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Afrique

L’égalité financière pour les agricultrices d’Afrique

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 12:37

Par Shiro Wachira*

NAIROBI – Autour du monde, les mouvements sociaux comme #MoiAussi et #TimesUp suscitent des débats importants portant sur les pratiques inéquitables que les femmes doivent subir dans tous les aspects de leurs vies. Dans certains cas, ces discussions ont entraîné des changements quantifiables du traitement de droits des femmes au travail, à la maison et ailleurs dans la société. Malheureusement, on s’est peu préoccupé de l’égalité des sexes pour les femmes habitant en région rurale, particulièrement les agricultrices démunies de l’Afrique subsaharienne. Or, pour que la disparité entre les sexes disparaisse un jour du continent africain, il faut discuter mondialement des obstacles uniques auxquels les Africaines sont aux prises.

L’Afrique subsaharienne est une des régions du monde où l’inégalité des sexes est des plus élevées. Selon le Programme de développement des Nations unies (PDNU), les perceptions, attitudes et rôles de genre traditionnels limitent l’accès des femmes aux soins de santé et à l’éducation et entraînent des niveaux disproportionnés de responsabilité familiale, de ségrégation des emplois et d’agressions sexuelles.

Mais l’argent demeure le plus grand obstacle à l’égalité des sexes en Afrique subsaharienne; en bref, les femmes en ont moins. Selon la Banque mondiale, 37 % des femmes de la région ont un compte en banque, comparé à 48 % des hommes. Et même si le pourcentage est faible pour les deux sexes, il est quand même troublant que l’écart se soit élargi ces dernières années, alors même que l’offre de financement globale aux populations démunies n’a pas cessé de croître.

Aujourd’hui, les femmes dominent l’agriculture africaine, l’activité économique la plus importante du continent. Mais elles n’ont pas droit au chapitre en ce qui concerne les finances. Les taux d’intérêt des prêts personnels sont une bonne mesure de cette lacune; en Afrique de l’Est, où œuvre l’organisme où je collabore, les femmes empruntent 13 % moins d’argent pour les mêmes activités agricoles effectuées par des hommes. L’analphabétisme, la propriété foncière limitée et les restrictions d’agence et de mobilité mènent forcément à réduire l’accès au financement agricole pour les exploitantes.

Ces barrières ont lourdement pesé sur le progrès social et économique. En premier lieu, le manque de capital fait en sorte que les femmes ont de la difficulté à acheter des semences et des engrais de qualité, ou même d’avoir accès à des terres agricoles, ce qui en retour réduit la productivité agraire. Le rendement des récoltes dans la région est encore à la traîne des moyennes mondiales, en partie parce que les femmes ne peuvent pas assez investir dans leur exploitation.

L’inégalité des sexes est également coûteuse au niveau macroéconomique. Le PDNU estime que le fait de ne pas intégrer les femmes dans les économies nationales coûte au pays d’Afrique subsaharienne des pertes combinées de 95 milliards $ en productivité par année. Lorsque les femmes vivant sous le seuil de pauvreté sont empêchées de travailler ou de contribuer socialement, la croissance stagne.

D’autre part, lorsque les agricultrices ont accès à du financement, les retombées positives se propagent bien au-delà des champs. En fait lorsqu’on octroie des prêts aux femmes, il est démontré qu’elles participent davantage aux décisions communautaires. De plus, l’inclusion financière des femmes aide à la lutte à la marginalisation sociale et améliore le bien-être familial; car lorsque ce sont les mères qui dans le ménage tiennent plus ou moins les cordons de la bourse, leurs enfants risquent moins de mourir de malnutrition et au contraire ont plus de chance de prospérer.

En vertu de ces retombées positives, la question n’est pas de savoir s’il faut élargir l’accès aux fonds destinés aux activités des femmes de l’Afrique rurale, mais plutôt de savoir comment distribuer ce capital. Une solution est de concevoir des programmes qui tiennent compte des disparités en matière d’éducation et de mobilité à l’octroi des prêts. Pour que les jeunes filles et les femmes tirent pleinement avantage de ce financement, il est essentiel de prendre en compte la présence de la discrimination sociale. Une autre option consiste à s’appuyer sur les initiatives de médiation efficaces qui aident les femmes à discuter avec leur époux pour qu’elles participent davantage aux décisions financières du ménage.

Mais l’un des changements les plus importants serait que les sociétés financières s’engagent à prendre les devants. Si les banques et les services de crédit offraient des produits qui comblent vraiment les besoins des femmes, elles auraient plus accès aux ressources financières. Par exemple, les banques pourraient concevoir des programmes de crédit destinés aux cultures où la coutume veut que ce soient des agricultrices qui s’en occupent — comme les arachides ou le tournesol. Les sociétés financières pourraient aussi encourager la nomination de femmes à des postes de direction dans les coopératives agricoles et venir en aide aux marchés publics où les femmes vendent leurs récoltes.

Au rythme actuel de l’inclusion financière, le monde ne verra l’avènement de l’égalité des sexes que dans 200 ans. Cette lenteur est inacceptable. Une si lente évolution de la participation des femmes à la vie économique n’est pas inéluctable. En fait, si les États nationaux, les intervenants internationaux et les secteurs financiers s’entendaient pour élaborer des politiques concertées en soutien à l’avancement des femmes, les progrès en ce sens seraient beaucoup plus rapides.

Traduit de l’anglais par Pierre Castegnier
*Une spécialiste de projet au sein de l’équipe des partenariats en microfinance du One Acre Fund.

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Une Europe trop complexe

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 12:34

Par Harold James*

PRINCETON – L’Union européenne doit aujourd’hui relever des défis plus compliqués que ne le fut la crise de la dette, qui menaça de couler la zone euro au début de la décennie. Les tensions Nord-Sud et Est-Ouest n’ont cessé de monter en Europe, et elles menacent aujourd’hui de s’aggraver avec l’incertitude qui entoure l’avenir politique du gouvernement de la chancelière allemande Angela Merkel. Pourraient-elles aboutir au démantèlement de l’UE ?

L’UE ne court apparemment aucun risque de destruction. Non seulement un accord stable sur la dette grecque a finalement été obtenu, mais l’Agence des Nations unies pour les réfugiés a enregistré cette année 42 213 arrivants, – ce qui n’a rien à voir avec le chiffre de plus d’un million de réfugiés qui s’étaient présentés en 2015 aux frontières de l’UE.

Cette année a pourtant marqué un sommet des angoisses concernant l’immigration, dans ce qui apparaît comme une réaction à retardement non seulement à l’arrivée en masse des réfugiés voici trois ans, mais aussi au sentiment d’insécurité distillé par la crise financière mondiale de 2008. Les Européens s’inquiètent plus pour leur avenir qu’il y a dix ans, en partie parce qu’ils ne sont pas convaincus que leurs dirigeants politiques soient capables de répondre de façon conséquente aux défis qui se posent aujourd’hui.

Ceux-ci vont bien au-delà des migrations et du continuel débat sur l’euro. Ils s’étendent aux questions de sécurité soulevées par les combats qui se poursuivent en Ukraine, à la coordination de la politique énergétique, aux négociations en panne sur le Brexit et à la menace d’une guerre commerciale mondiale. Sur aucun de ses problèmes, et même sur le commerce (le seul domaine d’action qui entre pleinement dans les compétences juridiques de l’Union), l’UE n’a montré qu’elle était à la hauteur de la tâche.

En théorie, toutes ces questions pourraient être résolues ensemble, dans une sorte de «grand accord». Les avantages en sont évidents : dans un monde incertain, l’appartenance à une communauté plus large garantit de précieuses protections. Tous les pays ne gagneront pas sur tous les points, mais globalement, chacun s’en portera mieux.

Si l’Italie et la Grèce devraient continuer, par exemple, à enregistrer les demandeurs d’asile et à leur fournir une aide médicale et sociale, leur partenaires européens soutiendraient leur effort, car ils tireraient eux-mêmes profit d’une frontière plus sûre, gardée par une force européenne. De même, tous les pays européens renforceraient leur résilience énergétique si des investissements plus importants étaient consentis à l’amélioration des réseaux de transport d’énergie.

