Afrique

Victor Lekhal a été choisi hier par la FAF pour répondre aux questions des médias en zone mixte, au centre technique de Sidi-Moussa. Le milieu de terrain du Havre AC, qui est en train de réussir une excellente saison en Ligue 2 française, a ainsi raconté ses débuts en sélection. Pour sa première convocation, il a été chanceux d’avoir dans le groupe un gars qu’il connait bien, la star de l’EN, Riyad Mahrez. Les deux hommes se sont connus au Havre. Lekhal a raconté aussi la discussion qu’il a eue avec le sélectionneur national, Djamel Belmadi. Ce dernier compte beaucoup sur lui pour l’avenir de l’EN. Voici son entretien.
Après deux séances d’entraînements avec les Verts, que pouvez-vous nous dire sur l’ambiance au sein du groupe ?
Vraiment, elle est extraordinaire. J’ai trouvé une très bonne ambiance au sein du groupe. Les joueurs sont très sympathiques et m’ont beaucoup soutenu. Déjà, ils m’ont réservé un accueil très chaleureux.
Vous avez donc chanté au sein du groupe, comme d’habitude le fait chaque nouveau joueur…
(Rires.) Oui, j’ai chanté. J’ai chanté une chanson du rappeur français Booba.
Belmadi vous a parlé ?
Oui, bien sûr. Le sélectionneur national m’a parlé. Il ne m’a pas mis la pression. Au contraire, il m’a mis très à l’aise. Il m’a motivé pour donner le meilleur de moi-même et d’essayer de jouer simple sans pression, comme j’ai l’habitude de le faire au Havre. Il est déjà venu me voir en club avant de me convoquer pour ce stage.
Le match de la Gambie approche. Vous ressentez la pression ?
Réellement non, après, le jour J, je ne sais pas. C’est ma première convocation. Evidemment, j’aurai des sentiments un peu particuliers, mais je vais tout faire pour me donner à fond et aider la sélection à gagner, si le coach me fait confiance, bien sûr, car il ne faut pas oublier que c’est le sélectionneur national qui décide sur le plan technique et non pas moi.
Y a-t-il une différence par rapport au Havre ?
Evidemment, il n’y a une différence. Ici avec les Verts, le rythme est très élevé. La majorité des joueurs évoluent dans les plus grands clubs européens, comme par exemple Mahrez ou Feghouli. Ce n’est pas facile de jouer avec eux. Ce sont des éléments confirmés et qui possèdent surtout une grande expérience à l’échelle internationale.
Comment ça s’est passé avec les cadres de l’EN comme Feghouli et Mahrez ?
Sincèrement, ça s’est très bien passé avec eux et avec les autres joueurs. Après, avec Mahrez le courant passe très bien. Je l’ai connu au Havre. Riyad est venu me voir pour me féliciter de cette convocation. Il m’a encouragé et m’a mis très à l’aise dans le groupe. Riyad m’a aussi présenté les gens ici et j’ai beaucoup apprécié cela.
Qu’est-ce que Mahrez vous a dit ?
Honnêtement, rien de particulier. Il m’a félicité et présenté aux autres joueurs. Par la suite, on a beaucoup parlé du Havre. Il voulait avoir des informations sur ce club qu’il a quitté depuis des années maintenant.
Ce stage est une chance pour vous de disputer la CAN…
Oui, je sais. Il s’agit du dernier stage de la sélection avant que le sélectionneur national n’établisse sa liste qui effectuera la préparation spéciale pour la CAN puis le tournoi final. Donc, il faudra s’attendre à ce que la concurrence soit très rude car tous les joueurs voudront être de ce tournoi. Je ferai le maximum pour convaincre le coach national, que ce soit sur le terrain lors du match ou bien lors des entraînements.
C’est la première fois que vous venez en Algérie ?
Ce n’est pas la première fois. J’ai l’habitude de venir déjà. Je suis venu par le passé mais cela fait longtemps que je n’ai pas visité le pays. Ma famille est originaire de Sétif. Le pays a beaucoup changé en mieux et j’ai beaucoup apprécié.

