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Agrégateur de flux

EU reveals 10 'critical tech' in bid to de-risk from China

Euobserver.com - mar, 03/10/2023 - 17:49
The EU Commission published a list of 10 technologies with the potential to: undermine peace and security, violate human rights, or harm the EU's interests. The next step is to assess the risks, and then focus on mitigation measures.
Catégories: European Union

Attaques terroristes au Niger : Trois jours de deuil national après la perte de 29 soldats

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 17:47

Le Niger tout comme le Burkina Faso et le Mali subit depuis des années les frappes des terroristes. Le 2 octobre 2023, le pays a encore été endeuillé.

"Un détachement des forces de défense et de sécurité a fait l'objet d'une attaque complexe au nord-ouest de Tabatol, combinant l'utilisation d'engins explosifs improvisés et de véhicules kamikazes par plus d'une centaine de terroristes... Côté amis, 29 soldats sont tombés en héros, deux ont été gravement blessés" souligne le communiqué signé par le ministre de la défense nationale Salifou Modi.

Cette attaque est survenue alors que les soldats étaient de retour d'une opération menée le long de la frontière avec le Mali, laquelle opération avait permis de neutraliser plusieurs d'entre eux et de détruire de nombreux plots logistiques.

Un deuil national de trois jours est observé sur toute l'étendue du territoire et les drapeaux seront en berne, ce, à compter de ce mardi 3 octobre 2023.

Lefaso.net
Source : RTN

Catégories: Afrique

AMENDMENTS 1 - 263 - Draft report Human rights and democracy in the world and the European Union’s policy on the matter – annual report 2023 - PE753.666v01-00

AMENDMENTS 1 - 263 - Draft report Human rights and democracy in the world and the European Union’s policy on the matter – annual report 2023
Committee on Foreign Affairs
Nacho Sánchez Amor

Source : © European Union, 2023 - EP
Catégories: Europäische Union

AMENDMENTS 1 - 263 - Draft report Human rights and democracy in the world and the European Union’s policy on the matter – annual report 2023 - PE753.666v01-00

AMENDMENTS 1 - 263 - Draft report Human rights and democracy in the world and the European Union’s policy on the matter – annual report 2023
Committee on Foreign Affairs
Nacho Sánchez Amor

Source : © European Union, 2023 - EP
Catégories: European Union

Décès de Moctar D. BOUGMA : Remerciements et Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 17:30

Sa Majesté Naaba Kontémgoulbo II, chef de canton de Boudry,
Sa Majesté Naaba Sanem, chef de Zorgho,

Le Wayalghin Naaba de Yougda,
Le chef de Tanwaka,

Les grandes familles BOUGMA, Zangré, Soudré, Kafando, Konombo, Kaboré, Tiendrebeogo, à Tanwaka, Ouagadougou, Zorgho, Côte d'Ivoire, Nédogo, Boudry,

Les familles alliées
KORABIÉ à Tiebélé et à Ouagadougou,
Sawadogo à Bounou, à Ouagadougou et à Dédougou,
Sawadogo à Rambo et à Ouagadougou,
Wallé et Somé à Pontoeba (Dano) et à Diébougou,
Sougué à Boromo et à Tenkodogo,
Ouedraogo à Bazoulé,
La veuve Sawadogo Sophie,
Les enfants : Géoffroy, Jonas, Justin, Nicole, Christian,
Les petits-enfants, les parents, amis et connaissances

adressent leurs sincères remerciements à toutes celles et à tous ceux qui leur ont apporté affection, compassion, et assistance de toutes sortes suite au rappel à Dieu, à l'âge de 71 ans, de leur fils, père, grand-frère, grand-père BOUGMA Daporé Moctar, précédemment coordonnateur des programmes PFNL à l'Association Solidarité et Entraide Mutuelle au Sahel (SEMUS), le 13 septembre 2023 à Yako, suivi de son inhumation le 14 septembre 2023 à Ouagadougou.

