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Tiébilé Dramé, l’homme qui veut négocier avec les djihadistes maliens

LeMonde / Afrique - Thu, 20/10/2016 - 14:35
L’ex-chef de la diplomatie du Mali est convaincu que la recherche de la paix passe par la négociation, même avec les pires criminels islamistes.
Categories: Afrique

114/2016 : 20. Oktober 2016 - Schlußanträge des Generalanwaltes in der Rechtsache C-413/14 P

Intel Corporation / Kommission
Wettbewerb
Generalanwalt Wahl hält das Rechtsmittel von Intel gegen die Festsetzung einer Geldbuße in Höhe von 1,06 Mrd. € wegen Missbrauchs ihrer marktbeherrschenden Stellung für begründet

Categories: Europäische Union

114/2016 : 2016. október 20. - A Főtanácsnoknak a C-413/14 P ügyben előterjesztett indítványa

Intel Corporation kontra Bizottság
Verseny
Wahl főtanácsnok megítélése szerint helyt kellene adni az Intel azon fellebbezésének, amelyet az ellen nyújtott be, hogy az erőfölényével való visszaélés miatt 1,06 milliárd euró bírságot szabtak ki vele szemben

114/2016 : 20 October 2016 - Opinion of the Advocate General in the case C-413/14 P

European Court of Justice (News) - Thu, 20/10/2016 - 14:35
Intel Corporation v Commission
Competition
Advocate General Wahl considers that Intel’s appeal against the imposition of a €1.06 billion fine for abuse of its dominant position should be upheld

Categories: European Union

114/2016 : 20 octobre 2016 - Conclusions de l'avocat général dans l'affaire C-413/14 P

Cour de Justice de l'UE (Nouvelles) - Thu, 20/10/2016 - 14:35
Intel Corporation / Commission
Concurrence
L’avocat général Wahl propose d’accueillir le pourvoi d’Intel dirigé contre l’amende de 1,06 milliard d’euros infligée pour abus de position dominante

Categories: Union européenne

Primaire à droite : Juppé creuse l'écart sur Sarkozy à un mois du premier tour

LeParisien / Politique - Thu, 20/10/2016 - 14:30
A un mois, jour pour jour, du premier tour de la primaire à droite, Alain Juppé caracole toujours en tête des intentions de vote. Selon un sondage Harris interactive pour France Télévisions (*), publié...
Categories: France

Quel rôle pour les armées africaines ?

