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Quand un gouvernement cafouille, c’est Bruxelles qui plonge

Bruxelles2 - Tue, 14/06/2016 - 23:27

Descendre l’escalator pour inaugurer le nouveau « connecteur » de l’aéroport de Zaventem était plus facile que de gérer les attentats (crédit : PM Belge)

(BRUXELLES2) Le gouvernement belge comme la région de Bruxelles s’échinent aujourd’hui à essayer de redorer l’image de Bruxelles, de la Belgique, pour attirer touristes et hommes d’affaires dans la belge capitale… Autant dire que c’est une mission difficile. On peut aimer Bruxelles, son atmosphère, ses habitants… force est de reconnaître que durant plusieurs six mois, de novembre à avril, certains responsables politiques avec des décisions hasardeuses, dignes d’un certain amateurisme politique, ont beaucoup plus fait pour écorner son image qu’aucun attentat. Tels de savants pompiers pyromanes, ils ont, à plusieurs reprises, jeté de l’huile sur le feu, au lieu d’utiliser les extincteurs. Pire, ils sont tombés tête avant dans le piège tendu par les terroristes.

Le principe de l’effet de souffle

Le principe d’un acte terroriste « classique » est, en effet, d’avoir un impact en deux temps. Tout d’abord, l’acte lui même, brutal, sanglant, conçu pour surprendre et faire mal, mais qui reste limité en soi comparé à un acte de bombardement ou de guerre (1). Ensuite, l’effet de souffle qui se prolonge plus ou moins longtemps, dont l’intensité n’est pas identique, mais dont les effets peuvent être tout aussi graves à terme que l’acte lui-même, entraînant un déséquilibre notable. C’est ce qui s’est passé en Belgique. La prise de mesures sidératives, hors du commun, a abouti à cette désorganisation économique, et contribué à cet effet de souffle. Si la Belgique n’est pas tombée, c’est d’abord grâce à sa population, à sa résilience naturelle, à son tissu économique plutôt qu’à des décisions d’un gouvernement au bord de la panique…

1ère erreur : le lockdown après les attentats de Paris en novembre

Après les attentats du 13 novembre au Bataclan et au Stade de France, le risque sur Bruxelles est avéré. Les auteurs des attentats sont des « Bruxellois ». Il faut les rechercher activement. Faute d’autres moyens disponibles, en termes de forces de police, la décision est prise de geler toute l’activité sur Bruxelles. Normalement, cette mesure ne dure pas plus de 12 ou 24 heures, le temps de s’adapter. Ici, elle dure 5 jours. Ce lockdown — mesure extraordinaire qu’aucun pays en Europe n’a pris suite à des attentats directs — produira ensuite des effets en chaîne qu’il sera difficile de rattraper. La baisse d’attractivité touristique qui frappe Bruxelles ensuite et qu’elle subit toujours en est la conséquence directe. (Lire : La gestion de crises du lockdown de Bruxelles : une improvisation totale et surréaliste).

2e erreur : le déploiement des militaires dans la rue, en nombre, et de la façon la plus voyante qu’il soit

Dans la foulée de ce lockdown, se déploient dans la ville des militaires, armés jusqu’aux dents (avec des armes pas tout à fait adaptées à utiliser en zone de haute densité), se déplaçant à bord de véhicules totalement inappropriés en zone urbaine, qu’on verrait davantage en Irak ou en Afghanistan, alors que le risque est vraiment « mineur » (on n’a pas affaire à des engins explosifs improvisés placés à tous les carrefours) mais à de bonnes vieilles bombes à l’explosif voire aux tirs à la Kalachnikov. Même à Paris, en France, où cependant on adore montrer les muscles, la politique gouvernementale a été beaucoup « plus modérée, préférant faire circuler jusqu’à leurs points de patrouille les militaires dans des véhicules « blancs » plutôt qu’en gros half tracks. Ce déploiement en force n’empêchera pas la suite…

3e erreur : le blocage des transports après les attentats du 22 mars à Bruxelles

Là encore on déploie les militaires en nombre et dans le désordre. Tout le métro est fermé durant plusieurs jours. Et on rouvre au compte-goutte les stations avec force contrôles aux entrées si drastiques qu’ils rendent la vie impossible à tous les quidams. Mesure tout à fait exceptionnelle. Pour avoir vécu une telle situation après l’attentat du RER Saint Michel, le 25 juillet 1995, je n’ai pas souvenir d’un tel « arrêt ». Au contraire (2).

