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Latest news - Next SEDE meeting - 25/26 October 2023 - Subcommittee on Security and Defence


The next ordinary meeting of the Subcommittee on Security and Defence (SEDE) is scheduled to take place on Wednesday, 25 October 2023 from 9.00-12.30hrs and 14.30-18.30hrs and on Thursday, 26 October 2023 from 9.00-12.30hrs in Brussels (SPINELLI 5E2).

The meeting agenda and documents will be published here.

SEDE missions 2023:
  • Germany and Poland - 24-26 July 2023
  • Armenia - 19-22 June 2023
  • Romania and Moldova - 15-18 May 2023
  • Djibouti and Somalia - 1-4 April 2023
  • Bosnia and Herzegovina - 20-23 February 2023



SEDE meetings' calendar 2023
EP calendar 2023
Source : © European Union, 2023 - EP
Catégories: Europäische Union

Latest news - Next SEDE meeting - 25/26 October 2023 - Subcommittee on Security and Defence


The next ordinary meeting of the Subcommittee on Security and Defence (SEDE) is scheduled to take place on Wednesday, 25 October 2023 from 9.00-12.30hrs and 14.30-18.30hrs and on Thursday, 26 October 2023 from 9.00-12.30hrs in Brussels (SPINELLI 5E2).

The meeting agenda and documents will be published here.

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  • Germany and Poland - 24-26 July 2023
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  • Djibouti and Somalia - 1-4 April 2023
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Source : © European Union, 2023 - EP

Crise sécuritaire au Burkina : « La radicalité de circonstance n'est pas la bonne réponse »

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 10/10/2023 - 17:00

Le temps semble long. Un an déjà. C'était le 30 septembre 2022. Et dans un peu plus de trois mois (23 janvier 2024), il y aura deux ans que le régime de Roch Kaboré aura été mis à terre par des militaires. Qu'il s'agisse de la Haute-Volta ou du Burkina Faso, cette incursion des militaires dans la vie politique de ce pays ne saurait étonner. J'ai connu la fin du premier régime militaire, celui du lieutenant-colonel Sangoulé Lamizana (1966-1971) puis, après l'instauration de la IIè République, j'ai vécu pleinement le régime militaire du même homme, mais général cette fois (1974-1978).

Il y a eu, ensuite, le règne du Comité militaire de redressement pour le progrès national (CMRPN) du colonel Saye Zerbo (1980-1982) suivi de ceux du Conseil du salut du peuple (CSP) du médecin-commandant Jean-Baptiste Ouédraogo, du Conseil national de la Révolution (CNR) du capitaine Thomas Sankara (1983-1987), du Front populaire (FP) du capitaine Blaise Compaoré (1987-1989).

A des degrés divers, ces régimes avaient un contenu idéologique et même un programme d'action. Plus ou moins cohérent, mais en rupture et porteur d'un nouveau mode de production politique. Pour l'essentiel, ils pensaient s'inscrire dans le long terme. Pas dans une « transition » qui viserait un retour à la situation antérieure stricto sensu. Lamizana, Sankara et Compaoré s'y sont employés. Et ont marqué leur époque.

Ces périodes d'exception ont été aussi des périodes de foisonnement dans la réflexion et l'action. On appelait alors cela, quelque peu abusivement parfois, une « révolution ». Les années Sankara ont été prolixes en la matière ; les années Compaoré également (tout au moins dans la période qui s'étend de la « rectification » à la normalisation).

Les coups d'État de 2022, quant à eux, n'ont d'autre ambition que d'être des transitions… qui durent d'autant plus que les échéances électorales sont jugées « folkloriques ». Les putschistes ont d'ailleurs bien du mal à exprimer leur motivation. L'intitulé de la junte - Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) - en est l'expression. Qu'entend-t-elle « sauvegarder » et « restaurer » ?

« Sauvegarder », c'est s'efforcer de conserver coûte que coûte l'existant. « Restaurer » c'est remettre en état l'existant. Si Sankara était encore vivant, il ne manquerait pas de fustiger les contradictions de ces militaires qui se veulent révolutionnaires (ils ont remis à l'ordre du jour « La patrie ou la mort, nous vaincrons ») sans faire de révolution, avec pour seul programme la « sauvegarde » et la « restauration » d'on ne sait quoi.

MPSR I et MPSR II et une radicalisation de circonstance

La transition instaurée en 2014 avait un sens. L'insurrection populaire avait fait chuté le régime de Compaoré mais aucune force politique n'avait été en mesure de s'imposer au pouvoir. Il y avait un vide politique. Des militaires, déjà, s'efforceront de le combler. La rue résistera. La transition permettra la « normalisation » sans « rectification ». Enfin presque. La présidentielle de 2015 a remis les pendules à l'heure. En apparence. Cette transition, regardée en 2023, peut être jugée exemplaire de bout en bout malgré les nombreux soubresauts auxquels elle a dû faire face.

Le MPSR a été obligé de s'y reprendre à deux fois (23 janvier 2022 puis 30 septembre 2022) pour s'installer au pouvoir. Sans jamais convaincre. Les militaires burkinabè, bien que déguisés en permanence en « commandos », ont échoué à défendre le territoire national ; ils échouent tout autant à mettre en place une gouvernance satisfaisante. Les Burkinabè continuent de mourir ou d'être « déplacés » ; les « terroristes », quant à eux, sont « neutralisés » sans que l'on sache ce que cela signifie.

Des centaines depuis un an à en croire les infos diffusées jour après jour par le MPSR II (dans le jargon qui a cours aujourd'hui au Burkina Faso). C'est dire l'ampleur du problème qui est, à coup sûr, tout autant social que militaire. Il ne faut donc pas s'étonner que le Burkina Faso craque de toutes parts. Le MPSR II ne fait même plus illusion (y compris, sans doute, au sein d'une partie de l'armée) et si la logorrhée révolutionnaire a encore cours, les Burkinabè ont compris que la seule révolution qui reste à accomplir est de résister à l'autoritarisme qui tend à être institué au prétexte que « la patrie serait en danger ».

La vie politique du Burkina Faso est désormais inexistante. La vie culturelle est annihilée. Les journalistes et les médias sont corsetés tandis que, pour l'essentiel, la presse française est désormais interdite. A quand l'interdiction de l'internet ? C'est le règne de l'uchronie, la réécriture de l'histoire (à commencer par celle de Sankara érigé en « héros de la nation », ce qui doit le faire bien marrer) dans la plus pure tradition stalinienne.

C'est en vain que l'on cherche, sur internet, concernant le Burkina Faso d'aujourd'hui, une ébauche de programme (et je ne parle pas du ramassis de propositions incohérentes formulées par les « forces vives des régions » et qui se veut un catalogue des « réformes politiques, institutionnelles et administratives de la transition »). Il y a tout juste quarante ans (c'était le 2 octobre 1983), Sankara avait prononcé son Discours d'orientation politique (DOP). Il était dans l'air du temps de ces années-là. Et s'inscrivait dans l'évolution du Burkina Faso (qui n'était encore, d'ailleurs, à cette époque, que la Haute-Volta). Mais fixait un cap, un objectif, dressait un état des lieux et laissait penser qu'un autre monde était possible.

