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Updated: 1 month 4 weeks ago

Mali: une vingtaine de civils touareg tués près de la frontière nigérienne

Mon, 01/10/2018 - 12:55

Une vingtaine de civils touareg ont été tués en fin de semaine par des assaillants armés dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, a appris lundi l’AFP de sources concordantes.

« Vendredi et samedi, au moins 25 civils touareg ont été tués à Amalaoulaou par des hommes armés », a indiqué à l’AFP un élu local, dont les propos ont été confirmés par une source de sécurité malienne et un autre élu. Un groupe armé principalement touareg combattant les jihadistes dans cette région avait fait état de « sept civils tués » dans une attaque samedi contre cette localité.

Categories: Afrique

Mali : GESTION DES CRISES MALIENNES : IBK sur le fil du rasoir

Mon, 01/10/2018 - 12:44
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta prête serment aujourd’hui devant la cour suprême pour un second mandat de cinq ans IBK fait face aujourd’hui à trois crises majeures dont la résolution demande une diligence pour éviter le chaos. Il est fortement interpellé et par ses concitoyens et par la communauté internationale  pour éteindre les différents  foyers de tension tant sur le plan politique que socio-sécuritaire. Après l’élection présidentielle qui a donné lieu à une forte contestation de la part de l’Opposition, le   Mali est désormais à la croisée des chemins, balloté de toute part par le vent des revendications ou contestation, « le nouvel ancien Président » n’aura pas de temps de grâce pour son second mandat. Avant même d’être investi, il avait sur sa table les revendications des magistrats qui, depuis plus d’un mois, s’étaient mis en grève illimitée. Cette situation paralyse les tribunaux et favorise la surpopulation carcérale.

Selon des informations en provenance de certains milieux,  d’autres couches socioprofessionnelles s’apprêteraient à emboiter le pas aux magistrats. Parmi celles-là, on pourrait citer les agents de santé et les enseignants.  Que dire de la contestation de rues de l’opposition réclamant sa victoire ou, à défaut, voudrait bien  avoir du gouvernement  toutes les garanties des transparences lors des élections législatives  pour éviter que l’on ne tombe dans les mêmes travers que lors de la présidentielle. Sa revendication va dans ce sens. Elle a proposé, dans une déclaration signée par neuf candidats, le  report des législatives et plus de transparence dans la gestion des élections.

Du côté du gouvernement, le message ne semble pas être reçu 5 sur 5. Et pourtant rien de sérieux ne pourrait être entrepris tant que la rue est envahie par des manifestants. A ces deux crises, il faudrait  ajouter celle relative à l’insécurité au nord et au centre, ainsi que la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. La mise en œuvre intégrale et diligente de cet accord semble être l’une des raisons du soutien de la France et de la communauté internationale à la candidature d’IBK pour un second mandat.

Ces deux mots en italique valent de l’or pour la communauté internationale, qui d’ailleurs a mis le chrono en marche le 4 septembre date d’investiture d’IBK, et la première évaluation sera faite six mois après. Avec tous ces défis sur les frêles épaules d’un Président très affaibli, il y a lieu de s’inquiéter.

IBK, affaibli par les contestations politiques et sociales, attendu par les groupes armés et la communauté internationale, n’aura d’autre choix que d’éteindre le feu de la première  contestation pour avoir le soutien d’une frange importante de la population et enfin aborder sereinement la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.

     Youssouf Sissoko

Source : InfoSept

Categories: Afrique

Mali : IBK hué par les Maliens de New York : Comment sera-t-il accueilli dans d’autres pays ?

Mon, 01/10/2018 - 12:30
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), le 24 septembre 2018 à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York. © Don EMMERT / AFP Accompagné d’une délégation d’une cinquantaine de membres, le Président de la République s’est rendu à New York pour prendre part à la 73ième session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Cette occasion fut mise à profit  par des Maliens des Etats Unis, certainement ceux de l’opposition, pour dénoncer à la face du monde le hold-up électoral qui a permis au Président malien d’avoir un second mandat. Ce précédent va-t-il se répéter dans les pays à forte concentration de la diaspora malienne ?

Si, à l’intérieur du pays, des opposants sont souvent brutalisés, parfois embastillés, voire torturés pour avoir exprimé leur opinion, ailleurs leurs droits sont préservés. Comme c’est   le cas à New York, où en marge de la 73ième Assemblée Générale, des dizaines de Maliens ont pris d’assaut les portes donnant accès à l’hôtel Mariott Essex House, où s’était installé IBK, pour exprimer leur mécontentement de le voir encore à la tête du Mali, sur la base de la fraude électorale.

Les manifestants n’ont été ni gazés, ni embastillés, encore moins interdits d’exprimer leurs opinions. Ils ont pendant une bonne vingtaine de minutes, chauffé à blanc la devanture du luxueux hôtel où logeait le Président IBK et sa très forte délégation que d’aucuns estimaient à 50 personnes. Cette manifestation, bien qu’elle n’ait eu aucune incidence sur l’agenda d’IBK, donnerait à coup sûr des idées à d’autres compatriotes, surtout dans les pays européens ou américains à forte présence d’immigrés maliens, pour dénoncer ce qu’ils ont en grande majorité qualifié de mascarade électorale.

Tout porte à croire que sa prochaine visite en France ou en Espagne sera mouvementée, car nombreux sont les Maliens de ces deux pays  qui contestent encore sa réélection. Ils l’ont d’ailleurs fait savoir à plusieurs reprises à travers des marches et rassemblements de protestation.

Pour rappel, nombreux sont les Maliens de la diaspora qui ont voté pour les candidats de l’Opposition afin, disaient-ils, de sanctionner le bilan d’IBK. C’est pourquoi, ils croient  dur comme fer qu’il n’a pas gagné et, par conséquent, que c’est sur la base de la fraude qu’il se maintient au pouvoir. Alors, une autre équation, celle d’être acceptée par tous les Maliens   vient de s’ajouter aux nombreuses crises déjà latentes que le Président IBK doit résoudre.

En définitive, le début du dernier  quinquennat d’IBK ne semble pas être de tout repos, tant il fait l’objet d’attaques et de critiques de la part de ses opposants, mais aussi et surtout des couches socioprofessionnelles. Son salut ne pourrait venir que d’un dialogue sincère avec l’opposition afin d’aboutir à un minimum de consensus indispensable pour relever les immenses défis auxquels le pays est confronté. Sinon, à ce rythme tous les ingrédients risquent de s’accumuler pour un embrasement. Qu’à Dieu ne plaise.

