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Tidjane Thiam en successeur de Henri Konan Bédié. Jusqu'où ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 02/01/2024 - 16:00

Il prend la suite de Félix Houphouët-Boigny et de Henri Konan Bédié à la présidence du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI). Compte tenu de son parcours professionnel dépourvu de tout engagement politique significatif, ce n'est sans doute pas pour gérer un parti. Fut-il le principal parti d'opposition ivoirien. L'année prochaine, 2025, sera une année « présidentielle ». L'acccession de Thiam à la tête du PDCI n'est donc pas sans rappeler celle de Alassane D. Ouattara, en 1999, à la direction du RDR. Même concordance des temps (2000 était également une année présidentielle).

Même tentation du pouvoir après de longues tergiversations. Même vision technocratique (« L'obsession, ce doit être la croissance économique » !) loin de la Côte d'Ivoire et même de l'Afrique. Même absence d'expérience politique (ADO, étant Premier ministre, laissait cette tâche à Félix Houphouët-Boigny qui avait le savoir-faire que lui n'avait pas). Même ancrage international au sein d'institutions financières. Même appartenance à une cellule familiale forte dont les racines sont ailleurs. Portrait d'un capitaliste mondialisé et décomplexé reconverti en chef de parti. En attendant mieux.

Il a une phrase toute prête pour cette occasion : « La situation de chacun d'entre nous est toujours la résultante d'une volonté et de circonstances. Parfois, la volonté l'emporte sur les circonstances et parfois c'est le contraire ». En 2022, il l'avait dit clairement alors qu'il était interrogé sur une possible ambition politique : « Non, je préfère vraiment m'en tenir, pour l'instant, à ce que je connais ». Si la question se posait c'est que Tidjane Thiam ne manquait jamais, depuis la présidentielle de 2020, qui avait vu la réélection de Alassane D. Ouattara à un troisième mandat, de laisser penser qu'il pourrait « y aller ». En 2021, dégagé malgré lui de ses activités professionnelles, il laissait dire et écrire qu'il pourrait se reconvertir en homme politique ; en Côte d'Ivoire et, pourquoi pas, en France (il y a du Ouattara chez Emmanuel Macron et, du même coup, une réelle compatibilité avec Thiam). En ce qui concernait la Côte d'Ivoire, il prenait d'ailleurs date pour l'avenir : « Reposez-moi la question en 2025 » disait-il alors.

La résultante entre la volonté et les circonstances étant manifestement favorable, Thiam a donc franchi le pas le vendredi 22 décembre 2023 à l'occasion du congrès du PDCI à Yamoussoukro. Ce qui n'a surpris personne. Il a été plébiscité président du parti historique ivoirien avec 96,5 % des voix contre 3,2 % pour son concurrent, Jean-Marc Yacé.

Thiam étant l'homme qu'il est (il ne cesse de proclamer qu'il faut « faire passer le long terme avant le court terme »), personne ne peut penser qu'il ambitionne de se consacrer, à 61 ans, à la gestion d'un PDCI qui n'a guère été sa préoccupation jusqu'à présent. Plus encore à moins de deux ans de la prochaine présidentielle (même s'il a pris soin, au cours des années passées, de cocher toutes les cases pour pouvoir être candidat à la présidence du PDCI). Il succède à Félix Houphouët-Boigny et à Henri Konan Bédié qui ont, tous deux, présidé la République de Côte d'Ivoire. C'est, nécessairement, l'ambition de Thiam (et, sans doute, celle des cadres et militants du PDCI). Dont le modèle ne peut pas ne pas être Ouattara. Lui succéder serait bien plus une continuité qu'une rupture ; une façon de réconcilier le présent et le passé et de rassembler les « houphoueïtistes » d'après 2010 avec ceux d'avant 2000. En quelque sorte un retour au parti unique d'antan afin d'avoir les mains libres pour faire de la gestion économique, rien que de la gestion économique… ! C'est ce que laisse penser le parcours atypique de Thiam.

Tidjane Thiam, fils de Amadou Thiam

Tidjane Thiam est né le 29 juillet 1962 à Abidjan.
On ne peut pas ne pas évoquer le parcours de son père, Amadou Thiam, décédé le 6 janvier 2009 à Rabat, au Maroc, où il s'était installé depuis près d'une décennie (et où il a été enterré).
Amadou Thiam était né le 5 août 1923 à... Dagana, sur les rives du fleuve Sénégal, en pays toucouleur comme on disait alors. Breveté du Studio-Ecole de la France d'outre-mer, diplômé de l'Institut international de l'enseignement supérieur du journalisme de Strasbourg, il a été un des premiers journalistes africains. S'étant installé en Côte d'Ivoire dès 1945, il travaillera, avant l'indépendance, à Radio Abidjan, sera directeur adjoint (1958) puis directeur de Radio Côte d'Ivoire (1959). Ce sera aussi un syndicaliste (il a été secrétaire général du Syndicat des agents de la radiodiffusion et sera le premier président de l'Association des journalistes de Côte d'Ivoire) et un militant politique (il appartiendra au comité exécutif de la JRDACI, le mouvement de jeunesse de la section RDA de Côte d'Ivoire). Au lendemain de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, il fera une belle carrière au sein du PDCI (membre du Comité directeur à compter de 1975 et du Bureau politique à compter de 1985), des instances dirigeantes de la ville d'Abidjan, du gouvernement et de la diplomatie.
Au lendemain de la naissance de Tidjane Thiam, le 15 février 1963, Félix Houphouët-Boigny érigera l'information en ministère à part entière ; il en confiera la responsabilité à Amadou Thiam.
Pour peu de temps. Le 10 septembre 1963, Houphouët-Boigny, qui cumulait les fonctions de président de la République, de ministre de la Défense, de ministre de l'Intérieur et de ministre de l'Agricuture, supprimera le ministère de l'Information (le gouvernement ne comptera plus alors que dix membres !). 1963, c'est l'année des « complots » dénoncés par le chef de l'État qui exigera la création d'une Cour de sûreté de l'État et le vote d'une loi d'exception. Nombre de personnalités ivoiriennes se retrouveront embastillés. Dont Amadou Thiam.

Libéré, après une période de « flottement » Amadou Thiam sera nommé ambassadeur au Maroc. Pour de longues années : 1966-1977. Loin du pouvoir. Le mercredi 16 février 1978, il sera rappelé au gouvernement, toujours comme ministre de l'Information, et prendra, du même coup, la direction du groupe Fraternité-Matin qui avait alors le monopole des activités de presse en Côte d'Ivoire. Le 10 juillet 1986, il sera nommé ministre d'État. Ils ont été seize, pas un de plus, a se glorifier d'avoir été un des ministres d'État du « Vieux ». Amadou Thiam quittera le gouvernement le 30 septembre 1988, échappant du même coup au grand nettoyage des ministres d'État opéré lorsque Alassane D. Ouattara formera, le 30 novembre 1990, son premier gouvernement en tant que Premier ministre. Amadou Thiam va obtenir de retrouver le Maroc (il sera l'époux, en troisièmes noces, de la marocaine Zahra Fatihi, de vingt et un ans sa cadette) avec à la clé celle de l'ambassade de Côte d'Ivoire qu'il conservera de 1988 à 1996.

