George H. Bush est mort le vendredi 30 novembre à l’âge de 94 ans, a annoncé son fils George W. Bush dans un communiqué publié sur Twitter par un porte-parole de la famille. « George H.W. Bush était un homme doté d’une noblesse de caractère et le meilleur père qu’un fils ou une fille aurait pu souhaiter », écrit Jim McGrath. Il avait été hospitalisé au printemps dernier pour le traitement d’une infection qui s’était répandue dans son sang.
L’ancien président a marqué l’histoire des Etats-Unis et des relations internationales pour avoir dirigé la coalition internationale lors de l’opération « Tempête du désert » qui a chassé les forces du despote irakien Saddam Hussein hors du Koweït en 1991. Mais avant d’en arriver là, George H. W. Bush a eu une longue carrière.
Il était né le 12 juin 1924, à Milton (Massachusetts), dans la haute société WASP (White Anglo-Saxon Protestant), l’élite du pays. Après une éducation dans les meilleures écoles privées, il se porte volontaire dans l’aéronavale en juin 1942, à tout juste 18 ans. Il combat courageusement les forces nippones et échappe de peu à la mort quand son avion est abattu. Il termine la guerre bardé de décorations.
Après la guerre, il fait des études à l’université de Yale et épouse Barbara Pierce, qui est morte le 17 avril 2018 à l’âge de 92 ans. Ils auront cinq enfants. Puis il quitte la Côte est pour aller s’installer au Texas, à Odessa. Il y fera fortune dans l’industrie pétrolière. Sa vie politique commence en 1964 par une défaite à une élection sénatoriale au Texas ; il est élu à la Chambre des représentants deux ans plus tard, où il effectue deux mandats avant que le président Richard Nixon le nomme ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU (1971-1973), puis président du Parti républicain (1973-1974), en pleine tourmente du Watergate. Le président Gerald Ford l’envoie à Pékin installer ce qui n’est encore que le bureau de liaison américain dans la capitale chinoise (1974-1975), puis il dirigera brièvement la CIA (1976-1977).
Battu par Ronald Reagan lors des primaires présidentielles républicaines de 1980, George Bush figure néanmoins sur son « ticket », histoire de ratisser large dans l’électorat républicain. Et George Bush, qui est un républicain considéré comme modéré et s’est prononcé pour l’avortement, sera pendant huit ans un fidèle vice-président. Il est élu président en 1988.
Le tour de forceIl passe alors pour un homme sans convictions profondes, sans idéologie marquée à la différence d’un Ronald Reagan. Il dit d’ailleurs de lui qu’il est « un homme pratique, qui aime ce qui est réel ». Il n’a pas de programme et il promet donc de faire au cours de son mandat « une Amérique plus aimable, plus douce ». Il fait pourtant intervenir les Etats-Unis au Panama en décembre 1989 pour chasser le dictateur au pouvoir Manuel Noriega. Surtout, le 41e président des Etats-Unis doit gérer un événement de taille : la fin de la guerre froide. Et là, il réussit un véritable tour de force. Il convainc les Soviétiques de laisser l’Allemagne divisée se réunifier et il conclut avec l’URSS des accords de désarmement nucléaire historiques.
Il accompagne le mouvement de l’Histoire et des peuples se libérant du communisme, sans toutefois parvenir à faire face à l’éclatement de la fédération de Yougoslavie qui s’enfonce dans des guerres fratricides. S’il ne parvient pas à promouvoir son idée d’un nouvel ordre international, il réussit à parrainer au Proche-Orient le dialogue israélo-palestinien, qui débouchera en 1993 à Oslo sur les premiers accords de paix entre Israël et les Palestiniens. Sur le plan intérieur, en revanche, son bilan est modeste. Les Etats-Unis sont en pleine récession et il a hérité des déficits abyssaux (budgétaire et commercial) de l’ère Reagan. La crise sociale est vive, culminant avec les émeutes de Los Angeles, en mai 1992, qui font cinquante morts.
En novembre 1992, il est battu de peu par le démocrate Bill Clinton. Il apparaît alors comme l’homme d’une ère révolue et subit une véritable crise de confiance avec les Américains. C’est son fils qui prendra la suite dix ans plus tard. George Walker Bush est élu président en novembre 2000 puis réélu en 2004. C’est lui qui conduira une nouvelle coalition contre Saddam Hussein. Cette fois, l’invasion de l’Irak conduira au départ du dictateur et surtout à un désastre politique et militaire sur lequel Bush père ne se prononcera pas, soutenant très discrètement son fils.
