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Nepal’s Renegade Strategy to Save Mothers

Foreign Policy - Fri, 15/05/2015 - 22:15
The country's bold strategy to fight maternal mortality flouts conventional wisdom and relies on a controversial drug -- and in the wake of the devastating earthquake, it could be more important than ever.

Ramadi Has Fallen to the Islamic State, but Pentagon Says Things Are Just Fine

Foreign Policy - Fri, 15/05/2015 - 22:08
Islamic State fighters are pushing deeper into the key Iraqi city of Ramadi while launching new attacks against the sprawling Baiji oil refinery, but a top U.S. military official involved in the Pentagon’s training and advising mission there says that the group remains “on the defensive.” Speaking by phone from his headquarters in the Middle ...

Ces très chers battlegroups, vraiment inutilisables ?

Bruxelles2 - Fri, 15/05/2015 - 21:48

(crédit : MOD Suède : Nordic Battlegroup)

(BRUXELLES2) La force de réaction rapide de l’Union – les fameux Battlegroups ou Groupements tactiques – sont toujours au garage. Et ils risquent d’y rester – sauf volonté politique très clairement affirmée. Car plusieurs opportunités ont été perdues dans le passé. J’en ai compté 4. Et le planning actuel des battlegroups, s’il est à peu rempli en apparence, compte dans les faits de nombreux trous quand on prend en compte les contingences économiques, politiques et opérationnelles.

Un dernier loupé…

La dernière opportunité loupée, c’était en Rép. Centrafrique (RCA). Tout était taillé pour une action d’un des groupements tactiques de l’Union européenne : la situation de crise prégénocidaire, une possibilité d’intervention bien cadrée au plan géographique (Bangui ou Ouest de la RCA), un engagement limité dans le temps, l’engagement de l’Union africaine d’un côté, de l’ONU de l’autre, un consensus international favorable. Et chacun (Haut représentant comme Etats membres) a contribué à ce que cette occasion soit perdue… (lire :  Envoyer ces « foutus » battlegroups en Centrafrique, vous n’y pensez pas ! et Battlegroup pour la Centrafrique ? Comment Cathy a dit stop !)

Trois autres opportunités perdues en six ans

Ce n’est pas la première fois qu’une telle opportunité est loupée. Dans le passé, par trois fois, un besoin s’est fait sentir d’une intervention rapide, le pays ou l’ONU était demandeur, et l’idée d’envoyer un battlegroup a été mise sur la table, ou moins envisagée un moment, avant d’être finalement abandonnée.

1° En 2008, au Congo, raconte Alain Le Roy, ancien responsable des casques bleus à l’ONU et actuel secrétaire général du Service diplomatique européen. « Quand j’étais au département du maintien de la Paix de l’ONU, j’avais demandé une aide européenne pour le Congo, un battlegroup avait été sérieusement envisagé. Mais on ne l’avait pas obtenu » (lire aussi : Le Battle group franco-allemand partira-t-il au Congo? et L’UE étudie quatre options pour le Congo).

2° Sur la Libye, aussi en 2011, on avait aussi sérieusement envisagé la possibilité de faire intervenir un battlegroup pour assurer l’évacuation des ressortissants européens et étrangers, le « Nordic battlegroup » était prêt. « Mais la question des coûts avait fortement freiné fortement le déploiement » (lire : Eufor Libya : le nordic Battlegroup « ready to go ».

3° Au Mali, en 2013, également, « il avait un moment question d’envoyer un battlegroup ». Mais là apparemment c’étaient les Français qui n’étaient pas très chauds d’avoir du multinational. Et les nations d’astreintes n’étaient pas « chauds bouillants » pour reprendre une expression adéquate… (lire : Mali. Un certain échec du concept des battlegroups).

Revue d’effectif : Un planning à très gros trous

Si vous regardez un des plannings diffusés, ne vous y trompez pas, la moitié des slots remplis ne seront pas utilisés. Personne n’osera le dire vraiment au sein de l’Union européenne. Je l’ai testé à plusieurs reprises. On vous fera des gros yeux avec un « Oh » comme une vierge effarouchée, avant de vous dire, avec un soupir : bon, vous « exagérez un peu.. » ou « je ne dirai pas tout à fait çà », le plus souvent appuyé par un long silence accompagné d’un sourire en coin qui en dit plus que tous les discours.

Ceux qui sont là pour la figuration

De fait, si vous voyez un battlegroup, siglé « britannique » (d’astreinte au 1er semestre 2016), vous êtes quasiment sûr qu’il ne partira pas, par principe idéologique : un Britannique participe rarement à une opération européenne, sauf si elle est maritime et, de préférence, commandée par un amiral britannique (Londres parlera alors d’opération multinationale sous commandement britannique !). Idem pour un battlegroup « Helbroc » (d’astreinte au 2e semestre 2016), commandé par la Grèce avec la Roumanie ou la Bulgarie (*), mais pour d’autres raisons (budgétaire).