Quand le « Vieux » va mourir, le 7 décembre 1993, Amadou Thiam a 70 ans. La mort de Houphouët-Boigny le concernera au premier chef dès lors qu'il s'agira d'évoquer la dévolution du titre de chef Akoué. Le « Vieux » avait trois sœurs : Mamie Faitai, Mamie Adjoua et Mamie Kimou N'Dri, et une demi-sœur : Mamie Diéneba. Les Akoué sont, traditionnellement, régis par un système matrilinéaire ; qui n'affirme pas la primauté des femmes mais confirme simplement que si la mère est toujours certaine ce n'est pas le cas du père. Une seule des sœurs du « Vieux » a eu des enfants. Il s'agit de Mamie Kimou N'Dri ; elle a eu deux filles : Marietou et Berthe. Marietou Sow sera la première épouse de Amadou Thiam et la mère de ses enfants encore vivants : Daouda Thiam (Dakar – 22 juin 1948 ; Marietou avait alors dix-sept ans) ; Augustin Houphouët Abdoulaye Thiam (Yamoussoukro – 14 août 1952) ; Abdel Aziz Thiam (Treichville – 19 juin 1954), N'Dèye Anna Thiam (Abidjan – 13 janvier 1956), Yamousso Thiam (Abidjan - 23 juillet 1959) ; Cheick Tidjane Thiam (Abidjan – 29 juillet 1962). Tous de nationalité ivoirienne.

Amadou Thiam était également le père d'une enfant naturelle, Anna Rose Alice Thiam (Marseille – 4 janvier 1961), qui va défrayer la chronique des « affaires africaines » de la France (Elf et autres) à la fin des années 1990, et de deux enfants issus de son union avec Simone Petit, sa deuxième épouse : Jocelyn Fatou Thiam (Abidjan – 2 octobre 1962) et Sylvianne Aïssatou Thiam (Dakar – 9 mai 1966), tous deux de nationalité française.

Cet état des lieux de la famille Thiam stricto sensu est celui établi en date du 15 décembre 2014 par Me Olivier Angoua, notaire à Abidjan à la suite du décès de Amadou Thiam. C'est pourquoi n'est pas évoqué Papa Ababakar Thiam, deuxième enfant (et donc deuxième fils) de Amadou Thiam, mort prématurément en 1995. Epoux de Eléonore Emma Yacé, fille de Philippe Yacé, personnalité ivoirienne majeure considérée un temps comme le « successeur » de Houphouët-Boigny, Ababakar Thiam était le père de deux enfants, Ismaël Malick Boigny Thiam et Yasmine Yahablé Thiam ; il était docteur en histoire.

Tidjane Thiam évoque rarement sa famille. Il aime souligner, cependant, qu'il est « né à Abidjan » et qu'il n'est « pas un émigré qui serait né à Paris ». Il ajoute qu'il a passé son bac « au Lycée classique d'Abidjan » et que sa mère « était analphabète et n'est jamais allée à l'école » ; qu'il aurait « pu être analphabète » mais qu'on « l'a mis à l'école » et qu'il a pu, « grâce à des circonstances et de Dieu, gérer deux des plus grosses entreprises mondiales ». Tout cela pour dire qu'il n'a « pas pour ambition d'être le Noir exceptionnel de service ».

Exceptionnel, pourtant, il l'est. Il le serait tout autant s'il avait été blanc et Français d'origine. Bachot, premier prix du Concours général de mathématiques, math sup, math spé, Polytechnique, les Mines ce n'est pas le parcours de tous les enfants de France… ! Mais, en ce qui le concerne, ce parcours doit, au-delà de ses mérites personnels, beaucoup à son entourage familial, même si sa mère était analphabète (en un temps – elle était née en 1931 – où les filles africaines bien nées n'étaient pas scolarisées, surtout pas à « l'école des Blancs ») mais ne le restera pas. Il convient de rappeler qu'un des frères aînés de Tidjane Thiam, Abdel Aziz Thiam, est un ancien « piston » ; il a été élève de l'Ecole centrale des arts et manufactures, une des plus anciennes et des plus prestigieuses écoles d'ingénieurs en France. On ne peut donc que s'étonner que Tidjane Thiam la joue parfois « popu ».

X-Mines + Insead

Dernier de la fratrie Thiam, Tidjane Thiam va se trouver rapidement en compétition avec ses grands frères : ils ont huit, dix, douze, quatorze ans de plus que lui ; ils sont des ados quand il est encore un enfant, des adultes quand il sera un ado. Il sera élevé à Rabat pendant une dizaine d'années quand son père y sera ambassadeur. Il reviendra en Côte d'Ivoire à 16 ans et rejoindra le Lycée classique d'Abidjan. C'est là qu'il décrochera son bachot en 1980 après avoir obtenu le premier prix au Concours général de mathématiques. Il rate de peu la mention « très bien » (qui, à l'époque, était véritablement synonyme d'excellence) mais parvient à intégrer le Lycée Sainte-Geneviève à Versailles. Les prépas de la prestigieuse « Ginette » ont accueilli, et accueillent encore, l'élite intellectuelle et sociale française. Ginette est un établissement catholique fondé par la Compagnie de Jésus, autrement dit les Jésuites. Pas de problème pour les Thiam, musulmans pratiquants : les convictions religieuses ne doivent pas l'emporter sur la qualité de la formation.

Tidjane Thiam va ainsi entrer à l'X, la prestigieuse Ecole polytechnique française. Deux ans plus tard, le 14 juillet 1983, il défile en grand uniforme (le « GU ») sur les Champs-Elysées où son 1,93 mètre le font repérer. Il a été le premier Ivoirien a être ainsi admis à l'X. Il va alors intégrer l'Ecole nationale des mines dont il sera major de promotion. Stage chez L'Air liquide. Puis plus rien. Le X-Mines n'est sollicité par aucune entreprise industrielle française. Il reste sur la touche quand ses copains ont des choix multiples. Gilbert Frade, le directeur des études, qui connaît bien la Côte d'Ivoire pour y avoir travaillé à améliorer la formation de l'Inset et de l'ENSTP, lui conseille d'aller voir du côté des anglo-saxons et les sociétés de conseil qui sont alors en plein essor en Europe. Tidjane Thiam prend contact avec le cabinet McKinsey, le plus puissant cabinet de conseil au monde (et du même coup le plus impliqué dans des « affaires »), qui, aussitôt, lui fait une offre. Le conseil plutôt que l'industrie, Thiam en profite pour parfaire sa formation au sein de l'Institut européen d'administration des affaires, l'Insead de Fontainebleau, pionnier de la formation aux MBA en France. Il obtient son diplôme en 1988. Il a 26 ans. Il ne le sait pas encore mais il va, dans les décennies suivantes, être une des figures de proue de « Ginette », de X et de l'Insead. Une référence aux côtés des plus prestigieuses personnalités françaises.

L'année suivante, en 1989, il va rejoindre New York. Il est admis pour un an au Young Professional Program de la Banque mondiale. Il y travaille au sein du département Afrique du Sud-Est et océan Indien, collaborant à la réforme des finances locales à Madagascar, ainsi qu'à la mise en place du plan routier au Kenya. En 1991, il regagne McKinsey et intervient comme conseil auprès des directions générales des grands groupes mondiaux. Le 6 juillet 1991, à Philadelphie, il épouse Annette April Anthony, une Afro-Américaine qui s'est convertie à l'islam. Le couple s'installera à Paris (il s'est séparé en 2015). Diplômée de Georgetown University et de la Columbia Law School, Annette April s'illustrera, par la suite, dans le capital-risque. Elle est l'auteur, également, d'un livre de recettes de cuisine qui se veut un hommage aux différentes cultures qu'elle a eu à connaître.

Bédié président

Thiam a à peine plus de trente ans quand, le 7 décembre 1993, le président Félix Houphouët-Boigny meurt. Un événement qui va changer le cours de sa carrière.