Bush père restera actif jusqu’en 2011 mais, atteint par une forme de la maladie de Parkinson, il ne fera plus que de rares apparitions.
Dates
12 juin 1924 Naissance à Milton (Massachusetts)
1944 Blessé à bord de son avion lors de la guerre du Pacifique
1966 Elu à la Chambre des représentants
1971-1973 Ambassadeur à l’ONU
1973-1974 Président du Parti républicain
1976-1977 Directeur de la CIA
1981-1989 Vice-président de Ronald Reagan
1989-1993 41e président des Etats-Unis
1989 Intervention militaire contre le Panama
1991 Lance l’opération « Tempête du désert »
1991-1993 Accords de désarmement nucléaire avec la Russie
1993 Parraine les accords d’Oslo entre Israël et les Palestiniens
2018 Mort
Edouard PflimlinPar Edouard Pflimlin
Source : Le Monde
Source : ORTM
Troisièmes en 2012, finalistes malheureuses en 2014 et en 2016, les Camerounaises enchaînent un quatrième podium continental. Après la déception de la défaite en demi-finale face au Nigeria mardi, les Lionnes indomptables ont achevé cette Coupe d’Afrique des Nations sur une note positive ce vendredi 30 novembre face au Mali, leur adversaire dans cette « petite finale » pour la troisième place.
Abena frappe deux fois en première période
Les Maliennes, qui n’avaient jamais passé le premier tour d’une CAN avant cette édition 2018, ont proposé vingt premières minutes solides au Cape Coast Sports Stadium, théâtre de cette avant-dernière rencontre de la CAN 2018. Sur la pelouse ghanéenne, les Aiglonnes ont dominé territorialement et dans le jeu avant de se faire cueillir par le réalisme camerounais.
Profitant d’un bon travail en percussion de Marlyse Bernadette Ngo Ndoumbouk, Ninon Abena n’a pas laissé passer la première occasion du Cameroun. A 5,5 mètres de la ligne de but, la milieu de terrain a fait mouche (32e). Cette même Abena a fait le break quelques minutes plus tard d’une bonne reprise de volée sur un centre tendu de Claudine Meffometou Tcheno (40e).
Les Maliennes ont bien réagi avant de craquer
Le Mali, groggy, a quand même réagi au meilleur des moments. Juste avant la pause, Fatoumata Diarra a réduit l’écart d’une frappe en pivot (44e). Un premier but très important, car en seconde période, les Aiglonnes sont parvenues à refaire surface en poussant Aurelle Awona à tacler dans sa surface et à finalement marquer contre son camp (56e). A 2-2, tout était alors relancé.
Mais l’incertitude ne s’est pas installée longtemps côté camerounais. Carl Ngachu Enow a procédé à un coaching gagnant en faisant entrer en jeu Gabrielle Onguéné. Quatre minutes après son apparition sur la pelouse, l’attaquante a profité d’un mauvais renvoi malien pour remettre le Cameroun devant au score d’une frappe flottante dans la lucarne (62e). Les Maliennes ne s’en relèveront pas, malgré une occasion en or ratée par Bassira Touré à un quart d’heure du coup de sifflet final. Dans le temps additionnel, la capitaine Christine Manié clôt les débats sur un coup franc lointain (90+2e).
Les Camerounaises avec les Nigérianes et les Sud-Africaines au prochain Mondial
Avec cette victoire, les Camerounaises restent dans le top 3 des nations d’Afrique. Et on connaît désormais les trois représentants continentaux de la prochaine Coupe du monde féminine, qui aura lieu en France en 2019 (du 7 juin au 7 juillet). Le Nigeria et l’Afrique du Sud, qui s’affronteront samedi en finale de la CAN 2018, étaient déjà assurés d’y être. Le Cameroun est le troisième et dernier qualifié. Ce sera la deuxième fois que les Lionnes indomptables joueront un Mondial. En 2015, pour leur première participation, elles s’étaient hissées en huitièmes de finale. La Chine avait mis fin à leur parcours. Nul doute que l’été prochain, les Camerounais chercheront à faire mieux.
