Apres l’annonce des résultats du scrutin du jeudi 12 décembre par le Président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) Mohamed Charfi, les ex candidats à la présidentielles se sont tous exprimé sur le scrutin et sur leurs défaites. Abdelkader Bengrina, qui est venu dans la seconde place aux élections présidentielles avec 17.38% des voix, […]
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Le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) organise une tournée nationale qui débute ce vendredi 13 décembre et prend fin le lundi 16 prochain.
Cette décision de la Direction Exécutive Nationale (DEN) en sa séance du 13 octobre 2019 s'inscrit dans le cadre de l'animation des structures verticales et horizontales du Parti.
Selon le communiqué de la Cellule de Communication du PRD, la tournée nationale a pour objectif de présenter les membres des instances dirigeantes du Parti et celles de la localité pour une implantation plus accrue dans le processus de remobilisation des militants. Elle vise à échanger et expliquer la position politique du parti sur les grandes questions de la Nation et sensibiliser sur la nécessité d'occuper le terrain face aux prochaines échéances électorales.
La DEN invite « toutes les coordinations départementales et les responsables des structures à la base à prendre toutes les dispositions organisationnelles pour convier les militants aux différents sièges départementaux du parti ».
La délégation est constituée des membres de la DEN, et du Bureau Politique.
Repartie en deux équipes, l'une sera sur l'axe Alibori, Borgou, Zou et Mono, et l'autre sur l'axe Atacora, Donga, Collines et Couffo.
« A chaque étape une communication sera faite sur la vision et la politique du parti », précise le communiqué.
A.A.A
Dès janvier 2020, les voyageurs africains à destination du Nigeria bénéficieront de visa. Cette mesure vient supprimer l’obligation de procéder à une demande préalable auprès des ambassades nigérianes à l’étranger. Cette nouvelle est diversement accueillie depuis la fermeture des frontières nigérianes avec ses voisins. Certains mettent en cause la vision de l’unité panafricaine du Président […]
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J'ai posté sur les réseaux sociaux et des médias en ligne un article intitulé : « France : une immigrée déclarée morte, mais toujours vivante ». Cet article a été partagé par plusieurs internautes et publié par des sites d'information qui ont pris soin de mentionner que j'en suis l'auteur. Le media sénégalais Seneweb a tué ma plume en reproduisant un extrait de cet article sans mentionner que j'en suis l'auteur, malgré ma réclamation. Or les droits de l'auteur sur son œuvre sont des attributs inaliénables de sa personnalité. La construction et la monétisation d'une audience numérique poussent certains médias à piétiner les droits d'autrui. Mais ils ont intérêt à se débarrasser du sentiment d'impunité sur Internet, qui les encourage à transgresser les lois et les codes de déontologie. Le traçage et le flicage des cyber-malfrats sont en marche !
Internet, une jungle sans pitié pour certains médias
Le 6 décembre 2019, avec stupéfaction, une lectrice m'a appris que mon article est publié par le site Seneweb, sans mentionner que j'en suis l'auteur. Ce site d'information sénégalais, qui a une grande audience, s'est donné la liberté de paraphraser le titre de mon article, et de publier une partie de mon texte en faisant croire qu'il en est l'auteur. Le fait que ce media ait mentionné qu'il a repris ma publication d'un quotidien sénégalais n'enlève en rien la gravité de son agissement, à partir du moment où j'ai averti le jour même Seneweb, que c'est moi qui suis l'auteur de l'article, et qu'ils doivent y mentionner mon nom. Seneweb n'a donné aucune suite aux trois emails que je lui ai envoyés pour réparer cette violation de ma propriété intellectuelle. Il engage sa responsabilité civile et pénale.
J'ai publié l'article faisant l'objet d'une usurpation dans le but de sensibiliser les lecteurs sur les risques encourus avec les pratiques de faux, d'usage de faux et d'usurpation d'identité. Ceux qui le reprennent à titre professionnel, comme Seneweb, doivent avoir l'honnêteté intellectuelle de mentionner son auteur, et de ne pas faire croire que c'est leur propriété intellectuelle.
