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Agrégateur de flux

Le SSA a encore bien des capacités mais il faut les "consolider"

Lignes de défense - mer, 04/10/2023 - 13:55

Décidément, il ne manque personne au chevet du SSA, "grand corps malade", comme je l'écrivais dans un post de novembre 2022 mais dont la santé n'est finalement pas aussi fragile qu'on peut le craindre. La Cour des comptes a publié un bulletin de santé intitulé "Le Service de santé des armées, une capacité à consolider". Bulletin qui fait suite à d'autres rapports encore plus alarmistes sur le service de santé des Armées.

Ainsi, en 2010, la Cour des comptes avait rendu un rapport public thématique intitulé "Médecins et hôpitaux des armées". Elle listait alors des éléments chiffrés importants:
- 9 hôpitaux d'instruction des armées (HIA) contenant 55% des effectifs totaux du SSA mais une activité civile à plus de 90% avec 2 700 lits et 560 000 journées d’hospitalisation,
- 4 écoles (Lyon, Bordeaux, Val-de-Grâce pour les médecins et Toulon pour le personnel paramédical),
- 1 institut de recherche biomédicale,
- 5 centres de ravitaillement,
- 15 000 personnes (dont 6 000 civils) dont 1897 médecins et 4 554 infirmiers pour soigner 10 000 hommes sur le territoire national, 5 000 hommes dans des opérations d’évacuation et 30 000 hommes projetés à distance du territoire métropolitain,
- 2 rapatriements sanitaires chaque jour et une évacuation médicale par semaine,
- mais un déficit des HIA abyssal avec 281,3 millions d'euros de pertes...

Depuis ce rapport de la Cour des comptes, plusieurs autres documents ont abordé cet "éternel sacrifié" qui "a subi de plein fouet d’abord la révision générale des politiques publiques (RGPP), puis les réductions de personnel («déflations») des précédentes lois de programmation militaires (LPM)", comme l'écrivaient deux députés en juin 2020. Ils précisaient que "le SSA avec moins de 15 000 personnes, et 1,4 milliard d’euros de budget, qui a perdu 1600 postes en 5 ans, où il manque 100 médecins, ne « tourne » aujourd’hui que grâce à ses 3 000 réservistes. Avec des "moyens éreintés".

D'où la volonté du ministre des Armées Sébastien Lecornu, d'engager la transformation du SSA autour d’une nouvelle feuille de route à définir dans le cadre de la prochaine loi de programmation militaire. Voir mon post de décembre dernier

Capacité à consolider
La Cour vient de publier un nouveau rapport intitulé "Le Service de santé des armées, une capacité à consolider". Un titre qui redonne espoir. A moins qu'il ne cache la certitude que la rémission n'est que ponctuelle et que l'issue sera obligatoirement fatale.

Après dix années d’importantes réductions de moyens, dont l’emblématique fermeture de l’hôpital du Val-de-Grâce en 2016, et des réformes majeures, telle que l’ouverture vers l’offre de soins de service public de santé, le service de santé des armées (SSA) doit faire face à des besoins croissants des armées. Dans son rapport intitulé, la Cour souligne notamment que la complémentarité entre les hôpitaux militaires et le système de santé civil doit être renforcée pour garantir sa capacité à assurer ses missions de soutien médical aux forces. Une transformation de la composante hospitalière en établissement public pourrait être mise à l’étude, afin d’apprécier si une telle évolution permettait d’améliorer cette situation.

Par ailleurs, le SSA ne maîtrise pas suffisamment les moyens nécessaires à la réalisation de ses missions, notamment dans deux domaines:
- le domaine des ressources humaines, avec des effectifs en baisse (vour le tableau ci-dessous) et un grave problème d'attractivité et de fidélisation.

- et celui des infrastructures. En particulier, la situation des équipements des hôpitaux militaires est "préoccupante", en grande partie à cause des "contraintes financières auxquelles s’est heurté le service" au cours de ces derniers années. A l'hôpital Laveran, l'âge moyen des matériels remplacés est supérieur à dix ans et le taux de vétusté des équipements atteint 80 % certaines années.

Quid de l'externalisation? 
Pour pallier les nombreuses vacances, le SSA a recours à des réservistes et à des contractuels pour l’ensemble de ses métiers.

La Cour précise que "entre 2018 et 2021, le nombre des réservistes a cru de 25 %, passant de 3 190 à 4 077. Comme il a dépassé le plafond autorisé qui prévoit 3 346 postes, cet effectif réalisé de 4 077 réservistes a fait l’objet d’un accord ad hoc de l’état-major des armées. Le SSA a d’ailleurs émis le souhait auprès de ce dernier que l’effectif de sa réserve soit revu à la hausse pour atteindre une cible de 4 400 réservistes. Le nombre des réservistes est substantiel eu égard à la taille du service. Sur ce total, émargeaient 1 142 médecins et 1 341 infirmiers en 2021."

