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Updated: 1 month 4 weeks ago

Mali : Environnement : LA FORÊT CLASSÉE DE BAMAKO MENACÉE PAR LA SPÉCULATION

Thu, 25/10/2018 - 10:52
La forêt de Koulouba a été classée depuis le 28 juin 1935 par l’Administration coloniale. Elle faisait à cette époque  2010 hectares. Ce classement visait à protéger la ville de Bamako contre les éboulements et les inondations. Mais aujourd’hui, la forêt de Koulouba est fortement entamée par diverses agressions. Les dommages causés par les occupations illicites des sociétés immobilières et collectivités territoriales sont énormes. Les populations riveraines se rendent tous les jours coupables de coupes abusives  de bois de chauffe. Elles allument sans autorisation des feux de brousse.  Face à cette  situation catastrophique, l’Etat,  à travers ses services déconcentrés, mène des activités  de protection, de restauration des parties dégradées. Les services techniques procèdent à des séances d’information et de sensibilisation sur l’importance de la forêt classée de Koulouba dans l’écosystème du District de Bamako.

C’est dans ce cadre que le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement, Mme Keita Aïda M’bo, a effectué, mardi dernier, une visite dans la forêt classée de Koulouba.  A l’issue de son inspection, elle a exprimé son inquiétude sur  le délabrement de cette forêt  classée. Les colonisateurs français ont classé la zone de Koulouba en 1935 pour des raisons particulières. Malheureusement depuis quelques années, l’action nuisible de l’homme a dégradé de vastes espaces à travers la forêt classée. Plusieurs campagnes de reboisement ont été menées pour tenter de sauvegarder cette forêt, a indiqué le ministre en charge de l’Environnement. Elle a exprimé sa déception en ces termes : «nous avons eu à visiter malheureusement une partie, qui ne répond plus aux normes de forêt. Nous allons prendre des mesures qui seront appliquées avec l’appui des populations pour protéger davantage cette forêt».

Ce ne  sont pas des petites maisons qui sont construites illégalement dans la forêt classée de Koulouba. C’est plutôt  de grandes bâtisses. A ce propos,  Mme Keita Aïda M’bo promet de mettre fin aux multiples violations de la loi. «Les gens ont eu des titres sur un vieux titre foncier de 1935. La loi  doit s’appliquer. Nous allons examiner  tout ça, de façon globale. Il y aura bientôt un plan d’aménagement pour cette forêt», a annconté le ministre.

Depuis quelques années, notamment en 2003-2004, il y a eu beaucoup des reboisements dans cette zone de Koulouba. La partie que la délégation a visitée a été implantée l’année dernière par le Président de la République et ses collaborateurs. Les services techniques ont  réussi à sauver 75%  de ces jeunes plants. Si la forêt de Koulouba n’est pas préservée, la capitale serait en danger. En effet, la  forêt de Koulouba  a  un rôle d’écosystème naturel. Actuellement plusieurs actions de protection sont en cours par les services des Eaux et Forêts. La population notamment les femmes sont encadrées pour faire le cordon tiré. Le représentant du Conseil économique social et culturel, Amadou Sanoussi Daffé, était amer après le constat des dégradations subies sur les deux sites visités dans la forêt classée de Koulouba. Il a lancé un appel aux populations et aux autorités de tout mettre en œuvre pour préserver la forêt classée de Koulouba. C’est scandaleux que cette partie de la capitale soit devenue un quartier  VIP, au lieu d’être une forêt classée dense et touffue pour enrayer les effets pervers du changement climatique.

Siné S. TRAORé

Source : L’Essor

Categories: Afrique

Mali : Grève illimitée des magistrats : Les syndicats des magistrats maintiennent la pression en renvoyant leur AG au jeudi 1er novembre

Thu, 25/10/2018 - 10:49
L’assemblée générale convoquée pour aujourd’hui par les syndicats de magistrats (SAM et Sylima) en vue de décider de la levée ou pas du mot d’ordre de la grève illimitée en cours depuis 90 jours, n’aura pas lieu. Les grévistes jouent tout simplement à la prolongation en raison des démarches en cours, et pour faire aboutir des points de discordance.

Après de multiples médiations, le Syndicat autonome de la magistrature (SAM) et le Syndicat libre de la magistrature (SYLIMA) avaient projeté une assemblée générale ce matin à l’enceinte de la Cour d’Appel de Bamako pour statuer sur la possibilité de la levée du mot d’ordre de grève illimitée en cours depuis près de trois mois. A la dernière minute, nous apprenons auprès des militants du report de cette rencontre par les leaders des deux syndicats après une réunion conjointe extraordinaire tenue hier sur l’évolution  de la situation de la grève illimitée.  La thèse qu’avancent les syndicats est la convocation d’une ultime rencontre avec la médiation mais aussi pour faire aboutir certaines doléances du cahier de charges. «En raison de certaines démarches en cours, et pour permettre à certains points d’aboutir, l’A.G de demain jeudi est reportée au jeudi prochain 1er novembre 2018, avec possibilité de convoquer une A.G extraordinaire en fonction de l’évolution de la situation. Les négociations continuent. Le mot d’ordre de grève illimitée reste maintenu. Les syndicats continuent, en toute responsabilité, à mettre tout en œuvre pour l’atteinte des objectifs… », indique le communiqué final issu de la rencontre des deux syndicats.

Cette lueur d’espoir pour de nombreux justiciables et usagers de la justice, s’envole en éclats. En fait, les syndicats des magistrats demandent pour lever le mot d’ordre la satisfaction d’un certain nombre de doléances. En effet, ils exigent du Premier ministre de rapporter son décret de réquisition selon eux qui porte, « atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire ». Ils demandent aussi au gouvernement d’adopter « le tableau synoptique à lui proposé par les syndicats suivant les modalités dégagées par le même document relativement à la question sécuritaire,  l’adoption de la nouvelle grille salariale avec comme plancher 700 et comme plafond 2500 avant fin février 2019 ».

Selon des militants des syndicats de magistrats, ce report est stratégique car il concède le temps au gouvernement d’honorer certain de ces récents engagements tel que le paiement des salaires des magistrats grévistes.

Cela fait près de trois mois que les magistrats sont en grève illimitée. Ils reconnaissent de même la gravité de la situation et s’excusent auprès toujours des justiciables pour les désagréments liés à la présente crise.

Pour une résolution à l’amiable de la présente crise au sein du pouvoir judiciaire, les justiciables vont devoir prendre leur mal en patience d’ici au jeudi prochain.

M.D.

Source :  L’Indicateur du Renouveau

Categories: Afrique

Mali : Gaz butane : TROP CHER SUR LE MARCHÉ

Thu, 25/10/2018 - 10:46
La bonbonne de 3500 Fcf est aujourd’hui cédée par les revendeurs à 5000 voire 6000 Fcf. Les consommateurs n’en peuvent plus Le gaz butane est très prisé par nos concitoyens. Plusieurs milliers de familles possèdent au moins une bouteille de 6 Kg. Depuis quelques semaines, l’augmentation substantielle du prix de la bonbonne de gaz assaille les foyers de Bamako. Pour une bouteille de 6 Kg, l’acheteur doit débourser 5000 Fcfa et même 6000 Fcfa dans certains points de vente. En temps normal, ce prix est de 3500 Fcfa. Cette fluctuation du prix de vente montre que le marché du gaz est moins réglementé dans notre pays dont les autorités sont appelées à relever plusieurs défis, notamment le bien-être de la population.

Selon nos informations, cette hausse du prix est occasionnée par la grève  des importateurs de gaz qui a débuté depuis le 5 octobre dernier. Une grève dont les effets sont amèrement ressentis aujourd’hui par les consommateurs. Le prix a littéralement flambé chez les revendeurs rendant le produit inaccessible à certaines couches de la population. Il faut reconnaitre que cette hausse est mal perçue par la population. Certains Bamakois craignent  même de ne plus voir le prix du gaz butane revenir à la normale.

Le gaz fait partie des produits de première nécessité que l’Etat subventionne depuis des années. Cet appui financier aide les importateurs à mettre à la disposition des consommateurs le gaz à un prix abordable. La grève des importateurs de gaz  occasionnant la  flambée du prix du produit découle du retard de paiement de la subvention de l’Etat.. Hier, nous avons rencontré le président de l’Association des distributeurs de gaz, Mody  Sy. Selon ses explications, les producteurs attendent le paiement d’un reliquat de subvention d’environ 3,5 milliards de Fcfa par le gouvernement. Une réunion s’est tenue la semaine dernière autour des autorités responsables du dossier. A l’issue des échanges, la promesse du dénouement heureux du contentieux aurait été acquise. Nous avons tenté de vérifier cette information au niveau de l’Office national des produits pétroliers, mais en vain. En attendant une solution viable, les ménagères ne décolèrent pas. L’épouse Kadiatou Koné que nous avons approchée était très remontée à cause de la flambée du prix du gaz. « Le prix du gaz a presque doublé au niveau de certains points de vente.  Le gouvernement doit tout faire pour nous soulager car nous souffrons déjà de la cherté de la vie », exprime-t-elle.  Le restaurateur Siaka Sangaré utilise le gaz quotidiennement pour faire prospérer son petit commerce de vente de café. Il juge que le prix du gaz  est très cher  aujourd’hui, et il n’est pas accessible à tous. « Tous les foyers de la capitale espèrent qu’une solution sera vite trouvée entre l’Etat et les importateurs pour que le gaz revienne à son prix normal », dit notre interlocuteur.

Abdoul Karim COULIBALY

Source : L’Essor

Categories: Afrique

Mali : Pour les prochaines retombées financières de la coupe du Monde 2022 prévue au Qatar: Le Mali retenu parmi les 23 pays bénéficiaires

Thu, 25/10/2018 - 10:38
footfLors de la rencontre du 21 octobre 2018 dans un hôtel de la place entre les membres du comité de normalisation et les dirigeants sportifs des deux camps rivaux à savoir le Collectif des clubs et ligues majoritaires de la fédération malienne de football d’une part et ceux qui ont suivi et soutenu l’ex-djihadiste du football malien dans la violation flagrante des statuts et règlement de la FEMAFOOT du 10 janvier 2015 au 31 décembre 2018, la présidente dudit comité a annoncé une bonne nouvelle pour le bonheur du football malien.

En effet après avoir informé les dirigeants sportifs sur la prorogation de son mandat jusqu’à l’élection d’un nouveau comité exécutif, Mme Daou Fatoumata Guindo a annoncé que pour les prochaines retombées financières qui seront issues de la coupe du monde 2022 prévue au Qatar, le Mali a été retenu parmi les 23 pays bénéficiaires. Un désaveu cinglant pour les détracteurs du comité de normalisation qui criaient sur tous les toits du monde entier que ce dit comité représente un frein au développement du football malien.

Rappelons que le Mali avait bénéficié des retombées financières liés aux résultats financiers de la coupe du monde de la FIFA, Brésil 2014 d’un montant de 500 000 dollars en tant que prime exceptionnelle ; 250 000 dollars pour le FAP 2015 (fonds d’assistance financière) ; 300 000 dollars en tant que soutien pour la préparation et la participation aux éliminatoires de la coupe du monde de la FIFA 2018.

A cela s’est ajoutée la première tranche de 250 000 dollars de la prime mise à disposition après le congrès de la FIFA 2014. Ce qui fait un total de 1 300 000 dollars soit un total à l’époque à plus de 790 000 000 FCA dont personne ne sait comment ils ont été utilisés à présent. Et pourtant le comité exécutif avait l’obligation de faire l’audit de ces comptes annuels globaux. Notons que ces fonds ont été versés en quatre tranche sau comité exécutif dirigé par Boubacar Baba Diarra et ceux qui s’agitent aujourd’hui pour demander la fin du Conor pardon du départ de Mme Daou Fatoumata Guindo.