Good Morning Afrika (Blog) - Thu, 20/10/2016 - 14:09
Nous publions ici l'interview réalisée avec Jean Guisnel (Le Point) dans le cadre du colloque sur les Nouveaux visages des armées africaines organisé par l'IRSEM. 
Le Point.fr : Vous coorganisez à l'École militaire de Paris, les 5 et 6 octobre, un colloque sur les armées de l'Afrique subsaharienne. Sont-elles actuellement à la hauteur des enjeux sécuritaires du continent ? Sonia Le Gouriellec : Elles font effectivement face à un défi véritable, en raison notamment de leurs moyens limités. Globalement, leurs budgets sont très faibles, leurs tailles sont réduites et les populations sont peu engagées dans les forces armées. J'ai noté que 0,2 % de la population africaine est engagée dans les forces armées, quand en France, par exemple, ce chiffre est près de 2,5 fois plus élevé (0,48 %). De plus, elles interviennent souvent sur des terrains très conflictuels, y compris dans les opérations de maintien de la paix qui ressemblent souvent à des guerres. Elles sont souvent sous-équipées, sous-entraînées. Voici quelques mois, Jeune Afrique avait écrit sur les armées africaines « mal équipées, mal entraînées, mal aimées et en piteux état ». Pour autant, leur plus important défi consiste aujourd'hui à s'adapter à de nouvelles formes de conflictualité, comme le djihadisme qui frappe toute la bande sahélienne. Elles sont soutenues dans cet effort par des partenaires comme l'Union européenne, la France, les États-Unis, la Chine, l'Inde et d'autres encore, comme le Brésil ou la Turquie.
Comment se fait-il que ces États faisant face à des adversaires de puissance limitée aient besoin d'armées étrangères pour se défendre ? Tout d'abord, notons que ces armées ne se sont pas adaptées à l'évolution des conflits. Prenons le cas typique du Nigeria, confronté au groupe Boko Haram. Après la guerre civile de 1967-1970 (guerre du Biafra), les structures militaires ont été remodelées, une culture stratégique nouvelle s'est mise en place. Elle se basait sur l'analyse selon laquelle la menace contre le pays venait de l'environnement régional francophone. C'est pourquoi, dans les années 1980-1990, l'armée nigériane s'est trouvée fortement impliquée dans les opérations de paix sur le plan régional. La conséquence, c'est qu'elle s'est progressivement trouvée incapable de répondre à des menaces infra-étatiques… Elle n'est pas en mesure de faire face aujourd'hui à Boko Haram. D'autres armées uniquement centrées sur la protection des frontières n'étaient pas prêtes à contrer des menaces de nature terroriste lorsqu'elles se sont présentées. Dans d'autres cas encore, on trouve davantage des gardes prétoriennes que des armées nationales. Je pense aux États d'Afrique centrale. Elles forment un groupe de protection autour du président sans être prêtes à affronter les menaces contemporaines.
Ces armées construites autour du clan du chef de l'État sont légion en Afrique. Est-il possible, voire nécessaire, qu'une telle situation évolue, et comment ?Premier point, ce n'est pas à nous, acteurs extérieurs, d'y remédier. De plus, notre vision très négative est souvent assez biaisée par notre connaissance souvent réduite aux États d'Afrique francophone. Nous les voyons négativement en raison de leur rôle dans les coups d'État, de leur ingérence dans le politique, de la corruption ou du népotisme dont elles sont souvent accusées. On oublie souvent qu'elles ont aussi joué des rôles positifs dans certaines transitions politiques, comme en Guinée en 2008. Le général Sékouba Konaté a mis en place la transition politique, se comportant en véritable modèle, à l'inverse de Moussa Dadis Camara. Au Niger, le coup d'État du commandant Salou Djibo en 2010, resté au pouvoir jusqu'en 2011, visait à restaurer les institutions démocratiques, ce qui a été fait avec succès. En 2014, au Burkina Faso, l'armée a tenté de mettre en place la transition démocratique, mais une de ses factions a appuyé Blaise Compaoré. C'était une armée à deux visages. Les rivalités entre factions sont réelles : bérets rouges et bérets verts au Mali ou encore le régiment de sécurité présidentielle et l'armée régulière au Burkina Faso. Il ne faut pas réduire la complexité des situations.
Les armées africaines sont souvent imbriquées dans les jeux de pouvoir. Est-ce acceptable ?85 % des pays africains ont été touchés par des coups d'État. Et seuls deux pays (l'Afrique du Sud et la Namibie) n'ont pas connu de régime militaire. L'enjeu réside, à mes yeux, dans la professionnalisation des armées, dont les enjeux sociaux, économiques, mais surtout politiques avec la subordination à l'autorité civile, sont essentiels. C'est particulièrement vrai dans ces pays où des milices ou des groupes de libération nationale sont arrivés au pouvoir par les armes, comme en Éthiopie, en Érythrée, au Soudan du Sud, au Tchad, au Burundi, au Rwanda, etc. On voit que les anciens rebelles mettent en place des régimes très autoritaires, participant davantage que les autres aux opérations de maintien de la paix. Du coup, en devenant indispensables à la résolution des conflits sur le continent, ces régimes forts ne soulèvent que peu de critiques de leurs partenaires internationaux et accroissent leur emprise sur la vie politique et économique de leur pays. C'est particulièrement vrai actuellement avec le Tchad, l'Ouganda, le Burundi et l'Éthiopie
Categories: Afrique

Wallonischer Ministerpräsident will EU-Kanada-Freihandelsabkommen neuverhandeln

EuroNews (DE) - Thu, 20/10/2016 - 13:54
EU-Kanada-Freihandelsabkommen wackelt.
Categories: Europäische Union