Pour gagner ou maintenir une audience, certains sites d'information ne se gênent pas de publier des Fakenews et des faits divers sordides, sans s'attarder sur la profondeur et la sincérité des informations publiées. Ils sont plus intéressés par le nombre de clics et de connexions à commercialiser pour se faire de l'argent, que par la qualité des informations diffusées ou la production intellectuelle.
Internet aidant, la concurrence incitant, ils foncent sans se soucier de leur responsabilité éditoriale, ni du respect de la propriété intellectuelle, ni des dommages qu'ils causent à autrui. Pour eux, Internet c'est le Serengeti : les fauves et les crocodiles y tuent des gnous et des zèbres pour s'engraisser. Seneweb a « tué » ma plume.
Il existe un sentiment d'impunité à cause de la distance et de l'immatérialité d'Internet.
Certes, il était plus facile de détecter et de sanctionner ceux qui usurpaient le contenu de livres, d'œuvres musicales sur casettes ou CD, ou d'articles de la presse écrite. Maintenant avec Internet et la dématérialisation des supports des œuvres de l'esprit, les délinquants numériques foisonnent et violent sans vergogne nos contenus et créations. Heureusement que le droit évolue et s'adapte aux nouvelles technologies.
Internet n'est plus une zone de non-droit où l'on peut transgresser les lois avec impunité, bien assis derrière un écran de Smartphone ou d'ordinateur. Sachez que ceux qui reprennent vos publications sur leurs sites d'information ou leurs blogs, vos posts, vos photos, vos vidéos, vos œuvres artistiques sur les réseaux sociaux, sans préciser que vous en êtes les auteurs, peuvent être poursuivis pour vol, abus de confiance, ou escroquerie. Ils peuvent être sanctionnés à vous verser d'importantes sommes d'argent pour la réparation des préjudices matériels et moraux qu'ils vous auront causés.
Depuis 1886, avec l'impulsion de la convention de Berne, les tiers sont tenus de respecter le droit moral des auteurs sur leurs œuvres littéraires et artistiques. Sachez que vos œuvres sont protégés pendant toute votre vie, et même après la mort. Les héritiers peuvent en bénéficier jusqu'à 70 ans après la mort de l'auteur, parfois plus, avant de tomber dans le domaine public. Et même si le droit d'exploitation de l'œuvre tombe dans le domaine public 70 ans après la mort de l'auteur, le droit moral sur son œuvre subsiste : il faut respecter la nature de l'œuvre et ne pas la dénaturer.
Mais les usurpateurs du Net peuvent être punis, qu'ils soient à Dakar, à Tokyo, ou à Bobo-Dioulasso.
Ceux qui violent nos œuvres, par le plagiat ou l'usurpation, peuvent être poursuivis et sanctionnés, quel que soit le lieu de commission du délit. Même si l'auteur de l'œuvre est à Abidjan ; l'usurpateur à Dakar, son prestataire de service internet à Conakry, et son serveur-hôte à Paris, le droit international privé permet de focaliser les agissements dans chacun de ces pays, et de rattacher le délit à la compétence d'une de ces juridictions. Usurpateurs du Net, gardez donc à l'esprit que l'immatérialité et l'ubiquité d'Internet ne garantissent pas une impunité.
Comme d'autres pays, le Sénégal adhère depuis 1970 à l'organisation mondiale de la propriété intellectuelle, et a ratifié depuis 2002 son traité sur le droit d'auteur. En 2008 le pays a adopté deux lois, l'une renforçant la protection du droit d'auteur et des droits voisins, l'autre encadrant les technologies de l'information et de la communication. Les agissements de Seneweb, et de tout autre media qui s'y livre, peuvent être sanctionnés sur la base de ces législations et des lois pénales.