Saïd

Source : La Mutation

Categories: Afrique

Mali : Émigration clandestine : Pourquoi partir à tout prix ?

Sat, 13/10/2018 - 09:04

Nonobstant tous les dangers qu’elle comporte aujourd’hui, l’émigration clandestine ne s’estompe pas dans les pays africains. Ce phénomène prend de plus en plus de l’ampleur dans nos pays en proie à crises politiques, économiques et sociales. Cependant l’envie d’ailleurs est en grande partie nourrie, notamment chez les jeunes, par la pauvreté qui gangrène la majorité des pays du continent “berceau de l’humanité”. Afin de cerner les causes de l’émigration clandestine, la rédaction d’Aujourd’hui-Mali s’est entretenue avec des jeunes tentés par l’émigration.

Face à des difficultés, des jeunes dont l’avenir semble s’obstruer voient l’émigration comme la seule solution pour s’en sortir. Un voyage vers l’Europe perçue comme l’Eldorado est entrepris au péril de leur vie. L’occident est considéré depuis toujours comme le continent où il fait bon vivre, un endroit paradisiaque sur la planète terre et les jeunes, qui voient leur avenir ailleurs que dans leur pays d’origine, sont prêts à payer le prix fort voire au péril de leur vie pour traverser la Méditerranée. Un chemin parsemé d’atroces souffrances et de la mort dans les eaux profondes de l’océan. Mais on y va quand même. Ils sont généralement âgés de 20 à 35 ans. Des jeunes qui ont la culture de croire que leur avenir, leur bonheur et celui de leur famille sont au-delà de la mer.

Le chômage, les guerres, la pauvreté, le désespoir sont généralement les causes de l’émigration clandestine dans nombreux pays africains. Des causes engendrées par la mauvaise gouvernance, la corruption, l’abdication politique et sociale des dirigeants.

 Tahirou Kanouté : “Je ne peux passer toute ma vie dans ces conditions”

Ce jeune homme âgé de 25 ans est le frère ainé d’une fratrie de 4 enfants dont trois garçons et une fille. Il cherche à rejoindre l’Europe depuis des années maintenant. “J’ai passé deux ans en Algérie et trois mois au Maroc. J’ai également tenté ma chance au Burkina Faso ainsi qu’au Niger, mais je reviens toujours au pays sans grande chose. Un soi-disant passeur m’a escroqué 2 millions et demi en 2014 à Dakar. Il m’a promis de m’envoyer par bateau en Espagne. Quand je lui ai remis l’argent, il s’est évaporé dans la nature et jusqu’à présent aucune nouvelle de lui” nous raconte-t-il.

“Notre père est au Congo-Brazza depuis plus de 15 ans. Il nous envoie de l’argent souvent pour les besoins de première nécessité. Notre mère qui faisait un petit commerce au grand marché de Bamako a dû arrêter parce qu’elle à un mal récurrent au pied. Etant l’ainé de la famille, j’essaye d’aider ma mère et mes frères du mieux que je peux, mais c’est souvent très difficile. Je dois partir pas pour moi seul, mais aussi pour ma famille” poursuit le jeune qui avait pourtant voulu partir en condition régulière : “En 2016, j’ai essayé d’obtenir en vain un visa à l’Ambassade de France et à l’Ambassade de Belgique en 2017 aussi. La seule solution qui s’offre à moi maintenant c’est d’aller par la mer, peu importe le risque.

Sincèrement ce que je gagne au Mali dans mon petit commerce de téléphones ne peut pas subvenir à toutes mes dépenses. Il est vrai que j’arrive à satisfaire quelques besoins quotidiens, mais je ne peux rien faire d’autre de concret avec cet argent. Je vends des téléphones portables envoyés par mes cousins de la France et de l’Espagne. Ce sont généralement des téléphones d’occasion. Je peux en vendre 4 à 5 par mois. Sur chaque portable, je peux gagner de 5 000 à 10. 000 Fcfa. Cet argent ne peut pas changer ma vie. Il faut que je parte, je ne vais pas continuer à vivre ainsi toute vie ma vie “.

Abdrahamane Sissoko : ” Les Africains sont leurs propres ennemis “

“Je suis marié et père de 3 enfants. Je m’occupe de ma famille avec le peu que je gagne dans mon métier de bijoutier. Un métier que j’ai appris depuis ma tendre enfance. Mais comme vous le savez, on n’est jamais à l’abri du besoin avec de tels métiers au Mali aujourd’hui. L’aventure est la seule solution pour moi de pouvoir changer ma vie et celle de ma famille. Je suis à Bamako pour le moment, mais je me prépare à aller tenter ma chance en Europe “ nous confié Sissoko (33 ans) qui a déjà vécu lui aussi une aventure africaine (entre 2014 et 2016).

Une aventure dans laquelle il est sorti meurtri par l’inhumanité des Africains envers leurs frères Africains. L’une des raisons, selon lui, qui pousse les aventuriers à tenter de rejoindre l’Accident au lieu d’aller dans certains pays africains encore attrayants économiquement. “Durant mes deux années passées en Guinée-Equatoriale, j’ai vécu vraiment une aventure très difficile. C’est à travers cette expérience que j’ai compris que les Africains sont leurs propres ennemis. On était maltraités par les autochtones. Ceux d’entre nous qui n’avaient de carte de séjour souffraient le plus. Ils étaient traqués et battus par les forces de l’ordre à longueur de journées. Des fois, dans les chantiers de construction, je voyais des aventuriers qu’on refusait de payer après des journées entières de dure labeur parce qu’ils ne sont pas en conditions régulières et qu’ils n’ont nulle part où aller se plaindre.”

Cette expérience est désormais un mauvais souvenir pour Abdrahamane qui ne jure que par l’Europe. Il considère ses chances très minimes de réaliser ce rêve tant caressé, s’il ne va pas par l’océan. “La traversée par l’océan est moins chère. Par exemple, avec 1 500 000 Fcfa tu peux atteindre l’Europe par contre aller par avion coûte cher. Il te faut au moins débourser 5 à 6 millions de Fcfa. En plus, tu peux passer des années à chercher ton visa. Tout le monde n’a pas ces moyens-là.

C’est simple si je décide d’entamer mon voyage, je renvoie ma femme et mes enfants auprès de mes parents au village. Si je vais, c’est aussi pour le bonheur de l’ensemble de la famille. La vie est plus facile là-bas contrairement à Bamako. J’ai déjà des cousins en Europe qui envoient de l’argent en famille. Ce serait mon cas aussi car c’est aussi pour les parents que nous partons. Si je décide de partir, j’ai toujours leur bénédiction. Pour moi, la seule chose à faire, c’est d’aller en Europe. C’est à ce prix que je m’en sortirai pour pouvoir aider ma famille”.

Quant à Sidi Sacko, âgé de 28 ans, discret et réservé, il n’a pas voulu se prononcer davantage sur ses conditions familiales. Ses parents l’ont inscrit à l’école coranique depuis son jeune âge. Il n’a jamais été à l’école française. Aujourd’hui, aucun diplôme professionnel à son actif pour se présenter à des concours. “J’en veux souvent à mes parents. Il est important d’apprendre le coran, mais ils n’ont pas pensé à mon avenir. Tous mes amis d’enfance ont des diplômes et se débrouillent avec ça aujourd’hui. Mais moi je n’ai pas cette chance” regrette-t-il. A l’en croire, l’émigration reste l’unique option.

Youssouf KONE

Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

Mali : Amadou Koïta, porte-parole du gouvernement au 18e briefing : Prorogation du délai de construction du seuil de Kourouba et du pont de Kayo

Sat, 13/10/2018 - 09:01
Le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, Porte-parole du gouvernement, Amadou Koïta, a animé son 18e briefing le dimanche 7 octobre 2018 au siège du Centre d’information gouvernementale du Mali (Cigma). Les sujets abordés avaient trait à l’adoption des projets de Décrets et des communications issus du Conseil des ministres du vendredi 5 octobre 2018.

Selon le ministre Porte-parole du gouvernement, le premier projet de Décret par le Conseil des ministres concernait le Décret portant approbation l’Avenant n°1 au Marché n°0091/DGMP-DSP 2012 relatif à l’étude, au contrôle et à la surveillance des travaux de construction du Seuil de Kourouba présenté par le ministre de l’Economie et des Finances. Cet avenant, aux dires du Porte-parole du gouvernement, est conclu entre le Gouvernement du Mali et le Groupement Egis international/Coyne et Bellier/Betico pour un montant hors taxes et droits de douane de 80 223 695 FCFA et un délai d’exécution de 4 mois. “La conclusion de cet avenant porte sur le réajustement de la durée des prestations du bureau de contrôle en fonction du délai des travaux de construction du seuil de Kourouba. La réalisation du seuil de Kourouba contribuera à l’augmentation de la production rizicole et des autres productions agro-sylvo-pastorales et piscicoles”, a souligné le ministre Koïta.

Le 2e projet de décret commenté par le Porte-parole du gouvernement porte sur l’approbation de l’avenant n°3 au marché n°0440/DGMP-DSP-2015 relatif aux travaux de construction du pont de Kayo à Koulikoro et ses voies d’accès. Cet avenant est conclu entre le Gouvernement du Mali et l’Entreprise Covec/HNRB. “Cet avenant a pour objet de proroger de 5 mois le délai d’exécution du marché initial qui était de 30. La conclusion de cet avenant est sans incidence financière sur le montant du marché initial”, a affirmé le ministre.

L’adoption du projet de Décret

de dotation de la Direction

des Ressources humaines du Secteur du Développement rural

en personnel nécessaire pour l’exécution de ses missions

Au titre du ministère de l’Agriculture, le conseil des ministres a adopté un projet de décret fixant le cadre organique de la Direction des Ressources humaines du Secteur du Développement rural. Selon les explications du ministre Koïta, la Direction des ressources humaines du secteur du développement rural a pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale dans le domaine de la gestion et du développement des ressources humaines pour les ministères chargés l’Agriculture ; de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable ; de l’Elevage et de la Pêche. ” L’adoption du présent projet de décret vise à doter, pour les cinq prochaines années, la Direction des Ressources humaines du Secteur du Développement rural, en personnel nécessaire pour l’exécution de ses missions “, a expliqué le ministre.

Plan stratégique de Développement de la Météorologie et son Plan d’Actions 2018-2022 adoptés

Au chapitre des communications, le ministre Koïta a informé les journalistes de l’information du conseil des ministres de l’attribution du Prix Nobel de la Paix 2018 au Docteur Denis Mukwege et Nadia Murad. Selon le ministre, le conseil des Ministres a adressé ses vives félicitations aux deux lauréats et a remercié le Docteur Denis Mukwege, pour sa participation aux activités commémoratives du 58e anniversaire de l’indépendance du Mali.

Au titre du ministère des Transports et sur le rapport du ministre des Transports, le Conseil des ministres a pris acte d’une communication écrite relative au Plan stratégique de Développement de la Météorologie et son Plan d’Actions 2018-2022. D’après le ministre, le Plan stratégique de Développement de la Météorologie vise à faire de l’Agence nationale de la Météorologie un service de référence pour la fourniture d’appuis techniques fiables et adaptés au développement socio-économique du pays. “Il est articulé autour des axes stratégiques de renforcement des capacités humaines, techniques et organisationnelles ; la mise en place de mécanismes de financement innovants ; le renforcement du système de communication et des relations avec les usagers. Le Plan stratégique de Développement de la Météorologie est assorti d’un plan d’actions 2018-2022 dont le financement sera assuré par l’Etat et les partenaires techniques et financiers. Sa mise en œuvre contribuera au développement des services météorologiques et climatologiques en vue de prévenir les risques de catastrophes”, a déclaré le ministre.

