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Updated: 1 month 4 weeks ago

Mali : PROCESSUS DE PAIX : Installation des autorités intérimaires des cercles de Taoudéni et Achourat

Wed, 07/11/2018 - 13:02
Mali : L’installation des autorités intérimaires Le 29 octobre dernier, les autorités intérimaires des cercles de Taoudéni et Achourat ont été mises en place. La cérémonie d’installation, présidée par les préfets desdits cercles, s’est déroulée dans la salle de conférence du gouvernorat de la région de Taoudéni. Les nouvelles autorités de Taoudéni et Achourat sont constituées de 11 membres chacune, avec à leur tête Mohamed Ould Abdrahmane et Mohamed Mahmoud Ould Alhassane.

Cette nouvelle étape illustre l’engagement des populations de la région de Taoudéni à jouer leur partition dans la mise en œuvre de l’Accord. « Je m’engage à ne ménager aucun effort pour que la paix, la stabilité et la sécurité reviennent dans le cercle et dans toute la région. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que chaque ressortissant de la région jouisse de ses droits, dans un Mali un et indivisible », a déclaré Mohamed Ould Abdrahmane, Président de l’autorité intérimaire du cercle de Taoudéni.

L’installation de ces autorités intérimaires suscite beaucoup d’espoir pour les communautés de cette nouvelle région. Elles espèrent que cela va profiter au processus d’opérationnalisation de la région dont les communes restent encore à délimiter. « Cette mise en place des autorités intérimaires des cercles constitue un bon début. Cela est un très grand pas vers la résolution de nos problèmes, surtout en matière de développement. La population attend beaucoup de ce processus », a déclaré Moulaye Ould Bally, un ressortissant de Taoudéni.

 

Qu’entend-on par autorités intérimaires ? 

Les autorités intérimaires sont une disposition de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger. Elles remplacent les conseils de cercles et sont nommées de façon consensuelle par le gouvernement et les groupes signataires de l’Accord (la Plateforme et la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad). Les hommes et les femmes des autorités intérimaires sont désignés parmi les agents des services déconcentrés de l’Etat, la société civile et les conseillers sortants.

Les autorités intérimaires ont, entre autres, pour missions de faire fonctionner les services techniques déconcentrés de l’Etat, d’assurer la remise en marche et le fonctionnement des services sociaux de base et/ou de faciliter le retour, la réinstallation et la réinsertion des réfugiés.

Pour rappel, les autorités des cercles de la région de Tombouctou ont été installées en septembre dernier.

source: Le Confident

Categories: Afrique

Mali : TOMBOUCTOU ET TAOUDENIT : Vers une meilleure mise en œuvre des projets de RVC

Wed, 07/11/2018 - 12:47
Image à titre illustratif La section de la Minusma en charge de la Réforme du secteur de la sécurité et du désarmement de la démobilisation et de la réinsertion (RSS-DDR) a organisé, le 25 octobre dernier, un atelier de renforcement des capacités des partenaires chargés de l’exécution des projets de Réduction des violences communautaires (RVC), pour les régions de Tombouctou et de Taoudénit. C’est au Camp intégré de la Minusma à Tombouctou qu’a eu lieu cette session de formation. Elle visait à outiller la vingtaine de participants, dont les représentants de dix ONG locales, sur le processus d’identification et d’élaboration des projets RVC, leur permettant ainsi de mieux conduire leur mise en œuvre et donc faciliter l’atteinte de leurs objectifs.

Au cours d’une journée de discussions, les représentants de la section RSS-DDR/Minusma ont expliqué aux participants les critères d’éligibilité et le processus d’approbation des projets ; le rapportage ; les obligations du contrat ; le suivi et l’évaluation dans le processus de cantonnement. Ils ont aussi présenté un aperçu général des projets déjà réalisés de 2013 à nos jours et les propositions de projets pour l’année budgétaire 2018/2019.

Les projets RVC visent à contribuer à l’amélioration de la sécurité et au renforcement de la cohésion sociale, à la promotion du dialogue et à la réconciliation entre les différents membres de la communauté.

Des facteurs comme l’insécurité, l’inaccessibilité de certaines localités et l’insuffisance de services techniques qualifiés, ou encore l’absence de réseau de téléphonie mobile, sont autant de difficultés auxquelles les équipes de mise en œuvre font face sur le terrain. Des problématiques débattues lors des travaux en atelier et qui ont servi de cadre pour l’identification de stratégies devant renforcer la collaboration des partenaires, et faciliter leur travail.

Source: Le Confident

Categories: Afrique

Mali : ENP : La Police des Nations unies fait don de 20 motos

Wed, 07/11/2018 - 12:32
Moussa Ag Infahi : Malgré le diagnostic, la Police reste toujours un corps corrompu. Le vendredi 26 octobre 2018, en présence du commissaire général de police Issoufou Yacouba, chef de la composante police de la Minusma, et du directeur général de la police nationale du Mali, l’inspecteur général de police Moussa Ag Infahi, la Police des Nations unies (UNPOL) a procédé à la clôture d’une formation sur la police de proximité et au don de 20 motos et autres matériels de service. La police de proximité préconise la restauration d’une relation de confiance entre les acteurs de la sécurité et la population civile. Plus particulièrement, cette approche vise à une interaction régulière avec les citoyens, intégrant ainsi une compréhension commune des enjeux sécuritaires auxquels une communauté fait face. La police de proximité tend ainsi à mettre en place une « coproduction de sécurité » (collaboration entre différents types de partenaires pour la sécurité) entre la population et sa police.

Cette session de formation a connu la participation de 15 fonctionnaires de police des commissariats des troisième et dixième arrondissements. En plus de répondre à la problématique de la police de proximité et aux modalités d’implication des populations dans la gestion des questions sécuritaires, cette formation a permis d’examiner les questions relatives à la déontologie et à l’éthique professionnelle, à la communication, et à la réalisation d’objectifs.

Cette dynamique anticipative et préventive renforce les capacités opérationnelles des forces de sécurité dans leur mission d’application de la loi, dans le strict respect de l’Etat de droit et des droits de l’Homme. Selon le commissaire de police d’UNPOL, cette première expérience va permettre d’évaluer dans quelle mesure elle peut être généralisée à toutes les régions du Mali.

Quant au directeur général de la police nationale, il n’a pas manqué d’exprimer toute sa gratitude à la Minusma qui œuvre tous les jours pour le bien-être du peuple malien.

Les apprenants se sont engagés à disséminer les connaissances acquises au cours de la formation. Ils ont également reconnu les moyens conséquents mis à leur disposition.

Source : Le Confident

 

Categories: Afrique

Mali : Tuerie des trois frères bouchers à Doumanzana : Des arrestations effectuées avant l’expiration de l’ultimatum de vengeance

Wed, 07/11/2018 - 12:11
Nous venons d’apprendre que c’est seulement  cet après-midi que le Commissariat du VIe Arrondissement a procédé à l’arrestation de 5 membres du Comité de veille qui a perpétré l’assassinat des trois bouchers innocents dans la semaine dernière pendant qu’ils se rendaient à leur lieu de travail.

Cette arrestation fait suite à la pression des bouchers qui menacent de se faire entendre demain.  Parmi les personnes arrêtées figurent le Chef du village de Doumanzana, le Président du Comité de veille, le Responsable de la jeunesse du Comité de veille et deux autres membres.

Les bouchers se disent non satisfaits ; car, c’est pratiquement huit jours après le crime que la police a procédé aux arrestations. Ce qui dénote pour eux de mauvaise foi et de la complicité du Commissaire Tapa Diallo et de sa hiérarchie selon le Président des bouchers de la Rive gauche, Zankè Diarra.

