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Prison ferme pour un couple s’étant fait passer pour des victimes des attentats

Le Monde / Politique - Thu, 08/12/2016 - 18:17
Ce sont les plus lourdes peines jamais prononcées dans ce type de dossier. Le tribunal de Grasse a dit vouloir faire « une application particulièrement stricte de la loi ».
Categories: France

Press release - New Asylum Agency must ensure EU countries respect common asylum rules, say MEPs - Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs

European Parliament (News) - Thu, 08/12/2016 - 18:17
The EU Agency for Asylum must coordinate information exchange among member states and ensure they protect fundamental rights, said Civil Liberties Committee MEPs on Thursday.
Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs

Source : © European Union, 2016 - EP
Categories: European Union

Press release - New Asylum Agency must ensure EU countries respect common asylum rules, say MEPs - Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs

European Parliament - Thu, 08/12/2016 - 18:17
The EU Agency for Asylum must coordinate information exchange among member states and ensure they protect fundamental rights, said Civil Liberties Committee MEPs on Thursday.
Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs

Source : © European Union, 2016 - EP
Categories: European Union

Press release - New Asylum Agency must ensure EU countries respect common asylum rules, say MEPs - Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs

Europäisches Parlament (Nachrichten) - Thu, 08/12/2016 - 18:17
The EU Agency for Asylum must coordinate information exchange among member states and ensure they protect fundamental rights, said Civil Liberties Committee MEPs on Thursday.
Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs

Source : © European Union, 2016 - EP
Categories: Europäische Union

Press release - New Asylum Agency must ensure EU countries respect common asylum rules, say MEPs - Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs

Európa Parlament hírei - Thu, 08/12/2016 - 18:17
The EU Agency for Asylum must coordinate information exchange among member states and ensure they protect fundamental rights, said Civil Liberties Committee MEPs on Thursday.
Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs

Source : © European Union, 2016 - EP

Marché pétrolier : Le Brent frôle les 54 dollars, en attendant la réunion des producteurs hors Opep

Algérie 360 - Thu, 08/12/2016 - 18:16

Il faudrait sans doute s’attendre à une fin d’année intense pour les prix du baril, qui hésitent encore à s’installer durablement au-dessus des 55 dollars.

Jusqu’à hier, les prix du pétrole augmentaient légèrement à près de 54 dollars/baril en cours d’échanges européens, la tendance des marchés se stabilisant après de fortes hausses enregistrées au lendemain de l’accord de l’Opep de Vienne. A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 53,97 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de la veille.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de janvier gagnait 4 cents à 50,96 dollars. Mais les regards des marchés restent maintenant braqués sur le rendez-vous de samedi prochain, lorsque les pays producteurs, membres et non-membres de l’Opep, discuteront de la baisse de la production et des moyens de la coordonner avec les pays hors Opep.

A l’issue de cette rencontre, des mouvements brusques des prix du pétrole sont attendus. Entre-temps, et afin justement de limiter la volatilité des prix, le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé qu’il allait proposer aux membres de l’Opep et autres producteurs liés à l’organisation de fixer les prix du brut pour dix ans, après l’accord historique de réduction de la production annoncé il y a une semaine.

« Je propose qu’au cours du premier trimestre 2017 nous ayons une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Opep avec ceux des pays n’appartenant pas à l’Opep pour étudier une proposition de stabilisation pour dix ans du marché pétrolier et de défense de ses prix justes », a déclaré M. Maduro lors d’un discours à Carabobo (centre) retransmis à la télévision mardi soir. « C’est très important », a affirmé le président dont le pays traverse une crise économique depuis la chute en 2014 des cours du brut qui lui fournit 96% de ses devises.

Le président vénézuélien a lancé cette proposition après avoir eu une conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, qui lui a confirmé que la Russie allait réduire sa production de 300 000 barils par jour. Il reste toutefois à connaître la position des autres producteurs hors Opep, alors que le Brésil a déjà fait savoir que cette réduction se fera sans lui. A contrario, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan, deux ex-républiques soviétiques riches en hydrocarbures et également non-membres de l’Opep, comptent participer à cette réduction, ont fait savoir leurs ministères de l’Energie.
Après avoir inondé le marché d’or noir et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont parvenus le 30 novembre, sous la férule de l’Algérie, à surmonter leurs dissensions pour se mettre d’accord et réduire leur production de 1,2 million de barils par jour.