Bernard Tapie : «Macron, il est très talentueux mais il n'a pas encore le niveau»

Le Figaro / Politique - Thu, 20/10/2016 - 13:48
VIDÉO - Bernard Tapie, ancien ministre et ancien président de l'OM, part en guerre contre le chômage. Yves Thréard recevra ce vendredi au Talk Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation de l'islam de France.
Categories: France

Changement d’état civil pour les trans* : bilan mitigé de la nouvelle loi pour la justice au XXIème siècle

EU-Logos Blog - Thu, 20/10/2016 - 13:44

Mercredi 12 octobre l’Assemblée Nationale a voté la première réforme judiciaire du quinquennat de François Hollande intitulée “Justice du XXIème siècle”. Initié par Christiane Taubira puis repris par Jean-Jacques Urvoas, ce projet de loi contient une série de nouveautés dont l’article 18 qui modifie la procédure de changement de sexe à l’état civil. Néanmoins les nouvelles dispositions prévues par la loi ne satisfont pas entièrement les militants qui reprochent notamment à la procédure de ne pas être fondée sur l’autodétermination.

 

La réforme de la justice a été présentée pour la première fois au Conseil des ministres le 31 Juillet 2015 par Mme Taubira. C’est un projet large qui vise à moderniser la justice de sorte à ce qu’elle soit plus efficace, plus accessible et plus indépendante. Concernant les droits des personnes trans* (nous utilisons ici le terme trans* pour désigner les personnes qui ont subi une réassignation sexuelle, pour les personnes qui sont en transition ou pour les personnes de genres fluides), les associations militantes recommandent depuis maintenant quelques années que la procédure de changement de sexe et de prénom à l’état civil soit basée sur le principe d’autodétermination, c’est-à-dire qu’une déclaration de la personne suffise pour changer le prénom ou le sexe à l’état civil et que celle-ci ne doivent pas subir de traitement ou passer devant un juge, comme c’est déjà le cas à Malte, en Irlande, au Danemark et plus récemment en Norvège.

            Dorénavant, les personnes qui veulent changer la mention de leur sexe à l’état civil ne devront plus être stérilisées, ni amener la preuve qu’elles subissent un traitement médical – ce qui avait été initialement demandé par la Sénat. Seuls les adultes et les mineurs émancipés ont le droit d’avoir recours à cette procédure. Selon l’article 61-5, une personne trans* doit prouver « par une réunion suffisante de faits que la mention relative à son sexe dans les actes de l’état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue [pour] obtenir la modification ». Selon Brigitte Goldberg, du collectif Trans’Europe, le juge ne prendra en compte que les actes médicaux pour évaluer le changement d’identité d’une personne car d’autres preuves sont difficiles à évaluer. La présidente de Trans’Europe se dit déçue d’un loi qui ne fait selon elle que « fixer le droit actuel ».

Pour ces militantes et d’autres, le gouvernement n’a pas été assez ambitieux et a reculé face aux revendications de La Manif pour Tous. C’est également l’avis de Christine Nicolas et Erwann Le Hô, militants LGBT, qui reprochent au gouvernement Hollande de ne pas en avoir fait plus pour les personnes LGBT sous prétexte d’ « apaisement » vis-à-vis des mouvements conservateurs. Est-ce vraiment le moment d’apaiser les choses alors que les violences homophobes et transphobes ont explosé en 2013 et que les mouvements conservateurs se radicalisent ? Lorsque le Pape en arrive à reprendre les idées – fausses – de ces mouvements pour affirmer que les manuels scolaires français propagent l’ « endoctrinement de la théorie du genre » ? Face à cette « colonisation idéologique » dénoncée par le Pape, n’est-il pas plutôt temps pour le gouvernement de s’opposer contre les discriminations et d’affirmer le droit au respect de la dignité de chacun ? Selon le rapport annuel de l’association SOS Homophobie les actes homophobes et transphobes ont bondi de 78% en 2013 par rapport à l’année précédente, pour l’association les débats autour du mariage pour tous ont « décomplexé totalement » la parole homophobe. Face à ces critiques, Erwann Binet, député socialiste co-signataire du texte de loi, précise qu’il comprend la déception des associations LGBT mais que ce texte peut évoluer alors que si ça avait été une « loi militante » : « nous aurions la certitude qu’elle n’aboutisse pas… ».