Des observateurs accusent fortement le Commissaire principal du VIe  Arrondissement d’être de connivence avec les assassins. Il est celui qui a autorisé l’érection dudit comité et est indirectement coupable de leur forfaiture.

Les bouchers souhaitent des suites diligentes et des mesures rigoureuses à l’encontre des auteurs de ces trois assassinats.

Déjà, pour manifester leur mécontentement, ils ont  observé une grève de 72 Heures et environs, privant les populations de Bamako de la viande.

A Doumanzana, des sources concordantes parlent de question de règlement de compte. Car, selon nos sources, l’aîné des  victimes est très bien connu des membres du Comité de veille. Il a été victime du vol de trois motos et avait fait emprisonner des jeunes agresseurs qui se trouvent dans ledit comité de veille.

L’ultimatum des bouchers  c’est aujourd’hui.

Source : Le Combat

Categories: Afrique

Mali : Affaire HUICOMA : La jeunesse de nouveau en colère contre le grand bluff du Gouvernement

Wed, 07/11/2018 - 12:05
Face à l’Arrêt brusque des travaux de viabilisation de la zone industrielle à Koulikoro, la jeunesse réunie dans le mouvement de lutte pour la restauration de l’usine HUICOMAest de nouveau en colère contre ce qu’elle qualifie le grand bluff du Gouvernement.

En fait, le Gouvernement d’IBK, à travers le Département du Développement Industriel, avait promis la réalisation d’un pôle de développement industriel alors que le système consistait à faire taire les jeunes juste pour les élections présidentielles. 

Le qualificatif du grand bluff colle parfaitement à l’acte posé par le Gouvernement du Mali à Koulikoro pour la viabilisation de la zone industrielle. Le Gouvernement, on se rappelle encore, pour apaiser les cœurs et les esprits des jeunes avait initié un projet de création d’une zone industrielle censée amorcer le développement durable dans cette Région frappée de plein fouet par le gangréneux phénomène de sous-développement qui prévaut depuis les lendemains de la fermeture définitive de l’usine HUICOMA.

La jeunesse en son temps avait cru à cette démarche comme de l’argent comptant en observant une pause dans le combat qui avait fait un grand écho sur l’ensemble du territoire national. Après le lancement officiel des travaux de viabilisation du site par le Ministre d’alors Mohamed Aly Ag Ibrahim en présence des notabilités de la Région de Koulikoro, les travaux se sont arrêtés dès après les élections présidentielles et l’entreprise AZI qui était le maitre d’ouvrage a plié bagage pour rentrer à Bamako. La jeunesse en se sentant poignardée en plein cœur n’entend point garder le silence.

Un contrepied réussi 

La jeunesse s’est mis les doigts dans l’œil en faisant confiance au Président IBK  et son Gouvernement dans la réalisation de ce projet de zone industrielle intervenu à quelques mois des campagnes pour l’élection présidentielle 2018. Cette zone industrielle à la place de HUICOMA qui, selon les données estimatives, pourrait rassembler plusieurs opérateurs économiques du Mali et d’ailleurs semble acceptable aux yeux de la jeunesse.

Et, mieux, une part importante leur était réservée dans la maitrise d’ouvrage de ce projet en attendant l’opérationnalisation de la zone. C’est ainsi que les jeunes avaient enterré la hache de guerre en acceptant l’organisation du scrutin présidentiel qui s’est soldé par la victoire d’IBK. Dès les lendemains de cette victoire et dès après la prise de ses fonctions, les travaux ont connu un sérieux ralentissement puis un arrêt sans préavis.

Mais, face à ce grand bluff qui est grave de conséquences, la jeunesse estime que ce n’est qu’une bataille qui a été perdue et non la guerre.

Dans un premier temps, les jeunes de Koulikoro envisagent d’étaler au grand jour tout ce qui s’est passé avec le Gouvernement puis la suite fera l’objet d’actes concrets à poser dans les jours à venir. Le nouveau Ministre en charge désormais du Développement Industriel et la Promotion des Investissements doit rentrer en contact avec la jeunesse pour tenter d’honorer l’engagement pris par le Gouvernement sur instruction du Président de la Réplique afin de rectifier au temps opportun le tir du grand bluff.

Mohamed BELLEM

Source : LE COMBAT

Categories: Afrique

Mali : PACTE POUR LA PAIX, PROROGATION DU MANDAT DES DEPUTES, CONFERENCES REGIONALES SUR LE PROJET DE DECOUPAGE ADMINISTRATIF : Les vérités du PIDS au Premier ministre

Wed, 07/11/2018 - 09:52
Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre en date du 5 novembre 2018, le Parti  de l’Indépendance, de la Démocratie et de la Solidarité (PIDS) de Daba Diawara lui a fait part de ses observations sur les trois récents actes politiques du gouvernement : la conclusion du Pacte pour la paix au Mali ;  l’adoption d’un projet de loi organique portant prorogation du mandat des députés jusqu’au 30 juin 2019, et l’annonce de la tenue prochaine de conférences régionales sur le projet de découpage administratif.

Les trois sujets dominants de l’actualité nationale du Mali ces derniers temps.

Si beaucoup de partis politiques, mouvements, associations… rejettent ou dénoncent la prorogation du mandat des députés jusqu’au 30 juin 2019 ; la conclusion du Pacte pour la paix au Mali, et l’annonce de la tenue prochaine de conférences régionales sur le projet de découpage administratif à travers des conférences de presse, meetings et marches, le parti de Daba Diawara, le PIDS, a opté pour la saisine du Premier ministre à travers une lettre ouverte, pour lui faire part de ses observations.

Dans sa lettre, le parti de Daba Diawara pointe du doigt toutes les violations de la constitution malienne et les faiblesses de chacune de ces trois décisions du gouvernement. Il estime que la conclusion du Pacte pour la paix au Mali, et l’adoption d’un projet de loi organique portant prorogation du mandat des députés jusqu’au 30 juin 2019 violent la loi fondamentale malienne.

« Les deux premiers sont constitutifs d’une violation manifeste de la Constitution du Mali qui consacre les principes de la Souveraineté Nationale et de l’État de droit », déclare le bureau politique national du PIDS. Quant à la tenue prochaine de conférences régionales sur le projet de découpage administratif, le parti prédit l’échec : « Le troisième révèle une grave illusion, celle de croire qu’il serait possible de rendre opérationnel le découpage administratif envisagé dans un délai d’environ huit mois », affirment Daba Diawara et ses amis politiques.

Après avoir rappelé les engagements des différentes parties à la conclusion du pacte pour la paix au Mali, le PIDS a exprimé ses observations à chacun des points. Certains des engagements violent, selon ce parti, la constitution malienne.

S’agissant de l’adoption d’un projet de loi organique portant prorogation du mandat des députés jusqu’au 30 juin 2019, le parti d’Opposition, PIDS, estime que c’est une grave faute politique car rien, à l’entendre, n’obligeait le gouvernement à suivre cet avis de la Cour constitutionnelle.

Coup de griffe à la Cour constitutionnelle pour les violations graves de la loi fondamentale du Mali 

« Cet avis a été donné en violation flagrante de la Constitution. Et, jamais, l’interprétation erronée de l’article 85, à laquelle la Cour s’accroche, ne l’avait conduite à se fourvoyer ainsi et à ouvrir la voie à toutes sortes de dérives », lit-on dans la lettre du PIDS signée par Nouhoum Sidibé, le premier vice-président du Parti. Pour cette formation politique, l’article 85 ne permet nullement à la Cour constitutionnelle de modifier la Constitution. Pourtant, regrette-t-il, c’est ce qu’elle fait en disant non seulement que la prorogation de la Vème législature est possible, mais aussi qu’elle doit intervenir par une loi organique.

