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RDC : plus de 700 victimes d’exactions et des pluies recensés dans le Grand Bandundu

Radio Okapi / RD Congo - ven, 13/10/2023 - 05:06


L’Association nationale des victimes du Congo (ANVC) a recommandé, jeudi 12 octobre, au Gouvernement d’assister plus de sept cents victimes des violations des droits humains et des pluies diluviennes dans le Grand-Bandundu. 

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L'ONU renouvelle le mandat de son rapporteur spécial au Burundi au grand dam de Gitega

RFI /Afrique - ven, 13/10/2023 - 04:22
Trois ans après l’accession au pouvoir de Evariste Ndayishimiye, le Burundi est sorti de son isolement volontaire et espérait cette fois que le Conseil des droits de l’homme n’allait pas renouveler pour une année le mandat du rapporteur spécial de l’ONU pour les droits de l’homme, qu'il conteste depuis la crise de 2015. C’est tout le contraire qui s’est passé ce jeudi à Genève, au grand dam de Gitega.
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Niger: de plus en plus isolée diplomatiquement, la junte se cherche de nouveaux alliés

RFI /Afrique - ven, 13/10/2023 - 03:14
Le Niger de plus en plus isolé sur la scène internationale, deux mois et demi après le coup d'État du 26 juillet, au cours duquel le président Mohamed Bazoum a été renversé par des militaires. France, États-Unis, Nations unies... Le pays, encore sous sanctions de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest, s'est récemment éloigné de plusieurs partenaires. Niamey se tourne désormais vers de nouveaux alliés.
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CAN 2024: «euphorie», «miracle», «équilibré», un tirage au sort qui fait beaucoup parler

RFI /Afrique - ven, 13/10/2023 - 02:50
Au terme de la cérémonie du tirage au sort de la CAN 2024, la plupart des acteurs étaient satisfaits des groupes « équilibrés ». Sauf pour ceux du groupe C, déjà qualifié de « groupe de la mort », avec le Sénégal, le Cameroun, la Guinée, et la Gambie.
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Présidence : Tebboune nomme Kamel Rezig et Boualem Boualem à des postes clés

Algérie 360 - ven, 13/10/2023 - 02:46

Le Chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, a nommé et installé dans leur fonction neuf (9) conseillers auprès du président de la République, a annoncé un […]

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RDC : Félix Tshisekedi décide d’un « allégement progressif et graduel » de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri

Radio Okapi / RD Congo - ven, 13/10/2023 - 01:37


« J’ai pris la ferme résolution de conduire, « sans atermoiements funestes, mais sans précipitation inconsidérée», les populations des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu vers un allégement progressif et graduel du régime de restriction de l’état de siège avec les meilleures garanties de poursuite du maintien d’une pression maximale sur les ennemis de la paix », a annoncé le chef de l’Etat au cours d’une allocution radiotélévisée, ce jeudi 12 octobre.

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RDC: le président Tshisekedi annonce un «allègement graduel» de l'état de siège dans l'est du pays

RFI /Afrique - ven, 13/10/2023 - 01:19
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a annoncé jeudi soir « un allègement progressif et graduel » de « l'état de siège » instauré en mai 2021 dans deux provinces de l'est du pays en proie aux violences de groupes armés.
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Processus électoral : les députés de Masisi et Rutshuru préoccupés par le sort des zones sous occupation du M23

Radio Okapi / RD Congo - ven, 13/10/2023 - 00:37


La tenue des élections dans les zones occupées par la rébellion du M23 au Nord-Kivu s’avère à ce jour hypothétique, a affirmé jeudi 12 octobre à Kinshasa, l’élu de Masisi, Jules Mugiraneza, après des échanges entre la délégation des députés nationaux de Masisi et de Rutshuru, et le 1er vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Bienvenu Ilanga Lembow. 

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Côte d'Ivoire: de nouvelles pistes pour développer la filière rizicole

RFI /Afrique - ven, 13/10/2023 - 00:15
La Côte d’Ivoire ne produit que 1,2 million de tonnes de riz blanchi par an, pour un besoin évalué à 2 millions de tonnes. Un manque qu’elle doit combler par les importations. Dans les prochaines années, les acteurs publics et privés de la filière espèrent atteindre l’autosuffisance, mais les obstacles sont encore nombreux.
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Burkina/FILEP 2023 : La Namibie à l'honneur, une soixantaine d'artistes nationaux et internationaux pour communier avec les festivaliers

Lefaso.net (Burkina Faso) - ven, 13/10/2023 - 00:14

A six jours de l'ouverture officielle, le comité d'organisation de la XXe édition du Festival international de la liberté d'expression et de presse (FILEP) a, ce jeudi 12 octobre 2023 à Ouagadougou, animé une conférence de presse pour faire le point des préparatifs. Les petits plats sont mis dans les grands, et l'ouverture officielle est prévue pour le 18 octobre, précédée du lancement le 14 octobre sur le site du FESPACO, de la deuxième foire du festival. Le FILEP 2023, ce sont plus de 200 journalistes et défenseurs des droits humains, dont 108 participants venus de l'étranger et répartis entre 31 pays.

L'édition 2023, placée sous le thème : « Médias, conflits et cohésion sociale en Afrique », s'annonce avec toutes ses promesses. « Le 18 octobre marquera l'ouverture officielle, mais dès ce samedi14 octobre, nous procéderons à l'ouverture de la foire du FILEP. Le FILEP va ainsi se dérouler jusqu'au 22 octobre avec la soirée Gala qui viendra clôturer cette édition. Il faut rappeler que le FILEP est constitué de plusieurs activités : la foire commerciale et gastronomique, le colloque international, la soirée Gala du Prix africain du journalisme d'investigation Norbert Zongo (PAJI-NZ), l'exposition-photo et caricature, le club de la presse, les cérémonies d'hommages, les visites touristiques, etc. », confie le coordonnateur principal du comité d'organisation, Guézouma Sanogo.

Ici au praësidium, et de g. vers la d. : Emmanuel Abissi de Savane Médias, Siriki Dramé, Guézouma Sanogo, Boukari Ouoba (commission communication) et Arnaud Ouédraogo (Centre national de presse Norbert Zongo).