Leurs remerciements vont en particulier à Sa Majesté Naaba Kontémgoulbo II, chef de canton de Boudry, Sa Majesté Naaba Sanem, chef de Zorgho, le Wayalghin Naaba de Yougda, et le chef de Tanwaka, à Monsieur Jean Paul ROUAMBA, ancien ministre des ressources animales. Ils expriment également leur gratitude envers les délégations de Yako et de Zorgho, la Communauté Catholique de Base (CCB) Sainte Françoise d'Assise, les voisins du quartier de Wayalghin (Ouagadougou) et de ceux de Yako, l'Association Solidarité et Entraide Mutuelle au Sahel (SEMUS) et ses partenaires, les anciens collègues du PDRG et du ministère de l'agriculture, les amis, les collègues, les collaborateurs des enfants, ainsi qu'à tous ceux et celles dont les noms n'ont pu être cités.

Que Dieu Tout-Puissant et Miséricordieux comble tous et toutes de sa grâce et les récompense au centuple pour leurs bienfaits.

Union de prière !

Catégories: Afrique

Une version « légère » du drone français Aarok pourrait être produite par Antonov en Ukraine

Zone militaire - mar, 03/10/2023 - 17:29

La semaine passée, à l’issue du « forum de l’armement » qui, organisé à Kiev, a réuni 252 entreprises issues de 30 pays, le ministère des Armées a faire savoir que plusieurs accords avaient été conclus entre des industriels de l’armement français et ukrainiens, notamment dans le domaine des drones. « Delair a signé un contrat afin de...

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Catégories: Défense

Comment penser la couleur ?

Le Monde Diplomatique - mar, 03/10/2023 - 17:21
Le Franco-Canadien Hervé Fischer, dans son précédent essai, sociologue et artiste, analysait l'évolution historique de la codification des couleurs en Occident. Il montrait comment leur langage visuel contribue à exprimer et à faire respecter l'ordre social voulu par les élites religieuses, (...) / , , - 2023/10

EU Commission at a loss over latest snub from Tunisia

Euobserver.com - mar, 03/10/2023 - 17:10
The European Commission is largely silent on the latest snub from Tunisia's president Kais Saied over a stalled July agreement to curb migrant departures.
Catégories: European Union

Burkina : Des acteurs de la santé réunis pour valider le projet d'établissement hospitalier 2024-2028

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 17:08

Les acteurs du système de santé du CHU-Yalgado Ouédraogo se sont réunis ce mardi 3 octobre à Ouagadougou pour élaborer un projet d'établissement hospitalier. Ce projet va permettre de définir les projets majeurs de l'hôpital pour les cinq années à venir.

Le projet d'établissement hospitalier 2024-2028 comporte quatre axes majeurs, selon de directeur général du CHU Yalgado, Ousmane Néré. « Le projet établissement hospitalier est bâti autour du projet médical. A l'issue de la validation du projet médical, nous élaborons le projet soins infirmiers, le projet social et le projet managérial. Ce sont ces quatre projets majeurs qui constituent l'architecture du projet établissement hospitalier », a expliqué le directeur général de l'hôpital Yalgado.

Monsieur Néré a notifié que l'ambition de ce projet est de pouvoir offrir des soins appropriés, de qualité et qui correspondent aux besoins essentiels de santé des populations. « Tout ceci pour parvenir à ce que nous appelons la couverture sanitaire universelle. C'est offrir des soins complets et globaux à tous les patients qui entrent au CHU Yalgado Ouédraogo », a-t-il indiqué.

Le directeur général du CHU Yalgado, Ousmane Néré

Le directeur général a signalé également qu'une réflexion sera menée au cours de cette rencontre pour voir quels sont les défis majeurs à relever.

« Nous disons infiniment merci à l'ensemble des partenaires du CHU-YO. A l'endroit des partenaires du système de santé, nous réaffirmons notre esprit de collaboration et de coopération en vue de consolider nos relations déjà existantes mais aussi d'explorer ensemble les leviers du renforcement de notre partenariat. S'agissant de nos partenaires hors système de santé, vos appuis multiples au plan individuel et collectif sont déterminants pour la bonne marche de ce grand hôpital qui réalise en moyenne 150 000 consultations chaque année », a dit le président du comité de pilotage, Pr Georges Ouédraogo.