Il n’en reste pas moins qu’un grand accord est un peu l’éternelle chimère de l’Europe. Le principal problème demeure la complexité de l’édifice européen, mal équipé pour fonctionner en plein chaos, à l’image de l’équipe allemande de football, fort disciplinée, mais peu préparée à résister, lors du premier tour de cette Coupe du monde, aux assauts frénétiques de leurs adversaires mexicains. (Ce n’est pas la première fois qu’un match de football acquiert, pour l’UE, valeur de symbole : l’été 2012, au plus fort de la crise de la dette qui frappait la zone euro, le sommet de la dernière chance se tint en même temps que le match de Coupe d’Europe entre l’Italie et l’Allemagne.)

Dans le monde de 2018, la partie est chaotique. Il n’est qu’à considérer le récent G7 de Québec, où les échanges commerciaux figuraient à la première place dans l’ordre du jour. Voici bien un domaine où l’UE devrait avoir un pouvoir considérable pour décider des questions qui doivent être abordées. Mais ses représentants ont manqué une opportunité en or lorsque le président des États-Unis Donald Trump, qui pourrait tout aussi bien avoir écrit lui-même le scénario de ce chaos, a proposé, en guise de solution de rechange aux guerres commerciales qu’il avait lui-même lancées, un démantèlement complet des barrières douanières. Les Européens auraient dû saisir la balle au bond et se débrouiller pour conclure rapidement un accord de principe sur le niveau des droits de douane au sein du G7.

C’est exactement ce genre d’initiative, rappelons-le, qui permit de mettre fin à la guerre froide. En 1990, à la Maison-Blanche, le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev suggéra contre tout attente l’entrée d’une Allemagne réunifiée dans l’OTAN pour stabiliser le continent. George H. W. Bush, alors président des États-Unis, et ses collaborateurs bondirent sur l’occasion, poussant Gorbatchev à conclure rapidement l’accord.

Dans le cas de Trump au G7, un engagement en faveur d’une suppression des droits de douane eût été pour le monde entier une bonne chose, même si le risque existait que Trump y renonce ultérieurement. Telles quelles, les barrières douanières ne sont pas particulièrement élevées : pondérés, les droits de douane moyens pour l’ensemble des produits américains et européens ne sont que de 1,6%. Les réduire à zéro serait relativement aisé, et enverrait un signal fort, garantissant qu’il n’y aura pas de mesure de représailles ni d’escalade, que les chaînes d’approvisionnement mondiales ne seront pas désorganisées et que l’économie planétaire est en sécurité.

Bien sûr, un tel accord soulèverait pour l’UE des difficultés. Certaines activités, notamment dans le secteur agricole, jouissent aujourd’hui d’un niveau élevé de protection. La suppression des droits de douane redistribuerait les intérêts des États au sein de l’UE (mais aussi aux États-Unis).

Le problème fondamental des dirigeants européens lors du sommet fut pourtant leur incapacité à se passer le ballon suffisamment rapidement pour répondre à temps. L’Europe est une machine délibérément complexe, où les pièces ont du jeu, afin de permettre la coordination d’une large variété d’intérêts nationaux. En temps normal, cette complexité est une bonne chose, mais elle devient un problème dans les moments exceptionnels, lorsque la partie s’emballe. À ces moments-là, l’UE ressemble plus à l’ancien empire des Habsbourg – une mosaïque complexe de nationalités, où l’on pouvait prétendre, non sans esprit, que la situation, si désespérée qu’elle fût, n’avait jamais rien de grave.

L’Empire austro-hongrois eut lui aussi la possibilité d’un grand accord – une réorganisation politique d’ampleur qui eût modifié le poids politique de ses nationalités –, mais celui-ci ne fut jamais conclu. Au contraire, l’élite politique en vint à penser que seule une réponse à la question extérieure – en l’occurrence par une guerre courte – pouvait résoudre le problème. Mais la Première Guerre mondiale ne fut pas un conflit court et, loin de sauver l’Empire, elle le détruisit.

Après 1918, on se prit de nostalgie pour le vieil empire. Il apparaissait meilleur, plus tolérant, et même plus efficace que le groupe d’États-nations rivaux qui lui succédèrent. Aujourd’hui, les Européens devraient s’en souvenir. S’ils laissent les peurs du présent paralyser leur action, ils pourraient bientôt soupirer eux-mêmes après une occasion manquée.

Traduit de l’anglais par François Boisivon
*Professeur d’histoire et d’affaires internationales à l’université de Princeton et senior fellow au Center for International Governance Innovation.

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Monsieur Kamal KHOUFACHE, nouveau directeur général de la Société Nationale de Leasing SNL

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 12:34

Le Conseil d’administration de la Société Nationale de Leasing SNL a nominé Monsieur Kamal KHOUFACHE, à compter du 25 juin 2018 comme nouveau Directeur général de la SNL, Il succède à Monsieur Samir MEDJKANE dont le mandat est arrivé à terme.

Monsieur Kamal KHOUFACHE compte plus de 28 ans d’expérience dans le domaine de la banque, en l’occurrence la Banque de Développement Local (BDL), passant de l’exploitation, au commercial, puis aux risques pour terminer dans la gestion du capital humain.

« C’est un honneur pour moi d’être désigné à la tête de cette jeune société que j’ai eu le plaisir de connaitre à sa création. La SNL m’inspire par son organisation moderne, son modèle de management et la qualité de son capital humain ».

La SNL a déjà prouvé sa réussite et son succès grâce à l’engagement de ses dirigeants et collaborateurs, tous pour satisfaire sa clientèle. Il s’agit d’une entreprise d’avenir pour l’économie du pays.

Créée en 2010, la Société Nationale de Leasing est le premier établissement financier public en Algérie porté par deux grandes banques ; la banque de développement local (BDL) et la Banque Nationale d’Algérie (BNA). La SNL est spécialisée dans le financement par le crédit-bail mobilier et immobilier des entreprises en développement dans différents secteurs d’activité, notamment, l’industrie, le transport, le médical, les services, le tourisme, l’immobilier et les travaux publics.
En plus de son siège social situé au centre de Zéralda, la SNL est présente à travers des espaces dédiés au niveau des agences commerciales de la BDL et La BNA.

Le crédit-bail ou leasing, est un mode de financement souple, rapide et adapté aux besoins des PME/PMI.

La relation commerciale avec la clientèle se déroule et se pratique aussi bien au niveau du siège de la SNL où sont pratiquées toutes les opérations et fonctions de l’entreprise, qu’au niveau du réseau agence de la BDL et la BNA.

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Blida: Les cortèges nuptiaux, un autre danger

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 12:28

Par Tahar Mansour.

Malgré les appels divers lancés par les citoyens à travers les réseaux sociaux, malgré les rappels des imams, malgré les divers accidents parfois mortels, les cortèges nuptiaux continuent d’être une menace à l’ordre public et de constituer une menace mortelle pour les piétons, les automobilistes et même les gens chez eux. En effet, de jeunes écervelés, sous le prétexte de manifester leur joie lors du mariage d’un parent ou d’un ami, roulent à des vitesses effarantes en plein centre-ville, slaloment entre les voitures, opèrent des dépassements dangereux, se rabattent brusquement devant d’autres voitures et, souvent, le drame arrive. Nous nous étonnions que des gens puissent conduire leurs voitures de cette manière jusqu’à ce que nous apprenions que, dans la majorité des cas, ce sont des voitures de location. En effet, pour 3000 DA, le jeune loue une voiture récente et se permet toutes sortes de manœuvres tout aussi dangereuses les unes que les autres, usant les pneus et mettant à rude épreuve aussi bien la mécanique que la tôle de la voiture. Outre cette conduite très dangereuse, il y a les feux d’artifice, plus connus sous l’appellation de ‘boq’ par les Algériens et qui sont utilisés là aussi de manière très dangereuse. En effet, ce sont des adolescents qui tiennent ces tubes d’où sortent à intervalles réguliers des feux d’artifice en produisant de grandes explosions avant de monter haut dans le ciel, ceci au milieu de bâtiments et de convives.