La foire, co-organisée avec Savane Médias, qui se tiendra sur le site du FESPACO, annonce déjà les couleurs avec les dernières installations. L'ouverture se fera le samedi, 14 octobre à 16h. « Nous lançons un appel aux entreprises commerciales, aux institutions publiques, aux ONG qui soutiennent le commerce équitable, aux éleveurs, aux artisans, aux agriculteurs, aux promoteurs de maquis et restaurants, aux promoteurs de produits locaux, qui souhaitent faire des affaires à la foire ou avoir de la visibilité, à prendre attache avec Savane Médias. La foire sera le lieu d'attraction de la ville de Ouagadougou durant neuf jours (14 au 22 octobre) avec les animations chaque soir. Les artistes Kayawoto, Améty Méria, Almamy KJ, Queris B, Joe Le Soldat, Floby, etc. ont confirmé leur participation aux soirées d'animation. Le président du dôrômikan, Adama Dahico de la Côte d'Ivoire, sera le MC (animateur, ndlr) de la foire. Le dernier jour, c'est-à-dire le 22 octobre, on aura un concert avec la présence de Didier Awadi (Sénégal), Almamy KJ, Améty Méria… et les autres artistes nationaux déjà cités. En gros, une soixantaine d'artistes nationaux et internationaux vont se produire sur les différentes scènes du festival », dévoilent les organisateurs.

Le colloque international, instance de réflexion, est l'évènement central du FILEP. Son ouverture officielle est prévue le 18 octobre sous la présidence du président de l'Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma, et en présence de plusieurs personnalités nationales et étrangères. La conférence inaugurale sera donnée par le Pr Kwamé Kari Kari, l'un des doyens et pionniers du FILEP, aujourd'hui fondateur de l'ONG Média Fundation for West Africa, promoteur de WAMECA (Conférence et Prix d'excellence des médias en Afrique de l'Ouest). Le colloque va se poursuivre, après l'ouverture, sous forme de panel.

Le PAJI-NZ (Prix africain du journalisme d'investigation Norbert Zongo), qui récompense les journalistes dans quatre catégories (presse écrite, radio, télévision et presse en ligne) s'annonce également comme un grand succès. Dans chaque catégorie, il sera décerné trois prix, à savoir le bronze, l'argent et l'or. Les prix sont constitués de trophée et d'enveloppe financière. Ce sont au total douze prix qui seront attribués et le treizième prix, qui est le meilleur des meilleurs, sera le ‘'Sebgo d'or'' qui va récompenser le meilleur des lauréats des prix en or des quatre catégories. 118 candidatures ont été enregistrées, par le jury international mis en place, à travers des candidats de 29 pays de toutes les régions du continent (Afrique).

Outre le PAJI-NZ, il y aura la remise du prix Marie Soleil et Frère de la meilleure journaliste du Burkina (https://lefaso.net/spip.php?article103460). « Là également, nous aurons des lauréats dans les quatre catégories et nous connaîtrons la meilleure journaliste burkinabè en 2023 », précise le comité d'organisation, rappelant que tous ces prix seront remis au cours de la soirée Gala du 22 octobre 2023.
L'exposition-photo et caricature se tiendra, elle, au CBC (sis face au FESPACO) et portera sur l'historique du FILEP et le vernissage de l'exposition interviendra le 18 octobre à 16h.

« Par contre, nous sommes au regret de ne pas pouvoir tenir le concours photos et caricature pour cette édition. La faute, c'est le déficit de candidatures », informent les conférenciers.

En outre, le FILEP 2023 va, dans sa tradition de rendre hommage au monde des médias et aux défenseurs des droits de l'homme disparus et à ceux qui se battent au quotidien pour une plus grande liberté de presse, exprimer une reconnaissance particulière à des pionniers et doyens dont les actions et l'engagement ont été déterminants dans la naissance et le parcours du FILEP. Ainsi, trois personnalités seront donc faites « Ambassadeurs de la liberté d'expression et de la presse » à l'occasion de la cérémonie d'ouverture du colloque.

Toujours dans le volet reconnaissance et hommage, poursuivent les conférenciers, l'innovation de cette édition, c'est l'institution du titre « Champion de la liberté de la presse », qui distinguera désormais un pays africain qui se serait illustré positivement en matière de liberté d'expression et de presse.

Selon les conférenciers, certains panels vont se tenir simultanément au CBC et au Centre national de presse Norbert Zongo.

Et cette année, c'est la Namibie qui est à l'honneur. « Pour avoir été régulièrement classé premier pays africain dans les rapports de RSF sur l'état de la liberté de la presse, les efforts de la Namibie sont reconnus par le FILEP, qui a décidé de lui décerner le prix de ‘'Champion de la liberté de la presse 2023''. Les autorités namibiennes ont été saisies et une délégation du ministère en charge de la communication de ce pays sera à Ouagadougou pour recevoir le prix à l'occasion de la soirée Gala, le 22 octobre 2023 », dévoilent Guézouma Sanogo et son équipe.

Aussi, la journée sportive et touristique fait partie des moments attendus du FILEP. Cette année, la visite va se dérouler à l'intérieur de la ville de Ouagadougou ; le comité d'organisation bénéficie à cet effet de l'accompagnement technique de l'ONTB (Office national du tourisme du Burkina) par l'entremise du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme. Les festivaliers visiteront donc, et entre autres, le mémorial Thomas Sankara, le monument aux Héros nationaux…et termineront la tournée à la foire au siège du FESPACO. Dans le volet sport, un match de football mettra aux prises une équipe de journalistes burkinabè à celle des journalistes étrangers.

Le FILEP 2023 se tient, rappellent les organisateurs, dans un contexte où la liberté d'expression et de presse au Burkina est mise à rude épreuve, avec notamment la suspension de médias (national et international). « La liberté de presse ne fait que dégringoler depuis quatre ans », déplorent-ils. D'où leur invite à l'ensemble des acteurs à la mobilisation pour défendre la liberté d'expression et de presse pour le bien des populations et de toute la société.

