoir la démocratie et la langue française en partage (I) mais aussi en donnant aux pays africains francophones une raison supplémentaire de quitter la zone CFA (II).
I / La dictature plutôt que la démocratie
Les relations franco-africaines sont marquées, depuis bientôt trente ans, par des valeurs démocratiques communes. En Juin 1990, à la désormais historique conférence de la Baule, le Président François Mitterrand avait solennellement posé ce qu'il convient d'appeler la « conditionnalité démocratique » qui consiste à lier l'aide française aux efforts de démocratisation. Ce fut dur et tout le monde le savait. Face aux plaidoyers pathétiques de certains Africains, il y a eu la Conférence de Chaillot qui a légèrement desserré l'étau : « la conditionnalité démocratique », oui « mais chacun à son rythme ». Depuis lors, le long et difficile apprentissage démocratique des pays africains francophones suit son cours avec plus ou moins de réussite. Ce long et difficile apprentissage a connu son apogée avec la Déclaration de Bamako du 3 Novembre 2000. Tout le monde sait aujourd'hui que la démocratie est la règle et la dictature, fut-elle éclairée ou de développement, l'exception.
C'est au tout début de ce long et difficile apprentissage (Avril-Juillet 1994) que survint le génocide rwandais qui a fait le lit de la dictature de Paul Kagamé devenue aujourd'hui, apparemment aussi pour la France d'Emmanuel MACRON, un modèle alternatif à promouvoir. Et pourtant, c'est un modèle singulier que l'on ne peut et l'on ne doit, pour rien au monde, promouvoir. Car le modèle rwandais, c'est d'abord un génocide pour lequel on tient la France pour partiellement responsable et coupable, même si in fine ce sont les Rwandais eux-mêmes qui, dans un élan de bestialité, se sont entretués ; c'est ensuite remplacer le français par l'anglais dans l'éducation nationale et en faire une langue officielle ; c'est enfin, instaurer une dictature.
Il faut appeler un chat, un chat. Le Rwanda n'est rien d'autre qu'une dictature avec quelques réussites économiques que beaucoup d'autres pays démocratiques aussi connaissent qu'il s'agisse du Botswana, du Ghana, du Sénégal, de la Côte-d'Ivoire et de beaucoup d'autres encore. C'est vrai, qu'une partie très intéressée de la doctrine s'évertue à faire accroire, sans trop convaincre, l'idée qu'il y aurait une démocratie formelle et une démocratie substantielle et que la deuxième serait en toute chose préférable à la première. Et toujours selon cette partie très intéressée de la doctrine, la première serait en œuvre dans les pays africains francophones et la seconde serait en œuvre au Rwanda. La Chine qui est une réussite économique ne demande à personne à être appelée « démocratie substantielle » ; elle assume son statut de pays dictatorial.
Dès lors, choisir Louise Mushikiwabo, c'est enterrer trente ans de long et difficile apprentissage démocratique, c'est promouvoir le contre-modèle. Et si en définitive, pour établir des relations équilibrées avec la France jupitérienne d'Emmanuel MACRON et obtenir d'elle un poste aussi symbolique et politique que celui du Secrétariat général de l'OIF il faut suivre le modèle rwandais, alors les pays africains francophones savent à quoi s'en tenir.
Mais en même temps, il est permis de penser qu'ils tiennent-là une occasion rêvée de prendre une vengeance symbolique sur la France en désignant leur propre candidat qu'ils soutiendront tous, jusqu'au bout, comme un seul homme. Même si à titre personnel, je ne les crois pas capable d'une telle prouesse, il me semble que c'est pourtant la seule, solution, pour eux, d'éviter l'inconfortable situation dans laquelle ils risquent de se retrouver de devoir choisir entre Michaëlle Jean et Louise Mushikiwabo. Et il est juste surprenant que ce choix diplomatique intervienne quelques temps seulement après la vive polémique, jamais connue par le passé, sur le CFA et qui a contraint plusieurs officiels (Présidents de la République et Ministres) aussi bien Français qu'Africains à prendre position publiquement.