Le directeur de cabinet du ministre de la santé, Eric Tougma, a fait savoir que le gouvernement, à travers le ministère de la Santé et de l'hygiène publique, est engagé sur un certain nombre de réformes, dont la mise en œuvre va consolider les acquis de notre système de santé tout en corrigeant les insuffisances constatées.
« Le ministère de la Santé et de l'hygiène publique, toujours dans le cadre du renforcement des plateaux techniques des structures de soins, œuvre au développement des ressources humaines en santé, notamment le recrutement de plusieurs profils, dont près de 500 médecins en 2023, ainsi que les mesures de stabilisation des professionnels de santé. Cela permettra à n'en point douter, d'avoir divers profils de compétences dont ont besoin nos hôpitaux pour développer des métiers et spécialités médicales spécifiques », a laissé entendre le directeur de cabinet.

Le président du comité de pilotage, Pr Georges Ouédraogo

Et d'ajouter que « le projet d'établissement hospitalier quinquennal 2024-2028 du CHU- YO se veut la matérialisation de la volonté de l'ensemble des acteurs internes et externes de sortir des sentiers de la gestion routinière et classique pour un management ambitieux par projets robustes et innovants. Il va s'articuler autour des projets médicaux phares validés par les acteurs du CHU Yalgado Ouédraogo, et dont le déploiement synchronisé permettra de faire bouger positivement les lignes dans tous les compartiments et secteurs de production des soins de l'hôpital ».

Pour terminer, il a invité tous les acteurs, notamment les forces vives, les partenaires techniques et financiers du ministère de la Santé, les organisations de la société civile, les ONG et associations, les structures privées et étatiques, à soutenir le CHU Yalgado dans l'élaboration et surtout le financement des projets qui seront inscrits dans son projet d'établissement 2024-2028 au profit de toute la population.

Rama Diallo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Miért is járt az idei fizikai Nobel-díj?

Kolozsvári Rádió (Románia/Erdély) - mar, 03/10/2023 - 17:07
Újabb magyar származású tudóst tüntetett ki a Svéd Királyi Tudományos Akadémia. A fizikai Nobel-díjat megosztva kapta Krausz Ferenc, Németországban élő magyar születésű fizikus, Pierre Agostini, az Egyesült Államokban tanító francia fizikus és Anne L’Huillier, Svédországban dolgozó, szintén fr...

Les dernières cartes du huitième continent du monde

BBC Afrique - mar, 03/10/2023 - 17:05
De nouvelles recherches sur la géologie de Zealandia révèlent comment elle s'est formée et pourquoi elle a coulé.
Catégories: Afrique

Lampedusa : quels enjeux de l’aide en Europe ?

IRIS - mar, 03/10/2023 - 16:57

Entre les 11 et 13 septembre 2023, plus de 6 000 migrants ont débarqué sur l’île italienne de Lampedusa, située à 150 km des côtes tunisiennes, remettant la question migratoire au centre du débat. Dans quel contexte s’inscrit ce drame humanitaire ? Quelles causes conjoncturelles et structurelles peuvent expliquer cette crise ? Quelle a été la réaction de la communauté européenne, et en particulier des États européens ? Le point avec Fatou Élise Ba, chercheuse à l’IRIS, en charge du Programme Humanitaire et Développement.

Dans quel contexte s’inscrit le drame humanitaire de Lampedusa ?

Lampedusa, île italienne de 20km peuplée d’environ 6 300 habitants, est impliquée dans les enjeux migratoires en Europe, dans la mesure où elle se situe à proximité de la Tunisie et de la Libye, premiers ports de passages des populations migrantes venant d’Afrique subsaharienne, du Maghreb et du Moyen-Orient. Lampedusa est un « hotspot », c’est-à-dire un premier port d’accueil des migrants au large de l’Europe. Avant septembre 2023, l’afflux des migrants à Lampedusa avait été relativement ralenti courant 2022. Lors de la crise libyenne, l’île a accueilli 31 000 migrants sans papiers ayant traversé la Méditerranée. En 2011 spécifiquement, 11 000 personnes venaient de la Tunisie. Selon les Nations unies, le premier trimestre de 2023 a été l’un des plus meurtriers depuis 2017, avec 441 décès en mer Méditerranée, notamment pendant le week-end de Pâques où 3 000 migrants ont atteint l’Italie. Chaque année, pendant l’été, des dizaines de milliers de personnes tentent cette traversée. On compte ainsi près de 126 000 migrants arrivés sur les côtes italiennes depuis le début de l’année 2023 contre environ 65 000 à la même période l’année précédente. Selon le directeur de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Antonio Vitorino, « la crise humanitaire qui persiste en Méditerranée centrale est intolérable, avec plus de 20 000 décès enregistrés sur ces routes depuis 2014. Je crains qu’il y ait une normalisation de ces décès. ».

