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Afrique

Les candidats de Tawassoul pour six commune de Nouakchott

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 07/12/2018 - 20:00
Tawassoul - En vertu d’un accord électoral entre les partis du FNDU, Tawassoul sera le Seul parti de l’organisation à présenter des...
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Mauritanie : Mohamed Ould Abdel Aziz rebat les cartes du jeu politique

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 07/12/2018 - 19:30
Les Mauritanies - À deux mois des échéances électorales (législatives, municipales et régionales), prévues, le 1er septembre prochain, ...
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Mauritanie: les coalitions d'opposition s'allient en vue des élections

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 07/12/2018 - 18:45
RFI - En Mauritanie, les principales coalitions de l’opposition s’organisent dans la perspective des élections régionales, municipales et...
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Faute de ministres, pas de réunion du Gouvernement ce jeudi 12 juillet 2018

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 07/12/2018 - 18:03
La réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, organisée en circonstances normales, chaque jeudi, n’a pas pu se tenir, comme à...
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Mauritanie: Des militants du parti au pouvoir contre le choix des candidats dans leurs villes

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 07/12/2018 - 18:00
Tawary - Plusieurs dizaines de femmes et de jeunes ressortissants des villes d’Amourj, Adel Bagrou et Bougadoum, ont manifesté, ce mercredi 11...
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Le coût des chapiteaux

Algérie 360 - Thu, 07/12/2018 - 17:24

L’Office national de pèlerinage et de la omra dépendant du ministère des Affaires religieuses va organiser des sessions de formation au profit des futurs pèlerins. Pour l’organisation de ces rencontres de formation qui se dérouleront à Alger, Oran, Constantine et Annaba, l’Office va louer des chapiteaux. Coût de cette location, presque 7 milliards de centimes. Le délai de cette opération de formation est entre 6 et 13 jours.

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Un immeuble pour le Baosem

Algérie 360 - Thu, 07/12/2018 - 17:22

Le BAOSEM, filiale des groupes Sonatrach et Sonelgaz, ne compte pas construire mais acheter son futur siège. Cet organisme est à la recherche d’un immeuble et vient de lancer un appel d’offres dans ce sens.

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Natation – Championnat arabe Open: L’Algérie avec 15 athlètes en Tunisie pour accrocher des podiums

Algérie 360 - Thu, 07/12/2018 - 17:20

Quinze athlètes (10 messieurs et 5 dames) représenteront l’Algérie au Championnat arabe (seniors) des nations, prévu du 12 au 15 juillet 2018 dans la piscine du complexe olympique Radès (Tunisie), «avec l’ambition d’accrocher des podiums», a appris l’APS auprès de la Direction technique nationale de la discipline (DTN).
«L’objectif initial était de viser les plus hautes marches du podium», a assuré le DTN par intérim Abdelkader Kaoua, en annonçant que «cette ambition a été finalement revue à la baisse», particulièrement chez les dames, suite au forfait de certains championnes, comme «Amel Melih, Souad Cherouati et Sarah Moualfi», qui sont actuellement blessées. D’importantes défections, qui selon Kaoua, «priveront l’Algérie d’environ sept médailles» lors des prochains championnats arabes en Tunisie, car chacune d’entre elles devait concourir dans différentes spécialités. Malgré cet imprévu compromettant, «la sélection algérienne fera le maximum pour accrocher des podiums» a rassuré le DTN, tout en jaugeant leurs capacités en prévision des Championnats d’Afrique 2018 de la discipline, prévus au mois de septembre prochain, en Algérie.
Conduite par le membre du bureau fédéral, Fayçal Birouk, la délégation algérienne s’est envolée hier pour Tunis, avec en son sein les entraîneurs Mahdi Hamama (de l’USM Alger), Mohamed Keddam (du Sahel Nautique El Biar) et Abdelkader Benaïssa (du GS Pétroliers). Treize pays seront engagés dans cette compétition, à savoir : la Tunisie (organisateur), l’Algérie, le Maroc, la Libye, la Palestine, le Yémen, le Sultanat d’Oman, le Liban, les Emirats arabes unis, l’Arabie Saoudite, l’Irak et la Jordanie. Au programme de ces championnats arabes de natation : le 50m dos, le 50m papillon, le 50m brasse, le 100m brasse, le 200m quatre nages, le 200m papillon, le 200m crawl, le 400m quatre nages et le 4x100m mixte.

Liste des athlètes algériens retenus
Messieurs : Oussama Sahnoun, Nazim Benbara, Abderezzak Siar et Djaouad Seyoud (GS pétroliers), Annis Djaballah, Aymen Banabid, Nazim Belkhodja, Lounis Khendriche et Ramzi Chouchar (USM Alger), et Mahieddine Keddam (club Sahel Nautique d’El-Biar).
Dames : Meriem Khaldi, Khensa Belkacemi, Rania Nefsi et Nesrine Medjahed (GS Pétroliers) et Imène Zitouni (club Sahel Nautique d’El-Biar).

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La Cnas de Tizi-Ouzou a bloqué plus de 3 000 cartes Chifa: Haro sur la fraude