Jusqu’à maintenant, il n’existait aucun cadre législatif qui entourait la procédure de changement de sexe à l’état civil mais celle-ci reposait sur la base d’une construction jurisprudentielle (une condamnation de la Cour Européenne des Droits de l’Homme et quatre arrêts de 2012 et 2013). En effet, en 1992, la CEDH s’est prononcée pour dire que la stérilisation forcée ne respectait pas le droit à la vie privée et a affirmé qu’il était possible de changer le sexe de l’état civil d’une personne lorsque « à la suite d’un traitement médico-chirurgical, subi dans un but thérapeutique, une personne présentant le syndrome du transsexualisme ne possède plus tous les caractères de son sexe d’origine et a pris une apparence physique la rapprochant de l’autre sexe, auquel correspondent son comportement social, le principe de respect dû à la vie privée justifie que son état civil indique désormais le sexe dont elle a l’apparence ; que le principe de l’indisponibilité de l’état des personnes ne fait pas obstacle à une telle modification. ».

Plusieurs notions posent problèmes dans cet extrait : comment évaluer le « comportement social de l’autre sexe » ? A partir de quand « l’apparence » d’une personne se rapproche assez de l’autre sexe ?

Par la suite les arrêts de 2012 et de 2013 posaient deux conditions pour pouvoir changer son état civil : le diagnostic de transsexualisme et l’irréversibilité de l’apparence physique (qui implique l’obligation de stérilisation). la notion de « traitement médico-chirurgical » a été entendu compris comme une exigence d’ablation des organes génitaux. De même, le transsexualisme n’est plus considéré comme une pathologie, cette jurisprudence n’est donc plus adaptée ; ce qui a eu pour conséquence de faire apparaître des disparités de pratiques en fonction des juridictions. Certaines personnes trans* avouent avoir déménagé dans le but de bénéficier qu’une autre juridiction prenne en charge leur procédure. Aujourd’hui, il faut prendre en compte l’évolution de la médecine et de ses traitements : il est dorénavant possible d’attester du « caractère irréversible » d’une transformation sans passer par la stérilisation. Néanmoins, la diversité de compréhension de cette notion d’ « irréversibilité » mène à des situations légales et des jugements différents ce qui peut constituer des situations discriminatoires.

 Avant, une personne qui voulait changer de sexe à l’état civil devait en faire la demande auprès du Tribunal de Grande Instance et devait nécessairement subir une stérilisation et une réassignation sexuelle. Ces conditions médicales sont humiliantes et ne respectent pas la dignité de la personne. D’autant plus que pour subir ces opérations il faut faire un suivi psychiatrique de plusieurs années. Ces procédures – lorsqu’elles aboutissent – sont donc très longues et coûteuses.

Les personnes trans* sont une catégorie de la population particulièrement vulnérable : presqu’inévitablement victimes de discriminations, plus enclines à vivre dans des situations précaires et dont la santé physique et mentale est fragile. De plus, il n’existe pas de loi qui protège les personnes trans* des discriminations dans tous les domaines. L’une des conséquences les plus tragiques de cette situation est le taux de suicide chez les personnes trans* qui atteint 34% (ce chiffre ne prend pas en compte les tentatives de suicide…) ! On considère que la durée de transition pour une personne trans* dure de 3 à 9 ans et le processus de changement de sexe à l’état civil dure 2 à 9 ans. Cela représente donc une longue période pendant laquelle la personne est particulièrement susceptible d’être discriminée puisque son apparence physique ne reflète pas ce qui est inscrit sur ses papiers d’identité. Les moments les plus anodins de la vie quotidienne, comme retirer un colis à la poste, peuvent donc devenir une épreuve pour une personne trans*. La question de changement de sexe à l’état civil est donc une question de respect des droits fondamentaux de la personne mais aussi une question sociale et de santé.

