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In Omnia Paratus

Foreign Policy Blogs - mer, 03/01/2024 - 16:23

Memorial to the Battle of Kursk, the largest tank battle of the Second World War.

 

Nearshoring and other concepts where a nation and their supportive allies entrench their own economic, policy and security interests may begin in earnest in the upcoming year. This past year has done little to secure a safe society or economic stability anywhere in the world, and the costs of bad policy are now part of the daily lives of most individuals. Views of unappealing outcomes unravelling in unsustainable directions have been made clear to those living in societies based on democratic values, and a clear choice is upon them.

Since Covid, a clear and measured move to take US and Western economic dependence away from China has taken shape. Much of this move involves multinational corporations setting up shop in the USMCA trade zone in Mexico, where a generational trend in uptraining Mexican citizens has been tied to moving manufacturing capabilities into Mexico to serve the North American market. With a productive and technically well trained Mexican workforce, securing US economic activity though Mexico based multinational manufacturing will likely maintain stable markets in the US. This act functions by pulling the US away from dependence on China’s manufacturing might and possible political leverage China may have over the US and its allies in the event of natural barriers or political conflict between the two powers. This move can secure the old NAFTA block of countries, if all members would work with their allies, as opposed to strengthening the threats to themselves and their NAFTA neighbours.

Europe might feel more of the effects from the revolutionary change it needs to make with Russian energy with a colder 2024 upon them. While Europe moves to take in some energy from other parts of the world, accessing energy from the Middle East may become difficult as the Gulf region becomes more erratic and the policy approaches from their own NATO allies keep them in a chilly limbo as opposed to pushing to secure Europe’s energy and security future. The lack of clarity NATO and Europe has had with many of its allies has not only delayed defences being sent to Ukraine, but has given a financial line to Russia in the conflict and has enabled Russian allies to fund, fuel, and ensure attacks on Ukrainian civilians. This indecisive policy comes at a time when NATO and their allies have given billions to the war effort, with families clearing feeling the effects at home. Shaming locals over supporting Ukraine can be seen as a local political tactic at this point, as clearly most have been supportive of Ukraine, and do not deserve to be accused by anyone for their lack of historically significant support. Using Ukraine for local political gain is a major threat to Ukraine’s defence over the next year, and local Government that spin such support for their own political gains hurt Ukraine more than they help.

The structural nature of Western societies has become a major factor in the strength of nations since the masks of many have slipped at the end of 2023. Equality under the law and being able to be productive in a secure society has been challenged by the impression of other systemic norms that often have few roots in justice and equality in modern history. Many opposing systems either are at the brink of collapse, or favour a small cabal of a few powerful elites no matter what label is given from our past or from poorly researched movies. Opportunities for wealth and peace has been bleached from the general narrative by regimes and groups that were already at the end of their shelf life as a political entity, and have no future prospects that anyone would willingly agree to if given a clear picture of those prospects. There are parts of the world that have seen little peace past half a generation, and whose ancestors go back generations as fallen soldiers under the earth of old battlefields in lands that has little value. If a nation does not prepare for any eventuality, including those mentioned above, they can easily turn into a dying society. A society that can live under pax et lux only comes from generations of hard fought values, anything else has proven to simply be the dream of tyrants.

Commémoration du soulèvement populaire du 3 janvier : Bassolma Bazié invite le peuple à accompagner les réformes

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 03/01/2024 - 13:24

A l'occasion de la commémoration du 58e anniversaire du soulèvement populaire, le ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié, invite le peuple burkinabè à accompagner les réformes entreprises par les plus hautes autorités pour un Burkina Faso de paix. Lisez ici son message.

« Le 3 janvier 2024 marquant le 58e anniversaire du soulèvement populaire a été un tournant décisif dans l'histoire sociopolitique de notre pays.

En effet, le 3 janvier 1966, la réaction du mouvement syndical soutenu par d'autres forces a permis de mettre fin à la mauvaise gouvernance politique et économique qui avait cours à l'époque.

Tout en saluant l'action des devanciers qui cadre bien avec la vision de la Transition actuelle, j'invite le peuple burkinabè à accompagner les réformes entreprises par les plus hautes autorités pour un Burkina Faso de paix, débarrassé de la mauvaise gouvernance et de la corruption afin de faire de notre administration, une administration vertueuse et au service des administrés.

En ce jour historique, j'ai également une pensée pieuse à l'endroit de l'ensemble des forces combattantes, engagées pour la reconquête de l'intégrité de notre territoire ! »

Bassolma BAZIÉ, Ministre d'État, Ministre de la Fonction publique, du Travail et la Protection sociale

Catégories: Afrique

Burkina / Musique : Nelson Boro, un technicien de son aux multiples casquettes

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 03/01/2024 - 13:23

Après ses études en cinéma, Nelson Boro a décidé d'embrasser le métier d'ingénieur du son. Un métier qu'il cumule avec celui d'artiste rappeur et de photographe, qu'il exerce à temps partiel et avec beaucoup de passion. Nelson Boro fait partie de ceux qui croient en leurs rêves et ne jamais abandonner est son vocabulaire quotidien. Lefaso.net est allé à rencontre. Lisez plutôt !