O.L.O
Lefaso.net

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Centrafrique: la difficile renaissance du parc national Manovo-Gounda Saint Floris [1/3]

RFI /Afrique - ven, 13/10/2023 - 00:11
Créée en 1933, la réserve animalière Manovo-Gounda Saint Floris a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco en 1988. Mais depuis le coup d’État de 2013 et la longue période d’insécurité qui a suivi, les braconniers étrangers, les groupes armés et les chasseurs locaux y déciment les espèces protégées de ce parc et poussant l’Unesco à le classer parmi les patrimoines en périls. En 2019, grâce au financement de la Norvège, le gouvernement centrafricain, en partenariat avec l’Unesco et l’ONG Wildlife Conservation Society Program (WCS), a lancé un vaste projet pour sauver ce patrimoine.
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Burkina/Santé : « La pression des purges peut perforer le colon et cela peut entraîner une péritonite », assure Pr Isso Ouédraogo

Lefaso.net (Burkina Faso) - ven, 13/10/2023 - 00:10

La péritonite est une maladie causée le plus souvent par des infections ou une complication de la fièvre typhoïde. Elle touche majoritairement les enfants, causant souvent une perforation de l'intestin, de l'estomac, de la vésicule biliaire ou du colon. La prise en charge à l'hôpital de la péritonite coûte entre 150 et 200 000 FCFA en fonction de la durée du traitement. Pour mieux comprendre cette maladie, ses causes, ses manifestations et traitements, Lefaso.net est allé à la rencontre du Pr Isso Ouédraogo, enseignant en faculté de médecine de l'université Joseph Ki-Zerbo et chirurgien pédiatre au centre hospitalier universitaire Charles de Gaulle de Ouagadougou. Entretien !

Lefaso.net : Présentez-vous davantage à nos lecteurs ?

Pr Isso Ouédraogo : Je suis le docteur Isso Ouédraogo, je suis professeur titulaire de chirurgie pédiatrique à l'Unité de formation et de recherche en sciences de la santé (UFR/SDS) à l'université Joseph Ki-Zerbo. Pour le commun des mortels, c'est la faculté de médecine de l'université Joseph Ki-Zerbo. Je suis également chirurgien pédiatre au centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles De Gaulle. Je suis aussi le chef de service de chirurgie pédiatrique dans cet hôpital.

De façon globale, qu'est-ce que la péritonite ?

Pour définir simplement, la péritonite est une inflammation du péritoine et le plus souvent liée à une infection. Il y a d'autres causes mais le plus souvent, ce sont des infections.

Quelles sont donc les causes de la péritonite ?

On distingue plusieurs types de péritonites selon les causes. Il y a les péritonites primaires, secondaires et tertiaires. Il y a une classification internationale dans notre jargon.

D'abord, il faut savoir que le péritoine, c'est comme un tapis qui va recouvrir toute la cavité abdominale. La cavité abdominale est cette cavité qui contient une partie de l'œsophage, l'estomac, l'intestin grêle, le foie, le colon. Ces organes sont contenus dans la cavité abdominale et le tissu qui les recouvre s'appelle le péritoine. Son rôle, c'est de secréter du liquide qui va permettre aux intestins de glisser les uns sur les autres parce que quand nous mangeons, il y a la digestion qui s'effectue et à la suite de ça, nous devons évacuer. C'est parce que nos intestins bougent que ça nous permet d'évacuer les matières fécales. Ça intervient aussi dans la régulation et l'équilibre du corps. C'est ce péritoine quand il vient à être enflammé, malade, cette absorption et cette réabsorption ne vont plus pouvoir s'effectuer. Et ça pose un problème.

La péritonite primaire, c'est quand un germe entraîne une infection et une inflammation du péritoine. La péritonite secondaire, la cause la plus fréquente ce sont les complications de la fièvre typhoïde. La fièvre typhoïde est une pathologie qui est liée au péril fécal. Le péril fécal, c'est le fait que les populations défèquent à l'air libre et les risques de contamination peuvent apporter des germes qui vont se développer et entraîner cette maladie. Maintenant si cette maladie n'est pas bien traitée, elle va emmener des complications, une perforation de l'intestin et les selles vont se déverser dans la cavité abdominale et cela va causer une inflammation du péritoine. C'est la cause la plus fréquente chez nous tout simplement parce que l'hygiène est défectueuse.

La deuxième cause est liée aux appendicites. Si l'appendice est infecté, il peut se perforer et se compliquer par une péritonite, s'il n'est pas diagnostiqué et opéré tôt. Si on opère très tôt, la personne guérit rapidement.
Il y a aussi les causes biliaires. C'est quand la vésicule biliaire s'infecte ou il peut y avoir des cailloux qui peuvent boucher les tuyaux et ça va s'infecter. Quand la vésicule biliaire s'infecte, s'éclate et la bile se déverse dans la cavité abdominale, cela peut entraîner une péritonite appelée péritonite biliaire.

Pour la fièvre typhoïde, le plus souvent c'est l'intestin grêle qui se perfore. Le colon également peut se perforer et dans notre contexte, ce sont les lavements qu'on appelle communément purges. Dans ces lavements, la pression peut perforer le colon. Et quand il est perforé, son contenu va se déverser dans la cavité abdominale et cela peut donner une péritonite.

Les causes peuvent être gynécologiques. Chez les jeunes filles pubères, il peut avoir des infections au niveau de la trompe, des ovaires. Et comme ce sont des organes qui communiquent avec la cavité abdominale, ça peut entraîner aussi la péritonite. Ce sont là, les causes qui ne sont pas exhaustives parce que y'en a plusieurs.
Les causes tertiaires, peuvent ne pas être liées à une infection. C'est quand c'est une maladie se manifeste secondairement par une péritonite. Par exemple, chez les enfants, il y a ce qu'on appelle le syndrome néphrotique, une maladie des reins chez l'enfant qui fait que les reins ne filtrent pas correctement les aliments. Cette pathologie peut se compliquer de péritonite.

Quelqu'un qui suit un traitement débilitant (traitement du cancer), les médicaments contre le cancer affaiblissent l'organisme et peuvent entraîner une péritonite chez l'enfant, etc.

Comment se manifeste la péritonite ?