Ils ont aussi convaincu d’importants pays producteurs non-membres, comme la Russie – mais pas les Etats-Unis – de participer à cet effort, un élément essentiel pour rééquilibrer le marché et mettre fin à une période de prix bas aux conséquences économiques dramatiques pour nombre d’entre eux. Ainsi, la réunion de samedi est « cruciale pour légitimer l’accord » de la semaine dernière, a jugé Emily Stromquist, du cabinet Eurasia Group, cité par l’AFP.

Categories: Afrique

A Sahtar nem képes hibázni, a többiek igen

Kárpátalja.ma (Ukrajna/Kárpátalja) - Thu, 08/12/2016 - 18:15

A 17. fordulót követően tovább nőtt a listavezető Sahtar Donyeck előnye a bajnoki tabellán az ukrán élvonalbeli labdarúgó-bajnokságban, mivel az éllovas mindkét közvetlen vetélytársa újabb pontokat vesztett.

A játéknap rangadóját Poltaván rendezték, ahol télies körülmények várták a helyi Vorszkla és a címvédő Dinamo fellépését. A havas talajhoz az elején jobban alkalmazkodó vendégek Szidorcsuk és Jarmolenko révén már az első negyedóra végén kétgólos előnyre tettek szert, amit azonban a hazaiak már a 34. percre ledolgoztak. A fővárosiak két védelmi megingását kihasználva, előbb Turszunov, majd Rebenok volt eredményes.

Fordulás után mindkét csapatnak volt esélye a három pont megszerzésére, de a legnagyobb gólhelyzeteket is elpuskázták, így maradt a 2-2-es végeredmény.

Az utóbbi hetekben nemcsak a bajnokságban, de az Európa-ligában is gyengén teljesítő Zorja Luhanszk ezúttal házigazdáként szenvedett vereséget a Dnyiprótól. A listavezető Sahtar magabiztos játékkal verte a Sztal Kamenszkojét.

Szumiban nem tudták megrendezni az Olimpik Donyeck – Kárpáti Lviv találkozót, mivel a pályát több centis hóréteg és jégborda borította.

Eredmények: Vorszkla Poltava–Dinamo Kijev 2-2, Csor­no­mo­rec Odessza–Voliny Luck 0-0, Zorja Luhanszk–Dnyipro 2-3, Sah­tar Do­nyeck–Sztal Kamenszkoje 2-0, Zirka Kropivnickij–FK Olek­szand­ri­ja 1-1.

A tabellát a Sahtar vezeti 47 ponttal a 37 pontos Dinamo és 31 ponttal harmadik Zorja előtt.

(tamási)

UN agencies sign agreement on purchasing ‘greener’ health commodities

UN News Centre - Thu, 08/12/2016 - 18:13
The World Health Organization (WHO) has joined other United Nations and international agencies in a new agreement that will lead to more environmentally and socially sustainable procurement of health commodities.

Menesztették az „autonómiázó" temesvári magyar alprefektust

Krónika (Románia/Erdély) - Thu, 08/12/2016 - 18:12

Dacian Cioloș miniszterelnök a belügyminiszter javaslatára csütörtökön felmentette tisztségéből Marossy Zoltán Temes megyei alprefektust.
Kategória: Erdélyi hírek

SNVI Rouiba : Les travailleurs maintiennent la pression pour le départ de l’équipe dirigeante

Algérie 360 - Thu, 08/12/2016 - 18:11

Les travailleurs de la SNVI de la zone industrielle de Rouïba sont revenus à la charge en organisant un sit-in devant le siège de l’entreprise pour réitérer leurs principales revendications.

Ils exigent le départ du P-DG et des cadres dirigeants ainsi que le maintien de la retraite sans condition d’âge. Afin de faire aboutir leurs revendications, les représentants des 14 autres filiales du groupe SNVI maintiennent la pression en exigeant l’application des décisions prises en haut lieu, notamment en ce qui concerne le changement de l’équipe dirigeante à sa tête le P-DG.

Ces derniers ont failli à redresser la situation du complexe mécanique, dénoncent-ils. « En dépit de la manne financière débloquée par les pouvoirs publics pour la relance de ce fleuron industriel en automobiles du pays, le P-DG et les cadres dirigeants n’ont rien fait, au contraire ils ont compliqué la situation », a déclaré un syndicaliste. Mobilisés, les travailleurs exigent l’application des décisions prises et d’entamer les procédures de relance de la production afin de rattraper le retard en matière de réalisation des commandes en véhicules et en bus dont le taux de réalisation n’est que de 30%, s’inquiètent-ils.