Lefaso.net : Parlez-nous de votre parcours

Nelson Boro : Je me suis orienté vers les métiers des arts et de la culture après l'obtention du baccalauréat et depuis, je poursuis mon bonhomme de chemin dans ce domaine. J'ai une licence en art et techniques du son obtenue à l'ISIS (Institut supérieur de l'image et du son). Depuis, j'ai travaillé sur le son d'un certain nombre de films et je continue à renforcer mes connaissances à travers des formations et des études en master.

Concernant la musique, j'ai fait mes premiers sons et clips en 2018 en collaboration avec Pyramusic de M. Kam. Cependant, je me produisais régulièrement lors des nuits culturelles des établissements au Reemdogo entre 2016 et 2017. Mon titre phare "Faut laisser nos oreilles respirer" sorti en 2019 est celui qui m'a révélé en quelque sorte. Au total, je suis auteur d'une dizaine de singles dont cinq clips et pas d'album pour le moment. Mon dernier single s'intitule "Passe ton chemin", réalisé en featuring avec mon frère et beatmaker Çaint Babah avec lequel je suis en collaboration depuis mes débuts.

Quel métier faites-vous actuellement ?

Actuellement, je suis ce qu'on appelle un ingénieur du son. En gros, je me charge de la prise et des traitements de sons pour les contenus du cinéma et de l'audiovisuel. J'ai bénéficié dernièrement d'une formation en mixage studio 5.1 qui est une discipline assez rare et complexe dans les métiers de l'audiovisuel.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

J'ai toujours été passionné de son et de musique depuis mon jeune âge et je voulais particulièrement étudier le son dans son ensemble et sous ses différents aspects. Voulant travailler dans un domaine qui m'intéresse particulièrement, j'ai alors choisi de m'y orienter.

Parlez-nous des autres métiers que vous exercez…

Hormis la musique et le traitement du son, j'exerce à temps partiel dans la photographie, une nouvelle passion développée en première année. Je possède depuis bientôt deux ans un studio photo, en collaboration avec mon grand frère, qui me sert aussi d'espace de travail.

Pourquoi avoir décider de faire de la musique ?

Mes deux frères, bien avant moi, ont chacun eu une petite expérience dans le rap. Je voulais faire comme eux et surtout faire mieux qu'eux. Je ne sais pas si j'y suis parvenu mais une chose est sûre, je me suis inspiré directement d'eux. Aussi j'écoutais énormément de la musique en particulier le rap US, le rap français et quelques rappeurs africains. Ma passion grandissait de jour en jour et j'en profitais pour travailler mon flow à l'image des rappeurs qui m'inspiraient le plus... Lil wayne, La fouine, Blazz, Sarkodie, etc.

Qu'est-ce qui vous motive à faire de la photographie ?

C'est la curiosité qui m'a surtout amené dans la photographie. J'ai toujours voulu savoir comment on peut obtenir des photos d'une très grande qualité avec un tout petit appareil. J'ai alors profité de la formation que j'ai reçue en première année à l'institut pour en apprendre davantage. Aujourd'hui, je suis assez satisfait de mes compétences en la matière même si je n'en fais pas un métier à temps plein.

Quelle est votre objectif à long terme ?

Le souhait à long terme est de développer ma propre boite de production audiovisuelle et peut être un label de production de musique pour faire valoir de nouveaux talents.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?

Les principales difficultés sont généralement le manque de financements car la production de contenus coûte relativement chère sans oublier les frais de communication, la complexité du milieu due aux différentes discordes existant dans le milieu artistique et particulièrement le manque de soutien de la part des proches et des populations.

Quels conseils avez-vous à donner aux jeunes qui aimeraient emboîter vos pas ?
Disons que c'est d'abord une victoire de pouvoir exercer dans le domaine qui vous passionne. L'argent et les autres avantages viendront au fur et mesure que vous vous perfectionnez. Ensuite persévérez encore et encore car l'échec ne doit pas vous arrêter. Enfin, ayez une hygiène de vie, la discipline et la sagesse d'apprendre, de collaborer et surtout de voir les choses autrement pour pouvoir évoluer et pouvoir vous réaliser.

Interview réalisée par Carine Daramkoum
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Solidarité : Le Premier ministre offre 5 millions FCFA aux femmes déplacées internes à Ouahigouya

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 03/01/2024 - 13:20

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a rendu visite le 1ᵉʳ janvier 2024 à Ouahigouya, les femmes déplacées internes, réfugiées et hôtes du Yatenga. Ces femmes productrices du compost bio et des légumes ont bénéficié d'une enveloppe financière de 5 millions FCFA de la part du Chef du Gouvernement.

« Nous sommes immensément contentes, car nous avons été honorées par la présence de SEM le Premier ministre et de des membres du gouvernement. Ils nous ont offert un grand cadeau salvateur. Nous allons multiplier cet argent à 100 millions FCFA dans les 10 ans à venir » a martelé la présidente de l'Association de Développement durable des Femmes déplacées internes, réfugiées et hôtes du Yatenga (ADFDD/B), Salamata GAnamé.

Visiblement contentes, les femmes de l'association ont traduit leurs remerciements au Premier ministre et sa délégation.

« Nous sommes très heureuses du fait que le Premier ministre et les membres du gouvernement nous ont rendu visite sur notre site de production et commercialisation du compost bio. Nous remercions Dieu et saluons le gouvernement de la Transition d'avoir pensé aux femmes vulnérables. Que Dieu leur bénisse et leur accorde 30 ans de pouvoir, car cela va nous permettre de réaliser tout ce que nous souhaitons », a déclaré la première responsable Salamata Ganamé.