II / Une raison supplémentaire de quitter la zone CFA
Maintenant que le soutien de la France à cette candidature rwandaise est officiel, elle donne aux pays africains francophones une raison de plus de quitter la zone Franc. En effet, il est juste indécent pour les pays africains francophones de subir ainsi qu'ils le font depuis les indépendances une OPA hostile sur leurs économies à travers l'enfer du CFA pour ensuite se faire refuser les postes diplomatiques qui leur revient. Car après le coup de Michaëlle Jean par François Hollande, et celui de Louise Mushikiwabo par Emmanuel Macron, il y a de quoi désespérer les pays africains francophones !!!
Dans ces circonstances la question du CFA revient dans toute sa dimension symbolique. En effet, les pays membres de la zone CFA ne sont pas, du fait de leur monnaie, plus prospères économiquement que le Nigéria, le Ghana, le Rwanda ou l'Afrique du Sud qui ont chacun leur monnaie nationale. Et pourtant, ces pays éprouvent une fierté, justifiée ou injustifiée, à dire qu'ils ont leur monnaie propre. Ils éprouvent un sentiment national à dire qu'ils ont travaillé dur ensemble pour avoir cette monnaie ; qu'ils ont été responsables ensemble. Les nouvelles générations des pays de la zone CFA veulent souffrir ensemble et grandir ensemble ; elles veulent s'assumer et être vertueux et responsables ensemble : c'est tout. Ne pas le comprendre et leur permettre de le vivre, c'est faire preuve de myopie et courir le risque d'éclatement ultérieur de violence incontrôlée. Si la France réussit à faire élire sa candidate Rwandaise au poste de Secrétaire générale de l'OIF, ce serait la fin de la conditionnalité démocratique, de la langue française comme une référence commune et dans ces conditions, il ne restera plus aux pays africains francophones qu'à sortir du CFA et à remplacer le français par l'anglais et pourquoi pas comme le Rwanda adhérer au Commonwealth. Dès lors, ils retrouveront leur pouvoir symbolique de négociation et pourront exiger et obtenir de la France ce qu'elle leur refuse aujourd'hui.
Que faudra-t-il à la place du CFA ? Pourquoi pas des monnaies nationales le temps d'une transition avant d'aller vers des monnaies sous-régionales comme par exemple une monnaie commune puis unique pour les pays membres de la CEDEAO ? Il n'y a absolument aucune raison d'avoir peur des monnaies nationales et ceux qui prédisent le « scénario catastrophe » ne sont que des oiseaux de mauvais augure.
En revanche, nous garderons jalousement notre démocratie. Nous ne l'avons pas choisie parce que la France le voulait. Nous nous y sommes engagés par le biais de la conférence nationale de février 1990, soit quatre mois avant la conférence de la Baule de juin de la même année. Et nous l'avons fait parce que nous avons expérimenté un régime dictatorial marxiste-léniniste qui a conduit notre État à la faillite totale. Ce fut un choix consensuel et endogène et, pour cela, nous ne serons prêts à le tronquer contre aucune dictature, ni celle dite abusivement « éclairée » ou de « développement ». C'est tout cela que vient nous rappeler cruellement le soutien d'Emmanuel MACRON à la candidature de Louise Mushikiwabo.
*Par Topanou Prudent Victor K. Kouassivi*
*Maître de conférences de Science politique*
*Ancien Garde des Sceaux du Bénin*
Le député Orden Alladatin était l'invité de l'émission Zone Franche de Canal 3, ce dimanche 27 mai 2018. Le député du parti Alternative citoyenne a donné son avis sur certains faits d'actualité, la gestion du pouvoir par Patrice Talon et bien d'autres sujets.
