Die Bundesanwaltschaft (BA) hat die Ermittlungen zu den Bestechungsvorwürfen bei der Aussenstelle Visp des Bundesamts für Strassen (Astra) ausgeweitet. Das Strafverfahren wurde auf eine weitere, vierte Person ausgedehnt.
Es gehe um den Verdacht der aktiven Bestechung schweizerischer Amtsträger, so die Zeitungen «St. Galler Tagblatt» und «Neue Luzerner Zeitung». Das Verfahren wurde laut BA bereits im März auf die vierte Person ausgedehnt. Um wen es sich dabei handelt, gab die BA mit Verweis auf das laufende Verfahren nicht bekannt.
Im März waren drei Personen wegen Bestechungsvorwürfen in Untersuchungshaft genommen worden. Mittlerweile sind alle wieder auf freiem Fuss. Bei der Astra-Aussenstelle Visp nahm die Bundespolizei zudem eine Hausdurchsuchung vor.
Zwei der Beschuldigten sind in Visp beim Astra tätig. Sie wurden nach der Untersuchungshaft freigestellt, wie es beim Astra auf Anfrage hiess.
Der dritte Beschuldigte war zum Zeitpunkt der Festnahme Geschäftsführer der Interalp Bau AG. Auch er wurde von seinem Unternehmen freigestellt. Die Astra-Mitarbeiter sollen von Seiten des Geschäftsführers mehrmals Zuwendungen erhalten haben, wie Interalp Bau anlässlich der Freistellung schrieb. Es soll sich um Sachleistungen wie Wein oder Lebensmittel gehandelt haben. (SDA)
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Le 16 juin 1976, des milliers d’écoliers descendent dans les rues du township de Soweto pour dénoncer l’imposition dans l’enseignement de l’afrikaans, la langue de l’oppresseur. La police riposte, c’est le bain de sang et le début de la fin de l’apartheid. 40 ans plus tard, d’anciens écoliers se rappellent ce jour où l’histoire de l’Afrique du Sud a basculé.
Dan Montsitsi préparait depuis des mois cette marche devenue historique. Mais « ni nos parents, ni les enseignants, ni la police n’étaient au courant », raconte-t-il à l’AFP. Le jour J, « on n’en revenait pas du nombre d’écoliers qu’on avait réussi à convaincre » de manifester.
Les gamins, la plupart en uniforme d’école, brandissent des slogans peints sur des bouts de carton: « Au diable l’afrikaans », « L’afrikaans pue », « L’afrikaans doit être aboli ».
Imposer l’afrikaans à la majorité noire – qui le parle mal ou peu – était « une stratégie du régime de l’apartheid destiné à nous empêcher de réussir », témoigne à l’AFP Joy Rabotapi, lycéen en 1976 à Soweto et aujourd’hui homme d’affaires.
« On était en train de chanter et danser au niveau de l’école d’Orlando West High quand la police est arrivée », poursuit Dan. « Elle nous a donné cinq minutes pour nous disperser. On a refusé. Ils ont lâché un chien dans la foule. (…) On leur a rendu une dépouille. Ils étaient furieux évidemment, et ils ont lancé des gaz lacrymogènes ».
« On a répondu avec une pluie de pierres et ils ont commencé à tirer, le plus souvent dans le dos des écoliers pendant qu’on s’enfuyait ».
Le premier à tomber est Hector Pieterson, 13 ans. La photo en noir et blanc de son cadavre porté par un camarade en larmes, au côté de sa soeur effrayée, a fait le tour du monde. Elle suscite l’indignation internationale.
« On ne pensait pas que quelqu’un puisse mourir juste parce qu’il marchait dans la rue le poing levé, se rappelle Trofomo Sono, lycéen en 1976. Les garçons se protégeaient des balles avec des couvercles de poubelles. »
– ‘Pays en feu’ –
Dès le lendemain, « le pays est en feu », se rappelle Dan. « Tout d’un coup, on ne craignait plus la police, ni les Afrikaners, on était prêts à se battre. »
L’Afrique du Sud s’enfonce dans des violences inédites depuis l’instauration du régime ségrégationniste en 1948. Quarante ans plus tard, le bilan précis des violences du 16 juin 1976 n’est pas toujours connu, mais en quelques mois, la répression a fait au moins 500 morts.