Source : Par Nicolas Bamba
L’attaquant international malien a participé à ce festival portugais, en inscrivant un doublé (65’, 82’). Dans l’autre rencontre de ce groupe, Vorskla (4ème, 3 pts) avec le jeune Ibrahim Kané, sur le banc des remplaçants, a perdu à domicile devant les Anglais d’Arsenal (0-3).
Bréhima DIAKITÉ
Source : Référence14Sport
Blessé au genou Amadou Haïdara «Doudou» (20 ans), n’a pas participé à cette rencontre et devrait être absent au moins 4 mois.
Bréhima DIAKITÉ
Source : Référence14Sport
La cour d’appel de Banankabougou a dit son dernier mot mais pas la famille de Mariam. Elle compte lutter pour que ‘’justice soit encore plus juste’’. Les circonstances de ce procès laissent le camp de la victime à la fois perplexe et sceptique.
« Ce procès a été bâclé, je ne comprends pas qu’on puisse écouter seulement deux personnes : le prévenu et moi. Nous estimons que la décision prise par la cour ne reflète en rien la gravité et la réalité de ce qui s’est passé », a estimé Cheick Tidiane Diallo, frère de la victime. Il poursuit : « il n’y a aucune circonstance qui puisse atténuer la situation au pont de ramener son incarcération à 10 ans. Nous ne sommes pas des monstres, on ne va pas requérir la perpétuité contre lui. Même si on ne peut pas mettre un nombre d’année sur le type de crime commis, 20 à 30 ans, on n’en serait satisfait ».
Même si le coupable semble regretter ses gestes devant la cour, les traces de sang de ce crime sont impossibles à éliminer. Cette histoire macabre restera gravée dans les mémoires.
Arrachée à l’affection de son fils, âgé d’à peine un an à l’époque, Mariam est aujourd’hui à l’image de ces nombreuses femmes qui tombent sous les coups de leurs conjoints. « Le nombre d’année que va écoper Soumaïla, ne nous ramènera pas notre chère disparue. Mais cette lutte, c’est pour toutes les femmes qui subissent des violences dans l’ombre », conclut Cheick Tidiane avec détermination.
Par ailleurs, la famille de Mariam Diallo ne compte pas s’arrêter là, elle va se pourvoir en cassation.
Aminata Simpara
© maliactu.net
Eliminées toutes deux au niveau des demi-finales, les sélections malienne et camerounaise s’affronteront ce vendredi 30 novembre à Cap Coast (Ghana) pour la troisième place. La gagnante représentera l’Afrique à la coupe du monde aux cotés de l’Afrique du sud et du Nigeria.
Mises en échec par l’Afrique du sud 2-0, les maliennes, présentes pour la première fois dans cette phase, cherchent à s’affirmer en se classant troisième de la compétition africaine. Sorties perdantes lors du match de poule contre le Cameroun, les aigles dames doivent faire fi de cette défaite et se préparer pour le duel à venir.
Selon le sélectionneur malien, son équipe tentera tout pour la 3ème place. « Juste après le match contre l’Afrique du Sud, nous nous sommes réorganisés. Nous nous sommes conscientisés (sic) pour le match contre le Cameroun », a affirmé le coach Mohamed Saloum Houssein.
Quant au sélectionneur camerounais, il galvanise ses joueuses pour franchir le dernier obstacle entre elles et la coupe du monde. « Le temps des pleurs est terminé. A défaut de trophée, nous allons tout mettre en œuvre pour franchir le dernier obstacle, le Mali, dont dépendra notre présence ou non à la Coupe du monde au mois de juin prochain en France. »
Adam Malé
© maliactu.net
Les Lions de la Teranga prennent le pouvoir. L’édition de novembre 2018 du classement mondial FIFA voit le Sénégal (23eme, +2) doubler la Tunisie (26eme, -4) et s’installer au sommet de la hiérarchie africaine. Le Maroc (40eme, +7) complète le podium. Suivent le Nigeria (44eme, stable), la RD Congo (49eme, -3) et le Ghana (51eme, +1). le Cameroun (55eme, -4) est désormais talonné par le cinquième mondialiste sortant, l’Egypte (56eme, +2). La Côte d’Ivoire (65eme, -1) et l’Algérie (67eme, stable) restent loin de leurs performances passées.