La question de la lutte contre la corruption a attiré l'attention de l'honorable Alladatin. La gestion de ce fléau par le chef de l'Etat est pour ce dernier, une gloire. Au sujet de la levée de l'immunité de certains députés indexés dans des affaires de scandales financiers, le député se dit rassuré que les dispositions iront jusqu'au bout. « Je ne sais pas s'il aura tempête. C'est quelque chose demandée par les populations depuis longtemps », confie-t-il. La lutte contre la corruption lancée par le chef de l'Etat, « il fallait que cela aboutisse ». En ce qui concerne la procédure enclenchée contre les députés, suite à la demande de levée d'immunité sollicitée par le procureur, Orden Alladatin soutient que « c'est dans l'ordre normal des choses. Nous allons apprécier. S'il faut que les mis en cause aillent se faire écouter pas la justice, nous le ferons ». Selon lui, « il y une commission qui a commencé par écouter les mis en cause et après ils vont déposer un rapport qui sera soumis à la plénière. La commission a été mise en place de façon spécifique et va traiter le dossier de façon spécifique››. « Nous sommes dans un milieu hautement politique et quand on entend les membres du BMP (Bloc de la Majorité Présidentielle, ndlr), le problème ne se pose pas », soutient-il. Pour lui, c'est difficile de voir que « tout le monde s'étonne que les affaires dans lesquels on s'est plaint qu'on revienne sur ces affaires. Moi, je crois qu'il faut le faire parce que personne n'ignore ce qui s'est passé sous le mandat de Boni Yayi et il faut qu'on accorde l'opportunité à la justice de faire son travail ». Le député martèle que « nous sommes des Béninois et nous avons vu la manière scabreuse avec laquelle, ils ont géré les affaires du pays dans un passé récent. Je souhaiterais que les amis qui sont en cause puissent aller laver leur honneur ». Tant que le juge n'a pas parlé, dira-t-il, « je peux avoir des soupçons mais ce n'est pas avéré. Il faut que les gens aillent se faire écouter. Peut-être qu'ils ont des choses à dire. Il faut qu'on lève leur immunité et qu'ils aillent se confier à la justice ».
Des initiatives diverses
« Je ne savais pas que le bâtiment était dans cet état. Je ne pouvais pas savoir que l'on puisse le faire avec tant de désinvolture, tant de médiocrité, tant de méchanceté », se désole Orden Alladatin, par rapport au scandale du chantier du nouveau siège du parlement. Il ajoute : « Je ne savais pas que les travaux ont été si gravement galvaudés ». Il s'est dit être dans un état de choc lorsque les images ont été projetées. « Personne ne savait que le siège était dans cet état de décrépitude. Quand on a géré avec tant de médiocrité, il faut que la population en générale prenne la mesure pour réclamer les sanctions », affirme-t-il. « C'est totalement irresponsable ce qui est fait. Le gouvernement n'a pas encore pris de décision. Il va prendre les décisions pour savoir ce qui sera fait », explique-t-il. « Parfois, nous accusons le gouvernement de ne pas nous montrer ces images. Le gouvernement ne met pas l'accent sur les désastres du genre. Je recommande au gouvernement de le faire davantage », suggère Ordener Alladatin. Aussi souhaite-t-il que d'autres affaires soient portées sur tapis. « J'ai recommandé au gouvernement d'aller faire des enquêtes sur les logements sociaux. Pour ce qui est du siège de l'assemblée, les responsabilités sont situées. Il faut aller montrer les dessous de ce genre de scandale », propose-t-il.