Pas de DOP pour le MPSR II. Dans son Discours de politique générale, d'orientation et d'engagement patriotique, le docteur Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla (hé oui !), Premier ministre, mettait le doigt sur les missions à mener : solutionner l'insécurité ; faire face à la crise humanitaire ; jeter les bases pour une réconciliation et une refondation consensuelle de la société. Il les a réitérés, six mois plus tard, le mardi 30 mai 2023, toujours devant l'Assemblée législative de transition (ALT).

Dans une formulation aléatoire et quelque peu ampoulée (« Chaque jour est un champ de bataille et à chaque crépuscule on compte les victoires et on dénombre les défaites »), il avait, une fois encore, fustigé « ce prétendu ami [qui] refuse de vous tendre une main secourable alors même que la dite main secourable est censée être rétribuée » ; « ami » dont l'ambition serait de « sacrifier les Burkinabè pour ensuite se répartir le territoire et ses richesses avec les bandits armés ». D'où cette nécessité de « diversification des partenariats » : Russie, Chine, Turquie, Iran, Corée du Nord, Venezuela.

La France comme bouc émissaire

La France, bien sûr, est ce « prétendu ami ». Pour ceux qui ne l'auraient pas compris, le Premier ministre du Burkina Faso l'a répété avec véhémence, quatre mois plus tard, le mardi 3 octobre 2023, alors qu'il recevait la représentante spéciale de l'Union européenne pour le Sahel, l'italienne Emanuela Del Rey. Soulignant les bonnes relations avec l'UE, Kyélèm s'est empressé de souligner que ce n'était pas le cas avec la France. « Nous n'avons pas de bonnes relations avec la France parce que nous avons été colonisés par elle et qu'elle nous considère toujours comme sa colonie […] Le gouvernement français n'hésite pas à utiliser les institutions internationales pour entraver tous les projets en faveur du Burkina Faso » (Communiqué de la DCRP/Primature, 3 octobre 2023).

Au-delà du comportement peu diplomatique de la part du Premier ministre d'un gouvernement de « transition » qui oublie un peu vite que la France est membre fondateur de l'UE (et la deuxième contributrice, après l'Allemagne, à son budget), je me suis étonné de cette soudaine diatribe anti française de la part d'un homme considéré comme un intellectuel, qui n'est plus un gamin impertinent (Sankara avait 34 ans quand il a accédé au pouvoir ; Kyélèm en a 65 et encore n'est-il que Premier ministre) et dont l'expérience internationale est significative : Togo ; France (où il a vécu plus d'une dizaine d'années) ; Canada ; Suisse (mais je ne suis pas certain qu'il ait séjourné effectivement à Genève) ; Etats-Unis.

Certes, entre le 30 mai et le 3 octobre 2023, un événement majeur s'était déroulé non loin de Ouaga : le 23 août 2023, les militaires ont pris le pouvoir à Niamey et les relations franco-nigériennes ont tourné à l'affrontement, libérant, du même coup, le discours anti-français. Mais il faut chercher ailleurs le bagage idéologique de Kyélèm. Curieusement en… France, du côté de Nice où il a fait ses études.

A Nice, un (vrai) communiste nommé Charvin

Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla a fait ses études supérieures à Lomé (1979-1981) et Ouagadougou (1981-1983). Il a obtenu un Deug en droit des affaires, une licence et une maîtrise de droit privé. De 1983 à 1987, il rejoint l'université de Nice où il va obtenir un DEA de droit des affaires/droit économique puis, en 1987, un doctorat en droit. Sa thèse s'intitule : « Coopération et développement autocentré : le cas du Burkina Faso ». Notons qu'il est en France tout le temps du règne de Sankara à Ouaga ! En 1988-1989, il est à Toronto, au Canada, et il reviendra à Nice, de 1990 à 1996, pour obtenir un DEA de droit international public et privé qui lui ouvrira les portes du Centre de formation professionnelle des avocats, le Cepa, toujours à Nice.

A Nice, Kyélèm a eu pour directeur de thèse Robert Charvin. Charvin, qui aura 85 ans à la fin de l'année 2023, est professeur émérite, docteur en droit, agrégé en droit public, avocat et a été une personnalité politique régionale (conseiller général ; conseiller municipal et adjoint au maire de Villefranche-sur-Mer), militant syndicaliste (SNEsup) et franc-maçon (Grand Orient de France).

C'est aussi un militant communiste de longue date. Militant des jeunesses communistes (JC) à 18 ans, puis de l'Union des étudiants communistes (UEC) à 20 ans, il entre au Parti communiste français (PCF) à 22 ans. Secrétaire de cellule, il exercera des responsabilités locales et régionales. Proche de Pierre Juquin, chef de file des « rénovateurs » communistes, exclu en 1987, il restera cependant dans le parti considérant qu'il n'y est pas « pour servir les options de tel ou tel dirigeant mais par adhésion à un projet de société ».

Charvin est un auteur prolixe. Mais « orienté ». RDA, Corée du Nord, Libye de Kadhafi, Algérie, Russie… Il dénonce le « conservatisme radical » de la France, une droite inspirée par « l'extrémisme social-fasciste du Front national », un « néo-libéralisme » pour lequel « le modèle des banquiers est le seul valide », « une politique économique axée sur une croissance sans retombées sociales », etc.
Il fustige une « civilisation occidentale » qui se juge « supérieure à toutes les autres », les élections « stade suprême de la démocratie libérale », un « processus de mondialisation forcée », une « France [qui] continue à se vouloir hégémonique dans ses anciennes possessions coloniales », « l'hostilité de principe à la Russie et à la Chine ».

Dans son combat contre le « nouvel impérialisme occidental », il considère la Chine, la Russie, l'Iran, l'Algérie, Cuba, la Corée du Nord, le Venezuela, la Bolivie, le Brésil comme « autant de contre-feux à la global gouvernance ».
Il faut donc lire Charvin pour comprendre Kyélèm et son discours sur les « élections folkloriques pour plaire aux autres » et son obsession d'une « refondation d'une Constitution burkinabè copie conforme de la Constitution française ».

Il faut lire Charvin pour comprendre Kyélèm et ce que pourrait être la relation entre Ouaga et Abidjan. En 2019, au sujet de Laurent Gbagbo, Charvin écrivait : « En 2011, le président de la Côte d'Ivoire, L. Gbagbo, est arrêté par une rébellion armée, qui a débuté en 2002, soutenue par la France, les Etats-Unis et certains Africains du style Compaoré ». C'est dire que pour lui Alassane D. Ouattara n'a pas été élu à l'occasion de la présidentielle 2010 et que son « pouvoir » s'oppose « à la souveraineté du peuple ivoirien pour le seul compte des intérêts de quelques groupes économiques et financiers occidentaux ».

Kyélèm et Ouédraogo avocats associés

C'est donc du côté de Nice et de Charvin que Kyélèm a été chercher sa radicalité politique (radicalité de circonstance), son intérêt pour le Nicaragua, l'Iran, la Russie…, sa détestation de la France. Ce qui ne manque pas d'étonner de la part d'un homme qui ne cesse de dénoncer « le mimétisme de gouvernance ». Radicalité qui s'exprime à compter de 2011 avec, en Côte d'Ivoire, l'arrestation de Laurent Gbagbo et l'accession au pouvoir de Alassane D. Ouattara. Il se découvre une préoccupation pour la vie politique alors que, jusqu'alors, il s'était focalisé essentiellement sur les questions juridiques. A noter que quand il a séjourné à nouveau (1990-1996) à Nice, il a fondé, le 17 décembre 1990, l'association Amitiés France Burkina. Ah, la France… ! C'était alors celle de François Mitterrand et de Michel Rocard.

