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Burkina : « Nous ne sommes ni de gauche, ni de droite, ni du milieu, nous œuvrons pour le retour de la paix », Idrissa Birba, fondateur du journal en ligne réveil.info

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 31/07/2024 - 23:50

Idrissa Birba est un journaliste qui a roulé sa bosse dans beaucoup de médias burkinabè. De L'Opinion au Quotidien en passant par Sidwaya (stage) et la Cohésion, la presse écrite n'a aucun secret pour lui. Après une courte expérience au journal La Cohésion qui a mis la clé sous le paillasson, il décide de créer un média en ligne dénommé Réveil.info. Dans cette interview, il évoque la période après la fermeture du quotidien La Cohésion et explique les raisons de création de son média en ligne.

Lefaso.net : Comment est-ce que vous êtes arrivé dans le journalisme ?

Idrissa Birba : Après l'université, il n'y avait pas de travail à faire. A l'époque, j'avais un ami qui était au journal L'Opinion qui m'a appelé pour qu'on puisse travailler ensemble. Pour moi, c'était une opportunité pour m'occuper au lieu de rester à la maison avec ce bagage intellectuel. Comme je n'avais pas de notions de journalisme puisque n'ayant pas fait cette filière, j'ai beaucoup appris. Le directeur de publication du journal et certains journalistes m'ont aidé à m'améliorer. Deux ou trois mois après, je me suis amélioré. Je suis allé plus tard à l'ISTIC pour la formation.

Qu'est-ce qui explique la création du journal en ligne Réveil.info ?

Quand La Cohésion a fermé, j'ai pris au moins trois mois de réflexion. Sinon après la fermeture de La Cohésion, il y a eu des confrères de la presse écrite qui m'ont fait appel. Mais je ne voulais plus aller dans la presse écrite papier. Je me suis demandé pourquoi ne pas lancer un média en ligne. La presse écrite papier, c'était un peu de la routine à mon avis parce que j'ai exercé dans ce domaine pendant plusieurs années. En créant ce journal, j'ai voulu un peu changer d'air en explorant le milieu de la presse en ligne. C'est comme ça que l'idée de création du journal est intervenue. Cela fait une semaine que le journal est lancé. Je pense que les réactions sont encourageantes et positives.

Qu'est-ce qui justifie la création de votre journal en ligne dans un contexte politique et économique difficile pour les médias ?

Je reconnais que l'environnement des médias est très difficile de nos jours. Pour rentrer dans le milieu, il faut être un guerrier. Je suis un guerrier-né, je n'ai pas peur. Mais je reconnais que c'est difficile de manière générale. Actuellement, tout est concentré sur la lutte contre le terrorisme si bien que les médias qui ont des factures au niveau de l'État, les payements posent problème. Pour tenir dans ce contexte, il faut être fort. Qu'à cela ne tienne, la presse burkinabè est à féliciter parce qu'elle fait des efforts au regard du contexte difficile. Et encore très difficile pour la presse privée.

Officiellement, il y a environ 200 médias en ligne au Burkina Faso. N'avez-vous pas peur de la concurrence ou de sauter dans l'inconnu au regard de cette pléthore ?

Je suis parti en Chine, j'au vu presqu'un quartier qui est un marché uniquement de portables et d'accessoires de portables. Cela veut dire que tout le monde vend la même chose dans ce marché et tout le monde tire son épingle du jeu. Quand on prend le marché Zabre Daaga qu'on appelle aussi le marché des portables, tout le monde vend presque la même chose et ils arrivent à tirer leur épingle du jeu. Je pense que c'est le sérieux dans le travail qui va faire la différence. Juste pour vous dire que je n'ai vraiment pas peur de la concurrence. Ce n'est pas la quantité mais plutôt la qualité du média qui va faire la différence.

Quelle est alors la différence du nouveau média par rapport aux autres qui existent déjà ?

Nos rubriques sont très variées et cela intéresse tout le monde. Nous partirons vers tout le monde. Du ministre au directeur général en passant par la commerçante de Zabre Daaga, des habitants de Ouaga 2000 aux non lotis reculés. Nous allons vers tout le monde. Nous sommes un média de proximité. Nous n'allons pas trop nous concentrer sur la politique. Nous avons des rubriques très variées dans presque tous les domaines et ça intéresse.

Quelle est la ligne éditoriale du journal ?