En dépit des assurances annoncées par Abdelmadjid Sidi-Saïd, secrétaire général de l’UGTA, quant à la prise en charge de leurs revendications, les travailleurs attendent des actions concrètes de la part des responsables concernés. Ils menacent de poursuivent, voire même de corser leur mouvement de protestation, si leurs revendications relatives au départ du P-DG et du staff dirigeant et le maintien de la retraite sans condition d’âge ne sont pas satisfaites dans les meilleurs délais.

Categories: Afrique

Ötvenmillió eurós hitelt vett fel útjavításra a Kolozs Megyei Tanács

Krónika (Románia/Erdély) - Thu, 08/12/2016 - 18:08

Ötvenmillió euró kölcsönt vett fel a CEC Banktól a Kolozs megyei önkormányzat megyei utak korszerűsítésére, a szerződést Alin Tişe megyei tanácselnök csütörtökön írta alá.
Kategória: Erdélyi hírek

Plus de 12.000 heures de vol au compteur des trois drones Reaper de l’armée de l’Air

Zone militaire - Thu, 08/12/2016 - 18:07

En juin 2015, les trois drones MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) MQ-9 Reaper mis en oeuvre depuis Niamey par l’escadron 1/33 Belfort dans le cadre de l’opération Barkhane, avaient franchi le seuil symbolique des 5.000 heures de vols. Et encore, le troisième appareil n’avait été livré que quelques semaines plus tôt. Près d’un an et […]

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Categories: Défense

Assurances de personnes : Pression et lobbying pour la formule takaful

Algérie 360 - Thu, 08/12/2016 - 18:06

Le Takaful, qui est une assurance conforme à la charia, n’est pas inscrite dans la loi sur les assurances et certains veulent que la nouvelle mouture en fasse expressément référence.

Les compagnies d’assurance comme Salama et les banques comme El Baraka veulent lancer des produits ou des filiales d’assurance des personnes conformes à la charia, nommés Takaful. L’annonce de la volonté d’amendement de la loi de 2006 sur les assurances est une occasion pour faire des propositions dans ce sens. Selon certains assureurs, il y a effectivement un forcing qui se prépare et les débats battent leur plein à l’heure actuelle sur le sujet au sein de l’Union des assureurs et des réassureurs.
Salama assurances a commencé depuis des années à éclairer sur les spécificités de l’assurance islamique. Il est expliqué que le Takaful n’est pas seulement un concept, mais aussi un modèle de gestion qui répond aux préceptes de la charia, où l’opérateur, qui est la compagnie d’assurances, propose à la clientèle des couvertures de protection des personnes, du patrimoine et des responsabilités sous forme de nouvelles formules.

Le Takaful est une alternative à l’assurance conventionnelle fondée sur le principe de la solidarité entre les membres de la mutualité formée par l’ensemble des participants.
Salama est la première qui a lancé ces produits sur le marché en Algérie depuis sa création en 2000, mais sans que la loi n’en fasse référence.
Ce qui devrait changer si les propositions sont acceptées.
Les produits Takaful proposent deux catégories de couvertures comme la générale Takaful qui porte sur la protection du patrimoine et sur les responsabilités des particuliers et entreprises et Family Takaful qui propose des couvertures aux familles en cas d’accident, d’invalidité, de maladie, de décès, de solutions d’épargne et autres en individuelle ou en groupe.

L’assurance Takaful est convoitée par de nombreux Algériens. Pour des raisons religieuses, ils se détournent des services classiques d’assurance des personnes. Si leur utilisation allait s’élargir ce sera un sérieux handicap pour les filiales d’assurance des personnes installées déjà sur le marché.
Ces dernières anticipent le mouvement et c’est dans la continuité des actions de vulgarisation de leurs produits que certaines d’entre elles à l’instar de Caarama, Amana et Le Mutualiste, filiales des compagnies la Caar et de la SAA ou encore de la CNMA participent à des Salons ou intensifient leurs campagnes d’affichage pour attirer de nouveaux clients désireux d’acquérir des assurances de personnes.
Ces campagnes seront intensifiées lors du « Salon des banques, assurances et produits financiers Expofinances 2016» organisé en ce mois de décembre au Palais des expositions des Pins-Maritimes. Ce salon est une nouvelle occasion pour les compagnies de mettre en avant leur expérience et présenter les différents produits dont certains ont connu un franc succès comme l’assurance collective.