Les accidents sont légion mais rarement déclarés et les incendies sont vite arrivés quand la véritable petite bombe pénètre par la fenêtre d’un appartement et y met le feu. Pourtant tous ces produits pyrotechniques sont interdits d’entrée en Algérie mais nous pouvons les trouver partout à des prix très élevés compris entre 5 000 et 50 000 DA la pièce. Imaginez quelqu’un prenant une liasse de billets de banque de 5 millions de centimes et y mettre le feu !! C’est exactement ce qui arrive avec, en plus, le bruit et le risque. Les services de sécurité devraient interdire ces pratiques qui nuisent à la quiétude des habitants et constituent un danger certain pour leur santé, en agissant à l’amont par l’interdiction véritable de commercialiser ce genre de produit et la poursuite pénalement de ceux qui passent outre la loi. Les jeunes qui conduisent dangereusement devraient aussi être lourdement pénalisés afin de préserver la vie des citoyens et éviter des accidents stupides qui mettent en danger la vie des gens.

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Constantine – Hadj: Journées de sensibilisation des futurs pèlerins

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 12:27

Par A. E. A.

En prévision du hadj saison 2018, la direction de wilaya des Affaires religieuses organise, depuis hier et pendant trois jours, des journées de sensibilisation et d’entraînement en direction des futurs hadjis, au palais de la culture Al Khalifa, et ce avec la participation de représentants du secteur de la Santé, de la Protection civile, des enseignants et des imams.

Selon la responsable du bureau «El-Irchad Eddini» à la direction en question, ces journées font suite à la caravane du hadj, qui est arrivée à Constantine le 30 juin dernier. Le programme concerne pour le 1er jour le volet préparation spirituelle et matérielle du pèlerinage de cette année, dira-t-elle. Et d’expliquer qu’il s’agit surtout de sensibiliser les futurs hadjs, théoriquement et pratiquement, et leur communiquer les différents aspects du rite pour en faire un bon ambassadeur de l’Algérie aux Lieux saint de l’islam. «Nous avons invité à cet effet des représentants de la Santé et de la Protection civile, pour des interventions à faire dans le cadre de ces préparations», dira-t-elle. Le 2e jour sera celui des explications avec détails des divers rites du hadj, alors que le 3e jour sera consacré au volet pratique avec exposition de maquettes de la «Kaaba» et des autres lieux du pèlerinage. Il y a aussi des projections de vidéos, montrant le voyage depuis l’aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine à La Mecque et à Médine, et retour des Lieux saints. Toujours selon notre interlocutrice, «nous avons en sus des dépliants sur les différents rites du hadj et de la Omra et d’autres encore sur la moralité du pèlerin».

Par ailleurs et pour ce qui les concerne, les agents de la protection civile ont présenté un ensemble de conseils et d’orientations afférents au comportement à prendre face à tout éventuel évènement important survenant lors du hadj. C’est que ne manquera pas d’indiquer le représentant de ce corps constitué, le capitaine Lagraa, qui a indiqué que le pèlerinage est une affaire trop sérieuse pour qu’elle ne soit pas codifiée, d’où la nécessité de faire montre d’une entraide à toute épreuve, dira-t-il. Et cela, ajoute-t-il, surtout en cas d’incendie où il faut faire preuve de solidarité même envers des hadjs ressortissants d’autres pays. De même que nous leur recommandons de se conformer strictement aux conseils qui leur ont été dispensés, aussi bien ceux relatifs à leur santé que ceux relatifs à leur sécurité ainsi que de leurs relations avec le reste des pèlerins.

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Blida: La menace des chiens errants

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 12:26

Par Tahar Mansour.

  Le problème des chiens et chats errants dure et perdure malgré les dangers certains qu’ils représentent pour la santé publique, surtout en cette période estivale où ils se mettent en groupe de plusieurs individus pour, la nuit venue, se déplacer de quartier en quartier à la recherche de nourriture, abondante dans les poubelles. Les habitants, toujours à cause de la chaleur, sont nombreux à sortir de chez eux et se retrouvent donc nez à nez avec ces hordes de chiens qui attaquent sans prévenir.

Le danger est plus grand à l’aube quand le fidèle se rend souvent seul vers la mosquée pour faire la prière et qu’il trouve sur son chemin plusieurs chiens qui, faut-il le rappeler, attaquent les êtres humains dès qu’ils se sentent en nombre important et donc en position de force. Les statistiques ne sont pas toujours fiables car la plupart des citoyens mordus ne le déclarent pas et se contentent de se faire soigner. Nous avons appris, de la part de citoyens, qu’un habitant d’une cité de la wilaya de Blida a failli mourir et sera peut-être handicapé à vie à cause de chiens errants qui l’ont attaqué.

Ce ne sont pas les chiens qui l’ont mordu mais c’est alors qu’il se sauvait de cette horde qui menaçait sa vie et qu’il tenta de monter dans une voiture à l’arrêt avec son propriétaire à l’intérieur qu’il se fit écraser par ladite voiture.

En effet, croyant avoir affaire à un agresseur qui voulait monter dans la voiture pour la lui dérober, le chauffeur démarra en trombe, faisant tomber le malheureux et le heurtant violemment. Pourtant il existe au niveau de chaque APC un bureau d’hygiène chargé justement de ces questions et qui doit programmer des campagnes périodiques d’éradication des chiens et chats errants ainsi que divers rongeurs mais qui, apparemment, les a oubliées. Les autorités de la wilaya avaient déjà donné des instructions fermes pour des campagnes d’éradication mais elles n’ont pas été partout suivies d’effet. Enfin, il faudrait peut-être profiter de la présente campagne de nettoyage menée à travers toutes les communes pour y intégrer l’élimination de ces hordes qui contribuent à salir l’environnement et constituent un danger pour les habitants.

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Constantine – Rareté et rupture de produits: Les grossistes en médicaments sur le banc des accusés

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 12:22

Par A. Mallem.

Les sonnettes d’alarme tirées par des malades chroniques, qui manquent singulièrement de certains médicaments essentiels, ont tendance à se multiplier ces derniers temps. Particulièrement en ces journées de canicule.

D’abord, ce sont les asthmatiques qui se plaignent des difficultés qu’ils rencontrent pour se procurer des médicaments qui leur sont indispensables, notamment la ventoline, le bédécort, le flixodide, médicaments qui sont très peu disponibles en ce moment. «Cela tombe mal, car nous sommes énormément gênés par les chaleurs qui sévissent de jour comme de nuit», nous ont expliqué hier des malades rencontrés au niveau d’une pharmacie du centre-ville de Constantine.

Confirmant l’indisponibilité de certains médicaments, le pharmacien a cité les bandelettes pour les diabétiques, les médicaments Alpha 025 et 1 Alpha pour les malades qui souffrent de déficit sérieux en calcium, le médicament bédélix qui sert de pansement intestinal. Ajoutant à cela des médicaments rentrant dans le traitement de la prostate et les médicaments anti-vertige. Et de terminer en signalant aussi que les collyres sont indisponibles dans une proportion de 70%.

Alertés par ces informations, nous avons pris contact avec le porte-parole du bureau de wilaya du Syndicat national des pharmaciens d’officine (SNAPO), M. Abdelkrim Bouherid. Et ce dernier a confirmé les informations données par les malades et par ses confrères, affirmant que les médicaments cités sont effectivement en rupture. Notamment ceux du système respiratoire et ce manque provoque l’angoisse chez les asthmatiques indisposés par les chaleurs. «Actuellement, les officines pharmaceutiques arrivent difficilement à couvrir les besoins des malades», a ajouté le responsable du SNAPO. Pour les diabétiques, M. Bouherid a confirmé que, mis à part une ou deux marques de bandelettes, toutes les autres sont en rupture. Mais là, notre interlocuteur a tenu à tempérer la gravité de la situation «puisque, dit-il, le problème résulte uniquement d’une accoutumance aux marques de bandelettes utilisées. Et nous arrivons difficilement à convaincre le malade de prendre les nouvelles marques que nous proposons». Mais pour les médicaments de traitement «du manque de calcium, la situation est vraiment grave pour les malades qui risquent l’hospitalisation pour refaire le schéma de traitement s’ils ne prennent pas à temps leur médicament».

