Le rapatriement d’Algériens, se trouvant en situation irrégulière à l’étranger, se fait en « bonne intelligence » et « parfaite coordination » avec beaucoup de pays, notamment la Belgique, en veillant à « la dignité des personnes », a indiqué mercredi à Alger, le Premier ministre, Abdemalek Sellal.
« En ce qui concerne la réadmission (des Algériens en situation irrégulière), nous faisons cela avec beaucoup de pays, en bonne intelligence et en parfaite coordination, sans difficulté. Pour nous, l’essentiel c’est de veiller à la
dignité des personnes », a déclaré M. Sellal, lors d’un point de presse, animé avec son homologue belge, Charles Miche, en visite de travail en Algérie.
M. Sellal a ajouté que « pour nous, c’est éminemment important, de veiller à la dignité des personnes », soulignant que pour « le reste, il se fera dans le cadre de la réglementation en vigueur ».
Le Premier ministre a souligné que « nous n’avons pas de difficulté (…) et il y a un travail qui se fait entre les services des polices des deux pays, chargés de travailler en bonne intelligence ».
« Nous avons des capacités techniques et des bases de données (…), on travaille en toute légalité, dans le strict respect des personnes, il ne devrait pas y avoir de difficultés ni de problèmes sur ce plan », a-t-il soutenu.
« Nous sommes intransigeants en matière de lutte antiterroriste et nous veillons à coordonner avec tous les pays, y compris la Belgique, pour qu’on s’entraide et je crois que les choses marchent très bien et continueront à bien
marcher dans le strict respect mutuel des réglementations et surtout des personnes », a-t-il ajouté.
M. Sellal a souligné qu’il y avait, partant des données des autorités belges, 35.000 algériens en situation régulière en Belgique, soutenant que « globalement, ils se comportent correctement ».
« Nous avons discuté et ça fait plusieurs années qu’on le fait. On fait beaucoup de chose mais peut être que ça ne se voit pas », a-t-il encore dit, soulignant qu’il y a une « entente parfaite » sur le respect réciproque dans le domaine de la circulation des personnes.
Les services de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes de la wilaya d’Alger ont saisi mardi à Chéraga à l’ouest d’Alger une tonne et 630 kg de viande rouge avariée, a indiqué le Directeur du commerce de la wilaya d’Alger, Karim Guech.
La valeur de la quantité saisie s’élève à plus d’un (1) million de DA, a indiqué le même responsable à l’Agence de presse algérienne (APS).
Le propriétaire de l’établissement en question a été convoqué par les services concernés. « Toutes les procédures légales qui s’imposent à son encontre ont été prise », a précisé le même interlocuteur.
La pièce « Telt El Khali » du Théâtre régional d’El Eulma (Sétif) a été sélectionnée à la compétition au 9e Festival international du théâtre arabe prévu du 10 au 19 janvier 2017 à Oran, rapporte l’APS.
Ecrite par Mohamed Chouat et mise en scène par Tounès Ait Ali, « Telt El Khali » sera en lice aux côtes sept autres pièces en provenance de six pays arabes.
Produite en 2016, la pièce qui a raflé récemment 6 prix au 9e Festival international du théâtre en Jordanie dont celui de la meilleure oeuvre, meilleure interprétation féminine et de meilleur texte dramatique.
« El Khalta Sihria li Saada » (Egypte), « Qalâa » (Koweït), « Kharif » et « Tout sur mon père » du Maroc, « La révolution de Don Quichotte » (Tunise), « Ya reb » d’Irak ou encore « Le mariage sauvage » de Jordanie sont parmi les pièces en course pour décrocher le Prix Cheik Soltane Ben Mohamed El Kassimi, du nom du gouverneur de Sharjah (Emirats arabes unis).
Huit autres spectacles seront présentés hors compétition dont « Foundouq El Al calamine » du Théâtre régional de Skikda et mise en scène par Ahmed El Aggoune, « El Guerrab oua el salhine », une pièce écrite par le dramaturge Ould Abderrahmane Kaki et mise en scène par Nabil Ben Sekka.