A suivre

Jean-Pierre Béjot
La ferme de Malassis (France)
2 janvier 2024

Catégories: Afrique

Burkina : Le gouvernement de transition dénonce une "lecture biaisée" de l'évolution de la situation sécuritaire par la CEDEAO

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 02/01/2024 - 15:29

Dans le communiqué ci-dessous, le gouvernement burkinabè réagit à un communiqué de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en date du 30 décembre 2023, dans lequel l'instance sous-régionale fait part de "sa préoccupation" face à ce qu'elle qualifie de "détérioration de la situation sécuritaire dans le pays".

Le Gouvernement du Burkina Faso a pris connaissance d'un communiqué de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en date du 30 décembre 2023, dans lequel la Commission « réitère sa préoccupation » face à ce qu'elle qualifie de « détérioration de la situation sécuritaire dans le pays ».

Le Gouvernement de Transition marque son étonnement et son incompréhension face à une lecture aussi biaisée de l'évolution de la situation sécuritaire et du combat héroïque de notre peuple pour son indépendance et sa souveraineté.

Pendant que les forces combattantes burkinabè engrangent des victoires incontestables dans les opérations de reconquête du territoire national, tandis que les Forces de défense et de sécurité ainsi que les Volontaires pour la défense de la Patrie traquent sans relâche les hordes de terroristes aux abois, l'organisation communautaire porte apparemment des œillères qui masquent sa vue sur cette réalité des faits.

Dans le même communiqué, la Commission prête aux autorités de la Transition des dérives liberticides et évoque « l'interpellation et la détention de personnalités politiques et de la société civile par les autorités de la transition » de même qu'« une procédure illégale et arbitraire de réquisition destinée à réprimer toute liberté d'expression dans le pays ».

Note: ">Lire aussi : Réquisition d'acteurs politiques : La CEDEAO réclame leur libération immédiate-

Le Gouvernement déplore une telle appréciation infondée, inconséquente et incongrue, et rappelle à la Commission de la CEDEAO que c'est en toute responsabilité que le Burkina Faso, dans le cadre de sa stratégie de lutte contre le terrorisme, s'est doté d'un dispositif juridique relatif à « la mobilisation générale » et à « la mise en garde » pour faciliter la sécurisation du territoire. Le Gouvernement tient à affirmer que c'est en respect de la procédure prescrite par les dispositions légales et règlementaires que les réquisitions de citoyens burkinabè se sont faites jusqu'à ce jour.

Le Gouvernement se désole du silence de l'organisation communautaire sur les enjeux majeurs de la lutte contre le terrorisme dans notre espace. C'est le cas notamment des paiements de rançons qui concourent au financement du terrorisme. De même, l'organisation est étrangement aphone en dépit des massacres et des assassinats perpétrés contre des citoyens de la CEDEAO par des barbares assoiffés de sang. Elle observe la même attitude complaisante à l'égard des pays qui protègent, ravitaillent et facilitent les mouvements des terroristes. Au lieu de s'intéresser à ces questions qui vaillent, la CEDEAO préfère s'investir dans « la recherche de solutions » aux problèmes accessoires ou inexistants.

Le Gouvernement de Transition n'entend pas se laisser divertir par des communications du genre de celle portée par la Commission de la CEDEAO qui procèdent d'un imaginaire débordant et totalement tronqué sur la situation réelle de la lutte de notre peuple et rappelle la Commission à l'exigence de discernement dans la conduite de sa mission.

Le Gouvernement saisit par ailleurs cette occasion, pour exprimer ses doutes persistants sur cette volonté toujours réaffirmée de la disponibilité constante de la Commission de la CEDEAO « à accompagner les autorités burkinabè dans leurs efforts pour ramener la paix et la sécurité ».

Le Gouvernement du Burkina Faso en appelle donc au respect des choix opérés par les autorités et le peuple burkinabè, et fondés sur la solide volonté d'apporter des solutions endogènes pour la restauration de l'intégrité territoriale.

A ce tournant crucial de l'histoire du Burkina Faso, le Gouvernement précise que ses priorités restent focalisées sur les énormes enjeux sécuritaires et humanitaires, et serait reconnaissant à la Commission de la CEDEAO de s'inscrire dans cette logique, pour peu qu'elle soit animée d'une réelle volonté d'accompagner ses efforts.

Service d"information du gouvernement

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Séisme au Japon : 48 personnes ont perdu la vie, selon un nouveau bilan provisoire des autorités locales

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 02/01/2024 - 14:40

Les séismes qui ont frappé lundi 1er janvier 2024 le centre du Japon ont fait 48 morts et des dizaines de blessés dans plusieurs départements à savoir Ishikawa, Niigata ou encore Fukui et Gifu, selon un nouveau bilan provisoire des autorités locales communiqué mardi 2 janvier. Un précédent bilan provisoire faisait état de trente morts.

Survenu lundi à 16h10, heure locale (7h10 UTC), ce séisme, le plus puissant parmi plus de 150 secousses importantes ressenties jusqu'à mardi matin, a été enregistré à une magnitude de 7,5 selon l'Institut de géophysique des Etats-Unis et de 7,6 selon l'Agence météorologique japonaise (JMA).

Le séisme et ses multiples répliques ont fait de « nombreuses victimes » et d'importants dégâts matériels, a déclaré mardi le Premier ministre japonais, Fumio Kishida. « Nous devons mener une course contre la montre » pour sauver des vies, a-t-il ajouté.

Lefaso.net
Source : LeMonde

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Région du Centre-Est : La Sonabel offre des vivres et des couvertures aux déplacés internes

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 02/01/2024 - 13:15

La Société nationale d'électricité du Burkina Faso (Sonabel) a procédé à une remise de dons aux Personnes déplacées internes (PDI) de la région du Centre-Est, le samedi 30 décembre 2023 à Tenkodogo. Composé de vivres, de couvertures et de savon, le don a été reçu par le gouverneur de la région.

Ce geste s'inscrit dans le cadre de la réponse à l'appel du chef de l'État burkinabè face à la crise sécuritaire et humanitaire du pays. Estimé à 10 millions de F CFA, ce don est composé de 10 tonnes de riz, 400 bidons d'huile de 5 litres, 400 couvertures, 300 nattes et 100 cartons de savon. L'objectif est de renforcer la capacité vitale des PDI de la région, en cette période de fraîcheur.

« Nous avons estimé qu'il était nécessaire que la Sonabel puisse apporter sa contribution pour soulager les personnes en difficulté dans ce contexte de crise sécuritaire qui vivent nos frères et sœurs », a expliqué le directeur général de la Sonabel, Souleymane Ouédraogo. Il a rendu un vibrant hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS) qui se battent corps et âme pour la sécurité du pays et à ceux qui sont tombés sur le champ de bataille.

En recevant ce don, le gouverneur de la région du Centre-Est, Aboudou Karim Lamizana, s'est réjoui de ce geste humanitaire de la part de cette société d'État. Il a rassuré le donateur que ce don parviendra aux bénéficiaires dans un bref délai. « Ces vivres seront répartis dans les trois provinces de la région en fonction du besoin », a-t-il précisé.

Le directeur général de la Sonabel a fait savoir que sa société entend élargir son aide aux autres régions du pays, en fonction de ses moyens.

En rappel, le nombre des personnes déplacées internes dans la région du Centre-Est est estimé à plus de 66 000, majoritairement des femmes et des enfants.

