Le taux de participation est estimé à 26,6%. Les parties prenantes au consortium, la Jeune Chambre Internationale Mali, le Réseau Plaidoyer et Lobbying et SOS Démocratie, ont partagé ces constats lundi après-midi, dans la salle de conférence du Patronat, en présence d’Olivier Gérard de l’USAID et d’autres partenaires.
Le consortium, selon son coordinateur, Demba Tounkara, a déployé une équipe sur l’ensemble du territoire pour assurer le suivi des opérations de vote pour l’élection des conseillers communaux. Cette équipe était constituée de 750 observateurs (479 hommes et 271 femmes), 41 superviseurs, ainsi que de 9 coordinateurs et 20 gestionnaires de base de données pour assurer la remontée des données par le système de SMS, la gestion et le traitement des données au niveau du quartier général. Le déploiement des observateurs a été opéré dans toutes les Régions et le District de Bamako, à l’exception de Kidal, Ménaka et Taoudéni.
Au regard du résultat de l’observation du consortium, 93% des bureaux de vote couverts par les observateurs ont été ouverts à 8h00 heures et le matériel électoral était au complet dans 92% des bureaux de vote. De façon générale, le consortium a constaté une bonne organisation du scrutin dans les zones sécurisées couvertes par les observateurs. Les forces de l’ordre ont été déployées en nombre dans les centres de vote des communes urbaines couvertes. Dans certaines régions du sud et à l’ouest, le scrutin n’a pas connu d’incidents liés à la sécurité.
Par contre, il a été constaté, au niveau de certaines communes des régions de Mopti, Gao, Tombouctou et Ségou, des incidents de nature sécuritaire ayant conduit à la destruction du matériel électoral, la disparition des membres de bureau de vote et l’annulation du scrutin. Sur la base du rapport des observateurs, l’insécurité dans les Régions du nord a empêché la tenue du scrutin dans plusieurs communes en plus des 15 communes déjà annoncées par les autorités administratives avant le scrutin : Région de Tombouctou (Goundam : 12/14 ; Niafunke : 3/8 ; Rharous : Serele, Hanzakoma) ; Région de Gao (Communes de Tessit, N’Tilit, Gabero), Région de Mopti (Diafarabe, Dia, Sokorodia, Diondori, Sougoulbe, Koureihondo, Gouroguire, Diaka et Soucoura). A la fin du scrutin, 80% des bureaux de vote observés par le consortium ont fermé à 18 heures, dans les 20% restant les électeurs dans la file d’attente ont été autorisés à voter et cela s’explique par le démarrage tardif des opérations de vote au niveau de ces bureaux. De manière générale, une faible affluence a été observée dans les bureaux de vote observés par le consortium lors de ce scrutin, d’où le taux de participation de 26,6%.
Le consortium a fait des recommandations. Aux organismes de gestion des élections, il recommande d’évaluer et renforcer le dispositif sécuritaire dans le cadre de l’organisation des élections ; d’établir un calendrier électoral pour les communes où les élections n’ont pu avoir lieu ; d’installer les autorités intérimaires dans les communes favorables au dispositif ; de renforcer les campagnes d’éducation civique et électorale. Et enfin d’œuvrer pour le respect du cycle électoral afin d’éviter les reports multiples. Quant aux partis politiques, le consortium leur recommande de renforcer les campagnes d’éducation civique et électorale, de renforcer les capacités des délégués, de continuer la sensibilisation des militantes et militants pour des élections apaisées, etc.
A.DIARRA
Source : L’Essor
November 22, 2016 (KHARTOUM) - The Director of President Omer al-Bashir's Office Taha Osman Tuesday denied rumours published by an electronic outlet saying he denied after a sudden heart attack.
The Mokhtsr.com, a Gaza based news website released a short wire about al-Bashir's death. The fake report twitted and posted on Facebook and other social media very quickly.
Al-Bashir has been outside the country since 14 November. He participated in the UN climate change conference (COP22) in Marrakech and now he is taking part in the Fourth Africa-Arab Summit Malabo, Equatorial Guinea.
