Le Directeur de cabinet du ministère de la santé a parlé des mesures sanitaires prises par le gouvernement béninois ce mercredi 25 mars 2020 sur l'émission "Actu Matin" de Canal 3 Bénin. Pétas Akogbeto a expliqué la notion de "cordon sanitaire" et les implications de cette mesure.
Le gouvernement béninois a identifié 8 communes qui sont les plus exposées à la pandémie du Covid-19. Il s'agit de Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Sèmè-Podji, Porto-Novo Akpro-Missérété et Adjarra.
Selon les explications de Dr Pétas Akogbeto, Directeur de cabinet du ministère de la santé, ‹‹ le cordon sanitaire est un espace qu'on définit et dans lequel on essaie de limiter les mouvements entre l'espace délimité et le reste des parties qui entourent l'espace››. Il s'agit tout simplement d'une limitation des mouvements au stricte minimum. Dans les 8 communes concernées poursuit-il, il y aura des contrôles et une limitation des mouvements des populations au stricte nécessaire. Les forces de sécurité veilleront à l'application de cette mesure qui a pour but de mieux contrôler la propagation de la maladie.
‹‹ (...) la plupart de ces 8 communes ont soit des cas confirmés ou des sujets contacts. Si le gouvernement ne prend pas ces mesures, avec les mouvements des populations, on peut assister à ce qu'un nouveau cas quitte Cotonou pour Abomey ou au Nord. Ce qui va rendre la situation difficile (...), explique le directeur de cabinet du ministère de la santé.
Il ajoute que ‹‹ ceux qui doivent aller au service, ils vont y aller››.
Un dispositif de filtration à partir d'Allada
A en croire Dr Pétas Akogbeto ‹‹ le gouvernement est entrain de réfléchir sur les mesures à prendre pour pouvoir voir dans quelle manière certains fonctionnaires peuvent travailler à domicile ››.
‹‹ A partir d'Allada, il y aura un dispositif de filtration qui va permettre de voir un peu les mouvements entre le cordon sanitaire et le reste des autres villes ››, a-t-il précisé.
Le cordon sanitaire autour de ces 8 villes sera établi dès le lundi 30 mars 2020 à 00h.
A.A.A
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Le commissariat de l'arrondissement de Gbanlin à Ouèssè est devenu un centre d'élevage de poulets et de cabris. C'est le constat fait par l'ONG Bénin Diaspora Assistance, qui s'est rendue sur les lieux après avoir été saisie par deux plaintes des populations.
Selon le président de l'ONG Bénin Diaspora Assistance Médard Koudèbi, les populations se plaignent des difficultés d'accès au commissariat de Gbanlin à Ouèssè, d'une longue attente avant l'ouverture du portail et « des engueulades régulières à chaque fuite des animaux de l'intérieur du commissariat vers l'extérieur ».
La délégation discrète envoyée à Ouessè par l'ONG Bénin Diaspora Assistance s'est rendue au commissariat de l'arrondissement de Gbanlin le dimanche 15 mars 2020 vers 19h38.
« Nous nous sommes retrouvés devant un commissariat hermétiquement fermé 24h/24h parce que le commissaire lieutenant (...) a transformé le commissariat en son centre d'élevage personnel des cabris et des poulets », dénonce le président de l'ONG Bénin Diaspora Assistance.
Pour éviter leur sortie dans la rue, poursuit-il, « les portes d'entrées de ce commissariat sont automatiquement verrouillées ».
Le lundi 16 mars 2020, la délégation a fait discrètement l'inspection des lieux avec beaucoup de visibilité. « Nous avons les images d'une infirme partie de près de 45 à 70 poulets coqs et des poussins de ce commissariat n'est qu'une partie de l'équivalent de 27 cabris. Nous n'avons pas pu visiter l'arrière du bâtiment pour avoir une idée statistique des poulets qui y sont », explique le président de l'organisation.
Le bureau de l''ONG Bénin Diaspora Assistance se demande pourquoi le DDPR ZOU et le commissaire adjoint ont été complices d'une situation qui détruit l'image de l'administration béninoise et celle de la Police Républicaine du Bénin.
A.A.A
Le directeur national de la Santé publique, reçu dans le journal télévisé de 19h 30 de la Télévision Canal 3 ce mardi 24 mars 2020, a donné quelques clarifications par rapport à la pandémie du Covid-19 au Bénin. Dans son intervention, Dr Salami LAMIDHI
a souligné que le Bénin a dépassé aujourd'hui la notion d'auto isolement au cours de laquelle les sujets qui étaient supposés avoir un contact contaminant, étaient autorisés à rentrer chez eux après validation du plan d'auto isolement étudié avec eux. « Nous en sommes désormais à la quarantaine systématique », a indiqué le directeur national de la Santé publique.
Il n'a pas manqué de rappeler les trois nouveaux cas annoncé par le ministre de la santé.
Le point commun de ces nouveaux patients du Covid-19 au Bénin selon lui, est qu'ils ne sont pas Béninois, et qu'ils ont voyagé récemment sans respecter les précautions recommandées par le gouvernement.