Organisé par l’Instance arabe du théâtre en collaboration avec l’Office national de la culture et de l’information (Onci) le 9e Festival international du théâtre est dédiée à la mémoire de Azeddine Medjoubi, comédien et metteur en scène de théâtre assassiné par les terroristes en 1995.
Invité à l’émission de la Chaîne 1 « Dayf Al Sabah » (L’invité du matin), Tahar Allache, PDG de la Société de gestion des services infrastructures et aéroportuaires (SGSIA), a annoncé que la nouvelle aérogare de l’aéroport international d’Alger sera livrée entre avril et juin 2018.
Il faudra, par ailleurs, effectuer des tests pendant 3 mois, avant la mise en service de de cette nouvelle structure, a souligné Tahar Allache.
La nouvelle aérogare de l’aéroport d’Alger, dont les travaux de construction avaient été entamés fin 2014, a nécessité un investissement de 80 milliards de dinars, au lieu de 74 milliards. Un coût justifié par la dépréciation du dinar, selon Tahar Allache.
Il ajoute que la construction de la nouvelle aérogare est financée grâce à un crédit bancaire contracté par la SGSIA et non pas par le Trésor public.
Une fois mise en service, la nouvelle aérogare de l’aéroport international d’Alger assurera le transport de 10 millions de passagers/an, soit presque l’équivalent de la capacité de l’aérogare actuellement en exploitation qui assure quelque 12 millions de passagers/an. Elle disposera également d’un parking prévu pour 4.500 véhicules.
Le militant politique Rachid Nekkaz a été « expulsé » ce jeudi 8 décembre 2016 de l’Algérie, a-t-il affirmé dans une vidéo partagée sur sa page Facebook, accusant le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le chef de cabinet de la présidence, Ahmed Ouyahia.
Le militant racontait dans sa vidéo son « kidnapping » dans une autoroute et son acheminement vers l’aéroport Houari-Boumediene d’Alger. « Je suis à obligé de prendre un vol pour Paris (France). Ils m’ont expulsé de mon pays et m’ont dit que je dois rentrer en France. C’est grave ! », a-t-il déclaré, sans préciser l’identité des « ravisseurs ».
Rachid Nekkaz a néanmoins accusé dans sa vidéo et sur sa page Facebook Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, affirmant « qu’il ne les pardonnera pas ».
Az 1850-es években Volóc mellett épült meg az Osztrák–Magyar Monarchia legjobb síugrósánca. 1862-ben Ferenc József császár is ellátogatott a településre Schwarzenberg herceg és Esterházy gróf kíséretében – olvasható a kárpátaljai település hivatalos honlapján. A feljegyzések szerint a rangos vendégek szórakozással töltötték az időt: a síelésnek hódoltak, és kipróbálták a helyi síugrópályát.
Erről az érdekes történelmi tényről fotókiállítást tekinthetünk meg a volóci helytörténeti múzeumban.
Az egyedi síugrósáncból mára sajnos szinte semmi sem maradt, csak betontömbök jelzik a fenyőfák között az egykori kedvelt pálya helyét.
Kárpátalja.ma
Elle a marqué en lettre d’or son nom dans l’histoire du judo algérien en gagnant beaucoup de titres et trophées. Elle a toujours représenté de la meilleure des manières la discipline que se soit dans le gotha arabe, africain et mondial. C’était une grande championne de judo.
Elle avait du caractère et forte une personnalité, et était réputée pour sa ténacité, son esprit combatif à toute épreuve et sa volonté d’aller de l’avant, d’ailleurs qui l’ont conduit vers le succès.
À la fin à sa carrière, elle n’a pas perdu de temps et a décidé de mettre sa riche expérience dans le judo au service des nouvelles générations ; d’où sa reconversion au noble métier d’entraîneur pour continuer à servir le judo national et passer le flambeau aux jeunes judokates. Soraya Haddad, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est toujours sur le terrain.