“I am sitting next to President al-Bashir in Morocco and enjoying the rain. We are getting ready to leave in a while to Guinea to participate in the Arab-African Summit,” Osman told the Saudi Alarabiya.net,
He added they were getting ready to depart for Malabo to attend the Arab African meeting.
(ST)
Une journée après les élections communales au Mali, la Coordination des Mouvements de l’Azawad, signataire de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, a encore, dénoncé la tenue de ces élections avant l’installation des autorités intérimaires. Elle l’a fait savoir à travers un communiqué signé par Bilal Ag Acherif. « Aujourd’hui, le constat est que ces élections constituent une violation flagrante de l’Accord et sont très loin d’exprimer la volonté des populations de l’Azawad/Nord Mali dont une frange importante se trouve encore dans les camps de réfugiés », selon le communiqué de la CMA qui ajoute :
« De plus, elles ont démontré toute leur incohérence vis-à-vis des populations qui s’attendaient à la mise en place des autorités intérimaires dont l’une des missions essentielles est l’organisation d’élections crédibles et apaisées après un retour digne des refugiés. » La CMA, indique Bilal Ag Acherif, ne saurait reconnaitre les résultats d’un scrutin organisé en violation grave, non seulement des droits civiques de dizaines de milliers de réfugiés et déplacés, mais aussi de la lettre et de l’esprit de l’accord ainsi que de l’Entente du 19 juin 2016. Selon la CMA, loin d’assurer une cohésion sociale, ces résultats risquent d’exacerber les tensions persistantes dans plusieurs localités et contribueront à dévier des objectifs de paix et de réconciliation tant recherchés.
Par contre, des mouvements armés, la CPA, la CMFPR2 et le MSA, qui se réclament aussi de la CMA se sont réjoui, le même jour, dans un communiqué, de la tenue du scrutin dans plus de 90% des circonscriptions électorales en dépit des menaces, intimidation et actes de vandalisme. Aux dires du point focal, Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun, les trois mouvements signataires appelaient l’ensemble des acteurs du processus de paix à soutenir les élections communales conformément à la volonté des populations exprimée par les partis politiques et les regroupements d’indépendants à travers leurs listes de candidatures dans la quasi totalité des communes du Mali. Par ailleurs, ces trois mouvements félicitent l’ensemble des populations et les acteurs du processus notamment le Gouvernement, les parties politiques les Mouvements signataires, la MINUSMA, Barkhane, les citoyens pour leurs engagements et leurs accompagnement. Ils regrettent non seulement les actes d’intimidation et de vandalisme qui n’honorent pas leurs auteurs qui par ailleurs se sont toujours exprimés pour la libre administration des collectivités, mais regrettent aussi la défaillance du dispositif sécuritaire qui n’aura pas permis le déroulement du scrutin dans toutes les communes.
Les trois Mouvements signataires dudit communiqué félicitent leurs combattants et chefs militaires pour leur discipline et leur esprit de retenue face aux provocations de certains Mouvements frères qui n’ont pas encore compris le sens de la marche de l’histoire. Ils appellent le Gouvernement du Mali à poursuivre ce processus électoral dans les communes où cela n’a pas été possible et mettre en place dans les meilleurs délais les conditions d’une Gouvernance (Création des collectivités territoriales) des régions de Ménaka et de Taoudéni. Enfin, les trois mouvements armés de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) invitent le Gouvernement et la communauté internationale à prendre acte des tentatives de remise en cause de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger par certains acteurs et en tirer toutes les conséquences.
Les élections communales n’ont pu se tenir dans la région de Kidal. Des groupes armés, pour protester contre ces élections, ont brûlé le drapeau du Mali le jour du scrutin à Kidal. Dans beaucoup d’endroits des régions de Tombouctou, de Gao, de Mopti et de Ségou, il n’y a pas eu de vote. Des disparitions et la destruction du matériel ont été constatées par les observateurs.