Composée de 110 femmes dont 50 PDI, 30 refugiées et 30 hôtes, l'Association a pour objectif de promouvoir l'utilisation du compost pour pallier les problèmes de fertilité des sols et préserver l'environnement de façon durable. En plus de la production du compost, les femmes exploitent une superficie 0,5 hectare de production agricole.

Par ailleurs, elles lancent un appel auprès des bonnes volontés entre autres, pour l'augmentation des fosses fumières et acquérir un groupe électrogène ou une installation solaire et un moyen de transport afin d'accroître conséquemment le compost bio au profit des producteurs agricoles du Burkina Faso.

DCRP/Primature

Catégories: Afrique

Soulèvement populaire du 3 Janvier 1966 en Haute-Volta : Un regard sur l'histoire et l'avenir du mouvement syndical au Burkina Faso au menu de la communication de 2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 03/01/2024 - 12:32

En commémoration du soulèvement populaire du 3 janvier 1966, il est organisé ce mercredi 3 janvier 2023, à Ouagadougou, un panel explorant le rôle crucial du mouvement syndical dans l'ancrage de la démocratie au Burkina Faso.

Le thème central du présent panel, "Contribution du mouvement syndical à l'ancrage de la démocratie au Burkina Faso", invite à une réflexion approfondie sur le cheminement historique du pays et les défis contemporains. En tant que principaux orateurs du jour, Dominique Yaméogo et Norbert Ouangré apporteront leurs perspectives éclairées, sous la modération de Marcel Zanté.

Le panel a été subdivisé en deux sous-thèmes cruciaux, chacun apportant un éclairage spécifique sur le rôle du mouvement syndical dans la consolidation démocratique.

Dominique Yaméogo a pris la parole pour présenter le premier sous-thème « Les luttes syndicales pour l'ancrage de la démocratie : exemples et acquis ». Ce volet explorera les moments décisifs où le mouvement syndical a été à l'avant-garde des batailles pour les droits et la démocratie, soulignant les réalisations significatives.

Le second sous-thème intitulé « Les défis actuels des luttes syndicales dans un contexte de lutte contre les groupes armés terroristes », sera abordé par Norbert Ouangré.

Bien avant le début du panel, trois salles de la Bourse du travail de Ouagadougou ont été baptisées. Ces salles portent désormais les noms suivants : “Salle du 3 janvier 1966”, “ Salle du 16 septembre 2015” et “Salle des 17 et 18 décembre 1975”. Cette action vise à immortaliser les grands événements marquants du Burkina Faso, auxquels le mouvement syndical a contribué.

Lefaso.net

Catégories: Afrique

REPORT on human rights and democracy in the world and the European Union’s policy on the matter – annual report 2023 - A9-0424/2023

REPORT on human rights and democracy in the world and the European Union’s policy on the matter – annual report 2023
Committee on Foreign Affairs
Nacho Sánchez Amor

Source : © European Union, 2023 - EP
Catégories: European Union

REPORT on the EU strategy on Central Asia - A9-0407/2023

REPORT on the EU strategy on Central Asia
Committee on Foreign Affairs
Karsten Lucke

Source : © European Union, 2023 - EP
Catégories: European Union

Décès du Pr Lassana SANGARE : Faire-part de l'Ordre National des Pharmaciens du Burkina

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 03/01/2024 - 07:30

Le Conseil National de l'Ordre des Pharmaciens du Burkina Faso, a le regret de vous annoncer le décès, le dimanche 24 décembre 2023, du Pr Lassana SANGARE, Professeur titulaire de bactériologie virologie de l'UFR/SDS à la retraite.

Programme des obsèques :

Mercredi 3 janvier 2024

16 h : levée du corps à la morgue du CHU Bogodogo pour le domicile du défunt au quartier Pissy de Ouagadougou ;

19 h : veillée de prières au domicile du défunt au quartier Pissy de Ouagadougou ;

Jeudi 4 janvier 2024

7 h30 : levée du corps au domicile du défunt pour l'Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ) ;

9 h : hommage du monde universitaire au défunt à l'Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ) ;

10h30 : prière à l'Eglise centrale des Assemblées de Dieu (ECADO) à Gounghin ;

13 h : inhumation au cimetière municipal de Gounghin.

Que par la miséricorde de Dieu l'âme du professeur défunt repose en paix.

Union de prières.

Catégories: Afrique

Japan/Singapore/South Korea : Interception specialists turn focus to Far East 5G SA rollout

Intelligence Online - mer, 03/01/2024 - 06:00
Lawful Interception, or LI, firms are focusing their attentions on Asia to develop interception technologies adapted to emerging telecoms standards. Since 2021, a number of Asian companies have begun rolling out standalone 5G, or 5G SA, including KT in South
Catégories: Defence`s Feeds

China/Taiwan : Beijing propaganda seeks to end use of word 'president' for Taiwanese leader

Intelligence Online - mer, 03/01/2024 - 06:00
Beijing's bid to exert control also extends to words, and the "rebel province" of Taiwan, a prime target of Chinese
Catégories: Defence`s Feeds

Belarus : Lukashenko attempts to shore up position with security reshuffle

Intelligence Online - mer, 03/01/2024 - 06:00
Belarusian President Alexander Lukashenko is preparing the ground for the possible release of Andrei Vtyurin, the head of his presidential
Catégories: Defence`s Feeds