C'est encore en France, à Nice, en 1995-1996, qu'il suivra les cours du Centre de formation professionnel des avocats (CFPA) de l'Ecole des barreaux du sud-est (EBSE). En 1996, il décroche le Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (Capa) qui lui permettra d'être inscrit, de 1997 à 1999 sur la liste du stage de l'Ordre des avocats du barreau du Burkina. En 1999, enfin, il est inscrit au tableau de l'Ordre des avocats du barreau du Burkina. Pendant cette période de… transition, il sera intervenant puis chargé de cours à l'Enam de Ouagadougou, chargé de travaux dirigés à l'université de Ouaga.

En février 2000 (il a alors 48 ans) il participe à la constitution d'un cabinet d'avocats d'affaires à Ouaga 2000. Il s'agit d'une société civile de moyens (SCM) où chaque avocat garde son autonomie et ses dossiers mais met en commun ses avoirs. Sa dénomination est Justice & Liberté. Ses partenaires sont alors Me Hamidou Savadogo et Me Gilbert Noël Ouédraogo, tous deux inscrits au barreau du Burkina Faso. Ouédraogo est de dix ans le cadet de Kyélèm. Il n'est autre que le fils de Gérard Kango Ouédraogo, personnalité politique majeure de la Haute-Volta. Les Ouédraogo ont fait l'histoire du RDA, via l'ADF, en Haute-Volta d'abord puis au Burkina Faso ensuite. L'ADF-RDA est un parti libéral. Gilbert Noël, qui est son président, aime à dire qu'il prône un « libéralisme solidaire ».

Opposition modérée au temps de Blaise Compaoré et même participation sous condition à quelques gouvernements (c'est à cette occasion que Me Ouédraogo quittera la SCM). Ouédraogo est dans la retenue. Il l'est tout autant en 2022 lors des « soubresauts militaro-politiques ». Il s'agit d'une « crise sécuritaire » qui impose que « la reconquête de notre territoire [soit] la priorité des priorités », dira-t-il sans dénoncer un régime d'exception qui a interdit les partis politiques et mis en place une Assemblée législative de transition (Alt), assemblée fantoche.

La radicalité de circonstance n'est pas la bonne réponse

Nous sommes loin des diatribes de Kyélèm dénonçant « les sarcasmes des petits esprits incapables de grandeur », ces « forces obscurantistes » qui « ont même peur de ce qui est grand », ces « puissances étrangères [qui], avec leurs complices à l'intérieur, intriguent dans l'ombre pour nous faire échouer ». Léon Trotsky, qui savait ce que révolution veut dire, a dit que « la calomnie ne peut-être une force que si elle correspond à un besoin historique ».

Il me semble que dans le contexte actuel, national, sous-régional, africain et international, il serait bon de s'en dispenser. La radicalité de circonstance qui est la règle aujourd'hui n'est pas la bonne réponse (même si le diagnostic n'est pas faux sur les maux internes et externes dont souffre le pays et bien d'autres du fait de cette mondialisation forcée dénoncée par Robert Charvin). Quand Kyélèm affirme que « la peur a changé de camp », il anticipe, anticipe, anticipe…

Jean-Pierre Béjot
La ferme de Malassis (France)
10 octobre 2023

Catégories: Afrique

Procès Salomon Idi Kalonda : le prévenu ne s’est pas présenté à l’audience pour raison médicale

Radio Okapi / RD Congo - mar, 10/10/2023 - 16:44

 



Salomon Idi Kalonda ne s'est pas présenté, lundi 9 octobre, à l'audience devant la Cour militaire. Selon ses avocats, sa santé qui se détériore au jour le jour ne lui permet pas de participer à l'instruction de son dossier.


La Cour a ainsi requis la présence de son médecin à la prochaine audience fixée au lundi 16 octobre, pour expliquer aux juges l'état de santé du conseiller spécial de Moïse Katumbi.

Catégories: Afrique

Kongo-Central : le ministre provincial de l’Economie s’insurge contre la spéculation sur le prix du ciment gris

Radio Okapi / RD Congo - mar, 10/10/2023 - 16:25


Le ministre provincial de l'Economie du Kongo-Central, Roger Nimi s'est insurgé, lundi 9 octobre, contre la spéculation autour du prix du ciment gris qui s'observe ces derniers jours dans cette province. 


Le prix d'un sac de ciment de 50 Kilos est passé de 22 500 francs congolais (9USD) à 26 000 francs congolais (10 USD). Cette hausse serait provoquée, selon les opérateurs économiques, par la rupture du stock qu'a occasionné le mouvement de grève des routiers, observé du 18 au 28 septembre dernier. 

Catégories: Afrique

Istanbul, mégapole à sec

RFI (Europe) - mar, 10/10/2023 - 16:18
La sécheresse, une donnée désormais incontournable de nos sols européens... 30 pour cent des terres du continent étaient touchées cette année (2023). Mais à Istanbul, 2023 restera comme l’année la plus sèche de ces dix dernières années. Un vrai défi d’adaptation au changement climatique pour cette mégapole de près de 20 millions d’habitants. Le niveau de remplissage des barrages est au plus bas. La mairie cherche donc des solutions… Reportage sur des terres désolées de la banlieue d’Istanbul signé Anne Andlauer.  
Catégories: Union européenne

Projets et programmes de la CEDEAO : Le Burkina satisfait de leur mise en œuvre

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 10/10/2023 - 15:55

Ce mardi 9 octobre 2023 s'est ouverte à Koudougou, la retraite de coordination et d'information des acteurs de l'intégration régionale au Burkina Faso. L'ouverture de la rencontre, organisée par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), a été présidée par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur.

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) met en œuvre de nombreux projets et programmes au Burkina Faso. Et ce, sous la tutelle administrative du ministère des Affaires étrangères, du ministère de l'Economie des finances et de la prospective, du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques, du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement et du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises.

Afin de mieux coordonner ces projets et programmes, la représentation permanente de la CEDEAO au Burkina Faso organise chaque année depuis 2020, une retraite d'information et de coordination des acteurs de l'intégration au Burkina Faso.

Les participants vont passer en revue les projets et programmes de la CEDEAO au Burkina

À travers cette retraite, il s'agit d'identifier les obstacles à l'exécution des différents programmes de la CEDEAO au Burkina et de faire des recommandations susceptibles de lever lesdits obstacles. Plus précisément, il s'agira au cours des trois jours de rencontre, de faire l'état des lieux des différents programmes d'intégration mis en œuvre au Burkina Faso, d'identifier les obstacles dans leur mise en œuvre, de proposer des solutions aux problèmes identifiés, de présenter l'architecture de paix et de sécurité de la CEDEAO et de présenter l'appui de la CEDEAO au Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme.

« Cet atelier c'est pour dire l'appartenance du Burkina à la CEDEAO et de la CEDEAO au Burkina (...) Cette retraite que la représentation permanente organise, c'est pour que les partenaires CEDEAO ici au Burkina Faso, c'est-à-dire les ministères, les directions, les associations, les structures qui ont quelque chose à avoir avec la CEDEAO viennent se retrouver pour que chacun dise quelles sont ses préoccupations dans la mise en œuvre des projets et programmes et à trouver ensemble des solutions », a précisé Tiéna Coulibaly, représentant résident de la CEDEAO au Burkina Faso.

