You are here

Maliactu

Subscribe to Maliactu feed Maliactu
maliactu.net - Mali Actualités, Les Actus et Informations sur le Mali
Updated: 1 month 4 weeks ago

Mali: La plateforme de la lutte contre la corruption et le chômage en sit-in ce vendredi

Mon, 10/06/2019 - 18:41
Pr. Clément Dembélé La plateforme de la lutte contre la corruption et le chômage organise ce vendredi 14 juin un sit-in devant l’office central de la lutte contre l’enrichissement illicite. Ce sit-in s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la corruption. Ce week-end a été marqué par une conférence de presse traitant les perspectives d’un Etat prospère et sans corruption. C’est dans ce sens également que la plateforme exige  pour plus de transparence, la déclaration de biens de tous les fonctionnaires prévue par la loi au Mali.

Selon Clément Dembélé membre de la plateforme de la lutte contre la corruption et le chômage,  les membres de son mouvement sont en train de  constituer des dossiers pour porter des plaintes collectives au niveau des tribunaux. Ces plaintes, selon lui, permettront de poursuivre tout auteur d’acte de corruption avéré.

Categories: Afrique

Mali : Mandat des députés : la prolongation jugée « anticonstitutionnelle »

Mon, 10/06/2019 - 18:40
Le gouvernement du Mali a annoncé la prorogation d’une année du mandat des députés vendredi 07 juin 2019 dans un nouveau projet de loi. La décision suscite des réactions au sein de l’opinion publique. Certains pensent qu’elle est « anticonstitutionnelle ».

Mais selon les autorités, elle s’explique par la récurrence de la force majeure et l’impossibilité d’organiser le scrutin législatif. En attendant, la première prolongation de six mois du mandat des députés devrait prendre fin le 30 juin 2019. Et les dernières élections législatives au Mali datent de 2013.

Dans le communiqué, le gouvernement justifie cette décision par la fragilité de la situation sécuritaire du pays. Il est difficile d’organiser des élections législatives régulières et transparentes dans cette instabilité, souligne le document. Le texte précise aussi que ce nouveau projet de loi devrait permettre de proroger le mandat des députés jusqu’au 02 mai 2020.

L’objectif est de « réunir les conditions optimales à la bonne organisation des élections ». Cependant, il reste encore des étapes à suivre pour finaliser cette prorogation. Pour son adoption, ce projet de loi organique doit bénéficier encore du vote des 2/3 des députés. Il sera ensuite présenté pour avis à la Cour constitutionnelle.

La classe politique malienne, elle, reste partager sur cette question. Pour la majorité, cette prorogation est nécessaire. Selon Zoumana N’Tji Doumbia, député à l’Assemblée Nationale et membre du parti majoritaire, « par ce projet de loi, le gouvernement veut éviter un vide constitutionnel qui va nous conduire tout droit au chaos ».

Cependant, certains partis politiques membres de l’opposition estiment que cette nouvelle prorogation d’au moins un an est une violation de la constitution malienne. « C’est une mauvaise habitude du gouvernement de renouveler le mandat des élus. Cela pourrait nous conduire à une autre prorogation inhabituelle», renchérit Allaye Bocoum, membre du parti SADI.

Une fois cette nouvelle prorogation du mandant des députés adoptée, certains membres de la société civile espère que ce sera la dernière. Ils souhaitent que la décision soit utile et permette efficacement de conduire les reformes institutionnelles et constitutionnelles en vue d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.

Pour certains observateurs, la prorogation du mandat des députés est sans nul doute anticonstitutionnelle mais demeure toutefois la seule issue paisible. Ils estiment que cette prolongation évitera un pouvoir unitaire ou même totalitaire. Toutefois ils demandent au gouvernement d’organiser le plus rapidement possible les élections législatives.