« Elle méconnait ainsi allègrement l’article 61 qui fixe la durée du mandat des députés à cinq ans sans ouvrir une possibilité de prorogation et l’article 70 qui, parce qu’il dit que c’est la Constitution qui confère à une loi le caractère de loi organique, donne ce pouvoir au seul Constituant » précise le communiqué, avant de clarifier : « Aucune disposition de la Constitution ne prévoit une loi organique autorisant la prorogation du mandat des députés ». Le Parti de l’Indépendance, de la Démocratie et de la Solidarité n’en décolère pas. Il affirme que la Cour ouvre la voie à toutes sortes de dérives anticonstitutionnelles en autorisant cette prorogation du mandat des députés à travers son avis erroné.

Parlant de la faisabilité des réformes envisagées dans le délai retenu, le PDIS s’oppose à la tenue, en ce mois de novembre, des conférences régionales sur le projet de redécoupage territorial. Le Parti, selon son communiqué, estime que la fixation des subdivisions des autres nouvelles régions ainsi que la réorganisation du district de Bamako doivent faire l’objet d’une étude technique et politique approfondie préalablement à l’organisation d’un quelconque débat avec les forces vives de la Nation.

Le PIDS crache la vérité à Soumeylou Boubeye Maiga. Il estime qu’il sera impossible de rendre opérationnels lesdits cercles et arrondissements, ainsi que ceux des neuf ou dix nouvelles régions dans le délai d’environ huit mois que la Cour constitutionnelle donne pour l’élection d’une nouvelle Assemblée Nationale.

Boureima Guindo

Source : Le Pays

Categories: Afrique

Mali : Putsch du 22 mars 2012, crime contre l’humanité, violence sexuelle liée au conflit du nord… : La Commission d’enquête internationale débarque Bamako

Wed, 07/11/2018 - 09:42
La capitale malienne a reçu la première visite de la Commission d’enquête internationale pour le Mali. Avec les acteurs, les échanges ont porté sur le mandat de la mission et sa volonté de faire la lumière sur les crimes contre l’humanité, les violations graves du droit international, les violences sexuelles liées au conflit du Nord du Mali et la crise politique qui a entravé le fonctionnement des institutions en 2012.

La Commission d’enquête internationale pour le Mali a terminé sa première visite au Mali du 29 octobre 2018 au 2 novembre 2018. Au cours de cette visite, elle a rencontré les autorités gouvernementales.

Elle s’est aussi entretenue avec d’autres parties prenantes, notamment les représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad, de la Plateforme des mouvements du 14 juin 2014 d’Alger, ainsi que la Commission vérité, justice et réconciliation, les missions diplomatiques, les représentants des autorités religieuses, de la société civile nationale et internationale et des Nations unies.

Lors des différentes rencontres, la Commission a présenté son mandat et informé les acteurs qu’elle est officiellement opérationnelle depuis le 22 octobre 2018. Les acteurs rencontrés ont confirmé qu’ils allaient coopérer avec la Commission.

Conformément à son mandat, la Commission a demandé aux autorités maliennes compétentes de garantir la protection des personnes qui coopèrent avec elle et indiqué aux parties concernées, notamment les autres parties signataires de l’Accord de paix et de réconciliation, que cette protection dépendait également de leur coopération.

La Commission a obtenu en retour des engagements fermes de la part des autorités maliennes et des parties concernées au sujet de la protection des personnes qui coopèrent avec elle. La Commission s’était précédemment rendue au siège des Nations unies à New York, du 22 au 26 octobre 2018, pour y rencontrer le secrétaire général des Nations unies, les missions permanentes concernées y compris celle du Mali aux Nations unies. Cette visite au siège a marqué le lancement officiel des activités de la Commission.

La création d’une Commission d’enquête internationale a été prévue par l’article 46 de  l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali qui dispose que “les parties conviennent de promouvoir une véritable réconciliation nationale fondée notamment sur la création d’une Commission d’enquête internationale chargée de faire la lumière sur tous les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les crimes de génocide, les crimes sexuels et les autres violations graves du droit international, des droits de l’Homme et du droit international humanitaire sur tout le territoire malien”, explique Mme Lena Sundh, présidente de la Commission, accompagnée par Simon Munzu du Cameroun et Vinod Boolell de l’île Maurice..

Le putsch du  22 mars 2012 à la loupe

“La Commission a pour mandat d’enquêter sur les allégations d’abus et de violations graves du droit international des droits de l’Homme et du droit international humanitaire, y compris les allégations de violence sexuelle liée au conflit, commis sur tout le territoire du Mali entre le 1er janvier 2012 et le 23 janvier 2018, d’établir les faits et les circonstances de la perpétration de ces abus et violations, y compris ceux qui pourraient constituer des crimes internationaux et d’identifier les auteurs présumés de ces abus et violations ; de présenter au secrétaire général un rapport écrit sur ses enquêtes, conclusions et recommandations aux fins de la lutte contre l’impunité, au regard des abus et violations identifiés”, précise le chef de la mission.

Selon la cheffe de la mission, elle prend en compte la crise politique qui a entravé le fonctionnement des institutions en 2012. “La Commission est soutenue dans l’accomplissement de son mandat par un secrétariat composé de fonctionnaires des Nations unies et basé à Bamako. Elle travaillera en toute indépendance et impartialité. Elle prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger les personnes qui coopèrent avec elle, ainsi que la confidentialité des informations. Elle reçoit éventuellement avec le soutien de la Minusma et d’autres acteurs…”.

Bréhima Sogoba

Source : L indicateur du renouveau

Categories: Afrique

Mali : Tombola Damou et Grati+ 2018 de Malitel : Drissa Doumbia reçoit son billet de voyage à deux pour un séjour à Marakech

Wed, 07/11/2018 - 09:36

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les gagnants du 1er tirage de la Tombola Damou et Grati+2018 de Malitel ont reçu leurs cadeaux, le mardi 6 novembre 2018, au quartier du fleuve, à l’ancienne direction générale de la société. Le plus gros lot de cette première remise de la tombola en cours jusqu’au 30 novembre est revenu à Drissa Doumbia qui a reçu son ticket de voyage pour deux personnes à Marrakech. C’était en présence des responsables de Malitel : Mme Sissoko Alimata Traoré, chef service études et communication, Mostapha El Houti, le département marketing…

Débutée depuis le 15 du mois passé, la tombola Damou et Grati+ 2018 de Malitel qui est en cours jusqu’au 30 novembre 2018, a fait treize heureux gagnants pour la première remise des prix. La remise a été faite au cours d’une cérémonie solennelle et les heureux gagnants (Alfousseyni Maiga, Gagni Oumar Keita, SétouTessougué, Assé Coulibaly, AfssatouSanogo, Hamet Fofana, Abdoulaye Dembélé, Samba Konaté, SoumailaDjila, ZahKamian, Siradié Diallo, HammaMaiga et Drissa Doumbia) ont reçu leurs cadeaux des mains des responsables de la société. Les cadeaux étaient composés de deux lots de cartes de recharges pour une année, soit 10.000 FCFA par mois, quatre smartphones, deux enveloppes d’une valeur de 200.000 FCFA chacune, quatre motos Jakarta et un voyage d’une semaine à Marrakech pour deux personnes qui est revenu à Drissa Doumbia. En effet, cette remise de cadeau aux clients du premier opérateur global et historique des télécommunications au Mali est la première d’une série dans le cadre de la Tombola Damou et Grati+ 2018 de Malitel qui arrivera à terme jusqu’au 30 novembre 2018. Par ailleurs, en plus de son ambition d’offrir non seulement des services de meilleures qualités à ses clients, la société leur procure également de la joie à travers des tombolas et des jeux.Pour participer à cette Tombola Damou et Grati+ 2018 de Malitel, le client doit au moins souscrire à un des forfaits Damou ou Grati+. Pour le premier forfait, il suffit de taper#555# option 2 puis 1.Concernant le deuxième forfait, le client doit composer *102*plus le code de recharge* 1#.