En ce qui concerne les contractuels, ce sont les équipes de l’hôpital d’instruction des armées Percy qui recourent de plus en plus à des agents contractuels civils ( 5 en 2016, 117 en 2021).

La composante formation du Service de santé des armées a connu en 2018 plusieurs réformes significatives dont l’externalisation de la formation des infirmiers au secteur civil. Pour l'instant, le SSA résiste à la tentation d'externaliser des fonctions à des prestataires extérieurs, à l'inverse de ce qui est pratiqué dans des services de santé anglo-saxons (Australie, Canada, GB). A mon sens, le jour où le SSA externalisera et fera appel à des structures privées pour des prestations en métropole et hors de métropole, le glas commencera de sonner.

 

 

Catégories: Défense

Haut-Karabagh : toujours pas de consensus européen sur l’attitude à adopter vis-à-vis de l’Azerbaïdjan   

Toute l'Europe - mer, 04/10/2023 - 13:39
Jeudi 5 octobre, les dirigeants azerbaïdjanais et arménien doivent se rencontrer à Grenade (Espagne) aux côtés du Premier ministre allemand Olaf Scholz, d’Emmanuel Macron et du président du Conseil européen, Charles Michel (photographie) – Crédits : Dario Pignatelli / Conseil européen

Depuis la capitulation des Arméniens du Haut-Karabagh face aux forces armées azerbaïdjanaises le 20 septembre, “l’Arménie demande à l’Union européenne de sanctionner l’Azerbaïdjan”, explique L’Opinion. Mais face à cet appel à la fermeté, les Européens “peinent à trouver un consensus” selon des diplomates interrogés par Reuters [L’Opinion].

À LIRE AUSSILa république autoproclamée du Haut-Karabagh annonce sa dissolution après l’offensive de l’Azerbaïdjan La France annonce des livraisons d’armes

La France affiche son soutien aux Arméniens. Mardi 3 octobre, “la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, s’est rendue […] à Erevan”, la capitale de l’Arménie, indique Reuters. Une visite pour “souligner l’‘extrême vigilance’ de la France face à de potentielles menaces pour la souveraineté et l’intégrité territoriale” du pays, explique l’agence de presse.

A Erevan, la ministre a annoncé “la livraison de matériel militaire à l’Arménie”, fait savoir Le Monde. “La France a donné son accord à la conclusion de contrats futurs forgés avec l’Arménie qui permettront la livraison de matériel militaire à l’Arménie pour qu’elle puisse assurer sa défense”, a déclaré Catherine Colonna au cours d’une conférence de presse [Le Monde].

Des craintes pèsent en effet sur l’Arménie après la défaite des séparatistes du Haut-Karabagh, territoire à majorité arménienne, le 20 septembre. 100 000 personnes ont déjà fui cette région enclavée dans l’Azerbaïdjan, précise le Guardian, soulignant que “presque tous les Arméniens ont quitté le Haut-Karabagh”. L’Arménie parle même d’un “nettoyage ethnique”, rappelle Euronews.

Dans la capitale arménienne, la ministre des Affaires étrangères a également expliqué qu’elle avait demandé au chef de la diplomatie européenne Josep Borrell “d’inclure l’Arménie dans le champ de la Facilité européenne pour la paix (FEP)” [Reuters]. “La FEP est un instrument financier de l’UE qui finance les actions extérieures de l’institution ayant une dimension militaire ou de défense”, explique Euractiv. Catherine Colonna a aussi demandé à M. Borrell de “renforcer les effectifs de la Mission d’observation européenne et de renforcer son mandat, de façon à ce que cette mission soit encore plus utile qu’elle [ne] l’est”, cite le média. Elle a affirmé son souhait que “l’Union européenne et ses États membres adressent dès à présent un signal clair” en soutien de l’Arménie [Euractiv].

Pas de consensus européen

En Europe, la position française ne fait pas l’unanimité. Selon Bob Deen, chercheur néerlandais spécialiste de la région interrogé par Le Monde, plusieurs groupes d’Etats sont à distinguer au sein de l’Union européenne. Ceux “proches historiquement de l’Arménie et qui mettent en avant le respect des droits humains, comme la France, l’Allemagne et les Pays-Bas”. D’autres “qui ont été longtemps travaillés par le régime [du président Ilham] Aliev, pour contrer justement la politique française, comme la Hongrie, mais aussi l’Italie, gros importateur de gaz azerbaïdjanais”. Enfin, il existe “un troisième groupe, qui rassemble notamment les anciens pays du bloc de l’Est, très hostiles à la Russie. Or, l’Arménie fait toujours officiellement partie de l’Organisation du traité de sécurité collective”, créée en 2002 autour de la Russie, note Bob Deen [Le Monde].