Source: Studio Tamani

Categories: Afrique

Mali : Attaque de Sobanou Kou : La MINUSMA en appelle au sursaut national

Mon, 10/06/2019 - 18:37
Bamako, le 10 juin 2019 – La MINUSMA est extrêmement préoccupée par les informations concordantes et corroborées par les autorités locales, faisant état d’une attaque meurtrière ayant visé hier le 9 Juin dans la soirée, des civils dans le village de Sobanou-Kou, situé à 43km au nord-est de la ville de Bandiagara, Commune de Sangha, Cercle de Bandiagara, Région de Mopti. Selon les informations préliminaires disponibles, de nombreux hommes armés ont fait irruption dans le village et mené une attaque qui a causé au moins 95 morts et de nombreux blessés. Ce bilan est confirmé par des sources officielles et des témoins sur place. Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Mali (RSSG), M. Mahamat Saleh Annadif, s’est dit « choqué et outré » par cette nouvelle attaque dans le centre du Mali. « Je condamne fermement cet acte d’une barbarie inqualifiable, ainsi que les appels à la violence. J’appelle les autorités maliennes à enquêter rapidement sur cette tragédie et à traduire ses auteurs en justice ». « Ce drame nous rappelle également et malheureusement que dans cette spirale de la violence, il n’y a pas les méchants d’un côté et les gentils de l’autre. Tout le monde est responsable. Le seuil de l’intolérable est atteint et le temps d’un sursaut national s’impose. La MINUSMA prendra toute sa part de responsabilité », a déclaré le Chef de la MINUSMA. Il présente ses condoléances aux victimes de l’attaque ainsi qu’au peuple et au gouvernement malien. La MINUSMA coordonne depuis ce matin sa réponse en soutien aux efforts des autorités maliennes. Le système des Nations unies au Mali se mobilise pour apporter une assistance humanitaire en soutien aux populations touchées par ce drame. Les opérations sécuritaires actuellement en place par la MINUSMA dans le Centre du Mali sont en cours de redéploiement dans le but d’appuyer les Forces de Défense et de Sécurité maliennes dans leurs efforts de sécurisation et de protection de la population. En soutien au Gouvernement malien, la Mission onusienne a également fourni ce matin un appui aérien afin de prévenir toute nouvelle attaque. La MINUSMA déploie actuellement une mission d’enquête spéciale des droits de l’homme sur les lieux pour faire la lumière sur ces incidents et appuyer les autorités maliennes dans leurs enquêtes judiciaires. Le RSSG a indiqué que la MINUSMA se tient prête à soutenir le Gouvernement malien pour toute action susceptible d’apaiser la situation. Source : MINUSMA
Categories: Afrique

Mali : Finances : Ces banques en difficultés

Mon, 10/06/2019 - 18:33
De bonnes sources, la dette intérieure publique et des soucis de nombreux opérateurs économiques ont mis certaines banques dans de graves difficultés de liquidités.

A combien s’élève l’ardoise financière que l’Etat doit aux banques de la place ? Les chiffres ne sont pas précis, mais il semble que l’enveloppe est plutôt salée et estimée par certaines sources à plusieurs milliards.

Elles se veulent attirantes à l’endroit de la clientèle, mais savent aussi, par des subterfuges, évoquer des « problèmes de connexions » pour ne pas payer leurs clients. Et pourtant, l’on nous tympanise à accélérer le processus de bancarisation. Et, lorsque les clients ont besoin de faire des opérations de retrait, nos cadres de banques ne se privent pas de leur balancer à la figure l’impossibilité de travailler pour « problèmes de connexions ». L’on dit de revenir pour prendre son propre argent. Ou c’est le nombre de guichets de retrait qui est drastiquement réduit suscitant de longues queues pour finir par fermer.

En outre, on invente des pannes dans le fonctionnement des guichets automatiques comme ce fut le cas au niveau de la BMS-SA avant la fête du ramadan le 2 juin dernier. Ou ces établissements financiers ferment en douce certaines de leurs agences à Bamako ou à l’intérieur du pays, sans crier gare ou informer les clients ou épargnants.

Certaines autres banques (dont nous taisons les noms pour le moment) pourtant panafricaines, trouvent le moyen de créer des « pannes » ou des « des défectuosités techniques » dans leurs transactions entre certains pays. Toutes ces arguties qui ne tiennent pas debout sont les signaux de difficultés qu’éprouvent certains de nos établissements financiers.

Kassoum TOGO

Source : Mali Horizon

Categories: Afrique

Mali : Gestion du parc des véhicules de l’Etat : A quand la fin du laisser-aller ?

Mon, 10/06/2019 - 18:26
Comment mettre en œuvre efficacement une politique de réduction du train de vie de l’Etat sans une meilleure gestion des véhicules administratifs ? la question mérite d’être posée quand on voit le laxisme et la négligence coupables avec lesquels le matériel roulant (bénéficiant de dotations énormes en carburant) de l’Etat est utilisé.

Des véhicules circulant à des heures indues, les week-ends et des jours fériés sans aucun contrôle ni sanctions, des véhicules de l’Etat transportant des provisions personnels comme des sacs de charbons et autres cargaisons de marchandises… la scène est perceptible souvent à Bamako et à l’intérieur sur nos routes. Que fait l’Etat pour mettre fin à ces dérives ?

Le gouvernement doit se pencher, sur un problème préjudiciable à l’économie du pays, l’utilisation abusive et incontrôlée des véhicules administratifs. Il urge de réglementer ce secteur. Le gouvernement doit prendre, de toute urgence, des mesures fortes de réglementation de la gestion du parc des véhicules et autres équipements motorisés de l’Etat ceci afin de corriger des années d’irrégularités.

Un projet de décret doit être pris à cet effet, en ce qui concerne le parc automobile de l’Etat. Pour la simple raison qu’un laxisme a entraîné des dérives et abus de toutes sortes au fil des années. Lesquels abus sont liés à l’utilisation fréquente de véhicules de fonction par des personnes non habilitées, l’attribution indue et la circulation injustifiée de véhicules de service, ainsi que l’emploi abusif de conducteurs de véhicules administratifs.