Source : Le Républicain

Categories: Afrique

Mali:Jigisèmèjiri, des acquis importants durant ses cinq ans d’existence

Thu, 25/10/2018 - 12:46
Jigisèmèjiri, « l’arbre de l’espoir »,a organisé ce mercredi 24 octobre 2018 une conférence de presse de capitalisation des acquis du programme de filets sociaux dans la salle de conférence de l’hôtel Salam.

Le programme, avec le ministère de la solidarité et de l’action humanitaire,a voulu échanger avec la presse afin d’expliquer les aboutissements de Jigisèmèjiri.Une organisation qui existe depuis 5 ans maintenant.En fin 2014, le programme fait ses débuts dans trois communes : Doura, Kebila, et la commune III du District de Bamako.

Selon les responsables de Jigisèmèjiri, il vise à intervenir en faveur des personnes vulnérables et des ménages pauvres en termes de transfert monétaire et d’autres appuis afin d’assurer le minimum de bien-être à la population. De sa création à nos jours, le programme de filets sociaux est venu en aide à 20% des ménagespauvres et vulnérables et couvre à ce jour des localités allant de Kayes à Gao.

Pendant la cérémonie de présentation des acquis du programme, le représentant du ministre de la solidarité et de l’action humanitaire,Mamadou Diallo, a félicité l’initiativepour les résultats concrets desfilets sociaux.Il a par ailleurs tenu à remercier le coordinateur du projet, Mahamoud Sacko. Selon lui, le programme Jigisèmèjiris’inscrit dans la même vision que celle du gouvernement malien qui promeut une politique nationale de protection sociale.

Au regard deses nombreux résultats deJigisèmèjiri, ses responsables s’estiment sur la bonne voie aprèscinq ans d’existence pendant lesquelles des milliers de ménages ont été assistés. A la fin de ce programme, promettent-ils, un autre verra le jour suite à la satisfaction des bailleurs.

Adam Diallo

© maliactu.net

Categories: Afrique

Mali : Grèves des syndicats, fausses promesses des dirigeants, Enseignement en Panne de Qualité : L’école malienne est malade d’elle-même !

Thu, 25/10/2018 - 12:32
Au Mali,  l’école, en lieu et place d’un temple de recherche du savoir pour les apprenants et d’espoir pour les parents soucieux de l’avenir de leurs enfants, est de nos jours tout autre. Dénaturée de sa fonction mère, l’école malienne est devenue le plus grand “désespoir” du temps contemporains.

Parents d’élèves, enseignants, autorités et élèves eux mêmes, à chacun sa part du gâteau âpre de l’école malienne; servie par ses acteurs. Les maux sont là et le régrèt est grand : L’année scolaire tablée sur neuf mois ne fait qu’à peu près trois bons mois de travail intense. Seul le premier trimestre est pris au sérieux. C’est le trimestre d’observation et d’espoir pour les enseignants de voir si l’Etat va faire quelque chose concernant les revendications. C’est pour cela que ce trimestre est beaucoup pris au sérieux. Passé ce temps, les enseignants tombent dans une revendication interminable qui couvre le reste de l’année. Voici le slogan de la nouvelle année scolaire.

Bien que cette pratique soit monnaie courante, les  gouvernants n’arrivent pas à anticiper la crise. Des fois, ils font des fausses promesses aux enseignants revendicateurs qui, pour manque de respect du délai d’application, trouvent comme solution, des grèves illimitées qui couvrent presque le reste de l’année scolaire.
A ce rythme, nous osons dire que l’Etat se fiche de l’éducation de ses enfants. Cela peut se comprendre car, la plus part des autorités qui sont aux affaires n’ont ni leurs fils, ni leurs parents dans nos écoles. Ils ont  tous leurs enfants dans les écoles françaises à Bamako ou à l’extérieur. Une véritable injustice à l’égard de la majorité des enfants du pays.
Depuis l’avènement de la démocratie, l’école malienne ne connait que des grèves. Au début de l’année scolaire, les parents d’élèves prient pour une année scolaire apaisée. Mais, rien ne se passe comme ils veulent. Cette pratique nous rappelle des propos de l’actuel président de la république au moment où il était premier ministre d’Alpha Oumar Konaré (1994-1999) qui disait : « si vous refuser de rentrer en classe et étudier, nos enfants vont aller étudier à l’extérieur et venir vous gouverner. ». Aujourd’hui, tel est le cas…

Et si l’extérieur avait gérer comme  le Mali, où ces « fils à Papa » allaient partir étudier ? Cela prouve que chacun doit travailler dans son pays de manière que d’autres l’envient. En effet, les revendications  des enseignants grévistes méritent analyse et anticipation avant que l’éducation dans son ensemble soit paralysée.  Ce que veut un enseignant n’est jamais trop, car c’est lui qui fait qu’un président, un ministre, un directeur devienne ce qu’ils sont. Mais négocier sur la base d’une vérité n’est pas exclu et cela les amènera à doubler d’effort.
Ce pouvoir devient de plus en plus un mal nécessaire. Car, les gouvernants n’ont aucun principe d’anticipation des crises. Ce qui fait que nous allons de grève en grève, de crise en crise. La grève illimitée des magistrats, des médecins, des enseignants et  la crise du football, sont de parfaites illustrations.

Que Dieu nous engarde !!!

FHADY

Le Dénonciateur

Categories: Afrique

Mali : Sur le front social : Les travailleurs des collectivités territoriales en grève de 72 H à compter du 30 octobre prochain

Thu, 25/10/2018 - 12:01
Du 30 octobre au 3 novembre prochains, les travailleurs des collectivités territoriales observeront une grève sur toute l’étendue du territoire national.Dans le préavis de ladite cessation de travail signé par Seydou O. Diallo, le Secrétaire Général du Syndicat National des Travailleurs des Collectivités Territoriale (SYNTRACT), les futurs grévistes revendiquent l’application de 11 points d’accord contenus dans le procès verbal de conciliation entre le Gouvernement et ledit syndicat depuis le 24 mai 2018 dernier.

C’est plus qu’une patate chaude dans la main du «Tigre», Soumeylou Boubèye Maïga, et son Gouvernement. Depuis le début du second quinquennat d’IBK II, le climat social voire même politico-sécuritaire se détériore de plus en plus. En plus des Magistrats en grève illimitée depuis près d’une centaine de jours, ce sont, entre autres, les écoles secondaires privées (en grève de 48 Heures à compter hier, mercredi), puis l’Association des élèves et étudiants du Mali pour revendiquer l’effectivité de la rentrée scolaire, les fournisseurs du gaz domestique (réclamant eux aussi une grosse facture de trois milliards d’impayés au Gouvernement), la situation semble se dégrader de plus en plus. Pour preuve: le syndicat des travailleurs des collectivités territoriales veulent entamer à leur tour une grève de 72 H du 30 octobre au 3 novembre prochains si, toutefois, leurs doléances ci-dessous restent insatisfaites: -Le paiement de salaires à termes échus à travers l’ANICT par le canal de subvention à tous les fonctionnaires du cadre de l’Administration territoriale générale dans leurs grades et fonctions ;

-La révision voire l’adoption des cadres organiques des services intervenant dans la décentralisation (Direction nationale de la Fonction publique des collectivités, Direction Générale des collectivités ,le Centre de formation des collectivités ,les agents de développement régionale , les CADD, l’ANICT, en y prévoyant les fonctionnaires territoriales ) ;

-Le report des décisions de mutation de certains Agents des communes de Kopala, Yasso et Fangasso, prises arbitrairement ;

-La création par acte de corps de la Fonction publique ;

-L’élaboration d’un plan de carrière pour les fonctionnaires des collectivités territoriaux ;

-La décoration de certains agents ;

-La régularisation des dossiers administratifs en souffrance: avancement, intégration, formation, mutation ;

-L’octroi d’échelon aux ayants faits le service militaire ;

-L’élargissement du Conseil d’administration du CFCT aux travailleurs des collectivités ;

-L’organisation du concours direct de recrutement à la Fonction publique des collectivités ;

-L’opérationnalisation des concours professionnels.