Youssouf Sissoko

Source : InfoSept

Categories: Afrique

Mali : Chronique du web : Bamako, ma hantise

Mon, 01/10/2018 - 12:19
Bamako me hante. La ville des Trois Caïmans hante mes jours et mes nuits. Ce n’est rien de le dire. En bon chrétien, je porte cette croix avec courage, résignation et fatalisme. D’ailleurs, je ne suis pas seul dans cette situation. De l’exécutif au citoyen Bakary, en passant par les élus, les urbanistes, les aménagistes, les transporteurs, les entreprises, les acteurs de la vie administrative, socio-économique, politique…, tout le monde est écrasé par le poids de la croix que représente notre capitale. Qui fut jadis belle, coquette, comparable à une perle qui s’étirait au long du Djoliba. Demandez aux anciens et ils vous diront, avec une dose de nostalgie et peut-être une larme, combien ils étaient fiers de Bamako, la cité avec ses grandes bâtisses coloniales qui s’harmonisait avec les maisons et comptoirs commerciaux ainsi que les habitations.

A notre décharge à tous, nous n’étions pas encore trois millions et plus d’âmes à nous mouvoir quotidiennement dans un tissu urbain que tout le monde sait saturé, et nous n’avions pas encore renoncé à tout ou partie de notre patriotisme soudanais, de notre fierté nationale et de notre amour congénital du bien commun. Aujourd’hui, tout a changé. Autres temps, autres mœurs, dirions-nous.

Par dépit ! Mais, par faiblesse – je l’assume- je m’interdis de jeter la pierre à quelque victime convenue car je n’ai pas la certitude absolue d’avoir, moi-même, rigoureusement et méthodiquement balayé devant ma propre porte. Il me suffit donc largement de jeter le pavé dans notre mare commune et d’espérer que le projectile touchera quelques bonnes cibles qui daigneront réagir dans le bon sens. Entendons-nous : je ne suis pas en train de soutenir que rien n’a été fait pour ancrer résolument Bamako dans la modernité. Pas du tout ! On est très fier de nos bâtiments administratifs modernes, de nos belles villas particulières de nos commerces, de certaines de nos avenues, de nos monuments, des services publics (écoles, eau, électricité, éclairage public, feux tricolores…), et de tous ces signes extérieurs d’aisance et de réussite que beaucoup de bamakois exposent à la vue de leurs concitoyens forcément envieux.

Mais il faut le dire, sans aucune précaution oratoire, on n’est pas fier de figurer dans le palmarès africain des quinze (15) villes les moins propres (Forbes, 2018). Ce classement de sinistre mémoire qui date du mois de janvier dernier a été repris à l’époque par de nombreux confrères du continent, non pas pour régler des comptes avec nos édiles et leur tutelle, mais pour attirer leur attention sur la dérive de nos cités. Et aussi, certainement, pour sensibiliser les populations qui produisent une très bonne partie des ordures ménagères, de la pollution et de toutes les autres formes de nuisance.

Certaines images de Bamako qui défilent encore et toujours dans ma tête me hantent. Pourrais-je un jour effacer de mon disque dur ces images apocalyptiques des montagnes d’ordures qui s’étirent au Dabanani, à Médine, non loin du Stade Omnisports Modibo KEITA, à Lafiabougou… ? Et ces autres images d’une ville sous les eaux qui peine à trouver un système adéquat de drainage ? Ces suspensions dangereuses dans l’air qui, combinées le soir aux fumées des moteurs et d’ordures ménagères brûlées à l’ancienne, vous étouffent et favorisent les maladies des voies respiratoires ? Et ces embouteillages gigantesques dignes des « go slow » de Lagos ? Enfin, que dire de cet incivisme qui n’a de limite que le ciel ?

Il est temps de prendre le taureau par les cornes, de le secouer vigoureusement et de lui montrer le droit chemin. Celui de l’enclos. Un aîné à moi très tôt disparu aurait suggéré de nettoyer les écuries d’Augias. A défaut de cela et sans aucun blasphème, il faudra attendre tranquillement que le Bon Dieu Lui-même veuille bien descendre sur terre pour nous parler. Et avec candeur  afin que nous obtempérions.

Ah oui, j’oubliais, il y a aussi la solution de l’extrême : pourquoi ne faut-il pas envisager de faire pousser carrément une nouvelle capitale quelque part dans la brousse sur l’axe Bamako-Bougouni ou l’axe Bamako-Ségou ? Ce n’est pas du tout une utopie. C’est une piste qui doit être dans les cartons et qui n’attend sûrement que le bon moment pour sortir. Après tout, le Mali ne serait pas le 1er pays au monde à créer ex-nihilo une nouvelle capitale. La Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Brésil, le Pakistan, le Kazakhstan, la Malaisie… l’ont fait. Et je n’ai pas le sentiment qu’ils s’en plaignent trop. L’Egypte aussi ne caresse-t-elle pas un projet pharaonique de construction d’une nouvelle capitale en plein désert, à l’est du Caire. Si cela réussit ailleurs, pourquoi pas chez nous ! Messieurs, un peu de folie pour marquer notre entrée au XXIème siècle !

Serge de MERIDIO

Source : InfoSept

Categories: Afrique

Mali : Cars voyageurs attaqués entre Gossi et Hombori : Des morts parmi les FAMA, les civils et les assaillants

Mon, 01/10/2018 - 11:07
Selon des sources locales, une attaque des bandits armés a ciblé des cars voyageurs escortés par un véhicule de l’armée malienne. Elle  aurait fait deux morts et deux blessés du côté des FAMA, un civil blessé, et des assaillants abattus. C’était le dimanche 30 septembre 2018 sur la route de Gao, entre Gossi et Hombori. Nos informateurs affirment que les éléments des forces armées maliennes (FAMA) sont tombés dans une embuscade « Un véhicule de l’armée escortant des cars est tombé, hier, dimanche 30 septembre 2018, vers 10 heures,  dans une embuscade entre Gossi et Hombori. Les assaillants étaient à bord de 5 motos et ont ouvert le feu sur nos soldats. Le bilan provisoire serait de 2 morts et 2 blessés du côté FAMA et un civil blessé grièvement. Certains assaillants auraient été abattus », a-t-on été informé par un  Habitant de Gossi.

Oumar Diakité

Source : Le Combat

Categories: Afrique

Mali : Washington : LE CHEF DE L’ETAT SEDUIT DECIDEURS ET INVESTISSEURS

Mon, 01/10/2018 - 11:02
Après une brillante participation aux travaux de la 73ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, était vendredi dernier à Washington où il a animé une conférence-débat sur les défis du développement dans le Sahel, organisée par Brookings Institute, l’un des plus importants aux Etats-Unis d’Amérique. C’était en partenariat avec l’Initiative de croissance pour l’Afrique (Africa Growth Initiative).

Dans son exposé, le chef de l’Etat s’est dit heureux d’être dans ce «temple du savoir» pour développer sa vision sur le Mali et la situation sécuritaire dans le Sahel. En effet, le Mali, comme les autres pays du Sahel, fait face à de nombreux défis que sont la menace terroriste, la pauvreté, le changement climatique.