Une réglementation est nécessaire pour mettre fin à l’usage incontrôlé du matériel roulant de l’Etat, renforcer la responsabilisation des utilisateurs de véhicules de fonction, aux fins de parvenir à la rationalisation de la gestion du patrimoine de l’Etat. Il est aussi temps, par ailleurs, de faire en sorte que l’utilisation des conducteurs de véhicules administratifs soit revue. La nouvelle réglementation devra être élargie aux engins à deux roues, groupes électrogènes, équipements de manutention et de travaux publics et autres équipements motorisés susceptibles d’être acquis ou loués par l’Etat.

Une décision salutaire

Un décret pour réglementer l’utilisation des biens matériels de l’Etat viendra à point nommé, au regard des différentes plaintes des citoyens sur comment ces biens sont utilisés par ceux à qui ils sont attribués. Car, ces dérives engendrent des surcoûts ou dépenses indues au Trésor public. Il s’agira sûrement d’une mesure salutaire du gouvernement Dr Boubou Cissé, qui viendra en appui à la décision de passer en mode leasing afin d’améliorer la gestion du parc automobile de l’Etat, et de réduire de façon significative le train de vie de l’Etat.

Toutes ces mesures témoigneront de l’engagement du gouvernement à rationaliser les dépenses de l’Etat et assainir les finances publiques. Cette mesure implique l’instauration dans l’administration, de bonnes pratiques d’approches du bien public. Ce faisant, il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’utilisation rationnelle des biens publics va générer des économies substantielles à l’Etat qui pourra les investir dans des projets pour le bien des populations

Paul Y. N’GUESSAN

Source : Mali Horizon

Categories: Afrique

Mali : Tombouctou : Au moins trois personnes tuées suite à un raid de Barkhane

Mon, 10/06/2019 - 17:55

Les faits se seraient produits depuis le samedi 8 juin dernier, dans le secteur de Raz El Ma, dans la région de Tombouctou.

Les forces françaises de l’Opération Barkhane y ont mené un raid sur un véhicule suspect. Trois personnes dont les noms suivent Ahmad AG Assadeck , Hamama AG Hamaty et Ali AG Abdallah, ont été tuées. Il s’agit selon des sources d’un père de famille Ahmad AG Assadeck et ses deux enfants. Selon le chef de la communauté Kel Razzaf Ichirifene, Mohamed Ali AG Mattahel,  les personnes tuées n’étaient que de simples civils ne représentant aucune menace. Le père de famille laisse derrière lui une veuve et des orphelins sans assistance.

Ainsi, la communauté, tout en condamnant « fermement cet acte odieux, demande que la justice soit rendue ». Cela, en plus de l’ouverture d’une enquête internationale afin d’établir les faits.

Source : Kibaru

Categories: Afrique

Mali : Visite inappropriée de l’émissaire de la FIFA à Bamako : Quand Veron Mosengo-Omba tente d’intimider les plus hautes autorités du Mali

Mon, 10/06/2019 - 17:50
La FIFA menace de suspendre le Mali et de le disqualifier de la CAN Egypte 2019 si jamais la prochaine Assemblée générale de la FEMAFOOT venait à capoter. C’est le message qu’a apporté son émissaire à Bamako, Veron Mosengo-Omba, lors de sa rencontre avec le Premier ministre Boubou Cissé, samedi dernier, à la Primature. A travers cette démarche, la FIFA viole elle-même son principe de non-ingérence du politique dans le football.

Le Directeur de la division Associations membres de la FIFA pour l’Afrique et les Caraïbes, Veron Mosengo-Omba, a été reçu en audience, samedi dernier, par le Chef du Gouvernement malien, Dr. Boubou Cissé. En présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré et de la présidente du Comité de normalisation (CONOR) de la Fédération malienne de football, Mme Daou Fatoumata Guindo, l’émissaire de l’instance mondiale du football mondial a livré un message plutôt biaisé.

Dans un premier temps, il exprime la solidarité de la FIFA pour une sortie de crise du football malien,  » le message du président de la FIFA est simple et clair. La FIFA restera toujours aux côtés du football malien parce que c’est un grand pays de football en Afrique. On a qu’à regarder le résultat de ses jeunes. Il n’y a pas deux ou trois personnes qui peuvent prendre ce football en otage. Tout le monde est fatigué. Comment dans un grand pays de football, il n’y a pas de championnat ? Alors, si le Championnat ne se joue pas ici, c’est que le président de la FIFA a échoué. La Famille du football malien a échoué aussi. Ça c’est pas normal « , a-t-il affirmé.