Categories: Afrique

MPP: nemzeti ügy a választás

Krónika (Románia/Erdély) - Thu, 08/12/2016 - 18:04

A politikai versenynek és az együttműködésnek is megvan az ideje és a helye – fogalmazott Salamon Zoltán, a Magyar Polgári Párt (MPP) Hargita megyei szervezetének elnöke csütörtöki, csíkszeredai kampányzáró sajtótájékoztatóján. 
Kategória: Erdélyi hírek

Quitte ou double de la Russie à Alep

Le Monde Diplomatique - Thu, 08/12/2016 - 18:03

Ravageuses, les guerres en Irak et en Syrie impliquent chaque jour davantage les puissances étrangères. La bataille qui s'engage à Mossoul inquiète les États-Unis, contraints de composer avec les rivalités régionales, notamment entre la Turquie, l'Iran et l'Arabie saoudite. D'autre part, une reprise sanglante d'Alep pourrait compromettre la dynamique diplomatique qui avait suivi l'engagement militaire direct de la Russie aux côtés du régime syrien.

Jaber Al Azmeh. — « The People » (Le Peuple), de la série « Wounds » (Blessures), 2012 www.jaberalazmeh.com

Le premier objectif de l'engagement militaire russe en Syrie, qui a débuté en septembre 2015, a été facilement et rapidement atteint : empêcher une défaite militaire du régime, qui perdait alors du terrain depuis plusieurs mois (1). L'implication des forces aériennes russes rendait également impossible une interdiction par les États-Unis de survol du territoire syrien. En 2013 déjà, la diplomatie russe avait compliqué une éventuelle intervention occidentale contre le régime du président Bachar Al-Assad en obtenant de sa part un renoncement contrôlé aux armes chimiques (2).

Les objectifs mis en avant par M. Vladimir Poutine dans son discours à l'Organisation des Nations unies (ONU) du 28 septembre 2015 étaient autrement plus ambitieux. Formulés comme un défi aux États-Unis et à leurs alliés occidentaux, ils visaient à les mettre sur la défensive. Mais le moment choisi fut décisif : on était alors au plus fort de l'afflux de réfugiés syriens en Europe et des attentats organisés depuis la Syrie par l'Organisation de l'État islamique (OEI).

M. Poutine faisait valoir que seules les forces du régime Al-Assad et les Kurdes « affrontaient courageusement le terrorisme » et que, comme elle avait lieu à la demande du gouvernement syrien, l'action russe se situait dans le cadre du droit international, à la différence des bombardements occidentaux. Par ailleurs, il rappelait que la zone d'exclusion aérienne mise en place en Libye puis le soutien aux rebelles avaient conduit non seulement à l'élimination du régime de Mouammar Kadhafi, mais aussi à la destruction de tout l'appareil d'État, créant un terreau favorable à l'implantation de l'OEI.

Vu l'importance stratégique de la Syrie, les mêmes effets seraient décuplés par une défaite militaire du régime en place, arguait-il. Il faisait référence à la grande coalition qui avait réuni l'URSS, les États-Unis et le Royaume-Uni à partir de juin 1941 pour faire face à la puissance hitlérienne. Il plaidait ainsi en faveur d'une alliance similaire pour combattre le danger de l'OEI, qui cherchait « à dominer le monde islamique », en soulignant : « Des membres de ce que l'on appelle “l'opposition syrienne modérée”, soutenue par l'Occident, viennent également grossir les rangs des radicaux. »

En dépit de la responsabilité du régime dans le lourd bilan humain du conflit, tout cela revenait à dire à ses interlocuteurs occidentaux : entre deux maux, il faut savoir choisir le moindre. M. Poutine leur proposait de promouvoir avec lui l'idée d'un cessez-le-feu entre toutes les forces combattantes en Syrie, à l'exception de l'OEI, et, parallèlement, de chercher collectivement une solution politique.