Selon M. Bouherid, l’explication de ces ruptures de médicaments en série se trouve au niveau des distributeurs en gros des médicaments, lesquels persistent toujours à pratiquer la vente concomitante. «Pour obtenir un minimum de 5 boîtes d’un médicament en rupture, ils vous exigent de passer une commande de 5 millions de centimes dans un autre registre de médicaments qui, eux, ne sont pas en rupture, mais connaissent plutôt une mévente», a expliqué le représentant du SNAPO qui a déclaré avoir fait un rapport complet sur cette situation qu’il a adressé au bureau national du syndicat.

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Constantine – Education: Rassemblement des enseignants inscrits sur la liste de réserve

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 12:19

Par A. El Abci.

Les enseignants «réservistes», figurant sur des listes d’attente pour être recrutés, se sont rassemblés devant la direction de l’Education pour protester contre les lenteurs incompréhensibles, dans l’affichage des noms de ceux qui seront convoqués pour recrutement, sachant que c’est demain la date limite fixée pour l’opération.

Selon la représentante des protestataires, Mme Wassila, «nous représentons les candidats ayant passé, avec succès, le concours du mois de juillet 2017 et nous pensons que c’est notre tour d’être concernés par un recrutement. C’est autant dire, poursuit-elle, que cela fait, exactement, une année que nous attendons le jour ‘J’ de l’affichage des listes, avec la convocation des concernés pour un recrutement, faire une formation avant de rejoindre nos postes, à la prochaine rentrée scolaire. Malheureusement, nous sommes à la veille de la date limite du 16 juillet fixée pour l’opération, sans que la direction de l’Education ne bouge d’un iota et sort les listes de la wilaya, qui végètent toujours dans ses tiroirs», selon elle.

C’est l’unique raison, précisera-t-elle, de ce rassemblement des enseignants d’arabe, de français, de mathématique, de sport ,etc., du Moyen et du Secondaire, qui protestent pacifiquement, en brandissant des pancartes, réclamant entre autres, des «informations relatives à notre recrutement.» Et d’estimer que sachant que les étudiants de l’Ecole supérieure nationale (ENS), ont la priorité pour le recrutement et dont le nombre des retenus est déjà connu, puisqu’on est à la fin de l’année, c’est le tour des enseignants de la liste d’attente de 2017, qui vient juste après, mais alors qu’est-ce qu’attend-on pour en afficher les listes. «Qu’on nous dise, s’il reste des postes pour nous ou pas, c’est tout ce que nous voulons savoir», affirme-t-elle. Pour sa part le directeur de l’Education, M. Bouhali, fera observer que les listes se trouvent sur Internet et à consulter, individuellement, sur la plate-forme du ministère et être fixé, par ailleurs, si l’on est admis à passer le concours oral, de demain, ou pas. Ainsi la direction de l’Education n’a rien à afficher pour le moment et attend que le concours se fasse pour afficher, alors, les résultats définitifs, mais pas avant, conclura-t-il.

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Constantine – Mercuriale: Tendance baissière des prix, en attendant la veille de l’Aïd

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 12:16

Par A. M.

  Les poissonniers des marchés ‘Bettou’ et ‘Boumezou’ du centre-ville de Constantine, étaient, on ne peut plus catégorique, hier, nous affirmant que la bonne sardine, l’espèce considérée comme étant la meilleure, «la vraie sardine», comme ils l’appellent, s’était vendue la veille à 500 DA le kilo, dans la ville de la Marsa, sur le littoral de Skikda. «Alors si on trouve qu’à 400 DA le kilo, la sardine est encore chère, nous ont-ils rétorqué, on se demande jusqu’où peut-on aller pour baisser les prix». Et d’expliquer que les patrons pêcheurs n’en peuvent plus, eux aussi, car ils font face à des «Inputs» importants, notamment le prix du gasoil qui a augmenté, pour mettre sur le marché une sardine de bonne qualité et à des prix raisonnables. Nos interlocuteurs ont ricané aussi, lorsque nous leur avons fait savoir que des informations diffusées, dernièrement, disaient que la sardine s’était vendue à 100 DA le kilo, dans la ville de Jijel. «Voyons, soyons sérieux, vous n’allez, tout de même pas croire cela ? Ce n’était pas de la sardine mais ce qu’on appelait le «menu fretin», tout bon à servir de nourriture aux chats. De plus, ont ajouté nos interlocuteurs, c’était des têtards qui n’avaient pas d’yeux et qui, comme vous le savez, sont interdits de pêche».

Ceci dit, à 350 et à 400 DA le kilo, la sardine à Constantine, c’est quand même, bon marché, ces jours-ci. «Rappelez-vous qu’il y a quelques semaines, seulement, elle se vendait à 600 DA, le kilo», nous a dit un client au marché ‘Boumezou’ qui avait pris un bon kilo de sardines, en nous affirmant que «c’est bon pour les enfants, car elles ne comportent pas d’arêtes et elles sont délicieuses». Pour les autres catégories de fruits de la mer, et à titre d’exemples, les marchands affichent le saurel à 600 DA et les crevettes à 2000 DA le kilo. Pour la suite de la mercuriale, nous avons remarqué que le marché des légumes connaît un certain marasme malgré que les prix ont connu une baisse généralisée avec la pomme de terre et la tomate à 60 DA le kilo, la salade verte à 70 DA, les haricots verts à 140 DA, les poivrons à 100 DA, ainsi que les courgettes. Commentant cette situation, un vieux marchand de légumes, croisant carrément les bras, en s’ennuyant sur son stand, a estimé que la canicule qui sévit, depuis plusieurs jours, a «tué» le marché qui se trouve complètement déréglé en ce moment. «Les clients sont tous partis, constata-t-il, qui en vacances, qui en congé et il faut attendre un peu l’approche de l’Aïd el-adha, vers le 20 août pour que les tarifs remontent un peu». A côté de cela, le marché des fruits, dominé par la «nectarine» à 200 DA le kilo, la pêche jaune et grosse à 220 DA et la pastèque dont la baisse vertigineuse a atteint les 25 DA le kilo. Tous ces articles ne semblent pas être perturbés par l’arrivée du raisin violet proposé à 260 DA le kilo.

Enfin, nous concluons sur les viandes dont les tarifs n’ont pas varié, depuis plusieurs mois, avec la viande de veau à 1200 DA, le bifteck à 1800 DA, le mouton à 1.450 DA. Toutefois, le prix du poulet qui suit la loi du marché reste, parce qu’il est trop demandé, en cette saison de mariages, perché à 370 DA le kilo, avec l’escalope de dinde qui a grimpé à 730 DA le kilo.

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Constantine – Epic d’assainissement de Hamma Bouziane: Les travailleurs sans salaires depuis 3 mois

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 12:12

Par A. M.

  Les 300 travailleurs de l’Epic d’assainissement de Hamma Bouziane n’ont pas perçu leurs salaires depuis trois mois. Les informations recueillies sur la place indiquent que cette situation a conduit les intéressés à observer un arrêt de travail d’une journée, au cours de la semaine dernière, laissant les ordures s’amonceler dans plusieurs quartiers périphériques et au centre de la ville.