Généralement, quand les journalistes posent cette question, c'est pour savoir si le journal est de gauche ou de droite, pour ou contre le pouvoir. Notre ligne éditoriale, c'est le développement du Burkina Faso. C'est pour que la paix revienne au pays. Nous ne sommes ni de droite, ni de gauche, ni du milieu mais nous sommes un journal d'information générale qui va œuvrer pour que la paix revienne au pays et pour le développement.

Quels sont vos défis ?

C'est d'abord s'imposer en tant que média en ligne. Nous allons faire des démarches auprès de certains confrères, des doyens. Nous n'allons pas inventer la roue, nous nous inspirons de ce que les doyens ont déjà fait au niveau de la presse en ligne. Je salue au passage les médias en ligne qui sont des références comme Lefaso.net. J'irai dire bonjour à son fondateur et aussi ceux des autres dans les jours à venir pour prendre quelques conseils. Seul on va vite mais ensemble, on va loin.

Peut-on avoir une idée sur votre effectif de départ ?

C'est une équipe très réduite. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Interview réalisée par Serge Ika Ki
Lefaso.net

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Soudan: le chef de l'armée échappe à une attaque de drone meurtrière

RFI /Afrique - mer, 31/07/2024 - 23:48
Au Soudan, le chef de l’armée et du Conseil souverain, le général Abdel Fattah al-Burhan, a échappé à une tentative d’assassinat ce mercredi 31 juillet à l’est du Soudan. Selon un communiqué de l’armée, deux drones ont mené une attaque sur une base militaire dans l’État de Mer Rouge, où se trouvait le général al-Burhan. L'armée avance un bilan de cinq morts et plusieurs blessés, mais le général al-Burhan a survécu. Il est réapparu un peu plus tard pour affirmer que « les drones ne font pas peur à l’armée ».
Catégories: Afrique

L’Afrique, futur continent olympique ?

RFI /Afrique - mer, 31/07/2024 - 23:45
Le continent africain a déjà organisé de grandes compétitions sportives : les Coupes du Monde de rugby ou de football... mais jamais une édition olympique. Pourquoi les Jeux se refusent-ils à l’Afrique ? Stades, routes, aéroports, hôtels, les infrastructures sont-elles suffisantes ? La volonté politique est-elle absente ? Quelle ville africaine pourrait être prête ? En un mot : que manque-t-il à l’Afrique pour accueillir les JO ?
Catégories: Afrique

Ouagadougou / Zone non lotie : Au quartier “Djikofê”, l'hivernage inquiète, comme à l'accoutumée

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 31/07/2024 - 23:45

A la fin du bitume qui longe le marché “Katr Yaar”, immédiatement à gauche, des flaques d'eau et des trous béants remplis de boues accueillent les usagers. Cette route qui mène à la zone non lotie de “Djikofê” n'est pourtant que la partie visible de l'iceberg.

Comme son nom l'indique en langue Dioula, “Djikofê”, se situe derrière un passage d'eau. A cheval entre Yamtenga et Ragnongo, cette zone non lotie est accessible par quatre entrées principales. Sur ses quatre entrées, un seul pont a été construit en bonne et due forme en 2019. Les trois autres sont des ponts de fortune. Après les pluies des 28 et 29 juillet 2024, les habitants de cette zone périphérique sont inquiets. En plus de la fragilité des ponts, de nombreuses maisons sont trempées comme des biscuits. Il faut dire que chaque année, c'est le même scénario.

Le pont de l'entrée sud du quartier Djikofê, rongé par les eaux, vu sous plusieurs angles

Dans la partie sud

Il est difficile de se retrouver ou de donner la limite du quartier “Djikofê”. Mais dans la partie sud de la zone, les pluies du week-end ont laissé leurs traces. Gilbert Nikièma est réparateur d'engins à deux roues tout près du pont qui permet d'accéder aux habitations. « La saison pluvieuse ne s'est pas vite installée mais déjà, ce que nous avons vu avec les dernières pluies nous fait peur. La pluie du dimanche a emporté le vélo d'une dame. C'est une chance que l'eau ne l'ai pas noyée. Ce pont est en mauvais état et déjà une partie s'est écroulée. Même quand il ne pleut pas, l'eau coule et c'est dangereux », s'inquiète l'homme qui a son business installé à moins de 200 m du pont.