Les dirigeants occidentaux se sont longtemps accordés à penser que le départ de M. Al-Assad constituait un préalable à toute résolution du conflit. Mme Angela Merkel fut la première à briser ce consensus. Le 23 septembre 2015, la chancelière allemande affirmait : « Il faut parler avec de nombreux acteurs, et cela implique Al-Assad (3).  » Elle a rapidement été suivie par le Britannique David Cameron, et finalement par M. Barack Obama lui-même. Mais il a fallu attendre les attentats du 13 novembre 2015 à Paris pour que le ministre des affaires étrangères français, M. Laurent Fabius, abandonne à son tour cette condition : « Une Syrie unie implique une transition politique. Cela ne veut pas dire que Bachar Al-Assad doit partir avant même la transition, mais il faut des assurances pour le futur (4).  »

Dès le début, on soulignait toutefois, à Washington et ailleurs, que les forces aériennes russes ne frappaient pas beaucoup les bases de l'OEI, mais plutôt celles d'autres formations rebelles, et sans grandes précautions pour épargner les civils. Le premier objectif de Moscou était de renforcer les positions du régime, menacées par d'autres que l'OEI. On pouvait cependant croire qu'il s'agissait surtout de le mettre en meilleure posture politique en vue des négociations à venir.

Pour donner des gages à ses partenaires occidentaux et à leurs alliés, la Russie souscrivit le 18 décembre une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU proposée par les États-Unis qui exigeait une solution politique et « la formation d'un gouvernement de transition doté des pleins pouvoirs ». C'est sur ces bases que put s'établir la difficile, sinon impossible, coopération internationale, et cette résolution fut évidemment mal reçue par le gouvernement de M. Al-Assad. En insistant sur la nécessité d'une concertation internationale, la Russie reconnaissait que l'aide militaire qu'elle était disposée à lui accorder ne suffisait pas à lui permettre de reprendre le contrôle de toute la Syrie, ni même des zones aux mains des rebelles soutenus par les Occidentaux.

La grande coalition préconisée par Moscou est restée un vœu pieux. Il faut plutôt parler de deux coalitions, qui se sont rencontrées dans le cadre des « pourparlers de Vienne », coprésidés par le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov et par le secrétaire d'État américain John Kerry, à la mi-novembre 2015. Celle menée par la Russie compte l'Iran (avec l'appui, sur le terrain, des troupes du Hezbollah libanais) et l'Irak, qui appartient aussi à la seconde. Celle des États-Unis, beaucoup plus vaste, regroupe une cinquantaine d'États. Mais elle est plus hétéroclite et comprend des États très récalcitrants à l'égard du processus, notamment la Turquie et l'Arabie saoudite.

Pour cette dernière, en Syrie comme ailleurs, le danger principal demeure l'Iran, dont les forces Al-Qods combattent avec les soldats syriens. La Turquie, elle, s'inquiète de l'émergence d'un Kurdistan syrien indépendant de facto — d'où son intervention fin août 2016 pour empêcher la jonction des territoires kurdes au sud de sa frontière. C'est seulement sous la pression de Washington que, à Vienne, l'Arabie saoudite a accepté de s'asseoir à la même table que l'Iran.

La recherche d'une solution politique s'est cependant poursuivie, au niveau non seulement international, mais aussi régional. Sous les pressions conjointes de Moscou et de Washington, un « forum » des parties combattantes sur le terrain (à l'exception de l'OEI et du Front Al-Nosra, une composante d'Al-Qaida) a été ouvert à Genève par un représentant spécial du Conseil de sécurité de l'ONU. Celui-ci a rencontré les parties séparément plusieurs fois pour discuter avec elles non seulement d'un cessez-le-feu, mais aussi de leurs conditions pour un règlement par étapes du conflit. Sans grand succès.

La coopération entre Washington et Moscou a résisté à la destruction d'un bombardier russe par les forces turques, le 24 novembre 2015, ainsi qu'à la tentative — infructueuse — du président turc Recep Tayyip Erdoğan d'appeler à la rescousse l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN). Puis, le 14 mars 2016, à la surprise générale, M. Poutine a annoncé un retrait graduel des forces d'intervention russes, qui s'est amorcé rapidement, et de façon notable. Le message s'adressait avant tout à M. Al-Assad. Grâce à l'appui militaire russe, le président syrien avait pu reconquérir un peu du territoire perdu, et il entendait pousser au maximum l'avantage acquis en tentant la reprise complète d'Alep, la deuxième ville du pays, à l'occasion d'une violation d'un cessez-le-feu péniblement conclu entre les représentants de la Russie et des États-Unis le 27 février.