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Les Gambiens sont arrivés aujourd’hui à l’aéroport international d’Alger Houari Boumediene en prévision du match de demain face à l’EN. En effet, les hommes de Tom Saintfiet affronteront les Verts ce vendredi soir à partir de 20h45 au stade Mustapha Tchaker dans le cadre de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019.

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Auteur de bonnes prestations ces dernières semaines sous le maillot de Galatasaray, Sofiane Feghouli devrait poursuivre l’aventure avec le club la saison prochaine. Selon la presse turque, l’entraîneur du Galatasaray, Fatih Terim et en collaboration avec le président, Mustafa Cengiz ont décidé de garder Sofiane Feghouli dans l’effectif du club la saison prochaine. Selon la même source toujours, les responsables du Galatasaray vont refuser toutes les offres pour Feghouli cet été. Sous contrat avec le Galatasaray jusqu’en 2022, Feghouli, et après une période compliquée en début de saison, est devenu un élément important dans le onze de Fatih Terim ces dernières semaines.

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Nabil Bentaleb a été envoyé en équipe réserve par sa direction. Victime d’une blessure, le joueur en question n’était pas concerné par le précédent match de l’équipe face au RB Leipzig. Toutefois, le nouvel entraîneur de Schalke 04 lui a demandé, ainsi qu’aux autres joueurs blessés de l’équipe d’être présent en tribune à la Veltins-Arena à l’occasion de la dite rencontre. Une requête à laquelle le joueur Algérien n’a pas répondu favorablement. C’est ce qui aurait conduit à sa sanction. Via son compte instagram, Nabil Bentaleb a expliqué les raisons de son absence au stade lors du dernier match de Schalke 04. En effet, Bentaleb a publié sa photo en compagnie de ses deux nouveaux jumeaux, ajoutant au passage que la situation de sa femme, souffrante depuis plus de trois, l’a contraint à rester à son chevet. Bentaleb a fait savoir que cela l’a rendu fou au point d’oublier  d’envoyer un SMS pour les dirigeants et de leur faire part de cette situation.

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En effet, le portier algérien doit se faire opérer du doigt suite à une blessure contractée lors du dernier match de son équipe et qui l’a privé du rassemblement des Verts cette semaine. Mbolhi a donc de grandes chances de mettre un terme prématurément à sa saison vu que cette blessure se révèle plus sérieuse que prévu. Sa participation à la Coupe d’Afrique des Nations est également incertaine.

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Gonzalo Higuain pourrait retourner à la Juventus l’été prochain. C’est ce que laisse entendre Mercatofootanglais.com. L’international argentin si prolifique avec le Napoli n’a inscrit que trois buts depuis son arrivée à Londres. Trop peu pour Maurizio Sarri : « Il peut faire mieux » a-t-il déclaré dimanche après la défaite à Everton.

Le joueur a été prêté avec option d’achat fixée à 33 millions de Livres. Une somme importante que ne serait pas prêt de payer actuellement Chelsea par rapport aux performances du joueur argentin. En dépit de l’interdiction de recruter qui frappe leur club, les dirigeants songeraient à renvoyer Gonzalo Higuain en Italie.

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Le ministre du Cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato a effectué ce jeudi 21 mars 2019, une visite sur les chantiers ouverts à Natitingou dans le cadre de la mise en œuvre du projet Asphaltage. Accompagné du directrice générale de l'agence du cadre de vie et de ses collaborateurs, le ministre Tonato n'est pas satisfait de l'étape actuelle des travaux.

Les ouvrages relatifs au projet Asphaltage dans la ville de Natitingou n'évoluent pas convenablement. Ce constat fait sur le terrain ne réjouit pas le ministre Tonato et sa délégation. A l'étape actuelle, les entreprises en charge des chantiers sont en retard par rapport au délai d'exécution.
Face à cela, le ministre José Tonato a donné des instructions fermes aux entreprises à l'effet du respect strict du délai contractuel.
Par ailleurs, les différents chantiers dans les communes d'Abomey-Calavi, de Cotonou et de Sèmè-Podji et autres évoluent avec un niveau très apprécié.
Le Projet Asphaltage inscrit dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) est à sa première phase et prend en compte 09 grandes villes du Bénin. Il vise à assainir le cadre de vie à travers le bitumage et le pavage des rues, la construction d'ouvrages d'assainissement et l'aménagement urbain.