Les avis divergent, aujourd’hui, au sein de la CMA. Depuis début octobre 2016, les différents mouvements de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) ne parlent plus le même langage. Le Mouvement du Salut de l’Azawad(MSA), la Coalition des peuples de l’Azawad (CPA) et la Coordination des mouvements, forces patriotiques de résistance (CMFPR2) crient à l’exclusion et dénoncent la posture cavalière du MNLA et du HCUA dans l’établissement des listes des autorités intérimaires dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali signé le 20 juin à Bamako.
Aguibou Sogodogo
M.K. Diakité
Source : Le Républicain
Et le moins que l’on puisse dire, il s’agit d’un vaste conflit fiscal opposant les opérateurs miniers et l’Etat malien. L’enquête menée par le journal dans le milieu minier montre que les sociétés minières actives au Mali sont sous pression. Et pour atteindre les objectifs de recettes fiscales inscrits dans la loi de finances 2016, soit 679 milliards F CFA, l’Etat mise sur ce secteur.
C’est ce qui explique la détermination des agents de la direction générale des impôts (DGI) qui l’affichent à chaque audit des sociétés minières concernées.
Les agents mettent surtout en avant le fait que l’exonération fiscale accordée aux sociétés minières est permise par le code minier, elle devrait être négociée amplement.
Dans ce conflit en gestation, une société canadienne Endeavour Mining a contesté le montant des sommes qui lui sont réclamées et a ouvert des négociations avec la DGI.
Cette société minière n’est pas la seule. Nombre d’opérateurs miniers restent à l’attente de la conclusion de leur audit fiscal en traitement. Dans cette lutte acharnée, les entreprises dites locales, notamment Wassoul’Or et les sociétés de services miniers comme Bolloré Africa Logistics seraient également visées par ces vérifications strictes.
Randgold comme point de départ
Récemment, le gouvernement avait épinglé Randgold, une façon pour lui de faire plier les autres acteurs miniers. La DGI avait réclamé à Randgold 53 millions de dollars d’impayés en termes de TVA. Cette situation avait conduit à la fermeture en octobre des bureaux de la société à Bamako.
Pis, les comptes du groupe sud-africain au Mali avaient été saisis par le ministère de l’Economie et des Finances dont relève la DGI.
Une décision jugée excessive qui avait poussé les groupes miniers étrangers à se concerter avant de mettre au parfum le ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, sur la méthode cavalière des agents des impôts.Pour apaiser la situation et trouver le juste le milieu, les avocats des groupes miniers plaident en faveur d’une remise à plat de la fiscalité minière. Une fiscalité compliquée par de nombreux régimes spéciaux qui la rendent presque inadaptée pour les acteurs du secteur.
Aujourd’hui, le souhait est de voir l’unification ou du moins la clarification des règles. Ce qui permettrait d’encadrer l’action de la DGI et aux miniers de négocier leur enveloppe fiscale sur des bases claires.
Alpha Mahamane Cissé
Source : L’Indicateur du Renouveau
Le point de vue Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.
November 22, 2016 (KHARTOUM) - Sudan's National Intelligence and Security Service (NISS) released on Tuesday 11 of the 12 doctors it had detained for 20 days.
The move came barely two days after the doctors called off their strike and ended their initial refusal to provide non-emergency treatment to patients.
In statement extended to Sudan Tribune, the independent doctors union, Central Committee of Sudanese Doctors (CCSD) said NISS released 11 doctors, including CCSD's Secretary General and spokesperson, but one of the doctors is still detained.
On Monday, CCDS called off an earlier strike planned up to the end of November and called for the release of the 12 detained doctors.
The pro-government Sudanese Doctors Union on Monday praised NISS's response to its initiative to stop summoning doctors and for allowing the union visit those detained.
CCDS, in statement issued Tuesday, said NISS had released all the detained doctors except Dr. Jihad Abd- al-Monauim who remains detained for unknown reasons.
On 6 October, Sudanese doctors staged a strike and refused non-emergency treatments to patients to protest the poor working conditions, lack of medicines and protection of doctors after increasing attacks by frustrated patients and their families.
However, on 13 October, CCSD called off the strike following government pledges to introduce a bill to the parliament to protect doctors, improve training conditions for registrars and improve work environment in hospitals.