B.D.
Lefas

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Bobo-Dioulasso : Les ressortissants du Nord donnent leur sang « pour sauver des vies »

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 02/01/2024 - 13:15

Les ressortissants du Nord du Burkina Faso ont fait acte utile en organisant, le samedi 30 décembre 2023 à Bobo-Dioulasso, une opération de don de sang. À travers cette initiative, ces acteurs veulent non seulement apporter leur soutien aux blessés de guerre, mais aussi aider à renforcer les structures sanitaires qui œuvrent sans relâche à sauver des vies. Au cours de cette campagne, plus d'une centaine de poches de sang ont été collectées.

« Il est inconcevable que les blessés de guerre puissent avoir besoin de sang et que ceux qui sont dans les villes en sécurité ne puissent pas en donner », a martelé Alain Konseybo, chef de service collecte de sang au niveau du Centre de transfusion sanguine de Bobo-Dioulasso. À l'en croire, le centre fait face à un manque criard de sang surtout en cette période où les élèves qui sont les donneurs potentiels sont en congé. « Nous sommes dans une petite période difficile, c'est-à-dire que nous n'avons pas assez de donneurs surtout avec ces fêtes de fin d'année avec leurs corollaires d'accidents, sans oublier le front qui ne connaît pas la fête. Il y a toujours des blessés et nous avons besoin de beaucoup de sang », a-t-il fait savoir.

Les ressortissants du Nord mobilisés pour donner de leur sang

C'est conscient de cette situation que les ressortissants du Nord, réunis au sein de l'Association pour le développement économique et sociale du Nord, section du Grand-Ouest, ont organisé cette opération de don de sang à Bobo-Dioulasso. Pour Thérèse Kagoné, la présidente du comité d'organisation, cette opération est organisée pour répondre à un besoin crucial qui se pose au niveau de la région des Hauts-Bassins, mais aussi au niveau national. « Le sang constitue un élément vital et cet élément se raréfie pour des raisons sécuritaires, parce que nous avons des blessés de guerre composés de FDS, de VDP et de civils qui ont besoin de sang. Nous avons des structures sanitaires qui ont besoin également de sang pour les malades qui doivent être transfusés. C'est pourquoi nous avons inscrit, dans notre plan d'action 2023, cette opération de don de sang, afin de répondre énergétiquement à cette requête nationale », a-t-elle laissé entendre.

Thérèse Kagoné, la présidente du comité d'organisation, expliquant le bien-fondé de cette opération de don de sang.

Selon elle, ce geste simple pourra ainsi sauver des vies et apporter de l'espoir aux blessés de guerre et aux structures sanitaires qui font face à des défis immenses. « Le don de sang est un acte puissant et significatif qui transcende les barrières culturelles et sociales. Aujourd'hui, nous avons l'opportunité d'apporter un peu de réconfort, de soutien et d'espoir à ceux qui en ont besoin. Chaque goutte de sang que nous donnons peut faire la différence entre la vie et la mort, entre le désespoir et la guérison », a souligné la présidente du comité d'organisation.

Le chef de service collecte de sang au niveau du Centre de transfusion sanguine de Bobo-Dioulasso, Dr Alain Konseybo, salue l'initiative de l'ADES-Nord.

Cette opération va permettre de mobiliser plus d'une centaine de poches de sang. Dr Kagoné a saisi cette occasion pour exprimer, au nom du président de l'ADES-Nord/section Grand-Ouest, sa gratitude à tous ceux qui se sont mobilisés pour la réussite de cette collecte de sang. Elle a par ailleurs affirmé que cet « acte de compassion universel » est le symbole de leur engagement envers la vie, la paix et la solidarité. Embouchant la même trompette, Karim Sinon, vice-président de l'association, a adressé ses remerciements aux membres de l'association pour leur mobilisation. Pour sa part, il a fait savoir que ce geste va donner de l'espoir à des familles en détresse.

Idrissa Guira, ressortissant du Nord, souhaite que l'acte soit perpétuel.

Idrissa Guira est ressortissant du Nord. En prenant part à cette opération, il dit répondre à l'appel de l'association. Pour lui, cette initiative est à saluer. C'est pourquoi il dit merci aux premiers responsables de l'association pour l'organisation de cette opération qui, selon lui, va sauver de nombreuses vies. « Donner son sang, c'est sauver des vies. C'est pourquoi nous saluons l'acte à sa juste valeur et nous souhaitons que l'acte soit perpétuel », a-t-il souhaité.

Le chef de service collecte de sang au niveau du Centre de transfusion sanguine de Bobo-Dioulasso, Dr Alain Konseybo, a exprimé sa reconnaissance aux membres de l'association pour cette initiative qu'il trouve noble. Il a lancé un appel à l'endroit de tous les citoyens qui ont la capacité de donner leur sang (18 à 60 ans et en bonne santé), à le faire régulièrement, afin que chaque fois « que les VDP ou les FDS qui auront besoin de sang puissent avoir un stock suffisant dans nos hôpitaux ».

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Burkina / Noël 2023 : Les orphelins de la fondation Lucie-Kaboré visitent le musée national

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 02/01/2024 - 13:14

La fondation Lucie-Kaboré a organisé, le samedi 30 décembre 2023, sa traditionnelle fête de Noël au profit de ses pensionnaires. Pour cette édition, les enfants ont eu droit à une visite au musée national.

Un Noël éducatif et instructif, c'est ce qui a été offert aux orphelins de la fondation Lucie-Kaboré. Ils étaient une cinquantaine, venus des provinces du Kadiogo et du Kourweogo, à visiter le musée national en vue d'en apprendre sur les ethnies du Burkina et leurs histoires.

Vue d'une maison des Sénoufo montrée et expliquée aux enfants

Une première pour la majorité d'entre eux, à l'instar de Fulbertine Zongo, Modeste Guigma et Léon Zongo. Pour ces enfants en classe de CM1 et de 6e, c'est une découverte et surtout un apprentissage sur les différentes ethnies du pays. « Je dirai à mes petits frères le soir qu'au Burkina, on a les Senoufou et les Samo », s'est exclamé Léon Zongo, en classe de CM1.

Denise Komvary, l'une des représentantes de la fondation Lucie Kabore venue avec les enfants au Musée national

Le choix de visiter le musée, selon les représentants de la fondation, notamment Olivier Zongo et Denise Kombary, se justifie par le fait qu'il faut apprendre aux enfants à connaître l'histoire de leur pays, parce que quand on ne sait d'où on vient, on ne peut pas savoir où l'on va.

Léon Zongo, élève en classe de 6e et venu de la province du Kourwéogo se dit content pour la découverte du Musée national

Mais au-delà de cet aspect instructif, le côté festif n'a pas été omis. Car en plus de la visite guidée, les enfants ont partagé un repas communautaire. Ils sont également repartis chez eux les mains chargées de vivres et de cadeaux pour égayer leurs familles. Rendez-vous est donc pris pour l'année prochaine pour d'autres innovations, question de donner du sourire à ces enfants et de leur permettre de grandir dans la joie comme les autres enfants.

Les enfants partageant un repas communautaire, leurs cadeaux à côté d'eux

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Festival de brochettes (Festibro) : La 10e édition offrira une voiture à la « Miss Festibro »

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 02/01/2024 - 13:14

Le comité d'organisation de la 10e édition du Festival de brochettes (Festibro) était face à la presse dans l'après-midi du jeudi 28 décembre 2023, à Bobo-Dioulasso. L'objectif était d'annoncer les couleurs de cet évènement qui se veut unique, selon les conférenciers. À cette 10e édition, la « Miss Festibro » remportera une voiture. Aucune date n'a été dévoilée pour le moment, mais les conférenciers annoncent la tenue des festivités à partir du mois de février 2024. À Bobo-Dioulasso, l'évènement se tiendra sur l'esplanade du stade omnisports Sangoulé-Lamizana.