Pas loin de l'atelier de mécanique de Gilbert Nikièma, des habitations sont aussi impactées par la pluie. La majorité des cours possèdent des gravats et des moitiés de murs. Mais ces démolitions sont la conséquence des pluies de l'année passée. Pour le moment, ici, peu de maison sont tombées. C'est l'humidité et les fissures qui inquiètent. « Quand la pluie est forte, toute notre cour et l'intérieur de la maison sont inondés. Vu que les constructions sont en banco, l'eau s'infiltre par le mur », explique dame Rihannata Ouédraogo, assise devant sa porte avec son linge qu'elle veut débarrasser de l'odeur de l'humidité. Elle réside ici depuis plus de dix ans avec son mari. Dame Ouédraogo affirme néanmoins que les cas d'inondation se sont réduits par rapport au moment de leur arrivée dans ce quartier.

Une habitation détruite par les eaux de la saison pluvieuse en 2023, les propriétaires de la cour craignent pour cette année aussi

“Pendant la pluie, on ne voyait plus la limite du pont”

La dégradation du pont tracasse plus d'un dans cette partie de Djikofê. Effectivement, on peut apercevoir qu'une partie du pont est rongée par l'eau. « Avant-hier, le niveau de l'eau était étonnant. Pendant la pluie, on ne voyait plus la limite du pont. Le pire a même failli se produire avec une femme et son bébé au dos », a aussi relaté Rihannata Ouédraogo, confirmant les propos du mécanicien plus haut. Les riverains sont obligés d'empêcher les gros porteurs de passer sur le pont par peur qu'il ne s'écroule. C'est le même sentiment qui anime dame Compaoré qui vend du poisson à côté du pont. « Parfois, des agents de la mairie passent regarder mais sans suite. Il y a un bon pont de l'autre côté du quartier mais c'est loin de chez nous. Ce passage nous permet d'accéder plus vite à nos maisons », insiste-t-elle. Malgré le danger qui rode autour de ce passage d'eau, des enfants s'adonnent à la pêche, sous le regard insoucieux de leurs parents et des passants.

Ismaïla Kouanda et d'autres riverains ont décidé de renforcer le pont avec des cailloux sauvages

Note: ">A lire aussi : Burkina/Hivernage : Une période d'angoisses et de craintes pour les habitants de Rimkieta à Ouagadougou

La zone du “bon pont”

Cette partie du quartier semble être la plus peuplée. Deux ponts parallèles permettent d'y accéder. L'un d'entre eux est en bon état et l'autre croule sous le poids de l'érosion. Selon les riverains, c'est pendant la dernière campagne électorale que “le bon pont” a été construit. Cependant, lorsque l'on traverse ce pont, on se frotte à l'étroitesse de la route, étouffée par les petits commerces de part et d'autre. Pour couronner le tout, une marre de boue oblige les usagers à se rabattre sur les côtés au risque d'entrer dans un domicile. Tout est exigu et il est difficile de différencier une route de l'entrée d'une cour. Il est aussi facile de se laisser distraire par l'environnement de bidonville qui y règne. C'est un autre monde. Monsieur Compaoré, qui est venu déjeuner dans un kiosque, déplore les dégâts déjà causés par la pluie. « Dans les non lotis, il n'y a pas de caniveaux donc l'eau passe partout. Pleins de murs se sont écroulés et une partie du mur de ma cour aussi. Au moins trois maisons sont tombées chez mes voisins », a-t-il fait savoir ajoutant que chacun aimerait bien construire pour éviter les inondations mais les moyens manquent. Pour l'homme, le fait que la plupart des maisons soient en banco constituent une problématique majeure.

La pluie du dimanche a endommagé une partie du mur de la cour de monsieur Compaoré

“Nous sommes obligés de réparer la route avec nos propres ressources”

En cette mâtinée, Ismaïla Kouanda et ses camarades s'affairent sur un des ponts de Djikofê. À l'aide de grosses pierres sauvages et de fils de fer, ils essaient de renforcer chaque extrémité du pont. Il faut dire que l'intensité de la pluie du dimanche les a effrayés. « Nous avons remarqué que l'eau veut détruire le pont, donc nous avons décidé de cotiser pour l'arranger. C'est une initiative des habitants et nous n'avons pas approché la mairie pour quoi que ce soit », indique Ismaïla Kouanda. Néanmoins, ces hommes regroupés autour du pont souhaitent que des infrastructures routières soient construites pour alléger leurs souffrances. « Chaque année, de la période de juillet à septembre, nous sommes obligés de réparer la route avec nos propres ressources ».

