Le Bénin en l'espace de 24 heures a connu une flambée du nombre de cas de Covid-19. Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin et le directeur à la communication de la Présidence de la République, Wilfried L. Houngbédji, au cours d'une émission sur la Télévision nationale ce vendredi 08 mai 2020, ont apporté des clarifications à certaines préoccupations des populations.
Selon le directeur à la communication de la présidence de la République, on ne devrait pas s'inquiéter de l'augmentation du nombre de cas du coronavirus. Il faudra selon lui être serein.
A en croire Wilfried L. Houngbédji, les nouveaux cas confirmés ne sont pas nouveau. Ils résultent de la conséquence des personnes qui sont arrivées dans le pays et qui se sont infiltrées dans la masse sans le respect des mesures de confinement et d'auto-isolement recommandées par le gouvernement.
Ce qui est rassurant selon le directeur à la communication de la présidence de la République, c'est que ces cas étaient présents depuis, mais n'ont pas développé de signes frappants, qui amènent à soupçonner la présence chez eux du Covid-19. Il s'agit de porteurs sains.
La stratégie du gouvernement selon le directeur à la communication, c'est de ratisser large. Que l'on soit symptomatique ou asymptomatique, la stratégie du gouvernement est de « ratisser large ».
Pour Wilfried L. Houngbédji, il ne faudrait pas avoir peur. « Si ces personnes sont dans l'environnement et se portent bien, c'est dire que si on les prend en charge avant toute complication, on est certain de les guérir, a-t-il rassuré évoquant les guérisons déjà obtenues.
Rappelant les propos tenus lors d'une autre émission consacrée à la pandémie du Covid-19, le directeur à la communication a souligné que les populations béninoises doivent apprendre à vivre avec le mal du Coronavirus comme tout autre mal. « L'humanité en connaît et le Bénin fait face à plusieurs types de cas de maladies qu'il faut gérer », a-t-il confié.
Evoquant la Journée internationale de lutte contre le paludisme, il a précisé que de nombreux pays comme le Bénin avaient une stratégie de prise en charge et de distribution gratuite de moustiquaires, mais se sont abstenus de le faire à cause du Covid-19.
Contrairement à ces pays, le Bénin a mis en place une stratégie innovante de recensement digitalisé des ménages concernés, et a procédé à la distribution des moustiquaires pendant la période. Une action qui, à l'en croire, a été salué et témoigne de la capacité du pays à s'adapter aux situations, à mettre en place la stratégie pertinente pour les gérer.
Dans le cas du Coronavirus, on doit être serein et considérer que l'Etat a pris ses responsabilités en s'équipant, en mettant en place les différents laboratoires, en commandant très tôt de quoi traiter les cas.
Pour Wilfried L. Houngbédji, il n'y a aucune peur à entretenir. Il faudra selon lui, continuer à veiller, à « mettre en pratique les mesures prescrites ; et cela ne doit pas pour autant faire arrêter de vivre. L'Etat doit vivre et nous devons vivre comme nous l'avons vécu depuis toujours en affrontant certaines situations, et c'est le propre de tout Etat. Il doit triompher de ce mal », a-t-il expliqué.
Les raisons de la flambée des cas confirmés
Durant les échanges, le ministre de la santé a expliqué les raisons de la hausse observée sur le nombre de cas en l'espace de 24 heures, passant de 140 cas, à 242 cas confirmés.
Selon le ministre de la santé, le dépistage systématique d'un certains nombre de personnes et de groupes cibles explique cet état de chose. Le gouvernement a pris la mesure de dépister non seulement les groupes cibles, mais aussi « toute personne qui présente ne serait-ce qu'un signe qui soit évocateur de la Covid-19 ».
Par rapport à cette nouvelle stratégie du gouvernement, toutes les ressources humaines ont été mises en place dans toutes les communes du pays qui sont fonctionnels en termes de site de dépistage. Des laboratoires décentralisés ont été mis en place pour assurer le diagnostic en temps réel, a-t-il expliqué.
Toutes ces mesures, selon Benjamin Hounkpatin, participent à l'évolution du nombre de cas.
En termes de diagnostic, poursuit-il, le gouvernement a une stratégie qui permet d'utiliser deux tests, et qui permettent de ratisser très large.
Dans la journée de jeudi où le nombre de cas a flambée, près de 2000 tests de diagnostic rapide ont été réalisés, a informé le ministre de la santé. Prof Hounkpatin a souligné que les tests de diagnostic rapide permettent de détecter des anticorps dans le sang, de dire si à un instant ou à un autre dans le passé, la personne n'a pas été en contact avec le virus.