En deuxième lieu, il profère des menaces de sanctions à l’encontre du Mali, « si certaines personnes essaient de saboter cette Assemblée générale de la FEMAFOOT (15 juin), la FIFA prendra ses responsabilités, ira même jusqu’à suspendre la Fédération malienne de football pour les matches des compétitions FIFA et même pour la CAN qui commence le 21 juin en Egypte « , a-t-il déclaré.

Vous avez dit non-ingérence ?

Avec tels propos d’intimidation, l’on peut dire sans doute que Veron Mosengo-Omba tente d’inciter les autorités Politiques du Pays à influencer la prochaine Assemblée générale de la FEMAFOOT. Notamment, à faire appliquer la dernière feuille de route (18 mars 2019) que la FIFA a dressée pour essayer de contourner la sentence du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), rendue le 15 novembre 2018. Rappelons que la plus haute juridiction du Sport a annulé l’Assemblée générale extraordinaire illégitime du  29 novembre 2016, tenue à Sikasso, sous la bénédiction du même Veron Mosengo-Omba.

Ce monsieur doit-il encore intervenir dans les problèmes du football malien et pousser le toupet au point de venir intimider nos autorités ?

Aussi, convient-il de souligner qu’avec cette démarche, la FIFA sort de son rôle et foule au pied le principe de non-ingérence politique dans la gestion du  football. Une notion qui a été à la base de sa décision de susprendre le Mali, le vendredi 17 mars 2017. C’était suite à la dissolution du Comité Exécutif de la FEMAFOOT par le ministre des Sports d’alors, Housseini Amion Guindo.

C’est donc surprenant que cette même FIFA envoie un émissaire, aujourd’hui, pour pousser les politiques à s’ingérer dans la résolution de cette crise du football malien. En tout cas, l’instance dirigée par Gianni Infantino affiche une incohérence totale avec son fameux  » principe de non-ingérence « , à travers cette visite à Bamako.

SIC

Source: l’Indépendant

Categories: Afrique

Mali : SOMILO-SA, 52 travailleurs licenciés suite à une grève

Mon, 10/06/2019 - 17:42
Après avoir obtenu la promesse qu’il n’y aurait pas de représailles après la reprise du travail, lors de médiations menées par une délégation composée d’émissaires du leader religieux Ousmane Cherif Madane Haïdara, de chefs de village et imams, 52 travailleurs de Somilo-sa, filiale de «Randgold Resources », viennent d’être licenciés par les responsables de ladite société.

Selon des sources bien introduites, tout est parti de la grève observée par les travailleurs qui demandaient à l’époque une augmentation de salaire de 50% et l’inscription des agents à l’INPS. Pour la satisfaction des revendications formulées par les travailleurs, des négociations furent engagées entre les deux parties (direction et personnel). Au cours desquelles, un comité de suivi a été mis en place après qu’un accord eut été trouvé. Il restait seulement que le document soit signé par les deux parties le lendemain.

Malheureusement, les deux parties n’ont pas pu accorder leurs violons. Car, selon nos sources, une phrase aurait été modifiée par la direction notamment en rapport avec les primes de risque. Face à cette situation, les délégués du personnel ont refusé de signer le document d’entente. D’autant que, selon les mêmes sources, il fallait retourner informer la base de cette modification constatée dans le document.

Après des échanges avec la base, le comité syndical en a reçu l’autorisation mais tout en poursuivant les négociations durant toute l’année 2017. En 2018, le collectif des travailleurs a été informé de la fusion de la société avec une autre. Le 6 décembre 2018, la direction a informé les travailleurs de son incapacité à honorer les promesses prises. Une goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Face à ces frustrations acculées, les travailleurs ont décidé de passer à la vitesse supérieure en organisant un sit-in général sur le site de la mine. Un mouvement général qui a perturbé les activités de la mine mercredi et jeudi 8 décembre 2018. Dépassée par la tournure des événements, la direction de la mine s’est rabattue sur le gouverneur de Kayes en l’informant du refus des agents de la mine de travailler.

Dans la foulée, le gouverneur a dépêché un contingent de forces de l’ordre sur les lieux. Ces éléments, une fois sur place, ont demandé aux travailleurs grévistes de libérer les lieux, malgré l’intervention du maire de Djidjan.

Mais avant de s’exécuter, les travailleurs ont demandé qu’une note leur soit remise pour certifier qu’ils n’ont pas abandonné leurs postes de travail. Ce qui ne fut guère fait en raison notamment de la pression du CB de Kayes. Au même moment, des négociations étaient menées par le chef de village, le maire et d’autres personnalités. Elles ont toutes échoué.

Les menaces de la direction de la mine

C’est dans ce tohu-bohu que la direction a envoyé une note aux travailleurs pour leur demander de rejoindre leurs postes le 13 décembre 2018, assortie de la menace que tout refus serait considéré comme un abandon de poste. Pour tenter de trouver un terrain d’entente, une délégation des travailleurs s’est rendue à Kayes pour rencontrer le gouverneur et l’inspecteur du travail, en vue de les informer de la situation.