Elle se manifeste par des signes fonctionnels. Cela dépend des causes mais dès lors que la péritonite est constituée, il y a la fièvre (très élevée 39, 40°), des frissons, l'arrêt des matières et des gaz et la personne ne pourra plus aller aux selles. Dès lors que les intestins ne bougent plus, ça peut se manifester par des vomissements, des maux de ventre, des douleurs abdominales terribles et tenaces.

Quand un agent de santé va examiner, l'inflammation du péritoine va faire qu'il va avoir un appel d'eau de l'organisme dans la cavité abdominale. Le sang dans notre corps est fait de cellules et de l'eau et il y a du liquide à l'intérieur de la cavité abdominale. Ce liquide est secrété et réabsorbé. Quand il est réabsorbé, il rééquilibre le corps. Mais quand il y a la péritonite, ce liquide qui est secrété n'est plus réabsorbé et il va aller s'accumuler dans la cavité abdominale et la personne va se déshydrater et il va aussi déglobuliser et être anémié.

Quand on l'examine, si la maladie a duré avec la personne, l'état général de la personne va être altéré. Le plus souvent chez les enfants qui sont sensibles à la déshydratation parce que leur corps est constitué beaucoup plus d'eau que le corps de l'adulte, s'ils perdent de l'eau dans leur corps, ils vont être très déshydratés et ce n'est pas bien. Ça peut emporter rapidement un enfant. Cette péritonite a une répercussion sur tous les organes du corps notamment les organes vitaux notamment le foie, les reins, les poumons, le cœur.

Le plus souvent quand nous examinons ces malades, on peut être amené à faire un toucher rectal qui va provoquer une douleur qui traduit l'inflammation du péritoine. Et quand on va faire des examens de sang, chaque examen a ses valeurs et on va constater que beaucoup de valeurs ont être détériorées et modifiées. Il peut avoir une anémie, une perturbation des fonctions du foie, etc.

La péritonite est-elle contagieuse ?

La péritonite n'est pas une maladie contagieuse.

Quelle est la tranche d'âge la plus touchée et pourquoi ?

C'est fonction des causes mais les enfants sont encore plus touchés parce qu'ils ne sont pas conscients des dangers. Par exemple, si on prend la péritonite d'origine typhique, ce sont des enfants. Ils mangent tout, ils ne se lavent pas les mains, ils n'ont pas la notion du danger. C'est tous les âges mais la tranche d'âge la plus touchée, c'est à partir du moment où l'enfant s'alimente, de 3 ans jusqu'à 14, 15 ans.

Comment peut-on traiter la péritonite ?

Le traitement de la péritonite est une urgence. Quand on dit urgence, ça veut dire si on ne fait rien, c'est la catastrophe qui survient. Sa prise en charge est multidisciplinaire parce qu'il faut le concours de tout le monde pour sauver le patient. Il faut l'anesthésiste, le chirurgien, etc. Cette pathologie, son traitement est fonction de la cause.

Si c'est une péritonite primaire, le traitement médical seul suffit. Comme je l'ai dit plus haut, la péritonite altère l'état général de la personne. Il faut donc remonter la personne avec des perfusions, des médicaments contre la douleur, des antibiotiques.
Mais si c'est une péritonite secondaire, il faut réanimer le patient, c'est-à-dire, lui mettre des perfusions, des médicaments contre la douleur, des antibiotiques. Mais en plus de ça, s'il est anémié, il faut lui faire une transfusion sanguine. Il faut aussi traiter la cause. C'est-à-dire, est-ce un intestin, un estomac ou la vésicule biliaire qui est perforé ? Il faut donc aller opérer et réparer la légion.

Si c'est l'appendicite, il faut l'enlever, si c'est la vésicule biliaire qui est malade, il faut l'enlever. Si c'est l'estomac qui est perforé, il faut le suturer, si c'est le colon, il faut aller nettoyer la cavité péritonéale et réparer la légion. Et souvent c'est l'intestin grêle, ce que nous rencontrons le plus souvent dans notre pratique quotidienne, c'est-à-dire la complication de la fièvre typhoïde. C'est fonction de ce que tu vas trouver après l'opération chirurgicale. Si c'est suffisamment et extrêmement sale, il faut nettoyer et réparer la lésion. Mais comme l'intestin est troué, si ce n'est pas trop sale, on peut suturer et le fermer. Et si tout se passe bien, ça ne pose pas de problème.

Les enfants sont encore plus touchés parce qu'ils ne sont pas conscients des dangers, selon le Pr Isso Ouédraogo

Mais si c'est sale, quand vous faites une suture, les fils peuvent lâcher secondairement et la même péritonite peut se reproduire et ça c'est encore grave, d'autant plus que l'état de l'enfant est déjà dégradé. De fois, on est amené à faire sortir l'intestin à la peau qu'on appelle iléostomie et les selles vont s'écouler à travers cet orifice, le temps que la cavité abdominale redevienne propre.

Cela va permettre aussi à l'enfant dont l'état est dégradé de récupérer sur le plan nutritionnel. Ensuite, après quatre semaines, le temps que l'enfant récupère, nous repartons décrocher l'iléostomie et on referme. Comme ça, il y a beaucoup de chance que ça tienne et que le circuit se rétablisse et la personne pourra de nouveau faire caca normalement.
Si c'est la péritonite tertiaire, c'est-à-dire si c'est un traitement qui a provoqué cela, si c'est le syndrome néphrotique, il faut traiter ça et la péritonite va guérir.

Y'a-t-il une subvention dans la prise en charge de la péritonite ?

Pour les enfants qui ont moins de cinq ans, ils entrent dans le cadre de la gratuité des soins. Mais pour les enfants qui ont plus de 5 ans et c'est la majorité, il n'y pas de tiers-payant. Ce sont les parents qui doivent débourser les fonds du CSPS en passant par le CMA, le CHR jusqu'au CHU. En moyenne, la prise en charge à l'hôpital coûte entre 150 à 200 000 FCFA. Si ça se complique, la personne va séjourner davantage à l'hôpital et le coût va augmenter.

Quels conseils de prévention avez-vous à prodiguer à nos lecteurs ?