Tiéna Coulibaly, représentant résident de la CEDEAO au Burkina Faso, estime que l'essence des projets et programmes de l'instance régionale, c'est de contribuer à un meilleur brassage des populations

Il souligne que la CEDEAO a des projets dans le domaine de l'agriculture, de l'électricité, de l'humanitaire et aussi dans le domaine de la défense. « Les ressources financières de la CEDEAO ne sont pas très importantes, donc les projets et programmes que nous finançons ne sont pas très gros. Ce qui est l'essence de l'existence de la CEDEAO, c'est le fait que les pays se mettent ensemble pour exécuter les choses. Les programmes d'interconnexion électrique par exemple, c'est très important. On a beaucoup de programmes régionaux, les postes de contrôle juxtaposés pour être sûr que la libre circulation des biens et des personnes se fait à la frontière. Le plus important ce n'est pas l'épaisseur des projets et programmes, c'est la profondeur, en ce sens qu'il contribue à un meilleur brassage des peuples », a déclaré le représentant résident.

Issa Boro, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères a, pour sa part, souligné que le Burkina Faso est satisfait des projets et programmes de la CEDEAO mis en œuvre dans le pays. Au nombre de ces projets, il cite le Tarif extérieur commun, la libre circulation des biens et des personnes, la gestion des conflits, la lutte contre le terrorisme. « Il faut dire que la CEDEAO fait un grand effort au Burkina au niveau de ses programmes. Nous sommes entièrement satisfaits de la mise en œuvre de ces projets. Nous avons des indicateurs très favorables et surtout avec l'actuel représentant résident, la communication y est. Nous sommes vraiment en phase avec la CEDEAO, en tout cas, en ce qui concerne les projets et programmes mis en œuvre », a laissé entendre le secrétaire général.

Le secrétaire général du ministère en charge des affaires étrangères se dit satisfait de la mise en œuvre des projets et programmes de la CEDEAO au Burkina Faso

Le représentant résident de la CEDEAO a saisi l'occasion de cette retraite pour exprimer sa reconnaissance au Burkina Faso, qui malgré sa suspension de l'instance régionale à raison du coup d'État, continue d'honorer ses engagements financiers.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina / ASCE-LC : Une formation initiée pour plus d'efficience dans la lutte contre la corruption

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 10/10/2023 - 15:55

Dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la corruption et les infractions assimilées au Burkina Faso, l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a organisé un atelier de formation, ce mardi 10 octobre 2023, à Koudougou. Cette formation va permettre aux participants de mieux suivre et signaler la corruption grâce à des outils innovants.

L'objectif principal de cette rencontre est de former le personnel de l'ASCE-LC et celui du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), ainsi que les responsables de radios communautaires en vue de faciliter leur contribution à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées au Burkina Faso.

Les participants sont venus de plusieurs villes de l'intérieur du pays

Concrètement, il s'est agi de capitaliser la contribution du personnel de l'ASCE-LC et du REN-LAC ainsi que des médias à la promotion de l'intégrité et à la lutte contre la corruption et ses infractions assimilées au Burkina Faso. En outre, de favoriser l'appropriation par les médias du dispositif juridique et institutionnel de prévention et de lutte contre la corruption. Aussi, de faire l'état des lieux de la corruption au Burkina Faso tout en mettant en relief la contribution des médias dans la prévention et la lutte contre la corruption et les maux corrélés. Puis, de présenter de nouveaux outils mieux adaptés pour traquer les actes et comportements corruptifs et d'élaborer un plan de riposte médiatique renforcé contre la corruption et infractions assimilées. Enfin, de discuter des types de partenariats et d'émissions avec les médias communautaires en vue d'élaborer des contrats type de partenariat ASCE-LC/ Médias.

Les travaux de l'atelier vont se faire sous forme de présentations de modules

La presse, une alliée

La présence des hommes et femmes de médias s'explique par le fait que l'ASCE-LC a conscience du rôle de veille citoyenne qu'occupe les journalistes.

Ils peuvent également sensibiliser les populations sur les bons gestes à avoir pour lutter contre la corruption et à dénoncer des actes de crimes économiques. En plus des journalistes, les personnels de l'ASCE-LC et du REN-LAC vont renforcer leurs capacités afin de freiner cette gangrène qui est la corruption.

Mamoudou Drabo a affirmé qu'il existe une corrélation entre la corruption et le développement du terrorisme, d'où l'urgence d'agir rapidement

« La corruption n'est pas une guerre qui se gagne à feu nourri à travers des investigations et des arrestations. Il faut surtout sensibiliser les populations afin que l'on parvienne à un changement de comportement. Il faut que tout le monde comprenne la gravité du fléau auquel nous sommes confrontés. Il faut que tout le monde comprenne sa responsabilité dans le développement et l'expansion de ce fléau. Donner 1 000 ou 2 000 F CFA à un agent public qu'il soit de la police ou de la douane pour se tirer d'une affaire, ce n'est pas anodin et sans conséquence par rapport au renforcement du phénomène de la corruption. Si les gens sont informés, ils vont avoir une participation très utile dans la lutte contre la corruption » a souligné le chef du département de la stratégie nationale de la prévention à l'ASCE-LC, Mamoudou Drabo.

Les participants vont formuler des recommandations qui vont être prises en compte par l'ASCE-LC

L'atelier qui va s'étaler sur quatre jours a été rendu possible grâce à l'appui financier du PNUD. Mamoudou Drabo a donc remercié le PNUD pour son accompagnement dans ce programme qui selon lui, va impacter de manière significative la lutte contre la corruption au Burkina Faso grâce à l'accompagnement des médias. Surtout ceux communautaires qui ont une forte audience.

SB
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Infrastructures publiques : La problématique de la qualité au centre des réflexions des 90 conseillers du CES

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 10/10/2023 - 15:55

Le Conseil économique et social (CES) a ouvert, ce mardi 10 octobre 2023 à Ouagadougou, sa deuxième session ordinaire de l'année autour de la problématique de la qualité des infrastructures publiques au Burkina. L'ouverture de cette session a été présidée par le président du CES, Bonaventure Ouédraogo, en compagnie de la 2e vice-présidente de l'ALT, Haoua Fofana.

Durant quatre semaines (10 octobre au 6 novembre 2023), les 90 compétences (90 conseillers) du conseil économique et social (CES) se pencheront sur cette problématique de la qualité des infrastructures publiques du Burkina.

Ainsi, le choix de cette problématique se justifie, selon le premier responsable du CES, Bonaventure Ouédraogo, par le fait que ces dernières années beaucoup d'infrastructures publiques se sont effondrées pendant les travaux, et avant même que leur réception définitive ne soient faites.

Bonaventure Ouédraogo, président du conseil économique et social

En plus de ce constat, il ajoute également qu'il y a aussi la dégradation précoce des voies bitumées, alors que la qualité des infrastructures publiques constitue la base de la croissance et du développement d'un pays. Et en tant qu'une institution d'aide à la décision, de veille, d'alerte et d'anticipation sur les changements sociaux, ils ont en effet jugé important de mener la réflexion afin d'apporter leur contribution en la matière, foi de Bonaventure Ouédraogo.