La mise en place du Cos-Lépi et la suite du processus d'actualisation de la liste électorale n'a pas manqué au débat. « Je sais qu'il y a une décision de la Cour qui demande au Cos-Lépi qu'ils ont à travailler jusqu'en fin juin », affirme-t-il. Pour lui, « le code électoral fixe le délai. Et ils vont statuer sur ça ». Le député ne voit pourtant pas l'urgence en la matière. « Qu'on ne soit pas menacé par les élections et que la Cour fasse injonction, c'est ça qui pose problème », dit-il. Quant à savoir si la Ravip sera utilisé pour extraire la liste électorale, Orden Alladatin pense qu'on en est pas encore là. Pour lui, « une liste électorale, c'est la liste des Béninois en âge de voter et qui jouissent de leur droit ». Mais il pense que « le Ravip ex nihilo ne peut pas servir. Des gens se sont enregistrés à Natitingou, et autres. Vous n'êtes pas arrimés à un bureau. Le Ravip n'est pas un instrument d'élection ». Il estime qu'on peut extraire la liste mais la question ne pourra venir de lui. Seuls tous les députés pourront en décider. La relecture de la loi électorale a été abordée par le député. Il soutient que des amendements nécessaires seront faits par rapport à cette loi. Sur les rumeurs relatives à la suppression de la CENA, le député pense que si les représentants du peuple jugent opportun que cela se fera. En ce qui concerne l'organisation des élections par le ministère de l'intérieur, « c'est une question de confiance sinon le ministère est bien outillé pour le faire. On fera des discutions et ce sera dans l'intérêt du peuple ? », fait-il savoir.
Des actions indispensables
Le système partisan et la création de grand bloc politique reste pour le député une avancée pour la démocratie. Pour lui, « on devrait faire un séminaire sur la charte des partis politiques. Si le groupe de la majorité n'avait pas fait de proposition, on aurait fait le séminaire avec des sujets innovants. Comme il y avait une proposition, cela a servi d'outils de discussions. Il ne faut pas faire de la fixation là-dessus, c'est des projections ».
Il déclaré que « les questions qui ont dérangé, c'est le nombre de personnes fondateurs. Il s'agira pour la commission de voir ce qui est raisonnable et corriger. Il y a beaucoup de consultations sur ça. Il y aura des consultations qui se feront et in fine et quand on aura écouté tout le monde, c'est le parlement qui décidera ». Mais pour le moment la commission des lois travaille sur la question. « Les critères de sélection pour bénéficier de financement public, le quota de représentativité par département, l'agence qui a en charge de suivre les partis politiques... ne seront pas du reste. « Si nous tenons à ces réformes, il faut qu'on parvienne à faire diligence puisqu'on ne doit pas toucher à la loi six mois avant les élections. Il y a cet engouement partagé pour que nous fassions des concessions, pour que nous votions cette loi importante pour le pays », explique le député de la seizième. Il n'a pas manqué de parler de son parti et les perspectives pour les prochaines élections. Elu dans la seizième circonscription électorale, le député pense qu'il y aura les coalitions pour les prochaines élections. En ce qui concerne les conflits d'intérêt sur certaines actions du chef de l'Etat, Orden Alladatin pense que « Bénin control n'est pas dans les appels d'offres, les fournitures de bureau et autres ». Il soutient que « c'est très bien de préciser ancienne structure puisque le président a eu à dire qu'il se démarque de ses affaires. Il a dit comment la démolition va se faire ». Le député a démontré l'importance de Bénin control dans l'économie nationale. Il est revenu sur l'obligation de la reprise des activités de Bénin control. Il n'a pas manqué de donner son avis sur la suspension du journal Nouvelle Tribune. Le député estime qu'il s'agit de libertinage qu'il faut combattre de la part du journal. Même s'il estime que la Haac est celle du gouvernement Yayi, Orden Alladatin estime qu'il s'agit d'outrage au chef de l'Etat. Le député appelle chacun à faire son travail dignement.