En termes de prévention, il y a des causes qui peuvent être réduites à leur simple expression notamment les péritonites par perforation iléale. Ce sont des complications qui ne doivent pas nous arriver parce qu'il y a défaillance à deux niveaux. D'abord sur le plan communautaire, c'est-à-dire que la salubrité manque. Si les gens venaient à respecter les simples règles d'hygiène, se laver les mains avec du savon, déféquer dans des latrines, manger sain, ça va éviter ces maladies.

Deuxièmement, c'est la prise en charge. Quand quelqu'un a la fièvre aujourd'hui, on pense au paludisme alors que la fièvre n'est pas égale au paludisme. Il y a beaucoup de maladies dans lesquelles on retrouve la fièvre. Mais dans notre contexte, quand quelqu'un a la fièvre, c'est le palu. Et il va aller traiter le paludisme sans succès. Mais si c'est la fièvre typhoïde, ça ne fait que se compliquer parce que son développement il y a des stades (1,2,3). Le troisième stade, ce sont les complications. Si on arrive à traiter dès les premiers et deuxièmes stades, la personne va guérir sans complications.

Pour l'appendicite, il faut faire le diagnostic tôt, on opère et on l'enlève. Deux jours après grâce l'avancée technologique (vidéo assistée), la personne peut reprendre ses activités. Il faut que les gens (agents de santé) soient bien formés pour bien diagnostiquer. Dès lors qu'un agent de santé perçoit que les signes que le patient présente, ça nécessite qu'il soit vu par un autre plus qualifié, c'est bon de passer la main à un niveau supérieur. Ça permet d'éviter les complications. Quelque fois, des gens (agents de santé) retiennent des patients qui ne sont les leurs et c'est quand ça va se compliquer qu'on vous envoie. Ça ce n'est pas bon.

Votre mot de fin ?

Merci au journal Lefaso.net parce que c'est un canal par lequel les gens s'informent. Il y a l'information générale et vous vous intéressez aussi à l'information sanitaire parce que la santé est très importante pour un pays, un peuple, pour tout le monde. La pandémie du coronavirus l'illustre parfaitement. Donc c'est important que tout le monde ait l'information, la bonne information pour pouvoir se prémunir et cela va aider à prévenir des maladies dès lors qu'on sait que quand on fait telle ou telle chose, ça peut porter atteinte à notre santé, on va éviter de le faire. C'est donc l'occasion de vous dire merci pour le fait d'aller vers les professionnels pour avoir l'information pour que notre population puisse vivre en bonne santé parce que sans santé, il n'y a pas de développement.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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L'ONU lance une mission d'enquête sur les violations des droits de l'homme au Soudan

RFI /Afrique - ven, 13/10/2023 - 00:08
Alors que la guerre au Soudan a éclaté il y a presque six mois, le Conseil des droits de l'homme a adopté mercredi une résolution sur la mise en place d'une mission qui va enquêter et rassembler des preuves sur les violations commises par les deux belligérants dans ce conflit. Cette mission d’enquête a été adoptée de justesse par le Conseil des droits de l'homme à Genève.
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Affaire ministre des finances contre le journal Le Reporter : Le verdict attendu le 19 octobre 2023

Lefaso.net (Burkina Faso) - ven, 13/10/2023 - 00:05

L'audience de l'affaire ministre des finances contre le journal Le Reporter poursuivi pour diffamation s'est ouverte ce jeudi 21 septembre 2023 au Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga II. Une audience marathon qui va connaître son verdict le jeudi 19 octobre 2023.

Classée parmi d'autres dossiers comme à l'accoutumée, l'affaire ministre des finances contre le journal Le Reporter a été retenu pour être jugé. Les débats ont pris fin à 18h.

Conformément à la décision de la dernière audience, l'expert en douane et des témoins ont comparu à la barre. Il a été question de faire lumière sur les termes techniques en matière de transaction douanière. C'est cette phase qui a pris plus de temps.

Les plaidoiries

La partie civile (avocats des plaignants) a démontré au tribunal l'impact négatif de l'écrit du journal Le Reporter. En effet, il s'agit d'une affaire de transaction qui aurait fait perdre à l'Etat environ 97 milliards de FCFA, selon les débats. « Des affirmations non exactes sont contenues dans l'article et elles visent à jeter le discrédit sur les plaignants », a déclaré Me Géneviève.
Argument après argument, les avocats de la partie civile estiment que l'infraction diffamation est constituée.

Les requérants réclament chacun le paiement de 20 millions de FCFA à titre de dommages-intérêts et de 2 000 000 de FCFA au titre des frais exposés.
Ils avaient aussi demandé au tribunal la publication, aux frais des prévenus (Aimé Nabaloum et Boureima Ouédraogo), de la décision qui sera rendue dans deux numéros successifs du journal « Le Reporter » et pendant cinq jours successifs dans les quotidiens L'Observateur Paalga, Le Pays et Sidwaya.

« Envoyer un message fort à tout le monde »

Quant aux avocats de la défense, ils ont maintenu leur position : la perte d'environ 97 milliards de francs CFA de l'Etat est une réalité.
Pour les avocats de la défense, le protocole transactionnel, les intérêts de l'Etat qui s'élèvent à 11 milliards de francs CFA ont été ignorés. Il s'agit des amendes qui s'élèvent à 73 milliards de francs CFA. Sur cette totalité, ce sont seulement 3 milliards de francs CFA qui ont été payés.

Les avocats ont indiqué qu'il faut « envoyer un message fort à tout le monde, que ce soit des ministres ou des DG pour leur dire qu'ils sont après tout des citoyens et qu'on peut leur dire qu'ils ont fauté ».
Dans sa plaidoirie, Me Christophe Birba, fait observer qu'il aurait aimé que les plaignants soient là, « pour qu'ils nous disent, les yeux dans yeux, où se trouve la diffamation dans ce qui est contenu dans le journal ».