Ceux qui partiront difficilement

Les battlegroups sous commandement italien (respectivement 1er et 2e semestre 2017) ou espagnol, ne sont pas mieux lotis au niveau budgétaire, et ne devraient pas pouvoir « décaler » pour des motifs économiques, sauf pour raison d’intérêt national. Ce blocage pourrait même atteindre la France. Dans la configuration actuelle de surmobilisation des troupes (intérieure, Irak, Mali…), inutile de demander à l’Etat-Major de déployer un GTIA de 1500 hommes en opération extérieure. « Je ne sais pas où on les prendrait » m’a expliqué un officier. Sauf, là encore, pour une raison ou un théâtre d’intérêt national, jugé ultra prioritaire par Paris.

Ceux qui seraient bien partis… mais

De fait, ils restent trois battlegroups théoriquement opérationnels : le Nordic battlegroup (d’astreinte ce 1er semestre 2015). Mais on sent bien qu’à Stockholm surtout, le coeur n’y est plus vraiment. « L’ambiance n’est pas identique à ce qu’il y avait il y a quelques années », m’a confié un expert nordique. Plusieurs raisons : le changement d’ambiance politique, les Suédois ont été très déçus du peu de réponse donnée par les Européens à leur volonté d’engagement lors de leur dernière permanence (en 2011). Enfin, cela coûte cher. « On a investi beaucoup d’argent dans ces battlegroups, c’est très couteux. Et cela suscite la controverse. On se pose la question en Suède pour savoir si c’est vraiment, nécessaire et sur leur utilité réelle » résumait récemment une eurodéputée verte, Bodil Ceballos.

Ceux qui pourraient peut-être éventuellement partir, si…

La surprise pourrait, en fait, venir du battlegroup Germano-Austro-Néerlandais (de permanence au 2e semestre 2016), théoriquement opérationnel, avec une volonté allemande de s’illustrer au plan de la politique étrangère (nationale comme européenne), mais on a du mal à voir dans quelle configuration géopolitique il pourrait le faire. Reste le battlegroup des Visegrad (emmené par les Polonais). Mais, là aussi, on a du mal à les voir s’engager dans un terrain africain « pur » sans soutien solide d’un autre pays. Encore qu’une surprise est toujours possible. Lors des dernières opérations au Tchad (EUFOR Tchad RCA) en 2008 et en Centrafrique dernièrement (EUFOR RCA), les forces venues des pays de l’Est ont assuré la soudure nécessaire pour le lancement de la mission !

En bref, j’avais écrit dans le passé que la force de réaction rapide de l’UE était à réaction lente, je dirai aujourd’hui plutôt qu’elle fonctionne au GPL, le gaz étant gelé, il faut trouver le moteur pour le reliquéfier avant qu’il reparte…

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire aussi :

(*) Celui-ci comprend théoriquement des Ukrainiens. Mais ceux-ci « ont, je pense, d’autres préoccupations que la PSDC aujourd’hui » confiait, récemment, avec une ironie toute en finesse, un haut gradé européen.

Categories: Défense

Metróvonat-parádéval ünneplik a moszkvai földalatti 80. születésnapját

Orosz Hírek - Fri, 15/05/2015 - 21:38

A rég- és a közelmúlt metrószerelvényeinek a felvonulásával kezdődött meg pénteken Moszkvában a 80 éves földalatti ünneplése. A különleges parádé két napig tart. Fúvószenekar köszöntötte a begördülő régi szerelvényeket az Oktyabrszkaja megállónál, a számtalan elágazást összekötő körvonalon, amelyet a moszkvaiak csak egyszerűen gyűrűnek hívnak. Az első vonal, a piros színű Szokolnyikitől a Park Kulturi megállóig járt.

Categories: Oroszország és FÁK

Watching Your Country Collapse from Afar

Foreign Policy - Fri, 15/05/2015 - 21:22
Thousands of Nepali workers in Qatar struggle to find a way to go home -- and give back -- to a country in crisis.