Algérie 360 - Thu, 07/12/2018 - 17:20

Même si des statistiques récentes font défaut sur la portée de l’usage indélicat de la carte Chifa à l’échelle nationale, elles ne doivent pas être insignifiantes, les incidences de la fraude dans la conjoncture qui a conduit à la précarité de la situation financière qui prévaut au niveau des Caisses de sécurité sociale.
En tous les cas, à Tizi-Ouzou, la Cnas a décidé de prendre à bras-le-corps cette question de l’usage indélicat de la carte Chifa. C’est ce qui ressort des propos du responsable local, le docteur Atek, et ses collaborateurs qui jouent d’abord sur la sensibilisation des assurés afin que ceux-ci prennent conscience des dommages qui menacent la pérennité du système de Sécurité sociale «dont la préservation est de la responsabilité de tout le monde». Dans son appel à ses assurés, la Cnas de Tizi-Ouzou souligne que «l’amélioration et la modernisation des prestations qui vous sont fournies sont au centre de nos préoccupations, notamment votre dispense de l’avance de frais de soins offerte par la carte Chifa dont l’usage ne doit en aucun cas être source d’abus».
Des abus contre lesquels, en guise de seule et unique parade, la Cnas a été obligée de procéder au blocage de 3 429 sur les 410 126 détenteurs de carte Chifa que compte l’antenne tizi-ouzéenne de la Cnas, selon les statistiques avancées par le docteur Atek qui a également mis en exergue la multiplication des contrôles pour limiter autant que faire se peut cette fâcheuse tendance qu’ont certains assurés sociaux à passer leur carte à d’indus bénéficiaire ou encore l’abandonner ne serait-ce que pendant un court laps de temps au niveau des officines.
Az. Maktour

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Le transfert de Ronaldo à la Juve vu par la presse italienne: «Un rêve réalisé» digne du «coup du siècle»

Algérie 360 - Thu, 07/12/2018 - 17:20

«Le coup du siècle», «un rêve réalisé» : la presse italienne est dithyrambique, hier, au lendemain de l’annonce de la signature de Cristiano Ronaldo à la Juventus Turin, pour plus de 100 millions d’euros.
L’arrivée de CR7 en provenance du Real Madrid dans les rangs offensifs de la «Vieille Dame» est un «rêve réalisé», titre le Corriere della Sera, principal quotidien italien. «Cristiano Ronaldo est à la Juve : un rêve de 117 millions d’euros», répond en Une le quotidien La Repubblica. Ce coût, pharaonique pour un club italien, se décompose de la manière suivante selon La Repubblica : 100 millions d’euros au Real Madrid, 5 millions aux clubs formateurs au titre de la «contribution de solidarité» prévue par la Fifa, et 12 millions de «frais accessoires», dont le Corriere estime qu’il s’agit en fait de commissions destinées aux acteurs du transfert, l’agent de l’attaquant portugais, Jorges Mendes, en tête.

«L’étincelle s’est produite»
«J’arrive !», claironne Ronaldo en Une de la Gazzetta dello Sport. Pour le quotidien sportif, l’acquisition de Ronaldo est le «coup du siècle». Il Messaggero, le journal de Rome, ne peut qu’acquiescer, reconnaissant au président de la Juve Andrea Agnelli qu’il «a réalisé l’affaire du siècle». «L’étincelle s’est produite, maintenant laissez-nous en profiter», demande l’éditorialiste du Corriere, grand «tifoso» de la Juve. «Dire qu’on le trouvait même un peu antipathique, ce CR7 (…) avec ses attitudes arrogantes, ses poses, le muscle parfaitement gonflé. Mais Ronaldo fut applaudi par tout le stade après le retourné acrobatique qu’il infligea à la Juventus mais d’une beauté absolue (en quart de finale aller de la Ligue des champions, ndlr). Et là, nous avons compris que cette beauté pouvait et devait être la nôtre», conclut le journal. «Tout le monde va nous regarder», prédit en Une La Stampa, le quotidien du groupe Fiat, qui est également actionnaire majoritaire de la Juventus. «Il suffit de penser qu’il a plus de 300 millions de followers sur les réseaux sociaux, qu’il est connu dans chaque recoin de la planète et que c’est l’une des cinq personnalités les plus connues au plan mondial. Cela suffit pour dire qu’il y aura des effets positifs non seulement pour la Juve mais pour tout le football italien», notamment en ce qui concerne les droits télés de la Serie A, estime Lucio Lamberti, professeur au Polytechnique de Milan, dans les colonnes de la Stampa. «Fiat Lux» titre enfin le Corriere dello Sport, dans un facétieux raccourci entre la locution latine «Que la lumière (de Ronaldo ?) soit» et la célèbre marque automobile… turinoise. Rendez-vous lundi à Turin, selon les médias : Ronaldo y passera les examens médicaux puis sera présenté lors d’un show organisé au Stadium. Là même où CR7 avait reçu au printemps dernier une ovation des supporteurs turinois, après avoir stoppé la Juve dans sa course à la Ligue des champions.

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Jeux Olympiques de 2020 (qualification): Yacine Chalel en quête de points en Italie

Algérie 360 - Thu, 07/12/2018 - 17:17
Le cycliste algérien Yacine Chalel disputera la course du «Tre Sere Internazionale Città di Pordenone», prévue du 24 au 27 juillet 2018 en Italie, avec l’ambition de récolter de nouveaux points dans la perspective d’une qualification aux prochains Jeux olympiques, prévus en 2020 à Tokyo (Japon). Le champion d’Afrique en Scratch avait entamé cette récolte dimanche dernier à Mannheim, en Allemagne, grâce notamment à la 6e place, qu’il avait décrochée sur l’omnium. Sur sa lancée, le sociétaire du club français Olympique CVO espère donc disputer la Tre Sere Internazionale Città di Pordenone en conquérant, et avec la ferme intention de consolider son capital-point. Dans cette course, relevant de l’Union internationale de cyclisme (UCI), Chalel a annoncé hier qu’il fera équipe avec «Joffrey Degueurce», qu’il considère comme «un des meilleurs pistards français du moment». Ce qui devrait l’aider considérablement dans son entreprise. Avant de se rendre en Italie, Chalel aura disputé d’autres compétitions en France, dont une épreuve d’Elite, en l’occurrence la course de Rousse-Perrin, prévue le mardi 17 juillet courant.