Le Festival de brochettes (Festibro) célèbre cette année ainsi une décennie d'existence, en mettant en avant le thème : « Dix années de cohésion à travers la grillade ». En effet, face aux défis sécuritaires au Burkina Faso, cette édition spéciale vise à renforcer la cohésion sociale en unissant les Burkinabè autour de la gastronomie et de la culture. « Cette 10e édition vise donc à créer un cadre convivial pour valoriser les cultures burkinabè à travers l'art culinaire, mettant particulièrement en avant la grillade de brochettes », a annoncé Abdoulaye Ouédraogo, promoteur du festival.

Au cours de cette édition, il s'agira de façon spécifique de proposer un environnement de distraction, d'échanges et de valorisation des plats burkinabè, en accordant ainsi une importance particulière aux brochettes, et d'établir un espace culturel avec la participation d'artistes locaux. Pour le promoteur, au cours de ces dix années, le Festibro s'est imposé comme un événement phare, rassemblant la communauté autour de la grillade de brochettes tout en favorisant la cohésion sociale. « Dans un contexte où la solidarité et la préservation de l'identité culturelle sont essentielles, cette édition spéciale s'annonce comme une célébration unique de la culture burkinabè », a-t-il dit.

Le promoteur, Abdoulaye Ouédraogo, présentant la voiture de la future « Miss Festibro 2024 »

Avant de poursuivre : « C'est une opportunité de participer à une initiative durable, de renforcer la visibilité de la marque et de contribuer positivement au développement social et économique du Burkina Faso, avec des festivités qui rayonneront à travers les quatre villes hôtes que sont Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Banfora et Gaoua, attirant un total de 20 000 spectateurs ». Cette édition qui se veut spéciale met l'accent sur la préparation et la consommation d'aliments sains, tout en soulignant l'impact positif sur la cohésion sociale. Le concours du plus grand consommateur de brochettes reste un moment incontournable. Cette année, le « meilleur mangeur de brochettes » remportera un chèque de 500 000 F CFA.

Des innovations majeures annoncées

Pour cette édition du festival, le comité d'organisation annonce des innovations majeures. Il s'agira, entre autres, de la création d'un « Espace 10 », mettant en avant la décennie d'existence du Festibro. Il y aura aussi le concept « Dix années de saveurs et d'unité » qui sera marqué par la distribution de 10 000 brochettes gratuites à la population dans les points chauds de la ville en guise de célébration des dix ans, des affiches spéciales en édition limitée représentant les moments marquants des dix dernières éditions et un concours interactif en ligne.

Le promoteur du Festibro, Abdoulaye Ouédraogo, annonçant les couleurs de la 10e édition.

Autre fait marquant de cette 10e édition, c'est l'élection de la « Miss Festibro » qui remportera une voiture. Au cours de cette conférence, ladite voiture a été présentée aux hommes de médias. Cette rencontre marque aussi l'ouverture officielle des inscriptions au concours de miss. Les candidates désireuses faire partir de l'aventure sont invitées à s'inscrire sur www.starlive-bf.com ou auprès des membres du comité d'organisation.

À en croire le promoteur Abdoulaye Ouédraogo, le Festibro acte 10 représente une opportunité exceptionnelle pour les entreprises. C'est pourquoi il invite les responsables d'entreprises à associer leur image à « cette décennie de succès, d'innovation et de cohésion ». Il faut rappeler que le Festibro est porté par une entreprise dénommée « La Jeunesse en action pour la culture (JAC) ».

Romuald Dofini
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Oroszország geopolitikája az amerikai kapcsolatok tükrében

Biztonságpolitika.hu - mar, 02/01/2024 - 11:37

A mindenkori politikai helyzet minden irányban befolyásolja a körülette lévő
történéseket és azok meghatározott jelenlétét – ez bizonyos szemszögből pozitív hatással bír, másrészt anomáliákat okozhat – ez alól nem kivétel a geopolitika sem – sem mint fenomén, sem mint tudományterület. Ezen felfogást alapjául véve a mai nagyhatalmak prominens szereppel vannak felruházva, amit nem szabad félvállról venni – különösen, ha az Amerikai Egyesült Államok és Oroszországi Föderáció tevékenységét és kettejük viszonyát tartjuk szem előtt.

Bevezetés

Napjainkban fokozott figyelmet kapnak az országok – különösen a jelenlegi nagyhatalmak – tevékenységei, mozgolódásai. Mind a civil szféra, mind a biztonság, – és védelempolitikai szakemberek naponta kísérik figyelemmel, hogy mely nemzet, milyen lépést tesz.
A közelmúlt – különösen a 2022-es év –  egyik legnagyobb politikai eseménye és egyben geopolitikai törekvése az úgynevezett orosz–ukrán háború – ez a  valóságban egy Ukrajna elleni speciális katonai hadművelet, ami egy folyamatban lévő fegyveres összecsapás Oroszország és Ukrajna között. A valódi konfliktus 2014 februárjában kezdődött, közel nyolc esztendővel később Vlagyimir Putyin egy offenzív és nagy horderejű inváziót kezdeményezett nyugati szomszédja felé. Érdemes megfigyelni, hogy az USA miként reagált az eseményre és hogyan próbálja kordában tartani, esetlegesen irányítani a helyzetet és milyen együttműködéseket vagy szankciókat eredményezett az Oroszországi Föderációval szemben. Miben rejlik az amerikai hegemónia és stratégia jövője a volt szovjet nagyhatalommal szemben? Hogyan viszonyultak egymáshoz korábban és milyen volt a kapcsolata a két államnak?

Történelmi előzmények

A mai napig mindkét nemzet – az Amerikai Egyesült Államok és az Oroszországi Föderáció egyaránt – nagy mennyiségű történelmi eseményt tudhat maga mögött. „Az egymásról való ismeretek egyenlőtlensége tükröződik az amerikai-orosz kapcsolatokban a hidegháború vége óta fennálló általános hatalmi egyensúlytalanságban. Negyedszázad hiperhatalom után az Egyesült Államok már nem szokott alárendelni magát más globális szereplők, köztük Oroszország érdekeinek.” Mindkettő a máig kiemelkedő hatalomnak pozicionálja magát – Oroszország jobban hajlik a globális hatalom, – amíg USA a szuperhatalom státusz felé – , de természetesen mindkettő állam rendelkezik erősségekkel és gyengeségekkel is, ami minden területre kiterjed. Oroszország az Egyesült Államokat komoly kihívásnak tekinti – különösképpen, hogy mindketten jelentős atomkészlettel és fegyverarzenállal van ellátva. „(…) más szóval, miközben Oroszország és az USA még mindig képes nemcsak egymást, hanem az egész világot elpusztítani.”

Made in Amerika

Amerika sem hunyta le (mindig) a szemét, amikor a Kreml tevékenykedett – ha nem is közvetlenül, az USA mindig válaszolt a nagyhatalom lépéseire – habár előbbi a geostratégiai felfogását illetően mindenképpen kimagasló. „Geopolitikai közhely, hogy ahhoz, hogy egy szereplő regionális vagy globális vezetővé váljon, három dologra van szüksége: erőre, szándékra és elfogadottságra. Az egypólusú, amerikai világrend kialakulásakor az Amerikai Egyesült Államok mindhárommal rendelkezett. A létrejöttének körülményei azonban számos sajátos kihívást jelentettek mind a szuperhatalomra, mind pedig az új világrend tartós stabilitására nézve” A globális közterek (global commons) uralma is célzottan az USA tervei között van – hiszen ez is akkora irányítást és szankcionálási lehetőséget biztosít, amely egyértelműen növeli a hegemónia összetevőt: nagyobb vizek, légterek, világűr és a kibertér.