Des responsables au niveau de cette entreprise et au sein de l’APC sont intervenus pour leur promettre que leur problème sera réglé rapidement. «Ils avaient alors repris le travail mais sans motivation car jusqu’à ce jour, des quartiers périphériques comme El-Cantolier, Aïn Bensbaa, Bekira et la gare de chemin de fer croulent encore sous les ordures», nous ont expliqué des citoyens de Hamma Bouziane. Nos interlocuteurs ont ajouté que la situation difficile que vivent les centaines de travailleurs de l’Epic communale de l’assainissement, constitués en majorité de chefs de famille, ne date pas d’aujourd’hui. «Il y a plusieurs mois déjà que ces travailleurs souffrent de retards dans le paiement de leurs salaires.

Aussi, l’APC a tenté de redresser la situation, en votant une subvention pour permettre à cette EPIC d’assurer les salaires des travailleurs. Seulement, cette subvention s’est heurtée au refus du contrôleur financier (CF) qui, par deux fois, l’a rejetée», affirment des élus locaux. A plusieurs reprises, nous avons essayé de joindre le directeur de l’EPIC, mais sans résultat. Nous avons alors contacté le président de l’APC de Hamma Bouziane, M. Filali Abderrezak, qui confirmera les problèmes dans lesquels se débat cette entreprise, «confrontée à des difficultés de trésorerie», a-t-il avoué. Lors de sa session du mois de mai dernier, a expliqué le maire, l’APC a délibéré et voté une subvention pour l’EPIC en question. La délibération a été avalisée par le chef de la daïra. Malheureusement, elle a été rejetée par le contrôleur financier pour une question de procédures.

Les élus se sont réunis encore en urgence et dans une session extraordinaire, et nous avons refait la délibération selon les indications données par le contrôleur financier en votant cette subvention, pour garantir 6 mois de salaires aux travailleurs de l’entreprise communale d’assainissement. Bref, les choses ont traîné dans les arcanes bureaucratiques de l’administration locale et le dossier de demande du mandat se trouve présentement au niveau du contrôleur financier». Le P/APC pense, néanmoins, que la situation sera débloquée dans les jours qui viennent et les travailleurs vont être payés.

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La France expulse le terroriste Djamel Beghal vers l’Algérie

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 12:07

Selon les sources de l’AFP, le terroriste Djamel Beghal, mentor des responsables des attentats de janvier 2015 à Paris, est expulsé vers l’Algérie après sa sortie aujourd’hui de prison française.

Djamel Beghal a été conduit vers la frontière, et a décollé à 10h de Roissy vers Alger.

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Tébessa: L’investissement en question

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 12:05

Par Ali Chabana.

Le dossier de l’investissement reste une des priorités des autorités de la wilaya de Tébessa, sachant l’impact de l’acte d’investir sur d’autres créneaux, notamment celui de la création de postes d’emploi et de là la stabilité sociale. Pour ce faire, tout a été pour l’opération d’investir, à commencer par la mise en place de batteries de réglementations, facilitant la promotion de l’investissement, dans une wilaya accusant jusqu’ici un retard, afin de créer une base socio économique à même d’absorber les déficits et les disparités constatés entre les 28 communes de la wilaya. Donc les opérateurs économiques de la région et d’ailleurs sont invités à placer leur argent dans des projets bénéfiques pour l’ensemble de la région frontalière de Tébessa. Par les chiffres, trois organismes publics se repartissent les projets enregistrés, tous secteurs confondus. ANDI, agence nationale de développement de l’investissement, au niveau de laquelle ont été déposés 598 projets, essentiellement dans le transport (353), l’industrie (114), et les TP et hydraulique (113). Quant à l’agence de développement des PME, elle a validé 34 projets. Le Fonds de garantie des crédits d’investissement (FGRA), a assuré le financement 53% des projets déposés. Selon la commission de développement local, de l’équipement, de l’investissement et de l’emploi, relevant de l’APW, les espaces consacrés comme plateforme des projets d’investissement, à travers les concessions du foncier industriel, demeurent en majorité peu ou pas exploités, à l’exemple des zones industrielles de Tébessa et El Aouinet ou encore les zones d’activités et de stockage, éparpillées sur l’ensemble du territoire de la wilaya. Des sites nécessitant pour la plupart des travaux d’aménagement, tel le cas de la zone d’activité de la route d’Annaba au chef-lieu, cernée de constructions illicites et détournée de sa vocation initiale. De même pour ce qui est de la zone industrielle à la sortie ouest sur la route de Constantine, d’une superficie de 130 ha, transférée en domaine de l’État et mise à la disposition de la commission de wilaya de l’investissement, sauf qu’elle aussi est devenue un site des sièges sociaux d’entreprises publiques, lieux de stockage et parking. Beaucoup de projets d’investissement sont encore au stade de projets et attendent leur lancement pour certaines contraintes administratives, notamment le permis de construire. D’autres vrais-faux promoteurs ont profité de l’aubaine pour s’accaparer du foncier et le détourner à d’autres fins. Enfin et d’après la CNAS, il existe à Tébessa 5 571 PME, employant quelque 30 600 travailleurs dont plus de la moitié est localisée au chef-lieu. En dépit de l’appel des pouvoirs publics, la wilaya de Tébessa demeure fermée à l’investissement étranger, sa position géographique lui offre pourtant des avantages, dans les opérations d’exportation, la richesse de son sous-sol sera-t-elle le levier du décollage économique espéré?

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Equipe nationale: Zetchi sur le point de conclure avec Renard

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 12:03

Par Kamel Mohamed.

Le recrutement du technicien français Hervé Renard se précise de plus en plus, à moins d’un coup de théâtre de dernière minute. Les dernières informations parvenant de la FAF font état d’un «accord de principe» avec Renard qui se serait engagé à résilier son contrat avec la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

Le technicien français devait rencontrer hier soir le président de la FRMF et devrait lui signifier son intention de partir. Il se trouve que Renard est lié par contrat à la FRMF jusqu’en 2022 et ne pourrait pas se retirer à moins qu’il rachète sa clause libératoire. Cependant, Zetchi aurait rassuré Renard que la FAF était disposée à payer la moitié du montant de sa clause libératoire, ce qui aurait encouragé le technicien français à résilier son contrat avec la FRMF. Toutefois, il faut reconnaître que ce ne sera pas une tâche aisée, d’autant que la FRMF fera tout pour garder Renard. La Fédération marocaine tient à garder le technicien français pour empêcher l’Algérie de bénéficier de ses services, mais surtout en prévision de la CAN-2019 du Cameroun, sachant que Renard a décroché deux titres de Coupe d’Afrique des nations avec la Zambie en 2012 et la Côte d’Ivoire en 2015. Ce palmarès a encouragé la FAF à mettre le paquet pour faire du recrutement de Renard une priorité, d’autant plus que ce technicien répond au profil exigé.

C’est un entraîneur qui connaît parfaitement l’Afrique et les rouages du football africain. Au cas où l’option de Renard ne se concrétise pas, la FAF se rabattrait sur l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale, le Français Christian Gourcuff, alors que la piste du Portugais, Carlos Queiroz, est aussi maintenue mais en dernier ressort. Pour ce qui est de Djamel Belmadi, il est vrai que des membres du bureau fédéral de la FAF ont demandé à Zetchi de le contacter, mais jusqu’à présent, Belmadi a affirmé qu’il n’a reçu aucune offre de la FAF. En attendant, du côté de la FAF, on retient son souffle et on tend une oreille attentive à ce qui va se passer entre Hervé Renard et le président de la FRMF, tout en espérant que Renard trouvera un terrain d’entente avec la Fédération marocaine pour une séparation la moins onéreuse possible.

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CR Belouizdad: L’inquiétude règne en maître

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 12:01

Par M. Lamine.

  Un brin d’espoir souffle sur le CRB. En effet, la décision prise par quelques joueurs de rejoindre les entraînements a détendu l’atmosphère lourde, qui a prévalu autour du club belouizdadi depuis une vingtaine de jours. L’espoir revient au fur et à mesure que la direction du club parvient à régulariser une partie de la situation financière des joueurs. Dans ce sens, le président Bouhafs et ses collaborateurs ont fini par répondre aux appels pressants des supporteurs et des proches du club, qui s’inquiétaient sur le retard pris pour désamorcer une situation, qui fait craindre le pire pour l’avenir du CRB en Ligue 1.