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Voilà pourquoi Horizons et Chaab ne paraissent plus

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 07/12/2018 - 17:16
L'Authentique - Depuis l’arrêt la semaine dernière de l’édition des Quotidiens publics Chaab et Horizons sur décision du Premier ministre...
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Dans un contexte sécuritaire particulier: Bedoui aujourd’hui à El-Tarf

Algérie 360 - Thu, 07/12/2018 - 17:15

Selon un communiqué de presse émanant de la cellule de communication, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités et de l’Aménagement du territoire effectuera, aujourd’hui, jeudi, une visite de travail dans la wilaya et ce, sans fournir de détails sur les points qui seront inspectés ni sur la teneur de ce périple dans une région de l’extrême est du pays.
Cependant, d’aucuns affirmeront sans ambages que cette visite est particulière, à plus d’un titre, et entre dans un contexte sécuritaire tendu, marqué par le dernier attentat terroriste qui s’est déroulé dans le pays voisin, la Tunisie, dans la région de Aïn Soltane, à quelques encablures de nos frontières, mitoyen de la commune frontalière de Aïn-el-Karma et qui a fait 6 morts parmi les forces de sécurité tunisiennes.
De fait, selon des sources concordantes, le ministre Bedoui se réunira avec les responsables locaux des services de sécurité afin de prendre des mesures préventives et de mettre en place un nouveau plan sécuritaire le long de la bande frontalière dans le dessein de la rendre, de fait, de plus en plus étanche à toute intrusion d’individus suspects.
Dans la même veine, nos sources ont indiqué que «le ministre apporte, dans son portefeuille, de nouvelles subventions conséquentes à l’indicatif des 8 communes frontalières afin de mieux fixer les populations rurales et relancer l’économie locale qui connaît, ces derniers temps, une véritable léthargie.
Par ailleurs, M. Bedoui fera l’annonce pour de nouveaux projets octroyés à la wilaya et qui boosteront, inéluctablement, l’ensemble des secteurs économiques et les infrastructures de base.Il procédera, également, à l’inauguration de plusieurs projets touchant directement à l’amélioration de la vie des citoyens.
Quoi qu’il en soit, la mise en place d’une nouvelle approche économique pour cette wilaya frontalière qui dispose de surcroît de deux grands postes frontaliers d’importance nationale est impérative pour la sécurité du pays. Il est temps de sortir des sentiers battus et de la démagogie pour, enfin, sortir la wilaya du sous-développement.
Daoud Allam

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Jijel: L’eau potable… une denrée rare à Ouled-Rabah

Algérie 360 - Thu, 07/12/2018 - 17:11

L’eau potable est une denrée rare dans la commune de Ouled-Rabah, située à 100 km au sud-est du chef-lieu de wilaya de Jijel. Selon un groupe de citoyens de cette commune enclavée, l’alimentation en eau potable dans cette commune constitue un problème qui se pose avec acuité depuis plusieurs années. Une pénurie qui pénalise lourdement la population de cette région confrontée déjà à de nombreuses contraintes liées au vécu quotidien de ses habitants. Face à cette crise qui persiste, la population locale est contrainte de s’approvisionner avec de l’eau de sources en usant de tous les moyens de transport dont des ânes.
Nos interlocuteurs nous ont affirmé, par ailleurs, que même les services de la commune utilisent leurs camions-citernes pour approvisionner les établissements scolaires et les infrastructures sanitaires en ce liquide précieux. Il y a lieu de souligner que la crise s’accentue davantage durant cette saison estivale caractérisée par les grandes chaleurs. Pour cela, ils appellent les services concernés, à savoir la Direction des ressources en eau, à accélérer la cadence des travaux de réalisation de raccordement de leur commune à partir du barrage de Boussiaba dans la commune d’El Milia qui accuse un énorme retard.
Bouhali Mohammed Cherif

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Mécheria: Arrestation de deux jeunes délinquants

Algérie 360 - Thu, 07/12/2018 - 17:11

Deux jeunes individus ont été arrêtés par les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté de daïra de Mécheria, suite à l’exploitation d’une information faisant état de la vente de drogue dans les milieux juvéniles.
Soumis à une fouille corporelle, il a été découvert en possession du premier délinquant trois plaquettes de 5 grammes de kif et une plaquette de psychotropes presque écoulées contenant 3 comprimés de marque Rivotryl. Chez le second, un comprimé de marque Prégabaline a été retiré de ses poches, alors que 187 autres ont été saisis en son domicile après une perquisition effectuée en la circonstance.
Les deux mis en cause ont été présentés devant la justice pour détention et commercialisation de drogue.
B. Henine.

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15 000 médecins algériens en France

Algérie 360 - Thu, 07/12/2018 - 17:02

Jusqu’ici, on affirmait que le nombre de médecins algériens qui exercent en France avoisine les 10 000. Or, selon des sources bien informées, ce ne sont pas moins de 15 000 médecins algériens qui travaillent dans l’Hexagone.

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GC Mascara: Benfréha Abdelkader élu président

Algérie 360 - Thu, 07/12/2018 - 16:57

Par Abid Djebbar.

Benfréha Abdelkader a été élu nouveau président du GC Mascara mardi soir, à l’issue d’une énième assemblée générale élective organisée au complexe Sidi Saïd de Mascara. Les membres de l’AG se sont mis d’accord cette fois pour confier, à l’unanimité, les clés du club à Benfréha, d’autant que c’est la DJS qui a insisté pour que ce scénario des assemblées à répétition prenne fin. D’ailleurs, cette AGE a été organisée sur décision de la direction de la jeunesse et des sports de Mascara pour mettre un terme aux irrégularités suite à une plainte déposée au niveau de l’instance sportive par le candidat Ghazi Mohamed, qui a été empêché par des pseudo-supporters du Ghali d’assister à la réunion officielle, lors de l’assemblée générale élective de samedi dernier. Ce qu’on peut dire aujourd’hui, c’est qu’en dépit de l’élection d’un nouveau président, la situation du Ghali ne prête guère à l’optimisme tant que des personnes malintentionnées rodent encore autour du club.