Affaire à suivre…

Seydou Konaté

Source: LE COMBAT

Categories: Afrique

Mali : L’urgence des feux tricolores vers le marché de «Garantibougou»

Thu, 25/10/2018 - 11:33
ARRET DES FEUX TRICOLORES A BAMAKO : Le manque de citoyenneté d’Hydro Sahel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une réelle menace de danger d’accidents de circulation plane sur la zone du marché de Garantibougou. Voilà une zone où, à des heures de pointe, on peut se rendre compte aisément du degré des dangers qui menacent les usagers de la circulation et les populations et habitations riveraines  avec tous ceux qui fréquentent le marché. Un temps d’observation à des heures de pointe, c’est-à-dire entre les neuf et les dix Heures du matin et de 16 H à 20 Heures suffit largement pour mesurer l’urgence d’un feu tricolore dans ce secteur. En tout cas, jusqu’ici les autorités à tous les niveaux n’y ont pas encore pensé. Pour la vigilance doit être de mise ; car, gouverner c’est prévoir sur les défis majeurs, anticiper sur les dangers et risques graves.

En fait, des mesures s’imposent dans la mesure où les heures de pointe des usagers de la route coïncident aux intenses mouvements du marché avec des femmes, des enfants y compris des stationnements d’engins dans la zone. Donc, la stratégie de collaboration peu souvent s’avérer difficile ; même si chacun négocie ou cède le passage à sa manière. Mieux vaut tard que jamais, l’installation des feux tricolores dans ce point stratégique du secteur s’avère plus qu’urgent afin de mieux coordonner les mouvements dans un climat d’assurance maximum et pour parer à des éventuels cas d’accidents graves. Au lieu d’attendre que le drame arrive à se produire, que Dieu nous en préserve, pour venir en pompiers ou médecin après la mort, le mieux serait d’agir à temps opportun. Il est à craindre que de systèmes comme ces fameux «Gendarmes couchés» soit à la hauteur de l’enjeu au regard du niveau de mobilisation générale des populations.

Source : Le fouineur

Categories: Afrique

Mali : Concours d’entrée à la fonction publique : Des spécialistes en ORL trahis par le gouvernement ?

Thu, 25/10/2018 - 11:30
Négociations gouvernement-CDTM : LE SATISFECIT Pour le respect des jeunes qui se sont spécialisés en oto-rhino-laryngologie(ORL), après leurs études en médecine, le ministère de la fonction publique ne devait pas les faire concourir. Pour cause, selon les textes, après la spécialisation c’est la fonction directe. Comme si les décideurs violent les textes, les jeunes  spécialisés en ORL sont sur la liste du concours d’entrée à la fonction publique prévu pour ce mois de novembre. Pire,  avec un besoin inférieur au nombre de spécialiste. Pourtant, dans nos hôpitaux, leur nécessité dépasse toute imagination. C’est de la pure trahison à l’égard de ces jeunes qui ont tant donné et qui servent aujourd’hui dans certains hôpitaux. Il y a lieu d’éviter ces genres de pratiques qui sont de nature à créer des frustrations.

Comme si l’Etat n’a pas un penchant pour la santé de sa population, les spécialistes en ORL sont rares dans nos hôpitaux alors que le besoin se fait sentir à Bamako et à l’intérieur du pays.

De sources bien informées, pour un besoin en ORL, il faut se rendre soit à l’hôpital Gabriel Touré ou à l’hôpital du Mali.  C’est dire que dans les centres de santé de référence et les hôpitaux régionaux personne n’est à ce service. Donc, pour celui qui a un besoin en ORL à Kayes ou à Mopti, il doit s’arranger à se rendre forcement dans l’un de ces hôpitaux pour une prise en charge. Malgré cette situation lamentable, le ministère de la fonction publique n’a  exprimé que deux  besoins  sur six jeunes spécialistes pour le concours d’entrée à la fonction publique prévue en novembre prochain. Pi, ceux qui se sont spécialisés, les textes demandent leur reversement direct dans la fonction publique. C’est cette vision qui a poussé  certains à se jeter dans cette aventure de spécialisation durant des années. Les faires concourir encore serait une trahison et une violation flagrante desdits texte.

Ce qui est lamentable dans tous ça,  le besoin exprimé est inférieur au nombre d’agents spécialisés.  Selon les informations, ils seraient environs quatre dont une femme.  La fonction publique décide de prendre seulement deux. On apprend que leur apport est considérable à l’hôpital Gabriel Touré dont ils font des miracles sous la casquette du bénévolat. Pourquoi pas les verser directement dans la fonction publique afin de donner la chance  à certains centres de références, mais aussi  pour désengorger les deux hôpitaux ? Cette spécialité est peu connue dans le monde de la médecine. Si beaucoup d’entre nous bénéficient de leur concours sans les connaitre, il est à noter que l’oto-rhino-laryngologie communément appelée ORL est une spécialité médicale et chirurgicale  qui concerne la physiologie et les maladies qui affectent les oreilles, le nez et la gorge (larynx et pharynx). Elle s’intéresse aux traitements des affections d’une région anatomique comprise entre la base du crâne et l’orifice supérieur du thorax (infection, surdités, vertiges, tumeurs, chirurgie des amygdales, des végétations, des glandes parotides et de la thyroïde).

JB

Source : Le Dénonciateur

Categories: Afrique

Mali : Élucubrations : LE JOURNALISTE EST UN SPORTIF

Thu, 25/10/2018 - 11:28
Tout néophyte ou tout profane définirait le journalisme comme un métier comme tant d’autres où une femme ou un homme, de préférence jeune, se dédie à vouloir rapporter un événement, décrire une situation, analyser un fait, soit pour informer soit pour distraire. Cet événement, cette situation ou encore ce fait pourrait être d’ordre social, économique, culturel, politique, religieux, et que sais-je encore et…. même sportif.

Quant au petit Larousse Illustré de la langue française, l’édition importe peu, dictionnaire de référence s’il en fut un, dit ceci : journalisme «profession de journaliste» et journaliste « professionnel chargé, au sein d’un média, de sélectionner des informations, de les vérifier et de les mettre en forme».

Mais rapporter un événement, décrire une situation, analyser un fait, peut-il faire d’une jeune personne un journaliste ? Que fait alors l’historien, le conteur ou tout autre trouvère ou troubadour ? Et puis, pourquoi vouloir définir ce métier ! Il vaut mieux le laisser à des spécialistes ! Mais j’avais bien dit que cela aurait pu être le point de vue d’un néophyte ou d’un profane. Et puis, pourquoi définir ce métier ! Il y en a qui le font si bien depuis de fort longues années et le métier lui-même existe depuis des décennies sinon depuis les premiers moments de l’humanité.

Car si être journaliste c’est raconter, décrire ou analyser, que fait–on toutes les fois que-sans être pour autant jeune-l’on parle à quelqu’un ou que l’on parle de quelqu’un ou même que l’on médite soi même sur une question ou une situation donnée ? La pensée, en effet, n’est pas née avec le métier «nouveau» de journaliste. Et puis dans ce mot, se trouve une idée de temps et d’écriture ! Alors quid de celui qui conte sans rien lire d’écrit, qui explique sans tenir compte du temps ?