«Le changement climatique est une réalité au Sahel et nous le vivons au quotidien», a expliqué le président Keïta. A cela s’ajoute une crise sécuritaire accentuée par le terrorisme, devenue une menace très redoutable dans nos pays. C’est pourquoi, a expliqué le chef de l’Etat, les Etats ont décidé de mutualiser leurs efforts pour relever ces différents défis en créant en 2015 à Nouakchott (Mauritanie) le G5 Sahel, dont la vocation est d’éradiquer le terrorisme et d’assurer le développement dans le Sahel à travers la réalisation de grands projets (infrastructures, éducation, formation, emploi).

Cela est d’autant plus important quand on sait que l’une des causes du terrorisme est le sous développement. En effet, une jeunesse mal formée, sans emploi, abandonnée à elle-même, devient un client potentiel pour les terroristes et les réseaux criminels.

Le président de la République a mentionné que le G5 Sahel, de sa création à nos jours, a du mal à être pleinement opérationnelle, faute de financement pérenne. Avec un budget annuel estimé à 422 millions d’euros, le G5  Sahel a besoin d’être placé sous le chapitre VII des Nations unies, a souligné le président IBK. «Notre conviction est que le terrorisme est une menace mondiale qui doit être combattue au niveau mondial», a-t-il insisté, ajoutant que la Libye constitue aujourd’hui le ventre mou du terrorisme dans la région pour avoir été envahie par les éléments défaits de DAECH (Etat islamique). Une situation aggravée par le trafic d’armes de guerre de tous genres.

Par ailleurs, le chef de l’Etat a souligné que notre pays restait attaché aux questions de droits de l’Homme, de la démocratie et de la bonne gouvernance. Il a expliqué en long et en large le déroulement de l’élection présidentielle à l’issue de laquelle il a été réélu par une majorité confortable. Le premier et le second tours de cette élection, ont été jugés transparents et crédibles par les observateurs nationaux et internationaux, a dit le président IBK, rappelant qu’il y a eu un travail colossal que les autorités ont mené en amont, à savoir la révision exceptionnelle du fichier électoral, l’audit de ce fichier par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et par un comité d’experts nationaux présidé par le chef de l’Opposition politique.

Réélu pour un mandat de cinq ans, le président Keïta a réaffirmé sa volonté de s’atteler à la promotion de la jeunesse et du genre. Cela a commencé avec la formation d’un gouvernement composé de 34% de femmes, dont Mme la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Mais le chef de l’Etat a tenu à préciser que celle-ci a été choisie non pas parce qu’elle est une femme, mais par sa compétence. Elle a déjà fait ses preuves à l’extérieur avant de venir servir dignement son pays. En plus de la promotion des femmes et des jeunes, le président IBK a aussi exprimé sa volonté de réaliser des infrastructures économiques en vue d’assurer le développement durable, d’améliorer le système éducatif et de formation, de protéger davantage l’environnement, de renforcer la diplomatie.

En ce qui concerne l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger, le président de la République a expliqué que depuis sa signature en 2015 à Bamako, des efforts ont été faits pour sa mise en œuvre intégrale. Cependant, l’argent étant le nerf de la guerre, les populations attendent toujours les dividendes de la paix, à savoir la réalisation d’infrastructures vitales (routes, hôpitaux, écoles, énergie, eau).

Tout cela n’est pas encore concrétisé car les ressources promises par les partenaires du Mali à Paris et Bruxelles ne sont pas visibles. Et ce n’est pas tout : la situation d’insécurité sur le terrain empêche de mener certaines réalisations au profit des populations ayant beaucoup souffert de cette crise.

A la chambre de commerce des Etats-Unis à Washington, le président a aussi animé un forum devant le corps diplomatique africain et des hommes d’affaires américains. Ici aussi, le président Keïta a fait part de la situation de notre pays qui se relève peu à peu d’une crise sécuritaire et institutionnelle. Lors de son premier mandat ayant débuté en 2013, il a expliqué avoir hérité d’un pays presque à terre. En cinq ans, le président Keïta a indiqué que de gros efforts ont été faits pour équiper et former l’Armée. En effet, ce sont 22% du budget national qui sont consacrés à la défense.

Dans le domaine économique, le Mali occupe aujourd’hui le troisième rang au sein de  l’Union économique et monétaire ouest africaine (l’UEMOA). Avec la subvention des intrants agricoles par le gouvernement, le pays est le premier producteur de coton en Afrique et de céréales au sein de l’UEMOA (722.000 tonnes). Il est aussi le troisième producteur d’or en Afrique et dispose du premier cheptel dans la zone UEMOA (bovin, caprin). En matière d’énergie, le pays dispose de 350 mégawatts pour un besoin de 700 mégawatts.

Le chef de l’Etat a également souligné que le taux d’inflation est bien maitrisé au Mali. En plus, la discipline budgétaire et la gestion rigoureuse des finances publiques sont une réalité chez nous. Ibrahim Boubacar Keïta a ainsi invité les investisseurs américains à venir au Mali qui est ouvert, démocratique, où les droits humains sont bel et bien respectés.

Le président IBK a assuré que les opportunités ne manquent pas, comme par exemple la transformation du coton sur place qui n’est que de 2% actuellement. Par ailleurs, le pays ne dispose que d’une seule raffinerie d’or dont la production est très limitée. Bref, le Mali a besoin des investisseurs pour que les emplois se créent sur place et pour que le pays en profite plus. Le message semble avoir été bien compris dans le milieu des hommes d’affaires américains et les résultats ne vont certainement pas tarder.

Envoyés spéciaux

Madiba KEITA

Aliou SISSOKO

New York : LE PRéSIDENT KEÏTA S’ENTRETIENT AVEC NOS COMPATRIOTES RéSIDENTS«Ce n’est pas une poignée de personnes qui peut m’empêcher de vous rencontrer », a introduit le président de la République qui a reçu jeudi dernier à son hôtel, les Maliens vivant aux Etats-Unis, précisément à New York et dans le New Jersey. Ibrahim Boubacar Keïta réagissait à la manifestation de certains compatriotes devant son hôtel alors que d’autres cherchaient à le rencontrer pour avoir les nouvelles du pays. La rencontre avec les Maliens de New York et du New Jersey s’est déroulée dans une ambiance de famille retrouvée. En effet, le président IBK s’est dit heureux de s’entretenir avec nos compatriotes dont la contribution est très importante dans le développement du Mali. Le président de la République a saisi l’occasion pour expliquer les péripéties de l’organisation de l’élection présidentielle à l’issue de laquelle il a été plébiscité par le peuple malien. Une élection dont le déroulement a été bien apprécié par le monde entier. «Je ne suis pas un président honteux, je ne suis pas un président qui rase les murs », a lancé le président IBK. Après avoir déclaré que le vote des Maliens doit être respecté par tous, le chef de l’Etat a assuré que sa main restait toujours tendue à l’opposition. Pour lui, seul l’intérêt du Mali prime. Il est vrai que les hommes passent, mais le Mali demeure. Prenant la parole, le représentant permanent du Mali au niveau des Nations unies a rappelé qu’il y a, à New York et dans le New Jersey, environ 10.000 Maliens qui travaillent dans plusieurs secteurs d’activités. Il y a aussi un nombre important d’étudiants. «Ces Maliens de New York et du New Jersey ont l’amour du pays et sont attachés à leurs familles restées au Mali», a assuré Issa Konfourou. Il a cependant signalé quelques préoccupations de nos compatriotes comme l’accès au foncier au Mali, particulièrement au programme des logements sociaux. Dans son intervention, le président sortant du Conseil de base des Maliens des Etats-Unis d’Amérique, Mamadou Keïta, a rassuré le chef de l’Etat du soutien total de ses compatriotes. Il  a aussi souhaité l’augmentation du quota de logements sociaux accordé aux Maliens de l’extérieur. Source : L’Essor
Categories: Afrique