L’esprit de responsabilité et la sagesse sont plus que jamais importants à ce niveau pour espérer sauver le Ghali qui, il faut le dire, ne mérite pas un tel sort.

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SA Mohammadia: Les bilans moral et financier approuvés

Algérie 360 - Thu, 07/12/2018 - 16:55

Par Abid Djebbar.

  Les deux bilans, moral et financier, du Sari de Mohammadia ont été approuvés à l’unanimité par les membres du CSA lors de la réunion de l’assemblée générale ordinaire (AGO) tenue lundi soir au siège de la mairie, a-t-on appris. Le président actuel, Benfetta Habib, a profité de l’occasion pour solliciter les autorités locales afin de débloquer le compte bancaire du club, inaccessible en raison d’un cumul de dettes qui s’élèvent à plus d’un milliard de centimes. Benfetta a précisé que l’apport des autorités est plus que jamais souhaité dans ce genre de situation afin de permettre au club de préparer au mieux la nouvelle saison. A l’inverse, le SAM se contentera de jouer le maintien la saison prochaine avec des joueurs du cru.

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L’Iran, la Corée du Nord et la confusion des concierges

Algérie 360 - Thu, 07/12/2018 - 16:55

Par Abdelhak Benelhadj.

Le 08 mai dernier les Etats-Unis décident, unilatéralement de tenir le Traité, signé (à 5+1), à propos de l’Iran, le 14 juillet 2015, pour nul et non avenu.[1]

Washington assortit sa décision d’une autre infiniment plus préoccupante pour ses « alliés » : tout pays ou entreprise qui violerait ce nouvel embargo américain se mettrait en opposition avec lui et encourrait de terribles mesures de rétorsion sonnantes et trébuchantes. Les précédents en cette matière dissuaderaient tout contrevenant qui prendrait cet avertissement à la légère. La BNP et autres banques européennes l’ont chèrement payé.

C’est pourquoi de nombreux observateurs européens, manifestent leur étonnement à propos de l’animosité des Etats- Unis, à l’égard de l’Iran, comparé à leur apparente aménité, face à la Corée du Nord.

Ils ne s’expliquent pas comment un pays qui a accepté de renoncer à ses projets et de se soumettre au contrôle strict de l’AIEA (le directeur général en a, formellement, attesté le 14 mai), puisse encore subir le courroux américain, alors que la Corée du Nord qui le nargue, ouvertement, en testant ses armements atomiques et ses vecteurs soit l’objet d’une prévenance et d’une bienveillance paradoxale.[2]

Mieux : le président américain « récompense » son homologue nord-coréen en le rencontrant, à Singapour, dans une ambiance teinte de compréhension mutuelle, d’amitié réciproque, d’ouverture optimiste sur l’avenir de leurs échanges. Le 12 juin, ils signent un document qui atteste de leur engagement approfondi et sincère sur les questions relatives à l’établissement de nouvelles relations. Que ces promesses soient feintes ou pas n’a pas, ici, grande importance.

Que D. Trump daigne rencontrer et ainsi le valoriser, un président qu’il invectivait, il y a peu, tous les jours, pose question.

Nous laisserons de côté la fidèle servilité des « alliés » de l’Amérique qui sont ostensiblement méprisés par l’Empire. D’autant plus, d’ailleurs, que l’Europe accepte sans sourciller un tel traitement de la part de celui qui se pose en protecteur de leur prospérité et de leur sécurité.

C’est sans doute, leur réaction très courageuse et digne qui autorise Washington à pousser, encore plus loin, son avantage en rançonnant l’acier, l’aluminium, l’automobile… européenne.[3] Le « vieux » continent se défend en taxant avec une audace rare les Harley-Davidson et le beurre de cacahuète venus d’Outre-Atlantique.

Entre l’Iran et la Corée du Nord, il y a trois différences qui expliquent le comportement de l’Amérique et de son fantasque président.

1.- La Corée du Nord a une « bombe », l’Iran pas.

On peut en inférer un bien inquiétant enseignement : seuls ceux qui s’arment et de la manière la plus dangereuse qui soient qui sont écoutés et respectés.

2.- Derrière la Corée du Nord, il y a la Chine qui sait, face à l’Amérique, que ses intérêts sont, intimement, liés à ceux de son voisin.

Déduire que la Corée ne serait qu’un pion sur l’échiquier sino-américain serait bien mal connaître cette région du monde où le jeu de Go est autant pratiqué que le jeu d’échecs et le poker ailleurs… L’Iran, lui, ne peut s’appuyer sur aucun « Grand » économique ou stratégique.

Dans le reste du monde, hors les Murs dont l’Occident entoure son « Lebensraum », les bras cassés jouent petit bras et attendent le « printemps », en faisant le gros dos, espérant que la foudre tombera sur le voisin. Les Dieux et leur omnipotence aléatoire sont nés de la veulerie des pleutres.

3.- La Corée connaît un « bonheur » que l’Iran ignore : son éloignement – très relatif – d’Israël.

Cette gigantesque et dangereuse caserne enkystée là pour la protection des ressources énergétiques de l’Empire, les routes commerciales Est-Ouest inaugurées par l’ouverture, en 1869 du Canal de Suez et la connexion de trois continents, ne peut admettre qu’un de ses ennemis puisse posséder des armes qui rivaliseraient avec celles que les Etats-Unis mettent à sa disposition, à fortiori quand il s’agit d’armements atomiques. Sous les Pahlavies les choses étaient bien plus simples…

Le seul pays musulman doté de la bombe, le Pakistan, est celui que l’Occident tente de contourner et de subvertir en un renversement d’alliances laborieux. Profitant du bouleversement du paysage géopolitique local et global et de l’islamophobie hindouiste ambiante, Israël et les Etats-Unis esquissent, avec l’Inde, un jeu complexe et topologiquement acrobatique mais sans aucune garantie de succès.