Sur près de 2000 tests de diagnostics rapides, 99 cas étaient positifs, a-t-informé indiquant que ces personnes à un moment donné ou à un autre, ont été en contact avec le virus.
En dehors des tests de diagnostic rapide, 1700 tests de recherches directes de virus ont été réalisés et ont conduit à l'identification de quelques cas, a précisé Benjamin Hounkpatin.
Le Bénin selon les chiffres officiels compte à la date de ce samedi 09 mai 2020, 242 cas confirmés au Covid-19, 178 sous traitement, 62 guéris et 02 décès.
F. A. A.
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(Par Roger Gbégnonvi)
Entre 1914 et 1918, puis entre 1939 et 1945, on imagine, sans y avoir été, que la guerre était le sujet de conversation de tous, tous les jours et en tout lieu, comme c'est le cas aujourd'hui à propos des milliers de morts que l'humanité aura enterrés depuis février-mars 2020. Sans nullement dédouaner les deux guerres mondiales, on dira qu'elles n'ont pas poussé la cruauté jusqu'à imposer l'arrêt soudain de tout partout, et poussé des millions d'hommes, dans les deux hémisphères, à rester cloîtrés sous peine d'amende parce que l'ennemi invisible peut prendre possession de chacun et transformer chacun en une bombe tueuse et silencieuse. Comme toute guerre, les deux ci-dessus se sont conclues par la paix. Or la tragédie planétaire que nous subissons ne se conclura point par la paix puisqu'il n'y a pas guerre au sens accepté du terme. Mais les tourments actuels nous tendent, logiquement et non paradoxalement, une perche unitaire que, hélas, nous refusons d'ores et déjà de saisir, engoncés dans nos paradigmes anciens, sommaires, simplistes et tristes à mourir.
Les peuples dont on se disait qu'ils mourraient les premiers et en masse semblent attendre encore leur tour. La science aurait voulu qu'on dépêchât chez eux des ‘‘experts'' pour étudier s'ils ont développé à leur insu quelque résistance naturelle au « mal qui répand la terreur ». Cette démarche, scientifique, eût peut-être aidé les savants à créer dans leurs officines un début de médicament-barrière. Or, au lieu d'entrer en dialogue avec ses peuples non encore frappés, on les fuit au motif que, de toute façon, ils mourront par ‘‘dizaines de millions'' car c'est ce qui leur arrive habituellement et qui leur arrivera donc nécessairement.
En fait de médicaments-barrières, des tentatives existent, alignées ici dans leur ordre de présentation. L'APIVIRINE, d'origine subsaharienne, a été créé pour contrer le sida. Mais il se sera révélé possible antidote du covid-19 aussi. Dont acte. Le 20 avril 2020, le président malgache lance officiellement le COVID-ORGANICS, produit par les laboratoires de son pays à base de plantes naturelles parmi lesquelles l'ARTEMESIA, efficace, comme la chloroquine, contre le paludisme. Mais le COVID-ORGANICS est censé contrer le covid-19. Dont acte. Un président peut en cacher un autre. Juste après celui de Madagascar, celui des Etats-Unis reçoit des chercheurs de son pays, le 1er mai 2020, « l'autorisation en urgence pour le REMDESIR ». Il le présente officiellement. Sorti des laboratoires américains pour combattre la fièvre Ebola, le REMDESIR se sera révélé possible antidote du Covid-19 aussi. Dont acte.
Ces trois propositions de médicaments auraient dû faire ensemble l'objet d'une étude comparée et d'une belle synergie contre un mal aussi inconnu que dévastateur. Au lieu de ce bel élan, des scientifiques nombreux crièrent au scandale, et qu'il fallait d'abord aller au fond des choses, et qu'il fallait d'abord faire tous les essais cliniques. Pendant que les uns meurent déjà par milliers et que les autres vont bientôt mourir par millions ? L'on aura observé que la troisième proposition aura été moins brocardée par les censeurs. Leur critique contre le REMDESIR sera restée évasive et discrète. Parce que le REMDESIR serait d'origine plus noble que l'APIVIRINE et que le COVID-ORGANICS qui l'ont précédé ?
Si la réponse devait être oui, alors nous nous serons confinés et soumis aux gestes-barrières sans avoir reçu le message d'égalité et de solidarité que nous envoie le malheur qui nous frappe tous sans distinction aucune, message d'entraide mutuelle entre nous comme entre les cinq doigts d'une main qui, pour servir la nécessaire entraide, sont tous de taille différente. Créatures hautement intelligentes et conscientes, ‘'plus nobles que ce qui nous tue et qui n'en sait rien'', recevons de la tragédie planétaire la leçon de Refondation de nos vieilles vues étriquées et de nos regards fielleux fulminés sur l'autre, notre semblable.
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