Note: ">A lire : Burkina/ Urbanisation : Près de 3 000 hectares de non-lotis dans la ville de Ouagadougou, selon Dahouda Ouédraogo

Entre boue et flaques d'eau, deux jours après la pluie du dimanche 28 juillet 2024, le quartier reste trempé

Le constat qui se fait sur place est que cette zone périphérique de la ville de Ouagadougou est construite sur un passage naturel de l'eau. Le ruissellement se fraye donc un chemin, sans tenir compte de la présence humaine. Étant donné qu'il n'y a aucun aménagement, vivre dans cette zone est un véritable calvaire pour les habitants. Ces derniers, qui pointent du doigt leur pauvreté, espèrent que les autorités communales viabilisent “Djikofê”.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

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Hamas’s Top Political Leader Assassinated in Iran

Foreign Policy - mer, 31/07/2024 - 23:44
Ismail Haniyeh’s death could stall ongoing cease-fire efforts and raises the risk of an all-out Israel-Iran war.

Guinée : l'ex-chef de la junte Dadis Camara condamné à 20 ans de prison

France24 / Afrique - mer, 31/07/2024 - 23:40
L'ancien chef de la junte Moussa Dadis Camara a été condamné à vingt ans d'emprisonnement pour crimes contre l'humanité pour sa responsabilité dans le massacre du 28 septembre 2009 en Guinée, à l'issue d'un procès historique qui a duré près de deux ans. Au moins 156 personnes avaient été tuées, et des centaines d'autres blessées, dans la répression d'un rassemblement de l'opposition dans un stade de Conakry, selon le rapport d'une commission mandatée par l'ONU. Au moins 109 femmes avaient, par ailleurs, été violées.
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USA thrash South Sudan to make Olympic last eight

BBC Africa - mer, 31/07/2024 - 23:35
The USA cruise to a 103-86 victory over South Sudan to qualify for the Olympic men's basketball quarter-finals.
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The Quad Gets a Boost

Foreign Policy - mer, 31/07/2024 - 23:00
The foreign ministers’ meeting in Tokyo sends a signal that all is well with the grouping after a year of competing obligations.

Massacre du 28 septembre: que s'était-il passé et qui sont les principales personnes condamnées avec Moussa Dadis Camara ?

BBC Afrique - mer, 31/07/2024 - 22:43
La justice guinéenne a rendu son verdict ce mercredi, dans l’affaire du massacre du 28 septembre 2009 au stade de Conakry, après près de deux ans de procès. Retour sur les temps forts et les principaux acteurs de ces évènements.
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Burkina/Centre-nord : Des acteurs s'approprient le Programme de relèvement et de renforcement de la résilience (P3R)

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 31/07/2024 - 22:30

Le ministère de la Solidarité, de l'Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille (MSAHRNGF) co-organise, avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), les 31 juillet et 1er août 2024 à Kaya, une session d'appropriation et de présentation du Programme de relèvement et de renforcement de la résilience (P3R) aux autorités locales et aux futurs membres du comité de pilotage. La cérémonie d'ouverture est intervenue ce mercredi 31 juillet 2024.

Le Programme de relèvement et de renforcement de la résilience (P3R) ambitionne de soutenir les efforts du gouvernement dans son élan de renforcer la cohésion sociale, la résilience des communautés et de redynamiser le secteur de l'emploi, surtout au profit des femmes et des jeunes.
Le P3R veut renforcer la résilience socioéconomique des populations, opérer des changements et apporter une réponse adaptée à leurs préoccupations et attentes exprimées, en vue de leur pleine participation au processus de développement du Burkina Faso.

Le P3R se veut également une solution pour les jeunes dans le domaine de l'entrepreneuriat

L'élaboration du P3R, qui a une durée initiale de quatre ans (2023-2027), a débuté en 2021 et a connu un démarrage effectif à partir de 2023 par un plan d'initiation.
Selon le représentant résident adjoint, chargé des programmes et des opérations du PNUD Burkina, Éloi Kouadio IV, ce programme cible les personnes vulnérables, les Personnes déplacées internes (PDI) et intègre les jeunes et les femmes.

Durant les 48 heures à Kaya, il va s'agir de présenter le Programme P3R, les résultats déjà atteints depuis le processus de sa mise en route et de recueillir les orientations des futurs membres du comité de pilotage pour une mise en œuvre efficace du programme.