En fait de contrôle, ceux-ci tournent court, quelques jours plus tard. Les militaires ne contrôlent rien. Et d’ailleurs ils n’en ont pas le pouvoir (article à suivre). Vous pouvez rentrer dans le métro avec un sac à dos bien chargé sans aucune interception… Les militaires prennent un repos (mérité) avec un sandwich… Il n’y a tout simplement personne pour les relever. L’aéroport de Bruxelles national (Zaventem) fermé durant plusieurs jours le temps de se relever et réparer les dégâts rouvre dans un grand sentiment de bazar. Là encore les contrôles drastiques sont finalement allégés devant la levée de boucliers des autorités économiques notamment. Pas vraiment le genre de mesures qui instaure le respect. Il faudra quasiment un mois pour que l’aéroport revienne à la normale.

4e erreur : le temps des dérapages non contrôlés

Non content de cette improvisation totale, le gouvernement sombre très vite dans une régression infantile du type : « c’est pas moi c’est lui ». Il n’y a même plus besoin d’opposition pour semer le fil de la discorde. C’est de l’intérieur que provient la polémique. Le gouvernement estime qu’il avait donné l’ordre à la STIB (les transports en commun bruxellois) de fermer le métro. La STIB assure n’avoir jamais reçu l’ordre à temps. Une polémique plutôt stérile quand on sait que cela n’aurait pas forcément permis d’éviter les attentats et des victimes (lire : Attentats de Bruxelles : fallait-il arrêter le métro ? Une question théorique). Ensuite on vilipende un (pauvre) policier fédéral en poste en Turquie et l’accuse nommément d’avoir fait un loupé dans ses dossiers. C’est du rarement vu et relativement injuste. Le rôle d’un ministre est d’assumer, même les errements de ses subordonnés (à supposer qu’il y en ait eu en l’occurrence). L’irruption de hooligans néo-nazis sur la place de la Bourse, le 27 mars, en plein hommage aux victimes (lire le Huffington Post) achèvera de démontrer une certaine incapacité du gouvernement à assurer un minimum d’ordre.

5e erreur : l’oubli d’une règle de base

En cas d’acte terroriste, ce qui importe est de très vite faire repartir la vie normalement, comme d’habitude, même si le coeur n’y est pas et les plaies béantes, de vivre comme d’habitude et surtout de ne pas céder à la panique. C’est un principe de base qu’ont adopté toutes les villes frappées par le terrorisme. A Paris 1986, 1995 et 2016, à Madrid 2004, à Londres 2005, tous ont suivi peu ou prou ce même modèle. Parfois en renforçant à l’extrême les mesures de sécurité (type état d’urgence), ils ont toujours veillé à laisser tous les transports publics, commerces et lieux publics ouverts et en « fluidifiant » les mouvements de population. Bruxelles a échappé à cette « règle non écrite ». Elle en paie le prix…

Une succession d’erreurs qui se paie

Une telle succession d’erreurs se paie cash sur la situation économique. Il ne faut pas espérer que cette ambiance délétère ne produise pas d’effets. La Grand Place et alentours était quasi déserte durant le mois de mai, là où elle est bondée d’habitude. Le gouvernement belge dirigé par Charles Michel a commis, en l’espèce, un péché d’orgueil, trop de confiance en soi, une impréparation notoire au plan politique et une méconnaissance de l’esprit de la lutte contre le  terrorisme.