Un million de francs contre le journal

Le procureur a fait constater le fait que l'expert qui a comparu n'a pas pu établir de façon matérielle que l'Etat a réellement perdu environ 97 milliards de francs CFA.
« Les prévenus, également, n'ont pas pu prouver que les plaignants ont traité avec légèreté la transaction dans laquelle l'Etat aurait perdu une somme d'argent », poursuit le procureur qui demande au tribunal de maintenir les prévenus dans les liens de la prévention.
Il requiert dans la foulée, la peine d'une amende d'un million de francs CFA à l'endroit de Boureima Ouédraogo et de Aimé Nabaloum.

« Aucune intention de mentir sur quelqu'un »

Boureima Ouédraogo, le directeur de publication du journal Le Reporter, a fait savoir que l'écriture de l'article incriminé a été faite dans le respect de l'éthique et de la déontologie en journalisme et « non dans l'intention de nuire à qui que ce soit ».
« Nous n'avons aucune intention de mentir sur quelqu'un, nous n'avons fait que relater les faits. Nous restons convaincus qu'en matière de respect de textes, il y a quelque chose qui ne va pas dans ce dossier », a déclaré rédacteur en chef Aimé Kobo Nabaloum.
Le tribunal a décidé de renvoyer la prononciation de son jugement au 19 octobre 2023.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Génocide des Tutsis au Rwanda: à Bruxelles, le procès se poursuit malgré l'absence d'un des deux accusés

RFI /Afrique - ven, 13/10/2023 - 00:01
En Belgique, le procès de deux anciens responsables rwandais pour crimes de génocide en 1994 patine à cause des problèmes de santé de l’un des accusés. Comme dans le cas d’un autre génocidaire présumé, Félicien Kabuga, les troubles mentaux de Pierre Basabose, 76 ans, compliquent le processus judiciaire. Ils ont une fois de plus été débattus à la cour d’assises de Bruxelles ce jeudi.
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Tunisie: des milliers de personnes défilent à Tunis en soutien à la cause palestinienne

RFI /Afrique - ven, 13/10/2023 - 00:00
Des milliers de Tunisiens ont défilé dans les rues de Tunis ce jeudi après l’appel de la centrale syndicale l’UGTT et de plusieurs associations en soutien aux Palestiniens après le sixième jour consécutif de bombardements israéliens sur la bande de Gaza.
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Why Was Israel So Unprepared to Fight Hamas?

The National Interest - ven, 13/10/2023 - 00:00

As the Israeli army has stepped up its counteroffensive into the Gaza Strip, questions remain on how the Palestinian Islamist group Hamas was able to use bulldozers, hang gliders and motorbikes to conduct the largest attack in 50 years against the most powerful military in the Middle East.

On Saturday, Oct. 7, 2023, around 6:30 a.m. local time, Hamas launched upward of 3,000 rockets and sent 1,000 fighters across the border from Gaza into Israel.

Despite the scale and scope of the attack, ABC News reported that Israeli defense officials claimed to have had no specific warning that Hamas “was preparing a sophisticated attack that required coordinated land, air and sea attacks.”

Many political and military analysts have criticized Israel for its intelligence failure to anticipate the attack, but the success of Hamas’ surprise attack was an operational failure as well.

Over the course of my military career in special operations, I conducted hundreds of tactical, operational and strategic missions based on intelligence. Never once did I expect intelligence to be perfect.

In fact, it rarely was. I based my plan on the best intelligence available, but I also thought of every possible scenario that I could in order to be ready for anything the enemy might throw at me. It seems the Israelis didn’t do that.

The limits of intelligence

If the definition of an intelligence failure is “when something bad happens to you and you didn’t know about it,” as former U.S. Sen. Warren Rudman once described it, then the Hamas surprise attack on Israel was clearly an intelligence failure.

At present, no one knows why the Israelis were unable to detect the Hamas attack, and it may be many months before the Israelis can answer the question.

Historically, Israel has been perhaps the best government in the world at penetrating terrorist organizations, which are arguably the most difficult to infiltrate with informants.

Israel built a defense plan that relies on preventing rocket attacks, border crossings and early warnings.

But intelligence can only do so much. The other key piece of defense is understanding how your enemy thinks and operates. And there the Israelis also appeared to struggle.

Known as the Iron Wall, the 40-mile-long security barrier that separates Gaza from Israel was completed in 2021 at a cost of US$1.1 billion. It includes a sensor-equipped, 20-foot-tall fence, hundreds of cameras and automated machine gun fire when sensors are tripped.

But the wall was not effective against the surprise Hamas attack. Hamas was able to breach the barrier in multiple locations around Gaza and continue its attacks without much initial resistance.

Likewise, Israel built its Iron Dome, an air defense system, to protect its citizens from rocket attacks emanating from Gaza. Completed in 2011, the dome cost the U.S. and Israeli governments $1.5 billion to develop and maintain. Before the surprise Hamas attack, the defense system had a success rate of between 90%-97% of striking down enemy rockets.

The Iron Dome worked well when militants launched relatively few rockets, but it was less effective against the Hamas attack. When Hamas launched as many as 3,000 rockets into Israel in just 20 minutes, the system was overwhelmed and not able to respond. The quantity “was simply too much for Iron Dome to manage,” according to an analysis by the Modern War Institute at West Point.

Beyond intelligence

In my view, the Hamas attack was not particularly sophisticated, nor particularly innovative. At its core, the attack was a textbook military operation involving ground, sea and air attacks launched by one group against another.

It’s my belief that this type of basic attack is something that the Israels could have and should have anticipated – even if not on the scale it was executed. Given that the basic goal of Hamas is “destroy the State of Israel,” Israel could have developed a defense plan that was not reliant on intelligence that is inherently unreliable.

Ancient Chinese military theorist Sun Tzu stressed the importance of “knowing the enemy.”

“If you know the enemy and know yourself, you need not fear the result of a hundred battles,” he wrote in “The Art of War.”

The problem for the Israelis, and many modern militaries, is that they have become too reliant on intelligence instead of knowing the goals of their enemy and developing a deeper understanding of how they think and operate.

That understanding may not prevent the next surprise attack, but it can help prepare the military defense.

 is Founding Director of the Modern War Institute, United States Military Academy West Point.

This article was first published by The Conversation.

Image: Creative Commons. 

Did Hamas Defeat Israel’s Iron Dome?