 Cette nouvelle loi, si elle est certes encourageante et permet d’établir un cadre législatif plus uniforme, ne prend pas en compte les recommandations émises par la commission nationale consultative des droits de l’homme ni celles émises par le défenseur des droits, Jacques Toubon.

            En juin 2013, un rapport intitulé « Avis sur l’identité de genre et le changement de la mention de sexe à l’état civil » a été rédigé par la Commission national consultative des droits de l’homme (CNCDH), à la demande de la Garde des Sceaux et de la ministre des femmes. Ce rapport porte sur la notion d’identité de genre dans le droit français et sur les conditions de modifications de sexe à l’état civil. La première constatation est que le droit n’est pas assez protecteur des discriminations à l’égard des trans*. Brigitte Goldberg rappelle qu’à ce jour il n’y a eu qu’une condamnation d’un employeur pour discrimination envers une personne transexuelle. La CNCDH argumente qu’introduire le principe « d’identité de genre » dans le droit français permettrait une meilleure protection des personnes trans*, d’autant plus que cette notion est présente dans les textes internationaux et européens.

 La définition la plus courante de la notion d’identité de genre est inscrite dans les principes de Jogjakarta de l’ONU et est définie comme : « l’expérience intime et personnelle du sexe faite par chacun, qu’elle corresponde ou non au sexe assigné à la naissance, y compris une conscience personnelle du corps (qui peut impliquer, si consentie librement, une modification de l’apparence ou des fonctions corporelles par des moyens médicaux, chirurgicaux ou divers) et d’autres expressions du sexe, y compris l’habillement, le discours et les manières de se conduire ». Avec cette définition on comprend l’absurdité que représente une procédure judiciaire pour légitimer une « expérience intime et personnelle ». La notion d’identité de genre est aussi présente dans les textes du Conseil de l’Europe et plusieurs directives européennes. Introduire cette notion dans la législation française permettrait de mettre le droit français en conformité avec le droit européen et international.

Ce rapport critique aussi le fait qu’il faut poser un diagnostic de « syndrome de dysphorie du genre », cela contribue à la pathologisation de la transidentité, qui est encore trop souvent considéré comme un fantasme ou une maladie mentale.

Le rapport du CNCDH préconise donc une procédure totalement démédicalisée et partiellement déjudiciarisée, de la sorte la loi française serait en accord avec les recommandations du Conseil de l’Europe et de l’ONU et permettrait de respecter les droits fondamentaux de la personne.

 Jacques Toubon, le Défenseur des droits dans une décision cadre du 24 juin 2016, recommande aussi de démédicaliser et déjudiciariser la procédure de changement de sexe à l’état civil. Actuellement, le fait de demander à la personne qui engage de la procédure une « réunion suffisante de faits » a pour conséquence que la décision sera encore laissée à l’appréciation – forcément variable – du juge. Pour ce faire la personne doit prouver que son sexe à l’état civil actuel « ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue.

« Les principaux de ces faits, dont la preuve peut être rapportée par tous moyens, peuvent être :

« 1° Qu’elle se présente publiquement comme appartenant au sexe revendiqué ;

« 2° Qu’elle est connue sous le sexe revendiqué de son entourage familial, amical ou professionnel ;

« 3° Qu’elle a obtenu le changement de son prénom afin qu’il corresponde au sexe revendiqué ; »

Il est difficile de voir comment le juge peut concrètement évaluer ces conditions et cela laisse sous-entendre que c’est la société ( selon sa perception de ce qu’appartenir à un genre ou l’autre) qui détermine si la personne se comporte en accord avec l’identité de genre sous laquelle elle se présente. Cela ne risque-t-il pas de confirmer les préjugés liés au genre ?

            De plus, ces conditions exigent que la personne vive déjà sous sa nouvelle identité alors même que ses papiers ne sont pas modifiés, ce qui l’expose d’autant plus à des discriminations et va à l’encontre du principe d’autodétermination. Malheureusement, le gouvernement n’a donc pas pris en compte les recommandations du Défenseurs des droits.

