Le directeur général de l'Agence béninoise de régulation pharmaceutique (ABRP), Yossounon Chabi, à travers une note en date de jeudi 16 avril 2020, a donné l'alerte sur une Chloroquine falsifiée qui circule dans la zone de l'Afrique de l'Ouest et Centrale.
Cette Chloroquine selon la note, se présente sous 09 différentes combinaisons. Mais après analyse, il s'est révélé que les produits ne contiennent pas la bonne quantité de principe actif. De même, les médicaments n'ont pas été produits par le fabricant dont le nom figure sur les étiquettes des et les numéros de lot et dates de fabrication/péremption ne correspondent pas au registre de fabrication d'origine, a souligné le directeur général de l'ABRP.
Selon lui, le fabricant dont le nom est indiqué sur les étiquettes des produits n'existe pas.
Dr Yossounon Chabi souligne que « la Chloroquine et l'hydroxychloroquine peuvent avoir des effets secondaires graves, en particulier à forte dose, ou en combinaison avec d'autres médicaments ».
Le directeur général de l'Agence béninoise de régulation pharmaceutique demande aux Grossistes-Répartiteurs, et aux officines de pharmacie, une vigilance accrue au niveau des chaînes d'approvisionnement. Il les invite à notifier immédiatement à l'ABRP, les lots incriminés au cas où ils se retrouveraient dans leurs stocks.
Yossounon Chabi, echorte également les prescripteurs, à rappeler aux patients que les officines de pharmacie, dépôts pharmaceutiques et les pharmacies de cession de formation sanitaires dûment autorisés par le ministère de la santé, restent et demeurent les seules structures auxquelles ils doivent s'adresser pour honorer leurs ordonnances.
F. A. A.
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Le Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) a réagi suite à l'annonce du Gouvernement de rendre opérationnelle l'Agence nationale pour les prestations aux établissements scolaires et publics (ANaPES). Joint au téléphone par la rédaction de Radio Sèdohoun d'Agbotagon (Toffo), Anselme Koovi Amoussou pense qu'une telle option pour le système éducatif peut être porteur de risques.
Selon le Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), cette mesure de mettre sur pied l'Agence nationale pour les prestations aux établissements scolaires et publics (ANaPES) avait été déjà prévue dans la nouvelle loi sur l'embauche. « C'est une disposition qui n'était pas prévue dans le code du travail mais elle est prévue dans la nouvelle loi sur l'embauche et le Gouvernement est en train de mettre en application ces dispositions contenues dans la loi », a reconnu Anselme Amoussou. Le syndicaliste préciser qu'il sera difficile aux enseignants d'avoir un interlocuteur lorsqu'ils auront des problèmes d'ordre professionnel dans le futur. « Ces agences vont les traiter de quelle manière dans un contexte où nous n'avons pas assez d'inspecteurs de travail pour veiller à l'application de la loi ? », s'interroge-t-il. Selon le secrétaire général de la (Csa-Bénin), le Gouvernement veut utiliser la manière de faire du privé pour venir l'implémenter dans le public. « Prendre une telle option pour le système éducatif peut être porteur de risques pour les résultats que l'on veut atteindre étant donné que nous ne connaissons pas le cahier de charges de ces agences qui vont travailler », s'est-il inquiété.
Le projet de décret portant création et approbation de l'Agence nationale pour les Prestations aux établissements scolaires publics (ANaPES) a été adopté en Conseil des ministres du mercredi 15 avril 2020. Selon le Gouvernement, l'objectif poursuivi est de permettre par ce mécanisme, l'implantation des bonnes pratiques qui font la réputation des établissements privés bien gérés et d'en favoriser le bénéfice aux apprenants du public sur toute l'étendue du territoire national, sans considération de leur localisation géographique.
Mais concernant l'efficacité du projet, Anselme Amousou reste perplexe et s'alarme déjà du sort réservé aux enseignants. . « Est-ce une bonne chose ou une mauvaise chose, l'avenir nous le dira », a-t-il conclu sur les ondes de radio Sèdohoun.
Boniface CAKPO
La Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples (CADHP) saisie d'une requête de l'homme d'affaires Sébastien Ajavon a rendu ce vendredi 17 avril 2020, une décision dont la teneur suit :
La Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples (CADHP) saisie d'une requête de l'homme d'affaires Sébastien Ajavon a rendu ce vendredi 17 avril 2020, une décision dont la teneur suit :
1-Rejette l'exception préliminaire d'inconscience ;
2-Se déclare compétente prima facile ;
3-Rejette l'exception préliminaire d'irrecevabilité ;
4-Ordonne à l'Etat défenseur de surseoir à la tenue de l'élection des conseillers municipaux et communaux prévue pour le 17 mai 2020 jusqu'à ce que la Cour rende une décision au fond.
5-Rejette la demande de suspension de l'application des lois votées par l'Assemblée nationale, à savoir, la loi organique 2018-02 du 04 janvier 2018 modifiant et complétant la loi organique N°4-027 du 18 mars 1999 relative au Conseil supérieur de la Magistrature, la loi N°2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique en République du Bénin, la loi N°2018-034 du 05 octobre 2018 modifiant et complétant la loi 2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice de droit de grève, la loi N°2018-016 portant Code pénal, la loi N°2019-40 du 07 novembre 2019 portant révision de la loi 90-032 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin ainsi que les arrêtés municipaux visés par le requérant.
6-Ordonne à l'Etat défenseur de lui faire un rapport dans un délai d'un mois, à compter de la réception de la présente décision, sur l'exécution des mesures provisoires.
On comprend ainsi que la juridiction continentale a rejeté la demande de suspension de l'application de plusieurs lois dont celle de la nouvelle constitution adoptée par les députés de la 8ème législature.
Suivant la décision de la Cour, même s'il arrivait que le scrutin du 17 mai prochain soit reporté, cela n'aura aucun impact sur la présidentielle de 2021. Cette élection aura lieux conformément à la nouvelle constitution qui fixe la barre de 10% des 83 députés et 77 maires.
Ainsi, la procédure engagée par le président d'honneur de l'USL Sébastien Ajavon, candidat malheureux à la présidentielle de 2016, n'aura aucun impact sur l'Etat béninois.
F. A. A.