Les Lions de la Teranga détrônent la Tunisie, battue à deux reprises ce mois-ci (par l’Egypte puis le Maroc). A l’inverse, grâce à ses deux succès (Cameroun, Tunisie), le Maroc se hisse quant à lui sur le podium continental en grillant la politesse au Nigeria et à la RDC. La FIFA fait remarquer qu’avec 7 places gagnées, la bande à Hervé Renard signe la meilleure progression du mois au sein du Top 50 mondial.
Derrière, la chute se poursuit pour la RDC (- 3 au niveau mondial), le Cameroun (-4), le Burkina Faso (-4) et le Cap Vert (-4). A l’inverse, les bons points vont à la Mauritanie (+3), 101e nation mondiale, qualifiée pour la première CAN de son histoire et aux portes du Top 20 africain. Mention spéciale aussi au Mozambique (117e, +5), à l’Angola (125e, +5), au Soudan (127e, +8), aux Comores (143e, +5) et à la Gambie (166e, +7).
Rendez-vous le 20 décembre pour la dernière édition de l’année 2018.
Le top 10 mondial1. Belgique
2. France
3. Brésil
4. Croatie
5. Angleterre
6. Portugal
7. Uruguay
8. Suisse
9. Espagne
10. Danemark
1. Sénégal (23e)
2. Tunisie (26e)
3. Maroc (40e)
4. Nigeria (44e)
5. RDC (49e)
6. Ghana (51e)
7. Cameroun (55e)
8. Egypte (56e)
9. Burkina Faso (61e)
10. Mali (64e)
11. Côte d’Ivoire (65e)
12. Guinée (66e)
13. Algérie (67e)
14. Cap Vert (72e)
15. Afrique du Sud (72e)
16. Ouganda (75e)
17. Zambie (82e)
18. Congo (84e)
19. Gabon (85e)
20. Bénin (94e)
Le classement complet de la FIFA
Source : BBC
Depuis 2012, le Mali vit une situation de crise inédite qui ébranle sa stabilité et son développement. Malgré la présence de ses partenaires dans le cadre de la Minusma, la crise sécuritaire perdure, au regard des attaques terroristes recrudescentes. Cette situation ne laisse pas indifférents des patriotes dignes de ce nom, à l’instar du président de l’ADP/Maliba, l’honorable Amadou Thiam.
En visite en Allemagne, l’honorable Thiam a été successivement reçu au Bundestag allemand, au ministère de La Défense et au ministère fédéral des Affaires étrangères. Occasion pour lui de remercier l’engagement du peuple allemand pour le retour de la paix et de la stabilité au Mali et dans le Sahel.
Le jeune député Thiam ne s’est pas limité là. Il a appelé les partenaires allemands du Mali à davantage d’efforts pour une paix et un développement durable de la région. Il faut noter qu’au moins 1040 éléments allemands engagés aujourd’hui au Mali.
Par ailleurs, l’honorable président Amadou Thiam a rencontré à Bruxelles le représentant spécial de l’Union européenne pour le Sahel, M. Losada. Au centre de leurs entretiens les questions sécuritaires et de développement.
En plaidant auprès des partenaires allemands et européens la cause du Mali, l’honorable jouait le tableau diplomatique et affichait sa disponibilité pour un Mali paisible et émergent.
A. M. C.
Source : L indicateur du renouveau
Classes fermées, élèves dans les rues : c’est la triste réalité qui prévaut présentement dans la région de Tombouctou et cela, depuis le 27 novembre dernier. Cette situation prive du coup plusieurs milliers d’enfants de l’un de leurs droits fondamentaux : l’éducation.
Le paiement de la subvention des enseignants communautaires, le paiement des frais de surveillance du DEF de l’année passée, le retour des services financiers dans la région de Tombouctou sont, entre autres, les points de revendications des syndicats de l’enseignement de la 6e région.
En tout cas, les syndicalistes ne comptent pas retourner en classes sans la prise en compte de leur cahier de doléances. Le secrétaire général de la Coordination régionale du Syneb, Seydou Maïga, a affirmé que si leurs points de revendications ne sont pas satisfaits, il ne saurait être question de reprise des cours.
Il a également expliqué que des négociations ont débuté mercredi dernier. Pour lui, rien de concret n’a été dit lors de cet échange avec les autorités régionales. “Le problème d’argent, c’est l’argent qui peut le résoudre. Nous allons utiliser tous les moyens légaux pour arriver à nos fins”, a-t-il-indiqué.