Vue partielles des conseillers du CES et partenaires réunis pour réfléchir sur la problématique de la qualité des infrastructures publiques au Burkina

Le président du CES explique par ailleurs que cette réflexion a été aussi engagée sur la base d'un rapport issu des concertations tenues dans plusieurs régions du pays et également après avoir questionné l'ensemble des politiques publiques mises en œuvre en la matière.

Photos de famille entre conseillers du CES et autorités politiques du pays

Le document obtenu de ces concertations et de ces questionnements a donc été validé, en accord avec les ministères en charge des infrastructures et du désenclavement, de l'habitat, des affaires foncières, et en travaillant avec l'Autorité de régulation de la commande publique et le Laboratoire national des travaux publiques, a-t-il poursuivi, tout en précisant que pendant ces 28 jours de travaux, les différents conseillers de son institution qui sont issus de différentes compétences travailleront à faire des recommandations qui portent sur des solutions idoines en la matière afin de doter le pays d'infrastructures publiques de qualité et qui répondent aux normes en vigueur.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

La France et l’Allemagne promettent une entente sur le marché de l’électricité d’ici fin octobre

RFI (Europe) - mar, 10/10/2023 - 15:44
Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre allemand Olaf Scholz se sont retrouvés lors du séminaire gouvernemental franco-allemand de Hambourg, qui s'est achevé mardi 10 octobre dans la ville du nord de l’Allemagne. Lors de cette rencontre informelle, les deux leaders ont annoncé le lancement de différents groupes de travail sur des dossiers économiques, financiers et technologiques, et un compromis qui sera trouvé d'ici à la fin du mois sur la réforme du marché de l'électricité en Europe, sur laquelle France et Allemagne s'opposent.
Catégories: Union européenne

Rutshuru : calme précaire ce mardi sur les lignes de front

Radio Okapi / RD Congo - mar, 10/10/2023 - 15:14


 


Un calme précaire règne ce mardi 10 octobre sur les différentes lignes de front entre les groupes armés locaux et les rebelles du M23 dans le territoire de Rutshuru.


Plusieurs sources dans la région parlent cependant d’au moins sept civils tués la nuit dernière dans les groupements de Kisigari et de Rugari.


Un crime dont les rebelles et les groupes armés se rejettent la responsabilité.  

Catégories: Afrique

Nord-Kivu : cartographie des groupes armés impliqués dans la résurgence des combats contre le M23

Radio Okapi / RD Congo - mar, 10/10/2023 - 14:35


Une dizaine de groupes armés sont impliqués, depuis le 1er octobre dernier, dans la résurgence des affrontements contre la rébellion du M23. Ils sont dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi. Ils se font appeler Wazalendo, une expression swahili qui signifie patriote résistant.

Catégories: Afrique

Eskalation im Nordkosovo gefährdet den Belgrad-Pristina-Dialog

SWP - mar, 10/10/2023 - 14:12

Der Angriff auf die Kosovo-Polizei im nordkosovarischen Dorf Banjska am 24. September hat Befürchtungen vor einem neuen Krieg im Kosovo geweckt. Die Angreifer, eine serbische paramilitärische Gruppe, hatten die Attacke offensichtlich von langer Hand geplant. Darauf deuten Art und Menge der beschlagnahmten Waffen und Munition hin, darunter Panzerabwehrwaffen und gepanzerte Fahrzeuge. Der kosovo-serbische Politiker und mutmaßliche Anführer lokaler krimineller Gruppen, Milan Radoičić, bekannte sich zunächst zu dem Angriff, bei dem ein kosovo-albanischer Polizist und mindestens drei kosovo-serbische Täter ums Leben kamen. Die Polizei hatte ihn nach eigenen Angaben mit Drohnen gefilmt. Bei einer Gerichtsverhandlung am 4. Oktober beteuerte Radoičić dann jedoch seine Unschuld. Damit bleibt unklar, ob jemand den Angriff angeordnet hat oder ob Radoičić auf eigene Faust gehandelt hat. Der Politiker steht seit 2021 auf der Sanktionsliste der USA für organisierte kriminelle Aktivitäten wie Drogen- und Waffenschmuggel. Serbiens Präsident Aleksandar Vučić feiert ihn als Nationalheld. Kosovos Regierungschef Albin Kurti beschuldigt Vučić, den Überfall befohlen zu haben, was Serbien zurückweist.

Notwendigkeit einer unabhängigen Untersuchung

Unabhängig davon, ob Vučić der Befehlshaber der Attacke war oder nicht, ist die regionale Stabilität und Sicherheit bedroht. Die erste Option – dass Vučić den Befehl gab – würde bedeuten, dass er mit seiner semi-autoritären Politik systematisch die Grenzen des Westens ausgetestet hat, dass er erkannt hat, dass ihm keine Konsequenzen für sein destabilisierendes Verhalten drohen, und dass er die Situation zu einem Territorialkonflikt eskalieren ließ. Durch den Einsatz paramilitärischer Gruppen kann er seine Einmischung plausibel leugnen, solange es keine handfesten Beweise für eine direkte Befehlslinie gibt. Dies würde auch bedeuten, dass er weiterhin bereit wäre, die Grenzen des Westens im Kosovo zu testen.

Die zweite Option – dass Radoičić auf eigene Faust gehandelt hat – würde bedeuten, dass Vučić die Kontrolle über die alternativen Sicherheitsstrukturen im Nordkosovo verloren hat und dass Teile des serbischen Sicherheitsapparats, wahrscheinlich um Aleksandar Vulin, den Direktor des serbischen Geheimdienstes mit engen Verbindungen zu Russland, gegen die Interessen des Staatschefs gehandelt haben. Dies wiederum würde bedeuten, dass die Attacke in Banjska nicht die letzte ihrer Art gewesen sein könnte. Wie tief die vermutete Spaltung innerhalb des serbischen Sicherheitsapparats geht, ist ebenfalls unklar und würde nichts Gutes verheißen.

Handlungsbedarf für die EU und USA

Angesichts der Implikationen dieser beiden möglichen Szenarien ist es wichtig, dass die EU, gemeinsam mit den USA, Druck auf Serbien ausübt, eine unabhängige Untersuchung der Ereignisse vom 24. September zuzulassen und mit der kosovarischen Justiz zusammenzuarbeiten. Sollte sich die erste Option als korrekt erweisen, würde dies ein Umdenken in der Beschwichtigungspolitik der EU und der USA gegenüber Serbien erfordern. Sollte sich die zweite Option als richtig erweisen, wäre das Fazit das gleiche. Dann läge es aber im Interesse der EU und der USA, die Sicherheit und Rechtsstaatlichkeit im Kosovo mit einer verstärkten KFOR-Truppe und der EULEX-Mission zu gewährleisten.

Solange die KFOR-Truppe der Nato im Kosovo stationiert ist, ist ein flächendeckender Krieg unwahrscheinlich. Sie muss auch gestärkt werden, um als eine Abschreckung gegen weitere potentiell destabilisierende Attacken zu dienen. Das Vereinigte Königreich und potentiell auch Deutschland haben bereits die Entsendung weiterer Truppen angekündigt und zum Teil auch schon durchgeführt, was ein gutes Zeichen ist. Obwohl ein offener Krieg mit der Nato nicht im Interesse Serbiens ist, da es dann politisch und ökonomisch isoliert wäre, hat die Vergangenheit gezeigt, dass Krieg in autoritären Systemen zum Machterhalt beitragen kann.