Dans l’entourage du Chabab, on reste très sceptique sur le retour à la normale au sein de l’équipe. Beaucoup de joueurs bien que régularisés ont fait part de leur inquiétude quant à leur avenir avec le CRB. Ils ne pouvaient faire marche arrière de crainte de ne pouvoir trouver aucun autre club preneur. Ils redoutent à présent l’instabilité financière du club, surtout si la ligue refuserait de délivrer les licences des nouveaux joueurs. Par ailleurs, il est à noter que les dirigeants ont éprouvé toutes les peines du monde pour ramasser l’argent nécessaire en vue de la reprise des entraînements.

Mais cela n’est guère rassurant, sachant que la saison n’est même pas encore lancée et le CRB ne parvient toujours pas à trouver une certaine stabilité financière. Autant dire que le Chabab de Belouizdad se trouve maintenant dans un tunnel sans fin.

Certes, une grande partie des joueurs ont repris le chemin des entraînements, mais arriveront-ils pour autant à rattraper le grand retard cumulé dans la préparation d’intersaison, sachant que le coup d’envoi du championnat est prévu dans un peu moins d’un mois ?

Pour le moment, seul l’entraîneur adjoint Maroc dirige les séances d’entraînement et l’absence d’un entraîneur en chef ne fait pas l’affaire du club, qui a déjà consommé deux techniciens en l’espace de quelques jours seulement. Il s’agit d’Azzedine Aït Djoudi et Liamine Boughrara, qui n’ont pas résisté à la situation de crise dans laquelle se trouve le club de Laâkiba. Les dirigeants sont maintenant sur plusieurs pistes pour engager un nouveau technicien. Des pourparlers ont été engagés avec l’ex-driver de l’USMBA Chérif El Ouazzani, mais ce dernier temporise en attendant que la situation financière se clarifie.

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Les annabis condamnent à l’unanimité l’agression de l’enfant subsaharien: L’innocence n’a pas de couleur

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 11:48

Cet acte commis par un indélicat personnage, ne représente en aucun cas les habitants de la wilaya de Annaba.

Depuis la publication de la vidéo montrant l’enfant violenté dans une station de bus par un homme, la vague d’indignations a été tel un mot d’ordre pour une population, qui a estimé que l’acte n’engageait que son auteur. «Un enfant reste un enfant quel que soit le lieu, le temps et les circonstances entourant l’événement», se sont accordés à dire des dizaines de Annabis. Où qu’il aille, et loin de toutes considérations politico-religieuses, l’enfant est synonyme d’innocence. Une innocence qui n’a ni couleur ni odeur, mais qui se mesure à l’échelle des valeurs. Ce sont ces valeurs qui ont suscité l’indignation et le dénigrement de la population de Annaba. Un sentiment qui s’est quelque peu apaisé après l’annonce du dépôt de plainte par les pouvoirs locaux de la wilaya, mais surtout après l’identification de l’auteur de cette agression et son complice sur l’enfant subsaharien. Ce môme dont, le péché est, d’avoir demandé «la charité au nom de Dieu». «Mais ce n’est qu’un enfant, il aurait pu ne pas lui répondre, au lieu de le gifler», s’est insurgée Lamia. Chagrinée en son âme et conscience, cette maman de deux enfants a imaginé l’un de ses enfants violenté «j’ai imaginé mes enfants à la place de ce gamin. Cela m’a fendu le coeur. Seuls les parents peuvent ressentir cet état d’âme». Du coup, une autre femme intervient, en expliquant que «personne n’est à l’abri. Si ces Subsahariens sont chez nous, c’est parce qu’ils ont fui les guerres et la misère dans leur pays», a lancé l’interlocutrice en nous apostrophant demandant: «N’avons-nous pas été nous-mêmes, durant le colonialisme des réfugiés, chez des pays voisins et amis»? En effet, si ces centaines de Subsahariens sont aujourd’hui, chez-nous, c’est parce que leurs conditions sociales ont été bafouées de plein fouet, par l’instabilité sécuritaire dans leur pays d’origine. Notamment dans les pays du Sahel, où les guerres et le terrorisme ont contraint des familles entières à quitter leur terre natale pour trouver refuge en Algérie. «Notre pays est une terre d’accueil pour tous sans distinction de religion, de langue ou encore de couleur», nous dira Nassif, étudiant. Les propos et les interventions se succèdent, se ressemblent, et se canalisent tous dans un dénigrement sans fin, reflétant l’humanité, la compassion et la sympathie d’une population qui n’a pas trouvé de mots pour s’innocenter d’un acte, jugé isolé, que de manifester un soutien absolu à ces hôtes subsahariens. «L’Algérie est notre pays à tous et nous acceptons avec joie tous les hôtes franchissant notre terre.» Des propos qui, à l’unanimité de plus d’ un intervenant, renseignent sur la noblesse d’un sentiment qui se tient toujours, au sommet de l’échelle des valeurs des Annabis, tout autant que leurs concitoyens à travers toute l’Algérie. Par ailleurs, n’étant pas indifférents à cette agression sur mineur, les autorités de la wilaya de Annaba, ont aussitôt réagi en déposant plainte contre l’auteur de cet acte. Moins de 24 heures après, les éléments de la sûreté de wilaya de Annaba, ont identifié l’auteur de l’agression physique sur l’enfant. Il s’agit d’un homme de 30 ans, receveur sur un bus, qui a eu l’indélicatesse de bousculer l’enfant jusqu’à le faire tomber pour le dissuader de le suivre et lui demander l’aumône. Un acte qui a fini par une gifle violente et une prolifération d’insultes à son encontre. Mordant la poussière, la victime s’est relevée, choquée et s’est mise à pleurer, tout en suppliant le receveur, pendant que le complice de l’agresseur filmait l’ignoble scène. Se prononçant sur l’affaire, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, en marge de sa visite de travail dans la wilaya de Tarf, a affirmé que la loi sera strictement appliquée contre l’auteur de cet acte ignoble et inadmissible. Pour rappel, la vidéo, montrant l’agression de l’enfant subsaharien, remonte à l’hiver dernier, mais elle a été partagée la semaine écoulée, affichant deux enfants, des migrants subsahariens, en train de demander l’aumône à l’Armaca, une station de bus au centre-ville de Annaba.

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Consulat général de France à Oran: Plus de 8.000 ressortissants français recensés dans la circonscription

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 11:43

Par Houari Barti.

Le nombre de ressortissants français recensés, par le Consulat général de France, à Oran, dans la circonscription est passé de 5.500 en 2015 à plus de 8.000 cette année, a affirmé le Consul général, M. Christophe Jean, en marge de la réception organisée, avant-hier, en sa résidence à l’occasion de la fête nationale française du 14 juillet. Une augmentation de plus de 2.500 nouveaux inscrits, en moins de 3 ans.

Dans son discours de bienvenue à ses hôtes, M. Christophe Jean a, tout d’abord, rappelé les dossiers phare de la coopération algéro-française, économique, politique et sécuritaire, avant de souligner les efforts entrepris ,en matière de prise en charge des demandes de visas et de féliciter en cette occasion les ressortissants français de la circonscription, notamment ceux ayant été fraîchement naturalisés. Selon des statistiques officielles du Consulat général de France, à Oran, la circonscription d’Oran comptait entre 2010 et 2014, un nombre de ressortissants français compris entre 4.000 et 4.500 inscrits. Mais dès 2015, ce chiffre a connu une véritable ascension passant de 4.229, en 2014, à 5.584, en 2015.

Les services du Consulat ont, ainsi, enregistrés durant cette seule année 2015, pas moins de 1.457 nouveaux inscrits.

Les binationaux représentent, avec 5.194 inscrits soit 93 % de l’ensemble des inscrits de cette année 2005, le plus gros de ces effectifs. Pour ce qui est de la classification de cette population par sexe, l’on note une légère domination de la gente féminine, avec 2.887 femmes (51,7 %) et 2.697 hommes (48,3%).