Germany : Private security firms face parliamentary scrutiny

Intelligence Online - mer, 03/01/2024 - 06:00
The German parliament is once again examining the role played by several private security companies registered in Germany. In early
Catégories: Defence`s Feeds

Marcel Fratzscher: „Die Hochwasserkatastrophe in Niedersachsen zeigt die Unsinnigkeit der Schuldenbremse“

Wegen der Hochwasserkatastrophe in Niedersachsen und anderen Bundesländern wird aktuell diskutiert, die Schuldenbremse auszusetzen. DIW-Präsident Marcel Fratzscher kommentiert diesen Vorschlag wie folgt:

Die Hochwasserkatastrophe in Teilen Deutschlands wird wohl eine Ausnahme von der Schuldenbremse, sowohl für den Bund als auch für einige Länder wie Niedersachsen, notwendig machen. Diese Katastrophe wird den Staat voraussichtlich einen erheblichen Milliardenbetrag kosten, der nicht aus den laufenden Haushalten gedeckt werden kann. Die Alternative zu einer Ausnahme der Schuldenbremse wäre ein noch härterer Sparkurs, der die deutsche Wirtschaft in eh schon schwierigen Zeiten weiter schwächen und Wohlstand kosten würde.

Die Hochwasserkatastrophe in Niedersachsen zeigt die Unsinnigkeit der Schuldenbremse, so wie sie nun durch das Bundesverfassungsgericht noch weiter eingegrenzt wurde. Es wird voraussichtlich künftig kein Jahr in Deutschland ohne Naturkatastrophe oder eine andere Notsituation vergehen, die erhebliche Ausgaben des deutschen Staates erfordert. Ein Festhalten an der Schuldenbremse wird daher bedeuten, dass der deutsche Staat künftig fast jedes Jahr eine Ausnahme von der Schuldenbremse erklären muss. Eine so definierte Schuldenbremse ist kontraproduktiv und schädlich, weil sie Unsicherheit schafft und immer wieder zu politischen Konflikten führen wird.

Wenn in Zukunft nicht fast jedes Jahr eine Ausnahme von der Schuldenbremse erklärt werden soll, dann muss der deutsche Staat erhebliche Überschüsse einplanen, damit er den nötigen finanziellen Spielraum hat, um auf Krisen reagieren zu können. Alternativ könnte der Staat versuchen, vorbeugend ein Sondervermögen für Naturkatastrophen zu schaffen mit Verfassungsrang – so wie das Sondervermögen für die Bundeswehr –, um schnell und flexibel auf künftige Krisen reagieren zu können. Allerdings gibt es viele andere Notsituationen und besondere Finanzierungsbedarfe für den Staat, so dass dies letztlich die Schuldenbremse sinnlos macht. Daher sollte die Politik dringend die gegenwärtige Schuldenbremse reformieren und bis dahin weitere Sondervermögen schaffen, um notwendige Ausgaben finanzieren und vor allem auch schnell und flexibel auf Notsituationen reagieren zu können.

Elektromos autó beszerzése pályázatból

EU Pályázati Portál - mar, 02/01/2024 - 23:25
Elektromos autó pályázatból – mi a támogatás célja?

A pályázat célja egyszerű: elősegíteni a tiszta közlekedést. Ezen keresztül lehetőség nyílik tisztán elektromos meghajtású személyautók, kishaszonjárművek és kisbuszok beszerzésére.

A pályázatra gazdasági társaságok és egyéni vállalkozók jelentkezhetnek, akik rendelkeznek…:

  • Magyarországi vagy Európai Gazdasági Térség területén székhellyel és magyar fiókteleppel,
  • Legalább 2021.12.31-ig alapított vállalkozások,
  • Gazdasági társaságok esetén a pályázó nettó árbevétele meghaladja a projekt költségeit,
  • Egyéni vállalkozók esetén 2023. december 1-ig bejegyzett Taxis személyszállítás tevékenységgel VAGY legalább 2 alkalmazottal.

Az egész országban elérhető lesz a támogatás, így budapesti vállalkozások is pályázhatnak.

Mit támogat a pályázat?

Kizárólag elektromos gépjárművek beszerzése lehetséges – tehát hibrid autó vásárlása nem támogatott! Fontos, hogy a gépjármű megfeleljen a közúti járművek műszaki megvizsgálásáról szóló rendelet előírásainak.

A támogatás összege minimum 2 800 000 Ft és maximum 64 000 000 Ft között mozoghat. Ez függ attól, hogy az adott vállalkozás milyen típusú, és mekkora akkumulátor kapacitással rendelkező járművet szeretne beszerezni.

Ez egyedülálló lehetőség a vállalkozásoknak, hogy zöld lépéseket tegyenek a közlekedés terén!

Forrás: Goodwill Consulting

Catégories: Pályázatok

Poursuites judiciaires contre la CEDEAO : Des organisations panafricaines appellent à une mobilisation

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 02/01/2024 - 23:20

La Coalition des patriotes africains du Burkina Faso (COPA-BF) et des "organisations sœurs" ont animé une conférence de presse ce mardi 2 janvier 2024 à Ouagadougou pour informer l'opinion publique de l'action actuelle consistant à intenter une action civile contre l'autorité de la CEDEAO et sa commission.