Visiblement, Moscou contrôlait mal son allié syrien. M. Al-Assad sait fort bien que la Syrie est le seul point d'ancrage de la Russie au Proche-Orient, où elle cherche à retrouver une influence significative. Sans se désolidariser ouvertement de son allié, M. Poutine entendait donc montrer qu'il lui appartenait de fixer les conditions de l'engagement de la Russie. La prise d'Alep aurait donné au régime syrien le contrôle d'un territoire où réside 70 % de la population du pays ; elle lui aurait permis de camper indéfiniment sur ses positions et de faire échouer les négociations avec l'opposition. Mais elle n'a pas eu lieu, et un nouveau cessez-le-feu précaire a été conclu. En choisissant de prendre ses distances, M. Poutine entendait ne pas compromettre l'objectif principal qu'il poursuivait en Syrie : démontrer que la Russie était pour les États-Unis et l'Europe un partenaire d'une puissance certes inférieure à la leur, mais désormais décisive ; et qu'on ne pouvait résoudre les grands problèmes internationaux que par des compromis où ses intérêts seraient pris en compte.

La collaboration entre la Russie et les États-Unis s'est poursuivie pendant encore plusieurs mois, à travers la recherche d'un cessez-le-feu régulièrement violé par les alliés de l'un ou de l'autre. Fin juin 2016, on a appris que M. Obama avait autorisé une proposition faite à la Russie : des opérations militaires conjointes non seulement contre l'OEI mais aussi contre le Front Al-Nosra, à condition que Moscou obtienne que les forces aériennes syriennes restent au sol et cessent le feu avec les autres formations de résistance armée soutenues par l'Arabie saoudite, les émirats du Golfe et la Turquie (5).

Cette proposition, relayée par M. Kerry, a suscité une forte opposition au sein de l'administration américaine, en particulier chez M. Ashton Carter. Le ministre de la défense estimait qu'elle faisait la part trop belle à la Russie et à la Syrie, dans la mesure où le Front Al-Nosra est la force d'opposition armée de loin la plus importante, alors que la trentaine d'autres groupes pèseraient peu.

D'autre part, il s'opposait à un partage d'informations militaires avec la Russie. Il désignait publiquement Moscou comme l'adversaire principal des États-Unis — ce que MM. Obama et Kerry se gardaient de faire. Selon des fuites recueillies par le Washington Post (6), il affirmait, non sans raison, qu'en Syrie M. Poutine cherchait surtout à « briser l'isolement qui a suivi son intervention militaire en Ukraine ». En réponse, le Pentagone conduisait un renforcement sans précédent de l'OTAN depuis la fin de la guerre froide, avec le déploiement en Pologne et dans les républiques baltes d'une nouvelle force de quatre mille hommes (7). Ces divisions internes et les ambiguïtés qui en découlaient n'ont pas facilité la tâche de Washington.

Tandis que les forces gouvernementales assiégeaient durablement l'est d'Alep à partir du 4 septembre, la Russie posait elle aussi ses conditions pour accepter la proposition de M. Obama. Elle exigeait que les forces de combat protégées par Washington qui côtoyaient celles du Front Al-Nosra (rebaptisé Fatah Al-Cham en juillet 2016) et collaboraient souvent avec elles s'en dégagent de façon vérifiable, pour pouvoir échapper aux frappes russes.

En somme, les partenaires russe et américain se posaient mutuellement des conditions que ni l'un ni l'autre n'était en mesure de garantir. On touche là à la fragilité des ententes partielles sur lesquelles se fondait le cessez-le-feu de septembre 2016, dont la rupture a conduit à la situation actuelle.

Plusieurs, sinon la majorité, des forces tierces ne veulent ou ne peuvent pas se dégager d'Al-Nosra, omniprésent dans les zones rebelles. Leur priorité est la défaite du régime Al-Assad. En outre, le Front pourrait se retourner immédiatement contre elles. Malgré tout, les États-Unis ont tenté de les pousser à s'en distancer. En août 2016, selon des correspondants du New York Times (8), des représentants de ces forces se plaignaient de ce que l'important flux d'armements fournis par les États-Unis via l'Arabie saoudite (dont une partie était revendue ou passait à Al-Nosra) avait considérablement diminué. M. Kerry a été blâmé pour avoir laissé échapper dans une conversation que deux de ces organisations étaient des « sous-groupes » d'Al-Nosra (9).

