A Tanács 2016. november 8-án jóváhagyta azt a két bizottsági javaslatot, melyek értelmében az EU 2016-os költségvetését hozzá kell igazítani az EU aktuális prioritásaihoz és tényleges igényeihez.
A költségvetés-módosítási tervezetek elsősorban a migrációs válság kezelésére és a biztonság növelésére biztosítanak kiegészítő forrásokat. Összességében mégis jelentős csökkenést vonnak maguk után az EU ez évi költségvetésének kifizetési oldalán. Ez annak köszönhető, hogy a 2014–2020-as időszakra tervezett bizonyos programok, főként a gazdasági, társadalmi és területi kohézió területén, nem indultak be még teljes körűen, így a vártnál kevesebb kiadással járnak 2016-ban.
Kevesebb kiadás, több pénz a migrációraA 2016-ra vonatkozó 4. sz. költségvetés-módosítási tervezet az idei költségvetés kiadási szintjét 7,3 milliárd EUR összeggel csökkenti, 136,6 millárd euróra. Ez a csökkentés a legfrissebb igénybecsléseken alapul, különösen a gazdasági, társadalmi és területi kohézió területét érintve.
Ezzel egyidejűleg, a 2016-ra vonatkozó 4. sz. költségvetés-módosítási tervezet növeli a migrációs válság kezeléséhez nyújtott pénzügyi támogatást. Konkrétan:
A 2016-ra vonatkozó 4. sz. költségvetés-módosítási tervezet alapján gyorsabban igénybe vehető az Európai Stratégiai Beruházási Alap részére elkülönített 73,9 millió EUR összegű kötelezettségvállalási előirányzat. Ez az alap az EU-ban napjainkban tapasztalható beruházási visszaesést hivatott megfordítani.
A Tanács a Bizottság azon javaslatát is jóváhagyta, melynek értelmében a brit font leértékelődéséből eredő idei bevételkiesést ellensúlyozni kell, mégpedig a bírságokból befolyó bevételekkel. Abban az esetben, ha az árfolyamveszteség szintje meghaladná a bírságokból befolyó bevétel szintjét, a Bizottságnak további lépéseket kell majd tennie, például fel kell használnia a 2016-os költségvetési többletet. Az árfolyamveszteség és -nyereség a jelenlegi költségvetési szabályok rendes velejárói.
Uniós saját források: új szabályokA 2016-ra vonatkozó 5. sz. költségvetés-módosítási tervezet beépíti az EU 2016-os költségvetésébe a saját forrásokról szóló új határozat 2014. január 1-jétől kezdődő visszamenőleges hatályú alkalmazásának a hatását. Ennek előzménye, hogy a megerősítési folyamat valamennyi tagállamban lezárult, és a határozat 2016. október 1-jén hatályba lépett. Ez a költségvetés-módosítási tervezet megváltoztatja azt, hogy az egyes tagállamok milyen arányban járulnak hozzá az uniós költségvetés finanszírozásához.
Következő lépésekA két költségvetés-módosítási tervezetet az Európai Parlamentnek is jóvá kell hagynia.
La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a cédé ses parts dans l'établissement bancaire ivoirien. Bridge Group West Africa, détenu par le holding du tycoon sénégalais Yérim Sow Teyliom et par AfricInvest, est désormais le seul actionnaire "corporate" de BBGCI.
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Dans une interview publiée mardi dans le journal quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, le gouverneur de la Magyar Nemzeti Bank, György Matolcsy, à considéré que l’euro n’est pas très attrayant et que son adoption ne pouvait être envisagée avant l’horizon 2031.
En tant que membre de l’Union européenne, depuis 2004, la Hongrie a pourtant théoriquement le devoir d’adopter sa monnaie commune. Le traité d’Athènes signé en 2003 qui a consacré le cinquième élargissement de l’Union européenne à dix pays dont la Hongrie, stipule que les nouveaux États membres «doivent rejoindre l’union économique et monétaire à partir de la date d’adhésion».
Au cours des années 2000, l’adoption de l’euro était une priorité pour les gouvernements socialistes-libéraux et la chose semblait acquise à l’horizon 2010. Mais la crise financière et économique est passée par là en 2008, et l’arrivée au pouvoir du gouvernement souverainiste Fidesz-KDNP a gelé le processus. Depuis, le flou est entretenu.
«L’adhésion à la zone euro est peu probable avant 2020», peut-on lire sur le site du gouvernement. Dans son discours sur l’état de la Nation, adressé à la fin du mois de février, le premier ministre Viktor Orbán a considéré que l’adoption de l’euro n’allait pas de soit, qu’elle restait en débat et que ce débat serait «le grand défi intellectuel et le débat passionnant des quelques prochaines années». Bref, l’euro en Hongrie est repoussé aux calendes…grecques.
Crédit : US White House / vue sur Anchorage (Alaska) du Air Force One aoput 2015
(B2) L’élection de Donald Trump à la présidence américaine va obliger les Européens à réviser leur politique étrangère et de défense. Même si les déclarations de Donald Trump sur l’OTAN peuvent apparaître comme des propos de campagne (lire : L’Amérique « en premier », de Trump. Pour l’Europe, un certain langage de la vérité), il ne faut pas s’y tromper. Une réflexion doit s’entamer très rapidement au niveau des 28 (27) Etats membres et déboucher sur des décisions…
1° Les Européens n’ont plus désormais une assurance tous risques dans l’OTAN. Soit ils investissent durablement et de façon plus décisive dans l’Alliance atlantique pour assurer leur propre défense, soit ils optent pour un certain fatalisme et neutralisme de bon aloi. Les quelques pays d’Europe de l’Est hostiles à toute défense européenne — comme la Pologne ou la Lituanie — vont devoir réviser leur politique. Ce n’est pas en dépensant uniquement 2% du PIB pour la défense qu’on réalise la défense du continent européen. C’est en ayant des forces capables, formées, interopérables qui ont un certain pouvoir de dissuasion. Aujourd’hui les armées européennes — mise à part une ou deux — n’ont pas ce pouvoir de dissuasion au niveau territorial (malgré 1,4 million de soldats sous les drapeaux !). Et la présence américaine sur le territoire européen apparait toujours nécessaire.