« Les sanctions économiques et financières imposées par la CEDEAO sont des armes de massacre, nos populations meurent de faim et de désespoir ou de faillite. Ces sanctions sont plus difficiles pour les nouveaux gouvernements et les empêchent d'assurer une meilleure sécurité et un meilleur développement à leurs populations et de sauver des vies. L'autorité de la CEDEAO rend plus difficile la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme », a déclaré Roland Bayala, le président de la COPA-BF.

La COPA-BF et ses organisations sœurs de la sous-région reprochent à la CEDEAO d'être en contradiction avec ses lois. « Si vous prenez le Traité révisé de la CEDEAO, les protocoles, les discussions de l'Union africaine sur les droits de l'homme et les lois internationales sur les droits de l'homme, aucune partie ne dit que s'il y a un gouvernement militaire dans un pays, les citoyens devraient se voir refuser l'accès à la nourriture, aux médicaments, aux voyages, à la sécurité, à la vie, au commerce et à l'argent de façon draconienne », a fustigé le responsable de la COPA-BF.
Pour les animateurs de cette conférence de presse, ces sanctions ne sont pas africaines, « elles sont contre le panafricanisme et l'unité africaine ».

Ainsi, ces organisations invitent les autres organisations de la société civile à se joindre à la lutte. « En tant que panafricanistes, nous sommes très fiers de ce noble combat et nous vous invitons tous à nous y rejoindre à quelque titre que ce soit. Nous devons revenir à l'époque où le cri d'un pays africain se partageait avec la douleur et les larmes d'un autre pays africain et attirer son aide », a insisté Roland Bayala.

Etait représentée à ce point de presse, l'organisation de Abraham Korbla Klutsey, directeur exécutif de Youth for Peace and Security-Africa, dont le siège est au Ghana et qui possède des succursales enregistrées en Éthiopie et au Nigeria. C'est une organisation de « consolidation de la paix et de défense des droits de l'homme ».
Le Burkina Faso n'est que la première étape pour cette conférence de presse. Le Niger et le Mali vont accueillir cette campagne médiatique.

Note: ">Lire aussi : Sanctions de la CEDEAO contre les coups d'Etat : Des organisations africaines déposent une plainte devant la cour de justice de l'organisation

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina : Le 1er vice-président du MPP, Clément Sawadogo, invite la Transition à renouer le dialogue avec la classe politique

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 02/01/2024 - 23:00

Dans la déclaration ci-dessous en date du 1er janvier 2023, Clément Sawadogo, premier vice-président chargé de l'intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), ex parti au pouvoir, présente ses vœux aux Burkinabè.

Il exhorte les autorités de la transition et l'ensemble des Burkinabè à faire en sorte que 2024 soit une année de cohésion sociale, de patriotisme, de résilience, de réconciliation des cœurs, d'unité et de concorde nationale.

Selon lui, pour y arriver, chaque Burkinabè doit s'engager à donner une place de choix à la justice, à l'inclusion, au respect de nos diversités dans tous les domaines et au respect des droits fondamentaux de ses concitoyens.

Le premier vice-président chargé de l'intérim du MPP invite le gouvernement de la transition à renouer avec la concertation et le dialogue avec la classe politique et l'ensemble des forces vives de la nation sans exclusive pour trouver un consensus national sur les préoccupations de la nation et renforcer la mobilisation sociale pour la lutte contre le terrorisme.

PEUPLE DU BURKINA FASO,
MILITANTES, MILITANTS ET SYMPATHISANTS DU MPP,

A l'aube de la nouvelle année 2024, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), présente ses vœux les meilleurs de santé, de longévité, de bonheur et de résilience à ses militants.es, sympatisants.es, au Peuple burkinabè et à ses amis de l'extérieur.

L'année 2023 qui s'achève fut une année éprouvante pour la nation toute entière et en particulier pour de nombreuses familles burkinabè du fait de la persistance des attaques terroristes contre les populations civiles, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) engagés dans le combat pour l'éradication de l'hydre terroriste.

Nous prions pour le repos des âmes de tous nos disparus. Jamais leur sacrifice et l'exemplarité de leur mémoire ne seront oubliés. Plus que jamais, ils relèvent du patriotisme sacré de la nation pour nous inspirer dans l'accomplissement de nos devoirs.

Face à cette barbarie, nos braves combattants, toutes catégories confondues, restent déterminés et font preuve de bravoure pour la protection des populations et la restauration de l'intégrité de notre territoire.

Peuple du Burkina Faso,
Chers camarades,

La lutte contre le terrorisme nous engage tous. Et le MPP reste constant sur la question. Il tient à rappeler que la victoire dans cette lutte, bien qu'inéluctable, requiert toutefois la contribution de toute la nation dans ses différentes composantes. Ainsi, cette lutte nécessite de la part de chaque burkinabè individuellement pris, non seulement l'engagement, la combativité et le sacrifice, mais aussi les valeurs qui scellent l'unité nationale et le vivre-ensemble que sont entre autres le respect mutuel, la tolérance, le pardon, la solidarité. Nous devons mettre l'intérêt du Burkina Faso au-dessus de nos intérêts individuels.

C'est pourquoi, chers compatriotes, au regard des défis actuels et futurs de notre Peuple, le MPP exhorte les autorités de la Transition et l'ensemble des burkinabè à faire en sorte que 2024 soit une année de cohésion sociale, de patriotisme, de résilience, de réconciliation des cœurs, d'unité et de concorde nationale. Pour y arriver, chaque burkinabè doit s'engager à donner une place de choix à la Justice, à l'inclusion, au respect de nos diversités dans tous les domaines et au respect des droits fondamentaux de ses concitoyens.