Concernant les circonstances du drame humanitaire de Lampedusa, 6 000 migrants sont arrivés sur l’île italienne dans des embarcations de fortune entre le lundi 11 septembre et le mercredi 13 septembre 2023, 10 000 personnes environ en fin de semaine dernière. La réponse des autorités italiennes et des ONG est très insuffisante, le nombre d’habitants sur l’île étant inférieur au nombre de migrants et le centre d’accueil géré par la Croix rouge à Lampedusa était organisé à la base pour accueillir 400 personnes. Le Haut-Commissariat des Nations unies (HCR) pour les réfugiés s’est exprimé, déclarant qu’il s’agissait « du plus grand nombre de personnes arrivées sur un seul et même bateau depuis 2021, de tels chiffres pour une seule arrivée n’avaient pas été enregistrés depuis le moins d’août 2016 ». Les migrants, parmi lesquels on compte de nombreux mineurs, venaient principalement d’Égypte, du Tchad, du Maroc, de Syrie, du Bangladesh, du Soudan, du Nigéria, d’Éthiopie et du Sénégal. Pour la majorité, leur lieu de passage était Zouara, en Libye. Faute de place, la majorité des migrants et notamment des enfants en bas âge ont été obligés de dormir dehors, même si certains ont pu bénéficier de la générosité des habitants et que les autorités italiennes ont mobilisé d’importants moyens pour transférer des personnes vers d’autres ports de contingence en Sicile.

Quelles sont les causes pouvant expliquer le drame de Lampedusa ?

La bonne condition météorologique en mer est la première cause conjoncturelle. La situation a également été accentuée en raison de l’inondation et de l’instabilité en Libye, qui facilite la prolifération des réseaux de passeurs criminels. Enfin, si on s’intéresse aux causes structurelles, on peut identifier les crises et conflits émergents en Afrique subsaharienne et les graves conséquences des changements climatiques. À noter que pour le HCR, 70% des personnes déracinées dans le monde proviennent des pays les plus vulnérables au changement climatique. De tels mouvements de populations ne sont donc pas anodins et répondent également à des causes environnementales. L’extrême majorité de ces populations en migration sont en situation d’exil pour des raisons économiques et viennent en Europe dans une stratégie de survie.

Les ONG d’intervention et de défense des droits humains, dépassées face à un afflux grandissant de migrants, appellent officiellement, pour la plupart, à la responsabilité de l’Union européenne. Selon ces ONG, la pression migratoire accrue sur ces routes pourrait persister dans les mois à venir. En effet, les passeurs baissent les prix pour les migrants partant de Libye et de Tunisie dans un contexte de concurrence féroce entre les réseaux criminels. Cela a notamment été réaffirmé par Frontex, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes.

Amnesty International a souligné les difficultés des médecins et des médiateurs à prendre en charge l’ensemble des personnes. De nombreux migrants ont ainsi attendu plusieurs heures sous le soleil avant d’avoir une prise en charge médicale. En termes d’intervention, les ONG ont subi depuis 2015-2016 de fortes restrictions, notamment de la part des autorités italiennes. Amnesty International ainsi que d’autres ONG de défense des droits humains comme Médecins sans Frontières affirment que le gouvernement italien attaque les ONG qui mènent des opérations de recherche et de sauvetage, notamment par deux procédés : des inspections de longue durée des flottes de sauvetage civil et la restriction opérationnelle dans la prise en charge des migrants.

Quelle a été la réaction des États européens ?