La Politique nationale de développement du commerce et son plan d’actions 2018-2022 et le programme de développement à l’exportation de la viande du Mali et son plan

d’actions 2018-2022 adoptés

Sur le rapport du ministre du Commerce et de la Concurrence, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative au document de politique nationale de développement du commerce et son plan d’actions 2018-2022. Aux dires du ministre, la politique nationale de développement du commerce vise à faire du commerce une des branches motrices de la croissance du Mali tout en contribuant à la réduction de la pauvreté. “Les objectifs et axes de cette politique sont déclinés en plan d’actions dont la mise en œuvre permettra entre autres le renforcement de l’ancrage du secteur au système commercial multilatéral ; l’amélioration de la balance commerciale du pays ; l’accroissement de la part du commerce dans le produit intérieur brut ; le renforcement de l’articulation entre le commerce et les autres secteurs de l’économie. Le financement des actions préconisées par la politique nationale de développement du commerce sera assuré par l’Etat, les partenaires techniques et financiers et le secteur privé”, a commenté le ministre.

La 2e communication écrite est relative au programme de développement à l’exportation de la viande du Mali et son plan d’actions 2018-2022. Selon le ministre Koïta, les statistiques prouvent que le Mali est le 1er pays d’élevage dans l’espace Uémoa avec 10 millions de bovins, 15 millions d’ovins, 22 millions de caprins, 549 000 équins, 997 000 assains, 1 millions de camelins, près de 83 000 porcins. Le Mali est le 2e pays d’élevage dans la zone Cédéao après le Nigeria. “Cette politique vise à créer à ajouter de la valeur ajoutée pour rendre la viande rouge malienne compétitive aux marchés sous-régional, régional et africain”, a précisé le ministre Koïta.

Le programme de développement à l’exportation de la viande du Mali a pour objectifs de renforcer les capacités institutionnelles et organisationnelles des éleveurs ; de construire de nouveaux abattoirs et usines répondant aux normes internationales ; de mettre en place un système de traçabilité, une démarche qualité et de certification pour les entreprises du sous-secteur de la viande ; de développer les techniques d’ensachage ou d’empaquetage de la viande et les équipements de la chaîne de froid pour une meilleure conservation ; de mettre en place un système approprié et performant pour le transport de la viande ; d’organiser le circuit de commercialisation de la viande.

La réalisation des objectifs de ce programme favorisera l’émergence et le développement de la filière bétail et viande du Mali. Le financement des actions préconisées par le programme sera assuré par l’Etat, les partenaires techniques et financiers et le secteur privé.

L’élaboration du schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme pour la ville de Bamako et environs

Sur le rapport du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, le Conseil des ministres a pris acte d’une communication écrite relative à l’élaboration d’un schéma directeur d’urbanisme pour la ville de Bamako et environs. La ville de Bamako et environs dispose, depuis 1981, d’un schéma d’aménagement et d’urbanisme, révisé en 1990 et en 1995. La mise en œuvre de ce schéma n’a pas permis de répondre aux objectifs de développement poursuivis. Il est donc apparu nécessaire d’élaborer un nouveau schéma directeur d’urbanisme de la ville de Bamako et environs.

Ce nouvel outil de planification urbaine prendra en compte un certain nombre d’enjeux de développement notamment l’aménagement des servitudes du fleuve Niger dans le District de Bamako ; la libération et l’aménagement des collecteurs naturels ; la délocalisation de certaines casernes des forces de défense et de sécurité ; la poursuite des programmes de réalisation des logements sociaux ; la réalisation d’équipements et d’infrastructures adéquats ; l’organisation du transport pour assurer la mobilité urbaine ; la réalisation de projet de création de villes-lisières en continuum du District de Bamako ; la protection de l’environnement et la gestion des déchets.

Sur les questions d’actualité, le ministre Koïta a informé les journalistes de la participation du président Ibrahim Boubacar Kéita à la 73e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Au cours de cette session, le président IBK, au nom du Mali, a félicité les Nations unies pour leur engagement aux côtés du Mali en faveur de la paix, la sécurité et la stabilisation à travers la Minusma. IBK a remercié toutes les forces qui appuient le Mali dans la lutte contre le terrorisme. IBK, aux dires du Porte-parole du gouvernement, s’est félicité du bon déroulement des élections présidentielles au Mali, des élections saluées par la Communauté internationale et qui ont été jugées d’élections inclusives, transparentes et crédibles. IBK a réitéré son engagement pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issue du processus d’Alger qui est la seule alternative à la paix et à la sécurité dans notre pays.

Le ministre Koïta a dit que c’était la première fois lors de la session de l’Assemblée générale que le Mali parle d’une seule voix. Parce que le président IBK était accompagné des délégués des mouvements signataires de l’accord, notamment la Plateforme, la CMA. Ce qui veut dire que la confiance est de retour, le processus de mise en œuvre de l’accord est en marche à travers la création des autorités intérimaires, l’opérationnalisation du MOC et le processus avancé du Désarmement, de la Démobilisation et de la Réinsertion (DDR).

“Les manifestations étaient une injure au peuple malien et non au président de la République. Ces manifestants  ne sont pas des maliens”

Sur les manifestations d’un groupuscule de Maliens des Etats Unis contre le président IBK, le ministre Koïta a regretté ce comportement de ces Maliens. Car, à ses dires, le Mali, c’est d’abord des valeurs, le respect des aînés, le respect des institutions et du pays. “Le président IBK était parti aux Etats Unis représenter le Mali pour plaider sa cause. Les soi-disant maliens ont pensé se faire entendre. Ce sont des actes qui méritent d’être condamnés. Ce sont des actes ignobles qui doivent être condamnés par l’ensemble du peuple malien. Car ces manifestations étaient une injure au peuple malien et non au président de la République. Ces Maliens ne sont pas des Maliens. Les vrais maliens sont ceux qui sont à l’extérieur qui respectent leur pays, qui respectent le pays d’accueil, qui respectent les institutions du pays, qui travaillent jour et nuit pour le développement de leur pays, qui respectent leurs institutions, mais qui ne se mettent en spectacles affreux. Nous condamnons ces manifestations. Ce groupuscule de maliens se trompe de combat et d’adversaires. Le seul adversaire que les maliens ont aujourd’hui, c’est le terrorisme. L’ennemi du Mali, ce sont les terroristes. Ensemble, donnons-nous la main le développement, la stabilité, la cohésion sociale et le vivre ensemble au Mali. On ne peut pas se dire démocrate, républicain et ne pas respecter son pays et ses institutions, les règles du jeu”, a laissé entendre le ministre Koïta.

Les bons points du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga

Le Porte-parole du gouvernement a informé la presse de la visite du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga dans la région de Mopti où il s’est rendu compte du retour des services sociaux de base dans le contexte de la rentrée scolaire. A Bandiagara, le Premier ministre a visité les deux sites qui doivent abriter la construction de l’université de cette localité et instruit l’extension des cantines scolaires pour que les enfants puissent rester à l’école et apprendre. Il a instruit pour que l’année scolaire se déroule normalement. Le Premier ministre a lancé la création de l’Académie de l’enseignement de Bandiagara où il a remis un chèque de 50 millions Fcfa à l’Association des anciens élèves de Bandiagara.

Le Premier ministre a reçu les forces vives de Mopti dont les communautés Peulh et Dogon qui ont décidé à l’issue de cette rencontre de sceller la paix des braves et s’instruire dans le processus de réconciliation et de dialogue initié par le gouvernement du Mali. “Nous nous réjouissons de cette paix annoncée par ces communautés. Il n’y a pas de conflit communautaire car les Dogons et les Peulhs ont toujours vécu ensemble dans l’harmonie. Le Premier a rassuré ceux qui n’ont pas de sang sur leurs mains qu’ils seront intégrés dans le processus de DDR”, a soutenu le ministre Koïta.

                             Siaka DOUMBIA

Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

Mali : Forêt classée des monts mandingues : Les ministres Amadou Koïta et Aïda M’Bo visitent le projet de reboisement par l’Apej de 30 ha

Sat, 13/10/2018 - 09:00
Le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, Amadou Koïta et son collègue de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Kéïta Aïda M’Bo ont effectué dimanche 7 octobre une visite de terrain sur le site de reboisement de 30 ha réalisée par l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (Apej) à Farabana.

Ont également pris part à la visite plusieurs cadres des deux départements, le directeur général de l’Apej, le gouverneur de la région de Koulikoro, le président du Conseil national de la jeunesse, plusieurs autorités régionales et locales dont le maire du Mandé et les légitimités coutumières.

Accueillis au poste de péage de Farabana, les deux membres du gouvernement ont d’abord visité le site reboisé par l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes avant de s’adresser aux populations.

Premier à s’exprimer, Tiécoura Traoré, représentant du chef de village, a salué la présence des autorités au chevet de leur environnement qui leur procure de nombreuses ressources vitales et médicales. Il a indiqué que la formation des jeunes sera un plus pour la conservation de cet important couvert végétal.

Le maire du Mandé, Nouhoum Kèlèpili, a quant à lui évoqué la pression de la ville de Bamako sur l’environnement de la Commune. Cette pression est de nature à saper les efforts constamment fournis par le ministre en charge de l’Assainissement et sa collectivité. Les dépôts anarchiques des déchets par les camions notamment aux abords des voies en sont une sombre manifestation. La situation est d’autant plus grave que deux voyageurs dont un élément de sécurité, ont perdu la vie dans la Commune ce samedi soir suite à un braquage routier opéré par des bandits qui s’étaient blottis derrière un dépôt d’ordures anarchique.

A la suite de l’édile local, le président du Conseil national de la jeunesse a insisté sur les avantages de l’approche Haute intensité de main d’œuvre (Himo) dans les stratégies de création d’emplois et plus particulièrement la réalisation d’infrastructures et l’assainissement dont les débris peuvent à leur tour être transformés en produits et articles utiles pour la société. Souleymane Satigui Sidibé s’est réjoui de la réalisation de ce projet par l’Apej dont il a salué au passage l’accompagnement constant des jeunes sur l’ensemble du territoire.

Mme le Ministre Kéïta Aïda M’Bo, en charge de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, a fait part toute sa satisfaction après la réalisation de ce projet combien utile pour la forêt qui connait une dégradation du fait de son exploitation abusive. Elle a insisté sur le rôle de chaque acteur pour le suivi, la vulgarisation de telles initiatives et la relance de la concertation sur la gestion des déchets autour de la ville de Bamako. La réflexion se poursuivra et le contrôle sera effectué de jour comme de nuit pour traquer les fautifs.

Le ministre Amadou Koïta a tenu à remercier les autorités régionales et locales ainsi que les légitimités coutumières et les chasseurs du Mandé pour l’accueil qui leur  a été réservée  dans le cadre de cette importante activité de reboisement et de formation des jeunes de la localité. Il a souligné que le projet est l’aboutissement d’une volonté politique affichée et mise en œuvre par les structures de son département pour trouver des solutions idoines et durables à l’épineuse question de l’emploi des jeunes, conformément aux hautes orientations du président de la République, chef de l’Etat et du Premier ministre, chef du gouvernement.