De façon particulière, le MPP invite le Gouvernement de la Transition à renouer avec la concertation et le dialogue avec la classe politique et l'ensemble des forces vives de la nation sans exclusive pour trouver un consensus national sur les préoccupations de la nation et renforcer la mobilisation sociale pour la lutte contre le terrorisme.

Le MPP réitère son appel à ses militants, aux démocrates et patriotes et à l'ensemble des populations de notre pays à œuvrer ensemble à l'avènement d'un Burkina Faso de paix, de sécurité, de souveraineté et de démocratie.

Bonne et heureuse année 2024 à toutes et à tous !

Dieu bénisse le Burkina Faso !

Ouagadougou le 1er janvier 2024

Pour la Direction du Parti,
Le 1er Vice-président chargé de l'intérim
Clément P. SAWADOGO

Catégories: Afrique

Préparation de l'année 2024 : « Pour réussir sa nouvelle année, il faut d'abord faire le bilan de l'année écoulée », coach Lucie Traoré

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 02/01/2024 - 17:05

« Comment planifier son année et vivre son rêve en 2024 ? », c'est sous cette thématique que la coach Lucie Traoré s'est entretenue avec les participants, le 30 décembre 2023. C'est une conférence destinée aux jeunes pour les accompagner dans leurs réalisations.

Après une première conférence préparatoire en septembre 2023 sur comment libérer son potentiel pour réussir son année, coach Lucie Traoré avait promis faire une deuxième conférence pendant les congés de Noël. C'est dans cette dynamique qu'elle a voulu accompagner les jeunes à mieux entamer la nouvelle année. « J'ai pensé à les aider à planifier leur année, pour ne pas que les années passent et se ressemblent », explique-t-elle.

Dame Traoré affirme qu'avant d'entamer l'année à venir, il faut faire une rétrospective de l'année écoulée et tirer les enseignements nécessaires. « Pour planifier son année, il faut d'abord s'assurer de faire le bilan de nos réalisations, de ce que nous n'avons pas pu réaliser et savoir pourquoi nous n'avons pas pu les réaliser », a insisté la coach lors de sa communication.

Les participants de la conférence

En plus, elle conseille aux gens de prioriser les réalisations qui dépendent de nous. « Il y a ce qui dépend de nous et c'est à ce niveau qu'il faut mettre l'accent pour mieux réussir les prochaines fois », préconise-t-elle.

Il faut aussi identifier les domaines de vie dans lesquels ça va et où ça ne va pas. « Par exemple, sur le volet de la vie sociale, je dois savoir si j'ai été un artisan de paix ou pas et si je dois faire des efforts pour contribuer à cette paix sociale. Donc, ce bilan permet de se projeter », a-t-elle fait savoir.

En plein exercice de prise contact et mise en confiance avec les participants

C'est une rencontre destinée aux jeunes, particulièrement aux jeunes qui souhaitent ajouter de la valeur à leurs vies et impacter la société. Les participants ont été soumis à 19 points d'évaluation afin de se connaître davantage. Cet exercice leur a permis d'identifier les domaines de leurs personnalités sur lesquels ils doivent travailler. Lire la suite

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Lutte contre le VIH/SIDA : L'implication des jeunes sollicitée à Bobo-Dioulasso

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 02/01/2024 - 17:05

Au Burkina Faso, comme un peu partout dans le monde, le VIH/SIDA a marqué les esprits. Et selon des statistiques, il continue de marquer toujours les esprits. Il touche toutes les catégories et tous les genres de personnes. Selon les premiers responsables de la Ligue citoyenne, les jeunes sont plus exposés car ne disposant pas d'assez d'informations sur la maladie. C'est pourquoi, ils ont décidé ainsi de renforcer leurs connaissances sur les IST et VIH/SIDA à travers une séance de sensibilisation. La rencontre a eu lieu le 28 décembre 2023 à Bobo-Dioulasso.

Environ une vingtaine de jeunes ont pris part à cette séance de sensibilisation sur les IST et le VIH. Pour la Ligue citoyenne, les jeunes représentent la majorité de la population burkinabè. Considérés comme étant le fer de lance, ces jeunes ne disposent pas d'assez d'informations sur les IST et le VIH/ SIDA. Toute chose qui les expose plus à ces maladies. En effet, les sujets autour de la sexualité sont encore tabous dans certaines communautés au Burkina Faso alors qu'ils sont entourés de confusion et de désinformation. C'est pourquoi les jeunes constituent un des groupes les plus vulnérables au VIH.

Engagée dans la lutte contre les IST et le VIH/SIDA, la Ligue citoyenne a vite compris cette situation. C'est pourquoi elle a entrepris l'organisation de cette séance de sensibilisation au profit de 20 jeunes de la ville de Bobo-Dioulasso. Cette rencontre visait à promouvoir l'information sur la santé sexuelle et reproductive, nomment le VIH, auprès de ces jeunes. « Nous avons décidé de former 20 jeunes de la commune de Bobo-Dioulasso sur les IST, VIH/SIDA et les nouvelles stratégies de lutte contre le Sida, afin qu'ils soient des relais auprès de leurs pairs. Ils iront sur le terrain pour sensibiliser d'autres jeunes à travers des séances de causeries dans les quartiers », a expliqué le président de l'association, Serge Guel.