Au même moment, le ministère des Mines a été informé ainsi que Ousmane Cherif Madane Haïdara. C’est ainsi qu’une délégation composée de chefs de village, d’émissaires du leader religieux Ousmane Cherif Madane Haïdara ont rencontré la direction de la mine en vue de résoudre le problème. À l’issue de cette rencontre, il a été demandé aux agents par les médiateurs de reprendre le travail. Pour ce faire, il fallait une garantie pour se mettre à l’abri de tout autre désagrément. C’est ainsi que les travailleurs ont demandé qu’une note leur soit adressée, qui les prémunirait d’éventuelles représailles après la reprise du travail.

Quelques semaines après et à leur grande surprise, une lettre d’explication est sortie le 26 décembre 2018. Celle-ci a été suivie au mois de janvier d’une autre lettre pour conseil de discipline interpellant plusieurs personnes. Quelques semaines plus tard, la direction de la mine a informé les chefs de village du licenciement de 52 travailleurs. Et les agents concernés ont été informés de la rupture de leur contrat de travail à compter du 10 février 2019.

Raison invoquée dans la lettre : «l’arrêt illégal du travail dans la période allant du 5 au 11 décembre 2018». Dans la même lettre, il est aussi demandé aux personnes concernées de restituer tous les biens appartenant à la société d’une part et d’autre part de s’acquitter de toutes les dettes contractées avec la société. Malgré les négociations menées par les chefs de village, ces personnes ont été purement et simplement licenciées sans droit après 10 ans voire 13 ans de travail pour certains.

Informé de la situation, l’inspecteur du travail de Kayes a fait savoir qu’il n’y pouvait rien, rapportent nos sources. Pis, les comptes bancaires des travailleurs licenciés ont été saisis, leurs cotisations à l’AMO et l’INPS ont été également suspendues.

Voilà ce que dit le contrat

Pourtant, les termes du contrat sont clairs. L’article 8 du contrat stipule que le contrat ne pourra être résilié que par l’une ou l’autre partie conformément aux dispositions du Code du Travail et de la Convention Collective ci-dessus indiquée. À cet égard, poursuit l’article 8, la partie qui prend l’initiative de la cessation de la relation de travail est tenue au respect d’un préavis conformément aux dispositions de la convention collective citée ci-dessus.

Plus loin, dans l’article 10 dudit contrat, il est mentionné que les parties conviennent que les litiges nés de l’exécution du présent contrat seront préalablement examinés par elles en vue de conclure un accord transactionnel pour résoudre les difficultés découlant du différend.

Le cas échéant, ils seront soumis à l’Administration du travail compétente pour un règlement à l’amiable et à défaut, ils seront portés devant la juridiction compétente.

Ce qu’il faut déplorer dans cette affaire, selon les mêmes sources, c’est surtout le comportement peu exemplaire du secrétaire général de la section syndicale UNTM de la mine. À en croire nos sources, ce dernier serait plus proche de la direction que du personnel.

Source : Le Débat 

Categories: Afrique

Mali : Gestion des radios Kayira: Mariko sur des braises ardentes

Mon, 10/06/2019 - 17:39
Rien ne va plus entre le « Directeur Général du Réseau Kayira » autoproclamé, le Dr Oumar Mariko, non moins président du Parti SADI, et le Comité de gestion desdites chaînes de radios. La situation s’est très vite détériorée entre le Dr Mariko et les promoteurs des radios Kayira (l’ancien ministre Cheick Oumar Sissoko et le Pr Many Camara) lorsqu’il a été question de conformer les textes dudit Réseau de Communication avec les nouvelles dispositions règlementaires de la Haute Autorité de la Communication (HAC).

Ce 29 mai 2019, le Dr Mariko poussera son zèle jusqu’à recruter des loubards, les sieurs Fadiala Keita et Bamba Keita, deux éléments radiés des FAMa, pour empêcher ses amis Cheick Oumar Sissoko et le Professeur Many Camara, les principaux fondateurs de l’Association Radio Libre Kayira et de son réseau de radios FM, d’assister à la passation de service entre les sous-fifres qu’il a nommés avec les nouveaux directeurs et gestionnaires nommés légalement et régulièrement par le Comité de Gestion.

Voyant cet acte comme une menace sérieuse à leur vie, les deux personnalités ont porté plainte devant le Procureur de la République près le Tribunal de la CI. C’est ainsi que sur instruction du Procureur, une enquête a été immédiatement ouverte par le Commissariat de Police du 12e Arrondissement et les loubards ont été interpellés, désarmés et placés en garde à vue, selon nos sources. Depuis, l’instruction du dossier est en cours, selon des sources concordantes. Selon nos sources, tout est désormais parti pour tirer cette affaire au clair. Les anciens collaborateurs de Oumar Mariko lui reprochent son autoritarisme, son opacité dans la gestion des ressources du réseau de communication et ses abus de pouvoir.