En tant que coach, elle réussit aussi de bonnes choses depuis sa reconversion. Elle n’a rien perdu de sa hargne, ni de sa volonté pour mener à bien sa nouvelle mission. Ainsi, en tant que coach de l’équipe nationale junior filles, elle s’est classée 3e au championnat d’Afrique en Tunisie en 2014, totalisant 4 médailles d’or, 2 argent et 3 bronze.
Au printemps de la même année, elle réussit avec cette même équipe nationale junior a décroché la première place au championnat arabe empochant 3 médailles d’or, 1 d’argent et 2 de bronze. Elle a été élue meilleur coach de la compétition.
Par ailleurs, Soraya Haddad est entraîneur des cadets, juniors et seniors filles et garçons du club de sa région natale JS El-Kseur (wilaya de Béjaia), de 2011 à ce jour ; ce qui est déjà en soi grandiose.
Une femme qui entraine trois catégories en même temps, de surcroit garçons et filles. Il faut un sacré culot pour le faire et Soraya Haddad demeure toujours une sportive dévouée, faisant son nouveau métier avec passion. Elle exerce dans le club qui l’a vu naitre, où elle est parvenue à faire toutes ses classes et auquel elle voue une fidélité remarquable.
La JSEK dispose cette année de pas moins de 447 athlètes. À El-Kseur, la discipline du judo est bien encrée et fait même partie entière de la culture locale. Soit un pôle important où il est des plus intéressants d’investir dans la dynamique locale jeune. Soraya Haddad y contribue d’une manière admirable. Depuis qu’elle a pris en main l’équipe dans les trois catégories filles et garçons, la moisson qu’elle a réalisé est des plus positives.
Notre championne de judo réussit de belles choses avec son club. Grâce à son travail de qualité, les judokas de la JS El-Kseur ont gagné 5 médailles d’or, 6 médailles d’argent et 12 médailles de bronze pour le club, sur le plan national, en plus d’une médaille d’or et deux médailles de bronze sur le plan international.
Avec Soraya Haddad, ses qualités de judokate d’envergure et sa riche expérience des tatamis, la JSEK avance. À rappeler qu’elle est membre du Comité olympique algérien et membre de la Ligue de Béjaià, nommée en 2015 alors que se déroulaient les championnats du monde de judo au Kazakhstan, symbole du judo mondial pour le continent africain, lors d’une cérémonie «Hall of Fame» organisée par la fédération internationale de judo.
Une juste reconnaissance et une récompense pour cette sportive émérite pour qui les spécialistes de la discipline ne tarissent pas d’éloges. D’athlète de haut niveau, reconvertie au métier d’entraineur, Soraya Haddad veut contribuer afin que la flamme du judo algérien ne s’éteigne jamais, en transmettant tout ce qu’elle a appris durant sa riche carrière qui lui a permis de s’illustrer sur la scène nationale et internationale, aux amoureux de la discipline, à El-Kseur, comme elle l’a fait aussi lorsqu’elle était à la tête de l’EN junior filles.
Dédié exceptionnellement aux traditions et aux démonstrations des différentes facettes de la vie, le premier salon du patrimoine culturel immatériel a été ouvert hier à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, au milieu d’un décor purement traditionnel, de matériaux ancestraux et d’habits adaptés au contexte, d’adhérents d’associations culturelles qui ont replongé l’assistance dans une ambiance qui remonte à des centaines d’années.
Le coup d’envoi officiel de ce salon, placé sous le thème « entre ressourcement et valorisation » a été donné par le secrétaire général de la wilaya de Tizi-Ouzou, Azeddine Tibourtine, en présence de la directrice de la culture, Nabila Goumeziane, l’anthropologue et écrivain, Youcef Necib, à qui a été rendu un vibrant hommage par les organisateurs du salon, et les participants à cette manifestation dédiée au patrimoine culturel immatériel dont regorge la région de Tizi-Ouzou.
Le secrétaire général de la wilaya de Tizi-Ouzou a assuré que le patrimoine culturel, aussi bien matériel qu’immatériel, est bien pris en charge par la direction de la culture de Tizi-Ouzou et le mouvement associatif activant sur le terrain de la préservation et la valorisation du patrimoine ancestral ,jalousement conservé de générations en générations.