C’est en considérant cette comparaison qui jette des observateurs européens dans une profonde perplexité que l’on mesure le grand écart géostratégique qui sépare l’état du monde de part et d’autre de 1990.

L’effondrement du « mur » de Berlin a entraîné avec lui celui qui clôture les certitudes prématurées : nouveaux jeux, nouveaux joueurs, nouveaux enjeux, nouvelles contraintes, nouvelles… illusions.

L’équation conserve encore quelques constantes, mais le nombre de variables a littéralement explosé.

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Mort de Claude Lanzmann : un sacerdoce au service d’Israël

Algérie 360 - Thu, 07/12/2018 - 16:53

« Si cette immigration des Juifs en Palestine avait eu pour but de leur permettre de vivre à nos côtés, en jouissant des mêmes droits et en ayant les mêmes devoirs, nous leur aurions ouvert les portes, dans la mesure où notre sol pouvait les accueillir. Tel a été le cas pour les milliers d’Arméniens et de Circassiens qui vivent parmi nous en tant que frères et citoyens bénéficiant des mêmes droits. Mais que le but de cette émigration soit d’usurper notre terre, de nous disperser et de faire de nous des citoyens de deuxième catégorie, c’est là une chose que nul ne peut raisonnablement exiger de nous. C’est pour cela que, dès le début, notre révolution n’a pas été motivée par des facteurs raciaux ou religieux. Elle n’a jamais été dirigée contre l’homme juif en tant que tel, mais contre le sionisme raciste et l’agression flagrante».

Yasser Arafat , ancien président de L’OLP

L’intellectuel et réalisateur Claude Lanzmann est mort le 5 juillet à Paris Dans ce qui suit nous allons tracer le parcours d’un intellectuel qui a traversé le siècle et qui fut dans l’essentiel de sa carrière entièrement voué à la défense d’Israël

Quelques dates d’une vie bien remplie

Cette brève biographie permet de situer le parcours atypique de Claude Lanzmann qui a eu deux vies celle d’un homme de gauche ; période d’une dizaine d’années et ensuite de toute une carrière consacrée à l’apologie de l’Etat d’Israël. Nous lisons: « Alors que sa famille a des origines juives, Il était né le 27 novembre 1925 à Bois-Colombes dans une famille d’origine juive d’Europe de l’Est, immigrée en France à la fin du XIXe siècle. Claude Lanzmann grandit « [sans] l’ombre de l’ombre de quelque éducation juive que ce soit, ni religieuse, ni culturelle », avant de découvrir Israël en 1952 et y être désormais «viscéralement attaché » (1)

« À la rentrée 1943, Claude entre en lettres supérieures (hypokhâgne) au lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand comme interne. Après la Libération, sa famille revient vivre à Paris. Lanzmann, qui a retrouvé sa mère est admis en janvier 1945 en première supérieure (khâgne) au lycée Louis-le-Grand.

Il devient pigiste pour France Dimanche, dans le groupe de presse de Pierre Lazareff pendant vingt ans, pIl publie finalement la série d’articles (L’Allemagne derrière le Rideau de fer) dans le journal Le Monde. Cette série est remarquée par Sartre qui lui demande de collaborer à sa revue » (1). En 1967, il prend une grande part à l’élaboration du fameux numéro des Temps modernes intitulé Le conflit israëlo-arabe. À partir de 1970, Claude Lanzmann se consacre au cinéma. Son premier film, Pourquoi Israël, sort en 1973 et détaille déjà la méthode Lanzmann (…), Lanzmann lui-même, est autant acteur que metteur en scène. Dès qu’il a fini ce film, Lanzmann se plonge dans ce qui va devenir Shoah : il y consacre 12 ans de travail Neuf ans plus tard, en 1994, sort le film Tsahal dont le questionnement est : l’armée israélienne est-elle une armée comme les autres ? En 2011, il publie un numéro spécial des Temps Modernes sur les anciens harkis, où il revient sur des propos tenus en 1961, les appelant «les chiens de l’humaniste Papon»(1).

Le combat premier : Engagement anticolonialiste

En mai 1958, le journaliste Lanzmann se rend en Corée du Nord. Puis, le 27 avril 1959, il publie un long article sur la fuite du dalaï-lama du Tibet, cette fois-ci dans Elle. Son engagement anticolonialiste s’affirme. Il fait notamment partie des dix inculpés, parmi les signataires du « Manifeste des 121 », qui dénoncent la répression en Algérie en 1960.

Les films reportage des Claude Lanzmann

Pour Christophe Carrière : « Avec «Shoah», le cinéaste, qui refusait toute fiction sur le sujet, a inscrit le génocide juif dans la mémoire collective. (….) Car le mot Holocauste ne lui convenait pas non plus. En lui préférant «Shoah» qui, en traduction littérale de l’hébreu signifie catastrophe, il a gravé dans le marbre le terme pour définir dans son ensemble l’horreur de la «solution finale». Un cauchemar sur lequel il ne cessera de revenir à travers d’autres films comme Un vivant qui passe, Sobibor, 14 octobre 1943, 16h, Le Dernier des injustes ou encore Les Quatre sœurs, sorti la veille de sa mort ».