En attendant de trouver un terrain d’entente avec les autorités, le secrétaire général de la Coordination régionale du Syneb invite les militants à respecter le mot d’ordre de grève.
Zié Mamadou Koné
Source : L indicateur du renouveau
L’adoption du procès verbal et le point d’exécution des recommandations de la 18ème session, l’examen du rapport d’activités, du compte de gestion 2017 ainsi que l’exécution du budget pour la même période étaient les principaux points inscrits à l’ordre du jour. Les administrateurs ont aussi opiné sur le rapport du commissaire aux comptes, au titre de l’exercice écoulé, et sur l’exécution du budget 2018 de la CMSS à la date du 31 août dernier.
En effet, le projet de budget 2017 de la Caisse malienne de la sécurité sociale (CMSS), arrêté en recettes et en dépenses à un peu plus de 109 milliards de Fcfa a été recouvré à un peu plus de 102 milliards de Fcfa, soit un taux de plus de 93%. à la date du 31 décembre dernier, les ressources propres s’élevaient à plus de 43 milliards. Quant à la subvention de l’Etat, elle était estimée à un peu plus de 44 milliards de Fcfa.
Au cours de l’année 2017, la CMSS s’est acquittée de ses missions essentielles, notamment le paiement régulier des pensions et des prestations de soins conventionnés dans le cadre de l’assurance maladie obligatoire (AMO). Elle a poursuivi aussi le renforcement des capacités du personnel, ainsi que la mise en œuvre du plan de développement informatique et du plan de communication.
Ouvrant les travaux, le ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire a rappelé que la Caisse a connu une évolution grâce à l’adoption de plusieurs textes de loi et la tenue d’activités d’envergure. A titre d’exemple, il a cité la promulgation de la loi instituant la branche de prévention et de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles (AT/AM) applicable aux fonctionnaires de l’Etat et des collectivités territoriales, aux militaires et aux députés et la réalisation d’une mission d’audit général de la CMSS par l’inspection régionale de la conférence interafricaine de prévoyance sociale (CIPRES) en avril 2017.
En outre, il y a eu le payement régulier des pensions à hauteur d’un peu plus de 83 milliards de Fcfa, le remboursement des prestations de soins conventionnés de l’AMO pour un peu plus de 13 milliards de Fcfa, la relecture et l’adoption des textes d’organisation et de fonctionnement de la Caisse, mais aussi le renforcement des capacités des agents de l’établissement sur les normes de comptabilité et les procédures d’exécution budgétaire de la CIPRES.
« Sur le plan financier, les résultats enregistrés sont dans l’ensemble jugés satisfaisants. C’est ainsi que le budget 2017 de la CMSS arrêté à un peu plus de 109 milliards de Fcfa, a été exécuté en ressources à hauteur d’un peu plus de 93 % et en dépenses à un peu plus de 95% », précisé le ministre.
Mohamed Z. DIAWARA
Source : L’ESSOR
De ce fait, la majorité des écoles sont fermées dans la région jusqu’à ce jour. Au regard des attaques terroristes récurrentes dans la zone les enseignants exigent un minimum de protection. Selon eux, il existe toujours des risques énormes. Il ne leur est donc pas envisageable de partir à Kidal tant que des militaires, des gendarmes et des policiers n’y sont pas déployés.
Le constat reste désolant pour des milliers d’enfants privés de leur droit primordial qu’est l’éducation. Les enseignants, eux, restent déterminés malgré la menace du gouvernement de bloquer leurs salaires.
Adam Diallo
© maliactu .net
Cette commémoration n’a pas eu un écho favorable dans la rédaction de Maliactu.net qui, depuis dix mois, est sevrée de la plume de son directeur de publication. Il est placé sous contrôle judiciaire avec des interdictions d’exercer convenablement son métier.
Persécuté pour le bon exercice de son travail. C’est l’injustice que subit le jeune directeur de publication du site d’informations générales malien, Salif Diarrah. Depuis dix mois déjà, il vit sous pression. Incapable d’exercer convenablement le métier qu’il aime et qu’il sait bien faire : le journalisme.
Tout a commencé le 21 février 2018. Lorsqu’il travaillait paisiblement au siège de son journal, Salif a été arrêté par une unité de la police en compagnie de deux de ses journalistes, Aliou Hasseye et Issa Coulibaly. Ceux-ci ont été libérés 72 heures après. Les policiers, armés mais habillés en civil, confisquent en plus leurs matériels de travail sans aucun mandat.