Éloi Kouadio IV (en chemise blanche) échangeant avec des bénéficiaires du site maraîcher du secteur 6 de Kaya

Le P3R comme une lueur d'espoir

Du côté des autorités, le P3R est bien accueilli. « Face aux défis de la région du Centre-nord, le programme de relèvement et de renforcement de la résilience se présente comme une lueur d'espoir. Il incarne notre volonté commune de renforcer nos communautés, de soutenir nos concitoyens les plus vulnérables et de dynamiser notre économie », a déclaré Rasmané Nikièma, conseiller technique, chargé des libertés publiques, gestion et prévention des conflits.

Pour le représentant du gouverneur de la région du Centre-nord, ce programme représente également l'engagement des autorités politiques en faveur de la résilience des communautés vulnérables au Burkina Faso.

Le conseiller Rasmané Nikièma (à droite) remettant symboliquement du matériel pour la formation des jeunes

Constat sur le terrain

Après une première séance de présentation du P3R avec les acteurs, les initiateurs du programme ont effectué une visite de terrain des réalisations. Le site maraîcher du secteur 6 de Kaya a été la première étape de la visite.

C'est un site d'une superficie aménagée de 5,136 hectares dont environ 3 hectares exploités. Ce sont 95 personnes qui y travaillent dont 80 PDI.
Au niveau de l'Agence nationale de la promotion d'emploi (ANPE), le P3R a offert du matériel pour la formation professionnelle au profit des jeunes.

La chambre froide du secteur 7 de Kaya a constitué la dernière étape de la visite. Ici, le représentant résident adjoint du PNUD au Burkina et ses collaborateurs sont venus constater l'effectivité des installations, qui accueillent 79 femmes dont 15 PDI et 15 jeunes. Sur ce site, tout fonctionne grâce aux panneaux solaires. « Cette chambre froide va permettre aux femmes de conserver et de pouvoir mieux vendre leurs productions maraîchères », a indiqué Éloi Kouadio IV.

Une photo de groupe entre les visiteurs du jour et des femmes de la chambre froide du secteur 7 de Kaya

Il faut noter que le programme P3R est mis en œuvre sept régions prioritaires : le Sahel, le Nord, le Centre-nord, l'Est, le Centre-est, la Boucle du Mouhoun et les Hauts-Bassins avec pour partenaires financiers, le Peace Building Fund (PBF), la Suède, l'Italie et le PNUD.
Le P3R a un budget d'environ 23 milliards de francs CFA. Actuellement, ce sont 10 milliards de francs CFA qui ont été mobilisés, ont indiqué les initiateurs.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Burkina : Le chef terroriste Sangaré Boukary alias Abou Fadima et 14 autres criminels neutralisés par l'armée

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 31/07/2024 - 22:30

Ouagadougou, 31 juil. 2024 (AIB) - Les Forces combattantes ont neutralisé le 25 juillet 2024, dans la Kossi, 15 terroristes, dont un cadre du prétendu Groupe de soutien à l'Islam et aux Musulmans (GSIM), Sangaré Boukary alias Abou Fadima (43 ans), a appris l'AIB mercredi auprès de sources sécuritaires.

Les FDS et les VDP ont réagi rapidement quand des terroristes du GSIM ont attaqué, dans la soirée du 25 juillet 2024, le village de Koury dans la commune de Sono, province de la Kossi.

La détermination des Forces combattantes a permis de tuer quinze criminels, dont un activement recherché, à savoir le chef terroriste Sangaré Boukary alias Abou Fadima, âgé de 43 ans.

Cet ancien revendeur de bétail a passé son temps à livrer du carburant et des crédits de communication à des terroristes actifs dans un pays voisin.

Courant 2018, il suit un entraînement avec les assassins avant de créer sa base dans la forêt de Kinsèrè, commune de Barani, à la fin de l'année 2019.

Sangaré Boukary alias Abou Fadima a coordonné plusieurs attaques contre les FDS, les VDP et les populations civiles.

Il est également impliqué dans les attaques dans la ville de Nouna, notamment contre la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Djibasso, le GARSI de Barani et le village de Bourasso.

Selon les sources de l'AIB, la neutralisation de ce meurtrier constitue une perte énorme pour les terroristes actifs dans la Boucle du Mouhoun, au regard de sa capacité de mobilisation et de nuisance.