Akpédjé AYOSSO

ADM- L’Association de développement de Maghama (ADM) à Nouakchott et Nouadhibou en partenariat avec, ARMAF (Association des Ressortissants de...

L'ancien gardien de but des Requins de l'Atlantique et de l'équipe nationale du Bénin Imorou Soumaïla, a été inhumé ce jeudi 21 mars, dans l'après midi autour de 14 heures, au cimetière musulman de Cotonou.
L'annonce du décès de l'emblématique gardien de but des Requins de l'Atlantique et de l'équipe nationale du Bénin, a été faite très tôt ce jeudi matin. Âgé de 57 ans, Imorou Soumaïla a rendu l'âme ce jeudi matin aux environs de 2 heures, alors qu'il venait d'être introduit en urgence au Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou Maga.

L'ancien président de la République est monté au créneau ce jeudi 21 mars 2019 pour se prononcer sur la crise politique que traverse le pays. Votre journal publie ici l'intégralité de sa déclaration
DECLARATION DU PRESIDENT NICEPHORE D. SOGLO SUR LA CRISE DE LA DEMOCRATIE AU BENIN LE PAYS DES CONFERENCES NATIONALES SOUVERAINES EN AFRIQUE

Cotonou, le 21 mars 2019

Béninoises, béninois,
Chers compatriotes,

J'ai pris à la conférence nationale souveraine de février 1990, où notre pays était dans le chaos et au bord de la guerre civile, l'engagement que je ne mentirai jamais à la nation béninoise ; car je prends notre peuple pour un peuple d'adultes majeurs et responsables.
J'ai aussi prêté, dans ce pays, mon unique serment de Président de la République entre la vie et la mort, après un court et dramatique séjour à l'hôpital du Val-de-Grace à Paris. Les plus anciens s'en souviennent.
Je crois donc être assez bien placé pour dire qu'il n'y a pas de compromis entre la dictature et la démocratie, quel qu'en soit la définition ou le contenu.
Aussi, faut-il être clair, ouvert et vigilant dans les solutions à la crise de la démocratie que connait en ce moment le Bénin. Et dire sans équivoque, qu'il n'y aura pas d'élection crédible et pacifique au Bénin que si tous les citoyens, riches ou pauvres y participent librement. Je suis personnellement prêt – je l'ai prouvé – à mourir, s'il le faut pour cela. Car, comme le dit un grand homme, on ne met sa vie en jeu que pour son propre pays.
Pour l'heure, il nous faut simplement et avec fierté, revenir aux lois démocratiques issues de la conférence des forces vives de la nation de février 1990 qui ont fait leur preuve. Elles sont depuis 1991, le socle de toutes les élections, notamment celle de 2016, qui a vu le succès du Président Patrice TALON chaleureusement félicité par le Premier Ministre Lionel ZINSOU son adversaire du second tour. Et ce geste a été un honneur pour notre pays.
La réforme du système partisan et du code électoral qui nous a conduit dans une dangereuse impasse doit être gelée et discutée après ces élections dans un climat apaisé et consensuel après un référendum ; c'est-à-dire une consultation de toute la nation comme en 1990. Et ce sera alors une victoire collective. Sinon, c'est la voix ouverte à l'incertitude, à la violence et qui sait (souvenons-nous de Kolwezi), à l'intervention étrangère. Et les exemples du Libéria et de la Sierra Léone des diamants du sang doivent hanter nos esprits. Et nous savons tous que le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu, absolument fou.
C'est ce qui a conduit, le philosophe français Montesquieu, dans son célèbre ouvrage : L'Esprit des lois, à recommander qu' ‘'il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir''. La nécessité en d'autres termes d'un contrôle, d'une séparation des pouvoirs. Et depuis la Grande Charte du 15 juin 1215 née de la révolte contre Jean Sans Terre, un roi anglais dégénéré, le Parlement, le censeur des gouvernants, ne peut être un paillasson, une télécommande, un mentor, encore moins, un arroseur arrosé.