2° Les Européens doivent définir leur position dans le monde. S’ils veulent peser sur une certaine marche du monde, faire valoir leurs valeurs, ils doivent s’investir davantage, jouer plus soudés, se doter (enfin) des instruments minimaux d’une politique de stabilisation du monde. C’est-à-dire notamment d’instruments de conduite des opérations de stabilisation. Il faut cesser de tergiverser, ne plus écouter les empêcheurs de tourner en rond et autres eurosceptiques en chambre sur la puissance européenne. L’Union européenne doit se doter, maintenant, d’une véritable structure de commandement et de contrôle (C2) de ses opérations de maintien de la paix (1). L’UE doit réfléchir à comment mieux utiliser sa force diplomatique potentielle pour s’investir dans les conflits encore en cours.
3° Les Européens doivent se doter de nouveaux outils d’autonomie stratégique. Il faut arrêter de croire, comme au messie, aux vertus d’un libre échange sans outil de sanctions efficace. L’Union européenne doit ainsi renforcer sa politique anti-dumping et ne plus hésiter à taper fort, en augmentant les droits de douane de façon drastique, en cas de pratique déloyale destinée à capter des marchés. Il ne faut pas être dupe… la destruction de capacités industrielles européennes par une politique de bas prix de pays comme la Chine ou l’Inde n’a qu’un seul objectif : détruire la concurrence avant de remonter les prix. En ne protégeant pas son industrie, au nom d’un irrédentisme idéologique, l’Europe s’affaiblit. Il ne faut pas hésiter non plus à mener des restructurations industrielles pour se doter de vrais champions industriels européens. L’Europe doit être fière de ses Airbus et Ariane — qui sont des vecteurs de croissance — et en mettre en place d’autres. Il ne faut plus hésiter à jouer « groupé » dans un monde divisé. Face à une Amérique qui se veut plus forte, l’Europe doit être plus forte.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) NB : ce n’est pas un grand Quartier général qui est nécessaire comme le présentent ces détracteurs ou le prélude à une quelconque armée européenne avec un commandement centralisé. Il s’agit juste d’un instrument — avec quelques dizaines de planificateurs et experts militaires — permettant aux Européens quand ils décident d’une mission ou d’une opération militaire de stabilisation ou de soutien à la réforme de sécurité de combler le gap entre le niveau de décision politique (établi au niveau des ministres ou des ambassadeurs) et le niveau de commandement tactique (sur le terrain). Refuser cette avancée est incompréhensible…
Comment donner aux jeunes le goût de la citoyenneté ? Comment permettre à des lycéens de mieux appréhender le champ des possibles d'un engagement citoyen, les missions de l’Etat, les métiers de la défense, les formes de parcours civiques ? Pour répondre, l’Association des Sous-Officiers de Réserve de Nantes (ASOR 44), avec le soutien du Rectorat de Nantes et de l’Officier Général de la zone de défense et de sécurité Ouest, lance l’Académie des Cadets de la Défense de Nantes.
Ma consoeur nantaise Chantal Boutry, explique (voir son article ici):
"L'éducation nationale, et, notamment, le lycée Carcouët, à Nantes, s'associe à l'association des sous-officiers de réserve de Loire-Atlantique pour accompagner une trentaine de jeunes lycéens volontaires jusqu'en juillet 2017. Ils vont découvrir ensemble la citoyenneté et le monde militaire à travers des conférences ou des activités sportives. Ils participeront également à des cérémonies patriotiques.
L'expérience, unique en France, est lancée. L'idée a germé dans la tête de Jean-François Larrieu, membre de l'association des sous-officiers de réserve de Loire-Atlantique (ASOR 44): " Après l'horreur des attentats, le 13 novembre 2015, à Paris, j'ai pensé qu'il fallait faire quelque chose pour accompagner les jeunes à devenir des citoyens actifs." Si l'expérience des cadets de la Défense existe dans une dizaine de départements, l'originalité nantaise est qu'elle est organisée par l'ASOR, donc, une association civile, pour le compte de la Défense. Ce qui ne gêne pas le général Olivier de Bavinchove, à l'origine de ce projet: "On connaît tout le bon travail que fait cette association, notamment, auprès des jeunes. On connaît sa rigueur et l'efficacité de ses actions. Je sais que ça ne peut que bien fonctionner." Endjy a 16 ans: "Je vais vivre une nouvelle expérience. On a déjà travaillé sur la résistance. C'est une vraie motivation." Quant à Hamza, 17 ans, il signe pour d'autres raisons: "Depuis tout petit je veux entrer dans l'armée. Je veux être utile et servir à quelque chose." Tous deux sont élèves en 1re au lycée Carcouët."
Pratique:
Les inscriptions des lycéens se dérouleront les mercredis 9 et 16 novembre après-midi, à l’Académie des Cadets de la Défense de Nantes, Quartier Richemont, 16 rue des Rochettes à Nantes.