Nouveau rouage du dispositif de protection des frontières, les « Határvadász » (chasseurs frontaliers) sont une sorte de patrouille civile placée sous l’autorité de la police nationale et sensée renforcer l’arsenal déployé le long de la clôture serbo-hongroise.
Moitié gadget, moitié instrument politique, ce contingent visant les jeunes et les personnes en reconversion professionnelle suscite débat et scepticisme… Formés en un semestre, « ce ne seront pas des moitié de policiers« , affirme Károly Papp, chef de la police nationale.
Par ailleurs, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a annoncé, le 21 novembre, le renforcement du dispositif de protection de la frontière méridionale avec la construction d’une seconde « clôture intelligente » sur sa section avec la Serbie. Elle sera dotée de capteurs de chaleur et de caméras nocturnes.
Les membres de cette unité des Határvadász doivent contenir un flux de réfugiés pourtant tari depuis le blocage de la « Route des Balkans ». Cependant, le président turc Recep Tayyip Erdogan menace régulièrement de faire voler en éclats l’accord entre la Turquie et l’Union européenne entravant la marche des migrants et réfugiés de guerre vers l’Europe. Ce vendredi, il a violemment menacé l’Union européenne en représailles du vote du Parlement européen demandant le gel des négociations d’adhésion avec la Turquie. « Ecoutez-moi bien. Si vous allez plus loin, ces frontières s’ouvriront, mettez-vous ça dans la tête ! », a tonné M. Erdogan lors d’un discours à Istanbul, rapporte « Le Monde ».
Retrouvez notre émission bi-hebdomadaire « Francia Hangja » du 19 novembre 2016 sur Tilos Rádió, consacrée à ces « chasseurs frontaliers », et plus largement à la question des frontières et de l’identité hongroises.
Photos : page facebook de Határvadász-képzés
(B2) Quel est le soutien à la création d’une armée européenne dans les différents pays d’Europe ? Cette terminologie n’est pas automatiquement définie par les questionneurs de l’Eurobaromètre 2015: est-ce une armée unique ou le rassemblement des armées nationales.
L’opposition à cette création ne surprendra personne : elle se rencontre principalement au Royaume-Uni et en Suède (pays assez anti Europe de la défense) et dans les pays neutres (Autriche, Irlande) et dans une moindre mesure en Finlande, Chypre et Danemark.
Plus surprenant est le taux de « très en faveur de l’armée européenne » qui se rencontre à plus de 20% des sondés dans les pays Baltes, en Pologne, Roumanie, Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Croatie et… en France, Belgique et Pays-Bas. La proximité de la Russie explique une très forte sensibilité de cette question européenne dans les pays d’Europe de l’Est. Dans les pays du Benelux et en France, il s’agit — semble-t-il — davantage d’un attachement idéologique.
La république Tchèque et l’Italie se positionnant en faveur également de cette création. La proportion est moindre dans les pays comme l’Allemagne et l’Espagne.
Cette carte est intéressante car elle illustre parfois un différentiel entre l’opinion publique et l’opinion des politiques. Sur le plan politique, les Pays-Bas, mais également la Belgique, et quelques pays de l’Est sont plutôt timorés sur l’Europe de la défense, là où des responsables politiques d’Allemagne ou de république Tchèque le sont largement plus.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Monday 28 November 2016
13.30 Meeting with President of the European Central Bank Mario Draghi
15.00 Meeting with Prime Minister of the Republic of Moldova Pavel Filip (photo opportunity)
Wednesday 30 November 2016
13.00 Working lunch with NATO Secretary-General Jens Stoltenberg and European Commission President Jean-Claude Juncker
Thursday 1 December 2016
13:30 Meeting with Prime Minister of Georgia Giorgi Kvirikashvili (photo opportunity - press statements ±14.00)
15.00 Meeting with President of Tunisia Beji Caid Essebsi (photo opportunity)
17.00 Meeting with High Representative Federica Mogherini