„A nemzetbiztonsági stratégiák tanúsága szerint Washington hatalomfelfogása öt alapelven nyugszik. Azok egyidejű megléte szükséges ahhoz, hogy az Egyesült Államok biztos kézzel tölthesse be az egypólusú világrendet vezető hatalom pozícióját.

Ezek a következők:

  1. A hatalom csak összetett lehet.
  2. Egyidejű mennyiségi fölény szükséges annak minden összetevője vonatkozásában.
  3. Az önerő nem elegendő, így azt hatalommultiplikátoroknak

kell növelniük.

  1. A fölény területi megoszlása akkor megfelelő, ha az minden

régióban érvényesül.

  1. A függelmi viszonyai közül mindegyik neki kedvezően legyen

aszimmetrikus.”

(ex-)Szovjetunió

A jelenkori és a történelmi Oroszországra is jellemző, hogy presztízst élvez (például: politika, geopilitika, földgáz vagy nyersanyagok terén)  – vagy élvezni vél – a természeti, földrajzi kvalitása miatt. „Az orosz geopolitikai gondolkodás fejlődésében kiemelkedő szerephez jutott a térbeliség kérdése, nagy hangsúlyt kapott a térnek az orosz történelemben betöltött szerepe.”  Lehetséges-e az új európai biztonsági konszenzus? Az új, regionális helyzet miatt az Európai Uniónak és Európa egész térségének részt kell vennie abban, hogy nemzetközi – legfőképpen területi – békemisszió kezdődjön Ukrajna szabadsága végett; és ebben a legfőbb partner a NATO, köztük az USA lesz. „A mai Oroszország jelentős mértékben különbözik a Szovjetuniótól, de a cári Oroszországtól is a hatalmi viszonyok tekintetében. Az elmúlt negyedszázad során Oroszországnak az Egyesült Államokkal, valamint a nyugat-európai országokkal való kapcsolata többször is megváltozott. Túlzott várakozások, illuzórikus politikai elképzelések, kiábrándulások, ideológiailag is motivált, konfrontatív nézetrendszerek és az egymásrautaltság megértése nyomán kialakult együttműködés felismerése keveredett a kapcsolataikat meghatározó döntésekben.” Nincsenek lehetőségei a Kreml embereinek, hogy a NATO szintjén tudják formálni a katonai beavatkozásokat, így minden más, lehetséges területet használnak fel.

Gazdasági felépítés

Mindkét nagyhatalomra jellemző, hogy a maga módján használja és kihasználja a gazdasági erőforrásait és lehetőségei szerint él azokkal. Az Amerikai Egyesült Államok gazdasága a világ legnagyobbja, amely a globális nominál értékű GDP 22,4%-át foglalja magába és a globális GDP 16,6%-át képviseli – az ipara, kereskedelmi zónája kiváló; emellett a világ legnagyobb gyáriparával büszkélkedhet az ország. Oroszország viszont szinte kimeríthetetlen földgáz, – és kőolaj forrásai mellett igen sok, ritkábban fellelhető nyersanyagban és ásványkincsben gazdag területeket birtokol.

Nagyon gáz, ha nincs gáz…

„Mindenki jól látja, hogy Oroszország jobban függ a nyugattól, mint a nyugat Oroszországtól. (…) A nyugatnak vannak valódi alternatívái, de Oroszországnak jelenleg nincsenek.” Az Amerikai Egyesült Államok az idei év tavaszán fontolgatta, hogy betiltja az oroszországi olaj és a hozzá kapcsolódó termékek importálását, amire válaszként a Kreml olajválsággal fenyegetőzött. Alekszandr Novak – az orosz kormány miniszterelnök helyettese így nyilatkozott: „Ha szükséges, Oroszország leállítja az Északi Áramlat-1 (oroszul: Северный поток) vezetéken keresztül működő gázszállítást. Ez azonban senkinek nem érdeke…” Az Európai Unió földgázának 40 %-át kitermeli, és a világ kőolajfejtésének közel tizede is ide kapcsolódik. Az állam szénkészlete is jelentős, kb. 175 milliárd tonna: ezek mind kiemelkedő szerepet foglalnak el a jelenlegi konfliktusokban, hiszen a csökkenő globális energiatartalékok okán az USA is megmutatja ellenszenvét – tudják, hogy ezeket az információkat nem kezelhetik semmisként, mindamellett majdnem minden adott, hogy nívós színvonalon fenntartsák és irányítsák a gazdaságot.

Kritikus nyersanyagok az orosz földekben

Oroszország területe szerint a világ legnagyobb országa, közel 17 098 240 km²-es terület. Az ipar jelentősebb ágazatai a vas-, alumínium- és színesfémkohászat, acélgyártás, gépgyártás, járműgyártás, kőolaj-feldolgozás, vegyipar, építőipar, fa- és papíripar, textilipar és élelmiszeripar. A területe és természeti, valamint éghajlati adottságai miatt számos értékes bányászati termék adatik meg az orosz gazdaságnak és az iparnak. „Az Egyesült Államok és imperialista szövetségesei versenyt folytatnak az úgynevezett ritkaföldfémek és ásványok ellenőrzéséért. (…) Ezen ásványok (az USA számára) növekvő jelentősége az elektronikai ipar fejlődéséből és számos más gyártási folyamatba és késztermékbe történő beépítéséből adódik.”

Nem elhanyagolható, hogy Oroszország nem szűkölködik a következő természeti (erőforrások ) kincsekből – ezek az úgynevezett kritikus ásványok:

  • nikkel
  • platina-csoport fémek (PGM: Platinum Group Metals)

irídium, ozmium, palládium, platina, ródium, ruténium

  • ritkaföldfémek
    17 féle ásványból álló gyűjtemény
  • kobalt
  • grafit
  • lítium
  • és a szkandium.

Példaként említve ezekből az anyagokból az Amerikai Egyesült Államok is igen nagy arányban használ,- és hasznosít fel; a rohamosan fejlődő, modern technológia napi szinten alkalmazza ezen anyagokat a gyártási folyamatok során. Az itt előállított ipari termékek egy része a hadiipar számára készülnek, azáltal növelve a piaci forgalmat is.

USA vs. Oroszország

Ugorjunk vissza az időben körülbelül 10 évet, amikor Barack Obama amerikai elnök 2012. március 26-án Szöul városában (Dél-Korea), Dmitrij Medvegyev jelenléte mellett azt nyilatkozta, hogy „amennyiben a következő időszakban is ő lesz az államfő, további munkája során „nagy rugalmasságot” tud majd tanúsítani a NATO rakétaelhárító rendszerének európai telepítését illetően. Mitt Romney – Massachusetts állam korábbi kormányzója – igen erősen és őszintén véleményezte a tényállást: Oroszország az USA első számú geopolitikai ellensége. (…) Nyugtalanítónak tartom, hogy Obama elképzelését, hogy rugalmasságot kell tanúsítani a vele való kapcsolatokban.„ Ez a példa is kiválóan mutatja, hogy az ellenszenv valóban nem egy nóvum.