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Ainsi, “Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, s’est prononcé contre toute sanction”, souligne Le Point. Son ministre des Affaires étrangères János Bóka, interviewé par l’hebdomadaire, considère que “les sanctions ne conduiront pas à une désescalade” et qu’il vaut mieux un “dialogue avec toutes les parties prenantes”.

L’Union européenne est quant à elle assez en retrait. Elle n’a “jusqu’à présent pris que peu de mesures concrètes en réponse à la crise, hormis l’octroi d’une aide humanitaire”, constate L’Opinion. Dans un entretien avec Euronews, le président du Conseil européen Charles Michel a insisté sur la responsabilité de l’Azerbaïdjan, à qui il reviendrait “de montrer une bonne volonté”.

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Ce jeudi 5 octobre, la Communauté politique européenne (CPE), forum informel réunissant 47 pays, se réunit à Grenade en Espagne et sera suivie vendredi 5 octobre d’un Conseil européen, lui aussi informel, dans la même ville. Le Haut-Karabagh devrait animer les “discussions entre les 47, puis les 27 dirigeants réunis par l’Espagne” [Le Point]. Lors de la CPE, une rencontre est prévue entre “le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, le chancelier allemand, Olaf Scholz, le président français, Emmanuel Macron, et le président du Conseil européen, Charles Michel”, fait savoir L’Opinion.

Vincent Tupinier

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Catégories: Union européenne

Emballages en plastique : les chiffres du recyclage dans l’Union européenne

Toute l'Europe - mer, 04/10/2023 - 13:33

Source de pollution des terres et des océans, les emballages en plastique sont moins recyclés que les autres matières comme le verre ou le carton. Certains plastiques coûtent plus cher à valoriser, tandis que d’autres ne se recyclent tout simplement pas. C’est pourtant le défi que doivent relever les pays européens depuis plusieurs années. Un défi dont les variables sont connues : alors que les Vingt-Sept recyclaient 37,6 % de leurs emballages en plastique en 2020, les Européens ambitionnent d’atteindre un taux de 50 % à l’horizon 2025.

Les emballages en plastique sont notamment utilisés pour leur faible coût et leur légèreté. Mais les conséquences environnementales de leur usage sont importantes. Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature, environ 230 000 tonnes de déchets plastiques sont déversées chaque année dans la mer Méditerranée, soit l’équivalent de plus 500 conteneurs par jour. Sans compter les émissions de gaz à effet de serre engendrées par leur production et leur incinération.

La Slovaquie, la Lituanie et l’Espagne en tête

La Slovaquie est à la pointe des pays européens pour le recyclage des emballages en plastique (56,3 %). A la seconde place avec 56,1 % de ses emballages plastiques recyclés, la Lituanie est particulièrement efficace, notamment grâce à son système de consignes pour les bouteilles. L’Espagne (51,4 %) complète le trio de tête.

A l’inverse, Malte (10,2 %) se trouve à la dernière place du classement. Ce chiffre concorde avec celui de son taux de recyclage des emballages tous types confondus, qui est également le plus faible de l’UE (40 %). La Cour des comptes maltaise (National Audit Office) estimait en 2021 que le système de tri et de recyclage des emballages plastiques comprenait des lacunes structurelles. “Contrairement au principe du pollueur-payeur préconisé dans le cadre réglementaire de la gestion des déchets, dans la pratique, le gouvernement assume la majeure partie des coûts liés à la gestion des déchets”, indique le rapport. En plus de cet aspect financier, des pratiques “inappropriées” de tri à la source ainsi qu’une mauvaise gestion des flux des emballages en plastique après la consommation compliquent le recyclage maltais.

À LIRE AUSSIEmballages : les chiffres du recyclage dans l’Union européenne

De l’autre côté du continent, les Pays-Bas ont un meilleur taux de recyclage (49,2 %). Depuis 2019, un système de bonus récompense les entreprises qui utilisent des contenants facilement recyclables. L’organisme chargé de ces déchets applique ainsi une redevance deux fois moins élevée au kilo, sans pour autant sanctionner par un malus les sociétés qui utiliseraient des emballages moins facilement valorisables.