En effet, le président de la République a fait le pari de la jeunesse depuis plusieurs années. Mieux, il a placé la jeunesse malienne au cœur du quinquennat 2018-2023. Il s’agira, dira le ministre, d’investir encore pour l’épanouissement des jeunes, leur formation et leur émancipation sociopolitique et professionnelle.

Paradoxalement l’enclavement, ajouté à la désertification de notre pays, représente autant de  défis que d’opportunités et d’initiatives à saisir pour les investissements productifs surtout par les jeunes. Il en est ainsi de la chaîne de valeur forestière pour tirer le meilleur parti du potentiel commercial et environnemental des ressources forestières : lutte contre les effets des changements climatiques par la protection des sols, piégeage du carbone, soutien au  développement socio-économique dans les zones rurales, investissement dans les plantations forestières existantes et dans la mise en place et la gestion de nouvelles plantations dans la durabilité y compris en amont et en aval des pépinières de petite dimension et la transformation, etc.

Le ministre, qui a insisté sur la mise en place d’un comité de suivi, a indiqué que c’est dans l’optique de la création d’emplois que son département, en collaboration avec le ministère en charge de l’Environnement, a entrepris ce projet de développement environnemental à travers leurs structures respectives que sont l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes et la direction régionale des eaux et forêts de Koulikoro.

En effet, l’Apej dispose d’une grande expérience dans le domaine de l’enrichissement des forêts par l’approche Himo. Elle a déjà réalisé d’importants projets similaires notamment à Dioforongo et à Tienfala respectivement dans les régions de Ségou et de Koulikoro.

Le présent projet a porté sur 30 ha. Sa réalisation a impliqué la mairie du Mandé, une entreprise de la place et 90 jeunes dont 56 jeunes femmes et 34 jeunes hommes qui ont été formés aux techniques de reboisement  afin de renforcer  leur employabilité dans le domaine. En tout 12 000 pieds de Moringa et d’eucalyptus ont été plantés durant 450 journées de travail cumulées. Le coût total du projet est de 25 050 000 F CFA.  Le présent projet à but démonstratif contribuera sans nul doute à la lutte contre la dégradation des ressources naturelles, le développement de la faune, la détérioration du cadre de vie des populations tout en  sensibilisant l’opinion publique sur la responsabilité commune à préserver cette richesse inestimable que constitue le couvert végétal à considérer comme un prêt confié de générations en générations.

Les deux ministres ont pris congé de Farabana après avoir planté un pied d’eucalyptus offert par le comité des jeunes du village.  Ils sont revenus dans leurs propos sur deux maximes dont les jeunes se souviendront fort utilement : “Celui qui a planté un arbre n’a pas vécu inutile…” et  “Dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirai quel pays tu seras”.

    Source CICOM APEJ

Source : Aujourd’hui-Mali

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Mali : Le Fonds de solidarité nationale fait des dons d’une valeur de 135 millions Fcfa à plusieurs couches défavorisées

Sat, 13/10/2018 - 08:57
Constitués de kits scolaires, de table bancs, ces dons sont destinés aux communes du district de Bamako, à des collectivités territoriales, aux zones post conflits et diverses associations d’aide aux couches démunies.

La remise de ces dons s’est déroulée le lundi dernier devant le siège du Fonds de solidarité nationale (Fsn). L’événement, présidé par le secrétaire général du ministère de la Solidarité et de l’Action humanitaire par intérim, Amadou Diallo, a réuni les autorités communales, les responsables du Fonds dont le président du Conseil d’administration, Emmanuel Traoré, le Directeur général du Fsn, Abdoul Karim Sacko, les partenaires du Fsn et de nombreux bénéficiaires.

En tout, ce sont 8 000 kits scolaires qui ont été mis à la disposition du Fsn par Lutheran World relief, 1000 livres scolaires par le Groupe Tomota. Ce n’est pas tout, 200 table-bancs étaient aussi dans le lot. Pour un coût global de 135 millions Fcfa.

Dans son intervention, le président du Conseil d’administration du Fsn a rappelé que pour contribuer à alléger les charges des parents, le Fsn a initié depuis l’année dernière une opération intitulée “solidarité rentrée scolaire”.

“L’année dernière, 2000 kits scolaires ont été mis à la disposition de la Direction régionale du développement social et de l’économie solidaire au profit des enfants du district de Bamako.  Cette année, l’opération est plus importante et sa couverture géographique est plus grande” a fait savoir le Pca, tout en révélant que ce sont les six communes du district de Bamako, Koulikoro, Kati, Moribabougou, Kalanbancoro, Mountougoula, Barouéli etc… qui sont concernées par ces remises. Parmi les bénéficiaires, on trouve aussi des associations, comme la Femaph, l’Ija, Sos albinos, l’Amassourd, l’Association des personnes de petite taille et Fela C1. Les pupilles de la République font aussi partie des destinataires.

Le président du Conseil d’administration a ajouté qu’une dotation spéciale de 2500 kits scolaires, 200 livres et 100 table-bancs est prévue pour les régions du centre et du nord du pays. Ce, dans l’objectif de contribuer au retour et au renforcement des services sociaux de base dans ces régions. Le Pca a saisi cette occasion pour remercier tous les partenaires qui les ont épaulés à la réalisation de ce projet, notamment Lutheran World Relief (Lwr)et le Groupe Tomota.

Pour sa part, la patronne de Lwr Azara Ouedrago s’est réjouie du partenariat entre sa structure et le Fsn, lequel partenariat se trouve, selon elle, à sa treizième année.

“Depuis 2005, à travers le Fsn, Lwr qui est une organisation américaine, a assisté les populations refugiées maliennes à travers son programme d’aide matérielle composé de couvertures, de kits scolaires, de savons… pour une valeur de plus de 3 milliards de Fcfa. Ce n’est pas tout, depuis la crise de 2012, notre organisation a assisté les populations à travers des projets d’urgence et de réhabilitation dans les régions de Ségou, Mopti, Tombouctou, dans les camps de refugiés en Mauritanie à Mberra” a-t-elle ajouté. Elle a poursuivi que la présente cérémonie de remise est le témoignage de la volonté de leur organisation à assister le gouvernement malien pour la prise en charge des personnes en situation difficile.

De son côté, le secrétaire général du Ministère de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Amadou Diallo, tout en remerciant leurs partenaires techniques et financiers, a rappelé que le mois de la Solidarité et de la lutte contre l’exclusion offre l’opportunité d’exprimer leur solidarité, générosité et le sens du partage à l’endroit des personnes les plus vulnérables de notre pays.

“La solidarité est une valeur cardinale de notre société. Elle est le socle des liens de fraternité, d’amour, de considération, toute chose qui renforce la dignité de la personne humaine. La solidarité n’est pas un vain mot, mais une attitude positive et un comportement profondément humain et philanthropique” a fait savoir M. Diallo.

                           Kassoum THERA

Source : Aujourd’hui-Mali

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Mali : Les prouesses de la police nationale du 1er janvier au 28 septembre 2018 : – Deux réseaux de trafiquants d’armes démantelés à Bamako, 20 armes de guerre, 2 fusils de chasse et des munitions en vrac saisis…

Sat, 13/10/2018 - 08:55
– 9 718 patrouilles, 9 489 personnes interpellées, 5 577 engins saisis, 5 138 kg de produits pharmaceutiques illicites et 212 d’héroïne saisis, 3 831 personnes déférées

Le directeur général de la police, l’Inspecteur général Moussa Ag Infahi, a profité de la Journée nationale de la police pour faire un clin d’œil aux activités menées du 1er janvier au 28 septembre 2018. Sans démagogie, ce bilan à mi-parcours est très élogieux.

La Police nationale fait aujourd’hui la fierté, depuis l’arrivée de l’Inspecteur général, Moussa Ag Infahi au poste de directeur général. Cet homme discret mais très efficace a toujours mis un accent sur la professionnalisation des agents de la police. Il a profité de la Journée de la police nationale dont la 3ème édition a été célébrée, le 4 octobre 2018, à l’Ecole nationale de la police, pour faire le bilan à mi-parcours des activités de différents services. Cette journée coïncide aussi avec le 58ème anniversaire de la police nationale. D’où le thème : “Police nationale, creuset de l’unité nationale, une région, un quota”.

Cette grande manifestation a été agrémentée par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, en présence de plusieurs personnalités dont des membres du gouvernement, notamment le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général Salif Traoré. Sans oublier les partenaires, les anciens directeurs de la police…

Un moment de communion entre la Police et la Population

Aux dires du directeur général de la Police, l’Inspecteur général Moussa Ag Infahi, c’est le 4 octobre 1960 que le dernier directeur de la sûreté du Soudan français, le Commissaire divisionnaire Morette Elysée, a passé le témoin à l’Officier de Police malien Mahamane Touré, consacrant ainsi la naissance de la Police nationale du Mali. “La célébration de cette journée est un moment de communion entre la police et la population. Le thème de cette année participe de la volonté du ministère de la Sécurité et de la Protection civile de donner la chance à chaque Malien, de toutes les régions d’être informé et de pouvoir ensuite postuler au recrutement ouvert à la police nationale afin que la police nationale, notre police, soit le reflet de notre peuple dans sa diversité géographique et démographique, gage de l’unité nationale et de cohésion sociale. Au cours de cette journée, les unités de police vont recevoir le grand public. Il s’agit, là, de donner l’occasion à la population de s’approcher de sa police pour connaitre ses missions, les conditions dans lesquelles elle travaille au quotidien et aussi s’informer sur toutes les questions intéressant les relations police-population” a rappelé Moussa Ag Infahi avec beaucoup de fierté.

Selon lui, la police nationale est en restructuration conformément à la politique de réforme du secteur de la sécurité voulue par le Gouvernement depuis 2013. Cette réforme porte, dira-t-il, sur la qualité des ressources humaines, les infrastructures, l’équipement et la formation. Cela afin de construire une police républicaine. La construction de trois nouveaux commissariats de police, respectivement à l’Hippodrome à Bamako, à Kolondiéba et à Gao, s’inscrit dans cette optique. Sans oublier la réalisation et l’équipement des postes frontaliers de Zégoua, Kourémalé et Diboli, ainsi que la réalisation de trois forages pour l’approvisionnement en eau potable de la caserne du Groupement Mobile de Sécurité (Gms).

Dièma, Banamba, Douentza et Bourem bientôt dotés de nouveaux commissariats de police

Les travaux de construction de quatre autres commissariats de police seront bientôt démarrés. Il s’agit des commissariats de Diéma, Banamba, Douentza et Bourem. “Cela participe du renforcement de notre maillage du territoire national pour une meilleure police de proximité en vue d’assurer la sécurité au quotidien. En perspective, la création de Groupements Mobiles de Sécurité et des Brigades anticriminalités dans les capitales régionales” précisera le directeur général de la Police.

Des efforts, soulignera Moussa Ag Infahi, ont aussi porté sur les capacités opérationnelles des unités par la livraison, en cours d’année, d’importants matériels roulants. Il s’agit de 46 véhicules au profit des Unités de sécurité publique, de la Police des frontières et du Service de santé et des affaires sociales, deux bus de transport de troupe et un véhicule anti-émeute au profit du Groupement Mobile de Sécurité, 65 motos au profit des unités spéciales d’intervention et de sécurité publique. “Cet équipement des unités de police dans leur ensemble a été un fort stimulant pour que les unités rivalisant entre elles, dans la lutte contre la grande criminalité. Ce qui a permis de mener certaines actions considérées comme des actions d’éclat” a déclaré Moussa Ag Infahi.