Dans son allocution pour l’ouverture, la directrice locale de la culture a indiqué que ce salon, qui réunit des chercheurs, des propriétaires d’œuvres culturelles immatérielles, des associations culturelles, des personnes qui œuvrent continuellement à la sauvegarde et à la préservation de notre patrimoine culturel (artisans d’arts, fabricants, créateurs, associations, écoles, institutionnels, artistes, acteurs de la culture) a pour objectif d’informer, de faire découvrir et rencontrer des maitres d’œuvres dans plusieurs métiers traditionnels et différents savoir-faire.
Ce salon qui s’étalera sur trois jours est une occasion de partage et de ressourcement, où seront abordés des sujets importants relatifs à la thématique choisie, a-t-elle ajouté, en mettant en exergue les travaux importants effectués par l’anthropologue Youcef Necib dans le domaine du patrimoine national amazigh.
«L’auteur participe à la sauvegarde d’une mémoire ancestrale qui raconte l’histoire d’une culture plusieurs fois millénaire » a-t-elle relevé. « C’est un moment de partage et de valorisation d’un héritage culturel qui nous renvoie à nos racines », a pour sa part déclaré l’anthropologue honoré à l’issue d’une cérémonie de reconstitution de scènes de la vie traditionnelle dans une maison kabyle, à savoir la préparation du couscous, les préparatifs du départ aux champs, les rituels organisés à la naissance d’un enfant, le tissage, la poterie et les arts culinaires ancestraux…
Des chercheurs, des universitaires, des propriétaires d’œuvres culturelles immatérielles, des associations culturelles comme Issis Idurar, Iselqam N talaght d’Ath Khir, l’association des filles, veuves et ayant droit de chouhadas, ainsi que le Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques et la bibliothèque principale de lecture publique prennent part à ce rendez-vous dédié au patrimoine immatériel.
Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Hassane Rabehi, dirige la délégation algérienne aux travaux du 4e Forum Afrique-Corée du Sud, qui se tient à Addis-Abeba, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Ce Forum, qui intervient dix ans après son lancement à Séoul en 2006, est organisé pour la première fois en Afrique, dénotant ainsi de «l’attachement de l’Union africaine à rehausser les relations de coopération qui la lient avec le reste du monde, au rang de véritables partenariats, mutuellement bénéfiques», souligne la même source.
La session ministérielle ouverte hier a été précédée, la veille, par une réunion des hauts fonctionnaires qui a été sanctionnée par la finalisation du «projet de la Déclaration d’Addis-Abeba et de son plan d’action sur la période de 2017-2021», précise la même source.
Lors de son intervention à ce forum, M. Rabehi a indiqué que «l’Afrique, qui a fait le choix irréversible du développement durable, compte mettre à profit non seulement ses potentialités et ses ressources propres, mais également les opportunités que lui offrent les cadres de partenariat tissés avec des ensembles régionaux, et certains pays dont la République de Corée».
Il a soutenu que «la valeur ajoutée incontestable du partenaire coréen réside potentiellement en sa capacité à orienter, de manière effective et proactive, ses axes de coopération avec l’Afrique, vers les programmes phares et les priorités décidées par l’Afrique elle-même, dans le cadre de son Agenda de développement à l’horizon 2063».
Il a relevé, à cet égard, qu’«il s’agit précisément de mutualiser les efforts en vue d’accélérer le processus d’intégration africaine, notamment par des projets structurants à dimension régionale et continentale, à l’instar des trois projets de la route transsaharienne, du gazoduc Alger-Lagos et de la liaison fibre optique entre l’Algérie et le Nigeria».
«À cela s’ajoute le transfert de technologies et de savoir-faire, ainsi que la transformation industrielle des économies africaines, pour lui permettre de s’insérer durablement dans la chaîne de production mondiale», a-t-il poursuivi.