Le Danemark (22,9 %) se trouve pour sa part sous la moyenne européenne (37,6 %), avec une gestion de la collecte qui relève des communes. Les consignes de tri peuvent donc varier d’une municipalité à l’autre. Les mesures prises depuis 2018 visent à harmoniser ces politiques de gestion des déchets en plastique.

Quant à la France, elle se trouve aussi sous la moyenne européenne, avec un taux de 21,4 % en 2020. Si l’Hexagone a mis en place des mesures afin d’augmenter la valorisation de ses déchets, les autorités s’attaquent aussi à la production des emballages en plastique, dans l’esprit des politiques menées au niveau de l’UE. La loi du 20 février 2020 relative à l’économie circulaire dispose ainsi que la France “se donne pour objectif d’atteindre la fin de la mise sur le marché d’emballages en plastique à usage unique d’ici à 2040″.

À LIRE AUSSIQu’est-ce que le Pacte vert pour l’Europe ? Données des Etats membres : plus de rigueur

De nouveaux modes de calculs sont entrés en vigueur en juillet 2020. Car, comme l’indiquait un rapport de la Cour des comptes européenne cette même année, “la liberté d’interprétation de certaines obligations juridiquement contraignantes, une vérification insuffisante des données, de grandes divergences dans les méthodes de calcul ainsi que dans les procédures de vérification, et le manque d’incitations à transmettre des données exactes se traduisent par une marge d’erreur non négligeable”. En clair : les Etats membres disposaient de plus de flexibilité dans la communication de leurs chiffres en matière de recyclage des emballages en plastique. La Cour des comptes estimait que les différences de calcul pouvaient faire chuter ce taux de 41,9 % en 2017 à 30 % par la suite, une réalité qui éloigne l’UE de ses objectifs.

À LIRE AUSSIRecyclage : les Etats membres risquent de ne pas atteindre les objectifs européens Une ressource propre pour l’Union européenne

Une nouvelle ressource propre de l’UE consistant en une contribution financière des Etats membres sur les déchets d’emballages en plastique non recyclés a été mise en place en 2021 afin de rembourser le plan de relance européen. Avec ce système, les dix Etats membres les plus riches reversent 80 centimes d’euro au budget européen pour chaque kilogramme de déchets d’emballages plastiques non recyclé. Les autres, dont le revenu national brut par habitant est inférieur à la moyenne européenne, bénéficient d’une réduction annuelle forfaitaire sur ce montant, allant de 1,4 million d’euros pour Malte à 117 millions d’euros pour la Pologne, 142 millions d’euros pour l’Espagne et 184 millions d’euros pour l’Italie. De quoi motiver les pays de l’UE à non seulement réduire leur quantité de plastique consommé, mais aussi à mieux valoriser ces emballages.

À LIRE AUSSIQu’est-ce que la “taxe plastique” de l’Union européenne ?À LIRE AUSSIDéchets : qu’est-ce que la directive sur les plastiques à usage unique ? Etat membre de l’Union européenneTaux de recyclage des déchets d’emballage en plastique (en 2020)Allemagne46,2 %Autriche31,6 %Belgique44,7 %Bulgarie50,6 % (2019)Chypre48,6 %Croatie37,3 %Danemark22,9 %Espagne51,4 %Estonie40,9 %Finlande39,4 %France21,4 %Grèce39,8 % (2019)Hongrie24,9 %Irlande29 %Italie51,2 %Lettonie35,9 %Lituanie56,1 %Luxembourg34,7 %Malte10,2 %Pays-Bas49,2 %Pologne31,5 % (2019)Portugal33,9 %République tchèque41,8 %Roumanie30,1 %Slovaquie56,3 %Slovénie44,6 %Suède33,5 %Union européenne37,6 %Source : Eurostat

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Catégories: Union européenne

„Wir müssen konkrete Angebote machen, ohne neue Abhängigkeiten zu schaffen.“

SWP - mer, 04/10/2023 - 13:31

 

Megatrends Afrika (MTA): Welche aktuellen Entwicklungen und Herausforderungen machen es nötig, dass Deutschland seine Afrikapolitik neu ausrichtet?

Dr. Karamba Diaby (KD): Afrikas Gewicht in der Welt wächst stetig. Der Kontinent verfügt über ein immenses Potenzial für erneuerbare Energien, Digitalisierung und landwirtschaftliche Produktion, über Rohstoffvorkommen und eine chancenreiche junge Bevölkerung. Die Afrikanische Union und andere Regionalorganisationen gewinnen international erheblich an Bedeutung.