Mali : Etat -major de l’Armée de l’Air : DES KITS SCOLAIRES POUR 260 ORPHELINS DE MILITAIRES DÉCÉDÉS

Mon, 01/10/2018 - 10:56
Dans le cadre de la rentrée scolaire 2018-2019, la cour de l’Etat -major de l’Armée de l’Air a servi de cadre, vendredi dernier, à la remise de kits scolaires aux orphelins de militaires décédés de l’Armée de l’Air.

Placée sous le parrainage du colonel d’aviation à la retraite Ibrahim Diakité, la cérémonie était présidée par le général de brigade de la base aérienne, Souleymane Bamba, Chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air. L’on notait également la présence du directeur de l’Information et des relations publiques des armées (DIRPA), le Colonel -major Diarran Koné, les représentants du directeur général du Fonds de solidarité national, de l’Ong El farouk, de la coordinatrice de la Coalition Santé et Développement social (COSADES/ CAFO) ainsi que de plusieurs parents, élèves orphelins et amis des militaires disparus.

Dans son discours d’ouverture, le général de brigade de la base aérienne, Souleymane Bamba a rappelé que depuis 10 ans, l’Armée de l’Air, via son service de l’action sociale, accompagnait  les enfants de son personnel décédé ou en activité, en leur attribuant des kits scolaires et en prenant en charge leurs coopératives scolaires pour enfin leur permettre de jouir pleinement de l’un de leurs droits fondamentaux, notamment « le droit à l’éducation ».

« La vertu majeure de notre société, à savoir la solidarité humaine, constitue le bien fondé de la journée qui nous réunit ce matin. Cette 10ème édition de la journée de solidarité de l’Armée de l’Air a été largement soutenue par le Fonds de solidarité national, par la remise de 300 kits scolaires. Lesdits kits ont été renforcés par des livres et autres fournitures scolaires que nous avons obtenus grâce à notre cotisation habituelle », a fait savoir le général de brigade Souleymane Bamba.

Il a, par la suite, exhorté les 260 enfants bénéficiaires à faire bon usage de ces kits, tout en leur rappelant ceci : « vous aurez des défis importants à relever au niveau intellectuel, physique, moral et psychologique, mais nous sommes convaincus que vous saurez tirer profit des moyens et de l’encadrement mis à votre disposition tout au long de votre cursus scolaire ». Car c’est seulement à ce prix, a ajouté le haut gradé, que ces enfants gagneront le pari de l’avenir, qu’ils feront partie de l’élite, et qu’ils maintiendront haut et fort le flambeau du Mali.

Le parrain de la 10ème édition de la journée de solidarité, le colonel d’aviation à la retraite, s’est réjoui de l’initiative hautement humaine que le commandement de l’Armée de l’Air a entreprise depuis une décennie. Selon Ibrahima Diakité, ceci prouve à suffisance que les générations se suivent mais l’objectif reste le même, à savoir maintenir ce corps de notre armée « plus haut, plus loin et plus fort ».  » Prendre soin des enfants de nos camarades est un acte salutaire qui mérite toutes mes bénédictions, en tant qu’ancien aviateur « , a-t-il poursuivi. Avant de formuler des vœux, le parrain avait auparavant exhorté les enfants bénéficiaires des kits scolaires à plus d’abnégation pour un futur meilleur.

Après son discours, le parrain de la cérémonie a procédé à la 1ère remise symbolique de kit composé d’un sac d’écolier et d’une enveloppe à un enfant du primaire. A sa suite, la 2ème remise symbolique fut effectuée par le général de Brigade Souleymane Bamba.

Le coût total de la donation est estimé à 3, 5 millions de F CFA environ.

La prise d’une photo de famille a mis fin à la cérémonie.

Categories: Afrique

Mali : Mines et Pétrole : LE NOUVEAU MINISTRE VISITE LES STRUCTURES RATTACHEES A SON DEPARTEMENT

Mon, 01/10/2018 - 10:47
Le nouveau ministre des Mines et du Pétrole, Lelenta HAWA Baba Ba a effectué lundi,  une visite de terrain dans les différentes directions et les services rattachés à son département. C’était pour prendre contact avec ses collaborateurs et partager avec eux les objectifs assignés au  département, mais aussi les écouter et s’imprégner de leurs diverses préoccupations.

«L’ensemble du personnel des Mines constitue ma famille, je  suis chez moi et  je suis venue m’enquérir de vos nouvelles», dira-t-elle avant d’indiquer que  le secteur des mines  est en plein essor dans notre pays avec une production industrielle d’or de plus de 50 tonnes en 2017. Par ailleurs, au niveau de la recherche minière, on compte plus de 500 permis en cours de validité, a t-elle ajouté. Poursuivant, elle a rappelé que l’objectif du gouvernement est de faire du secteur minier, l’un des piliers essentiels du développement économique du Mali. Pour ce faire,  une  Politique nationale de développement des secteurs minier et pétrolier a été adoptée. La Direction du contrôle et de la surveillance des opérations minières et pétrolières ainsi que  l’Ecole africaine des Mines ont  également été créées.

La visite a commencé par  la Cellule de planification et de statistique (CPS) qui s’occupe de la production des informations statistiques des Mines et leur publication. A ce niveau, le principal projet concerne la réalisation d’une bibliothèque numérique qui nécessite des financements et une formation des agents.

A la Cellule d’Appui à la Décentralisation et à la Déconcentration des Mines, le véritable problème,  comme dans les autres structures, demeure celui du financement des projets pour la mise à jour et la vulgarisation des recherches faites sur le terrain, a expliqué le responsable  de la Cellule, Adama Daou. Il en est de même pour la réalisation du vaste programme de sensibilisation et de formation initié à l’endroit des acteurs impliqués dans l’orpaillage traditionnel, notamment les collectivités et les associations d’orpailleurs, a t-il ajouté.

