Les commissaires issus du conseil des collectivités territoriales de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) sont en conclave dans la capitale burkinabè. Durant trois jours (du 13 au 15 août 2024), ces commissaires proposeront le premier plan d'action stratégique de quatre ans du Conseil des collectivités territoriales de l'union (CCT-UEMOA).
L'ouverture de cet atelier de réflexion sur l'élaboration du plan stratégique du CCT-UEMOA s'est tenue ce 13 août sous la présidence du président du CCT et de l'association des maires du Sénégal, Oumar Ba. En ouvrant cet atelier de réflexion, le président a rappelé qu'il s'inscrit dans la vision de planifier les activités et d'évaluer les moyens à mettre en œuvre, ainsi que les objectifs à atteindre dans le cadre du CCT-UEMOA.
L'autre spécificité de ce plan d'action en cours d'élaboration, selon lui, c'est qu'il recherche une cohérence entre les initiatives du CCT et celles des pays membres de l'UEMOA.
En clair, il sera question pour les commissaires de créer une synergie de part et d'autres pour renforcer les résultats et être beaucoup plus efficaces.
Aussi, ce plan stratégique s'appuiera et s'articulera autour du contexte de la sous-région. C'est pourquoi, les commissaires réfléchiront sur la meilleure stratégie ou programme qui pourra contribuer au défi qui interpelle la sous-région, fort de son ancrage territorial et de sa population. Et ce, en se basant sur les spécificités qui leur permettent de vivre et de comprendre les préoccupations majeures des populations. Ce qui implique une innovation forte au niveau du plan stratégique, à en croire Oumar Ba.
Oumar Ba, le président du CCT-UEMOA et de l'association des maires du SénégalAu cours de l'atelier, l'accent sera également mis sur les défis de la sous-région, notamment les questions de paix et de sécurité, le choix de l'approche, de la politique locale de sécurité à concevoir et à mettre en œuvre pour accompagner les Etats, en fonction des spécificités locales.
Les commissaires du CCT-UEMOA posent ensembleLes questions de souveraineté alimentaire, du développement durable, de l'immigration clandestine, l'impact négatif des réseaux sociaux, l'éducation, et d'autres questions seront également mises sur la table.
Rappelons que le CCT-UEMOA est un organe créé en 2011 par l'UEMOA afin d'accompagner les Etats dans les stratégies et les programmes de renforcement de l'intégration au sein de la communauté. C'est ainsi que depuis lors, des initiatives importantes ont été menées aux côtés des États, dont le présent plan d'action stratégique du CCT-UEMOA en cours d'élaboration et qui permettra d'être plus cohérent et plus efficace sur le terrain et avec les Etats membres.
Yvette Zongo
Lefaso.net
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La Cour des comptes a condamné ce mardi 13 août Joseph Yilondo, directeur général de l’Agence nationale de météorologie et de télédétection par satellite (METTELSAT) à payer une amende de 27 500 000 francs congolais (11885 USD) ainsi que les frais d’instance.
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The first launch of the SM-6 is a ‘step-change’ in the lethality, air and missile defence, and long-range strike capabilities of Australia’s surface combatant fleet, as it undergoes a series of improvements to enhance deterrence [...]
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La Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (SYMOCEL) a regretté, mardi 13 aout, que le processus électoral en cours n’ait pas consolidé la démocratie en RDC.
Son coordonnateur, Luc Lutala l’a fait savoir lors de la présentation du rapport intermédiaire devant les médias à Kinshasa.
Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse du Sénégal (CDEPS) a annoncé que la journée du mardi 13 août 2024, sera « une journée sans presse ». Le motif de ce mouvement de grève est de protester contre les « actions » menées sur le secteur de la presse par les nouveaux dirigeants du pays, ont annoncé plusieurs médias locaux.
La presse sénégalaise observe une grève de 24 heures. Les éditeurs de presse déplorent l'absence de soutien des nouvelles autorités, plus de quatre mois après leur arrivée au pouvoir. « Les journaux ne vont pas paraître. Il n'y aura pas d'émissions de radio et de télévision. Les sites d'informations appartenant à des entreprises de presse ne vont pas diffuser », a confirmé le président du patronat, Mamadou Ibra Kane.
Hormis quelques médias proches du pouvoir, la quasi-totalité des journaux, radios et télévisions ont arrêté leur diffusion, répondant ainsi à l'appel du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), rapporte l'Agence française de presse (AFP).
Selon les constatations de l'agence de presse, les kiosques sont restés vides de la plupart des quotidiens. Sur les ondes, les radios privées RFM et iRadio, figurant parmi les plus écoutées du pays, ont remplacé leurs journaux matinaux par de la musique, indique le journal Seneplus.com. Les écrans des télévisions privées comme TFM, ITV et 7TV affichent, en signe de solidarité, les visuels et slogans des éditeurs de presse : trois poings brandis enserrant un crayon, accompagnés de la mention « Journée sans presse ».
Ce mouvement d'humeur n'est pas respecté dans sa totalité, quand on parcourt le paysage médiatique en ce 13 août 2024. Le quotidien pro-gouvernemental Le Soleil, ainsi que Walf Quotidien et Yoor-Yoor, un journal réputé favorable au pouvoir, ont choisi de ne pas suivre le mouvement, précise Seneplus.com. De même, les chaînes de télévision RTS et Walf TV ont maintenu leurs émissions.
Il faut noter que dans un éditorial commun publié lundi 12 août 2024 par la presse locale et relayé par Le Monde, le CDEPS, qui regroupe des éditeurs privés et publics, a déclaré que la liberté d'informer « est menacée au Sénégal ». Le patronat de la presse met en cause les autorités au pouvoir depuis avril, leur reprochant notamment le « blocage des comptes bancaires » des entreprises de presse pour non-paiement d'impôt, la « saisie de [leur] matériel de production, la rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires, le gel des paiements » dû aux médias. « L'objectif visé n'est autre que le contrôle de l'information et la domestication des acteurs des médias », estime le CDEPS.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Crédit photo : Seneplus.com