Parmi les prouesses réalisées par la police du 1er janvier au 28 septembre 2018 figurent le démantèlement de deux réseaux de trafiquants d’armes à Bamako portant sur 12 PM et des munitions 7,62 mm en vrac respectivement le 8 juin par le 7ème Arrondissement et le 2 octobre par le 3ème Arrondissement ; la libération d’un otage avec demande de rançon, le 19 septembre dernier, des mains de ses ravisseurs au nombre de sept personnes, toutes interpellées. “Cette libération est rendue possible grâce à la franche collaboration instaurée entre les services de sécurité intérieure et les services spéciaux de renseignement”, a apprécié le directeur général de la police.

Dans le cadre de la police administrative ou prévention, les éléments de la police ont effectué 9 718 patrouilles sur l’ensemble du territoire national, au cours desquelles 9 489 personnes ont été interpellées. 5 577 engins dont 5 306 à deux roues et 271 à quatre roues ont été saisis. Les agents de la police ont également effectué 255 descentes qui ont permis de saisir 5 138 kg de produits pharmaceutiques illicites, 1.416, 900 kg de cannabis (chanvre indien) 131 doses de crack, 212 doses d’héroïne ainsi que la saisie de 20 armes de guerre, 2 fusils de chasse et des munitions en vrac. Ils ont aussi effectué 47 interventions sur scène de crime, 360 personnes ont été signalisées par la police technique et scientifique.

97 737 passeports biométriques dont 31 526 au profit des Maliens

de l’extérieur et 4050 pour

l’opération du Hadj livrés

Aux dires de Moussa Ag Infahi, 3 831 personnes ont été déférées devant les tribunaux compétents pour diverses infractions. “La professionnalisation des ressources humaines se poursuit avec des formations spécialisées dans plusieurs domaines au profit de 1990 fonctionnaires de police afin de mieux les outiller face aux nouvelles formes de criminalité. Dans cet élan de professionnalisation des ressources humaines, l’Ecole nationale de police, seule Ecole de formation, peut évoluer vers une académie de police. A ce jour, elle assure la formation professionnelle de 96 élèves commissaires, 41 élèves officiers, 750 élèves sous-officiers qui sont en formation et seront rejoints bientôt par 2 200 autres, suite au recrutement en cours au titre de 2018-2019. En plus des réalisations, le gouvernement a consenti des efforts louables pour l’amélioration des conditions de vie et de travail du fonctionnaire de police à l’effet de le motiver pour mieux faire face aux défis sécuritaires. Ainsi, la police nationale satisfait à la diligence des plaintes reçues, plus d’affaires élucidées. Le citoyen apprécie mieux le service rendu dans l’ensemble, en témoignage la production dans les délais de 97 737 passeports biométriques du 3 janvier au 28 septembre 2018 dont 31 526 au profit des Maliens de l’extérieur, 4050 pour l’opération da la campagne du Hadj 2018” a déclaré le directeur général de la police.

La police nationale, comme dira Moussa Ag Infahi, est également attentive et très préoccupée par la recrudescence des crimes et délits contre les particuliers, notamment des attentats aux mœurs relayés par les réseaux sociaux. Il s’agit des cas d’outrage public à la pudeur, de viol, de pédophilie et d’atteinte à l’intégrité des couches vulnérables comme les albinos. “Tous ces crimes et délits sont le reflet d’une dégradation entamée de nos valeurs sociétales qui entraine dangereusement la jeunesse vers une déviance, contre laquelle, l’institution police seule, ne peut lutter, car son action, dans le cas d’espèce est plutôt répressive alors qu’il s’agit en premier lieu, d’apporter une réponse éducative depuis la cellule familiale, suivie par la société et encadrée par les pouvoirs publics” reconnait l’Inspecteur général Moussa Ag Infahi.

Echanges de 584 messages entre Bureaux centraux nationaux Interpol

Il est nécessaire de rappeler que la police nationale participe avec dévouement à la coopération policière internationale. Dans ce cadre, elle a procédé à la remise simplifiée de police à police et échanger 584 messages entre Bureaux centraux nationaux Interpol relatifs à la recherche d’auteurs de crimes de terrorisme, de délits d’abus de confiance, d’escroquerie, de perte de documents de voyage et des demandes d’assistance dans l’intérêt de famille.

La police nationale participe aussi à l’édification de l’Etat de droit et mène une lutte farouche contre le terrorisme et le crime organisé sur toutes ses formes et apporte son expertise aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies en République Démocratique du Congo, en République Centrafricaine et en Haïti avec 47 fonctionnaires.

Le taux du personnel

 féminin passé de 12% en 2015

à 26% en 2018

Une attention particulière est portée à la dimension genre au sein de la police nationale. C’est pourquoi, dira-t-il, le taux du personnel féminin est passé de 12% en 2015 à 26% en 2018. : “Toute chose qui contribue au professionnalisme de notre institution et nous rapproche des standards internationaux admis en la matière”.

Pour conclure, Moussa Ag Infahi de préciser que la police nationale a participé, du début d’année à nos jours, à la sécurisation de divers événements de la vie de la nation parmi lesquels la sécurisation de l’élection présidentielle de 2018, les opérations comme la proclamation des résultats et la cérémonie de prestation de serment du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, l’encadrement des meetings et marches de différentes organisations socio-politiques, les festivités du 22 septembre. Sans oublier les manifestations sportives et culturelles comme le Tournoi de l’Afro-basket, les finales des Coupes du Mali de football et de basket-ball… “Je puis vous assurer que la gouvernance de la police a changé. Un accent a été mis sur le dialogue social franc et sincère avec les partenaires sociaux. Ce qui a permis de créer un climat de travail serein”. 

                   El Hadj A.B. HAÏDARA

Source : Aujourd’hui-Mali

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Mali : En offrant 5 millions Fcfa et une Range Rover aux joueurs de N’goni Sékoubani : Le géomancien Pr. Gaoussou Kalilou Berthé dit Lalabi crée l’émeute lors de la 13ème édition de la nuit des chasseurs

Sat, 13/10/2018 - 08:53
Pr Gaoussou Kalilou Berthé dit Lalabi Afin de célébrer à sa manière la victoire de son candidat, Ibrahim Boubacar Kéïta, le Club des amis de Karim Kéïta a organisé la semaine dernière sa 13ème édition de la nuit des chasseurs. Une cérémonie tenue sur le terrain Sakaly de Médina Coura et placée sous la présidence du président de l’Apcam, Bakary Togola, et de Mme Sangaré Oumou Ba, Conseillère à la Présidence de la République.

Cette nuit, faut-il le rappeler, était animée par Sékoubani Traoré dit Sekoubani, un joueur de renom de “Dosso N’goni”. Cependant, s’il ya eu une attraction lors de cette cérémonie, ce fut sans nul doute le Pr Gaoussou Kalilou Berthé dit Lalabi. L’évocation de son nom seulement par l’artiste a été accueillie par une salve d’applaudissements et cris de joie, tant l’homme est considéré comme l’un des plus grands géomanciens du Mali, voire en Afrique.  Pour la petite histoire, c’est à Kounianan, dans le cercle de Koutiala, qu’il a fait ses premiers pas dans la géomancie avant de se parfaire dans plusieurs pays à travers le monde, comme en Turquie, Egypte, Liban, Tunisie, Gambie…

Ainsi, lors de cette soirée, comme il fallait s’y attendre, l’artiste Sekoubani a fait longuement les éloges du jeune géomancien qui a de nos jours formé plusieurs milliers de nos compatriotes dans cette connaissance occulte avec à la clé des attestations de formation dont la remise est toujours présidée par les autorités. En tout cas, au cours de la soirée, le joueur de N’Goni n’a pas regretté pour la simple raison qui lui offert, sur place, 5 millions de Fcfa et la clé d’une voiture Range Rover.

Lors de la remise d’attestations à ses apprenants, le Pr Lalabi nous disait ceci : “La géomancie est une science importante qui mérite d’être connue par tous, chrétiens, musulmans, athées. Car elle est la clé du succès dans tous les domaines. C’est pourquoi, mon ambition, c’est d’initier gratuitement tous les Maliens à cette science. J’ai déjà formé depuis mon retour des milliers de personne. Par contre, vu l’intérêt croissant pour l’apprentissage, j’ai ouvert spécifiquement un centre, sanctionné par la remise d’attestations” nous confiait, à l’époque, le Pr Lalabi qui a précisé au passage que seule l’inscription est payante dans son école.

Quant à la durée de la formation, le Pr Lalabi a révélé que cela dépend de l’engagement de l’apprenant qui peut être un géomancien en l’espace d’une semaine s’il est assidu, comme il peut faire deux ans sans maitriser les techniques. En tout cas, de nos jours, il suffit de faire un tour dans son école, à Sotuba, vers la route de Koulikoro, pour en savoir davantage sur l’engouement et l’intérêt de nos compatriotes envers cette science.

“Des cadres de l’administration, des jeunes sans emplois, des femmes, ils viennent tous se former auprès de lui, ils forment même certains à distance à travers Wattsap”nous a confié un de ses apprenants. En tout cas, aujourd’hui, le Pr Lalabi est une icône en géomancie dont le nom a franchi nos frontières.                         

Kassoum THERA

Source : Aujourd’hui-Mali

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Mali : Le ministre Hamadou Konaté à propos du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion : “La solidarité sera mise à l’honneur de Kayes à Kidal dans une parfaite communion”

Sat, 13/10/2018 - 08:50
Hamadoun Konaté, ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord C’est parti pour la 24e édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion sous le thème : “La solidarité, une responsabilité citoyenne en République”. A cette occasion, le ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Hamadou Konaté, a livré un message pour lancer officiellement les activités de l’édition 2018.

Chers compatriotes,

La célébration de cette année, m’offre l’heureuse occasion d’adresser mes remerciements à tous nos partenaires et à l’ensemble des composantes de notre pays pour leur accompagnement sans cesse dynamique pendant ce mois. Que tous trouvent ici,  aux noms du président de la République, chef de l’Etat, du gouvernement et au mien propre, l’expression de notre profonde gratitude.

Cette 24e édition sera aussi un moment d’expression en actes concrets de la solidarité et l’entraide, véritable ciment de la cohésion sociale dans notre pays.

Il me plaît de rappeler que depuis 2001, notre pays a institué un Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, célébré dans tout le pays durant le mois d’octobre.

Au fil des années, cette célébration a acquis un rayonnement tel que, durant trente jours, chaque Malien exprime son empathie et son engagement pour l’autre. C’est le lieu d’exprimer à tous ceux qui, depuis plus de deux décennies, se sont constamment mobilisés pour donner un contenu aux activités de ce mois.

Chers compatriotes,

Lancé en 1995 pour soutenir et renforcer les valeurs de solidarité qui sont le fondement de notre nation, le mois d’octobre est devenu dans notre pays un symbole de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, qui s’impose de plus en plus à chacun de nous comme un moment privilégié d’amélioration du vivre ensemble.

Loin d’être un mois essentiellement festif, octobre est désormais un moment intense de rappel à la conscience nationale du devoir citoyen d’entraide pour le bien-être de chaque Malien.

Il s’agit en effet d’un investissement de chacun nous pour consolider la cohésion sociale et le vivre ensemble en luttant contre la marginalisation et toutes les exclusions sociales.

C’est pour cela qu’à l’entame du second mandat de Monsieur le président de la République, le thème retenu pour la 24e édition est : “La solidarité, une responsabilité citoyenne en République”.