Je voudrais en réalité m’essayer à décrire les postures de l’individu qui, pour raconter, décrire ou analyser, se met dans tous ses états ou en tout cas peut se trouver dans tous les états et dans toutes les situations. Dans tous les Etats et dans tous les lieux. Physiquement et moralement et même des fois spirituellement. Est-ce parce que quelqu’un se met ou se trouve dans tous les états et même dans tous ses états, qu’il peut être considéré comme un journaliste, que dis-je comme un sportif ?

Mais au fait qu’est-ce qu’un sportif ? En nous référant toujours au petit Larousse Illustré, nous pouvons lire, lorsque le mot est un adjectif : «relatif au sport, qui manifeste de la sportivité » et lorsqu’il est un nom et adjectif : « personne qui pratique un ou plusieurs sports». Je souhaiterais m’intéresser à la personne.

JOURNALISTE OU SPORTIF ?

Alors pourquoi vouloir comparer un journaliste à un sportif ? Et le sportif est-il journaliste ? Rien qu’à cette double question, l’on se rend compte que le but de cette élucubration cérébrale n’est point de vouloir définir ou dire ce que fait un journaliste ni l’objet d’un journaliste. Il me semble qu’il s’agit bien plus d’épiloguer ou en fait de gloser sur les conditions dans lesquelles cet homme ou cette femme, jeune ou vieux, exerce ce beau et noble métier ? Du reste, existe-t-il des métiers qui ne soient ni nobles ni beaux ?

Je vous invite à observer à votre tour un journaliste. Comment il opère ! Debout la plupart du temps, assis des fois, penché selon les situations, assis s’il le faut, en situation de travail ou de repos. Marchant quelques fois, trottinant aussi et courant à grandes enjambées si c’est nécessaire. Mais ce n’est pas tout ! Quelle partie de son corps physique ne rentre pas en action ? Quelle disposition morale, intellectuelle ou spirituelle n’adopte-t-il pas ?

Encore une fois, il faut le répéter. Il et elle ont besoin de toutes leurs facultés physiques, jusque à ses yeux qui se ferment l’un après l’autre pour affiner une prise- ses lèvres connaissent des commissures sans qu’il ou elle n’en ait conscience, ses oreilles sont tendues pour entendre mais surtout pour écouter, et donc, je ne vous parle point de ses membres- qui sont les parties les plus sollicitées du sportif-ses facultés intellectuelles, morales et spirituelles entrent en ébullition, s’il veut produire un bon papier au lieu d’un choux gras.

Traduisons tous ces exercices – déjà ce mot exercice rappelle le sport, physique mais aussi intellectuel. Le journaliste fait de la méditation dès la conception de son plan de travail, il fait de la marche, il fait de l’haltérophilie ( on peut exagérer dès fois) en transportant tout l’arsenal d’appareils et d’équipements indispensables à son métier, il ne fait certes  pas de la musculature mais il se fait les muscles, il court sans pour autant faire du jogging, il enjambe et saute les barrières brûlant les interdits des agents de sécurité ou de l’ordre, et pourtant il n’est pas à une compétition d’athlétisme pour le saut en hauteur ou en longueur ni ne fait les 100 m /haies, ni le triple saut. Il doit souvent marcher à cloche-pied, il a pourtant dépassé déjà l’âge de jouer à la marelle et du saut à la corde. Fatigué, il se tient debout sur un pied puis l’autre.

Impatient dans l’attente d’une personnalité, il n’a pas le droit de dormir, alors il se concentre sur une porte, une issue, une sortie, un véhicule ; et pourtant ce n’est point à un exercice de yoga auquel il se contraint, tout comme quand il est obligé de s’asseoir les jambes croisées, position à la fois de méditation et de prière par excellence s’il le fut, parce que là aussi  souvent il doit se mettre à genoux pour ne pas gêner un confrère situé derrière lui pour avoir une meilleure prise de vue.

SPRINT FINAL

Comme disait un grand journaliste, quand je lui ai dit que le journaliste est un sportif, dire alors qu’il y a des journalistes sportifs, est-ce un pléonasme ? Je lui ai répondu que je n’ai pas dit que le journalisme c’est du sport mais que le journaliste est un sportif. Car à cette vitesse, il me ferait dire que le sportif est un journaliste. Cela est pour le prochain tournoi …. sportif !

Erevan, octobre 2018

Emmanuel

SAGARA

Professeur de lettres

Source : L’Essor

Categories: Afrique

Mali : Tombouctou : LANCEMENT DES ACTIVITÉS ACADÉMIQUES DE L’INSTITUT DES HAUTES ÉTUDES ET DE RECHERCHES ISLAMIQUES

Thu, 25/10/2018 - 11:25
Arrivée à Tombouctou à bord d’un avion de l’armée de l’air, la ministre de l’Innovation de la Recherche scientifique, Pr. Assétou Founé Samaké Miguan, a lancé officiellement les activités académiques 2018-2019 de l’Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba (IHERI-AB) ce 23 octobre 2018. Elle était accompagnée de certains membres de son cabinet.  Au cours de cette  brève mission, la délégation a visité certains bâtiments de l’Institut et constaté la conservation des manuscrits anciens.

Devant les hôtes du jour et les invités réunis dans la salle de conférence de l’institut, le directeur général de l’IHERI-AB, Mohamed Diagayaté, après les mots de bienvenu du maire, a fait la genèse du centre devenu aujourd’hui un institut. Il a, ensuite, rappelé que l’événement du jour, à savoir le lancement des activités académiques, est le résultat d’une longue démarche entamée depuis  près de deux décennies avec la relecture en 1999 des textes du Centre de documentation et de recherches Ahmed Baba (CEDRAB), devenu Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba de Tombouctou qui comporte désormais un volet enseignement supérieur avec des filières comme l’islamologie, l’histoire, entre autres.

Le directeur de l’Institut a aussi révélé qu’en 2010, dans les perspectives de la décentralisation de l’enseignement supérieur, les autorités ont décidé de la relecture des textes de l’IHERI-ABT. C’est ainsi qu’en  2016, après plusieurs péripéties, les nouveaux textes ont été adoptés. Lesquels mettent un accent sur la formation universitaire  avec la création de  deux sous directions dédiées à l’enseignement et à la recherche.

Ainsi, trois filières de formation en Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) furent habilitées en 2017 en métiers du livre  autour des manuscrits à l’intention des bacheliers et des professionnels. Il s’agit de la numérisation et de la gestion électronique  des manuscrits anciens, de la codicologie, de la restauration et de la conservation physique des manuscrits. Mohamed Diagayaté a fait remarquer que déjà  après un appel à candidature pour le recrutement d’étudiants dans ces filières, il y a eu une liste de 32 étudiants recrutés parmi lesquels, 23 se sont inscrits et  attendent avec  impatience  le démarrage des cours.

La ministre de l’Innovation de la Recherche scientifique a  fait un tour d’horizon sur la valeur inestimable des manuscrits, leur rôle et leur place dans l’histoire des hommes et des peuples. «Pour avancer nous devons nous enraciner dans notre passé», a indiqué Pr. Assétou Founé Samaké Miguan, avant de remercier des partenaires comme l’Afrique du Sud, les  experts allemands, français et américains et nos frères du Niger qui ont contribué à mettre un contenu au centre de formation universitaire.