Le monde commence à prendre des sanctions contre le régime. En 1977, l’ONU décrète un embargo sur la vente d’armes à l’Afrique du Sud. Il faudra cependant attendre 1994 pour voir chuter le régime honni, et Nelson Mandela accéder au pouvoir.
C’est en arrivant près de Johannesburg, le 17 juin, que Granny Seape, étudiante à Fort Hare (sud-est), entend parler du soulèvement de Soweto. En arrivant dans le township, « on pouvait voir la fumée, les bâtiments en feu ».
Immédiatement, elle s’inquiète pour son petit frère, Hastings Ndlovu, 17 ans, élève à Soweto. « On l’a trouvé au bout de cinq jours à la morgue, dans une pile de corps. » Il avait été tué d’une balle entre les deux yeux.
Harcelée par la police, Granny décide de s’exiler. Elle ne reviendra en Afrique du Sud qu’après la libération en 1990 de Nelson Mandela.
Son frère adoré « a contribué à la libération de l’Afrique du Sud », dit fièrement cette femme d’affaires aujourd’hui âgée de 59 ans.
« J’ai beaucoup de respect pour ces gamins », explique le révérend Frank Chikane, qui a survécu à un empoisonnement pendant l’apartheid. Ils « ont changé l’Afrique du Sud ».
Aujourd’hui, « tous les Sud-Africains peuvent voter », se réjouit Dan. Mais « la mixité raciale se fait encore de façon très très lente » à l’université, regrette-t-il.
Trofomo, sans emploi, ne cache pas son amertume. « Quand je vois la pauvreté, je me dis parfois que certains écoliers ont peut-être sacrifié leur vie pour rien. » Plus d’un quart de la population active, dont la moitié de moins de 35 ans, est aujourd’hui au chômage.
« Mais dans l’ensemble, je me dis quand même ça que valait le coup, conclut-il. Il y a la démocratie. »
Forty experts from fifteen participating EDA Member States gathered in Malmo (Sweden) on 8-9 June 2016 to discuss the final arrangements for the multinational Counter Improvised Explosive Devices (C-IED) exercise Bison Counter 2016 (BC16) to be hosted by the Swedish Armed Forces from 15 to 27 August 2016.
During this final coordination conference, discussions focused on logistics and planning arrangements. According to the information compiled during the meeting, more than 200 troops from 20 European and non-European countries, as well as some 700 Swedish troops will take part in BC16.
The exercise plan is to evaluate the full C-IED concept from the first responders’ perspective until delivery of C-IED related intelligence production, so as to tackle all the C-IED work strands. A large number of different C-IED enablers ranging from Military Search, Military Working Dogs, Explosives Ordnance Disposal (EOD) and Improvised Explosive Devices Disposal (IEDD), EOD divers, Chemical Biological Radiological Nuclear and explosives (CBRNe) experts, Military Engineers and Weapon Intelligence Teams from Land, Maritime and Air domains will take part in the exercise. The Forces will be split up in different components such as Task Force C-IED, Brigade Level Staff, Training Teams, Observers and Lessons Learned among others.
The scenario will see a large number of C-IED dedicated tasks being implemented in several locations in Sweden including maritime C-IED tasks at a naval base.
The inclusion of the Joint Deployable Exploitation and Analysis Laboratory (JDEAL) deployable capability (JDC) marks the first time the laboratory will deploy in its fully operational mode. Previously, the laboratory has been recently sent on a first expeditionary deployment to a Spanish exercise (Interdict 16). This time, more than 20 exploitation experts between lab members and observers will provide a 24/7 service.