Während der Corona-Pandemie ist viel Vertrauen in die globale Solidarität verloren gegangen. Wir beobachten, dass sich immer mehr afrikanische Staaten nach Alternativen zum „westlichen Modell“ umsehen. Bei den jüngsten Machtwechseln in Burkina Faso, Mali und Niger haben lokale Akteure auch Kritik an westlichen Partnerländern geübt. Seit Beginn seines Angriffskriegs auf die Ukraine steht zudem der Einfluss Russlands auf dem afrikanischen Kontinent bei uns auf der politischen Tagesordnung.

Doch globale Herausforderungen können wir nur gemeinsam lösen. Der Klimawandel wird Krisenherde verschärfen und Auswirkungen auf die 17 Nachhaltigkeitsziele der Agenda 2030 haben. Um vorhandene Partnerschaften zu stärken und neue aufzubauen, müssen wir auf aktive Diplomatie setzen. Wir müssen afrikanischen Staaten konkrete Angebote machen, ohne neue Abhängigkeiten zu schaffen.

MTA: Wie sollte die deutsche Afrikapolitik neugestaltet werden, um die Zusammenarbeit mit afrikanischen Staaten zu verbessern und die nachhaltige Entwicklung in Afrika zu fördern?

KD: Die deutschen Afrikapolitik orientiert sich an den Zielen der afrikanischen Staaten selbst. Diese formulieren selbstbewusst Zukunftsstrategien, die wir mit unserer Afrikapolitik flankieren. Im Bereich Frieden und integrierte Sicherheit heißt das auch die Zusammenarbeit mit den einschlägigen Regionalorganisationen zu stärken. Sie kennen die lokalen Gegebenheiten am besten.

Weiterhin bleibt es wichtig, unser Engagement an den 17 Nachhaltigkeitszielen auszurichten, die Klimaversprechen einzuhalten und die Zusammenarbeit im Bereich der Globalen Gesundheit und der Erneuerbaren Energien zu fördern. Zentral ist dabei, unsere Afrikapolitik an den Erwartungen von Frauen und marginalisierten Gruppen auszurichten. Diese progressiven Inhalte greift die neue Afrikastrategie des Bundesministeriums für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ) auf und sollen auch in die Leitlinien der Bundesregierung einfließen. Dazu gehören Initiativen wie der Klimaclub von Bundeskanzler Olaf Scholz, das Bündnis für globale Ernährungssicherheit von Ministerin Svenja Schulze und unser Engagement für Just Energy Transition Partnerships.

MTA: Wie wollen Sie sicherstellen, dass die deutsche Afrikapolitik sowohl die eigenen Interessen als auch die Bedürfnisse und Prioritäten der afrikanischen Staaten und Gesellschaften berücksichtigt?

KD: Neu ist, dass wir unseren Partnern nicht nur unsere Konzepte aufzwingen. Wir hören den afrikanischen Staaten mit ihren individuellen Zukunftsstrategien zu und fragen: Wie lauten Eure Prioritäten? Was erwartet Ihr euch von einer Zusammenarbeit?

Die Anerkennung von kolonialen Kontinuitäten und die entscheidende Rolle von Frauen, der Jugend und indigenen Minderheiten werden endlich explizit benannt. Progressive Afrika-Politik bedeutet, dekolonial zu denken, also koloniale Kontinuitäten aufzubrechen; die 54 afrikanischen Länder und ihre Prioritäten differenziert zu betrachten und nicht immer nur von dem „einen Afrika“ zu sprechen. Und besonders: von den Menschen vor Ort zu lernen.

Es bedeutet, in der afrikapolitischen Betrachtung weg von der alleinigen Entwicklungszusammenarbeit zu kommen und weitere Handlungsfelder mitzudenken. Das Muster, wir müssten „Afrika helfen“, ist mehr als veraltet! Wir sollten die vielfältige Zivilgesellschaft aktiv miteinbeziehen. So gelingt eine Ausrichtung unserer Politik an den konkreten lokalen Bedürfnissen. Gleichzeitig gilt es, uns ehrlich zu machen und eigene Interessen im Dialog mit den Partnerländern klar zu benennen.

MTA: Welche blinden Flecken nehmen Sie in der deutschen Afrikapolitik wahr, die Sie gerne stärker auf die politische Agenda setzen würden?

KD: Im Bereich Digitalisierung und Digitalwirtschaft bietet der Kontinent enormes Potenzial, von dem Deutschland noch lernen kann. Diese Chancen ebenso wie der sozial gerechte Übergang zu Erneuerbaren Energien gehören auf unsere Agenda.