Depuis les attentats du musée juif de Bruxelles en mai 2014, les autorités belges savent qu’elles sont une cible. L’auteur de l’acte n’est pas tout à fait un « loup » isolé comme cela a pu être interprété… La neutralisation de la cellule de Verviers en janvier 2015, est un nouveau signal. Tous les spécialistes le savent désormais. Bruxelles sera, un moment visé. Les seules questions sont : quand, où et comment. Ne pas avoir tiré de ces alertes les conséquences en termes d’organisation gouvernementale, de méthode de gestion de crises est assez incompréhensible…

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Les attentats de New York en 2001 sont une exception dans ce caractère « limité ». L’acte de terrorisme, selon moi, doit être distingué clairement de l’acte de guerre même s’ils se superposent parfois et que les responsables politiques se plaisent à les confondre.

(2) Le trafic du RER sera rétabli dès le lendemain. Regarder le journal de France 2 du 26 juillet 1995 (source INA)

Categories: Défense

No, Paris Will Never Be the New London

Foreign Policy - Tue, 14/06/2016 - 23:23
With Brexit looming, France, Germany, and other European financial centers are rolling out the red carpet for London’s banks and trading houses. It’s a fool’s errand.

Thanks to This Startup, Mongolia’s Nomads Can Finally Get Their Mail

Foreign Policy - Tue, 14/06/2016 - 23:10
Mongolia's postal service is abandoning house numbers and street names and will instead be using three-word addresses.

South Korea Receives Four New ‘Submarine Killer’ Helicopters

TheDiplomat - Tue, 14/06/2016 - 23:03
The Republic of Korea Navy will operationally deploy the new aircraft by the middle of 2017.

EULEX Kosovo rempile pour 2 ans de plus

Bruxelles2 - Tue, 14/06/2016 - 22:55
(B2) Le Conseil de l'UE a étendu, ce mardi (14 juin), le mandat de la mission européenne déployée au Kosovo pour renforcer l'Etat de droit (EULEX) de deux années supplémentaires jusqu'au 14 juin 2018. Cette prolongation intervient alors que la mission a entamé un decrescendo notable, afin de transférer une partie de ses activités soit […]
Categories: Défense

Az alkoholtilalom önmagában nem oldja meg a szurkolói erőszak problémáját

Magyar Szó (Szerbia/Vajdaság) - Tue, 14/06/2016 - 22:52

Petke Zsolt addiktológus szerint az alkoholtilalom önmagában nem oldja meg a szurkolói erőszak problémáját a franciaországi labdarúgó Európa-bajnokságon, de segít kontrollálni a helyzetet.

Report: Norway Now Kills More Whales Than Japan and Iceland Combined

Foreign Policy - Tue, 14/06/2016 - 22:47
While anti-whaling activists have focused on Japan and Iceland, Norway has outstripped both countries in whale hunting, according to a new report.

Are the Russians about to do the Dept of Justice's job?

Snafu-solomon.blogspot - Tue, 14/06/2016 - 22:40
via Washington Post. Russian government hackers penetrated the computer network of the Democratic National Committee and gained access to the entire database of opposition research on GOP...

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Categories: Defence`s Feeds

UN rights office urges Libyan authorities to investigate death of 12 victims of torture

UN News Centre - Tue, 14/06/2016 - 22:39
The UN human rights office today urged the Libyan authorities to undertake an effective, thorough and impartial investigation to bring perpetrators of torture to justice, after 12 people were found dead last Friday.

UN rights office urges Libyan authorities to investigate death of 12 victims of torture

UN News Centre - Africa - Tue, 14/06/2016 - 22:39
The UN human rights office today urged the Libyan authorities to undertake an effective, thorough and impartial investigation to bring perpetrators of torture to justice, after 12 people were found dead last Friday.
Categories: Africa

The Era of Cheap Oil Is Coming to an End

Foreign Policy - Tue, 14/06/2016 - 22:32
Prices have been low for more than two years. With demand rising and supply falling, that’s all beginning to change.