Rappelons à Seneweb et aux usurpateurs d'Internet que le fait de disposer d'un bien ou d'une valeur appartenant à autrui, pour un usage ou une finalité contraire à la volonté de propriétaire ; la soustraction frauduleuse de la chose appartenant à autrui ; le fait d'user d'une fausse qualité en vue d'en tirer un intérêt, le fait de détourner ou de dénaturer la propriété intellectuelle d'autrui, sont punis par la loi. Gare à la récidive !
Aliou TALL,
Président du RADUCC
raducc@hotmail.fr
Le président français Emmanuel Macron a déclaré aujourd’hui, lors d’une conférence de presse à Bruxelles, qu’il a « pris note » de l’électiond’Abdelmadjid Tebboune à la tête de l’Algérie. « J’ai pris note de l’annonce officielle que Monsieur Tebboune a remporté l’élection présidentielle algérienne dès le premier tour » a-t-il déclaré. Manquant au devoir des félicitations officielles, Macron a appelé les autorités […]
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Depuis le 9 décembre dernier, l’Afrique du Sud fait face à d’importantes coupures de courant. Pourquoi ? Parce que la compagnie nationale d’électricité Eskom a admis ne pouvoir répondre actuellement qu’à 80 % de la demande nationale. Une situation délicate qui nécessiterait soit de couper définitivement le courant à 20 % de la population, soit de couper le […]
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Les manifestants venus par millier aujourd’hui pour le 43e Hirak à Alger, ont dénoncé les taux de participation aux élections annoncés ce matin par l’ANIE. En effet, il scandait en chœur « intikhabat aâskaria, votaou al aâskar sbah w aâchia » (élections militaires ! les militaires ont voté jour et nuit). « انتخابات عسكريه ڤوطاو العسكر صباح وعشيه »#alger […]
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Le 34e vendredi du Hirak a été caractérisé par la présence d’une gigantesque foule de manifestants à Bejaïa. A l’instar des autres wilayas du pays, les manifestants à Bejaïa ont réitéré leur refus de la « mascarade électorale et ses résultats », et ont scandé des slogans hostiles au pouvoir et au nouveau président Abdelmadjid Tebboune. Les […]
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Pour ce 43e vendredi du Hirak, des milliers de manifestant ont été au rendez-vous à Constantine. En dénonçant le passage en force élections présidentielles, les manifestant scandent des slogans hostiles à Abdelmadjid Tebboune élu nouveau Président de la République.
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Le tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo s'est penché sur le troisième dossier inscrit à l'ordre du jour de la session criminelle ouverte en début de semaine. Dans ce dossier, le sieur Fulbert Zinsou poursuivi pour viol sur mineur au moment des faits a été condamné à 10 ans d'emprisonnement ferme.
Selon le récit des faits, dans la nuit du samedi 22 décembre 2018 aux environs de 21 heures, la nommée D. S. âgée de 14 ans, a sollicité l'aide de Fulbert Zinsou, conducteur de taxi-moto, à l'effet de l'aider à quitter la plage de Sèmè-Podji pour se rendre chez ses parents à Adjarra Adovié dans la commune d'Adjarra, étant donné qu'elle ne dispose pas des frais de transport.
Sur le chemin, l'accusé a simulé une panne à Djrègbé, dans la commune de Sèmè-Podji. Au lieu d'amener la fille chez ses parents, il l'a conduite tardivement chez lui à Gbéko dans la commune de Dangbo. Il l'héberge et abuse sexuellement d'elle. La nommée D. S. n'a pu se libérer que le dimanche 23 décembre 2019, après s'être confiée à l'une des épouses de l'accusé.
Fulbert Zinsou a donc été poursuivi et incarcéré le 27 décembre 2018 pour le crime de viol sur mineure.
Le ministère public, représenté par Me Raymond
Codjo Godemin, a requis contre lui, la peine de 15 ans de travaux forcés.
Une peine que Me Spéro Quenum, substituant Me Nicolin Assogba, pour la défense, a estimée excessive.