 Si cette loi de modernisation de la justice au XXIème siècle permet à la France de se doter d’un cadre législatif sur la procédure de changement de sexe à l’état civil, les conditions à remplir pour obtenir cette modification ne sont pas satisfaisantes d’un point de vue du respect des droits fondamentaux de la personne. On peut se réjouir que la stérilisation et le suivi d’un traitement médical ne soient plus des conditions indispensables pour obtenir une modifications d’état civil néanmoins il est regrettable que cette procédure ne soit pas accessible aux mineurs et ne soit pas basée sur l’autodétermination – conformément à toutes les recommandations émises par différentes institutions : cela contribue à stigmatiser et pathologiser la transidentité. Pour être véritablement respectueuse des droits fondamentaux des personnes trans*, la procédure devrait être déclarative, rapide et transparente.

Elisa Neufkens

 

Pour en savoir plus :

 


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Categories: Union européenne

Gibraltar, “año cero”: Brexit, cosoberanía y nuevas oportunidades de España

Real Instituto Elcano - Thu, 20/10/2016 - 13:43
ARI 75/2016 - 20/10/2016
Alejandro del Valle Gálvez
El resultado del referendo Brexit sobre la salida del Reino Unido de la UE sugiere considerar la situación de Gibraltar y los cambios en las perspectivas de España sobre la solución a la controversia.

La patrouille Cartouche doré mise en sommeil

Lignes de défense - Thu, 20/10/2016 - 13:39

C’est à Sainte-Maxime, dans le Var, que la patrouille Cartouche Doré et ses quatre appareils se sont produits pour la dernière fois en public. La patrouille créée en 1989 pour célébrer les 100 000 heures de vol du TB30 Epsilon, va être mise en sommeil après 27 ans d'existence.

D’anciens pilotes de l’équipe, devenus par la suite pilote au sein de la Patrouille de France ou de l’Equipe de Voltige de l'Armée de l'Air et nombreux fans étaient présents, le week-end dernier, à Sainte-Maxime pour assister à la dernière représentation de cette patrouille acrobatique. 

 

"Cette patrouille n’a cessé de faire évoluer sa démonstration au fil des ans et s’est imposée comme l’une des patrouilles les plus techniques du plateau aérien. Les quelques dizaines de pilotes de chasse qui l’ont constitué, tous instructeurs au sein de l’école de pilotage de l’armée de l’air 00.315 "Général Jarry" ont suscité de très nombreuses vocations chez les plus jeunes", rappelle l'un des équipiers.

Categories: Défense

The Great British Muddle Through

Ideas on Europe Blog - Thu, 20/10/2016 - 13:38

Anyone in hope of elucidation on Brexit this week will have been a bit disappointed, even by recent standards.

With submissions to the High Court providing no killer arguments either side – and both sides firmly stating that any loss will be challenged up to the Supreme Court and an immigration debate that has sunk to the level of whether someone looks like a child or not, there has not been much advance in our understanding of what might happen, or how.

To underline the point, a discussion this morning at Chatham House on public opinion pointed to further issues.

Put briefly, the British public doesn’t really know what it – collectively – wants from Brexit, except that it wants something substantially different from what currently exists in the UK-EU relationship.

Immigration is important, but less so when placed against assorted trade-offs, and immigration control might be just part of a bigger competence issue about the ability of a government to make decisions for itself. And all of it might collapse or change radically when confronted with some concrete proposition.

This matters for a variety of reasons. Most obviously, if people were voting to take back control, then that becomes very difficult if there’s no consensus about what that control might be used for.  It also complicates matters for a government that is now committed to triggering Article 50, but with no fixed agenda of objectives. And in the end it will mean that a sizeable chunk of the population is going to end up disaffected by how things have turned out, to the detriment of the democratic system as a whole.