« Infatigable, prolifique, doté d’une mémoire éléphantesque, Lanzmann refusait de céder à la fiction pour tout ce qui touchait à la Shoah (…)Il en sera de même lors de la sortie de La Liste de Schindler, de Steven Spielberg, notamment pour le faux suspense organisé autour d’une douche imposée à des déportées, et bien entendu à l’occasion de La Vie est belle, pourtant présentée dès le générique comme une fable. Il n’en demeure pas moins que l’ultime référence lui appartient. Au même titre que les vingt-cinq minutes de Nuit et brouillard d’Alain Resnais, les 10h13 de Shoah demeurent l’œuvre mémorielle inégalée et inégalable sur le sujet ». (2)

Dans une présentation des combats de Lanzmann nous lisons dans cet exposé éloge : « La parution des Réflexions sur la question juive, de Sartre, en 1947, est pour lui un événement majeur. L’ouvrage devient le socle d’un séminaire sur l’antisémitisme que Lanzmann organise en Allemagne à la demande de ses étudiants. Engagement anticolonialiste (…) Il rencontre en 1952 Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, qui lui proposent de participer au comité de rédaction des Temps modernes, fondé en 1945. (…)En avril 1952, il publie son premier article dans Les Temps modernes, « La Presse de la liberté », puis part pour la première fois en Israël. « Numéro après numéro, dossier après dossier, la revue n’a pas cessé de s’approfondir et de s’améliorer, délimitant et marquant de plus en plus clairement le territoire unique qu’elle occupe dans la politique et la culture de gauche en France », souligne Claude Lanzmann ». (3)

« En 1967, il prend une grande part à l’élaboration du fameux numéro des Temps modernes intitulé « Le Conflit israélo-arabe ». L’édition paraît en mai, à la veille de la guerre des Six-Jours, lui conférant une exceptionnelle actualité. Un article de 80 pages intitulé « Israël, fait colonial ? », signé du sociologue et historien Maxime Rodinson, a constitué à lui seul un corpus historique et théorique qui a fondé l’engagement politique de toute une génération en faveur des droits des Palestiniens. Jusqu’en 1970, Claude Lanzmann partage ses activités entre Les Temps modernes et diverses collaborations journalistiques. S’intéressant toujours à Israël, Lanzmann tourne également Tsahal (1994), considéré comme le dernier volet d’une trilogie après Pourquoi Israël et Shoah. En 2018, il revient sur la question juive. Dans Les Quatre Sœurs » (3)

« En devenant secrétaire de Jean-Paul Sartre, Claude Lanzmann, le jeune journaliste se voit proposer d’écrire dans les colonnes de la revue Les Temps modernes , dirigée par Sartre Il fait la rencontre de la philosophe De Bauvoir. Il a 27 ans, elle en a 44. (…) Dès le départ, «j’ai aimé aussitôt le voile de sa voix, ses yeux bleus, la pureté de son visage et plus encore celle de ses narines». (…) Jean-Paul Sartre qui a également partagé la vie de Simone de Beauvoir n’était pas jaloux de cet amour entre son jeune secrétaire et sa compagne. Une relation intellectuellement très riche, et «unique». » (4)

Claude Lanzmann ne s’embarrasse pas d’éthique, il a vendu une correspondance intime à l’université de Yale les 112 lettres intimes que lui a écrites Simone de Beauvoir La maison Chris¬tie’s qui a procédé à la vente aux enchères a annoncé la vente pour un montant qui n’a pas été dévoilé comme c’est l’usage pour une « vente privée ». .

Défenseur acharné de la cause d’Israël

Dans les années 1970, Claude Lanzmann s’ouvre au cinéma avec des films documentaires principalement basée sur la façon de donner une visibilité à la cause d’Israël en commençant par Pourquoi Israël (1973) et Shoah. D’une durée de neuf heures et demie, ce dernier est réalisé à partir de trois cent cinquante heures de prises de vues, effectuées entre 1974 et 1981. C’est à se demander comment le financement a pu être mobilisé si ce n’est en mutualisant les contributions et autres dettes éternelles que chaque pays occidental doit à Israël pour la faute commise par l’un des leurs La publicité faite ce film documentaire est considéré comme une réussite

Le lièvre de Patagonie nous fait découvrir l’homme

Bernard Gensane qui a lu l’un des derniers ouvrages de Claude Lanzmann : « Le lièvre de Patagonie » décrit un être ambivalent Il s’en explique : « Au fil des années, j’ai de moins en moins aimé Claude Lanzmann. Autant j’avais été subjugué par Shoah, autant les prises de position de Lanzmann ces vingt dernières années m’ont souvent fortement déplu.(..) Lanzmann est un être bourré de contradictions, mais qui ne les assume pratiquement jamais comme telles. (…) Dire que l’ego de Lanzmann est boursouflé est indulgent. Il est le meilleur en tout, le plus beau, le plus intelligent. Aux grandes heures du groupe France-Soir, il était « devenu une sorte de journaliste vedette dans le groupe de Pierre et Hélène Lazareff. » Quand il montre un premier montage de son film Pourquoi Israël, les invités sont « emballés ». Il repère « d’un œil d’aigle » la disposition des demeures où il va interviewer les nazis pour Shoah » (5).

«A côté de Jean Paul Sartre et Simone de Beauvoir contre la guerre d’Algérie, pour l’indépendance. Il fera partie de la revue Esprit fondée en 1945 par Jean Paul Sartre .« De 1952 à 1962, Israël disparaît de ses préoccupations car la lutte des classes existe en France Il déplore avec lucidité un monde « étrange et lugubre où l’inhumaine indifférence de l’homme pour l’homme semble un fait de nature accepté comme tel, où le rejet des faibles dans les oubliettes de l’Histoire paraît aller de soi. (…) Mais, dès lors que sa posture vis-à -vis d’Israël se précise, il ne fait plus dans la nuance et fonce tête baissée dans une admiration inconditionnelle de son nouveau modèle. Seulement – et c’est là l’un des problèmes centraux de ce livre – une armée est une armée (même si ses soldats ont les cheveux longs), une occupation est une occupation, un peuple qui se veut biblique tout en étant, pendant trente ans, le complice de l’apartheid, la pire abjection politique du monde de l’après-Deuxième Guerre mondiale, est un peuple qui ne saurait s’ériger en parangon de la conscience universelle » (5).