Par ailleurs, la ministre a fait savoir que sa présence à Tombouctou pour lancer les activités académiques de l’institut dénote de l’importance que le président de la République et le gouvernement accordent à la numérisation, au catalogage, à l’exploitation et à la conservation des manuscrits. Elle a  rassuré les populations que l’ouverture de la filière de l’institut est désormais effective. Pr. Assétou Founé Samaké Miguan a affirmé que l’ouverture du volet enseignement supérieur à  l’IHERI-ABT était une priorité des plus hautes autorités du Mali. C ‘est après ces mots que la ministre a déclaré ouvertes les activités académiques 2018-2019 de l’institut.

Cet acte  de la ministre de la Recherche scientifique donne une lueur d’espoir aux bacheliers de medium arabe qui se posaient la question s’ils devaient continuer leurs études pour avoir un diplôme professionnel universitaire. C’est aussi une réponse à la demande de la population de Tombouctou qui accorde une très grande importance à l’Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba.

La délégation ministérielle a visité le sous-terrain de l’Institut où sont jalousement gardés les manuscrits. Elle a également visité l’ancien local du centre où quelques salles de classe ont été réhabilitées pour recevoir les étudiants. Enfin, la délégation a rendu une visite de courtoisie aux notabilités réunies chez l’imam de la grande mosquée. Des prières et bénédictions ont été faites pour la paix et la stabilité au Mali.

Moulaye SAYAH

AMAP-Tombouctou

Source : L’Essor

Categories: Afrique

Mali : Forum de Ségou sur la sécurité, la gouvernance et le développement socio-économique : UNE RENCONTRE BIEN-À-PROPOS

Thu, 25/10/2018 - 11:14
Avoir un consensus des acteurs clés et parties prenantes sur les facteurs propices à la sécurité, la gouvernance, le développement socio-économique et un vivre ensemble paisible dans la région de Ségou, tel est l’objectif principal du forum sur la sécurité, la gouvernance et le développement socio-économique qui s’est ouvert hier.

La cérémonie d’ouverture des travaux a eu lieu dans la salle de conférence du gouvernorat de Ségou. C’était en présence du gouverneur de la région, Biramou Sissoko, du maire Nouhoum Diarra, du représentant de l’Union européenne (UE), Salvador Pinto Da França, du président du Conseil régional de Ségou, Siaka Dembélé et  de bien d’autres personnalités.

Ce forum, qui rentre dans le cadre du Plan de sécurisation intégrée des régions du centre (PSIRC), est porté par le gouverneur de Ségou, en collaboration avec le conseil régional. Il est réalisé avec l’appui technique et financier de l’action de stabilisation de l’UE à Mopti et Ségou.

Le PSIRC, faut-il le rappeler, a été adopté en février 2017, afin d’orienter la mise en œuvre des actions appropriées, répondant en même temps aux besoins sécuritaires, de gouvernance et de développement socio-économique. C’est un plan vivant, permettant de mobiliser tous les acteurs et parties prenantes et en premier lieu, les populations locales, leurs élus, les administrateurs et fonctionnaires publics, à conjuguer leurs efforts en vue de réaffirmer leur sécurité commune et renforcer le développement socio-économique, sur une base de cohabitation harmonieuse entre les diverses communautés.

Les objectifs spécifiques assignés à cette rencontre sont, entres autres, l’instauration d’un débat inclusif sur la situation sécuritaire dans la Région de Ségou, avec les catégories d’acteurs et parties, l’identification des actions prioritaires au renforcement des facteurs propices à la sécurité humaine dans la région de Ségou et en référence aux axes stratégiques et domaines d’intervention proposés dans le PS1RC et l’élaboration d’un plan d’action appropriée pour leur mise en œuvre. Pendant trois jours, les travaux seront marqués par des panels, des discussions en groupes et par une présentation des résultats en séance plénière.

Dans son discours d’ouverture, le gouverneur de la Région de Ségou a affirmé que l’organisation d’un tel forum sur la sécurité et la gouvernance, vient à point nommé car, «nous offrant l’occasion de dissiper les malentendus, de bannir toute forme de discorde, de renforcer la cohésion nationale, de préserver l’unité, et de semer les germes d’une paix durable, toutes choses qui caractérisent les grands peuples et les grandes nations». Il a ajouté que la lutte contre le terrorisme est aujourd’hui un défi mondial et qu’aucune personne ne doit s’y soustraire.

En outre, Biramou Sissoko a indiqué que le PSIRC recherche avant tout la cohésion sociale qui demeure le leitmotiv des autorités administratives et politiques de la région afin que les populations puissent vivre dans la quiétude au niveau des localités respectives dans le respect de la diversité culturelle et des valeurs qui ont toujours caractérisé ce pays, berceau des grands empires.

Le représentant de l’UE a déclaré  que l’objectif de l’événement est de promouvoir un dialogue entre Maliens. «Nous, la communauté internationale, nous voulons donc être un témoin et y apporter notre soutien et créer les conditions pour un dialogue inclusif entre les parties prenantes maliennes», a soutenu Salvador Pinto Da França.

Mamadou SY

AMAP-Ségou

Categories: Afrique

Mali : Nos expatriés : CHEICK DOUCOURÉ SIGNE SON PREMIER CONTRAT PRO

Thu, 25/10/2018 - 11:06
Véritable révélation de ce début de saison en Ligue 2 française, l’ancien joueur du Réal a été récompensé avec la signature, mardi dernier, de son premier contrat professionnel en faveur des Sang et or, l’ancien club de Seydoublen Keïta et d’Adama Coulibaly «Police» 946 minutes jouées en 11 journées de championnat et 2 matches de coupe de la ligue, une première convocation en équipe nationale, un contrat pro : Cheick Doucouré ne pouvait mieux rêver.

Véritable révélation de ce début de saison au RC Lens (D2 française), l’international malien s’est installé durablement dans le onze titulaire. Et le moins que l’on puisse dire est que le jeune prodige a fait ses preuves sous les couleurs lensoises. En effet, mardi, Cheick Doucouré a signé son premier contrat professionnel, mais le RC Lens n’a donné aucune précision sur la durée du contrat. Cette bonne nouvelle pour le joueur intervient quelques semaines après sa première convocation en équipe nationale par le sélectionneur par intérim, Mohamed Magassouba. «Nous sommes dans le vent du renouveau, nous encourageons la jeunesse. Ce sont de jeunes joueurs qu’il faut intégrer et leur donner le goût de l’équipe nationale pour que nous puissions bénéficier de leur talent sur la durée», a expliqué Mohamed Magassouba.

Cheick Doucouré est né le 8 janvier 2000 à Bamako et a été formé à l’académie Jean Marc Guillou. Il a joué au Réal, avant de rejoindre la France et Lens en janvier 2018. Cheick Doucouré est lui-même surpris par cette progression fulgurante. «En arrivant à Lens, je ne pensais pas intégrer rapidement l’équipe première. Je pensais que j’allais évoluer quelques années avec les U19», a confié Cheick Doucouré lors du regroupement des Aigles à Kabala. Le jeune milieu de terrain ajoutera : «A l’intersaison, il y a eu un changement d’entraîneur. J’ai fait une belle préparation et cela a convaincu le nouvel entraîneur, Philippe Montanier». Idole de l’Ivoirien Yaya Touré, Cheick Doucouré ambitionne de jouer au plus haut niveau, c’est-à-dire disputer la Ligue des champions d’Europe et la phase finale de la CAN avec le Mali.