Par ailleurs, les Forces combattantes, qui restent engagées sur tous les fronts dans la reconquête territoriale, assurent les interlocuteurs de l'AIB.

Agence d'information du Burkina

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Sahara Occidental : “La France a plus d’avantages à se rapprocher du Maroc”, Driencourt

Algérie 360 - mer, 31/07/2024 - 22:19

La France a récemment fait un pas important sur la scène diplomatique en reconnaissant officiellement le plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, considéré comme […]

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Ismail Haniyeh’s Killing in Iran Brings Israel Closer to Victory

The National Interest - mer, 31/07/2024 - 22:19

Hamas leader Ismail Haniyeh was killed in Iran on July 31. Haniyeh was one of the most well-known faces of Hamas in the region. Ever since he took over Hamas’ Political Bureau in 2017, he has been a key leader in navigating the rising power of Hamas in the region and globally. Now, Haniyeh is dead, and his group is suffering blows in both Gaza and throughout the Middle East. Ten months of war in Gaza may now move in a fundamentally new direction.

Haniyeh is presented as the political face of Hamas, as if he is different than the military part of Hamas that led the attack on Israel on October 7. 

When the attack took place, Haniyeh was in Doha, Qatar, along with other Hamas leaders. These leaders included Saleh al-Arouri, who was based in Beirut but had fortuitously arrived in Doha in time for the October 7 attack. While the details of the attack may have been kept from Haniyeh, such as the exact time it would take place, it’s clear Haniyeh supported the attack. Shortly afterward, he gathered Hamas leaders in Doha for a video where the men prayed and celebrated and later spoke in praise of the attack.

Haniyeh’s goal in the wake of October 7 was to drum up support in the region. His Qatar headquarters allowed him to make the acquaintance of various Middle Eastern leaders. Consequently, he enjoyed a great deal of influence regionally and internationally. Haniyeh has held numerous meetings with Turkey’s long-time leader, Recep Tayyip Erdogan. He traveled to Saudi Arabia under the guise of a religious pilgrimage in April 2023 for meetings. He has also traveled to the Egyptian capital of Cairo.

Haniyeh’s travels in the region, before and after October 7, illustrate how the unprecedented terror attack on Israel, including the murder of more than 1,100 people and kidnapping of 250 on October 7, has not dimmed Hamas’ relations in the region. In fact, it’s possible to conclude that Hamas has received more regional support after October 7. Haniyeh was the center of that support. Hamas has other officials and well-known figures, such as the Hamas-based leader Yahya Sinwar, as well as Ghazi Hamed, Mahmoud Zaher, Khalil al-Khayya, Khaled Meshaal, Zaher Jabareen, Basem Naim, Mahmoud Zaher, Osama Hamdan, and Sami Abu Zakhri. Still, none of them reach the level of Haniyeh. Meshaal, for instance, was replaced by Haniyeh in 2017 and has taken a back seat in recent years. After Israel killed Marwan Issa and likely killed Muhammed Deif in Gaza, it appears Sinwar is the last well-known Gaza-based leader of Hamas. Sinwar’s brother is also a key leader, but the two of them should be seen as one element.

Hamas has also suffered two critical setbacks abroad. Saleh al-Arouri was killed in Beirut in January. Haniyeh is now dead as well. This means that Hamas has suffered blows to its political leadership in Gaza, Lebanon, and Qatar. This doesn’t mean Hamas cannot recover. In the past, it also lost leaders. Ahmed Yassin and Abdel Aziz Rantisi were killed by Israel in 2004. Their deaths helped pave the way for Haniyeh. However, it took time for Haniyeh to build up Hamas’ power after their demise. Haniyeh was essential to Hamas’ electoral victory in the Palestinian elections in 2006 and briefly served as the prime minister of the Palestinian Authority. Hamas fumbled that role and seized Gaza in a coup in 2007, killing and exiling political opponents and turning Gaza into a platform for terror attacks on Israel.

It was Haniyeh who led Gaza down the road of becoming a springboard for ever-larger attacks on Israel. Hamas acquired longer-range rocket technology with Iran’s backing, transforming its short-range Qasam rocket arsenal into a colossus of long-range rockets that could hit Tel Aviv and Jerusalem. Haniyeh also helped secure more funding via Doha, propping up Hamas in Gaza. With the funding, Hamas was able to build hundreds of miles of tunnels and position its rockets in a more sophisticated manner so it could fire barrages of more than 100 rockets at a time.