Dans sa réquisition, il a déploré l'absence au dossier de l'acte de naissance de la victime pouvant attester effectivement que celle-ci était mineure au moment des faits. L'âge de 14 ans selon lui, constitue une situation aggravante pour son client. A moins de 16 ans d'âge révolu, une fille ne saurait donner de consentement pour un acte sexuel. Même si elle en donnait, ce consentement est nul et de nul effet aux termes de la loi, a expliqué l'avocat. Il a invité le tribunal à ne pas suivre les réquisitions du ministère public s'il devait considérer la minorité de la fille au moment des faits.
Dans sa délibération, la Cour présidée par le juge Sosthène Agbowaï constate que la victime a 14 ans au moment des faits et condamne Fulbert Zinsou à 10 ans de réclusion criminelle. En détention depuis environ un an, l'accusé retourne encore dans sa cellule pour purger les 09 ans restants. Il devra également payer au plan civil, la somme de 350 000 francs CFA à la victime pour toutes causes de préjudices confondus.
La victime était présente à l'audience avec ses grands parents qui se sont constitués en partie civile.
F. A. A.
Le Ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané et la représentante résidente au Bénin du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), Barbara Laurenceau ont signé ce vendredi 13 décembre, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet régional « Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel - Sahel Women's Empowerment and Demographic Dividend » (SWEDD), un accord cadre qui permet au Bénin de bénéficier de l'appui technique du FNUAP. C'était en présence des représentants résidents de la Banque mondial et du système des Nations Unies.
« Cet accord est le fruit de plusieurs mois de travail au Bénin, et plusieurs années de collaboration. C'est un grand pas aussi dans la concrétisation des engagements du Bénin pour suivre Nairobi, puisque c'était le grand sommet de la population qui s'est déroulé au mois de novembre », a expliqué Madame Barbara Laurenceau.
Pour elle, c'est un cas concret qui a été rendu possible grâce à l'accompagnement de la Banque mondial mais grâce aussi et surtout à la détermination politique du Bénin, pour investir dans les jeunes femmes du Bénin qui sont l'avenir de tout le continent.
« Pour nous, L'UNFPA n'est qu'une des agences des nations Unies qui ouvre une porte pour l'assistance technique du Système des Nations Unies au Bénin à ce programme et nous espérons vraiment de tous nos vœux de pouvoir assurer un accompagnement qui fera la différence pour des résultats plus rapides auprès des filles du Bénin. » a-t-elle souhaité.
Pour le Ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané, la Signature de cet accord cadre est important dans la mise œuvre du programme SWEDD au Bénin. Il a précisé que « Ce projet, est une décision forte, de faire adhérer notre pays à cette initiative qui permet de renforcer les actions de notre gouvernement à travers les femmes et les jeunes filles béninoises. Avec cette décision, la banque mondiale est venue à notre appui, en mettant en place un volume de crédit et de don inédits de 90 millions de dollars US, qui va permettre de déployer des actions dans des domaines très importants de santé publique mais aussi de sensibilisation des jeunes filles et de financement des actions d'autonomisation des jeunes filles et des jeunes femmes de notre pays. »
Le Programme SWEDD a pour objectif d'accélérer la transition démographique et de réduire les inégalités entre les sexes dans le sahel, en améliorant notamment l'autonomie des femmes et des adolescentes, leur accès à la planification familiale, et aux services de qualité et produits de santé maternelle et infantile.
« C'est pour moi l'occasion de redire combien de fois nous sommes préparés pour ce projet et dans quelques jours, sera mis en place l'unité de gestion du projet pour laquelle nous avons procédé à la sélection des personnes clés. Ceci nous permettra donc de lancer la mise en œuvre effective du projet. », a souligné Abdoulaye Bio Tchané avant de souhaiter : « Notre ambition permanente est de faire en sorte que le projet se déroule dans les délais prévus et dans le budget prévu. Donc pas un jour de plus et pas un dollar de moins ».
Il faut noter que le projet SWEDD couvre les douze départements du Bénin et s'étend sur une période de 5 ans (2019-2023).
Marcel HOUETO