The National Interest - ven, 13/10/2023 - 00:00

On Saturday, the Palestinian terrorist group Hamas launched a land and sea attack on Israel along with a barrage of thousands of rockets. Rocket attacks are nothing new for Israel or its world-renowned Iron Dome air defense system, but as rockets continued to pour into the country, it soon became evident that not all inbound weapons were being intercepted.

In our modern upvote/downvote culture, we have a habit of robbing complex topics of their nuance, and air defense is no exception. The common perception that modern air defenses serve as something akin to a shield capable of stopping all incoming threats, however, isn’t reality. Air defense is an extremely complex enterprise, and even the best systems in the world can’t stop everything.

WHAT IS THE IRON DOME?

Israel’s Iron Dome is a mobile short-range missile defense system developed by the Israeli companies Rafael, Elta Systems, and mPrest Systems with a specific focus on intercepting the sorts of short-range rockets and artillery attacks often mounted by Hezbollah (from Lebanon) and Hamas (from the Gaza Strip). Its development started in 2007 and it became operational in 2011.

Like many other air defense systems, an Iron Dome battery is comprised of multiple separate components, including a battle-management system, a fire control radar array, and between three and four launchers, each capable of carrying up to 20 Tamir missile interceptors.

Iron Dome can intercept munitions up to almost 45 miles away. But distance isn’t helping the Israelis in this conflict. The Gaza Strip, where Hamas is headquartered and from where it launches most of its attacks against Israel, is approximately 37 and 47 miles from Tel Aviv and Jerusalem, respectively. That means that the Iron Dome often has less than 120 seconds to intercept an incoming munition from the time it’s fired. That’s an extremely short amount of time and requires constant vigilance and superb capabilities to counter.

However, the Iron Dome does not operate on its own. Instead, it makes up the lower-altitude portion of a three-system approach to Israeli air defense, with another system known as “David’s Sling” focused on slightly higher altitudes and longer rangers than the Iron Dome, and yet another system dubbed “Arrow” serving as a long-range defense.

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HOW DOES THE IRON DOME PROTECT ISRAEL?

Israel maintains at least 10 Iron Dome batteries for short-range defense against rockets and similar attacks. These batteries are placed strategically around densely populated areas and valuable infrastructure. Each battery has a publicly disclosed protective umbrella that covers about 60 square miles, giving Israel a total area of only some 600 square miles under the Iron Dome’s protective eye.

When the Iron Dome’s radar array detects an incoming target, it uses an artificial intelligence-enabled algorithm to rapidly determine its trajectory and assess whether to engage it or not. This is important, as Israeli Tamir interceptor missiles can range in cost from $20,000 to $100,000 each, but do-it-your-own rockets launched by Hamas regularly ring in as low as just $300 each, making each intercept a losing fiscal proposition in even the best of cases.

If the incoming target poses a threat to citizens or infrastructure, the system calculates an intercept point in the target’s trajectory and launches a Tamir missile toward that point, steering the interceptor toward the target via radar until it is close enough to transition over to its onboard infrared seeker for terminal guidance.

Israel’s claimed success rate with the Iron Dome is extremely high – often between 85% and 90%. Yet, this figure doesn’t mean that Israel intercepts between 85% and 90% of all rockets, mortars, or drones, but rather that it successfully intercepts between 85% and 90% of the targets it deems to be a legitimate threat.

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REACHING A SATURATION POINT

Israel’s Iron Dome may be highly capable, but no air defense system is invincible. Many have exaggerated expectations of what such systems are capable of, and as a result, see any failed intercept as a failure of the system itself. There are a number of limitations these systems contend with and one of the most prominent is their saturation point, something that Hamas took advantage of.

Air defense systems can only track, target, and intercept so many incoming threats at once before becoming overwhelmed. Their limit is called the saturation point. With thousands of rockets pouring in from Gaza, Israel’s Iron Dome batteries often reached saturation points that allowed rockets to pass through without being intercepted due to the physical limitations of the system itself.

Also, the Palestinian fighters have had years to study the Iron Dome and understand its weaknesses. For example, they could have calculated how long it takes for the Israelis to reload the air defense batteries. Taking advantage of the system’s saturation point and those windows Hamas pierced the Iron Dome and managed to get munitions through its umbrella.  

Nevertheless, at the end of the day, the Iron Dome really does live up to its hype – but no system, no matter how capable, can stop everything. And as Hamas terrorists continue to lob thousands of missiles and rockets into Israel following their surprise attack, the Iron Dome is often what stands between life and death for many innocent civilians.

This piece was written by Alex Hollings and Stavros Atlamazoglou.

This article was first published by Sandboxx News.

Image: ChameleonsEye / Shutterstock.com

Amid The Israel-Hamas War, An Opportunity?

The National Interest - ven, 13/10/2023 - 00:00

The prospect of an Israeli military incursion into Gaza is worrying because of the massive civilian casualties that will no doubt occur. Israelis have every right to strike Hamas, which has established its headquarters and infrastructure deep inside civilian population centers, often beneath apartment buildings currently bearing the brunt of bombardments. 

This conflict is different from others in the past, not just because of Hamas’ unimaginable brutality but also because the United States is directly involved. Over twenty-seven Americans were murdered, and a dozen or more are feared kidnapped. The Biden administration has sent two aircraft carrier strike groups to the eastern Mediterranean, providing itself with policy options. For one, it is a deterrent to others tempted to join the fight, such as Hezbollah and other Iranian proxies.

Hamas wants Israel to invade Gaza; it is goading it to do so. From its perspective, the greater the number of civilian Palestinian casualties, the better it is for Hamas, as it distracts from its barbaric attacks on Israeli civilians and presents it with the opportunity and justification to kill more Israelis. Hamas perceives this as a win-win situation since it is willing to sacrifice countless residents of Gaza.

The Biden administration can intercede to create an opening that may result in a pause in the conflict that could allow the civilians in Gaza to get a respite. In collaboration with Israel, the President can call for a temporary cessation of the bombardment and demand for all hostages, Americans, Israelis, and other nationalities, to be released unconditionally within 24 hours.  