Toute chose qui l’on conduit à mettre à la porte d’honnêtes travailleurs de cette boîte. Selon des sources concordantes, Oumar Mariko avait catégoriquement refusé l’application des nouveaux textes législatifs et règlementaires en vigueur au Mali dans le secteur de la communication audiovisuelle, concernant le réseau Kayira.

Et pour cause, les conséquences d’un tel changement se traduiraient automatiquement par son départ de son poste autoproclamé de « Directeur Général du Réseau » et le remplacement de son neveu, cet autre honorable Amadou Nanko Mariko ‘’qu’il a irrégulièrement et illégalement nommé au poste d’Administrateur délégué (Directeur) de la station Radio Kayira I de Bamako’’.

Ce, pour la simple raison, dit-on, qu’ils sont tous les deux députés à l’Assemblée nationale du Mali et membres du Bureau Politique de SADI. Toutes choses qui sont interdites par les textes en vigueur. Il s’agit notamment de la Loi N° 2012-019 du 12 mars 2012, relative aux services de communication audiovisuelle qui interdit en son article 42, à un parti politique, une organisation à caractère politique ou un responsable de parti politique d’exploiter un organe de presse écrite ou orale.

Le décret d’application de la Loi N° 2016-0627 du 25 août 2016 fixant le cahier de charges des radiodiffusions sonores non commerciales stipule en son Article 5 : « Aucun parti politique, association et regroupement de partis politiques ne peut exploiter ni directement, ni par personnes interposées une radio non commerciale ». L’article 57 interdit également à une radio non commerciale comme Kayira « toute aide numéraire, en nature ou en industrie provenant d’un parti politique ».

Du côté des plaignants, l’on indique que le Président du Comité de Gestion de l’Association Radio Libre Kayira, Cheick Oumar Sissoko, a signé la convention avec la Haute Autorité de la Communication (HAC), le 1er juin 2018. Cette convention l’autorise à gérer les 10 stations radio Kayira, à travers le Mali en tant que promoteur. Mieux, avec le ministère de l’Administration territoriale, il a reçu le récépissé modificatif en avril 2019.

On attend désormais du camp Oumar Mariko des documents de paternité du réseau lui permettant de recruter et armer des loubards et en plus des radiés de l’armée nationale pour attenter à la vie d’honnêtes citoyens.

Affaire à suivre par Sidi DAO

Source : INFO-MATIN

Categories: Afrique

Mali : Sobanou kou, la confirmation de l’inutilité des forces étrangères au Mali

Mon, 10/06/2019 - 17:14
Sobanou kou, est synonyme de l’annulation de l’accord de défense militaire entre la France et le Mali.

Sobanou kou, la confirmation de l’incapacité du gouvernement dans la gestion de la crise sécuritaire .

Sobanou kou, la confirmation du refus à toute question de révision constitutionnelle.

Sobanou kou, interpelle le peuple Malien à prendre leur destin en main pour en finir avec ces génocides planifiées.

Sobanou kou, impose une transition au président de la république IBK et non la gestion par copinage ou clanisme de notre pays.

Sobanou kou, est synonyme de l’annulation de la prorogation du mandat des députés.

Nous prions le tout puissant Allah pour le repos de ces âmes innocentes dans le paradis.

Nous souhaitons prompt rétablissement aux blessés.

Nous exigeons au président de la république IBK d’écouter son séjour à l’extérieur du pays.

Nous exigeons rapidement une adresse à la Nation du président de la république pour renoncer à son projet de révision constitutionnelle et l’annulation pure et simple de la prorogation du mandat des députés pour faire face à la restauration de l’autorité de L’Etat sur toute l’étendue du territoire national.

Nous demandons la prise des sanctions à la hauteur de la crise.

Nous demandons au peuple Malien de sortir massivement pour dénoncer la politique française au Mali.

Nous demandons une journée de recueillement de toutes les forces vives de la nation Malienne au boulevard de l’indépendance.

Aboubacar Sidick Fomba

Categories: Afrique

Mali : Déclaration de Tabital Pulaaku sur le massacre dans un village dogon

Mon, 10/06/2019 - 16:36
Le 9 juin 2019, une attaque à été perpétrée dans la localité de Sabanou Dogon dans la région de Mopti. Plusieurs sources parlent de plus de quatre vingt (90) personnes tuées, des corps calcinés. Tabital Pulaaku Mali condamne avec la dernière rigueur cette attaque criminelle sur des populations civiles.

Tabital Pulaaku présente ses condoléances aux familles eplorées et souhaite prompt retablissement aux blessés.