Le ministre a promis d’aider à trouver des solutions au problème du financement.   Concernant le phénomène de l’orpaillage clandestin ayant un impact négatif sur l’activité minière, elle a laissé entendre que   plusieurs actions vigoureuses sont envisagées comme la création de couloirs d’orpaillage, la rationalisation de l’orpaillage avec la création d’une police spéciale avec le recours des forces de défense et de sécurité pour faire face à ce fléau. Lelenta Hawa Baba Ba a visité une autre structure importante : l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (L’ITIE). Une  entité qui veille au respect et à l’exercice de la norme internationale et prône la transparence dans la gestion des ressources pétrolières, gazières et minières d’un pays. Le défi majeur auquel est confrontée cette structure transversale est la validation qui arrive à échéance le 24 novembre 2018. Il urge donc de mettre en œuvre toutes les mesures correctives, au nombre de 14, sinon les rapports risqueront de sortir avec beaucoup d’imperfections, s’est alarmée, Mme Touré, secrétaire permanente de l’ITIE.

La visite s’est achevée à la  Chambre des Mines du Mali où, après avoir félicité le ministre pour sa nomination, le président de la Chambre des Mines, Abdoulaye Pona, a fait remarquer que les mines demeuraient  un secteur très sensible qui demande de l’écoute et de la patience. D’ailleurs, très prochainement, il envisage de rencontrer le nouveau ministre pour lui soumettre des doléances dans le but d’y trouver des réponses pérennes.

Le ministre  a exhorté ses collaborateurs à  faire preuve d’esprit d’équipe afin de trouver  des réponses aux difficultés et faire avancer le secteur.

Source : L’Essor

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Mali : JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LA RAGE : SE DEBARRASSER DE LA RAGE A L’HORIZON 2030, L’ENGAGEMENT DES AUTORITES

Mon, 01/10/2018 - 10:38
Mme Kané Rokia Maguiraga Le ministre de l’Elevage et de la Pêche, Mme Kané Rokia Maguiraga, a présidé vendredi dernier le lancement officiel de la journée mondiale de lutte contre la rage. C’était  à la direction nationale des services vétérinaires du district (DNSV),  en présence des partenaires de lutte contre la rage au Mali.

Notre pays, à l’instar de la communauté  internationale célèbre, chaque année le 28 septembre, la journée mondiale de lutte contre la rage. Le thème national retenu cette année est : « agissons maintenant pour un Mali débarrassé de rage à l’horizon 2030. »

A l’ouverture de cette journée, le ministre de l’Elevage et de la Pêche a, tout d’abord,  rappelé que la rage est une maladie virale qui touche le système nerveux  des mammifères dont l’homme. Le virus est présent notamment dans la salive et le cerveau des animaux infectés et la maladie se transmet par la salive d’un animal malade par léchage le plus souvent d’un chien et aussi par griffure.

Cette maladie, selon elle, peut être évitée en vaccinant régulièrement les chiens et les chats. Le ministre a aussi signalé que la lutte contre la rage est soutenue par les dispositions législatives et règlementaires, par l’organisation des campagnes annuelles de vaccination des chiens ainsi que par la prise en charge des personnes mordues et exposées.  Elle a par ailleurs remercié certains partenaires pour avoir mis à la disposition de son département un important lot de vaccins et d’équipements pour la lutte que mènent les services sanitaires et vétérinaires contre la rage. Ces partenaires sont entre autres, l’alliance mondiale du vaccin et de l’immunisation (GAVI) qui a offert à la DNSV un lot de matériel composé de 1 000 seringues, 200 carnets de vaccination contre la rage canine, 2 000 colliers pour chiens, 500 doses de sérum et 150 doses de vaccin antirabique offerts au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. La société allemande Boehringer Ingelheim a également offerte à la DNSV 2 000 doses de vaccin antirabique  rabipur contre la rage canine. A cela s’ajoutent 2 000 doses offertes par l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture ( FAO).

Il convient de rappeler qu’au cours des dix dernières années, suite à des morsures de chien, le laboratoire central vétérinaire de Bamako a reçu 465 prélèvements sur lesquels 425 étaient positifs et 40 négatifs. Des cas de rage humaine sont reçus chaque année au service de maladies infectieuses du centre hospitalier universitaire du Point G. En moyenne, 1 470 personnes sont mordues chaque année par des animaux au niveau du district de Bamako, dont 1 427 par les chiens.

Anne-Marie Kéita

L’Essor

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Mali : CAN 2019 : MALI-BURUNDI, LA LISTE DES AIGLES ATTENDUE CETTE SEMAINE

Mon, 01/10/2018 - 10:31
Traye El Bilal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La double confrontation entre le Mali et le Burundi, au compte des troisième et quatrième journées des éliminatoires de la CAN, Cameroun 2019 se rapproche à grands pas. Les deux matches sont, en effet, prévus le 12 octobre à Bamako et le 16 octobre à Bujumbura et le pays qui en sortira vainqueur ou engrangera le maximum de points, a toutes les chances de se qualifier pour la phase finale de la grande messe du football continental.

C’est dire l’importance des deux prochaines journées pour les Aigles qui occupent la tête du groupe, avec six points, à deux unités des Hirondelles du Burundi. D’ores et déjà la Fédération malienne de football (FEMAFOOT), à travers le CONOR et le ministère des Sports sont à pied d’œuvre, les deux instances veulent mettre la sélection nationale dans les meilleures conditions possibles dans la perspective de ces deux matches à ne pas rater.

«Pour éviter le transit interminable dans les aéroports, nous avons demandé un vol spécial au ministère des Sports», a confié une source proche du secrétariat général de la FEMAFOOT. Concernant la liste de la sélection, annonce un membre du staff technique, elle sera rendue public «probablement après la rencontre entre la fédération et le ministère des Sports qui doit dégager les conditions de voyage et de préparation des Aigles». «Nous devons sereinement préparer cette double confrontation. Les Burundais aussi visent la qualification à la phase finale de la CAN, il faut éviter de mettre la pression sur les joueurs, avec des problèmes de dernière minute», a ajouté notre interlocuteur.

Après deux journées de débats, les Aigles affichent un bilan de 6 points, 2 succès devant le Gabon et le Soudan du Sud, battus, respectivement 2-1 à Bamako et 3-0 à Djouba.

Le Burundi est 2è avec 4 unités, devant le Gabon (1 point), alors que le Soudan du Sud ferme la marche avec zéro point. Si les hommes du sélectionneur Mohamed Magassouba s’imposent à Bamako ou font match nul, le vendredi 12 octobre, ils garderont la tête du groupe, quel que soit le résultat du match Gabon-Soudan du Sud. Mais si par malheur, le capitaine Abdoulaye Diaby et ses coéquipiers se font piéger à Bamako par les Hirondelles-un scénario peu probable-ils se feront doubler par leurs adversaires.

Le scénario idéal pour les Aigles serait de faire carton plein contre les Burundais et décrocher leur qualification, dès la quatrième journée des éliminatoires. Sans minimiser la valeur des Hirondelles le coup est parfaitement jouable pour les Aigles qui ont le moral gonflé à bloc, après leur belle démonstration face au Soudan du Sud (3-0 à Djouba).