Auswirkungen auf den Belgrad-Pristina-Dialog

Die jüngsten Ereignisse in Banjska haben auch weitreichende Implikationen für den Belgrad-Pristina-Dialog, der seit 2011 von der EU vermittelt wird. Die EU hat im Laufe des Dialogs gezeigt – und das ist seit der Vereinbarung des Normalisierungsabkommens von Februar und März 2023 noch deutlicher geworden –, dass ihre bisherigen Hebel nicht ausreichen, um die Umsetzung des Abkommens zu erreichen. Dies betrifft nicht nur Serbiens Verpflichtung, Kosovos Mitgliedschaft in internationalen Organisationen nicht zu blockieren, sondern auch Kosovos Verpflichtung, den Gemeindeverband der Kommunen mit serbischer Mehrheit zu etablieren. Umso wichtiger ist es, dass die EU alle ihr zur Verfügung stehenden diplomatischen und wirtschaftlichen Druckmittel einsetzt, um beide Seiten zur Rückkehr zum Dialog zu bewegen. Dazu gehört unter anderem die Verhängung von Strafmaßnahmen gegen Serbien, um ein Ende der Beschwichtigungspolitik zu signalisieren. Dabei sollte der Westen berücksichtigen, dass sich die Strafmaßnahmen gegen den Machterhalt der autoritären Politiker und nicht gegen die Bevölkerung richten.

Die Gründung des Gemeindeverbands der Kommunen mit serbischer Mehrheit im Kosovo wird in naher Zukunft wahrscheinlich keine hohe Priorität haben. Selbst wenn er etabliert wird, wird er nur in abgeschwächter Form realisiert werden, da der Anschlag in Banjska erneut die Verbindungen zwischen der größten kosovo-serbischen Partei, der organisierten Kriminalität im Norden und dem destabilisierenden Einfluss Belgrads auf das politische Leben im Kosovo aufgezeigt hat. Dies bedeutet, dass ein Gemeindeverband nicht dazu dienen darf, dass Belgrad die Kosovo-Serben weiterhin für seine innenpolitischen Zwecke instrumentalisiert. Umso wichtiger ist es, dass das Kosovo auf seine Bürgerinnen und Bürger im Norden zugeht, denn auch sie wollen nicht in einem rechtsstaatlichen Vakuum leben. Es liegt im Interesse aller am Dialog Beteiligten, dass die Menschen im Kosovo, im Norden wie im Süden, unabhängig von ihrer ethnischen Zugehörigkeit, ein menschenwürdiges Leben führen können.

 

More Trade, Less Aid

SWP - mar, 10/10/2023 - 14:00

 

Germany’s Federal Ministry of Economic Cooperation and Development - BMZ’s new Africa Strategy, unveiled in January 2023, acknowledges that creating an enabling environment for new jobs that have a social and environmental impact, and at the same time empowering is important. Reading through the BMZ’s six Africa Strategy focus areas, energy transition partnerships, sustainable infrastructure, establishing a new green hydrogen industry, processing food locally, more intra-African trade or better access to credit for women are highlighted. Digital technology is also mentioned as an important transformation lever, especially for the young generation.

On paper, this reads like Germany is beginning a policy discussion with Africa rather than about Africa, which has been done previously. This had begun under Chancellor Merkel, who visited Africa more than 25 times and hosted a summit for African heads of state and government in Berlin four times. A driver for this was managing migration and seeking to improve conditions in countries of origin. In 2017, Merkel used Germany’s G20 presidency to relaunch Germany’s Africa policy, partly through the Compact with Africa (CwA). Twelve African nations are part of the CwA, but what are the results is debated, despite upbeat official reports.

Migration, development, and security looked to be the prime focus of the coalition government's Africa policy back in 2021 and the German private sector was conspicuously absent. However, what are key German interests in Africa currently is ill-defined. Strategic and critical minerals, counterterrorism and managing migration still need spelling out more clearly as key German foreign policy objectives.

Sharpen Bilateral Policy

The African continent is 85 times the size of Germany but Africa’s diversity and how German policy navigates this needs sharper definition. It is fashionable to talk about multilateralism, but Berlin needs to define its bilateral relations with Africa’s states more clearly. With 43 diplomatic missions Africa is home to more than a quarter of Germany’s embassies worldwide. These embassies should become key building blocks, underpinning bilateral and sub-regional strategy. Their effectiveness should require better trade and investment promotion, and this will require more German diplomats trained for trade rather than aid and with more Africa expertise. This is something the UK is struggling with. Having left the EU and reduced its aid-budget, the UK is finding that many African governments increasingly want to focus on deepening bilateral commercial arrangements and access FDI from the City of London. Old style diplomacy is no longer fit for purpose.

Between 2016 and 2020, US$9.7 billion flowed from Germany to Africa in foreign direct investment. However, compared to other European nations, it still only spent half as much as France and three-fifths as much as the UK, according to an analysis by EY consulting. If you compare globally, only 1% of the investment of €163.7 billion ($173 billion) made by German companies in foreign countries in 2022 was in the African continent. In 2021, around 76% of the German capital went to European countries, while the Americas ranked second with 9%, and Asia took third place with 13%. Africa falls far behind and remains a low priority. More than half of Germany's direct investment flows to Africa go to South Africa, where more than 400 German companies employ some 65,000 people.

Educate and Mitigate Risk

This low level of German FDI into Africa is partly about perception. A survey conducted by the Federation of German Industry (BDI) of German companies and their Africa appetite highlighted corruption, political instability, bureaucratic hurdles, and the lack of skilled workers as the main problems they face in doing business on the continent. That the continent is risky and investment and trade unfriendly is often true, but not always and everywhere. It also begs the question if German companies are more risk-adverse than others, and to understand why this may be the case.

Africa’s potential and that there are bankable project and investment opportunities needs to be better promoted. Setting up effective measures to make investing in Africa more attractive and less risky for German firms, should be a priority such as expanding a fund for German investment in Africa and improved risk protection for German companies.

Germany’s Economy Minister Robert Habeck at an opening of a German African business conference in Johannesburg in December 2022 highlighted that, “There will be additional incentives to invest in regions like sub-Saharan Africa where we want more German investments and more German trade.” This is a welcome statement of intent but needs action.

Strategic Diversification

Berlin needs to find new markets to diversify trade and supply chains, particularly away from Russia and China. German companies want to boost their Africa trade especially in areas such as green hydrogen and liquefied natural gas, with 43% planning to increase investment in the continent, according to a survey by the German African Business Association. The Association, which claims it represents around 85% of German businesses active in Africa, wants the German government to also provide support through improved conditions for export credit insurance and investment guarantees.

Africa is also important for Germany’s energy transition and its metallic raw materials such as cobalt, lithium or the platinum group metals are important for the green transformation of industry. According to a study by the German Institute for Economic Research, Germany is 100% dependent on foreign suppliers for 21 out of 27 raw materials that are deemed critical. Sustainable extraction and further processing of the raw materials locally as well as security of supply of critical and strategic minerals for German companies is clearly important as Germany seeks to diversify its trade relations.