«Jugeant le film Tsahal, Bernard Gensane poursuit : « Prenant prétexte de la « réappropriation de la force et de la violence [sic] par les Juifs d’Israël », Lanzmann veut nous faire croire, dans son film Tsahal, à une armée « pure, qui […] ne tue pas d’enfants », pétrie de « valeurs » et faisant « peu de victimes palestiniennes ». Neuf ans après Shoah, il est subjugué par des officiers israéliens au bras tatoué par les nazis qui, fatalement, au nom d’une répression systématique, finissent par violer les droits de l’homme. Lui, l’homme de gauche, oublie en cours de route cette donnée valable pour toutes les armées du monde : elles sont au service d’un pouvoir. Ici, en l’occurrence, une entreprise de spoliation des Palestiniens, à commencer par leur droit à l’eau potable. Jamais Lanzmann ne reconnaît la légitimité de l’existence même du peuple Palestinien, alors qu’il est, plus que d’autres, « rejeté dans les oubliettes de l’Histoire ». En outre, son film, pourtant bien long, ne consacre pas un plan au conflit sanglant de la guerre du Liban (des dizaines de milliers de morts), une guerre de huit ans contestée par une forte minorité d’Israéliens. Le signataire du Manifeste des 121 en 1960 (Lanzmann y côtoyait Leiris, André Breton, Sartre, Théodore Monod) qui soutenait l’insoumission en Algérie, ne donne pas la parole aux pacifistes qui ont refusé d’envahir Beyrouth ».(5)

«C’est un fait poursuit Bernard Gensane : l’empathie avec Tsahal est totale, au point d’en devenir tragi-comique : « J’ai également partagé la vie quotidienne des équipages de tanks, participé à leurs exercices, (…) Lanzmann justifie le sionisme de la même manière que les Afrikaans ont justifié leur mainmise sur le sud de l’Afrique : par le fantasme permettant tout, celui du mythe du kibboutz sauveur de l’humanité. Pour lui, Israël devait être « un désert, une terre vierge à conquérir, où chacun serait le premier homme et recommencerait le monde à mains nues, dans une fraternité et une égalité encore inconnues. » D’ailleurs, de quoi se plaignent les Palestiniens ? Quand Lanzmann accompagne Sartre dans les camps de réfugiés palestiniens, les rues sont proprettes et les riches Gazaouis se délectent de mets abondants »

En étant l’intime d’un Sartre Claude Lanzmann est arrivé à graduellement l’amener à adopter un philosemitisme comme nous le lisons dans cette contribution de l’intellectuel Farouk Mardam-Bey : « En 1967, Jean-Paul Sartre était incontestablement l’écrivain — tous genres confondus — le plus célèbre dans le monde, y compris le monde arabe. Des traductions de ses œuvres, de La Nausée aux quatre premiers volumes de Situations, en passant par L’Être et le néant et les Chemins de la liberté, avaient été publiés à Beyrouth ou au Caire, et il faisait l’unanimité dans les milieux intellectuels de gauche, aussi bien chez les marxistes que les chez les nationalistes. (…) C’est pourquoi une profonde déception a suivi la publication, dans Le Monde du 1er juin, de la déclaration signée par une quarantaine d’intellectuels français, dont Sartre et Simone de Beauvoir, exprimant leur solidarité avec Israël et le refus « de l’identifier à un camp impérialiste ». (….) Ce qui frappe d’abord dans ces propos, c’est qu’ils ne découlent pas de l’analyse rationnelle de Sartre telle qu’on la lit dans ses Réflexions sur la question juive, publiées en 1946, et qui consistent pour l’essentiel en une description phénoménologique de l’antisémitisme. On y trouve en particulier ces deux affirmations qui ne pouvaient que heurter la sensibilité des nationalistes juifs : « Il n’y a pas d’histoire juive » et « C’est l’antisémite qui fait le Juif (…) qui contraint le Juif à se choisir juif malgré lui. » (….) (6)

D’où vient donc cet élan spontané de solidarité avec le projet sioniste ?

« Dans un livre, poursuit Farouk Mardam-Bey écrit il y a plus de quinze ans avec Samir Kassir, Itinéraires de Paris à Jérusalem, nous l’avons attribué [c’est l’auteur de l’article qui écrit] à ce que nous avions appelé « la tyrannie des idées simples » : le philosémitisme comme seule réponse possible à l’antisémitisme, l’État juif comme réparation des crimes nazis, la continuité présumée entre la résistance au nazisme, en France et ailleurs, et le combat sioniste en Palestine. D’où la construction d’un contretype absolu de l’antisémite : le Juif opprimé et résistant, opprimé partout et résistant partout. Jusqu’à la fin de sa vie, Sartre pensait sincèrement que le conflit en 1947-1948 opposait pour l’essentiel sionistes et Britanniques. Quant aux Palestiniens, ils n’existaient pas à ses yeux, et l’on a vu comment, dans sa bouche et sous sa plume, la « cause palestinienne » renvoyait à celle des sionistes, et « l’État palestinien » à Israël.(…) Son proche entourage comprenait des sionistes convaincus, notamment Claude Lanzmann, rentré d’Israël en état d’exaltation.(…) » (6)

« Ami d’Israël, conclut Farouk Mardam-Bey Sartre se voulait aussi ami du monde arabe et se proposait même de jouer un rôle dans le rapprochement entre les deux camps, ou plutôt entre les forces de gauche arabes et israéliennes. « Nous nous trouvons, aujourd’hui que le monde arabe et Israël s’opposent, comme divisés en nous-mêmes et nous vivons cette opposition comme si c’était notre tragédie personnelle. » Et c’est sans doute dans cet esprit qu’il a entrepris, en février-mars 1967, son voyage au Moyen-Orient, en compagnie de Simone de Beauvoir et de Claude Lanzmann. Un numéro spécial des Temps modernes était prévu, censé amorcer le dialogue, d’abord indirect, qu’il appelait de ses vœux, et il entendait de son côté s’en tenir à la plus stricte neutralité. (…) Pour conclure, on peut dire que le seul élément constant chez Sartre dans son approche du conflit israélo-arabe est le philosémitisme, perçu depuis la Seconde Guerre mondiale comme compensation et investi dans l’entreprise sioniste. Tout le reste, la dépossession des Palestiniens, l’occupation et l’annexion des territoires arabes, la détresse des réfugiés, apparaît ou disparaît en fonction de la conjoncture. Si bien que l’on peut se demander, avec Edward Saïd, si l’élan naturel de solidarité avec Israël ne se doublait pas chez lui d’une absence élémentaire de sympathie à l’égard des Arabes — et d’une totale indifférence à leur histoire et à leur culture ». (6)