Au total, 48 pays sont engagés dans les éliminatoires de la CAN, Cameroun 2019 dont la phase se disputera avec 24 pays, au lieu de 16. Les pays sont répartis en 12 groupes de 4 nations. A l’issue des éliminatoires, les deux premiers de chaque poule se qualifient pour la phase finale. Le Cameroun est qualifié d’office, en tant que pays-hôte mais prend tout de même part aux éliminatoires.

Si les Lions indomptables du Néerlandais Clarence Seedorf terminent 1ers, le 2è de la poule se qualifiera avec eux. Mais s’ils terminent 2è, 3è ou 4è, c’est le premier du groupe qui validera son billet avec eux.

Le Cameroun a été désigné pays hôte de la compétition en septembre 2014 mais, à l’heure actuelle, la CAF «constate un retard important dans la réalisation des infrastructures».

Réuni à Sharm El Sheikh en Egypte les 27 et 28 septembre derniers, le Comité exécutif de l’instance dirigeante du football africain a statué sur le point, la Coupe d’Afrique des nations, Cameroun 2019.

«Un rapport de la dernière visite d’inspection a relaté l’avancement des travaux, mais la vidéo projetée a permis de constater un retard important dans la réalisation des infrastructures. La décision finale sera rendue fin novembre après la dernière visite d’inspection du cabinet d’audit Roland Berger et de la CAF. Auparavant, une commission mixte CAF et FIFA se rendra au Cameroun ce mois-ci pour étudier les questions de sécurité», a indiqué la CAF qui précise que la CAN se tiendra du 15 juin au 13 juillet 2019.

Source : L’Essor

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Mali : CAN U23 : LE MALI AFFRONTERA LE VAINQUEUR DU MATCH ÉTHIOPIE-SOMALIE

Mon, 01/10/2018 - 10:24
Absent lors de la dernière CAN, Abdou Traoré a signé son retour en sélection en marquant le but de la victoire des Aigles Le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) a validé le calendrier des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 23 ans. Au total, 43 pays sont engagés dans la compétition qualificative pour les Jeux olympiques, Tokyo 2020. Le premier tour des éliminatoires aura lieu du 12 au 20 novembre 2018. Parmi les affiches à retenir, il y a Ghana-Togo, Burkina Faso-Niger, Rwanda-RD Congo, Ethiopie-Somalie ou encore Cameroun-Tchad. Les 13 pays qui ont participé aux éliminatoires de l’édition 2015 sont exemptés du premier tour. Il s’agit du Mali, de l’Algérie, du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Maroc, du Nigeria, du Sénégal, de la Sierra Léone, de l’Afrique du Sud, de la Tunisie, de la Zambie et du Zimbabwe.

Le Mali entre en lice au deuxième tour. Les Aigles Espoirs affronteront le vainqueur de la double confrontation Ethiopie-Somalie avec match retour à Bamako. Le Maroc, probable adversaire du Mali au troisième tour, sera face au vainqueur Rwanda-RD Congo, au deuxième tour. Ce sera en mars, mais pour le moment, on ignore tout de la future sélection qui défendra les couleurs du pays dans cette compétition qualificative pour les J.O. En effet, depuis l’élimination précoce du Mali en 2015 et le départ du sélectionneur Cheick Oumar Koné, aucune équipe n’a été mise en place dans cette catégorie et le poste de sélectionneur reste également vacant. Il faut donc espérer qu’avec la validation du calendrier des éliminatoires, le CONOR va prendre les mesures qui s’imposent pour choisir un sélectionneur et lui confier les rênes de la future sélection.

Le temps presse car les rencontres du deuxième tour sont prévues du 18 au 26 mars 2019 tandis que le troisième et dernier tour se disputera du 3 au 11 juin 2019. Quant à la phase finale de la CAN, elle est prévue en novembre 2019 avec une qualification pour les trois premiers pour le tournoi de football des Jeux Olympiques, Tokyo 2020. Pour mémoire, c’est le Nigeria, vainqueur du tournoi en 2015 au Sénégal (victoire 2-1 face à l’Algérie) qui est tenant du titre.

Source : L’Essor

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Mali : Rentrée scolaire sur fond d’insécurité : Plus de 750 écoles fermées dans le Centre et au Nord…

Mon, 01/10/2018 - 10:19
école anefif photo Tandina En cette rentrée des classes, la situation des écoles reste alarmante. Au moins 750 écoles sont fermées au Nord et au Centre du pays et environ 2 millions d’enfants sont privés d’éducation. L’Unicef tire sur la sonnette d’alarme.

‘’Au moins 750 écoles ont été fermées dans l’ensemble du pays. Presque six ans depuis le début de la crise dans le Nord, et cela continue d’avoir un impact sur les enfants, notamment sur l’éducation (…) plus d’un million d’enfants en âge d’aller à l’école ne sont pas scolarisés”, a déclaré la cheffe de l’UNICEF au Mali, Lucia Elimi, Tombouctou, Gao, Ménaka, Taoudéni, Kidal et les  Centres de Mopti et de Ségou, sont devenus des pièges à hauts risques pour qui veut se rendre à l’école. Pour Lucia Elimi, dans ces régions, “se rendre parfois à l’école relève du défi quotidien” ; elle souligne que l’agence onusienne a déjà recensé des cas d’enseignants qui “ont fui pour ne pas être directement ciblés” par les groupes armés. Elle a, en outre, déploré l’ “intimidation” dont sont victimes les communautés locales, notamment les responsables scolaires, ajoutant que ces intimidations faites par des hommes armés qui exigent le respect d’une “idéologie religieuse stricte”, ont provoqué la fermeture de plusieurs écoles. Identifiés comme des “extrémistes” par les communautés locales, ces individus n’hésitent pour à imposer leur doctrine et à brûler des écoles et des structures administratives, notamment dans le Centre du pays, a ajouté Lucia Elimi.

Pour répondre aux besoins des enfants au Mali, l’ONU a réclamé 22 millions de dollars début janvier, sur lesquels seulement 6%, soit 1,3 million, ont déjà été débloqués. Au cours des derniers mois, les acteurs du secteur de l’éducation dans les régions de Mopti et Ségou ont rapporté un nombre croissant de cas d’individus armés ayant proféré des menaces et demandé la fermeture d’établissements scolaires ainsi que d’actes de banditisme contre des enseignants ou des écoles, selon une source de l’organisation

Les régions de Mopti et Kidal enregistrent le taux le plus élevé des écoles fermées. À Mopti, sur les 685 écoles de l’académie d’enseignement de la ville, environ 265étaient fermées au cours de l’année académique 2017-2018 soit un taux de 39%. Selon le directeur de l’académie régionale, environ 121 écoles sont susceptibles d’être réouvertes.