Le Règlement de Dublin prévoit que le pays d’arrivée du migrant prenne en charge le traitement de sa demande d’asile, en vertu de l’article 51 de la Convention de Genève. Cependant, ce règlement est controversé, l’appropriation de ce texte de loi ne faisant pas consensus parmi les États membres de l’Union européenne. L’Europe peine à afficher un front commun face à la question migratoire. Le constat global est celui d’une inefficacité des mécanismes institutionnels et opérationnels en matière de prise en charge et des gestions des flux. Pour Amnesty International, les accords qui ont été élaborés en 2017 avec la Libye, puis avec la Tunisie, sont selon eux « cruels, coûteux et inefficaces face à la prolifération des réseaux criminels et de traite humaine ». En effet, le problème majeur est que l’on a toujours des difficultés à accueillir les populations en situation de migration dans la dignité.

Un plan stratégique d’urgence a été mis en place par l’Europe. Cependant, alors que l’Italie endosse le rôle de « tri de migrants » et de gestion des flux, l’Allemagne a suspendu depuis fin août l’accueil volontaire des demandeurs d’asile. Il s’agit clairement d’une remise en question de la solidarité européenne face au Règlement de Dublin. La réaction de la France est révélatrice, Gérard Darmanin ayant déclaré que « la France n’accueillera pas des migrants qui viennent de Lampedusa, sauf les réfugiés politiques ». En général, les personnes qui peuvent postuler au statut de réfugié, et donc rester sur le territoire européen, représentent entre 3% à 7% des migrants en fonction des flux. La crise de Lampedusa s’inscrit aussi dans le contexte de la préparation d’un nouveau texte de loi sur l’immigration en France, qui prévoit 4 points : proposer de créer un titre de séjour spécifique pour les métiers en tension ; mais tout de même prévoir un privilège pour les Français sur ces métiers en tension – ce qui a été réaffirmé pendant l’intervention télévisée d’Emmanuel Macron le 24 septembre dernier ; améliorer l’intégration des personnes ayant demandé un droit d’asile et ayant obtenu ce statut ; et un durcissement des délivrances des titres de séjour pluriannuels. Par ailleurs, toujours aux vues de l’intervention d’Emmanuel Macron, la position de la France face aux flux migratoires reste fortement rigide et orientée politiquement notamment lorsqu’il a exprimé que « l’on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». À l’heure où personne n’envisage une potentielle amélioration des dispositifs d’accueil des populations, on aurait plutôt tendance à vouloir améliorer la gestion des flux en Europe, ce qui est une posture totalement différente. Maintenant au niveau des instances internationales, la réaction de la France ne contribue pas à l’amélioration de son image, qui était déjà fortement dégradée et notamment devant les Nations unies. La France a été épinglée à plusieurs reprises, notamment en mai 2023 après l’affaire Nahel sur les discriminations faites envers les populations immigrées, issues d’immigration et personnes racisées ; ou en septembre 2023 suite à l’interdiction de l’abaya et du qamis à l’école, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ayant défendu la liberté des femmes à choisir leurs vêtements lors d’un discours en français devant l’Assemblée des Nations unies. Par ailleurs, la venue du pape François à Marseille n’a pas arrangé l’image de la France à l’international sur la question migratoire avec la visite du pape qui avait pour objectif, à travers son discours, d’attirer l’attention du monde sur la situation des migrants et de demander aux pays européens de faire preuve de plus d’humanité et de fratrie.

La France souhaite cependant collaborer avec la Tunisie et l’Italie, les mécanismes opérationnels de ces gouvernements d’extrême droite ne permettant pas un accueil adapté des vagues de flux aux portes de l’Europe. En revanche, on n’a pas retenu les leçons de l’aide apportée à la Libye dans la gestion des migrants. On se rend pourtant bien compte aujourd’hui que cette « aide » reste relativement inefficace et que la Libye est l’un des pays qui a le plus commis de violences envers les populations voulant s’exiler en Europe. Mais Emmanuel Macron, lors de son intervention, n’a pas non plus évoqué la nécessité de collaborer avec les pays de provenance de ces populations et notamment les États africains. Au contraire, aujourd’hui, la situation tend de plus en plus vers la mise en place d’une aide au développement française conditionnée à la gestion des départs des migrants.