Auch im Ausbau der sozialen Sicherungssysteme bieten sich stärkere Kooperationen an. Das hat sich die Bundesregierung ausdrücklich vorgenommen. Deutschland kann bei der Stärkung der nationalen Gesundheitssysteme ein verlässlicher Partner sein. Bereits jetzt fördern wir die lokale Produktion von Impfstoffen, Medikamenten und Diagnostika. Wissenschafts- und Bildungskooperationen spielen dabei eine wichtige Rolle. Aber: Wir verlieren Vertrauen, wenn wir uns einerseits für Bildungs- und Forschungsförderung; das aber andererseits nicht für Visa-Gerechtigkeit und vereinfachte Migrationsverfahren tun.

Die Auswärtige Kultur- und Bildungspolitik bleibt ein zentraler Bestandteil der deutschen Außenpolitik. Schwerpunkt sollte darüber hinaus eine faire Handelspolitik sein, die die nachhaltige Wertschöpfung in Afrika selbst zum Ziel hat. Die afrikanische Freihandelszone ist eine Chance für den Kontinent, die Deutschland zusammen mit der Europäischen Union stärker unterstützen sollte.

Dr. Karamba Diaby (SPD) ist Mitglied des Deutschen Bundestages und Mitglied im Auswärtigen Ausschuss, sowie dem Ausschuss für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung. Dieses schriftliche Interview wurde im August 2023 geführt und ist Teil unserer Mini-Serie „Vier Fragen“, in denen wir Abgeordnete nach ihren Prioritäten für die neuen Afrikapolitischen Leitlinien fragen.

Parliament power brokers confirm EU’s new Green Deal and climate czars

Euractiv.com - mer, 04/10/2023 - 13:24
Following two rounds of tense negotiations, Wopke Hoekstra and Maroš Šefčovič received the European Parliament's blessing on Wednesday (4 October) to take on the climate and Green Deal portfolios in the European Commission.
Catégories: European Union

[Opinion] Migration: Let us put the 'pull factor' myth finally to rest

Euobserver.com - mer, 04/10/2023 - 13:22
Factors such as the weather, and conditions in countries of departure, are much more key in explaining changing migration movements than talk of the 'pull' effect. But despite the many attempts to 'debunk' it, the pull theory is resilient.
Catégories: European Union

Article - Revision of EU long-term budget: why Parliament wants improvements

European Parliament (News) - mer, 04/10/2023 - 13:10
The war in Ukraine and inflation have depleted the reserves in the EU's long-term budget. The EU needs more funds so that it can react to crises, say MEPs.

Source : © European Union, 2023 - EP
Catégories: European Union

Article - Revision of EU long-term budget: why Parliament wants improvements

European Parliament - mer, 04/10/2023 - 13:10
The war in Ukraine and inflation have depleted the reserves in the EU's long-term budget. The EU needs more funds so that it can react to crises, say MEPs.

Source : © European Union, 2023 - EP
Catégories: European Union

Press release - Three countries to receive nearly €455 million in EU aid after natural disasters

Europäisches Parlament (Nachrichten) - mer, 04/10/2023 - 13:10
On Wednesday, Parliament approved nearly €455 million in EU Solidarity Fund aid in response to recent natural disasters in Romania, Italy and Türkiye.
Committee on Budgets

Source : © European Union, 2023 - EP
Catégories: Europäische Union

Press release - Three countries to receive nearly €455 million in EU aid after natural disasters

Európa Parlament hírei - mer, 04/10/2023 - 13:10
On Wednesday, Parliament approved nearly €455 million in EU Solidarity Fund aid in response to recent natural disasters in Romania, Italy and Türkiye.
Committee on Budgets

Source : © European Union, 2023 - EP

Press release - Three countries to receive nearly €455 million in EU aid after natural disasters

European Parliament (News) - mer, 04/10/2023 - 13:10
On Wednesday, Parliament approved nearly €455 million in EU Solidarity Fund aid in response to recent natural disasters in Romania, Italy and Türkiye.
Committee on Budgets

Source : © European Union, 2023 - EP
Catégories: European Union

Press release - Three countries to receive nearly €455 million in EU aid after natural disasters

European Parliament - mer, 04/10/2023 - 13:10
On Wednesday, Parliament approved nearly €455 million in EU Solidarity Fund aid in response to recent natural disasters in Romania, Italy and Türkiye.
Committee on Budgets

Source : © European Union, 2023 - EP
Catégories: European Union

Hamarosan konferenciát rendez a Biztonságpolitikai Szakkollégium

Biztonságpolitika.hu - mer, 04/10/2023 - 13:05

A Biztonságpolitikai Szakkollégium alapításának 20. évfordulóját szakmai rendezvénysorozattal ünnepli, amelynek utolsó eseménye egy konferencia lesz. A program során lehetőséget biztosítunk mindenkinek legfrissebb kutatási eredményeinek prezentálására.