Giscard AMOUSSOU
Une mission conjointe conduite par le Ministre d'État chargé du Plan et du Développement, Monsieur Abdoulaye Bio Tchané, et celui de l'énergie, Monsieur Dona Jean-Claude Houssou, s'est rendue les 24 et 25 mai 2018 dans les départements des Collines et de la Donga. La délégation est allée sur les sites de Fita (Dassa-Zoumé), Té-Foungou et Kokohou (Pélébina-Djougou) dans le cadre du projet PANA Énergie. Un projet de renforcement de la résilience du secteur de l'énergie aux impacts des changements climatiques au Bénin.
Cette mission a un double objectif. Visiter et réceptionner des sites de reboisement et ensuite mettre en service des hangars, des mini-centrales solaires photovoltaïques résilients à Fita (Dassa-Zoumé), Té-Foungou et Kokohou (Pélébina-Djougou) grâce au projet PANA Energie.
Dans le village de Fita situé à près d'une quinzaine de kilomètres de la ville de Dassa-Zoumè, c'est un domaine de 100 ha sur les 400 disponibles qui a été reboisé. Dans le cadre de ce projet, ce village a également bénéficié d'un système innovant photovoltaïque résilient composé de 7 lampadaires solaires et un kiosque solaire à but multiple doté d'un congélateur, d'un écran de télévision, 200 lampes avec un ban de charge et de 100 prises pour les portables.
Dans l'arrondissement de Pélébina, commune de Djougou, c'est 400 ha de terre reboisés sur les 12.000 ha disponibles à Té-Foungou. Aussi, le village de Kokohou s'est vu doter du même système photovoltaïque résilient comme à Fita, mais cette fois-ci avec 10 lampadaires solaires.
Le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané, face à la population, a rappelé l'objectif du Président Patrice Talon et de son gouvernement qui est de réduire les conséquences des changements et de la vulnérabilité climatiques pour le secteur énergétique au Bénin. 《 Si nous avons un village parmi les 5 villages de la phase pilote où désormais l'éclairage est effectif, 200 ménages ont de la lumière, le village a la télévision, les vaccins disponibles, il y a donc une vie sociale qui s'organise autour de ce centre>>. Il a aussi remercié le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) qui ont été pour ce projet des partenaires stratégiques du Bénin.
Le ministre Dona Jean-Claude Houssou a, pour sa part, indiqué que le secteur de l'énergie est aujourd'hui caractérisé par la prédominance de l'utilisation traditionnelle de biomasse et la difficulté d'accès des ménages aux énergies modernes. 《Je voudrais que ce joyau soit entretenu, soit porté comme un bijou de famille. C'est pour cela que la gestion doit prendre toute une dimension à laquelle je voudrais que chacun d'entre vous s'engage à y contribuer>>, a-t-il ajouté avant d'inviter les populations à soutenir les actions du Président Patrice Talon et son gouvernement.
Madame Jeanne Josette Acacha Akoha, Directrice de cabinet du Ministre du Cadre de vie et du développement durable a été très émue d'apprendre que les femmes participent fortement au reboisement dans ces différentes localités. Elle les a encouragées à continuer dans ce sens.
《Les mini centrales solaires photovoltaïques qui vont nous être présentées ont l'avantage de cumuler plusieurs fonctions. Non seulement elles fournissent des services énergétiques à la communauté à la base mais également contribuent à réduire la vulnérabilité de ces populations face aux effets négatifs du changement climatique>>, a indiqué Monsieur Siaka Coulibaly, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies et Représentant Résident du PNUD au Bénin avant d'inviter les populations à faire un bon usage des joyaux.
Les populations, les autorités politico-administratives et têtes couronnées ont remercié le Chef de l'État pour les efforts qu'il fournit pour leur bien-être quotidien. Elles ont pris l'engagement de veiller au bon usage de ces infrastructures.
Étaient également présents à ces différentes manifestations, Monsieur Raoul S. Armand Dakehoun, Directeur de cabinet du ministre de l'énergie, Monsieur Bitayo Amine Kaffo, Directeur Général de l'Energie, des représentants du Fonds pour l'environnement mondial (FEM), du ministère de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche.
FINAFA H.