M. Rabehi a souligné qu’«il n’est plus admis de réduire le rôle de l’Afrique à un simple réservoir de matières premières et un vaste marché de consommation», ajoutant que «l’Algérie, partant de ce constat révélateur, participe à ce 4e Forum dans l’objectif de contribuer à la consolidation du partenariat Afrique-Corée, avec l’ambition de l’adosser sur la réalité d’aujourd’hui et le rendre davantage fructueux, prometteur et mutuellement bénéfique».
Par ailleurs, en marge du forum, le SG du ministère des Affaires étrangères a abordé des questions d’ordre bilatéral, régional et international, avec les chefs des délégations participantes dont, en particulier, les ministres des Affaires étrangères de Corée, du Zimbabwe, d’Éthiopie, de Tanzanie, son homologue du Nigeria, ainsi que le représentant de l’Afrique du Sud. Le Forum Afrique-Corée sera clôturé avec l’adoption de la Déclaration d’Addis-Abeba et du Plan d’action 2017-2021.
Le Directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel, a mis en exergue, hier à Tunis, l’expérience «pionnière» de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, dont elle en est sortie victorieuse, grâce à la politique de réconciliation nationale initiée par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et plébiscitée par le peuple algérien.
«Mon pays, qui a une expérience pionnière en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, est parfaitement conscient que l’éradication totale des groupes terroristes n’est pas une entreprise facile», a déclaré M. Hamel, dans une allocution, lors du 40e congrès des chefs de police et de sécurité arabes.
Il a rappelé que «l’Algérie, qui a lutté seule contre le terrorisme avec toute la force et la détermination qui la caractérisent, a pu vaincre ce fléau et en sortir triomphante, grâce à l’approche multidimensionnelle qu’elle a adoptée et qui a été couronnée par la réconciliation nationale initiée par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika et plébiscitée par le peuple algérien tout entier».
«Combattre ces groupes relève de la responsabilité de toute la communauté internationale et de toutes les institutions de l’État», a indiqué M. Hamel, ajoutant que «l’Algérie a adopté, après une évaluation précise des dangers et défis induits par le fléau du terrorisme tant sur le plan national que régional, une stratégie de lutte globale, cohérente et coordonnée dans le respect des règles internationales en vigueur et des principes des droits de l’homme, dans le cadre de la démarche de la paix, de la sécurité et du développement».
La politique de réconciliation «a le mérite d’avoir mis fin à la tragédie nationale et rétabli la sécurité et la sérénité dans tout le pays, rendant possible la relance de programmes économiques et sociaux», a-t-il soutenu.
Le général major Hamel a affirmé, à ce propos, que l’Algérie «a mis son expérience, notamment le volet relatif à la réconciliation nationale, au service de la communauté internationale, pour soutenir les efforts internationaux et régionaux dans la lutte contre le terrorisme et la neutralisation de ses graves menaces sur la sécurité.
Lors des différents fora arabes, régionaux et internationaux, «l’Algérie n’a de cesse mis l’accent sur la nécessité d’une approche globale basée sur une lutte implacable contre les groupes terroristes, le tarissement de leurs sources de financement afin de se prémunir contre l’extrémisme religieux et ses dérives idéologiques».
Réitérant «la disponibilité constante de l’Algérie à contribuer avec les pays frères à toute initiative visant à lutter et à éradiquer ce fléau et à garantir et renforcer la sécurité et la stabilité dans notre espace arabe», M. Hamel a affirmé que l’Algérie «ne ménagera aucun effort à même de permettre d’atteindre cet objectif».
Par ailleurs, le Directeur général de la Sûreté nationale s’est dit convaincu que la réunion de Tunis constituera un nouveau jalon dans l’action sécuritaire arabe commune, pour relever tous les défis et instaurer un climat de sérénité et de stabilité dans la région, en concrétisation des aspirations de nos peuples.
Il a affirmé que cette conférence «intervient dans une conjoncture sensible pour certains pays arabes qui font face à de grands défis sécuritaires induisant de graves conséquences pour la plupart des pays de la région, notamment la recrudescence de l’extrémisme, du terrorisme et du crime organisé».