Il appelle à une analyse, la plus objective qui soit, du comportement de chacun pendant le quinquennat passé et une mobilisation de tous pour la République. Ce bien commun qui est le cadre de toute notre activité pour la patrie. S’interroger sur nos responsabilités républicaines nous amènera forcément à faire chacun le point de notre contribution individuelle au renforcement du Mali dans sa dignité, dans son humanité et dans sa présence dans l’histoire des grandes nations. Renforcer la chaîne de solidarité, c’est aussi veiller à la solidité d’un Mali immortel.

Que d’épreuves notre pays a surmonté depuis 2012 ! Agitations sociales, catastrophes naturelles multiples ont jonché la voie de la République sans jamais perturber sa marche vers plus de liberté, plus de démocratie et plus de progrès pour les maliens.

Chers compatriotes,

Ce thème n’est pas un slogan. Il sort du vécu quotidien des populations et de la ferme volonté du président de la République de maintenir le cap de l’avenir. Dans son adresse à l’occasion de la célébration du 58e anniversaire de l’indépendance de notre pays, le président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, a dit ceci, parlant de notre capacité et de notre volonté à faire l’histoire : “Notre pays a subi cette année d’importantes inondations qui ont causé de terribles ravages. Aussi, j’ai instruit au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour faire de toute l’année 2019 une Année de solidarité. La mesure est certes exceptionnelle, mais elle s’avère indispensable au regard des drames enregistrés et du dénuement dans lequel se retrouvent les populations sinistrées. Il nous faut non seulement secourir les victimes, mais aussi les aider à se reconstruire. J’encourage donc vivement les bonnes volontés et les partenaires à se joindre à cette initiative”.

C’est là un appel à des actions concrètes, durables et pérennes pour faire reculer les frontières de la misère, de la maladie, de l’ignorance, de la pauvreté de l’indifférence et de la banalisation de la souffrance autour de nous.

Sans empathie, il n’y a point d’humanisme et point de victoire de l’homme sur les événements qui jonchent sa vie.

Notre pays est grand de son humanisme et de sa belle présence dans l’Histoire.

Le symbole de ce mois, dans sa noblesse, nous engage à traduire en acte concret cette solidarité en termes d’égalité de chances pour toutes les catégories sociales : pauvres et riches, hommes et femmes, jeunes et vieux.

Chers compatriotes,

Un mois durant, la solidarité sera mise à l’honneur dans tout le pays de Kayes à Kidal dans une parfaite communion.

C’est cela le sens profond de la solidarité : travailler, aider, assister, partager avec l’autre se trouvant dans le besoin, mais aussi cultiver le sens de la dignité humaine et de la responsabilité.

Qu’il me soit enfin permis de remercier très chaleureusement les parrains et marraines des différentes éditions qui ont su imprimer une dimension toute particulière de la solidarité malienne depuis 23 ans.

Permettez-moi de saluer et de remercier le Pasteur Nouh Ag Infa Yattara, président de l’Association des groupements d’églises et missions protestantes évangéliques au Mali (Agempem) qui nous a fait l’honneur d’être le parrain de cette 24e édition.

Chers compatriotes,

Au moment de lancer la vingt-quatrième édition, je voudrais rappeler ici l’engagement du gouvernement, sous l’autorité de Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita, président de la République, à préserver et consolider nos valeurs sociétales que sont la solidarité, l’humilité, la tolérance et la cohésion sociale dans un Mali digne de la souveraineté du continent africain dans un monde plus humain.

Vive la solidarité nationale et internationale.

Vive la 24e édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion,

Vive la République du Mali dans une Afrique unie et prospère.

Je vous remercie.

Source : Aujourd’hui-Mali

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Mali : Célébration de la journée mondiale de la poste : La structuration de la poste malienne expliquée au public

Sat, 13/10/2018 - 08:48
Le ministre Arouna Modib Touré lors de la journée de la poste Le Mali (à travers la Poste malienne), à l’instar de la communauté internationale et l’Union postale universelle (UPU) a célébré, le mardi 9 octobre 2018 à l’hôtel Sheraton, l’édition 2018 de la Journée mondiale de la Poste sous le thème ” La Poste : livrer du bien au monde entier “. La cérémonie d’ouverture était parrainée et placée sous la présidence du ministre de l’Economique numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, entouré du PDG de la Poste malienne, Ibrahim Haïdara, des responsables du Conseil national du Patronat du Mali.

La célébration du 9 octobre, consacrée Journée mondiale de la Poste a été une opportunité pour la Poste malienne d’informer le public malien, les entreprises publiques et privées de son rôle et de sa structuration qui consiste à la transformer en profondeur afin de l’adapter aux besoins du marché.

Cette structure consistera à la mise en place de 4 structures verticales orientées “métiers”.  “La Poste services” est la 1ère qui va concerner le métier classique de la Poste, c’est-à-dire, le courrier, les boîtes postales, le transport rural. La 2e structure est “La poste digitale” qui exploitera les services numériques qui sont entre autres, le coffre-fort numérique, les autorités de certification et de tierce confiance, l’appui à la transformation digitale des services postaux. “La Poste finances” est la 3e structure qui sera axée sur l’exploitation des services financiers postaux qui posera les jalons de la banque postale. La 4e structure est “La Poste mobile” qui consiste à créer un opérateur virtuel de télécommunications qui sera basé sur les réseaux existants pour fournir des services de téléphonie à moindre coût afin de permettre l’exploitation des services digitaux de la Poste, en plus des fonctionnalités classiques d’un réseau télécoms.

Pour expliquer cette structuration, des Panels ont été animés sur, entre autres, la ferme volonté de l’Etat à assainir le secteur postal pour que le Mali soit en conformité avec les normes de régulation de l’UPU ; le rôle et les missions de l’AMRTP.

A la cérémonie, le Président Directeur Général de la Poste, Ibrahim Haïdara, reconnaîtra que la Poste malienne se trouve dans des difficultés. Mais, il a rassuré que l’espoir est permis avec le Plan d’action.  “Il s’agira de transformer la Poste en profondeur avec la création d’autres entités en vue d’aller au-delà de sa mission classique et de lui permettre de participer à la justice sociale. Nous sommes en train de nous atteler à cela”, a-t-il soutenu.

Le ministre Arouna Modibo Touré : “La Poste doit être bâtie autour des trois actions majeures qui sont la Poste mobile, la Poste financière, la Poste numérique”

En présidant la cérémonie, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré s’est interrogé si le thème “La Poste : livrer du bien au monde entier” peut-elle se réaliser. Il a invité les participants à la conférence de formuler des recommandations s’inscrivant dans l’intitulé du thème. Il a indiqué que ce thème est conforme avec 2 des 5 axes de la Lettre de mission du président Ibrahim Boubacar Kéita instruite au Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, notamment la promotion d’une croissance inclusive et le développement du capital humain et la cohésion sociale. Il a noté qu’en plus du service classique de la Poste, il lui faut une innovation par le numérique. “Le numérique est en train de créer des bouleversements dans tous les secteurs de la vie. Evidemment, ces bouleversements ont permis à notre Poste d’emboîter le pas au numérique qui est vecteur de création de valeurs. Pour notre part, le gouvernement du Mali, depuis 2016, a élaboré un plan de relance de la Poste qui a été amélioré pour faire face aux enjeux et aux défis. C’est cela vision du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita, de mettre la Poste en niveau de compétition pour la sortir du gouffre financier. Conformément à la politique de jeune instituée par le chef de l’Etat, nous avons décidé de mettre un jeune à la Direction de la Poste grâce à ses compétences. Donc, le défi est à relever. Je n’ai jamais douté de lui”, a déclaré le ministre Touré. Il a invité les participants à la Journée de débattre des principaux problèmes de la Poste et de lui transmettre des recommandations permettant de bâtir la Poste autour des trois actions majeures qui sont la Poste mobile, la Poste financière, la Poste numérique. “La Poste ne peut pas évoluer aujourd’hui sans la numérique. Et le support de l’Etat ne fera aucunement défaut. Pourquoi ne pas ériger les 200 bureaux de Poste de l’intérieur en centres de paie. Cela est possible. […] Si la Poste ne joue pas son rôle, l’Etat ne l’aidera pas”, a dit le ministre de l’Economie numérique et de la Communication.

L’Historique et les missions

de la Poste du Mali

Le service postal fut institué au Soudan français (actuel Mali) par l’Administration coloniale sous la dénomination “Poste-Télégraphe-Téléphone (PTT)”. Le premier bureau fut ouvert à Médine près de Kayes. La Poste du Mali, sous son régime juridique actuel, a été créée par l’Ordonnance n° 2011-012/P-RM du 20 septembre 2011. Elle est rattachée au ministère en charge de la Poste, son régime juridique est celui d’un Etablissement public à caractère industriel et commercial (Epic). La Poste du Mali est membre de l’Union postale universelle (UPU) depuis le 21 avril 1961 qui compte 192 pays membres et est une agence spécialisée des Nations unies.

La Poste a pour mission d’assurer la collecte, le tri, le transport et la distribution des courriers (correspondances privées et officielles) ; le transport et la remise des colis postaux ; le transport des passagers au moyen des Postes automobiles rurales (Par) en plus du courrier ; l’impression et la vente des timbres postes, figurines assimilées et des valeurs fiduciaires ; la concession du monopole postal moyennant paiement d’une redevance annuelle ; la réalisation aux guichets des bureaux de postes des opérations relatives aux chèques postaux, à la caisse d’épargne, au téléphone, au télégraphe et à la télécopie publique ; la messagerie express.

                             Siaka DOUMBIA

Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

Mali : Pour la gestion active de la trésorerie de l’Etat avec la mise en œuvre du compte unique du trésor (CUT) : 4 297 comptes des services des Etablissements Publics Nationaux (EPN) bientôt fermés dans les banques

Sat, 13/10/2018 - 08:45
Le Directeur général du Trésor Les comptes de tous les services des Etablissements publics nationaux risquent d’être fermés bientôt au niveau des banques de la place. Ces services seront obligés désormais de passer au Trésor.  Cela dans le souci d’honorer les engagements de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) et ceux pris par le Fonds monétaire international (Fmi). D’ores et déjà, beaucoup de directeurs nationaux rejettent cette nouvelle réforme qui risque de créer d’énormes problèmes.

Le Mali sera bientôt doté d’un nouveau concept appelé Compte Unique du Trésor, qui est une nouvelle stratégie de dépôt des fonds des Etablissements publics nationaux (EPN). Tous les services, issus des Etablissements publics à caractère administratif, Etablissements publics à caractère professionnel, Etablissements publics à caractère industriel et commercial, Etablissements publics à caractère scientifique, technologie et culturel…

La mise en œuvre du Compte Unique du Trésor est un impératif à la gestion active de la trésorerie de l’Etat et à la bonne répartition des ressources dans le temps et dans l’espace. Et l’implication de tous les acteurs est indispensable pour assurer un succès à cette réforme, qui est une directive de l’Uemoa et du Fmi, beaucoup de structures auront des difficultés énormes pour la gestion des ressources financières. Puisque tous les services des Etablissements publics nationaux (EPN) seront obligés de quitter les banques afin d’aller vers le Trésor directement à travers la Bceao.

Pour ce faire, tous les comptes de ces services seront fermés. Selon nos informations, 4 297 comptes risquent d’être fermés. Ce qui n’arrange pas beaucoup de structures, qui gèrent souvent les fonds du privé. Voilà pourquoi, cette réforme a déjà créé beaucoup de polémiques. Les débats étaient très houleux lors de la section d’information destinée à tous les directeurs généraux et des Agents comptables des différents services. C’était du 9 au 11 octobre à la Direction nationale du Trésor et de la comptabilité publique.