But let’s step back, before we end up catastrophizing some more. Politics is always a contingent and conditional process, a series of best guesses about the present and the future. Yes, the scale of the contingency is greater on this occasion, but the principles remain the same. So let’s try to sketch out a muddling-through path for Theresa May.

The starting point is probably the inchoate nature of public opinion. If we assume that people will follow May’s lead, because she seems to know what she’s doing and she has the confidence of her government, then the priority then becomes keeping that confidence. Thus, any Article 50 deal will need to keep backbenchers onside, rather than any particular voter demographic.

Following on from this, we might assume that the public’s attention is limited and will be swayed – in part, at least – by broader concerns over whether one’s job is secure, or the volume of immigration is falling (which it might, given the fragile state of the economy). It’s not such a stretch to suggest that the government might take the view that as long as they look like they are on the Brexit case, people will give them a broad pass.

Based on these assumptions, two paths offer themselves.

The first is the semi-permanent transition. Here, the UK keeps its Brexit wishlist short, when making its notification, focusing on a stronger brake on free movement. The EU27 then take that as a lead and offer a simple deal under Article 50, with the bare minimum of elements. This includes budgeting, staff pensions for UK nationals in the institutions and re-location of EU agencies out of London, as well as a mechanism to set in train a new negotiation for the relationship. In short, the UK becomes a member in all but name, losing representation and voting rights, but with a clear process from moving to a new relationship.

Because that new negotiation will be very big and complex, it will also be slow, with the capacity to last at least a decade. The government would defend itself by saying it had secured formal exit and a limit of immigration and was working now on getting the best deal for the country, and would then largely hope that this would bleed the eurosceptics’ blood. In time, attention would drift and a solution favourable to the UK and EU27 would emerge in its own time, away from the heat of recent years.

The problems are obvious: flashpoints could occur at any stage, and carrying the process out over more than one Parliament would risk some other government taking it somewhere unexpected (or unwanted). In particular, the meagre majority that the Conservatives currently enjoy make it easy to force matters on the Cabinet, which itself is split in various exciting ways.

Also problematic would be that limiting the size of the Article 50 deal to a bare minimum also limits the UK’s leverage, since it pushes the new relationship into a period when it is formally a third state, rather than a member state.

Which leads nicely to the second option, namely the Article 50 splurge. Here, the government puts everything into its Article 50 requests and tries to do it all in one go. This cuts down the transitional problems, maximises what influence the UK has over matters and cuts the backbench grumbles to a minimum.

It also makes any discussion about extension of Article 50 more viable, especially if there is seen to be good progress in resolving issues. Path-dependency suggests that the EU27 will not want to throw away two years of negotiation unless it looks fatally flawed, especially if the rest of the political agenda continues to demand their time. It cuts out the need for transitional arrangements, because the UK would remain a member state until its conclusion.

Which is the obvious flaw in this.

To return to the start of this, the big question is going to be what can be sold by May to her party and (then) to the public. At the moment, the betting would have to be on the former being more of a problem than the latter. As Daniel Korski’s very frank piece today underlines, not having a strategy and a vision can come at a very high price.

The post The Great British Muddle Through appeared first on Ideas on Europe.

Categories: European Union

Bosnian War Rape Victims Rue Lost Motherhood

Balkaninsight.com - Thu, 20/10/2016 - 13:15
More than 1,000 women in Bosnia and Herzegovina who suffered sexual violence during the 1990s conflict cannot become mothers because of serious psychological traumas and the medical consequences of being raped.
Categories: Balkan News

FIFA : le Sénégal double aussi l'Algérie

Afrik.com - Thu, 20/10/2016 - 13:12
Categories: Afrique

Erdogan Hails Late Bosnian President as Muslims' Protector

Balkaninsight.com - Thu, 20/10/2016 - 13:00
On the anniversary of his death in 2003, the Turkish President praised independent Bosnia's first president, Alija Izetbegovic, for protecting the ‘most important Islamic community’ in Europe.
Categories: Balkan News

Congo : Paris-Match contre Sassou N'Guesso

Afrik.com - Thu, 20/10/2016 - 12:56
Categories: Afrique

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