Az október 26-án 9.00 és 17.00 között zajló konferenciára az alábbiak szerint lehetséges jelentkezni.

A tervek szerint a következő szekciók indulnak:

  • állam- és jogtudomány
  • biztonságpolitika
  • politológia és szociológia
  • hadtudomány

A jelentkezéshez egy email megküldése szükséges a biztpolszakkoll@gmail.com címre, amelynek a következőket szükséges tartalmaznia:

  • a kutatás összefoglalása egy oldalban, csatolt .docx formátumú fájlban
  • a szekció megjelölése
  • az előadó rövid bemutatkozása

Határidő: október 24.

Hogy a jelentkezés teljes legyen, kérjük, ide kattintva regisztráljon az eseményre.

Sok szeretettel várjuk jelentkezését!

Photo by Headway on Unsplash

A Hamarosan konferenciát rendez a Biztonságpolitikai Szakkollégium bejegyzés először Biztonságpolitika-én jelent meg.

Catégories: Biztonságpolitika

Communiqué de presse - Les députés veulent s’attaquer à l’incohérence des règles des compagnies aériennes sur les bagages à main

Parlement européen (Nouvelles) - mer, 04/10/2023 - 13:02
Les députés soulignent la nécessité d'instaurer des règles européennes cohérentes et harmonisées en matière de dimensionnement et de tarification des bagages à main des compagnies aériennes.
Commission des pétitions

Source : © Union européenne, 2023 - PE
Catégories: Union européenne

Sajtóközlemény - A képviselők a kézipoggyászra vonatkozó szabályok és árak harmonizálását kérik

Európa Parlament hírei - mer, 04/10/2023 - 13:02
A légitársaságok kézipoggyászáról szóló egységes előírásokat szorgalmazó állásfoglalásban a képviselők a méretre és az árképzésre vonatkozó következetes uniós szabályok mellett érveltek.
Petíciós Bizottság

Forrás : © Európai Unió, 2023 - EP

Le gouvernement dissout l’association catholique d’extrême droite Civitas

Euractiv.fr - mer, 04/10/2023 - 13:02
L’association catholique intégriste Civitas a été dissoute mercredi (4 octobre) par le gouvernement, qui l’accuse de vouloir « entrer en guerre contre la République », en raison de ses positions antisémites, anti-musulmanes, homophobes et complotistes.
Catégories: Union européenne

Etats-Unis : Kevin McCarthy destitué par l'aile droite des républicains

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 04/10/2023 - 13:01

Le chef républicain de la chambre des représentants Kevin McCarthy a été destitué dans la nuit du mardi 3 octobre 2023, après une fronde menée par l'aile droite des républicains. 216 élus dont huit républicains ont voté pour sa destitution et 210 contre.

Notons que c'est la première fois depuis la fondation de la République des Etats-Unis, qu'un président de la Chambre des représentants se voit congédié par un vote en bonne et due forme de l'hémicycle.

Les républicains se réuniront le mardi prochain pour se mettre d'accord sur un nouveau candidat.

Lefaso.net
Sources : CNews, Libération

Catégories: Afrique

Burkina/Lutte contre le travail des enfants : Le projet « JOFA ACTE » démarre officiellement

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 04/10/2023 - 13:00

L'atelier de lancement du projet "Joining Forces for Africa : Agir contre le travail des enfants " en abrégé « JOFA ACTE » a eu lieu ce mardi 3 octobre 2023, à Ouagadougou. Cette rencontre marque ainsi le démarrage des activités du projet initié en faveur des enfants.

L'objectif de cet atelier a été de contribuer à la création d'un espace d'échange, de partage d'expertise et d'appropriation du projet entre les différentes parties prenantes aux niveaux communautaire, régional, national au Burkina Faso. Le projet « JOFA ACTE » vise à contribuer à la réduction du travail des enfants ciblant ses pires formes conformément aux objectifs de développement durables d'ici à 2025.

Les participants sont entre autres : les leaders coutumiers et religieux, les représentants de l'État et des ONG

Les enfants des régions du Centre et du Centre-nord, plus précisément de sept communes et arrondissements sont les cibles de ce projet qui va s'étaler sur 3 ans ( 2023-2025). Il est important de souligner qu'avec 87 millions d'enfants au travail, l'Afrique subsaharienne emploie plus d'enfants que tous les autres continents réunis. 51% des enfants au Burkina Faso sont impliqués dans le travail des enfants voire les travaux dangereux.