Such a demand will certainly pit the Hamas leadership against the population of Gaza. This is more the case with Israel demanding the evacuation of northern Gaza, a stipulation that will cause further civilian pain. Before the conflict started last week, polling suggested that most Gazans opposed breaking the ceasefire with Israel. Yet, Hamas is not a democratic body. Though many may be sympathetic to Hamas, which has ruled Gaza since 2007 with an iron fist, civilians are not responsible for the organization’s decisions, nor can they hold it to account in any meaningful way. 

At this stage, a U.S. diplomatic intervention that buys time and allows cooler minds to prevail, no doubt complemented by furious behind-the-scenes maneuvering, is the best possibility to prevent a catastrophe. The Israeli war aim is clear: the destruction of Hamas. A respite in the bombardment allows the Gazans to choose: either the leadership of Hamas agrees to leave, probably to Iran, or the war resumes. 

In other words, this may resemble the 1982 departure of the Palestine Liberation Organization, PLO, and its leader, Yasser Arafat, following Israel’s siege of Beirut. Arafat then ended up in Tunis and, years later, negotiated with Israel a peace deal. Hamas and Iran agree entirely: they both want the destruction of the Israeli state. Hence, Tehran is probably the only place in the world where the Hamas leadership can feel safe.

The Israelis may not be completely satisfied with a deal that does not end up punishing the Hamas leadership, but it is a compromise that will avoid many more deaths. The eviction of Hamas may also usher in a new era for Gaza and allow its citizens, aided by the international community, to make new choices.

Similarly, these events are going to transform Israel. The moral bankruptcy of Prime Minister Benjamin Netanyahu’s leadership and its extreme-right allies has been exposed once and for all. The balance of power in Israel is likely to shift away from the right, the settlers, and the religious groups that have usurped the state and its institutions. 

Nothing is starker than the comparison between Netanyahu and his brother Yonatan, who died in the 1976 Entebbe rescue effort. One can argue that his brother sacrificed himself for his country, and “Bibi” sacrificed his country for himself. Netanyahu relentlessly pursued judicial reforms to protect his and his coalition’s interests to the detriment of other pressing concerns, leading to this week’s crisis. 

Israel, as in the past, will work things through. But, it will take time to untie Palestine’s Gordian Knot. This may be an overly optimistic prognosis, but it tops the other potential outcomes. Before one can start dreaming, the Biden administration has to follow through with the smart decisions it has made so far. It has earned Israel’s trust and deployed a formidable force that will deter others from joining. Therefore, it alone in the world can let in a ray of hope over a bleak region. 

Henri J. Barkey is the Cohen professor of international relations at Lehigh University and an adjunct senior fellow for Middle East studies at the Council of Foreign Relations.

Image: Anas-Mohammed / Shutterstock

The Likelihood of U.S.-China War Still Hinges on Taiwan

The National Interest - ven, 13/10/2023 - 00:00

Much has changed in the U.S.-China relationship over the past three decades as China has increased its global economic and political influence, built modern military forces, and grown to be the world’s second-largest economy. One thing that has not changed, however, is that Taiwan is still the most likely trigger of a U.S.-China war.

There are many irritants in U.S.-China relations, but very few things that would foment a military conflict. China and the United States will not go to war against each other over the People’s Republic of China’s (PRC) economic coercion, spy balloons, U.S. restrictions on the sale of advanced technology to China, Chinese cyber-theft, repression in Xinjiang and Hong Kong, China holding U.S. citizens as hostages, China’s rapid economic growth, alleged U.S. attempts to subvert the Chinese government, U.S. security cooperation in the region, a Chinese naval base in one of the Pacific island states, statements by Americans that “hurt the feelings of the Chinese people,” or China’s nuclear weapons buildup.

The South China Sea deserves mention as a “flashpoint.” An incident between U.S. and Chinese ships or aircraft could escalate into hostilities. Generally, however, Beijing is maintaining if not gradually gaining ground, and this trend is unaffected by occasional U.S. “freedom of navigation” sail-bys. 

A war on the Korean Peninsula could result in Chinese and U.S. forces shooting at each other, but only if both sides took a series of wrong turns.

In general, three contingencies would cause Beijing to consider going to war. The first is the emergence of a situation that endangers the Chinese Communist Party’s (CCP) monopoly over political power in China and that could be neutralized by opting for war. The second is the killing of PRC nationals by operatives of a foreign government. Probably a large number; note that the bombing of the Chinese Embassy in Belgrade in 1999 by U.S. aircraft, which killed three Chinese, did not lead to U.S.-China hostilities. A third possible casus belli would be foreign seizure of what Beijing considers to be Chinese territory.

Two of these contingencies would apply to Taiwan. The narrative built by the CCP forces it to resist at all costs the permanent political separation of Taiwan from China, or else the party by its own criteria proves itself unfit to rule China. Faced with a choice between fighting a war it did not think it could win and acquiescing to Taiwan’s independence, the regime would likely see the former as offering the better chance of keeping the CCP in power.

Beijing also defines Taiwan as Chinese territory that would be “lost” if it became the Republic of Taiwan—particularly valuable territory, as Taiwan by itself is the world’s twentieth-largest economy.

For the United States, the most likely path to a war on the western rim of the Pacific Ocean is the need to defend a friend or ally that is under attack. Although not an ally, Taiwan is a U.S. protectorate, and U.S. ally Japan has a vital interest in Taiwan remaining free of PRC control.

There are at least three crucial variables at play. The first is Taipei’s cross-Strait policy—whether it remains cautious or openly drives toward de jure independence. The second variable is Beijing’s assessment of what actions by Taiwan would constitute intolerable movement toward independence. The third variable is China’s perception of U.S. intentions toward Taiwan: whether Washington is pushing for or trying to restrain independence. A final important variable is the cross-Strait military balance. Although the certainty of winning is not the determinative issue for Beijing, it would be easier for China to opt for war if the chances of operational success are high rather than low.

How Washington, Taipei, and Beijing manage the cross-Strait dispute will make the difference between a U.S.-China war probably occurring and probably not occurring in the near future.

Denny Roy is a Senior Fellow at the East-West Center in Honolulu.

Image: Hung Chung Chih / Shutterstock.com

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