La question migratoire reste une crise humanitaire dans la mesure où face à des populations démunies, l’accueil digne et la prise en compte des besoins de ces populations ne sont pas adaptés ou pas assez pris en compte par les autorités européennes. De plus, l’instrumentalisation de cette catastrophe humanitaire, qui donne lieu a de nombreuses pertes de vie humaines chaque année dans la Méditerranée, à des fins politiques et en faveur d’un discours ouvertement xénophobe, déshumanise les populations en situation de migration. Lorsque l’on aborde la « crise migratoire » dans les débats politiques, on occulte volontairement le fait qu’on estime à plus de 2000 hommes, femmes et enfants morts ou disparus en Méditerranée depuis le début de l’année. Et pour les candidats à l’exil ayant réussi à atteindre les côtes européennes, la majorité est renvoyée dans leur pays.

Lutte contre l'immigration en Tunisie : Le président Kaïs Saïed refuse la "charité" de l'Union Européenne

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 15:28

Les migrants d'origine subsaharienne affluent à Tunis, malgré une politique migratoire plus dure. Pour lutter contre ce phénomène, l'Union européenne (UE) et la Tunisie ont conclu un accord en juillet dernier, lequel devrait permettre au pays de Kaïs Saïed de bénéficier d'un soutien pour réduire de manière drastique les arrivées des migrants. Mais dans la soirée du lundi 2 octobre 2023, le président tunisien a refusé la main tendue de l'Europe qui, pour lui, s'assimilerait à de la charité.

Sur 105 millions d'euros prévus par cet accord, la Commission européenne a annoncé le vendredi 22 septembre 2023, que quelques 42 millions d'euros seraient alloués rapidement. Et à cela s'ajoutent 24,7 millions d'euros, déjà prévus dans le cadre de programmes en cours.

Une situation que va déplorer amèrement le président Kaïs Saïed qui, dans la soirée du lundi 2 octobre 2023, a, selon un communiqué de la présidence, refusé catégoriquement cette aide. "La Tunisie qui accepte la coopération n'accepte pas tout ce qui s'apparente à de la charité ou à la faveur car, notre pays et notre peuple ne veulent pas de la sympathie et ne l'acceptent pas quand elle est sans respect...Par conséquent, la Tunisie refuse ce qui a été annoncé ces derniers jours par l'Union européenne" a t'il déclaré.

De ses dires, ce refus n'est pas dû au montant dérisoire qui a été proposé par la Commission européenne. Mais plutôt, "parce que cette proposition va à l'encontre" de l'accord signé à Tunis et "de l'esprit qui a régné lors de la conférence de Rome" en juillet.

En rappel, l'aide promise par la Commission européenne devrait servir en partie à la remise en état de bateaux utilisés par les garde-côtes tunisiens et à la coopération avec des organisations internationales à la fois pour la protection des migrants. Elle entre en outre dans le cadre des opérations de retour des exilés depuis la Tunisie vers leurs pays d'origine. Par ailleurs, le protocole d'accord prévoit en plus une aide budgétaire directe de 150 millions d'euros en 2023.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Programme COSED : Le comité de pilotage examine les rapports d'exécution 2023

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 15:25

L'insécurité que vit le Burkina Faso a remis en cause les fondements de l'Etat de droit, déchiré le tissu social et mis à rude épreuve les droits humains. Autant de paramètres auxquels s'intéresse le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) qui, dans le cadre de ses actions en faveur de la lutte contre l'hydre terroriste et le recouvrement d'une paix véritable, soutient le programme « Cohésion sociale, sécurité et Etat de droit » (COSED), mis en place depuis 2019. Ce mardi 3 octobre 2023, le comité de pilotage examine à travers un atelier, les rapports d'exécution du programme qui tire vers sa fin, soit le 31 décembre 2023.

« Améliorer l'efficacité des institutions d'ici 2023, afin que les populations du Burkina Faso, en particulier les plus exposées aux risques de conflits et à l'insécurité, vivent en paix et en sécurité dans un État de droit », tel est l'objectif de base du programme COSED qui accompagne l'action gouvernementale, principalement dans ses priorités que sont la justice, les droits humains, la sécurité et la cohésion sociale. Et la tenue de cette première session du comité de pilotage qui réunit 38 acteurs tient, selon Denise Bado, responsable du programme administration judiciaire, en trois objectifs : « examiner et adopter le rapport d'exécution de la période de janvier à septembre 2023 ; adopter le Plan de travail annuel (PTA) 2023 révisé ; donner des orientations pour une meilleure exécution du programme ».