The African Free Continental Trade Area (AfCFTA) will also create a market with 1.3 billion people and a cumulative gross domestic product of US$3.4 trillion. Reducing intra-African economic barriers would make the continent more attractive for German investment and German development policy should make the implementation of the AfCFTA a priority, including by investing in intra-Africa trade and industrialisation

Germany also needs to make it easier for African countries to manage their debts including by providing budgetary support. Germany is a member of the G20, the Paris Club and the fourth-largest shareholder of the IMF. Germany with its European partners can also look at the question of how to better involve private lenders based in Europe in debt restructuring negotiations – for instance in the framework of IMF programmes.

African Migration

Like many countries in Europe, Germany is facing a shortage of skilled workers. The German government also in 2023 has given its final approval for a law that will make it easier for skilled workers from outside the EU to move to Germany. A new German Africa strategy should focus on supporting legal immigration options from African countries in the future while avoid predatory ‘cherry picking’ of talented Africans and weakening African states. Opening an honest debate on future German labour and the importance of a circular migration strategy with Africa is needed.

There is an opportunity for Berlin to re-engineer German-Africa strategy, drawing it away from overly humanitarian to putting a strategic, business focused spine through it. This will require Germany and African states and regions to define their interests such as what are their trade and investment needs. Otherwise, such a strategy could just result for some countries a sharper neo-colonial German mercantilist policy.

 

Dr Alex Vines OBE directs the Africa Programme at Chatham House and is an assistant professor at Coventry University and an honorary fellow of the Nigerian Institute of International Affairs, Lagos.

Responsibility for content, opinions expressed and sources used in the articles and interviews lies with the respective authors.

More Trade, Less Aid

SWP - mar, 10/10/2023 - 14:00

 

Germany’s Federal Ministry of Economic Cooperation and Development - BMZ’s new Africa Strategy, unveiled in January 2023, acknowledges that creating an enabling environment for new jobs that have a social and environmental impact, and at the same time empowering is important. Reading through the BMZ’s six Africa Strategy focus areas, energy transition partnerships, sustainable infrastructure, establishing a new green hydrogen industry, processing food locally, more intra-African trade or better access to credit for women are highlighted. Digital technology is also mentioned as an important transformation lever, especially for the young generation.

On paper, this reads like Germany is beginning a policy discussion with Africa rather than about Africa, which has been done previously. This had begun under Chancellor Merkel, who visited Africa more than 25 times and hosted a summit for African heads of state and government in Berlin four times. A driver for this was managing migration and seeking to improve conditions in countries of origin. In 2017, Merkel used Germany’s G20 presidency to relaunch Germany’s Africa policy, partly through the Compact with Africa (CwA). Twelve African nations are part of the CwA, but what are the results is debated, despite upbeat official reports.

Migration, development, and security looked to be the prime focus of the coalition government's Africa policy back in 2021 and the German private sector was conspicuously absent. However, what are key German interests in Africa currently is ill-defined. Strategic and critical minerals, counterterrorism and managing migration still need spelling out more clearly as key German foreign policy objectives.

Sharpen Bilateral Policy

The African continent is 85 times the size of Germany but Africa’s diversity and how German policy navigates this needs sharper definition. It is fashionable to talk about multilateralism, but Berlin needs to define its bilateral relations with Africa’s states more clearly. With 43 diplomatic missions Africa is home to more than a quarter of Germany’s embassies worldwide. These embassies should become key building blocks, underpinning bilateral and sub-regional strategy. Their effectiveness should require better trade and investment promotion, and this will require more German diplomats trained for trade rather than aid and with more Africa expertise. This is something the UK is struggling with. Having left the EU and reduced its aid-budget, the UK is finding that many African governments increasingly want to focus on deepening bilateral commercial arrangements and access FDI from the City of London. Old style diplomacy is no longer fit for purpose.

Between 2016 and 2020, US$9.7 billion flowed from Germany to Africa in foreign direct investment. However, compared to other European nations, it still only spent half as much as France and three-fifths as much as the UK, according to an analysis by EY consulting. If you compare globally, only 1% of the investment of €163.7 billion ($173 billion) made by German companies in foreign countries in 2022 was in the African continent. In 2021, around 76% of the German capital went to European countries, while the Americas ranked second with 9%, and Asia took third place with 13%. Africa falls far behind and remains a low priority. More than half of Germany's direct investment flows to Africa go to South Africa, where more than 400 German companies employ some 65,000 people.

Educate and Mitigate Risk

This low level of German FDI into Africa is partly about perception. A survey conducted by the Federation of German Industry (BDI) of German companies and their Africa appetite highlighted corruption, political instability, bureaucratic hurdles, and the lack of skilled workers as the main problems they face in doing business on the continent. That the continent is risky and investment and trade unfriendly is often true, but not always and everywhere. It also begs the question if German companies are more risk-adverse than others, and to understand why this may be the case.

Africa’s potential and that there are bankable project and investment opportunities needs to be better promoted. Setting up effective measures to make investing in Africa more attractive and less risky for German firms, should be a priority such as expanding a fund for German investment in Africa and improved risk protection for German companies.

Germany’s Economy Minister Robert Habeck at an opening of a German African business conference in Johannesburg in December 2022 highlighted that, “There will be additional incentives to invest in regions like sub-Saharan Africa where we want more German investments and more German trade.” This is a welcome statement of intent but needs action.

Strategic Diversification

Berlin needs to find new markets to diversify trade and supply chains, particularly away from Russia and China. German companies want to boost their Africa trade especially in areas such as green hydrogen and liquefied natural gas, with 43% planning to increase investment in the continent, according to a survey by the German African Business Association. The Association, which claims it represents around 85% of German businesses active in Africa, wants the German government to also provide support through improved conditions for export credit insurance and investment guarantees.

Africa is also important for Germany’s energy transition and its metallic raw materials such as cobalt, lithium or the platinum group metals are important for the green transformation of industry. According to a study by the German Institute for Economic Research, Germany is 100% dependent on foreign suppliers for 21 out of 27 raw materials that are deemed critical. Sustainable extraction and further processing of the raw materials locally as well as security of supply of critical and strategic minerals for German companies is clearly important as Germany seeks to diversify its trade relations.

The African Free Continental Trade Area (AfCFTA) will also create a market with 1.3 billion people and a cumulative gross domestic product of US$3.4 trillion. Reducing intra-African economic barriers would make the continent more attractive for German investment and German development policy should make the implementation of the AfCFTA a priority, including by investing in intra-Africa trade and industrialisation

Germany also needs to make it easier for African countries to manage their debts including by providing budgetary support. Germany is a member of the G20, the Paris Club and the fourth-largest shareholder of the IMF. Germany with its European partners can also look at the question of how to better involve private lenders based in Europe in debt restructuring negotiations – for instance in the framework of IMF programmes.

African Migration

Like many countries in Europe, Germany is facing a shortage of skilled workers. The German government also in 2023 has given its final approval for a law that will make it easier for skilled workers from outside the EU to move to Germany. A new German Africa strategy should focus on supporting legal immigration options from African countries in the future while avoid predatory ‘cherry picking’ of talented Africans and weakening African states. Opening an honest debate on future German labour and the importance of a circular migration strategy with Africa is needed.

There is an opportunity for Berlin to re-engineer German-Africa strategy, drawing it away from overly humanitarian to putting a strategic, business focused spine through it. This will require Germany and African states and regions to define their interests such as what are their trade and investment needs. Otherwise, such a strategy could just result for some countries a sharper neo-colonial German mercantilist policy.