Cette rencontre a permis donc de sensibiliser, d'éduquer, ces jeunes sur le VIH/SIDA, « afin qu'ils puissent sensibiliser leurs camarades qui n'arrivent pas à pratiquer l'abstinence sexuelle ». Ces jeunes formés ont été dotés de lots de préservatifs qu'ils distribueront à leurs pairs sur le terrain, afin que ces derniers puissent « se protéger lors des rapports sexuels ». Cette séance a été une occasion pour les formateurs de prôner l'abstinence sexuelle auprès de la jeunesse. « La première des choses que nous conseillons, c'est l'abstinence. Pour ceux qui ne peuvent pas pratiquer l'abstinence, nous leur disons de se protéger toujours avec des préservatifs », a laissé entendre Serge Guel.

Cette opération vise à toucher environ 1200 jeunes « afin qu'ils aient les connaissances requises pour se protéger eux-mêmes du VIH ». Les participants à cette séance de sensibilisation auront également pour tâche d'inviter les citoyens à se faire dépister. L'activité est financée par le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST).

Romuald Dofini
Lefaso.net

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75 ans de la Déclaration universelle des droits de l'homme : Une universalité et (donc) une africanité attestées

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 02/01/2024 - 16:27

Le 10 décembre 2023, la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) soufflait sa 75e bougie. Si des voix s'élèvent régulièrement pour contester leur universalité (des droits de l'homme), le Dawelg Naaba Boalga, Issaka Sourwema, estime dans la tribune qui suit que leur africanité est avérée tant du point de vue de la charte africaine des droits de l'Homme et des peuples que sur le plan de plusieurs valeurs qui cimentent le vivre-ensemble de nos sociétés.

Le 10 décembre 2023 correspondait au jubilé de diamant de la Déclaration universelle des droits de l'Homme (DUDH), c'est-à-dire le 75e anniversaire de l'adoption de ladite déclaration. Ces soixante-quinze (75) ans ont été commémorés sous le thème « Dignité, liberté et justice pour tous ». L'évènement a donc eu lieu il y a moins de trois 03) semaines et est par conséquent récent sans oublier son importance sur laquelle tout le monde s'accorde, au moins officiellement.

Au Burkina Faso, la Commission nationale des droits humains (CNDH) a marqué cela d'une pierre blanche à travers un panel relevé organisé le 29 décembre 2023 à Ouagadougou grâce aux sollicitudes des institutions et des ministères concernés par la thématique qui étaient, du reste, fortement représentés. Les partenaires multilatéraux (dont le Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l'Homme) et bilatéraux ont également apporté leur quote-part dans la réussite de l'activité.

La DUDH et les deux (02) pactes

S'agissant à proprement parler de la DUDH, elle est adossée aux deux valeurs cardinales que sont la dignité humaine et l'égalité des humains et est matérialisée par le pacte international sur les droits civils et politiques (PIDCP) et le pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) dont le 57e anniversaire a eu lieu le 16 décembre 2023. Quand bien même il y a des pays qui n'ont pas ratifié ces pactes, ou qui n'ont ratifié que l'un d'entre eux (dont notamment l'Arabie Saoudite la Birmanie la Chine, Cuba, les Émirats Arabes Unis, les États-Unis, Kiribati, la Malaisie, le Mozambique, le Qatar, le Saint-Siège et Singapour), ces textes forment, avec la DUDH, la Charte internationale des droits de l'Homme. Par ailleurs, il est vrai qu'une charte se définissant comme une entente sur des valeurs communes et partagées entre plusieurs parties tandis qu'un pacte est synonyme de convention, de traité et même de simple accord, ni l'une ni l'autre n'implique des contraintes ou des obligations d'ordre juridique de la part des entités-parties.

En rappel, le pacte international des droits civils et politiques détermine les droits ordinaires tels que le droit à la vie, l'égalité devant la loi, la liberté d'expression, les droits au travail, à la sécurité sociale et à l'éducation alors que le pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels inclut le droit au travail, le droit à la santé, le droit à l'éducation et le droit à un niveau de vie suffisant. Même si cela n'a été qu'une commémoration c'est-à-dire le fait se souvenir simplement de l'événement (alors que la célébration aurait renvoyé à la fête organisée à cet effet), il reste que le jubilé de diamant d'une telle charte qui est le fruit de la capitalisation, par les Etats, des heurs et surtout des malheurs de l'humanité pour construire un monde meilleur est d'une importance à nulle autre pareille.

Des critiques claires dans un monde dont il est compréhensible de désespérer mais…

Malheureusement, dans un monde en proie à de multiples crises, conflits et guerres civils inter-Etats, régionaux (aux causes religieuses ou considérées comme telles), intercommunautaires, idéologiques, impérialistes ou économiques, la DUDH (document servant seulement de feuille de route) et les deux pactes ne sont pas des instruments juridiques contraignants mais des textes qui n'ont qu'une valeur déclarative. Or, les contextes actuels d'instabilité sont, entre autres, les causes des difficultés voire de l'impossibilité liées à l'exercice plein et entier des libertés individuelles et collectives et de l'égalité entre des humains. Subséquemment, la charte est vite assimilée par certains Etats, certaines ONG de défense des droits humains et certaines personnalités de notoriété intellectuelle, comme un catalogue de vœux pieux. Elle semble, selon certains critiques, s'intéresser peu aux obligations (au moins morales) des Etats de respecter les droits humains. Cela a fait dire à Mme Jeane Kirkpatrick, représentante permanente des États-Unis auprès des Nations unies de 1981 à 1985 que la DUDH est comparable à une lettre adressée au père Noël.