L’insécurité et les massacres à grande échelle exploités par les groupes terroristes constituent les germes d’une déstabilisation totale et durable de la Région. L’absence de l’autorité de l’Etat et l’impunité alimentent le cycle de violence qui s’y est installé depuis deux ans. Tabital Pulaaku Mali appellent toutes les forces vives du Mali a faire front contre les forces du mal. Elle demande instamment au Gouvernement du Mali a prendre des mesures urgentes destinées à assurer la sécurité des civils et à procéder sans délai au désarmement, la démobilisation et la collecte des armes aux mains des milices.

Tabital Pulaaku Mali appelle le Gouvernement du Mali a octroyer les moyens nécessaires à la Justice pour lui permettre de lutter efficacement contre l’impunité.

Elle demande au Conseil de Securité de donner à la MINUSMA les ressources pour assurer la protection des civils au Centre su Mali pris dans le piège des groupes terroristes et des milices armées.

Abdoul Aziz DIALLO Président Tabital Pulaaku Mali

Categories: Afrique

Mali : Communiqué du Gouvernement sur le massacre des villageois de Sobame Da

Mon, 10/06/2019 - 16:29
Le gouvernement de la République du Mali informe l’opinion nationale et internationale qu’’une tragique attaque armée a été perpétrée ce lundi, vers 3 heures du matin, dans le village de Sobame Da, dans la commune de Sangha, dans la région de Mopti. Des hommes armés, soupçonnés d’être des terroristes, ont lancé un assaut meurtrier contre ce paisible village.

Le bilan provisoire établi par une mission du Poste de Sécurité de Diankabou dépêchée immédiatement sur les lieux, en présence du maire de Sangha, fait état de 95 morts et de 19 portés disparus, plusieurs animaux abattus et des maisons incendiées. Des renforts sont actuellement déployés dans le secteur et mènent un large ratissage pour traquer les auteurs.

Le gouvernement de la République du Mali présente ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et assure que toutes les mesures seront prises pour arrêter et punir les auteurs de ce carnage. D’autres informations seront bientôt communiquées sur cette tragique attaque.

Bamako, le 10 juin 2019

Le Ministre de la Communication, Chargé
des Relations avec les Institutions, Porte-Parole du Gouvernement

Categories: Afrique

Mali : blessé dans un enlèvement, le maire de Douékiré (Goundam) succombe

Mon, 10/06/2019 - 16:11
Oumar Abocar Touré, le maire de Douékiré, cercle de Goundam, est mort le 9 juin des suites d’une blessure grave survenue après son enlèvement par des hommes armés.

Le samedi 8 juin vers 18 heures, le maire de Douékiré, a été enlevé devant sa porte par deux individus armés non identifiés. Quelques instants après, l’intéressé a été retrouvé abandonné gravement blessé. Il a été admis au centre de santé de Goundam pour recevoir des soins.

Le maire a succombé à ses blessures dans la journée du dimanche 9 juin. Les personnes qui ont connu la victime dénoncent un acte lâche.

« C’est un ami d’enfance que je perds, Oumar Abocar Touré de son vrai nom pour la Zone de Tombouctou mais Christophe pour toute une partie de la Zone de Gao, précisément de Bourem où il a fait toute sa jeunesse, depuis que notre Directeur d’école lui a affublé de ce surnom après nous avoir fait gagner un match contre la rivale école invincible », témoigne un proche de la victime.

« On s’était appelé il y a un mois et tu devrais faire escale à Ségou à ton prochain passage. Hélas, tu n’as pu gagner cette fois le combat le plus difficile qu’est la mort. Que la terre te soit légère », confie-t-il.

Goundam dont relève Douékiré est un cercle de la région de Tombouctou. Une insécurité généralisée y touche toutes les sphères. Les voyageurs à destination de Goundam sont particulièrement victimes de braquages, parfois meurtriers. Les autorités administratives sont également visées.

Avant l’attaque contre le maire de Douékiré, le véhicule du 1er adjoint au maire de la ville de Tombouctou avait été enlevé le 5 juin par des hommes armés non identifiés. Dans le passé, le Maire principale même de la ville avait été victime d’un acte similaire.

La rédaction
© maliactu.net

Categories: Afrique

Mali : JT ORTM du mercredi 24 avril 2019

Thu, 25/04/2019 - 00:42

Source : ORTM

Categories: Afrique

Mali : Un nouveau gouvernement : aucun décret portant nomination n’a été signé.

Thu, 25/04/2019 - 00:16
Communiqué de la Primature Il nous a été donné de constater qu’une liste faisant état de la nomination des membres du nouveau gouvernement circule depuis ce jour 24 avril 2019 sur les réseaux sociaux.

Nous informons l’opinion qu’aucun décret portant nomination d’un nouveau gouvernement n’a été signé.

Le Premier ministre Dr Boubou CISSE, au lendemain de sa nomination poursuit les consultations des forces vives de la nation, sur instruction du Président de la République, Chef de l’Etat S.E.M Ibrahim Boubacar KEITA.

La liste du gouvernement sera diffusée par voie officielle conformément aux dispositions législatives et réglementaires prévues à cet effet .