But on 8 November, CCSD announced a resumption of a two-day strike every week during November, saying the Sudanese government did not honour its commitments.
In a statement Sudan Tribune obtained on Saturday, CCSD said it decided to increase the number of days on which strike action would take place to three, saying the Health Ministry was dragging its feet into the implementation of the agreement.
“Fifteen days have passed and [we haven't seen] anything new from the [Health Ministry] but further intransigence and lack of seriousness in dealing with our legitimate demands” read the statement.
The CCSD statement noted that the independent doctors union has submitted a memorandum to Sudan's Vice President Hassabo Abd al-Rahman on the 13 October and that the presidency had pledged to implement 13 of its items immediately.
However, government did not meet its commitment to implement doctors' demands to improve the health system and therefore doctors' decided to resume strike in November to push for the meeting of their demands, according to CCSD's statement.
Earlier in November, Amnesty International urged the Sudanese government to release 10 doctors arrested and to halt security summons to striking CCSD members.
(ST)
Önkéntesek számára tartott képzést november 18–19-én Karácsfalván a Kezünkben a Jövő Alapítvány és a Kárpátaljai Magyar Nagycsaládosok Egyesülete.
A Sztojka-líceumban megrendezett kétnapos programon a szervező alapítvány és egyesület önkéntesei mellett a Görögkatolikus Ifjúsági Szervezet és a tiszaújhelyi “Szeresd és tedd a jót” szervezet fiataljai vettek részt.
A 28 fős társaság ismerkedős- és csapatépítő játékokkal kezdte meg péntek délután a képzést. A 14−26 év közötti önkéntesek egymásra hangolódása a vacsora után újabb foglalkozással folytatódott. Az est hátralévő részében pedig a jelenlévők kipróbálhatták a líceum néhány hónapja átadott sportcsarnokát.
Szombaton a karácsony-várás hangulatában folytatódott az együttlét: a fiatalok adventi koszorúk, ajtó- és asztaldíszek készítésével töltötték a délelőttöt. Az ebédet követően az elkészített alkotásokat Tóth Jenő, a Sztojka-líceum intézményvezetője áldotta meg.
Az önkéntesek képzése a Bethlen Gábor Alapkezelő Zrt. jóvoltából valósult meg.
Marosi Anita
Kárpátalja.ma
November 22, 2016 (BOR) - Teachers in Bor, the capital of South Sudan's Jonglei state protested, calling for pay rise and demanded the state government to reverse the termination of their 11 members.
The strike, now on more than two months, intensified as the teachers threatened to resign should their needs not be amicably addressed.
The new chairman of the teachers' steering committee, Ruben Matuor Mayom, in a petition, addressed to the office of the governor, explained contents of their letter to the media on Tuesday.
“The first claim made by the teachers' general assembly is the reinstatement of all the 11 committee members who were sent by the teachers general assembly to present their grievances to the state ministry of education, these people were suspended and then terminated by the minister of education”, explained the Matuor.
Some teachers, both in primary and secondary schools, had been employed without appointment letters since 2005. The teachers are now demanding their appointments to be prepared and given out.
The teachers are also demanding pay rise as prescribed in the Republican order, issued some months back, granting salary increment for the government staff serving in grade 10 and below. This order had not been implemented, according to teachers.
“Since the ministry of education has failed to solve teachers' problems, this is why the teachers came up to governor to seek for a solution”, stressed the chairman of the steering committee.
Meanwhile, the state minister of information, Akech Deng, said government will look into issues bothering teachers and find remedies.
“The governor will read the demands of the teachers, and then the council of ministers or the leadership of Jonglei state will sit down and look into the issues that the teachers have raised. From there, it will be a dialogue, we are going to dialogue with them”, Akech said.
“The national budget is not passed yet; it is after the budget is passed that change will be seen. For sure now, with the economic crisis, everybody is feeling it, not only teachers”, she added.
The minister advised teachers not to let down students, much as they have put forward their demands for better working conditions.
(ST)