Major Lars Samuelsson (Swedish Armed Forces) pointed out the challenge of running such a complex and specific exercise (the only full C-IED dedicated exercise worldwide);he is expecting representatives from 20 different nationalities to attend.
The first Bison Counter exercise took place in The Netherlands in 2013. Building on this experience, the EDA’s C-IED Project Team decided to institutionalize Bison Counter as a bi-annual C-IED dedicated activity under the umbrella of the EDA.
A Distinguished Visitor’s Day is planned for 25 and 26 August.
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Du point de vue constitutionnel, la visite de Moussa Mara à Kidal ne pouvait se faire sans l’aval du chef de l’Etat, chef suprême des armées. Il est donc impensable que l’ancien Premier ministre conduise l’attaque de Kidal sans en informer le président de la République.
A l’occasion, on se souvient que le chef de l’Etat avait parlé de 1500 militaires qui allaient entrer à Kidal et qui n’en sortiraient pas. Donc, c’est une tache difficile à effacer et qui rend le rapport concernant Moussa Mara, difficile à accepter par l’opinion, malgré les observations accablantes contre l’ancien Premier ministre. De même sur la question de l’achat de l’avion présidentiel, l’ancien ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maiga avait indiqué qu’à chaque étape de la procédure d’achat, le président IBK avait été informé. Ces dépenses ne sauraient effectivement se faire sans l’avis du président de la République. C’est donc à juste raison que lors de son séjour à Dakar, à l’occasion du sommet d la Cedeao, le président IBK a reconnu « qu’il y avait des problèmes au Mali. » C’est, aussi, à juste titre que l’affaire du retour de l’ancien président ATT, sans au préalable, avoir totalement liquidé son dossier qui est jugé vide par l’Assemblée nationale, parait anormale. De même, le jugement du général Amadou Haya Sanogo apparait comme une épine dans le pied du président IBK qui a bel et bien bénéficié de l’apport des voix militaires lors de l’élection présidentielle. C’est donc vrai qu’il y a des problèmes au Mali. C’est dans ce cadre qu’après avoir rappelé son attachement au respect de l’unité, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Etat malien , la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao a exprimé sa vive préoccupation, face à la détérioration de la situation sécuritaire au Mali, marqué par la recrudescence des attaques terroristes qui ont visé les forces de défense et de sécurité du Mali, les forces des Nations Unies, la force française Barkhane et les populations civiles.B.D.
Canard déchainé
Germany’s Justice Minister Heiko Maas says he wants to clamp down on polygamy, which many say is unofficially tolerated by local councils. But the minister has yet to propose any actual measures.
As reported by Germany’s international broadcaster, Deutsche Welle (DW), Maas has promised to prevent Muslims in Germany from maintaining multiple marriages.
“No one who comes to us has the right to put their cultural roots, or their religious beliefs, above our laws,” Maas told Germany’s Bild newspaper in an interview published on June 14. “For that reason multiple marriages cannot be recognised in Germany.”
Though polygamy is already outlawed in Germany, the newspaper alleged that German authorities “often look the other way” if a Muslim migrant brings several wives into the country.
According to DW, polygamy is not only illegal in Germany, it is a criminal offense, and authorities cannot register more than one woman as a wife to the same man, migrant or not. But some say Germany has offered de facto legitimacy to polygamy in the past.
Nevertheless, a migrant coming to Germany with more than one wife cannot legally have all of them legitimately recognised by the state. However, in cases where the husband dies, local authorities often simply divide his pension among several wives, even though he officially only had one.
Though Maas did not bring up such examples – and the Justice Ministry declined DW’s invitation to elaborate on the Bild report, his statement could be read as a warning to local authorities to stop such practices.
In a separate report, the Agence France-Presse (AFP) noted that Maas also wants to outlaw marriages involving a minor for fear that the underage individual has been forced into marrying.
According to Unicef, child marriages (where at least one spouse is under 18) account for 40% of all marriages in Afghanistan, from where one of the biggest groups of recent refugees to Germany come.