« Le comité de pilotage a pour mandat de donner des orientations stratégiques, superviser la gestion des fonds du programme, adopter les plans d'activités opérationnels détaillés annuels du programme », Denise Bado

Pour rappel, cela fait quatre ans que le programme COSED déroule ses actions. Il prendra fin en cette année 2023, mais les différentes actions qui étaient prévues ne sont pas toutes accomplies. Une situation qui est imputable à la question sécuritaire qui, contre toute attente, n'a malheureusement fait qu'aller en s'aggravant. « Le contexte qui prévaut est caractérisé par des attaques armées contre les institutions et les populations civiles, engendrant de fortes attentes en matière de protection des droits humains...Ce plan de travail a donc été exécuté dans un contexte sécuritaire complexe et difficile ayant considérablement affecté principalement la réalisation des ouvrages planifiés dans la Composante-2 (sécurité). Ceci est d'autant avéré, que cette dernière composante représentant 68% du budget dudit PTA, a substantiellement obérée la mise en œuvre de l'ensemble du programme », a déploré Eloi Kouadio IV, représentant résident adjoint du PNUD.

« Le PNUD est disposé à jouer toute sa partition au renforcement de la justice, du respect des droits humains, à la promotion de la sécurité humaine, à la consolidation de la cohésion sociale et de réconciliation nationale », Eloi Kouadio IV

Qu'à cela ne tienne, il fait observer que de nombreux acquis ont été engrangés, toute chose qui vient contenter les acteurs engagés pour la mise en œuvre du programme qui œuvrent inlassablement à ce que le pays puisse retrouver sa quiétude. Aussi, souligne-t-il, que pour atteindre pleinement les différents objectifs que s'est fixé le programme, il est prévu une extension du programme pour deux ans.

« Cette position que nous confirmons, ici et maintenant, est d'abord amplement justifiée par l'acuité et la complexité à la fois structurelle et conjoncturelle des problématiques que le programme vise à adresser (Justice - Droits humains - Sécurité humaine - Cohésion sociale et Réconciliation nationale) et par les besoins pressants des acteurs et des populations. Aussi, l'extension s'explique surtout par les retards enregistrés dans la mise en œuvre du programme au cours des années 2022 et 2023 en raison du contexte sécuritaire et sociopolitique du pays. Elle permettra de garder l'osmose entre le document de programme pays du PNUD qui a été prorogé jusqu'en 2025 et les ambitions nobles et légitimes poursuivis par le Programme COSED », assure-t-il.

Une vue des différents participants à cette première session du comité de pilotage du COSED

Cette session fut donc l'occasion pour lui de non seulement rappeler les enjeux énormes de ce programme mais aussi d'inviter les différents acteurs à des échanges fructueux et constructifs pour que les défis qui sont les leurs, puissent être vaillamment relevés.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Environnement : Des journalistes des radios locales outillés sur la gestion durable des paysages communaux

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 15:25

Le Projet de gestion durable des paysages communaux pour le REDD+ (PGPC/REDD+) organise un atelier d'information, de formation et de production de contenus au profit des journalistes des radios locales couvrant les 30 communes de la phase 1 du projet, ce mardi 3 octobre 2023 à Koudougou, dans le Centre-ouest.

L'objectif du Projet de gestion durable des paysages communaux pour le REDD+ (PGPC/REDD+) est de renforcer les pratiques de gestion durable des paysages et d'améliorer l'accès aux revenus, y compris au financement climatique, pour une résilience accrue des communautés rurales dans les zones forestières ciblées du Burkina Faso.

Selon le coordonnateur du PGPC/REDD+, Jean Bosco So, ce projet va intervenir dans 96 communes du Burkina Faso suivant trois vagues. La première vague de 30 communes est en cours présentement, à en croire les initiateurs.