„A világ, amelyhez az atlanti világ tagjai hozzászoktak, és a világ, amelyre vágynak, lassan eltűnni látszik, és mint ilyen, Oroszország egyaránt oka is és szimbóluma is ennek.” Az USA rohamosan fejlődik – és együtt a NATO országai mellett – folyamatosan fenntartják a hegemóniát és újabb stratégiai lépéseket tesznek. Úgy látszik, a két ország nem akar, vagy csak képtelenek egymással kommunikálni, ez is komoly konfliktusokat okozhat. „Egyik fél sem fordít különösebb figyelmet az együttműködés fenntartására vagy a bővítésére irányuló erőfeszítéseket, akár hivatalos, akár nem hivatalos csatornákon keresztül.” Sokszor a külső szemlélő számára csak egy érthetetlen huzavona megy végbe, de ha szakmai szemmel vesszük górcső alá az eseményeket, más dolgokat is észrevehetünk. „Kiderült, hogy az Egyesült Államok és Oroszország nagyon eltérően értelmezi, mit jelent a konstruktív kapcsolatot kialakítani egymással.”

„A növekvő hatalmi verseny világában az Egyesült Államok kijelentette, hogy meg akarja őrizni katonai fölényét – és egyre inkább szembe kell néznie azzal a kihívással, hogy geopolitikai megegyezésre törekedjen (Kínával) és Oroszországgal a globális együttműködés és a háború kockázatának elkerülése érdekében.” Az USA-nak ott van az az aduásza, ami Oroszországnak nincs: a NATO államai. Viszont nem szabad figyelmen kívül hagyni, hogy Kína jobban szimpatizál a Kreml működési elvével, mint az Egyesült Államok munkálataival – ami bizonyos módon érthető – hiszen mindkét ország autoriter állami berendezkedésű, ezért jobban összeegyeztethetőek a kormányzásai elveik, mint egy demokráciával. „A világ számos katonai konfliktusa mögött amerikai–orosz érdekütközés, illetve szembenállás áll. Az Amerikai Egyesült Államok és Oroszország ellentétei nem elszigetelten, önmagukban, hanem Nyugat és Kelet konfliktusának részeként jelennek meg.”

Példa katonai konfliktusokra, amelyek visszavezethetőek az amerikai-orosz szembenállásra a II. világháborút követően:

  • Grúzia
  • Ukrajna
  • Szíria
  • Észak-Korea

Miért fontos az USA számára az Ukrajna feletti geopolitikai ellenőrzés?

Oroszország igen régóta konfliktusban áll Ukrajnával, és szükségét érzi, hogy bekebelezze az államot. Valóságos jelenség, hogy a geopolitika sokszor egy brutális tényező. „A volt Szovjetunió hamvaiból feltámadt Oroszország mindent megtett, hogy helyreállítsa a geopolitikai hegemóniáját a posztszovjet térben a nyugati befolyás visszaszorítására, nemzetbiztonságának fokozása, az erőviszonyok felborítása érdekében. (…) Ukrajna nyílt megszállása csupán a legújabb – és minden bizonnyal a legkegyetlenebb – bizonyítéka az ilyen határozott törekvésnek.” Az Európai Biztonsági és Együttműködési Szervezet (EBESZ) jelezte a szándékát Vlagyimir Putyinnal, az Oroszországi Föderáció elnökével szemben, javasolta a gyarmati rendszer megszüntetését – holott ezt a Helsinki Záróokmány keretein belül szeretné folytatni. Oroszország a Szovjetunió jogutódja, és hasonló tevékenységet szeretne véghezvinni. A háromnaposra tervezett villámháború – orosz különleges katonai művelet – a mai napig tart, holott a Kreml nem tud felmutatni kiemelkedő sikereket: egy hosszas „téblábolás” az, ami történik – mellette majdnem az egész világ úgy kezeli (és talán védelmezi) Ukrajnát, mintha maga is a nyugati demokráciák tagja lenne. „Az Egyesült Államok kormányának el kell ismernie a befolyási övezetek „brutális tényét”. Washington már nem állíthatja, hogy „csak Putyinhoz hasonló brutális zsarnokok akarnak befolyásolni szomszédos országokat.” Mert az USA „magát hazudtolná meg” ezzel. (…) Csak, ha az Amerikai Egyesült Államok tiszteletben tartja Oroszország befolyási övezetét, akkor lenne garantált, hogy az orosz befolyás nem fogja tönkretenni Ukrajnát, és így Európa nem kerül háborúba.”

Konklúzió

Azt a megállapítást tehetjük, hogy még ha nem is ápolnak szoros együttműködést az Amerikai Egyesült Államok és az Oroszországi Föderáció – figyelemmel kísérik egymást és egymás lépéseit; mellette nem vonakodnak attól, hogy állja a sarat a másikkal szemben és azonnali reakcióval lássa el a másik oldalt. Mindkét ország nagyhatalomnak számít mai viszonylatban  – ugyanúgy, mint a korábbi időkben – valamilyen szinten szükségük is van egymásra. Az USA és a NATO erős fenyegetés Putyin számára, hiszen mindkettejük elhatározása, hogy kordában tartsák a volt szovjet nagyhatalmat. Oroszország a maga módján ezt tudja és kissé talán féli is Észak-atlanti Szerződés Szervezetének (NATO) teljes szövetségét, mégis feszegeti a határokat – minden értelemben.

A jelen (geo)politikai mozgolódásai miatt még magunk sem tudhatjuk teljesen pontosan, hogy mit hoz a jövő – fontos, hogy fürkésszük, hogy ki melyik bábuval lép az amerikai-orosz sakktáblán – hiszen két olyan fontos szereplőről beszélünk, akik hozzávetőlegesen kéz a kézben járnak, mégis hatalmas differenciával bírnak.

A borítókép Michael Parulava fényképe az Unsplash-ről.

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A Oroszország geopolitikája az amerikai kapcsolatok tükrében bejegyzés először Biztonságpolitika-én jelent meg.

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Décès de Docteur Luc Marius IBRIGA : Ses funérailles prévues les 06 et 07 janvier 2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 02/01/2024 - 07:30

Sa Majesté Naaba GUIGUEMPOLE Dima de ZOUNGRAN-TENGA, roi de TENKODOGO ;

Le FODG Naaba de TENKODOGO ;

La grande famille IBRIGA à TENKODOGO, OUAGADOUGOU, BOBO-DIOULASSO, GUERENKOUKA, LOME, ABIDJAN, FRANCE, NEW YORK, et en ITALIE ;

La grande famille TOUGOURI, SOURGOU à LATODIN et OUAGADOUGOU ;

La grande famille DAMIBA à OUAGADOUGOU, KOUPELA et NAKALBO ;

La grande famille NANA à BAGEMNINI, OUAGADOUGOU, au BENIN et au Canada ;

La grande famille NIKYEMA à PAMNOOGO et OUAGADOUGOU ;

Son épouse IBRIGA née NANA Justine Sophie Rosalie ;

Ses enfants : Hilda, Latifa, et Miranda ;

Les familles alliées : OUEDRAOGO à TEMA BOKIN, KOMPAORE a ZINIARE, NIKYEMA a TOECIN, SALEMBERE a KOMI-YANGA, OUEDRAOGO a TUILI, KOUBRI et LALLE, CONGO à ZITENGA, THIOMBIANO à FADA N'GOURMA, PASSERE à ZITENGA, SANFO à ARBOLE ;

Renouvellent leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude pour vos marques de sympathie, d'amitié, de compassion et de soutiens multiformes manifestés à leur égard lors du rappel à Dieu le 25 décembre 2022 de leur petit-fils, fils, beau-fils, frère, époux, père

Docteur Luc Marius IBRIGA
Précédemment Ancien Enseignant Chercheur
à l'Universite Joseph Ki-Zerbo
Contrôleur Général d'Etat à la retraite

Ils vous informent de la tenue de ses funérailles à Tenkodogo les 06 et 07 janvier 2024.