Les choses changent aux jeux Olympiques : des équipes de réfugiés, des femmes dans les organes de direction, le sport dans les camps de réfugiés !

EU-Logos Blog - Tue, 14/06/2016 - 22:27

Les choses changent aux jeux olympiques: on se préoccupe des réfugiés et de la présence de femmes dans les organes directeurs

 

-. Une équipe de 10 réfugiés

Le CIO l’avait annoncé. Thomas Bach y tenait. C’est désormais officiel: une équipe de 10 réfugiés participera aux Jeux de Rio sous la bannière olympique. Ils défileront à la cérémonie d’ouverture juste avant le Brésil, pays-hôte, seront logés au village et pourront compter sur la présence à leurs côtés de cinq entraîneurs et sept officiels, dont la Kényane Tegla Loroupe, ancienne recordwoman du monde du marathon, désignée chef de mission par la commission exécutive du CIO. Cette première équipe de réfugiés de l’histoire sera composée de:

  • Rami Anis, natation, Syrien réfugié en Belgique
  • Yiech Pur Biel, athlétisme, Soudanais du Sud réfugié au Kenya
  • James Nyang Chiengjiek, athlétisme, Soudanais du Sud réfugié au Kenya
  • Yonas Kinde, athlétisme, Ethiopien réfugié au Luxembourg
  • Anjelina Nada Lohalith, athlétisme, Soudanaise du Sud réfugiée au Kenya
  • Rose Nathike Lokonyen, athlétisme, Soudanaise du Sud réfugiée au Kenya
  • Paulo Amotun Lokoro, athlétisme, Soudanais du Sud réfugié au Kenya
  • Yolande Bukasa Mabika,  judo, Congolaise de la RDC réfugiée au Brésil
  • Yusra Mardini, natation, Syrienne réfugiée en Allemagne
  • Popole Misenga, judo, Congolais de la RDC réfugié au Brésil.

-. Des femmes au CIO en parité

Les choses changent au CIO. Elles changent vraiment, pas seulement en paroles. L’évolution profite à certains, dont les athlètes, plus écoutés que jamais, les femmes, mieux représentées que par le passé, les sports non olympiques, moins ostracisés qu’au cours de la dernière décennie.

Le 3 juin 2016, la commission du CIO a annoncé au troisième jour de sa dernière réunion avant les Jeux de Rio une liste de huit membres « proposés » pour intégrer en août prochain l’organisation olympique. Huit noms qui, sauf improbable rejet, seront tous acceptés au sein du CIO lors de la session prévue en marge des JO de 2016. Pour rappel, ce contingent de huit futurs membres, quatre hommes et autant de femmes, est composé de l’Indienne Nita Ambani, fondatrice et présidente de la Fondation Reliance; la Finlandaise Sari Essayah, présidente du Parti Chrétien Démocrate finlandais; l’Italien Ivo Ferriani, président de la Fédération internationale de bobsleigh et skeleton; le Colombien Luis Moreno, président de la Banque inter-américaine de développement; la représentante de la Papouasie Nouvelle-Guinée Auvita Rapilla, membre du comité exécutif de l’ACNO; le Sud-Africain Anant Singh, producteur et réalisateur de films; la Canadienne Tricia Smith, présidente du comité olympique canadien; l’Autrichien Karl Stoss, président du comité olympique d’Autriche.

    -. Un projet pour les camps de réfugiés

Le sport pourrait bien s’imposer très vite comme l’une des premières activités dans les camps de réfugiés au Rwanda. Le CIO et l’ONU ont uni leurs efforts, et surtout partagé leurs moyens, pour financer un projet de soutien de 400 000 dollars destiné au sport dans les six camps actuellement recensés dans le pays. L’initiative a été présentée par Jacques Rogge, l’ancien président du CIO, à l’occasion d’une visite du camp de Mahama où vivent actuellement plus de 70 000 réfugiés du Burundi. Jacques Rogge, désormais envoyé spécial de Ban Ki-moon, était accompagné de la ministre en charge des questions de réfugiés, Seraphine Mukantabana, du président du comité olympique rwandais, Robert Bayigamba, et de la nageuse Pamela Girimbabazi. Le projet de l’ONU et du CIO vise notamment à réhabiliter les équipements sportifs dans les six camps au Rwanda. Un exemple à méditer et à développer. Toutes les fédérations sportives devraient donner l’exemple