Des suggestions ont été formulées pour la bonne marche du projet

Dans les deux régions ciblées par le projet, 51,4% des enfants sont engagés dans le travail des enfants au cours des 12 derniers mois. Parmi ces enfants, près de 50,8% sont des filles (étude dans le cadre du projet). A travers les enquêtes, les causes sont entre autres : La décision des parents (en première position), l'occupation pendant les vacances, la non scolarisation, le manque d'activités lucratives, le besoin d'apprendre un métier ou d'aider financièrement les parents, etc.

Le projet en chiffres

Selon le coordonnateur du consortium « JOFA ACTE » au Burkina Faso, Moumouni Kéré, d'ici 2025, l'objectif est de toucher 72 000 enfants. Plus de 1000 d'entre eux vont être pris en charge sur le plan sanitaire, scolaire et le besoin psycho- social.
Plus de 300 enfants vont être réinsérés dans l'école classique ou non formelle. Plus de 300 d'entre eux vont être inscrits en formation professionnelle. 16 cellules communautaires de protection de l'enfance, 8 réseaux communaux et 2 réseaux provinciaux de protection vont être appuyés.

« Les cibles sont les enfants de 5 à 17 ans » à droite, Moumouni Kéré

Au Burkina Faso, les enfants travaillent surtout dans le secteur agricole, les travaux domestiques, le commerce et les mines d'or.

Dans son allocution, la représentante des enfants, Roukiatou Rouamba a déclaré que « La lutte contre le travail des enfants n'est pas seulement le fait du gouvernement et des partenaires, nous sommes tous concernés et à ce titre nous devons dénoncer, signaler les cas d'abus, de violences, d'exploitation, de pires formes de travail des enfants. Pour ma part, la Coordination nationale des associations des enfants et jeunes travailleurs du Burkina dont je suis la déléguée nationale m'a donné une seconde chance et je le souhaite aussi pour tous les enfants qui en silence sont exploités et victimes de pires formes de travail des enfants à cause de l'ignorance, l'avidité, l'irresponsabilité des adultes. Nous fondons l'espoir que les enfants ou leurs organisations soient impliqués à tous les niveaux de la mise en œuvre du projet ou régulièrement informés des avancées. Quelqu'un a dit : je cite « La pauvreté ne doit pas être utilisée comme excuse pour le travail des enfants et l'exploitation de ces derniers » a-t-elle dit.

Roukiatou Rouamba a remercié les initiateurs du projet

Au Burkina Faso, le projet « JOFA ACTE » est mis en œuvre par les ONG Educo (Fundación Educación Y Cooperación) et SOS Village d'Enfants. Ces deux ONG sont membres de la ChildFund Alliance. Elle regroupe 11 ONG intervenant dans l'aide à l'enfance.

« Le travail des enfants est connu. Mais les pires formes de travail et les abus sont légion. L'enfant, dans la communauté va être exploité au-delà de ce qui est permis et acceptable. Lorsqu'on fait la promotion des droits de l'enfant, nous sommes appelés à nous ériger contre ces formes d'exploitation. Nous n'avons pas une situation reluisante au Burkina Faso. Elle n'était pas non plus reluisante avant la crise sécuritaire et humanitaire. Mais, elle s'est énormément exacerbée ces dernières années » a justifié le directeur pays, de l'ONG Educo, Ollo Oscar Palé.

Ollo Oscar Palé a évoqué l'importance de prendre en compte la crise sécuritaire et humanitaire dans la prise en charge des enfants

Des dires du secrétaire général du ministère de la Fonction publique, Hamidou Sawadogo « Nous apprécions positivement l'initiative. Le gouvernement a pris cette problématique à cœur et a pris le phénomène à bras le corps afin d'éviter le pire dans l'avenir. Nous sommes engagés pour la bonne marche du projet. Ce projet va réduire considérablement le travail des enfants. Aujourd'hui, à cause de la situation sécuritaire, vous voyez des enfants dans des débits de boissons. Cela n'est pas normal » a-t-il notifié.

Environ 550 millions de FCFA vont être mobilisés dans le cadre du projet au Burkina Faso. Il est essentiellement financé par l'Union européenne.

Hamadou Sawadogo (au milieu) a félicité une telle initiative, surtout dans ce contexte

Il faut savoir que l'initiative Joining Forces Alliance est une collaboration entre les six plus grandes agences axées sur les enfants : Child FundAlliance, Plan International, Save the Children International, SOS Children's Villages International, Terre des Hommes International Fédération, World Vision International. L'une des initiatives de Joining Forces est de contribuer aux efforts mondiaux visant à mettre fin au travail des enfants, qui est un problème répandu dans le monde entier, considérablement exacerbé par la pandémie de Covid -19 et les crises de la faim. Le projet « JOFA ACTE » couvre également le Mali, le Malawi et Madagascar.

SB
Lefaso.net

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