Précisant que ces «menaces et les moyens d’y faire face constituent l’un des axes de cette rencontre», M. Hamel a souligné «l’importance d’élargir la coopération, d’activer les mécanismes de coordination entre les services sécuritaires et de mettre en œuvre les stratégies adoptées par le Conseil des ministres arabes de l’Intérieur (CMAI)».
Il a souligné, dans ce cadre, qu’il «est désormais certain que les événements que connaît la région arabe sont liés à la situation complexe et difficile qui prévaut dans certaines régions du monde et certains pays voisins, et qui a favorisé l’apparition d’organisations et de groupes armés et à la prolifération des armes».
Crime transnational et tic
Cette situation «a fait que la plupart des pays sont aujourd’hui directement ou indirectement menacés par les différentes formes du crime transnational qui prend de l’ampleur et qui exploite les nouvelles technologies notamment les TIC», a-t-il affirmé. Il a indiqué, à ce propos, que le «terrorisme prend de l’ampleur dans la région arabe et en Afrique», estimant que les groupes terroristes ont un lien avec les réseaux du crime organisé».
Ces réseaux «ont réussi, grâce à ces actes ignobles, à amasser de grandes sommes d’argent qui leur permettent de commettre des attentats criminels contre certains de nos pays», a-t-il poursuivi, rappelant les «dernières attaques ayant ciblé des policiers dans certains pays arabes et les attentats à l’explosif perpétrés dans d’autres régions».
Le général major Hamel a souligné «la nécessité d’une coordination soutenue pour faire face à ces actes criminels et protéger les frontières communes des pays voisins par la mise au point de plans sécuritaires judicieux et l’intensification de l’échange d’informations et d’expériences en matière de lutte contre le crime organisé». «De nombreuses réalisations ont été accomplies au fil des années, grâce à nos rencontres sur la lutte contre ce phénomène.
Cependant, les défis sécuritaires demeurent nombreux et exigent une coopération élargie et des mesures opérationnelles pour déjouer les plans des commanditaires de ces crimes et éradiquer notamment celles dormantes», a-t-il rappelé.
La réalisation de cet objectif passe par des «actions anticipatives qui priveront ces groupes de toute forme de soutien matériel et technique», ajoute le DGSN. M. Hamel a indiqué que pour mener «une lutte efficace», les gouvernements «doivent développer leurs capacités en matière de lutte contre ces fléaux, notamment à travers la formation.
La police doit bénéficier d’une formation de qualité et doit être dotée des moyens nécessaires pour accomplir au mieux sa mission, dans le cadre de la loi et le respect des droits de l’homme». Il a en outre souligné la nécessité «d’associer à cet effort, la société civile, les citoyens et les différent secteurs, à l’instar des Affaires religieuses, de l’Éducation, de la Jeunesse, ainsi que les médias».
«Les opérations de dissuasion sont insuffisantes, les causes idéologiques du terrorisme doivent impérativement être traitées», a ajouté M. Hamel qui a rappelé que les événements qu’a connus la région récemment «ont démontré la dangerosité du terrorisme appuyé par des discours extrémistes ciblant les jeunes».
La lutte contre la criminalité nécessite également «l’adoption d’une approche commune et d’une action collective basée sur la coordination et le renforcement de la coopération avec les différents organismes concernés, à l’instar d’Interpol et le Mécanisme africain de coopération policière (Afripol) créé récemment, et dont le siège se trouve à Alger». M. Hamel s’est dit convaincu que «la coordination et la coopération entre le secrétariat général du CMAI et Afripol donneront un nouveau souffle à la lutte contre la criminalité».
Il s’agit, poursuit M.Hamel, «de mettre en œuvre les mécanismes arabes de lutte contre le crime organisé et toutes les stratégies arabes, internationales et régionales mises en place dans ce domaine». La révision et l’activation des conventions sécuritaires arabes permettront d’insuffler une nouvelle dynamique à la coopération arabe en matière de lutte contre le crime transnational», conclut M. Hamel.