Ils sont accusés de ‘’chantage’’ contre le maire d’un petit village, Koimara, dans le cercle de Niafunké. La plainte date de novembre 2017 et le maire en question basé à Bamako, a affirmé que l’interpellation des trois journalistes ne l’engageait pas.Salif a passé cinq jours en détention avant de recouvrer la liberté le lundi 26 février 2018, à la suite d’une longue série de protestations organisées par la Maison de la presse et d’autres organisations nationales et internationales de soutien aux journalistes. Cette libération n’était que le début d’un long processus, le plus difficile, selon certains journalistes proches de M. Diarrah.
Salif Diarrah à la sortie de l’audience« Depuis cette histoire, la rédaction de maliactu.net est paralysée. Nos ordinateurs, nos cameras ainsi que nos téléphones portables restent toujours confisqués. Ce qui diminue considérablement notre capacité de travail », regrette Aliou Hasseye, rédacteur en chef du journal. Selon lui, lors de la dernière présidentielle, le journal n’a même pas été capable de jouer pleinement son rôle dans la couverture de la campagne et du scrutin.
Pis, le passeport de Salif est entre les mains de la justice. Il n’a pas le droit de quitter Bamako, ni exercer son travail de journaliste convenablement. En plus, il est obligé de se présenter devant le juge d’instruction chaque vendredi depuis 10 mois. Ses avocats ont déposé une requête d’annulation auprès de la Cour d’appel de Bamako suite à des manquements dans la procédure. Il attend impatiemment la décision de cette cour qui tarde à être rendue.
Salif, un journaliste qui partage
A 28 ans, Salif Diarrah s’est fait un nom dans le milieu du journalisme depuis quelques années, grâce à ses reportages et le dynamisme de son site, mais aussi avec l’Ecole supérieure de journalisme de Lille (pour laquelle il travaille souvent au cours des formations en alternance à Bamako).
Très engagé pour la liberté d’expression, il anime des formations à l’intention des jeunes sur les médias sociaux : Facebook, twitter, le blogging, etc. Ce qui lui a ouvert les portes de l’Association des blogueurs du Mali (ABM) et de l’Association des professionnels de la presse en ligne au Mali (Appel-Mali). Cet engagement lui a également donné sa force de conviction et un tempérament à la fois fonceur et déterminé. C’est grâce à cela qu’il arrive à se faire inviter et à pouvoir enseigner le Web-journalisme à l’Ecole supérieure de journalisme et de communication du Mali.
Diplômé d’un master 2 international en management des médias obtenu à l’Ecole supérieure de journalisme de Lille et d’un master 2 en droit, économie, gestion et management obtenu à l’université de Lille, Salif Diarrah, du haut de ses 1m80, gère« efficacement » la jeune équipe de Maliactu.net au sien de laquelle il insiste sur le travail bien fait en droite ligne avec la déontologie du métier, le tout dans une ambiance bon enfant. « Il est toujours disponible », reconnait une de ses journalistes. Ici, il n’est pas perçu comme le chef, mais un « simple journaliste » qui, pétri d’un sens élevé d’écoute, discute de tout avec ses employés. Dans la grande salle de rédaction, il partage la même table que les autres malgré un bureau bien équipé à sa disposition, mais qu’il utilise uniquement pour recevoir des invités ou des partenaires. L’ancienne équipe de Maliactu.net. Deux journalistes sur cette photo ont abandonné le métier après l’affaire, mais quatre autres nouvelles journalistes sont arrivées à sa rédaction.Marié depuis une année seulement, Salif n’a rien perdu de son sourire malgré le stress qu’il vit tous les jours à cause de ce contrôle judiciaire. Il essaye de garder le moral, espérant que son affaire sera vite classée afin qu’il puisse continuer à exercer sa passion : le métier de journalisme.
S. I. K.
30minutes.net
7 novembre 2018
Le projet couvrira le 3e Quartier, Médine, ainsi que la nationale 20 qui part du commissariat de police pour entrer en ville. Le partenaire d’exécution du projet, l’ONG « Nouveaux Horizons », assure que les installations seront prêtes avant le mois de décembre. « Nous avons transporté déjà la majorité des équipements sur place. Nous sommes en train de fixer les poteaux et si tout se passe bien, les lampadaires seront opérationnels fin novembre », a expliqué Harouna Tiégoum Maïga, point focal de l’ONG.