Au cours de cette rencontre, les directeurs et agents comptables ont formulé leurs inquiétudes quant à la mise en œuvre du Compte unique du Trésor. Ils ont été informés du cadre juridique du dépôt des fonds des Etablissements publics nationaux (EPN) au Trésor, le rappel du dispositif actuel de gestion des fonds de ces établissements ainsi que la stratégie d’intégration des fonds des EPN dans le Compte unique du trésor.

Déjà, beaucoup de gens s’interrogent si ce n’est pas une manière de résoudre les difficultés de trésorerie auxquelles le pays fait face aujourd’hui.

Il faut rappeler que l’obligation du dépôt des fonds est prévue pat la Loi N°2013-028 du 11 juillet 2013, modifiée, relative aux lois de finances, le Décret N°2018-0009/P-RM du 10 janvier 2018 portant règlement général sur la comptabilité publique en remplacement du Décret N°2014-0349/P-RM du 22 mai 2014 et l’Ordonnance N°2017-023/P-RM du 30 mars 2017 portant modification de la loi N°90-110/AN-RM du 18 octobre 1990 portant principes fondamentaux de la création, de l’organisation et du fonctionnement des établissements publics à caractère administratif.

Selon l’article 30 de l’Ordonnance, “les fonds des établissements publics à caractère administratif sont des deniers publics. A ce titre, ils sont déposés dans un compte unique du trésor ouvert dans les livres de la Bceao. Toutefois, le ministre chargé des Finances peut autoriser le dépôt des fonds des établissements publics à caractère administratif dans une banque commerciale ou dans une institution financière conformément à la règlementation en vigueur”.

Notons que le compte de dépôt permet de retracer l’ensemble des mouvements de trésorerie initiés par l’établissement public ou par son compte par le comptable direct du Trésor, teneur du compte. Ainsi, l’Agence comptable centrale du Trésor (ACCT) chargée de la gestion de la trésorerie de l’Etat a ouvert, courant 2018, dans les livres Bceao-Mali un compte bancaire intitulé “Etablissements publics nationaux”. Ce compte, selon nos informations, reçoit les dépôts des Etablissements publics nationaux et sert également à approvisionner les comptes de dépenses des établissements ouverts dans les banques commerciales. De même, un compte de dépôt est ouvert pour chaque Etablissement public national dans les livres de l’ACCT-TR pour le suivi de leurs opérations d’encaissement et de décaissement.

Déjà un compte d’opération de recettes de l’Agence comptable centrale du Trésor (ACCT) est ouvert à la Banque Malienne de Solidarité (BMS-sa) pour les futurs versements. Il s’agit bien du compte N°ML 102010010006470340196. Après les opérations, les copies des bordereaux de versements délivrés par la BMS-sa sont transmis à l’ACCT en vue de la comptabilisation de la ressource dans ses livres pour le compte de l’établissement.

En ce concerne les dépenses, l’ouverture d’un compte d’opération en dépense est prévue pour chaque service des Etablissements publics nationaux dans une banque primaire sous la signature de l’Agent comptable de l’établissement. “Chaque établissement doit prendre les dispositions nécessaires pour les formalités d’ouverture du compte de défense conformément l’arrêté N°2016-2082/MEF-SG du 15 juin 2016 fixant les règles d’ouverture, de clôture et de gestion des comptes bancaires publics. Le compte de dépense est approvisionné à la demande de l’Agent comptable de l’établissement accompagnée de la liste des dépenses à payer et du relevé du compte bancaire de l’établissement. La demande est transmise à l’ACCT-TPR du Directeur général de l’EPN en vue de la programmation pour l’approvisionnement du compte”.Voilà ce qui est envisagé à court terme dans le cadre de la stratégie de dépôt des fonds des EPN dans le Compte Unique du Trésor.

“Les fonds propres (numéraire, chèques ou virement) encaissés par l’Agent comptable doivent faire l’objet de comptabilisation dans la comptabilité générale de l’établissement et de versement régulier auprès du comptable teneur du compte de dépôt au Trésor. Après constat de l’efficacité du versement, le comptable du Trésor informe l’EPN par lettre avec les références du moyen de versement. Il produit périodiquement la situation du compte à l’EPN pour rapprochement avec les écritures de l’Agence comptable de l’EPN “.

S’agissant des procédures d’exécution des dépenses, il est bien précisé: ” Les mandats de paiement sont tous établis suivant la codification de la nomenclature budgétaire et sont assignés à la caisse de l’Agent comptable et non au PGT ou TPR après visa du contrôleur financier si nécessaire. Le comptable direct du Trésor approvisionne le compte de dépense de l’établissement et informe l’EPN du dénouement de l’opération.

       El Hadj A.B. HAÏDARA

Source : Aujourd’hui-Mali

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Mali : Que sont-ils devenus : Molobaly Sissoko : Dieu, ma vie, le football !

Sat, 13/10/2018 - 08:42
Molobaly actuellement à Kati en compagnie des pensionnaires de son centre A 73 ans et trainant un mal de genou, Molobaly Sissoko est pourtant toujours actif pour diriger son centre de formation de jeunes à Kati Sananfara. La détérioration d’une partie du terrain d’entrainement par les pluies diluviennes, n’a nullement affecté sa détermination à exercer un métier devenu, plus qu’une passion, sa raison d’être dans la vie, à savoir le coaching doublé de la formation des jeunes. Heureusement que le directeur de l’école lui a cédé une partie de la cour pour les besoins de gestion de son centre. C’est dire que nous avons cherché et retrouvé les traces de l’ancien entraineur des Aigles. Molo, comme on l’appelle communément, nous a reçus le week-end dernier sous la véranda de l’école susmentionnée, pendant que ses jeunots s’exerçaient aux techniques de jonglages et de dribbles. Il nous dit tout sur sa carrière liée au sport dans la rubrique “Que sont-ils devenus ?”

Molobaly Sissoko est cet entraineur qui a posé les jalons de la qualification des Aigles, pour la CAN de Tunisie 1994, avec une victoire et un match nul.

Tunis 94 : Molo au début du conte de fée

Puis, suivront deux défaites contre l’Egypte et le Maroc. Nommé ministre en charge des Sports, Boubacar Karamoko Coulibaly fait remplacer Molobaly par feu Mamadou Keïta dit Capi pour gérer les deux derniers matches. Coup de chance: les Aigles se qualifient héroïquement le 25 juillet 1993, 22 ans après Yaoundé 1972. Au-delà de l’euphorie, l’histoire retient que Capi est à la conclusion de cet exploit, mais que le mérite en revient à Molo qui avait été nommé Directeur Technique National après son limogeage. Mais, injustice, Molobaly n’a jamais réellement et officiellement occupé ce poste. La preuve : il a été écarté de la délégation malienne pour la CAN 1994. Il a suivi l’événement devant le petit écran, mais est resté très attaché à l’équipe nationale. Même quand feu Mory Goïta a su que Capi n’amènera pas Djibril Diawara à la CAN, il a demandé à Molobaly d’intervenir auprès de son successeur. Effectivement, il a approché l’entraineur des Aigles pour lui dire de comprendre les jeunes. Et que si Djibril est sorti la nuit, c’est parce que le quartier libre a été accordé à toute l’équipe. C’est par le pur hasard que lui, Capi, et son joueur vedette, se sont retrouvés quelque part en ville. Il lui conseille de ne pas mettre en exécution son plan, qui consistait à écarter le jeune Diawara. Selon Molo, Capi l’a religieusement écouté, mais il ne lui a rien promis. Après la publication de la liste, il a fait le constat amer, comme tout le peuple malien, que Djibril Diawara  n’a pas été retenu pour la CAN.

Au retour de l’équipe nationale de la Tunisie, l’Etat lui offre un terrain et une somme de 250 000 Fcfa, discrètement, par l’intermédiaire de Idrissa Traoré dit Poker, alors assistant de Capi dans l’encadrement technique des Aigles. N’eut été l’intervention de ses parents, il allait refuser de prendre l’argent. Parce qu’à l’en croire, la bonne manière a manqué et il sait pourquoi et comment il a accepté d’être l’entraineur   des Aigles en 1992, en remplacement de Kidian Diallo.

Le département des Sports lui a fait savoir que le pays traverse une situation financière catastrophique après les événements du 26 mars 1991. Donc, pas de salaire, mais 45 000 Fcfa de dotation en carburant. Plus tard, cette prime sera revue à la hausse et portée à 125 000 Fcfa. Molo témoigne qu’en plus de cette dotation dérisoire, il a travaillé et voyagé dans des conditions extrêmement difficiles. “Tout cela est normal”, dit-il, parce qu’aucun sacrifice n’est de trop pour défendre les couleurs de la patrie.

Victime d’un complot

Mais le problème est qu’il pense qu’il a été victime d’un complot pour être débarqué de l’encadrement technique des Aigles. Comment ? A-t-il des preuves ? Molobaly cadre les faits : “Aujourd’hui, Mamadou Keïta dit Capi ne vit pas, donc il est indécent que je mente sur lui. Il a rappelé un jour un joueur à l’ordre, en disant qu’il ne saurait lui faire confiance. Parce qu’il a trahi Molobaly afin que lui Capi soit aux commandes de l’équipe nationale. Autrement dit, le même joueur serait capable de poignarder Capi aussi au profit d’un autre entraineur. C’est une façon pour moi de convaincre l’opinion nationale de ce qui s’est passé. Rien ne m’empêchait de gagner les deux matches à Bamako. Très sincèrement, j’étais de cœur avec l’équipe, sinon je n’allais pas accepter le poste de DTN ou intervenir auprès de Capi par rapport à l’affaire Djibril Diawara”.

Dernier né d’une grande famille, Molo a failli ne pas réussir à cause du dorlotement et de la passivité de sa maman. Son grand frère, Adama Sissoko (père de l’ex Première dame, Mariam Traoré) le récupère pour l’amener en France. En 1967, muni du Brevet d’Etudes de Premier Cycle (Bepc), il s’envola pour la Faculté des Sports de l’Albasic en Allemagne.

A son retour, il est professeur d’EPS à l’école JPK de Kati de 1970 à 1971, avant de bénéficier en 1972  d’une bourse pour un stage à Dakar. De là-bas, il est admis au concours d’entrée à l’Institut National des Sports de Paris, section Afrique et Malgache, pour devenir entraineur de haut niveau. Ses relations avec l’ancien sélectionneur de France, Aimé Jacquet, sont nées dans cet établissement. Cette aventure sonnera également son départ de la Fonction Publique, parce qu’il n’est plus revenu au Mali à la fin de ses études.

Un entraîneur

de haut niveau

Molobaly dirige le centre de formation du FC Epinay Saint Sénart, et est régisseur à la mairie de cette ville jusqu’en 1979. Date à laquelle Molo rejoint la Corse pour trois ans.

Après dix ans d’aventure, l’enfant de Kati Sananfara décide de retourner au Mali en 1982 et crée une école de football dans sa ville natale.  Les parents des mômes ont apprécié cette initiative, parce que pratiquement tous les enfants se retrouvaient chez Molo, pour apprendre à jouer au ballon. Un fait qui tranquillisait aussi les géniteurs, convaincus au moins que leurs enfants n’allaient pas tomber dans la délinquance ou autres travers de la vie. C’est pourquoi, il n’a pas été facile pour Molo de les convaincre quand les dirigeants sont venus le voir pour entrainer le Stade malien de Bamako en 1985. Pour toute solution, il choisit les samedis et dimanches pour s’occuper de ses gamins et jeunots et s’engouffra dans le bateau des Blancs de Bamako pour trois saisons, sanctionnées par deux coupes du Mali (1985 et 1986 toutes remportées face au Djoliba AC).

