Abdelaziz Belkhadem a accepté, hier, de nous éclairer sur les récents évènements survenus suite aux déclarations fracassantes du SG du FLN. Au cours de la discussion, il nous apprend, entre autres, que plusieurs personnalités lui ont rendu visite ou l’ont contacté ces dernières heures pour se démarquer des propos tenus par Ammar Saâdani.
L’ancien responsable du FLN est bien placé pour le savoir et l’affirmer : les violentes accusations lancées, mercredi dernier, par son successeur à la tête du parti ont «mis tout le monde dans la gêne». «Tout le monde» implique selon lui un large panel de personnalités parmi lesquelles certaines ne partagent pas forcément son point de vue.
Lorsque la question de savoir si des membres du gouvernement étaient compris parmi ces personnes qui ont tenu à s’excuser, Abdelaziz Belkhadem n’apporte pas de démenti. «Oui, j’ai reçu des excuses», dit-il, sans terminer volontairement sa phrase. Le problème qu’il pose est ailleurs. «En fait, poursuit- il, c’est que cette affaire a généré une gêne, une grande gêne partout, à tout niveau. Personne, je dis bien personne, n’est satisfait de se qui s’est produit. Oui, j’ai reçu des personnalités qui sont venues exprimer leur désaccord, parmi elles il y avait y compris des personnes qui n’étaient pas obligées de me faire part de leur sympathie.»
A travers ses propos, Belkhadem laisse clairement entrevoir que des excuses et autres marques de désapprobation lui sont également parvenues des autorités que l’on dit fortement agacées par le discours de Saâdani. «A quoi servent ces invectives, ces allégations ? Qu’apportent-elles au FLN, au débat sérieux ? » «Vous savez, indique-t-il en début de discussion, je n’ai pas été peiné par les attaques sur ma famille ou mon passé, sur ce point, la réponse est venue d’ailleurs, et elle peut aussi venir d’attestations, de paperasses ou de l’Organisation des moudjahidine. J’ai été attristé par l’indigence de la plus grande formation politique du pays qui s’est laissé entraîner dans une telle situation. J’ai été chagriné car l’assistance était composée de la moitié du gouvernement et ils ont applaudi à des insultes.»
Interrogé par El Bilad TV sur les accusations et les violentes attaques de Ammar Saâdani contre sa personne, l’ancien secrétaire général du FLN affirme que ces propos ne le touchent pas, tout en regrettant le niveau du discours politique «de la plus grande force politique du pays». Mais le problème semble avoir été dépassé et engendré donc une succession d’excuses sur lesquelles il ne semble pas vouloir s’arrêter particulièrement.
Politique oblige. La veille, samedi soir, Abdelaziz Belkhadem était intervenu sur la chaîne télévisée El- Bilad et confirmé implicitement avoir été également contacté par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, qui a tenu à lui expliquer la situation. Pas de détails non plus à ce sujet. Mais lorsque nous l’interrogeons sur l’objectif visé par Ammar Saâdani, Belkhadem estime que sa démarche et ses propos, ses invectives ne visent en fait aucune stratégie. «A mon avis, il parle pour exister uniquement. Il n’a jamais fait dans le débat politique, ne sert pas le parti.» «Tous les militants sincères du parti doivent aujourd’hui prendre position et redonner son honneur et sa force.»
Outre les attaques commises régulièrement par les groupes jihadistes, le nord du Mali, en particulier la région de Kidal, est le théâtre de combats récurrents entre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion) et le Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (GATIA), deux organisations pourtant concernées par l’accord de paix signé à Alger en […]
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The former socialist Prime Minister of Portugal, António Gutierres, was elected unanimously by the United Nations Security Council to replace Ban Ki-moon as secretary-general. The 15 ambassadors of the UN Security Council have justified their choice based on the candidate’s strong commitment to migration and refugees.
In January António Guterres will become leader of the organization after being the front runner since the beginning of the campaign. On that occasion, the UN did not follow the common process of rotating the presidency by region nor succumbed to the pressure of electing a woman. The reasons might be his international experience and extensive work on refugee crisis.
The U.S. Ambassador to the United Nations Samantha Power declared, “We’re looking for somebody with great leadership skills, great management skills, someone who has a commitment to fairness and accountability and who stays true to the founding principles of the United Nations”.
The UN has now an overqualified future secretary-general. Yet, there is still a need to define which programmes the organisation will accomplish.
Guterres will take office within a context of persistent international pressure due to the conflict in Syria, the silent but dramatic conflict in South Sudan, jihadist terrorism and the refugee crisis in the UE. Those issues are leading to the rise of a neo populist and xenophobic trend within many Member States.
It is expected that the former prime minister, thanks to his experiences as UN High Commissioner for Refugees for more than ten years, will have a deep knowledge on those issues which should help him lead the UN.
Der mehrjährige Finanzrahmen der EU (MFR) fixiert für sieben Jahre die Summe der verfügbaren EU-Haushaltsmittel – derzeit rund eine Billion Euro für die Jahre 2014-2020 – und legt dabei zugleich die politischen Prioritäten der Union fest. Mit der angesetzten Überprüfung bzw. Revision zur Mitte dieser Haushaltsperiode bietet sich die seltene Gelegenheit, diese Festschreibung zu überarbeiten und den MFR an neue, aktuelle Herausforderungen anzupassen. Die Kommission will diese Chance offensichtlich nutzen und hat am 14. September 2016 ein umfassendes Paket an Vorschlägen zur Anpassung des MFR vorgelegt. Damit eröffnet sich einerseits die Möglichkeit, die unbefriedigende Situation zu verändern, dass die EU nicht in der Lage ist, auf ein verändertes Umfeld oder neue Krisen mit einer auch finanziell unterfütterten Politik zu reagieren und ihren Haushalt neu auszurichten. Andererseits werden im Zuge dieser Revision zugleich erste Weichen gestellt für den 2018 beginnenden Prozess der Verhandlungen über einen neuen Finanzrahmen für die Zeit nach 2020.