Pour en savoir plus et sources principales des informations

Francs jeux.com http://www.francsjeux.com/breves/2016/06/10/un-projet-pour-les-refugies/27297

 

 


Classé dans:Conditions d'accueil des migrants et réfugiés, Dignité humaine, DROITS FONDAMENTAUX, Egalité entre hommes et femmes, MIGRATIONS ET ASILE, Non-discrimination
Categories: Union européenne

Élőhelyfejlesztési célú nem termelő beruházások / VP4-4.4.1-16

PAFI - Tue, 14/06/2016 - 22:22
Az agrár-környezetvédelmi, illetve az éghajlatváltozással kapcsolatos célok teljesítéséhez kapcsolódó nem termelő beruházási projektek megvalósítása.
Categories: Pályázatok

Vízvédelmi célú nem termelő beruházások: vízvédelmi és vizes élőhely létrehozása, fejlesztése

PAFI - Tue, 14/06/2016 - 22:21
Jelen felhívás célja a területi vízvisszatartás elősegítése, illetve a felszíni és a felszín alatti víztesteket érő terhelések, szennyezések csökkentése, megakadályozása, mind az éghajlatváltozással összefüggő problémák minimalizálása, mind a biodiverzitás megőrzése, mind a vizeink mennyiségi és minőségi védelmének biztosítása céljából.
Categories: Pályázatok

Bizottsági program a radikalizáció ellen

Bruxinfo - Tue, 14/06/2016 - 22:19
Az internet, az oktatás, a sport és a kultúra tudatosabb kezelése, a börtönök szakértőkkel történő segítése, a nemzetközi együttműködés e kérdésre is kiterjedő erősítése, valamint a kutatás, a hálózatépítés és tapasztalatcsere ugyanúgy része a radikalizáció visszaszorítását célzó bizottsági koncepciónak, mint a biztonsági intézkedések ilyen vonatkozású kiterjesztése.

Magyar Kézműves Remek

PAFI - Tue, 14/06/2016 - 22:18
A kiíró egyfordulós pályázatot hirdet a "MAGYAR KÉZMŰVES REMEK" elismerő cím elnyerésére.
Categories: Pályázatok

Les Libyens appelés à s’unir face à l’EI, vote à l’ONU

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 22:18

Le chef du fragile gouvernement d’union nationale en Libye, Fayez al-Sarraj, a appelé mardi ses concitoyens à soutenir l’offensive pour reprendre Syrte au groupe jihadiste Etat islamique (EI), à laquelle refusent de participer les autorités contrôlant l’est du pays.

M. Sarraj est soutenu avec force par l’ONU, dont le Conseil de sécurité a voté à l’unanimité une résolution autorisant l’opération navale européenne au large de la Libye à contrôler l’embargo sur les armes imposé depuis 2011, afin d’aider le gouvernement d’union libyen dans sa lutte contre les jihadistes.

« Nous saluons les victoires remportées par nos fils dans la bataille pour la libération de Syrte. Elles méritent d’être l’exemple d’un projet national » autour duquel les Libyens doivent « s’unir », a dit le chef du gouvernement d’union (GNA) dans une allocution télévisée.

Installé depuis le 30 mars à Tripoli, M. Sarraj a vu sa position renforcée par les succès de l’offensive lancée le 12 mai par les forces loyalistes qui ont repris de nombreux secteurs à l’EI dont le port et l’aéroport international de Syrte, son fief en Libye situé à 450 km à l’est de Tripoli.