Le parti pris inconditionnel pour l’armée Israélienne

Claude Lanzmann ayant défendu dans son film Tsahal l’armée la plus pure au monde ne pouvait que nier le meurtre en directe d’un enfant palestinien de 12 ans, Mohammed al-Durah, : « tué par balles alors que son père tentait de le protéger, lors d’échanges de tirs entre les Forces de sécurité palestiniennes et l’armée israélienne, le 30 septembre 2000, au début de la seconde Intifada. Le journaliste franco-israélien Charles Enderlin a été le premier journaliste à commenter les images à la suite du film des événements pris par son caméraman. Son reportage était diffusé le soir même sur France 2 au JT de 20 h et repris à travers le monde. (…) et suscite une émotion considérable. L’armée israélienne reconnaît dans un premier temps sa responsabilité, et publie des excuses officielles : le général Giora Eiland déclare à la BBC le 3 octobre que « les tirs venaient apparemment des soldats israéliens postés à Netzarim » répète ces propos sur CNN (« apparemment, l’enfant a été tué par l’armée israélienne »), et dit également : « Autant que nous puissions savoir, l’enfant a été touché par nos tirs » (cité par Haaretz le 25 janvier 2002). Ces propos sont ensuite confirmés par le général Moshe Ya’alon. (…) La montée des réactions provoquées par les images et la crainte de leur possible instrumentalisation, écrit Hervé Deguine, conduisent l’armée à revenir sur ses positions » Encore une fois Claude Lanzmann se signala par sa partialité , il prit position et s’exprima à propos du preneur d’images palestinien de Charles Enderlin (Talal Abou Rahma) dans le journal Le Monde en ces termes : « Ce qui me révolte personnellement dans cette histoire, c’est que cette mort a été filmée en direct par le cameraman arabe d’une chaîne française de télévision » (7)

A l’en croire la chaine n’avait pas à recruter un caméraman arabe il sous entend qu’il serait complice dans le complot contre l’armée israélienne qui elle a initialement reconnu sa responsabilité. Ce qui intéresse Claude Lanzmann ce n’est pas la mort de l’enfant ni la justice mais la fidélité sans faille à Israël

Un tout autre point de vue du philosophe Jacques Derrida qui déconstruit selon nous l’holocauste en lui enlevant sa singularité. Kadhim Jihad Hassan parle justement de l’objectivité de Derrida concernant le problème israélo-palestinien : « On me pardonnera si je ne nomme ici l’holocauste, c’est-à-dire littéralement, comme j’avais aimé l’appeler ailleurs, le brûle-tout, que pour en dire ceci : il y a certes aujourd’hui la date de cet holocauste que nous savons, l’enfer de notre mémoire ; mais il y a un holocauste pour chaque date, et quelque part dans le monde à chaque heure. Chaque heure compte son holocauste. L’écoute attentive, de la part de Derrida, des doléances des Palestiniens se trouve surtout en superposition, en cohérence, avec une critique quasi permanente de certains entendements du judaïsme et des politiques israéliennes successives, voire de la façon même dont a été fondé l’État moderne d’Israël. On se rappelle en effet comment, dans son ouvrage L’Écriture et la différence, paru en 1967, Derrida affirmait que le judaïsme n’a pas besoin d’un État national et que sa vocation réelle, ainsi que son attachement à la liberté seraient mieux sauvegardés dans une présence active à travers le monde (…) » (8) Que dire en définitive de Claude Lanzmann ? Il faut tout d’abord signaler qu’il a découvert le judaïsme et …Israël bien après la deuxième guerre mondiale, il était lycéen pendant l’occupation , il aurait même fait de la résistance. Il eut moins de chance dans ses études ayant été recalé aux différents concours. Rien à voir avec Simone de Beauvoir lauréate de l’agrégation de philosophie comme Jean Paul Sartre. Sa proximité avec Sartre, lui a permit de connaitre aussi et d’approcher la révolution algérienne en allant même à la rencontre de certains responsables du FLN. En signant le manifeste des 121 contre la torture il aura de notre point de vue réalisé le seul acte à son crédit

Claud Lanzmann aura réussi à faire changer d’avis à Jean Paul Sartre concernant la cause palestinienne ce qui a terni du même coup la considération qu’avait Sartre auprès de l’élite intellectuel arabe En fait le vrai combat de Claude Lanzmann pour lequel il a lutté est celui de la défense d’Israël quel qu’en soit le prix quels que soient les multiples erreurs ; quelles que soient les souffrances des Palestiniens lui l’homme prétendu de gauche Il le dit lui-même il est viscéralement lié à Israël.

Rien à voir avec la position élégante du philosophe Jacques Dérrida né à El Biar ( Alger) qui toute sa vie, témoigna de sa tendresse pour l’Algérie et qui en l’occurrence en tant que juif s’agissant du conflit palestinien eut une position plus équilibrée. : « Je parle ici, écrit il comme Algérien devenu français un moment donné, ayant perdu sa citoyenneté française, et l’ayant retrouvée. Parmi toutes les richesses culturelles que j’ai reçues, que j’ai héritées, ma culture algérienne est parmi celles qui m’ont le plus fortement soutenu. L’héritage que j’ai reçu de l’Algérie est quelque chose qui a probablement inspiré mon travail philosophique. (…) »

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Categories: Afrique

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