UNION DE PRIÈRES

Catégories: Afrique

China : Chinese investment bank analysts ordered to toe party line

Intelligence Online - mar, 02/01/2024 - 06:00
The proliferation of internal meetings called by the Chinese Communist Party (CCP) and the instructions it has issued are beginning to severely strain, if not paralyse, the functioning of some of the country's largest investment banks. Intelligence Online has learned that, at
Catégories: Defence`s Feeds

France/Moldova/Romania : Paris seeks to recover lost influence in Romanian-speaking region

Intelligence Online - mar, 02/01/2024 - 06:00
Colonel Florence Skrlj's recent nomination as defence attaché to the French embassy in Chisinau, headed by ambassador Graham Paul, points
Catégories: Defence`s Feeds

France/Russia : Intelligence 'notes blanches', a black box of visa refusals for Russian nationals

Intelligence Online - mar, 02/01/2024 - 06:00
Officially, he works in "journalism". That is the only profession given. The Nantes administrative court decision of 25 September did
Catégories: Defence`s Feeds

Studentische Hilfskraft (w/m/div) für die Abteilung Klimapolitik

Die Abteilung Klimapolitik des Deutschen Instituts für Wirtschaftsforschung (DIW Berlin) sucht zum nächstmöglichen Zeitpunkt

eine studentische Hilfskraft (m/w/div)

für 10 Wochenstunden.


L'Afrique Réelle n°169 - Janvier 2024

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - lun, 01/01/2024 - 15:51
SOMMAIRE

Dossier :
L’année 2023 en Afrique : bilan et perspectives pour 2024

- La Libye
- 2023 : tempête sur le « pré-carré » français
- L’Ethiopie entre crise et renaissance
- Les maux de l’Afrique du Sud
- 2023 ailleurs en Afrique

Dossier :
Le temps long africain


Editorial de Bernard Lugan

En 2023 un nouveau paradigme s’est imposé en Afrique, celui du rejet des universalismes occidentaux, à commencer par la démocratie.
Retour en arrière. Au mois de juin 1990, lors de la Conférence franco-africaine de La Baule, François Mitterrand conditionna l’aide de la France à l’introduction du multipartisme.
Obéissant à cette injonction de nature néo-coloniale, contrainte et forcée, l’Afrique francophone accepta ce diktat socialiste. Résultat, elle connut une cascade de crises et de guerres, le multipartisme y exacerbant l’ethnisme et le tribalisme jusque-là canalisés dans le parti unique. Ce fut alors le triomphe de l’ethno-mathématique électorale, les ethnies les plus nombreuses l’emportant dans les urnes sur les moins nombreuses. D’où une déstabilisation générale.
Trois décennies après le « discours de La Baule », la démocratie postulée être le remède aux maux du continent n’y ayant apporté ni développement économique, ni stabilité politique et encore moins sécurité, l’Afrique se tourne donc peu-à-peu vers des pouvoirs autoritaires, tout en cherchant des modèles et des soutiens ailleurs que parmi les démocraties occidentales.
En 2023 la migration de masse déferlant sur l’Europe a encore augmenté, conséquence d'une démographie africaine devenue folle, interdisant tout développement, exacerbant les conflits et poussant les habitants au départ.
Or, cette explosion démographique s'explique parce que, hier, au nom de leur « amour de l’autre », les missionnaires, les religieuses soignantes, les médecins et les infirmiers coloniaux ont délivré les Africains de la lèpre, de la rougeole, de la trypanosomiase, du choléra, de la variole, de la fièvre typhoïde, de la fièvre jaune etc., cependant que les militaires les libéraient de leurs frères esclavagistes. Résultat, avec la colonisation, en un siècle, la population du continent a été multipliée par 10. De 100 millions d'habitants en 1900, elle était passée à environ 275 millions dans les années 1950-1960, puis à 640 millions en 1990, à un milliard en 2014 et à 1,4 milliard en 2022. Selon l’ONU, dans les années 2050 les Africains seront plus de 2 milliards (dont 90% au sud du Sahara), puis plus de 4 milliards en 2100 et ils représenteront alors 1/3 de la population mondiale. En 2050, 40% des naissances mondiales seront africaines (Unicef. Afrique/Génération).
Dans ces conditions, l’aide au développement revient à labourer l’océan, tout progrès étant immédiatement avalé par la démographie qui créé automatiquement de nouveaux besoins… et qui provoque les migrations massives qui se déversent sur l’Europe.
Catégories: Afrique

CSÚCSRA JÁRATVA

Air Base Blog - lun, 01/01/2024 - 11:35

Az MH Kiss József 86. Helikopterdandárnál egy éve kaptunk először tájékoztatást a H225M típus fogadására való felkészülésről. Az akkor felvázoltak jelentős része megtörtént vagy folyamatban van, zajlik a helikoptervezetők és a repülőműszakiak képzése és gyakorlati tapasztalatszerzése és a nyár folyamán átadott két helikopter mellé további négy érkezett Szolnokra. 

[...] Bővebben!


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Boldog új évet 2024-re!

Air Power Blog - dim, 31/12/2023 - 23:00



Catégories: Biztonságpolitika

Blog • Les religieux chrétiens persécutés et tués par le régime communiste albanais

Courrier des Balkans / Albanie - dim, 31/12/2023 - 09:52

Le journal hebdomadaire francophone marocain Casa cité publiait dimanche 16 février 1947 les atrocités commises par le régime communiste albanais de l'époque envers les religieux chrétiens.

- Coup d'œil sur l'Albanie • Le blog d'Aurenc Bebja / ,
Catégories: Balkans Occidentaux

Balkans : nos treize héros et héroïnes de l'année 2023

Courrier des Balkans / Croatie - dim, 31/12/2023 - 07:51

Un enquêteur qui a osé révéler le scandale des écoutes, une avocate qui veille à la sécurité des journalistes, une militante pour les droits des personnes handicapées, une vigie anti-fasciste, des lycéens solidaires des réfugiés... Ce sont nos héros et héroïnes de l'année 2023 dans les Balkans.

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Catégories: Balkans Occidentaux

Újabb 300 milliárd forint uniós forrás érkezett

EU Pályázati Portál - ven, 29/12/2023 - 22:42

Magyarország módosított helyreállítási tervét december 8-án fogadták el az uniós pénzügyminiszterek, így elhárult az akadály a források folyósítása elől. Az átutalt összeget a RePowerEU forrásaiból biztosították.

A beruházások közül kiemelt forrásmennyiség jut a villamosenergia-hálózat korszerűsítésére, kapacitásbővítésére. A zöld gazdaság a gyártókapacitások megteremtésével, tiszta technológiák alkalmazásával, a szakemberek átképzésével járulhat hozzá az energetikai-klímavédelmi törekvések valóra váltásához.

Az első pályázati kiírás februárban élesedhet: a közlekedés zöldítése érdekében vállalkozások igényelhetnek vissza nem térítendő állami hozzájárulást tisztán elektromos személygépkocsi, kisteherautó vagy kisbusz megvásárlásához. Egy jármű beszerzéséhez az akkumulátor kapacitásának függvényében 2,8-4 millió forint támogatás nyerhető el.

(MTI/kormany.hu)

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