 

Dr Alex Vines OBE directs the Africa Programme at Chatham House and is an assistant professor at Coventry University and an honorary fellow of the Nigerian Institute of International Affairs, Lagos.

Responsibility for content, opinions expressed and sources used in the articles and interviews lies with the respective authors.

Guerre au Nord-Kivu : le stress post-traumatique, pathologie la plus soignée au centre hospitalier neuropsychiatrique de Goma

Radio Okapi / RD Congo - mar, 10/10/2023 - 13:17


L'administrateur gestionnaire du Centre hospitalier neuropsychiatrique de Goma (Nord-Kivu), Anicet Murwani, a rapporté mardi 10 octobre que son établissement reçoit plus des patients souffrant des stress post traumatique causés par la situation de conflits armés que traversent la province du Nord-Kivu, avec leurs corollaires tel que le déplacement des populations et la dégradation des conditions de vie.


Il l'a dit à Radio Okapi en marge de la journée mondiale de la santé mentale.

Catégories: Afrique

Europe cherche lithium désespérément

RFI (Europe) - mar, 10/10/2023 - 13:00
Il y a l’or noir – le pétrole - et désormais l’or blanc, comme certains appellent le lithium. Extrêmement léger, très conducteur d’électricité, ce métal blanc est de plus en plus recherché, tant il est indispensable à la fabrication des voitures électriques, en pleine transition énergétique. Aujourd’hui, le lithium vient principalement de mines australiennes et chinoises, ou bien de lacs salés des hauts plateaux d'Amérique du Sud. Mais en cette période de tensions diplomatiques et économiques entre Pékin et Washington, et après la pandémie de Covid (qui avait entrainé des pénuries dans l’industrie), l’Europe cherche à assurer sa souveraineté dans ce domaine. 
Catégories: Union européenne

Crise politique au Niger : L'Algérie suspend sa médiation et demande des clarifications aux autorités nigériennes

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 10/10/2023 - 12:46

Afin de résoudre la crise politique consécutive au coup d'État intervenu au Niger le 26 septembre 2023, le gouvernement algérien avait proposé un plan de médiation aux nouvelles autorités.

A travers un communiqué signé le 2 octobre 2023, le gouvernement algérien annonçait avoir reçu, par le canal du ministère nigérien des Affaires étrangères, une notification d'acceptation de la médiation algérienne.

Cette méditation vise à promouvoir une solution politique à la crise au Niger dans le cadre du plan de règlement présenté par le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

Mais une semaine après, le gouvernement algérien dans un communiqué en date de ce 9 octobre 2023 annonce avoir décidé de surseoir à l'engagement des discussions préparatoires et ce, jusqu'à l'obtention des clarifications qu'il estime nécessaires au sujet de la mise en œuvre de cette médiation.

Note: ">Lire aussi : Coup d'Etat au Niger : Le pays accepte la proposition de médiation algérienne

En effet, les autorités algériennes précisent dans le communiqué que les discussions débutées entre les ministres des affaires étrangères des deux pays ainsi qu'entre l'ambassadeur algérien à Niamey et le chef de la diplomatie nigérienne n'ont pas été concluantes.

Toujours selon Alger, les déclarations officielles et publiques des autorités nigériennes ont suscité des interrogations quant à leur disposition réelle à donner suite à leur acceptation de la médiation algérienne.

Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina / Culture : « Nos voix pour la paix », pour magnifier la cohésion sociale

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 10/10/2023 - 12:30

La Cour du Naaba en partenariat avec l'Union européenne (UE) a organisé une conférence de presse ce lundi 9 octobre 2023, à Ouagadougou. Il a été présenté le projet du collectif Nos voix pour la paix.

9 artistes ont utilisé leur art sur le titre « Nos voix pour la paix ». Alif Naaba, Floby, Amzy, Kawayoto, Fleur, Flora Paré, ATT et Sissao, Sydyr ont participé à cette création musicale.

Comme son nom l'indique, cette œuvre vise à promouvoir la cohésion sociale et la paix au Burkina. Une tournée est prévue dans 8 villes du Burkina Faso afin que ces artistes puissent communier avec le public tout en le sensibilisant sur les thématiques citées en amont. Il s'agit des villes de Ouagadougou (21 octobre lors du grand concert de clôture des REMA), Kaya (28 octobre), Tenkodogo (4 novembre), Pô (11 novembre), Gaoua (18 Novembre), Koudougou (25 novembre), Ouahigouya (1er décembre) et Bobo Dioulasso (9 décembre). En plus du collectif nos voix pour la paix, durant les tournées, des artistes locaux vont également prester dans les différentes villes.

Les artistes ont travaillé pendant deux jours en studio sur ce titre

La culture, le ciment de la paix

Il est également prévu un tournoi de Maracana qui va débuter le jour de l'ouverture des REMA, le 19 octobre 2023. « Toutes les guerres du monde se terminent sur la table de la négociation. La culture a toujours été le ciment qui va contribuer à apporter la paix. Je suis convaincu que la musique peut apporter un changement de comportement. Tous les artistes qui ont travaillé sur ce projet ont des milliers de fans. Ils peuvent donc contribuer à apaiser la situation. Si vous entendez le refrain de cette chanson, vous entendez également l'espoir » a déclaré convaincu Alif Naaba, initiateur du projet « Nos voix pour la paix ». Il faut souligner que sur ce titre, plusieurs langues nationales sont chantées afin que le message soit entendu par la majorité.

Les populations des différentes villes concernées ont été invitées à sortir massivement pour promouvoir la paix

Dans son allocution, le chef de coopération de l'UE au Burkina Faso Diego Escalona Paturel a justifié le choix d'accompagner un tel projet. « Cette initiative qui nous tient à cœur, est l'expression de notre engagement, aux côtés du gouvernement burkinabè, à contribuer au retour de la paix et au renforcement de la cohésion sociale au pays des hommes intègres.

L'Union européenne s'est engagée à appuyer le gouvernement burkinabè pour s'attaquer aux causes profondes des difficultés auxquelles le pays est confronté, tout en renforçant les éléments structurels contribuant à la stabilité et au développement.

Alif Naaba a affirmé que les artistes ont l'obligation de prôner la paix

La tournée dans les 8 villes du Burkina permettra non seulement de porter le message de paix aux populations, mais aussi de créer des cadres d'échanges francs et de convivialité entre filles et fils du même pays, autour du sport et de la culture » s'est-il exprimé.

Diego Escalona Paturel a rappelé que l'UE mène des actions en faveur de la culture au Burkina Faso

Au-delà de la thématique de la paix, d'autres sujets tels que : la solidarité, la démocratie, la protection de l'environnement, la justice, et l'égalité seront abordés durant cette série de concerts.

Lire aussi : Rencontres musicales africaines (REMA) : La 6e édition se tiendra du 19 au 21 octobre 2023

SB
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Processus électoral : Po na Congo alerte sur la montée des discours de haine dans la sphère politique

Radio Okapi / RD Congo - mar, 10/10/2023 - 11:36


Le réseau citoyen Po na Congo a tiré, lundi 9 octobre, la sonnette d’alarme sur la prolifération actuelle dans l’opinion, des discours de haine, des menaces, et autres manipulations politiques.


Cette plateforme d’organisations de la société civile a lancé cet alerte dans un mémorandum qu’elle a remis lundi au bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Kinshasa.

Catégories: Afrique

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