Les forces pro-GNA ont avancé dans Syrte mais se heurtent à la résistance de l’EI. « Nos forces ont repoussé une nouvelle attaque de l’EI qui tentait de reprendre le contrôle du port », a déclaré à l’AFP Reda Issa, porte-parole des forces gouvernementales.

Deux membres des forces du GNA ont été tués et 14 blessés dans la journée dans les combats, selon une source médicale.

– Où va le général Haftar? –

Soutenues dans leur opération par l’aviation et l’artillerie lourde, les troupes du GNA se trouvent désormais aux entrées de cette zone de 5 km2 qu’elles assiègent et qui s’étend du centre de la ville côtière jusqu’à la mer, au nord.

Pour M. Sarraj, le défi est de transformer les succès militaires des derniers jours en victoire politique. Son objectif déclaré est de faire du GNA le seul gouvernement d’une Libye unie, comme le souhaitent aussi l’ONU et la communauté internationale.

Mais il se heurte jusqu’à présent au refus des autorités basées dans l’est du pays et contrôlant la Cyrénaïque, l’une des deux grandes régions peuplées du pays, de reconnaître sa légitimité et de lui céder le pouvoir.

Ces autorités considèrent les forces pro-GNA comme des « hors-la-loi ».

« Nous suivons de près les combats à Syrte (…) mais chaque chose en son temps », a déclaré à l’AFP le colonel Ahmad al-Mesmari, un porte-parole des forces fidèles au général Khalifa Haftar, qui revendique détenir l’autorité militaire dans l’est.

Ces forces combattent depuis deux ans des groupes islamistes -dont l’EI- présents à Benghazi, la deuxième ville du pays, située à 1.000 km à l’est de Tripoli, et dans sa région.

« La nouvelle donne n’est pas favorable à Khalifa Haftar », surtout si « les forces fidèles au GNA, son principal rival, réussissent à libérer Syrte de l’EI », souligne Mohamed Eljarh, expert libyen au Centre Rafic Hariri pour le Moyen-Orient.

– Vote à l’ONU –

Les forces pro-GNA sont placées sous un commandement conjoint basé à Misrata, à 200 km à l’ouest de Tripoli. Elles sont composées de milices issues des villes de l’ouest qui s’étaient illustrées durant la révolte ayant conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

L’offensive sur Syrte est également menée par des unités venant de régions situées plus à l’est, comme les Gardes des installations pétrolières.

Elle a fait plus de 140 morts parmi les forces pro-GNA et plus de 500 blessés, selon des sources médicales.

Le bilan des pertes dans les rangs jihadistes n’est pas connu mais est probablement très élevé. L’EI aurait quelque 5.000 combattants en Libye, dont de nombreux étrangers venus d’autres pays africains ou du Moyen-Orient, selon des responsables américains. La grande majorité d’entre eux seraient à Syrte, la seule grande ville contrôlée dans le pays par l’EI.

A New York, le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé l’opération navale européenne au large de la Libye à faire respecter l’embargo sur les armes, pour empêcher entre autres que des armes aillent aux forces rivales ou aux groupes extrémistes comme l’EI.

La résolution, qui élargit le mandat de l’opération Sophia à la demande de l’Union européenne, a été adoptée à l’unanimité des 15 membres du Conseil.

La plupart des armes entrant en Libye ne vont pas au gouvernement légitime mais à son rival ou à divers groupes armés et milices.

Categories: Afrique

Manifestation contre la loi travail : l’AP-HP « porte plainte » après des dégradations à l’hôpital Necker

Le Monde / Politique - Tue, 14/06/2016 - 22:17
Des baies vitrées de l’hôpital pédiatrique ont été brisées en marge de la manifestation nationale contre la loi El Komhri, mardi à Paris.
Categories: France

Azerbaijan marks National Salvation Day

News.Az - Tue, 14/06/2016 - 22:17
This day has been celebrated as the national holiday in Azerbaijan since 1998.
Categories: Russia & CIS

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