Il quitte la barre stadiste pour rejoindre le nid des Scorpions où il remporte sa troisième coupe du Mali en 1989 (encore au détriment du Djoliba).

Qu’est-ce qui a conduit au divorce avec le Stade Malien de Bamako, et pourquoi Molobaly a-t-il abandonné l’AS Réalpendant que les dirigeants avaient mûri un beau projet à travers la restructuration du club ?

Notre héros du jour donne sa version des faits : “J’ai quitté l’encadrement technique du Stade parce que l’unité autour de l’entraineur faisait défaut. Les dirigeants n’étaient pas d’accord avec mes principes sur les joueurs, même les supporters. Un jour, Yacouba Traoré dit Yaba est venu en retard de trente minutes. Je lui ai qu’il va courir la durée équivalente à son retard. Des supporters ont manifesté ouvertement leur désapprobation par rapport à ma décision. J’ai maintenu ma décision de punir Yaba, qui d’ailleurs n’a pas bronché. Les joueurs du Stade étaient en quelque sorte des enfants gâtés de la cité. Or, le coaching a ses exigences. En un moment donné, j’ai pris la décision de rendre le tablier.

C’est après que Salif Keïta dit Domingo m’a proposé de prendre son ancien club. Nous nous fréquentions en France et une certaine affinité s’est installée entre nous de telle sorte que je ne pouvais pas lui refuser ce service. Mais là aussi, les retards de salaires m’ont obligé à démissionner. Salif sur lequel je pouvais compter n’a pas mis en exergue toutes les exigences que lui imposaient nos relations. Finalement, j’ai mis fin à notre collaboration. Je vous avoue que jusqu’à présent le club me doit des arriérés de salaires s’élevant à 520 000 Fcfa “.

Après toutes ces aventures et son épisode d’avec les Aigles, il fera un tour au Sigui de Kayes, puis au Mamahira de Kati, avant de déménager à Koutiala pour créer un centre et entrainer l’Etoile Filante de Koutiala. Ses parents ne lui ont pas donné le temps de rester longtemps dans la capitale de l’or blanc. Ils sont allés le chercher, et depuis, Molobaly Sissoko s’occupe de ses jeunes sur le terrain de Kati Sananfara.

Avec l’hivernage, une partie du terrain d’entrainement a été fortement endommagée. Comment faire avec cette nouvelle situation ? Le temps pour Molo de trouver une réponse ou un plan B pour ne pas désorienter les jeunots, le directeur Cheick Oumar Diallo lui propose de coacher désormais ses jeunes dans la cour de l’école, pendant le week-end. C’est dans l’enceinte de l’établissement que Molobaly Sissoko nous a reçus. Venus chez lui sans le prévenir, l’ancien entraineur des Aigles n’a posé aucun problème et a exigé à parler au directeur du journal, pour lui dire qu’il l’a ressuscité. Parce que, rarement, le monde sportif pense à lui dans son petit coin à Kati Sananfara.

Pourquoi à son âge, il continue de consacrer sa vie au coaching, surtout avec les enfants ? Quel message un entraineur peut-il donner à  ses joueurs à la veille d’un match ?

A ces questions, Molobaly Sissoko ne tourne pas autour du pot et répond que sa vie est liée au football, pour l’avoir choisi. Raison pour laquelle il trouve du plaisir au milieu des enfants tous les week-ends. Ceux-ci sont même ses petits-enfants, il ne saurait prendre aucune mesure radicale contre qui que ce soit. Sinon, beaucoup d’entre eux ne paient pas régulièrement les cotisations mensuelles fixées à 1000 Fcfa. Pour ce qui est du message d’un coach pour doper le cœur de ses joueurs, Molo dit qu’il dépend de l’enjeu des rencontres. Selon lui, un entraineur ne doit pas trop mettre ses joueurs en confiance et ne doit pas aussi leur faire peur. En parlant aux joueurs, il doit éviter de minimiser l’adversaire ou de le surestimer.

En sa qualité d’entraineur de haut niveau, quelle recette peut-il conseiller

à son cadet Mohamed Magassouba, entraineur par intérim des Aigles ?

Molobaly Sissoko soutient que l’actuel coach des Aigles a jeté les bases d’un (autre) renouveau de notre football par la mobilisation d’éléments promoteurs qui, entourés de bonnes volontés de la part de tous les acteurs au développement de ce sport, pourront mener loin la discipline. Cependant, il prédit que cette équipe peut engranger des résultats performants à condition qu’on donne à Magassouba le temps de gravir les marches menant à la gloire, à son rythme.

Molobaly termine en disant qu’il ne faut pas se faire d’illusions car pour s’imposer au haut niveau, les joueurs, dans leur majorité doivent, à leurs postes respectifs, être parmi les meilleurs. Parce que cet élément d’appréciation est mal maîtrisé par la plupart des acteurs du football.

Ancien conseiller municipal à la mairie de Kati, professeur d’EPS, médaillé de bronze Jeunesse et Sports de Paris, instructeur national de la Femafoot, ancien entraineur des Aigles et de plusieurs clubs d’élite, ancien DTN, Molobaly Sissoko a vraiment un palmarès bien fourni. Actuellement, il dirige son centre de formation de jeunes sur le terrain de Kati Sananfara. Apparemment, il ne se plaint pas trop et vit d’ailleurs bien.

Il est marié et père de 3 enfants dont 2 filles, qui l’entretiennent très bien. Ce qui lui permet d’investir dans son centre les appuis qu’il reçoit des bonnes volontés. Longue vie coach !

O. Roger Sissoko

Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

Mali : Investissements : le pari réussi de l’API-Mali en Algérie

Fri, 12/10/2018 - 13:00

Une fois de plus, l’Agence pour la Promotion des Investissements (API-Mali) a réussi son pari et sa mission d’attirer les investisseurs étrangers au Mali. A la suite de la 4e édition de l’Université du FCE (Forum des chefs d’entreprises) à El Oued Souf, en Algérie, les différents échanges se sont couronnés par la signature d’un accord entre le groupe IVAL et l’API-Mali pour l’implantation de sa filiale IVECO au Mali.

Le groupe IVAL, à travers son PDG, Mohamed Bairi, a signé, ce lundi 8 octobre 2018 un mémorandum d’entente pour l’implantation d’un centre de distribution et de services après-vente des véhicules montés par la société IVAL, qui sera installé à Bamako.

Selon le Directeur général de l’API-Mali, Moussa Ismaïla Touré, « L’axe Mali-Algérie est un axe stratégique pour nos deux pays. Nous savons que le gouvernement algérien encourage fortement la production nationale, et l’exportation. Au Mali, nous sommes demandeur de l’expérience algérienne, forte de son industrialisation, et il faut impérativement profiter de l’excellente relation politique et diplomatique entre nos deux pays, et faire fructifier cela sur les deux rives ».

Le déploiement du groupe IVAL au Mali constitue la première étape d’une implantation plus large en Afrique de l’Ouest. Le PDG du groupe IVAL a d’ailleurs expliqué son ambition d’atteindre, à travers le Mali, l’ensemble du marché de la zone CEDEAO, soit environ 300 millions de consommateurs.

Aux côtés de Moussa I. Touré, plusieurs acteurs clés du secteur privé malien ont pris part à l’Université du FCE, le 4 octobre dernier. Parmi eux, Mme Jamila Ben Baba, PDG de Laham Industries, M. Ibrahima Diawara, PDG d’IBI Groupe, M. Diadié Sankaré, PDG de Groupe SAER, M. Mamadu Sacko PDG du Groupe Kama et M. Abdoullah Coulibaly, Fondateur du Forum de Bamako et Président de l’Institut des Hautes Etudes en Management. L’objectif du Forum est de réunir chaque annéeles chefs d’entreprise, les décideurs économiques, les représentants de la société civile ainsi que des experts pour échanger et débattre des enjeux liés à la transformation de l’économie nationale. Cette délégation de qualité a pu représenter le dynamisme économique du Mali et la solidité de ses principaux entrepreneurs. Au cours de plusieurs rencontres de haut niveau, Moussa I. Touré a pu rassurer les chefs d’entreprise algériens et faire la promotion de la destination Mali. Comme le groupe IVAL, d’autres sociétés algériennes d’envergure ont manifesté leur intérêt pour les opportunités d’investissements qu’offre le Mali. Rendez-vous est pris à la mi-novembre pour concrétiser les promesses de ces échanges fructueux.

Alhousseyni Diarra

Categories: Afrique

Mali : Le département de tutelle au chevet des producteurs d’huile et d’aliment bétail

Fri, 12/10/2018 - 12:23
Au Mali, 86 huileries transforment les graines de coton produites par la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT). Selon nos sources, la capacité installée de trituration de ces huileries, de plus de 4 millions 500 mille tonnes par an, est largement supérieure à l’offre de matières premières de l’ordre de 360 000 tonnes de graines de coton fournies par la CMDT. Les importations de graines de coton des pays voisins se situent autour de 200 000 tonnes. C’est dans le souci de combler l’insuffisance de graines de coton et d’éviter l’arrêt des unités de transformation, la menace sur les emplois, que s’est tenu la semaine dernière un atelier national sur l’approvisionnement des huileries en matières premières.

Il s’agissait à travers cette rencontre de sensibiliser et d’orienter les unités de production d’huile alimentaire et d’aliment pour bétail vers la diversification de leurs matières premières. Cela à travers l’utilisation d’autres graines oléagineuses disponibles sur le territoire national notamment l’arachide, l’amande de karité, le sésame, le tournesol, le soja, le maïs et autres.  «Le développement de la culture des oléagineux et leur transformation par les unités industrielles contribuera significativement au renforcement de l’articulation entre l’Agriculture et l’Industrie ainsi qu’à la promotion de la filière concernée » a soutenu le ministre Moulaye Ahmed Boubacar.

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Mali : 11ème session du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale de la Météorologie

Mon, 01/10/2018 - 12:58
Zoumana Mory Coulibaly Le Ministre des Transports, Mr Soumana Mory Coulibaly, a présidé le jeudi 27 septembre 2018, l’ouverture des travaux de la 11ème  session du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale de la Météorologie. Avec les administrateurs qui ont affiché complet, le ministre a fait le point de l’état d’exécution des activités réalisées au cours de l’année dernière. Parmi ces activités, on peut noter entre autres le renforcement des infrastructures météorologiques de base, la poursuite des opérations de pluies provoquées et l’assistance au monde rural, ainsi que l’amélioration du réseau de communication et de diffusion de l’information météorologique au public.

Dans son allocution d’ouverture des travaux, le ministre des Transports, a déclaré que face à la forte demande en information météorologique, son département a soumis à l’examen du Conseil des ministres, « le plan stratégique de développement de la météorologie à l’horizon 2027, et son plan d’actions 2018-2022 ». Ceci est un puissant outil de planification et d’aide à la prise de décision, a poursuivi le ministre Soumana Mory Coulibaly.
En effet, ces actions envisagées touchent les secteurs vitaux de notre économie, tels que l’agriculture, la santé, les transports, l’énergie, les ressources en eau, et autres.

M. Soumana Mory Coulibaly a invité la Direction générale de Mali-Météo, à inscrire ses actions dans la dynamique de maintenir notre pays ay rang des nations citées en exemple dans le domaine des applications météorologiques. Comme pour dire que les indicateurs sont au vert pour satisfaire les usagers.

Enfin, une minute de silence a été observée en la mémoire de feu Niaga Keita, ancien  régisseur des recettes à l’Agence Nationale de la Météorologie. Décès survenu samedi 22 septembre dernier.

Source : InfoSept

 

 

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