Les termes et les conditions du cessez-le-feu entré en vigueur le 13 septembre, négocié entre MM. Lavrov et Kerry, étaient si précaires et si ambigus qu'ils devaient être revus toutes les quarante-huit heures, et qu'ils n'ont même pas été rendus publics. Dans ces circonstances, il est étonnant qu'il ait pu durer ne serait-ce que quelques jours. Plus étonnant encore, il a été rompu par une attaque américaine contre les forces syriennes qui a fait plus de soixante morts, le 17 septembre. M. Al-Assad a évidemment refusé de croire qu'il s'agissait d'une erreur, comme on l'affirmait à Washington. Il en a profité pour lancer une offensive tous azimuts et tenter la reprise complète d'Alep. Quelques heures après la fin de la trêve, un convoi humanitaire de l'ONU était bombardé à l'ouest de la ville. Washington a tenu Moscou et son allié syrien pour « directement responsables » de cette attaque, au cours de laquelle une vingtaine de personnes ont péri.

En appuyant sans réserve apparente M. Al-Assad alors que l'intensification des bombardements aggrave le désastre humanitaire, la Russie a pris un risque d'isolement. Moscou a dû utiliser son droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU, le 8 octobre, pour bloquer la résolution française demandant l'arrêt des combats. Seul le Venezuela a voté avec la Russie, tandis que la Chine s'est abstenue. M. Poutine entend profiter de la fin du mandat de M. Obama pour mettre ses alliés en position de force avant la recherche d'une solution politique. Mais, s'il ne trouve pas un moyen de relancer les pourparlers, le crédit de la Russie et l'avenir de ses relations avec les États-Unis et l'Europe seront hypothéqués.

(1) Lire Alexeï Malachenko, « Le pari syrien de Moscou », Le Monde diplomatique, novembre 2015.

(2) Lire « La Russie est de retour sur la scène internationale », Le Monde diplomatique, novembre 2013.

(3) Agence France-Presse, 24 septembre 2015.

(4) Entretien dans Le Progrès, Lyon, 5 décembre 2015.

(5) Josh Rogin, « Barack Obama plans new military alliance with Russia in Syria », The Independent, Londres, 30 juin 2016.

(6) Gareth Porter, « A new fight over Syria war strategy », Consortiumnews.com, 8 juillet 2016.

(7) Lire Michael Klare, « À Washington, scénarios pour un conflit majeur », Le Monde diplomatique, septembre 2016.

(8) Mark Mazzetti, Anne Barnard et Eric Schmitt, « Military success in Syria gives Putin upper hand in US proxy war », The New York Times, 6 août 2016.

(9) Josh Rogin, « Kerry touts the Russian line on Syrian rebel groups », The Washington Post, 12 juillet 2016.

Civil conflict and unpredictable weather cast ‘long shadow’ on food security’ in 2016 – UN

UN News Centre - Thu, 08/12/2016 - 18:00
This year, the world suffered many weather-related shocks and civil conflicts which pressured food security for many countries, the United Nations Food and Agriculture Organization (FAO), said today in a new report, which said that while the global agricultural situation is posited to improve in 2017, some 39 countries currently need food assistance.

Porträt: Künstler Gen Atem: Der «Genius»

NZZ.ch - Thu, 08/12/2016 - 18:00
Gen Atem ist ein Pionier der europäischen Urban-Art-Bewegung. Er lernte von den Stars des New Yorker Hip-Hop-Undergrounds in den achtziger Jahren. Heute geht er seinen eigenen Weg, schafft Kunst im Spannungsfeld zwischen stiller Einkehr und explosivem Attentat.
Categories: Swiss News

Au marché de Noël des Champs-Élysées, Marine Le Pen célèbre «le Paris populaire»

Le Figaro / Politique - Thu, 08/12/2016 - 17:59
La présidente du FN s'est rendue sur les Champs-Élysées pour manifester son «affection» aux forains et affirmer qu'elle ne laissera pas Paris devenir «un ghetto de riches pour bobos».
Categories: France

Gambie : Yahya Jammeh, la vie devant soi…

Jeune Afrique / Politique - Thu, 08/12/2016 - 17:50

La défaite de Yahya Jammeh à l'élection présidentielle gambienne du 1er décembre a frappé les esprits.

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Categories: Afrique

La difficile cohabitation régionale entre la droite et le FN

Le Figaro / Politique - Thu, 08/12/2016 - 17:50
Chez Christian Estrosi en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) ou chez Xavier Bertrand dans les Hauts-de-France les rapports entre la majorité LR et les élus FN aux Conseils régionaux sont exécrables.
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