Par âge, cette population est composée de 491 inscrits (8,8 %) qui ont moins de 6 ans, 1.393 autres (près de 25 %) âgés entre 6 et 18 ans, 1.879 inscrits (33,6 %) âgés entre 18 et 40 ans, 1.247 inscrits (22,3 %) âgés entre 41 et 60 ans et 574 inscrits âgés de plus de 60 ans.

Par ailleurs, et selon un rapport de la direction des Etrangers du ministère français de l’Intérieur, publié l’année dernière, l’on note que pour la seule année 2016, « 17. 662 Algériens dont, 11.446 ont obtenu un certificat de naturalisation par décret et 3.945 par mariage». Le même bilan relève qu’«entre 1998 et 2016, un peu moins de 400.000 Algériens sont devenus Français », mais, «loin derrière les Marocains en termes de procédures de naturalisation», précisant dans le même sillage qu’«un tiers des étrangers qui ont acquis la nationalité française, en 2016, proviennent du Maghreb».

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Le consul général de France à Annaba et Constantine: « Notre relation relève à la fois du coeur et de la raison »

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 11:42

Par Ikram Ghioua.

Dans son allocution à l’occasion des festivités du 14 Juillet, le consulat général de France à Annaba et Constantine, Patrick Poinsot, a qualifié les relations bilatérales entre les deux pays «d’exceptionnelles», et bien plus que cela «d’affectives».

Devant une assistance importante d’invités, composée, notamment d’élus des villes de Annaba et Constantine, le représentant de la diplomatie française a rappelé que «l’année dernière, j’ai évoqué ici même la densité de la relation bilatérale qui n’est pas seulement économique, culturelle, ou faite d’échanges humains, non, elle est bien plus que cela, elle est affective, parfois excessive, toujours passionnée», assurant que les relations entre les deux pays «relèvent à la fois du coeur et de la raison».
Le consul général de France a estimé que «nous devons tourner la page du passé», mais rassure-t-il «sans le renier bien sûr», car poursuit-il «nous devons affronter ensemble les défis qui s’opposent à nous comme ceux de la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution, la gestion des phénomènes migratoires, la lutte contre le terrorisme, contre l’intolérance et pour nous permettre de nous engager pour l’éducation et la formation et le développement durable». Il ne manquera pas d’expliquer brièvement comment cette relation exceptionnelle entre l’Algérie et la France se traduit très concrètement ici à Annaba pour les services consulaires.
Aussi, dans le domaine politique, Patrick Poinsot dira: «L’ambassadeur Xavier Driencourt s’est rendu déjà depuis sa nomination il y a un an quatre fois à Annaba, à Constantine et à Guelma, c’est le signe de l’intérêt que porte la France à cette région de l’Est algérien et à ses potentialités». Il note également que c’est ce même intérêt qui a conduit le ministère des Affaires étrangères sur proposition de l’ambassadeur Xavier Driencourt et «en plein accord avec les autorités algériennes à modifier le dénomination officielle de notre consulat pour y joindre le nom de la ville de Constantine, troisième ville d’Algérie, évènement que nous avons célébré le 8 juillet à Constantine et avec le wali de Constantine et le président de l’APC». Il expliquera, cependant, qu’il ne s’agit pas de la réouverture d’un consulat, ni d’y installer des services sous annexe «mais plus modestement de nous rapprocher de notre communauté en organisant plus souvent des visites et des missions consulaires dans les bureaux de l’Institut français». Dans son intervention, il abordera la question du jumelage entre Grenoble et Constantine, mais aussi entre Annaba et Dunkerque pour la relance d’une coopération décentralisée d’où la visite du maire de Grenoble à Constantine et celle du maire-adjoint de Dunkerque à Annaba. Il a annoncé en cette circonstance que d’autres visites vont suivre, aussi bien en Algérie qu’en France, dans les mois qui viennent pour préparer la signature des nouvelles conventions de partenariat. Dans le domaine économique, le diplomate souligne que lors de ses déplacements, il s’efforce toujours de rencontrer les représentants des Chambres de commerce et des syndicats patronaux pour visiter des entreprises. Enfin, dans le domaine de la culture et de l’éducation, le consul rappelle que «le 18 avril dernier, a été inauguré le bâtiment neuf de l’Institut français de Annaba». Il parlera notamment des activités culturelles proposées par les Instituts français à travers le pays, citant le suivi par ces mêmes instituts de la coopération universitaire. Concernant l’éducation, le diplomate annonce l’ouverture d’une école française, Alexandre Dumas qui ouvrira ses portes en 2018. S’agissant des visas, le conférencier a noté que «700 personnes sont reçues par jour par le prestataire TLS dans des conditions de qualité». Au même sujet, Patrick Poinsot note que «le prépaiement des frais de service a fait chuter le taux de non-présentations des centres de 40% à moins de 10%. Cela a facilité la prise de rendez-vous, malgré le rôle néfaste de certaines agences de voyages et de la forte demande de visas pour la France.

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Rumeurs et spéculations autour du mouton de l’Aïd: Un sacrifice à quel prix?

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 11:41

Par Massiva Zehraoui.

Une seule question préoccupe, si ce n’est torture l’esprit de nombreux Algériens qui se demandent si le budget d’un citoyen lambda sera à la hauteur du prix du mouton de l’Aïd.

L’Aïd Al Adha est à nos portes. En attendant son arrivée, une seule question préoccupe si ce n’est torture l’esprit de nombreux Algériens qui se demandent si le budget d’un citoyen lambda sera à la hauteur du prix du mouton de l’Aïd.
Une interrogation récurrente qui, à juste titre, se pose à chaque période précédant l’approche de cette fête religieuse. Toutefois, il y a lieu de signaler que cette année s’est distinguée par l’apparition récente de la fièvre aphteuse qui a touché une bonne partie des troupeaux de moutons, un peu partout dans le pays. Cet état de fait n’a d’ailleurs pas mis longtemps à donner lieu à la propagation de diverses spéculations sur le prix de ces bêtes, qui, d’après les citoyens, battra sans nul doute des records de hausse. Ces derniers se sont inquiétés par ailleurs, quant à la disponibilité de ces cheptels, se demandant là aussi, si l’offre sera abondante afin de correspondre à une demande croissante. A toutes ces hantises et inquiétudes qui sont actuellement au coeur des débats publics, la réponse du gouvernement est formulée, comme à l’accoutumée, avec confiance et assurance. En effet, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, lors de sa dernière sortie médiatique, ne voulant pas être alarmiste, a minimisé les conséquences de la fièvre aphteuse. Celui-ci a ainsi affirmé que cette fièvre «n’est pas une épidémie». Pour étayer ses déclarations, Abdelkader Bouazghi a fait état de l’existence de seulement 40 cas sur un nombre global qui avoisine les deux millions de têtes. Ce qui par conséquent, ne devrait, selon lui, donner lieu à aucune inquiétude ni à aucune polémique, bien au contraire. Dans ce sens, il a encore garanti que la situation est sous contrôle et que son département a pris les mesures nécessaires pour en venir à bout. Pour ce qui est de l’offre, les mêmes assurances ont émané du même responsable qui a indiqué que celle-ci sera prospère. A ce propos, il a balayé du revers de la main toute éventualité d’importer ces bêtes, comme relayé ici et là, compte tenu de la quantité suffisante de moutons. Pour rappel, le département de l’agriculture a effectivement pris des dispositions afin d’empêcher la fièvre aphteuse de toucher davantage de cheptels à travers le territoire national. Par ailleurs, dans le but d’instaurer un climat propice à la vente normale des moutons, le département de l’agriculture a instruit les walis de consacrer des espaces en faveur des vendeurs pour «faciliter les opérations de contrôle». Relevant en outre, que les services du ministère veilleront au grain et seront présents pour inspecter le bétail au niveau des marchés.
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en dépit de toutes les garanties du gouvernement face à cette problématique, les angoisses du citoyen ne disparaissent pas pour autant. Ce qui est pour ainsi dire, largement justifié, lorsque les mêmes discours sont tenus lors de la même période par les officiels, lesquels promettent comme chaque année que les prix des moutons seront abordables et à la portée de tous. Malheureusement, cela s’est révélé à la fin n’être que de vaines promesses des autorités.
Autre point, c’est que le prix du mouton, ou encore son abondance (ou pas) sur le marché demeure à l’heure actuelle un sujet brûlant au sein de la société. Et pour cause, on annonce que cette année, le prix d’un mouton moyen vacillerait entre 46.000 et 49.000 DA. Des chiffres qui, pour beaucoup d’Algériens, donnent le tournis et suscitent de grandes appréhensions. Ils se disent pour la plupart incertains, quant à pouvoir faire face à de telles dépenses, notamment pour les familles nombreuses, qui plus est à faibles revenus et dans un contexte économique qui ne fait qu’accentuer les peurs des Algériens. D’un autre côté, le fait de la contamination des troupeaux de moutons par la fièvre aphteuse commence sérieusement à inquiéter les citoyens, en sachant par ailleurs que, malgré les assurances du ministre de l’Agriculture, de nouveaux cas continuent d’apparaître. Ce qui met les principaux concernés par la question en bien fâcheuse posture.