La section de la Minusma en charge de la stabilisation et du relèvement à Gao a effectué une visite de terrain pour s’enquérir de l’évolution du projet à mi-parcours. Elle a rencontré le partenaire « Nouveaux Horizons » et la mairie de Ménaka pour faire le point. « Nous sommes satisfaits du niveau d’avancement de ce projet et espérons que l’impact sera ressenti au niveau des communautés », a estimé Basile Koukoui, représentant de la section stabilisation et relèvement du bureau régional de la Minusma à Gao.
Source: Le Confident
Après l’éclatement du conflit en 2012, les risques d’explosion et les attaques complexes sont devenus une nouvelle menace pour le pays, avec un impact négatif considérable sur la sécurité et la liberté de circulation dans les parties centrales et septentrionales du pays.
Chaque patrouille est une épreuve physique
Ils sont prêts. Les soldats guinéens montent à bord de deux véhicules blindés de transport de troupes (APC), qui quitteront bientôt la base des Nations unies, sans savoir s’ils y retourneront en toute sécurité.
Pour le capitaine guinéen Mamady Keita, la menace des mines est toujours présente. « Aucune mission ne peut être accomplie sans notre présence, la route est sablonneuse et il est facile pour les insurgés de cacher des engins explosifs sous terre », dit-il devant son APC, son meilleur moyen de défense pendant l’opération.
Sous un soleil de plomb, la température est à son maximum, l’équipe guinéenne de Search and Detect (Recherche et Détection) recherche, à pied sur les routes sablonneuses, des engins explosifs et des cachettes de bombes. « Ici, baisser votre garde peut être fatal, il y a toujours une chance que la situation tourne au pire », avertit le lieutenant Maurice Brehemon.
Tous les soldats guinéens, comme tous les contingents qui rejoignent la Minusma, doivent suivre une formation intensive dans leur pays avant le déploiement. Ils doivent être préparés au risque le plus courant lors de leur arrivée au Mali.
Cette formation, préalable au déploiement, vise à doter les casques bleus de compétences nécessaires pour se protéger, aider à protéger les autres et améliorer la résilience et la sécurité pour la réalisation du mandat de la Minusma.Le travail vient avec des défis quotidiens. La patrouille matinale s’est déroulée sans encombre et les casques Bleus sont rentrés sains et saufs à la base. Mais le lendemain, un véhicule des Nations unies a sauté sur une mine. Quatorze casques bleus ont été blessés.
Près de 850 casques bleus de Guinée sont en service au Mali. La Guinée est l’un des plus importants pays contributeurs de troupes à la Minusma. Le capitaine Mamady Kéita sait qu’en promouvant la paix, il risque sa vie. La Guinée est un voisin étroitement lié au Mali. Ses soldats sont souvent appelés « frères d’armes » au sens régional.
Créée en 2013, la Minusma soutient l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali en aidant à rétablir l’autorité de l’Etat, à faire progresser la diplomatie, à renforcer la sécurité et à promouvoir les droits de l’Homme.
Totalement engagé pour la paix
Chaque jour, les femmes et les hommes de la Mission des Nations unies au Mali sont en première ligne pour protéger les civils et promouvoir la paix dans l’une des missions les plus difficiles de la planète. Depuis juillet 2013, 103 soldats de la paix ont été tués dans des incidents hostiles.
Pour Pélagie Diawara, l’une des 16 femmes du bataillon guinéen, le début de sa première mission aux Nations unies a été difficile. Sa famille lui manquait et la chaleur intense du désert était un défi. « C’était une décision difficile de quitter ma famille, mais je suis fier d’être ici dans ce pays voisin pour aider nos frères et sœurs du Mali à restaurer la paix dans ce pays ».
Entre mines terrestres et engins explosifs improvisés, la conduite sur les routes du Nord du Mali est un exercice dangereux. Aujourd’hui, environ 14 000 casques bleus de plus de 56 pays servent au Mali.
Ces femmes et ces hommes travaillent dans un environnement extrêmement dangereux, loin de leurs familles, et très conscients du fait que leurs sacrifices personnels sont essentiels pour contribuer à l’instauration d’une paix durable.
Source: Le Confident