D'un autre côté, la critique de certaines autorités ou citoyens de certains pays africains, asiatiques et latino-américains porte sur l'universalité de ces droits de l'Homme. Ainsi, ils dénoncent régulièrement une mise en œuvre et des préoccupations à géométrie variable pour les droits de l'Homme. Autrement dit, « Dis-moi de quel pays tu es, la place de ton pays dans l'économie mondiale ou sur l'échiquier diplomatique international ou de quel type de conflit il s'agit et je te dirai comme j'apprécie ta gestion des droits humains ».

… qui n'entachent en rien l'impérativité du respect des droits humains

Certes, ces critiques ne peuvent pas et ne doivent pas laisser insensibles les défenseurs et les diplomates des droits de l'Homme ; toutefois, il sied de relever que malgré le caractère non contraignant (au sens juridique) de leur application par les Etats parties, il n'en demeure pas moins que les évaluations régulières du respect des droits humains faites par les organismes spécialisés de l'ONU, les institutions nationales de promotion, de protection et de défense des droits humains et les ONG de défense des droits humains nationales et internationales, ne laissent pas les gouvernements indifférents ; eux qui sont généralement soucieux de la qualité de leur image au plan international. De plus, il convient de faire remarquer que pour les pays les moins nantis de la planète, des bons points en la matière peuvent constituer un sérieux atout pour la construction de partenariats stratégiques avantageux pour leurs populations avec les grandes puissances.

S'agissant de l'application à géométrie variable des droits humains, il ressort, à l'analyse, que ce n'est pas le principe de l'universalité des droits de l'Homme qui est sujet à caution mais que c'est plutôt l'application différenciée réelle ou supposée de ceux-ci. D'ailleurs, concernant nombre de pays subsahariens qui comptent plusieurs groupes socio-ethniques, l'appropriation des principes d'universalité des droits humains et l'exercice plein et entier de ceux-ci contribuent à édifier des collectivités politiques plus cohésives étant donné qu'aucune des composantes communautaires n'imposera ses traditions et coutumes aux autres. Par voie de conséquence, il est politiquement maladroit de contester la pertinence et l'universalité des droits humains.

L'africanité indiscutable des droits humains

Cela étant, il est impératif d'aborder également la lecture faite des droits humains par certains courants de pensées en vogue en ces temps difficiles pour nos peuples et nos Etats. Ces courants contestent l'africanité des droits en les assimilant à des éléments de « l'appareil idéologique des puissances mondiales en vue de continuer à asservir nos peuples ». Pour séduisant que puisse être cet argument qui rappelle les moments de gloire du mouvement étudiant subsaharien et des régimes révolutionnaires, il faut souligner deux (02) choses :

La charte africaine des droits de l'homme et des peuples adoptée le 27 juin 1981 à Nairobi (Kenya) à l'occasion de la 18e conférence de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) a utilisé comme boussole la charte de cette dernière, la charte des Nations unies ainsi que la DUDH. Elle a, en outre, tenu « compte des vertus de leurs traditions historiques et des valeurs de civilisation africaine qui doivent inspirer et caractériser leurs réflexions sur la conception des droits de l'Homme et des peuples » selon son préambule. Concrètement, elle traite à égalité les droits de l'Homme et le droit des peuples africains à disposer d'eux-mêmes face au monde extérieur ; elle en fait de même avec les devoirs de l'individu envers la famille et l'État.

Dans les cultures subsahariennes, il y a des proverbes qui enseignent les droits humains tels qu'ils sont contenus dans les dispositions de la DUDH. C'est ainsi qu'au Burkina Faso, on peut en citer quelques exemples (avec l'article correspondant entre parenthèses) :

« Les êtres humains sont comme des âmes. Ils sont donc tous de même valeur c'est-à-dire égaux » (Le droit d'être libre et égal) ;

« On ne construit pas une bergerie pour le seul bélier squelettique. Là où il y a les gros moutons, c'est là qu'on doit garder également le bélier squelettique. » (Le droit de ne pas être discriminé) ;

« Aucune vie n'est supérieure à une autre » (Le droit à la vie) ;

« Devant les différents autels [à ne pas confondre avec les fétiches qui sont le fait des marchands d'illusions], le chef coutumier ou traditionnel, le non-chef, le riche et le pauvre sont tous logés à la même enseigne comme devant la mort » (Le droit d'être égal devant la loi) ;

« Donne raison à celui qui a raison et continue à aimer celui que tu aimes ». (Le droit à un traitement équitable devant les tribunaux) ;

« Toute vie mérite protection ». C'est pourquoi les résidences des chefs coutumiers et traditionnels jouissent d'une immunité reconnue et observée par les populations. (Le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile et de trouver asile en d'autres pays).

Il en résulte que la nécessité et la réalité de l'universalité des droits humains sont des valeurs ajoutées pour notre humanité africaine d'une part et que d'autre part leur africanité est avérée tant du point de vue de la charte africaine des droits de l'Homme et des peuples que sur le plan de plusieurs valeurs qui cimentent le vivre-ensemble de nos sociétés.

Dawelg Naaba Boalga
Issaka SOURWEMA

Catégories: Afrique

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