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Après la mise en application des nouvelles taxes tarifaires par l’APC: Une nouvelle opération de mise à jour du sommier de consistance

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 11:34

Par D.B.

Sur instruction du maire d’Oran, une nouvelle opération de mise à jour du sommier de consistance vient d’être lancée par la commune, apprend-on de sources proches de l’APC. Nos interlocuteurs indiquent que l’opération s’inscrit dans le cadre des dispositions annoncées par le P/APC d’Oran, lors des derniers exécutifs, visant une meilleure rentabilité des biens de la commune. Le maire d’Oran a insisté, à maintes reprises, sur l’exploitation, à bon escient’ des biens de la commune pour renflouer les caisses.

A ce titre, une cellule technique, composée des représentants de plusieurs services a été mise en place. Elle sera chargée de la mise à jour du sommier de consistance et du recensement des biens de la commune.

Nos sources indiquent qu’à l’instar de la précédente mise à jour, cette cellule s’attellera, dans un premier temps, à une vérification, sur le terrain des biens recensés dans le précédant sommier et dans une seconde étape, elle aura pour mission de compléter ce sommier avec des biens récemment récupérés ou réalisés par la commune et intégrés dans son patrimoine.

La dernière opération de mise à jour du sommier de consistance de la commune avait été lancée, en 2008, avec la mobilisation d’un nombre important d’agents de l’APC et des 12 secteurs urbains. Le recensement minutieux des biens communaux a permis de révéler que la commune dispose d’un riche patrimoine productif de revenus, malheureusement mal exploité. Sur la base de ce sommier, la commune dispose, ainsi, de 1.434 logements, 127 locaux à usage commercial, 21 garderies, 12 stades, 2 fourrières canines, 1 marché de gros de fruits et légumes, 1 marché à bestiaux, 32 marchés de détail, 1 abattoir, 19 salles de cinéma, 1 centre équestre, 10 salles de fêtes, 2 grands parkings, 2 hôtels et 2 centres de vacances.

La commune possède, aussi, un important patrimoine non productif de revenus composé, entre autres, de 188 écoles, 9 mosquées, 16 centres de santé, etc.

Néanmoins, notre source a tenu à préciser que la mise à jour du sommier de consistance est permanente, car chaque fois la commune intègre de nouveaux biens, alors que d’autres disparaissent. L’exploitation, à bon escient, de ce patrimoine pourrait générer d’importantes rentrées d’argent à la commune. Malheureusement, les tarifs qui étaient imposés, auparavant, étaient jugés dérisoires d’où la décision prise par la commune de revoir à la hausse les taxes.

La division des Affaires économiques de la commune avait déjà pris certaines dispositions visant à inciter les « mauvais payeurs » à s’acquitter de leurs arriérés de loyers. Il s’agit, selon nos sources, des loyers de plus de 1.400 logements appartenant à la commune, répartis à travers plusieurs quartiers de la ville. Le montant des dettes avoisine les 7 millions de dinars. Nos sources affirment que certains locataires ne se sont pas acquittés de leurs loyers depuis plusieurs années. Parmi les logements concernés, nos sources citent, entre autres, ceux de Haï El-Othmania, Haï Dhaya, Haï Essalam notamment. Des logements faisant partie du patrimoine communal et qui en principe doivent générer chaque année, d’importantes entrées d’argent à la commune.

Outre les logements, les mêmes services ont décidé de récupérer les montants des dettes accumulées auprès des commerçants qui occupent, à titre de location, des locaux commerciaux ainsi que les arriérés de location et des parkings appartenant à la commune.

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Ralentisseurs hors normes, cordages, nids de poules, crevasses…: La dégradation de la rue «Melinette» à Aïn El Turck fait jaser

Algérie 360 - Mon, 07/16/2018 - 11:29

Par Rachid Boutlelis.

  Autrefois lieu où s’épanouissait la badauderie, la prestigieuse rue «Melinnette», végète, aujourd’hui, fort malheureusement, dans la désuétude la plus cruelle et ce, sans pour autant susciter une réaction, à même de tenter de redorer son blason. En plus des ‘ralentisseurs’ hors normes et les cordages de gros diamètres, la chaussée de cette rue, représentant tout un pan de l’histoire contemporaine de la municipalité d’Aïn El Turck, est tapissée de ‘nids de poule’ et autres crevasses béantes, qui mettent, à rudes épreuves, les plus solides des châssis de voitures. En effet, le phénomène des ‘ralentisseurs’ hors normes et autres cordages, devenu un cauchemar pour les usagers, a également pris de proportions démesurées, sur cette rue qui traverse 6 localités situées sur le territoire de la municipalité d’Aïn El Turck, en plus de la dégradation de sa chaussée, qui suscite un vif désappointement chez les riverains, ayant perdu espoir, quant au lancement des travaux d’aménagement, annoncés, près plusieurs mois auparavant, par les précédents responsables locaux. Il importe de noter que cette rue, qui prend naissance à hauteur de la Place du ‘20 Août’ pour aboutir un peu plus de 3 km, plus loin, à Trouville, a énormément perdu de son aura. C’était un lieu jadis agréable où les familles se promenaient après le crépuscule et où les senteurs de jasmins taquinaient agréablement l’odorat du badaud embaumant l’air iodé. Sa décadence a commencé à se manifester vers le début des années 1990 avant qu’elle ne se réduise en peau de chagrin. Toujours est-il que la pluie a, à chaque fois, mis à nu ces carences, sans pour autant tarauder, un tant soit peu, la conscience des responsables, qui se sont succédé, à la tête de ladite municipalité, ces dernières années. Il est nécessaire de signaler que ce constat n’est pas, uniquement, spécifique pour la seule rue en question. Notons, encore, que certains riverains ajoutent une touche noire supplémentaire à ce peu reluisant tableau et ce, en déposant des déblais et autres déchets de matériaux de constructions, provenant des aménagements d’habitations, sur les trottoirs de cette rue, qui représente un véritable pan de l’histoire contemporaine de la commune d’Aïn El-Turck. Il y a lieu de rappeler que dans le cadre du programme 2016, relatif au Plan communal de développement, (PCD), la daïra d’Aïn El Turck a formulé 62 propositions de réalisation de projets d’utilité publique destinés à contribuer à l’amélioration du cadre de vie de la population de cette contrée côtière, confrontée à une démographie galopante et représentant le lieu privilégié pour un séjour d’agrément en bord de mer, pour des millions de vacanciers de différentes régions du pays. Parmi ces projets figure, entre autres, l’aménagement de la rue ‘Melinnette’ pour un apport estimé à 17 millions de dinars. Malheureusement à ce jour aucune opération n’a été entamée pour tenter de réhabiliter cette prestigieuse rue, qui hélas tombe en décrépitude au grand dam des riverains.

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Categories: Afrique

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