L’international malien a d’autant de raisons de croire en son étoile, que l’entraîneur lensois Philippe Montanier se montre élogieux pour lui, tout comme le directeur sportif du club, Eric Roy: «C’est la plus grosse surprise de ce début de saison, avoue Philippe Montanier. Quand j’ai emmené les jeunes en préparation, j’ai tout de suite vu qu’il avait quelque chose en plus et il l’a largement prouvé depuis. Il est bon dans la récupération, il peut perforer et on l’a déjà vu dans l’avant-dernière passe. Et il a quelque chose qui ne s’apprend pas, c’est qu’il sent le jeu». Le directeur sportif du club nordiste renchérit : «J’ai de bonnes relations avec Jean-Marc Guillou et de par mes réseaux, on m’avait dit le plus grand bien de Cheick. Il n’était pas toujours titulaire mais pour beaucoup, c’était le plus gros potentiel. On sait qu’on doit le préserver. Tout est nouveau pour lui, l’environnement, le pays, la compétition. Il a l’avenir devant lui».

Cheick Doucouré, dont le père supportait l’ASEC Mimosas, a commencé à jouer au ballon à 8 ans. A 16 ans, il intègre l’équipe première du Réal, club partenaire de l’académie Jean-Marc de Bamako. Avec la sélection nationale cadette, les Aiglonnets, Cheick Doucouré remporte la CAN U17 au Gabon avant d’être demi-finaliste du Mondial, quelques mois plus tard en Inde. Justement, c’est lors de la Coupe du monde que le joueur a été repéré par le RC Lens. On connaît la suite : mardi dernier l’international malien a signé son premier contrat pro avec les Sang et Or qui évoluent en Ligue 2 française et qui occupent, actuellement la 2è place du championnat.

Ladji M. DIABY

Source : L’Essor

Categories: Afrique

Mali : Développement industriel : LA SOCIÉTÉ HAKKISS LANCE SES ACTIVITÉS

Thu, 25/10/2018 - 11:01
Moulaye Ahmed Boubacar

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le ministre du Développement industriel et de la Promotion des investissements, Moulaye Ahmed Boubacar, a, hier, présidé la cérémonie de lancement des activités de la société HAKKISS. C’était en présence du président du Groupe HAKSAN, Hakki Zogoun, de la directrice générale de la société HAKKISS, Mme. Simpara Astan Keita et autres invités. HAKKISS est le fruit d’un partenariat entre la société Kissima industrie et la société HAKSAN de la Turquie.

Dans son allocution, la directrice générale de la société HAKKISS, Mme Simpara Astan Keita, a expliqué que la signature d’une convention de partenariat entre la société Kissima industrie du Mali et le groupe HAKSAN  de la Turquie a été rendue possible grâce au salon de l’industrialisation organisé par le gouvernement en mars 2018 à Bamako. «La société HAKKISS Sarl est née suite à cette signature de convention de partenariat. Je voudrais louer le président du groupe HAKSAN,   HAKKI Zogoun, qui a bien voulu m’accorder sa confiance en tant que femme, cela m’honore», a-t-elle dit. Mme Simpara Astan Keita a salué le ministre pour son engagement dans l’aboutissement de la société HAKKISS. «Dans le cadre de ses activités, la nouvelle société HAKKISS souhaite travailler avec les opérateurs économiques (hommes, femmes, jeunes) évoluant dans les domaines des importations et exportations, de l’industrie, du bâtiment, de l’agriculture, de l’élevage et de l’artisanat», a-t-elle ajouté, avant d’affirmer que c’est une société qui ambitionne de participer à la relance économique en aidant les opérateurs économiques maliens à aller vers l’industrialisation par la mise en valeur des matières premières disponibles.

La société HAKKISS, a poursuivi Mme Simpara, se fixe comme objectif l’acheminement des marchandises et biens des opérateurs maliens en provenance de la Turquie et d’autres ports vers le Mali en toute sécurité, la création très prochainement d’une unité de fabrique de serviettes hygiéniques et des papiers consommables en vue de créer beaucoup d’emplois.

«HAKKISS  est la preuve vivante que le Mali ne s’est point trompé quand il choisissait la Turquie comme invité officiel du salon international de l’industrie du Mali tenu à Bamako en avril 2018», a affirmé le ministre du Développement industriel et de la Promotion des investissements.

Selon lui, le présent partenariat est sans conteste une initiative qui cadre parfaitement avec la volonté commune du président de la république, Ibrahim Boubacar Keïta et de son homologue Turc Recep Taype Erdogan de rapprocher davantage Ankara et Bamako. Par ailleurs, le ministre a salué l’avènement de la société HAKKISS qui,  selon lui, vient de remporter une autre bataille des plus hautes autorités du Mali, à savoir la création d’emplois et la dotation des jeunes en équipements adéquats de production.

Il a aussi félicité les promoteurs de la société HAKKISS et leur a assuré de la disponibilité de son département pour toute action allant dans le sens du développement socio-économique du Mali.

Amadou GUÉGUÉRÉ

Source : L’Essor

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Mali : Tousséguéla : LA COMMUNE ÉTRENNE DEUX CHÂTEAUX D’EAU ET UN FORAGE

Thu, 25/10/2018 - 10:56
Le 20 octobre dernier, la commune rurale de Tousséguéla  (dans le cercle de Kolondiéba) a inauguré deux châteaux et un forage avec pompe manuelle dans une liesse populaire. La cérémonie était présidée par le sous-préfet de Tousséguéla, Zédyon Dougnon, en présence d’une foule nombreuse venue des 11 villages de la commune et d’autres localités du cercle. Tous étaient présents pour témoigner de leur reconnaissance à un fils du terroir, Sidiki N’Fa Konaté, qui a eu la bonne idée de solliciter des partenaires  pour accomplir cette action noble. Le tout Ngantièdougou était au rendez-vous avec ses valeurs culturelles. Il y avait aussi  l’association des premiers élèves de l’école de Tousséguéla en 1962, le Club des amis de Sidiki N’Fa Konaté, des représentants des partis politiques, de la CAFO et des partenaires au développement.

Ce sont trois villages qui ont bénéficié de ces réalisations. Djibléna et Tousséguéla ont bénéficié chacun d’un château d’eau et Sirakôrô a été doté d’un forage équipé en pompe manuelle. Le manque d’eau potable était un véritable casse-tête dans ces villages. Sidiki N’Fa Konaté, un fils du terroir, crée et exploite toutes les opportunités pour sa localité. Il a donc sollicité des partenaires pour réaliser ces ouvrages et soulager la souffrance des siens. L’ONG «AMA Kowett » a répondu favorablement à sa requête et concrétiser son souhait d’apporter de l’eau potable aux villages de Tousséguéla.

Le sous-préfet a salué l’ONG «AMA Kowett» pour son action louable qui vient soulager les populations des corvées d’eau tout en leur offrant de l’eau potable. Quant au maire de Tousséguéla, Yaya Konaté, il  a rendu hommage à Sidiki N’Fa Konaté qui, selon lui, n’est pas à son premier geste dans l’accompagnement des populations du cercle, en général et de celles de la commune de Tousséguéla, en particulier.

Le président de l’association des ressortissants de la commune de Tousséguéla, Pr N’Golo Konaté, a fait la genèse de son organisation mais aussi de ses difficultés. Il a également évoqué certaines réalisations faites pour les siens, avant de demander à la jeunesse de redoubler d’efforts car le développement local passe par là. Le chef de Direct AID (Agence des musulmans d’Afrique Kowett), Bakary Coulibaly a surtout salué Sidiki N’Fa pour son esprit d’initiative. Il s’est dit très ému en voyant tout ce beau monde venu exprimer sa joie.

Le siège de l’AMA  Kowett est à Bamako. L’organisation est présente en Afrique depuis 27 ans et intervient dans la construction et la restauration des mosquées, forages. Elle accomplit aussi des actions de soutien aux orphelinats. Peut-être l’orphelinat de Kolondièba, en quête de partenaire, verra le bout du tunnel en tendant la main à cette association humanitaire.

Daouda

Diétiè KONÉ

AMAP-Kolondièba.

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