By the time Sinwar had fully transformed Hamas into the twenty-four battalions of fighters that launched the October 7 attacks, Haniyeh was ensconced in Doha. By this time, the day-to-day tactics of Hamas were in Sinwar’s hands. However, strategic planning was in Haniyeh’s hands. He was the one who galvanized support for Hamas after October 7. He reached out to Turkey. He sent a Hamas delegation to Russia and China. When Beijing hosted fourteen Palestinian factions in China, Haniyeh played a key role. In fact, Haniyeh met a Chinese envoy to Qatar in March 2024 to pave the way for China’s role in trying to reconcile Palestinian groups.

Israel has waged almost ten months of war in Gaza. This has been a tactical success, grinding down Hamas battalions and eliminating numerous Hamas members. Israel estimates that around 14,000 Hamas members have been eliminated. Hamas has also run out of most of its rockets during this war and lost control of the southern Gaza border with Egypt. Hamas still controls a swath of Gaza, mostly because Israeli forces carry out sweeps of neighborhoods and then leave. The war is dragging on, and there is no clear strategy to end it. Endless ceasefire and hostage talks have not been fruitful. Haniyeh drove a hard bargain in these talks, seeking a long-term ceasefire and a slow release of hostages that would go on for months or years. This would benefit Hamas because a trickle of hostage releases would let it celebrate its success each week as Israel was forced to release detainees in exchange. This would enable Hamas to increase its influence in the West Bank, with its eyes set on a Palestinian unity government brokered by China.

If a unity government is formed in Ramallah, it is likely Hamas will be part of it, either officially or informally. Haniyeh would have seen this as an opportunity to return to the West Bank and swoop in, emerging again as the Palestinian prime minister almost two decades after losing the job in 2007. If he’d returned, he would have come back to a changed region, one where U.S. power is much reduced and where China, Russia, Iran, and Turkey are backing Hamas. Israel also faces much larger threats today than in 2007. In 2007, Hezbollah was weakened by the 2006 war. Now, it is strong. Haniyeh would have understood this. Instead of returning to the West Bank, though, he is now off the political map permanently. Haniyeh’s killing in Iran could thus lead to a fundamental recalculation in the region. Israel, following a tactical victory over Hamas in Gaza, could now be on the verge of a strategic victory over Hamas’ plans for the day after the war.

About the Author: 

Seth Frantzman is the author of The October 7 War: Israel’s Battle for Security in Gaza (2024) and an adjunct fellow at The Foundation for Defense of Democracies.

Image Credit: Shutterstock.com.

Cameroun: le tiktokeur Junior Ngombe mis en liberté provisoire

RFI /Afrique - mer, 31/07/2024 - 22:19
Le TikTokeur de 23 ans a été remis en liberté provisoire après avoir passé une semaine en détention. D'abord interpellé le 24 juillet à Douala où il réside, il avait été transporté à Yaoundé au secrétariat d'État à la Défense. Des avocats et des acteurs de la société civile nationale et internationale se sont mobilisés pour dénoncer le sort qui lui a été réservé.
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James C. Scott Trampled Across Borders to Explain the World

Foreign Policy - mer, 31/07/2024 - 21:37
The political scientist, anthropologist, and anarchist loved the global margins.

Rentrée scolaire 2024/2025 : voici la date présumée du retour sur les bancs de l’école

Algérie 360 - mer, 31/07/2024 - 21:02

Alors que l’été bat son plein et que les plages sont bondées tout le long du littoral, les rumeurs vont bon train concernant la grande […]

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Procès contre Corneille Nangaa et consorts : le verdict attendu le 8 aout prochain

Radio Okapi / RD Congo - mer, 31/07/2024 - 20:48



Le verdict dans le procès de Corneille Nangaa et consorts interviendra le 8 aout prochain.  La Cour militaire de Kinshasa/Gombe a annoncé cette nouvelle le mardi 30 juillet, mettant ainsi fin aux débats autour de ce dossier tant attendu dans l’opinion.


A l'audience publique des conclusions, la cour a pris acte des plaidoiries de la défense.

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'Slave auction' pupils to face disciplinary in South Africa

BBC Africa - mer, 31/07/2024 - 20:34
Viral footage appears to show schoolchildren in Cape Town "selling" off black classmates.
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