Source : Cellule Communication et Relations Publiques de la Primature.

Categories: Afrique

Mali : Vie de la Nation : le Premier ministre poursuit les visites aux Institutions de la République

Thu, 25/04/2019 - 00:11
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement Dr Boubou Cissé s’est successivement rendu, ce mercredi 24 avril 2019, aux sièges de la Cour Constitutionnelle, de la Haute Cour de Justice, du Haut Conseil des Collectivités territoriales et du Conseil économique et social.

Le Premier ministre a expliqué au cours de ces entretiens avec les premiers responsables de ces Institutions, que pour faire face aux défis de l’heure, il a besoin de leur accompagnement et de leurs bénédictions.

Tous ont unanimement félicité le Dr Boubou Cissé pour sa nomination à la tête du Gouvernement et lui ont fait part de leur disponibilité à travailler de concert avec le Gouvernement pour relever les défis.

Source : Primature du Mali

Categories: Afrique

Mali [Urgent]: L’armée malienne alerte, « l’ennemi se déguise »

Wed, 24/04/2019 - 19:50

L’armée malienne prévient la population sur de nouvelles stratégies des terroristes qui se déguisent pour se faire passer pour des militaires. « En uniforme des FAMa, il [l’ennemi] se déplace également en véhicule de type KIA le même en service dans l’armée malienne », alerte l’armée ce 24 avril sur sa page facebook.

« Avec des immatriculations FAMa, les mêmes attributs de l’uniforme FAMa, les ennemis pourraient se faire passer pour les FAMa », précisent les forces armées maliennes.

Cette ruse des groupes qui sèment la terreur notamment dans les localités du centre et du nord du Mali, pourraient leur servir de couverture pour commettre des forfaits et ensuite laisser penser que ce sont les éléments de l’armée malienne qui sont à la base. Déjà, plusieurs observateurs estiment que les massacres dans la région de Mopti attribués à des groupes armés peuls ou les chasseurs dogons peuvent se révéler être l’oeuvre des combattants des mouvements terroristes dans le but d’exaspérer les tensions communautaires.

Pour éviter de telles éventualités, l’armée appelle les populations à la vigilance « en vue de déjouer leurs intentions criminelles ».

La rédaction

(c) maliactu.net

Categories: Afrique

Mali : Bank of africa Mali (BOA-Mali) : Le DG Abdalah Ikched sourd aux doléances du comité syndical

Wed, 24/04/2019 - 18:58
Après deux sit-in, les 18 et 19 avril derniers, le comité syndical de la Bank of Africa Mali (BOA) dirigé par Daouda Sow entend mener d’autres actions syndicales conformément à la législation jusqu’à la satisfaction  de ses 13 points de revendications. Pour le syndicat, pas question de fléchir tant que le Directeur général de la BOA-Mali,  Abdalah Ikched qui, depuis le mois de janvier dernier, reste sourd à leur sollicitation, n’accepte pas des négociations pour un accord autour du cahier des charges. Une situation qui menace dangereusement la banque, dont la gestion de l’actuel directoire n’est pas sans reproche.

En quittant N’Golonina pour venir s’implanter au cœur du quartier des affaires de l’ACI 2000, la Direction générale de la BOA-Mali était bien partie pour franchir un palier supplémentaire dans le secteur bancaire malien. Ce groupe bancaire né  et grandi au Mali avant d’être absorbé par la BMCE du Maroc est aujourd’hui l’un des grands groupes du secteur bancaire sur le continent. La BOA-Mali a, au cours des dernières années, beaucoup progressé en termes de performances enregistrées. Elle a été la première entreprise malienne cotée à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan. Une opération qui a été un succès total. Cette entrée sur le marché financier sous-régional est le signe d’une bonne gouvernance et impose une obligation de transparence et de publication des données afin que les investisseurs puissent avoir des informations claires et précises sur l’établissement.

Aussi, il n’y a pas si longtemps, la banque s’est hissée en tête en terme de financement de l’économie malienne.

Mais aujourd’hui, au vu de ce qui se passe dans l’établissement, tout porte à croire que ces efforts consentis par les précédents directeurs généraux risquent de tomber à l’eau à cause de l’attitude de l’actuel patron de la banque, qui semble avoir opté pour une gouvernance solitaire en mettant à l’écart une bonne partie du personnel, notamment malien, qui a pourtant contribué à faire de cette banque ce qu’elle est aujourd’hui.

Ce personnel malien frustré ne demande qu’à être traité sur le même pied d’égalité que leurs collègues des autres filiales du groupe BMCE Bank of Africa en termes de salaire et des avantages liés à la profession. Une assemblée générale des travailleurs doit se tenir, dans les jours à venir, pour décider des futures actions syndicales à mener.

Y. CAMARA

Source: l’Indépendant

Categories: Afrique

Pages