La liste des pouvoirs dressés par Montesquieu comprenait : l'Exécutif, le Législatif et le Judiciaire. C'était notre crédo à la conférence nationale souveraine de février 1990, après dix-huit ans d'un régime militaire né dans le camp capitaliste et qui avait migré, un an plus tard dans le camp socialiste. C'était l'époque de la guerre froide.
Après l'écroulement du mur de Berlin, le pays fut mis sous perfusion du FMI et de la Banque Mondiale. Car, les universités et les écoles étaient fermées, les fonctionnaires n'étaient plus payés depuis environ 8 à 12 mois, les cas de mort, de prostitution, de suicide étaient devenus un spectacle quotidien. Sept mille fonctionnaires, avec les fameux départs volontaires, avaient été licenciés et la dette de l'Etat s'élevait à six cent milliards de francs non dévalués. Les statistiques sont là. Le Bénin se trouvait en situation de catastrophe, de déliquescence totale d'un Etat. Il n'y avait plus de banques ; les hôpitaux, les écoles, les routes, bref, toute l'infrastructure sociale et économique était en ruine.
Le souvenir de cette période de désespoir reste à jamais gravé dans la mémoire de tous les béninois. Aussi, la conférence nationale aboutit-elle à un feu d'artifice. N'avions-nous pas vaincu la fatalité ? À nous la liberté : séparation des pouvoirs, multipartisme intégrale après le parti unique, alternance, limitation à cinq ans renouvelable une fois de la durée du mandat présidentiel, liberté d'opinion et d'association, en un mot, l'état de droit.
Après un quart de siècle, le moment est peut-être venu de faire un bilan, réclamé d'ailleurs depuis longtemps. Mais faisons-le dans l'esprit de la conférence nationale souveraine de février 1990 qui avait permis à une nation divisée de retrouver son unité, sa vigueur et sa dignité et s'insérer harmonieusement dans le quadrilatère Nigéria, Dahomey, Togo, Ghana de la CEDEAO.
J'ai rencontré le Chef de l'Etat et comme disait le Président ZINSOU, le Bénin n'a pas fini d'étonner et de s'étonner. Au bout d'une longue discussion, le Président Patrice TALON est disposé à faire baisser la tension dans le pays et à renouer avec les acquis de la conférence nationale. Deux points majeurs méritent d'être soulignés :
1. Il mettra tout en œuvre, malgré les difficultés prévisibles, pour revenir aux lois qui ont permis son élection en 2016 sans qu'il soit besoin de toucher à la constitution de 1990.
2. Il est aussi disposé à examiner favorablement, et dans les meilleurs délais, la proposition de Monseigneur GANYE, d'une loi d'amnistie en faveur de nos compatriotes actuellement en exil.
C'est là, le résultat des médiations de la CEDEAO, des Nations Unies, des nombreuses ambassades, de toutes les composantes de la nation et naturellement, du dynamisme de l'opposition. Je souhaite pour ma part, qu'en cette période pascale, le Dieu des chrétiens, Allah, Mahou, les mânes de nos ancêtres, bénissent tous nos efforts et inspirent le Chef de l'Etat.
Bonne fête,
Vive le Bénin,
Vive la Démocratie,
Je vous remercie.

Le Président Nicéphore Dieudonné SOGLO.
Ancien Président de la République
Ancien Maire de la ville de Cotonou
Vice-Président du Forum des Anciens Chefs d'Etats et de Gouvernements d'Afrique,
Créé en 2006 à Maputo sous le haut patronage de Nelson MANDELA

Seydou Ba - Tokomadji est une commune située dans la Wilaya de Gorgol à 50 km de Kaédi. Les écoles publiques en Mauritanie sont pleines à...