Dans le cercle de Youwarou 58 écoles étaient fermées l’année dernière. À cela, s’ajoutent aussi les infrastructures et équipements incendiés par les hommes armés. Toujours dans la région de Mopti, plus de 100 écoles sont fermées dans le cercle deDouentza. Selon le directeur du CAP, seules 11 écoles dans la commune de Hombory et 14 autres dans la Commune de Koubewel  Koudia pourront reprendre les activités scolaires cette année.

Vers le Nord du pays, dans la région de Tombouctou, le CAP de Niafunké compte 34 écoles fermées à ce jour. À Kidal, sur les 71 écoles que compte la région seulement une était ouverte l’an passé. Environ 150.000 enfants sont déscolarisés ou non-scolarisés du fait de ces fermetures d’écoles.

En plus de l’insécurité, les fortes pluies diluviennes ont causé d’énormes dégâts dans plusieurs endroits du pays, notamment l’effondrement de beaucoup d’habitations au Nord. La majorité des sinistrés occupent actuellement les écoles comme refuges.

Mémé Sanogo

 ENCADRE

Bamako : la conjoncture est là

Les préparatifs de la rentrée académique 2018-2019 n’ont pas véritablement commencé pour certains parents. Ces derniers n’ont pas encore envahi les rayons des fournitures scolaires pour faire leurs achats. Les vendeurs de fournitures scolaires attendent toujours les clients. Contrairement aux années précédentes, la rentrée scolaire de cette année ne connaît pas encore d’engouement, selon les vendeurs de fournitures scolaires. Les libraires et les vendeurs installés aux abords des marchés se tournent les pouces. Ils soutiennent qu’il n’y a pas d’affluence.

Selon Arouna Souaré, libraire au grand marché, les parents d’élèves achètent pour le moment les tenues scolaires et les cahiers, en attendant les listes de fournitures scolaires qui seront données par les enseignants. Pour lui, les parents d’élèves prennent cette précaution pour éviter d’être en déphasage avec les livres recommandés. La tenue scolaire est la plus urgente affirme un parent d’élève du quartier à Lafiabougou  venu demander le prix d’un uniforme scolaire pour son enfant  de 8 ans. « En attendant la liste des fournitures scolaires, je préfère acheter la tenue scolaire pour permettre à mon fils d’accéder à sa salle de classe le premier jour de la rentrée ».

D’autres raisons justifient le manque d’engouement chez les parents d’élèves : le manque de moyens. Des parents affirment qu’ils attendent encore les prêts scolaires de la part de leur banque ou de leur entreprise pour s’investir véritablement dans la rentrée académique 2018-2019. Le cas de M. Ali B. est révélateur des difficultés que traversent certains parents d’élèves. Il dit attendre des bienfaiteurs. Il vient de perdre son emploi et doit faire face à la scolarité de ses 5 enfants. Face à cette situation, il a entreprit des démarches pour bénéficier des services sociaux  de sa commune afin sauver l’année scolaire de ses enfants. « Il est évident que la conjoncture économique  actuelle  a  une grande influence sur les préparatifs de la rentrée scolaire de mes enfants », affirme Traoré Jérôme.

Autres difficultés pour cette rentrée scolaire l’occupation de certaines écoles par les populations victimes des inondations. Plusieurs dizaines de familles ont été  logées dans deux écoles  de Bamako à savoir : l’école fondamentale de Magnambougou marché et celle de Dianéguéla, Torokorobougou et de Baco-Djicoroni .Ainsi que des écoles à Sébéninkoro, Kalabanbougou.

Source : L’Aube

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Mali : JT ORTM du 05 janvier 2017

Fri, 06/01/2017 - 00:10
Les titres du journal
  1. Accord Paix : La CMA rejoint le MOC à GAO
  2. Mopti /Insertion Filles : Mme Keita inaugure un centre de formation

Source : ORTM

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Ballon d’Or africain: Mahrez sacré, après l’exploit de Leicester

Thu, 05/01/2017 - 23:19

Il était donné favori: l’Algérien Riyad Mahrez a été élu joueur africain de l’année 2016, jeudi soir à Abuja au Nigeria, récompensé pour sa brillante saison 2015/2016 avec Leicester, sacré champion d’Angleterre à la surprise générale.

Le milieu offensif de 25 ans a devancé le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, l’incontournable buteur du Borussia Dortmund qui avait remporté le trophée l’année dernière.

Près de trente ans que l’Algérie attendait ça… Mahrez apporte un 3e Ballon d’Or africain aux Fennecs après Lakhdar Belloumi (1981) et Rabah Madjer (1987), l’auteur d’une talonnade célèbre qui avait offert à Porto la Ligue des champions 87.

Avec 17 buts en championnat, Mahrez a été l’une des pièces maîtresses de Leicester, champion d’Angleterre au nez et à la barbe des grosses écuries la saison passée. Ses pairs de Premier League ne s’y sont d’ailleurs pas trompés. Ils l’ont élu meilleur joueur du championnat anglais, l’un des plus relevés d’Europe.

Des performances qui lui ont permis de devenir en décembre le premier Algérien à se glisser dans le Top 10 du Ballon d’or (7e), devant Aubameyang, 11e. Et de remporter ce trophée de joueur africain de l’année après le vote des sélectionneurs ou directeurs techniques des associations affiliées à la Confédération africaine de football (CAF) et des groupes d’experts du football et des médias.

La belle histoire se poursuit donc pour Mahrez, ex-milieu offensif fluet de Sarcelles, en région parisienne, qui a découvert le professionnalisme sur le tard en rejoignant Le Havre en Ligue 2, en 2010, avant un transfert vers l’Angleterre en 2014.

– Trois petits buts –

Cette saison, ses premiers mois, à l’image du reste de son équipe, sont toutefois beaucoup plus contrastés, avec trois petits buts en championnat et une bien modeste 15e place au classement.

Pendant ce temps, Aubameyang poursuit sur sa lancée avec Dortmund. Le Gabonais de 27 ans caracole en tête des buteurs de la Bundesliga (16 buts), même si son équipe n’est que 6e au classement.

La saison dernière, il a marqué à 25 reprises en Bundesliga, pour un total de 39 buts toutes compétitions confondues.

Le meneur sénégalais de Liverpool Sadio Mané était finaliste au côté d’Aubam’ et Mahrez. A 24 ans, passé par Metz, Salzbourg, Southampton et maintenant chez les Reds, il connaît une ascension fulgurante et a sans doute de belles années devant lui.

Mahrez, Aubameyang, Sadio Mané. Les trois joueurs vont maintenant pouvoir se retrouver à la Coupe d’Afrique des Nations organisée au Gabon du 14 janvier au 5 février.

L’Algérie de Marhez et le Sénégal de Sadio Mané vont ainsi s’affronter dès la phase de poules à Franceville dans ce qui est considéré comme le « groupe de la mort », aux côtés de la Tunisie et du Zimbabwe. Avec chez les Fennecs, le joueur africain de l’année.