Jean Bosco So a indiqué que cet atelier va permettre de mieux présenter le projet aux journalistes afin de produire des contenus qui seront les premières productions radiophoniques dudit projet

Dans le but de mieux organiser ses interventions en matière de communication, le PGPC/REDD+ s'est doté d'une stratégie de communication dont la validation par les parties prenantes interviendra stratégie dans quelques jours. Il va s'agir de réaliser et de diffuser des émissions radiophoniques pour faciliter la compréhension et l'appropriation du projet par les bénéficiaires ; de vulgariser les contenus des projets de développement intégrés communaux pour la REDD+ au profit des populations des communes bénéficiaires ; de faciliter la compréhension et l'appropriation du mécanisme de gestion des plaintes et de suivi communautaire par les populations de la zone d'intervention du projet, et enfin, de diffuser des informations diverses sur la REDD+ et la vie du projet.

« Notre préoccupation, en termes de communication, c'était de s'appuyer sur les radios locales pour faire en sorte que le projet soit connu et accepté dans les zones d'intervention. Travailler à vulgariser un certain nombre d'instruments que le projet va porter, notamment le mécanisme de gestion de plan de projet », a indiqué Thierry Ouédraogo, spécialiste en communication pour le PGPC/REDD+.

Selon Thierry Ouédraogo, les projets de développements intégrés communaux seront rendus publics au profit des populations

Le coordonnateur du PGPC/REDD+ a donné la définition de paysages communaux. Pour lui, il s'agit de l'écosystème dans une commune donnée, tout le paysage de la commune. Il a cité les habitations, les espaces de conservation et les espaces de production.

Le PGPC/REDD+ est financé par la Banque mondiale et le gouvernement du Burkina Faso.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Turquie : Plus de 900 personnes soupçonnées de terrorisme

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 03/10/2023 - 15:22

Les forces de sécurité turques ont arrêté plus de 900 personnes soupçonnées d'être impliquées dans des activités terroristes dans le cadre d'une opération de grande envergure ce mardi 3 octobre 2023. Le lancement de l'opération Héros a été annoncé plus tôt par le ministre turc de l'Intérieur, Ali Yerlikaya.

« Dans le cadre de l'opération Héros, qui se déroule dans 64 provinces, 928 personnes ont été arrêtées et 744 armes non enregistrées ont été confisquées », a déclaré le ministre dans un communiqué.

Parallèlement, plus de 110 suspects soupçonnés de faire partie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit dans le pays, ont déjà été arrêtés au cours des dernières 24 heures, ont rapporté les médias locaux.

Ces opérations font suite à un attentat terroriste perpétré près du bâtiment du ministère turc de l'Intérieur à Ankara et revendiqué par le PKK. Le 1er octobre, deux terroristes se sont approchés en voiture des portes du bâtiment, et l'un d'eux a provoqué une explosion près du poste de sécurité. Une fusillade s'en est suivie, qui a permis de neutraliser le second terroriste. Deux policiers ont été légèrement blessés. Le ministère de l'Intérieur a identifié l'un des assaillants comme étant membre du PKK.

Lefaso.net

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Sweden to upgrade Gripen C/D engines for greater performance and lower costs

Jane's Defense News - mar, 03/10/2023 - 15:20
Sweden is to upgrade the powerplant of its Saab JAS 39 Gripen C/D combat aircraft for greater performance and lower life-cycle costs, GKN Aerospace announced on 3...
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Félix Tshisekedi poursuit sa tournée dans le Haut-Katanga

Radio Okapi / RD Congo - mar, 03/10/2023 - 15:17


Le Président de la République, Felix Tshisekedi poursuit son séjour dans le Haut-Katanga. Après Kasenga, il est attendu ce mardi 3 octobre dans le territoire de Sakania, où il mènera aussi de nombreuses activités.


Le chef de l'Etat s’adressera à la population à Kasumbalesa, avant d’inaugurer le nouveau bâtiment de la Direction générale des douanes et accise (DGDA). 

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Pressemitteilung - Besserer Asbestschutz für Arbeitnehmer

Europäisches Parlament (Nachrichten) - mar, 03/10/2023 - 15:05
Das Parlament hat neue Regeln verabschiedet, um EU-Arbeitnehmer vor Gesundheitsrisiken im Zusammenhang mit Asbest zu schützen und die frühzeitige Erkennung von Asbest zu verbessern.
Ausschuss für Beschäftigung und soziale Angelegenheiten

Quelle : © Europäische Union, 2023 - EP
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