A justice ministry spokeswoman said on June 13 she did not have nationwide data, but stressed that “child marriages are not accepted in Germany, and they will not be recognised”.
The post Germany gets tough on religious polygamy appeared first on New Europe.
la « forte performance de l’économie du Mali en 2015 », avec un taux de croissance réelle du PIB de +6 %, porté par les bons résultats de l’agriculture (bonne pluviometrie) et des services (nouvelles mesures introduites par le Ministre des Finances Igor Diarra afin de limiter la corruption au sein de la douane et du service des impots).
Ces évolutions peuvent susciter un certain nombre de commentaires.
Selon un rapport interne du FMI, Le Mali a connu une croissance décevante et très volatile par comparaison à un groupe de pays de référence (Rapport FMI-confidentiel à télécharger ici)
Parler de décollage dans ce contexte est exagéré. Dans les orientations préparatoires du Nepad, il était espéré une croissance de 7 %, jugée minimum, compte tenu de la démographie (et en s’inspirant de l’exemple des pays asiatiques). Tous les voisins du Mali réaliseront cette performance en 2016.
On n’observe pas, ou de manière très limitée, au Mali, ce qui a été le moteur du décollage des « tigres asiatiques ». Dans ces pays, peu dotés en matières premières stratégiques, l’accent a été mis sur le développement d’une industrie concurrençant les producteurs traditionnels (Europe et États-Unis) grâce à un effort d’éducation, de formation, de recherche développement et d’investissement massif.
Le Mali souffre par ailleurs de déficiences graves qui constituent un handicap puissant à une croissance solide :
manque et / ou défaillance des équipements collectifs. Un exemple significatif est l’électricité pour la production. Des réalisations et des projets hydro-électriques d’envergure existent, mais qui souffre d’un réseau de transport et de distribution occasionnant des « pertes en lignes » pouvant atteindre 50 %.
Les quartiers de Bamako sont plongés dans le noir le soir venu et les habitants de Sikasso, subissent de très fréquentes coupures d’électricité ;
des inégalités sociales encore très fortes. Le coefficient de Gini qui mesure les inégalités de revenu dans un pays (égalité parfaite à 0, inégalités maximum à 100) dépasse 60 au Mali.
La scolarisation a fait des progrès, au moins dans le primaire, mais reste déficiente pour les filles. Car les inégalités entre les sexes demeurent fortes.
Par ailleurs, la démographie du Mali reste un handicap. La croissance de la population, multipliée par 7 depuis 1960, et l’urbanisation rapide sont source de tensions. Avec 79 inactifs, de moins de 15 ans ou de plus de 65 ans, pour 100 actifs, le taux de dépendance est bien trop élevé pour que le Mali bénéficie d’un dividende démographique. D’autant que le niveau d’éducation reste faible et le système de formation encore inadapté.
L‘économie malienne reste très dépendante du secteur minier et des résultats des campagnes agricoles. L’agriculture, en effet, a contribué, en moyenne, à 39% du PIB sur la période 2006-2010.
La base des exportations maliennes est composée aux deux tiers d’or (51 T en 2013), et dans une moindre mesure de coton (13%) et d’engrais (5%). Ces productions sont soumises aux variations des cours mondiaux et de la pluviométrie.
Le secteur manufacturier reste très peu développé. Le pays doit, par ailleurs, affronter le défi d’une forte croissance démographique qui absorbe une part importante de la richesse. La population croît de 3,1% par an, ce qui ne permet pas d’envisager un doublement du revenu par habitant (660 dollarsactuellement) avant trente-cinq ans.
Au Mali, les bases d’un développement solide sont encore à construire. Les Maliens doivent se défaire de l’illusion que trouver dans leur sous-sol des matières premières recherchées résoudra tous leurs problèmes.
Un exemple caricatural de cette absence de corrélation (que renforce évidemment la présence d’un gouvernement incompétent et corrompu) est le Gabon, riche en pétrole, et où la pauvreté et les inégalités sont encore très présentes.
la redaction de maliactu.net
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