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Foot: Riyad Mahrez joueur africain de l’année 2016

Thu, 05/01/2017 - 23:12

L’Algérien Riyad Mahrez, brillant avec Leicester, sacré champion d’Angleterre à la surprise générale lors de la saison écoulée, a été élu joueur africain de l’année 2016, jeudi soir à Abuja, au Nigeria.

Le milieu offensif de 25 ans (361 votes) a devancé le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, l’incontournable buteur du Borussia Dortmund qui avait remporté le trophée l’année dernière (313). Les deux joueurs font, évidemment, partie de l’équipe type 2016.

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Mali : des combattants du MNLA et de la CMA à Gao pour des « patrouilles mixtes » avec les forces pro-Bamako

Thu, 05/01/2017 - 20:34
Des combattants de l’ex-rébellion à dominante touareg du nord du Mali sont entrés jeudi à Gao, principale ville de la région, pour effectuer des « patrouilles mixtes » avec l’armée malienne et les groupes pro-Bamako, a-t-on appris de sources concordantes.

 

La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion) avait déploré le 30 décembre dans un communiqué qu’un « groupe de manifestants armés hostiles à la CMA » bloque depuis plusieurs jours l’entrée d’une de ses compagnies, composée de 200 hommes, à Gao, tenue par le gouvernement malien.

 

D’autres groupes formés l’année dernière ont exigé de participer à l’application de l’accord de paix signé en mai-juin 2015 entre le gouvernement, les mouvements armés qui le soutiennent, et la CMA, prévoyant notamment l’organisation de ces patrouilles mixtes, censées préfigurer la refonte d’une armée malienne unitaire.

 

« Il y avait un petit problème avec les mouvements dissidents de la CMA et de la Plateforme (coalition de groupes armés pro-Bamako, NDLR), mais l’Etat a fait un grand pas. Il a pu solutionner ce problème », a déclaré à l’AFP le colonel Rhissa Ag Sidi Mohamed, responsable à Gao du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC).

 

« Dans les semaines à venir nous allons aussi recevoir les combattants de ces mouvements-là pour se joindre à nous et commencer les patrouilles mixtes », a-t-il ajouté.

 

« C’est le premier groupe de la CMA qui est rentré à Gao pour commencer les patrouilles mixtes », a précisé pour sa part Malick Ag Cherif, coordinateur de l’ex-rébellion.

 

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

 

Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.

 

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature de l’accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes, et dont l’application tarde à venir.

la redaction

(c) maliactu.net

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CAN-2017: Renard dans l’attente pour Boufal et Amrabat, blessés

Thu, 05/01/2017 - 19:56

Le sélectionneur du Maroc Hervé Renard attend d’en savoir plus sur Sofiane Boufal et Nordin Amrabat, blessés et incertains pour la CAN-2017 (14 janvier-5 février) mais pour l’heure toujours présents dans sa liste des 23.

Boufal a été touché lors de la rencontre du Championnat d’Angleterre entre Southampton, son club, et Everton, selon des médias marocains. « Il y a le rapport du club, mais il faut qu’il y ait un rapport de notre médecin de la fédération. Après on verra suivant son avis, s’il peut participer ou pas également » à la compétition, a déclaré Hervé Renard lors d’une conférence de presse à Al-Aïn (Emirats arabes Unis), où son équipe est en stage de préparation.

« (Pour) Amrabat (le) docteur (doit se) faire sa propre analyse après avoir reçu (celle) du club de Watford. Ce sera à lui de prendre sa décision. Moi je ne suis pas médecin, la seule chose que je lui dit c’est que j’ai besoin du joueur. On aura la réponse dans quelques heures », a exposé le technicien français, tenant du titre après son sacre avec la Côte d’Ivoire en 2015.

Si les deux joueurs venaient à déclarer forfait, ce serait un coup dur supplémentaire pour les « Lions de l’Atlas » après les absences déjà confirmées de Younès Belhanda et Oussama Tannane.

Belhanda, auteur d’une première partie de saison remarquable avec Nice pour son retour en Ligue 1, a été victime d’une fracture à un orteil juste avant la trêve. Tannane souffre lui d’une pubalgie.

« Cela fait partie des aléas du football. Pleurer sur son sort ou s’apitoyer, ça ne sert à rien. On ne sait pas sur quoi ça peut déboucher, ça peut déboucher sur quelque chose de très positif, on ne sait jamais. Les joueurs qui sont là pour l’instant, et j’en suis sûr, seront capables de remplir leur mission comme il se doit », a espéré Renard, en quête d’un troisième trophée dans l’épreuve, après avoir également gagné la CAN avec la Zambie (2012).

Le Maroc, tombé dans l’un des « groupes de la mort » de la compétition avec la Côte d’Ivoire, tenant du titre, la RD Congo et le Togo, jouera son premier match contre la RDC, le 16 janvier à Oyem.

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Tchad: fermeture de la frontière avec la Libye

Thu, 05/01/2017 - 17:58

Le Tchad a annoncé jeudi la fermeture de sa frontière terrestre avec la Libye en faisant état d' »une potentielle grave menace d’infiltration terroriste », dans un message radio-télévisé du Premier ministre, Albert Pahimi Padacket.

« Face aux périls qui menacent l’intégrité du territoire national, le gouvernement a décidé d’une part, se procéder à la fermeture de notre frontière terrestre avec la libye, et d’autre part, de déclarer les régions frontalières de la Libye zones d’opérations militaires », a déclaré le Premier ministre.

Ces régions désertiques du Tibesti sont très peu peuplées mais sont le lieu de contrebandes diverses organisées par les populations qui vivent des deux côtés de la frontière, notamment les Toubous.

« Par ces deux décisions, le gouvernement entend parer à toutes éventualités susceptibles de troubler la quiétude de nos populations dans ces régions et de menacer la paix à l’intérieur de nos frontières », a-t-il ajouté.

Selon le Premier ministre, « dans leur débâcle, quelques groupes terroristes isolés ont convergé vers le sud de la Libye, c’est-à-dire à la frontière nord de notre pays qui se trouve ainsi potentiellement exposée à une grave menace d’infiltration terroriste ».

Le chef du gouvernement n’a fourni aucune indication sur l’identité de ces « groupes terroristes » ni aucune précision sur leur « débâcle » en Libye.

Le 12 décembre, un groupe rebelle tchadien, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), avait affirmé à l’AFP que sa base arrière aux confins du Tchad et de la Libye avait été attaquée par les forces aériennes du maréchal libyen Khalifat Hart en dénonçant la « collusion » de ce dernier avec le président tchadien Drisse Déblayé Noroit.

Le FACT avait annoncé sa création début avril.

Cette rébellion est une branche dissidente de l’ex-Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), mouvement fondé par l’un des plus influents chefs rebelles, le général Mahatma Souri.

En février 2008, l’UFDD, réunie avec d’autres rébellions au sein de l’Alliance nationale (AN) dirigée par Mahatma Souri, avait mené une offensive sur N’Djamena, arrivant aux portes du palais présidentiel où était retranché M. Déblayé, avant d’être repoussée par l’armée.

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