‹‹ Il faut appliquer rigoureusement les mesures en vigueur ››
Analysant les cas de contaminations, le directeur national de la Santé publique a tiré la conclusion que le gouvernement à vu juste en prenant les différentes mesures qui entourent désormais l'entrée de personnes revenant d'un séjour à l'étranger dans le pays. « Il nous faut donc continuer d'appliquer rigoureusement les différentes mesures en vigueur pour que nous puissions éviter aussi bien de nouveau de personnes infectées venant de l'extérieur que des cas de contaminations autochtones », a-t-il expliqué.
Pour lui, l'auto-isolement est un comportement citoyen qui consiste à choisir librement et sans contrainte, de se mettre en retrait et d'éviter tout contact avec son environnement immédiat (membres de sa famille, collègues de service etc.), lorsque l'on estime avoir pris un risque quelconque d'exposition au germe de la maladie. Il permet non seulement de protéger ses personnes d'une éventuelle contamination mais aussi une attention particulière dans le suivi de l'évolution de son état de santé, a expliqué Salami LAMIDHI.
Dans le cas de la covid-19, la période d'auto-isolement définie poursuit-il, est de 14 jours, qui courent à partir du moment où le sujet est supposé avoir eu un contact contaminant. Selon le docteur, pendant cette période, aucun contact physique n'est permis mais le sujet peut demeurer en contact avec ses proches par le téléphone et tout autre moyen de communication.
La mesure de la quarantaine
Pour Dr Salami LAMIDHI, la quarantaine est une mesure beaucoup plus stricte et plus contraignante que l'auto isolement. « Elle consiste à se conformer au dispositif défini et mis en œuvre par le gouvernement qui a réquisitionné des emplacements adéquats et y a mis aussi bien le personnel qualifié que le matériel requis pour assurer le suivi rigoureux du sujet qui est supposé avoir eu un contact contaminant », a-t-il expliqué.
Dr LAMIDHI indique qu'elle permet au gouvernement d'avoir un contrôle plus rigoureux et une ligne de conduite beaucoup plus stricte qui permet de limiter le plus possible tout risque de propagation de la maladie. « Mais le gouvernement a veillé à ce que toutes les commodités y soient disponibles pour le rendre aussi reposant et agréable que possible », a ajouté le directeur national de la Santé publique.
Il n'a pas manqué d'expliquer la notion de cordon sanitaire qui, à l'en croire, est juste l'extension des mesures qui étaient jusque là en vigueur uniquement au niveau des frontières à une zone constituée par un ensemble de communes. Cette mesure selon lui, trouve sa nécessité dans le fait que ces zones sont un peu plus ouvertes sur l'extérieur et que les risques de contamination pourraient y être plus élevés. En conséquence, il sera donc instauré un dispositif de filtrage plus strict aux différentes entrées de cette zone et ce dispositif comportera un volet sécuritaire et un volet sanitaire.
Postes de contrôle
Selon Dr Salami LAMIDHI, le gouvernement travaille à ce que les différents postes de contrôle qui seront installés dans le cadre de ce cordon sanitaire tiennent le plus possible compte des besoins des populations dans le contexte actuel. « Il y aura donc un certains nombre de facilités qui permettront aux populations de mieux vivre les limitations de mouvements dont nous avons désormais besoin dans le pays pour réduire les chances de propagation du germe », a-t-il annoncé.
Il a souligné que de toutes les informations qui circulent à propos du Coronavirus, les plus importantes sont celles que les autorités compétentes communiquent au sujet des précautions à prendre pour éviter l'infection, et les attitudes à observer pour éviter la propagation du virus.
Le spécialiste de la santé a cité entre autres, le lavage des mains à l'eau et au savon ; d'éviter tout contact physique non nécessaires ; de respecter l'intervalle de sécurité qui est 1m au moins ; de bien se nourrir (boire beaucoup d'eau, consommer beaucoup de fruits et légumes, et éviter l'excès de viande et alcool etc.) ; d'éviter de se retrouver à plusieurs dans un espace où l'air ne circule pas bien ; de se rendre dans les formations sanitaires dès l'apparition de tout symptômes associés à la maladie ; et d'éviter toute forme d'auto médication.
Selon directeur national de la Santé publique, dans le contexte actuel, l'auto médication présente plusieurs dangers. « Elle pourrait compliquer le tableau clinique de traitement de la maladie qui n'était pas déjà facile et elle pourrait permettre que l'on manque d'identifier à temps d'éventuels personnes infectées ou porteurs sains qui vont à leur tour contaminer d'autres personnes et accroître les chances de propagation de la maladie », a-t-il précisé.
Dr Salami LAMIDHI exhorte toutes les personnes qui présentent les symptômes tels que la toux, le rhume, la fièvre, la fatigue etc, à se mettre en retrait, d'éviter de se déplacer eux-mêmes et d'appeler l'un ou l'autre des numéros suivants : 95 36 11 07 ou le 95 36 11 04 pour prendre de l'information.
Ces mesures valent encore plus surtout si l'on a été en contact de personne ayant voyagé récemment ou si l'on a voyagé récemment soi-même.
S'adressant aux personnes âgées qui selon lui, sont plus fragiles et plus vulnérables au virus, le directeur national de la Santé publique leur recommande de se mettre le plus possible à l'abri, de rester dans des espaces aérés et de limiter autant que faire se peu les contacts à risques et signaler très rapidement le moindre signe en cas de nécessité.
F. A. A.
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