Engem a rezsiárak öltek meg – avagy újabb tüntetés Kijevben

Orosz Hírek - Fri, 15/05/2015 - 21:09

Kijevben május 14-én a tüntetések újabb hulláma kezdődött meg – írja a Vesztyi. Az ukrán parlament és a miniszteri kabinet előtt szinte állandóan tüntetnek, ezúttal a közüzemi díjak növekedése miatt. Április elsejétől a közüzem díjak jelentős mértékben megemelkedtek. Például a gáz ára háromszorosa lett az eddigieknek. Az elégedetlen emberekből egyre több van, ezért az emberek azt követelik, hogy Porosenko elnök személyesen intézkedjen az ügyben. Az ukránok Arszenyij Jacenyukra helyezik a vádakat, ezért úgy gondolják, hogy a tetteiért felelni kell. Jacenyuk azt nyilatkozta, hogy a közüzemi díjak növelése a legokosabb megoldás az energia megtakarítás terén.

Categories: Oroszország és FÁK

Az Amerikai Egyesült Államok Szárazföldi Haderejének parancsnoka látogatást tesz Ukrajnában

Orosz Hírek - Fri, 15/05/2015 - 21:05

Egy katonai delegáció érkezik az Amerikai Egyesült Államokból az USA Szárazföldi Haderejének főparancsnokával, Frederick Ben Hodges altábornagy vezetésével – írja Novorosszia hírügynöksége. Erről Viktoria Kusnir, a Védelmi Minisztérium szóvivője nyilatkozott.

Categories: Oroszország és FÁK

Oroszország nem engedi el Ukrajna adósságát

Orosz Hírek - Fri, 15/05/2015 - 21:01

Oroszország nem vesz részt az ukrán hiteltartozás átütemezésében –írja a TASS-ra hivatkozva a Lenta. Szergej Sztorcsak orosz pénzügyminiszter-helyettes kijelentette: „Nem, mi nem veszünk részt a tartozással kapcsolatos műveletben”.

Categories: Oroszország és FÁK

The FPA’s Must Reads (May 8-15)

Foreign Policy Blogs - Fri, 15/05/2015 - 21:01

Relief efforts continue in Nepal. Photo Credit: Rajan Shrestha via Wikimedia Commons

The Crusades: A Complete History
By Jonathan Phillips
History Today

The crusades may not be recent history, but the number of times they’ve been appropriated by politicians in the past few years you’d think they might be. Phillips provides a fairly comprehensive history of these wars and the logic behind them.

Nepal’s Aid System is Broken. So These Lifesavers Hacked It.
By Abe Streep
Wired

As governments and international NGOs struggled to provide aid in the aftermath of the devastating earthquake in Nepal, a number of ad hoc, unregistered and unlicensed efforts have sprung up to fill the void these larger organizations have left. Wired looks at one of them, which was borne out of an bed-and-breakfast called the Yellow House.

How PTSD Became a Problem Far Beyond the Battlefield
By Sebastian Junger
Vanity Fair

Junger, who has experience with PTSD on a personal level as well, explores the history of the disorder, its effects and why it’s so prevalent in Western societies. Ultimately, he notes, it boils down to making society feel more inclusive for soldiers who have left the perils of war to return home.

The Killing of Osama bin Laden
By Seymour M. Hersh
The London Review of Books

Love it or leave it, Hersh’s “alternative narrative” of the killing of Osama bin Laden at his compound in Abbottabad has sparked conversations the world over. Hersh’s account posits that bin Laden had been held by Pakistani officials for a number of years and tries to poke holes in the official narrative presented by the Obama administration. Agree with him or not, it’s worth a read to see what all the fuss is about.

Theorizing the Drone
By Grégoire Chamayou
Longreads

What does the rise of the drone mean for modern warfare? How does it, if it does at all, change the moral calculations in war? What even counts as a drone? These are just a few of the questions French philosopher Grégoire Chamayou tries to answer in these four chapters republished by Longreads from his book Theorizing the Drone.

Blogs:

Climate Change: A Generational Challenge by Elly Rostoum
Turkmenistan and Europe’s pipe dreams by Mark Varga
International Security: We’re Doing It Wrong by Oliver Barrett
Turkey Cracks Down on NGOs by Gary Sands
Countering the Sunni-Shia Divide by Ali G. Scotten

Over at FPA.org:

Great Decisions 2015 Spring Updates by Eugene Steinberg, Paul Mutter, Daniel R. Donovan, Hannah Gais, and Jordan Stutts

A Kommerszant szerint Moszkva több pénzt akar a francia Mistralok helyett

Orosz Hírek - Fri, 15/05/2015 - 20:57

A Kreml nem kívánta kommentálni pénteken a Kommerszant című napilap értesülését, miszerint Moszkva a Párizs által felajánlottnál több pénzt akar a francia Mistral helikopterhordozó hajók helyett. Dmitrij Peszkov, az orosz államfő szóvivője csak annyit fűzött hozzá az újság közléséhez, hogy az orosz vezetés továbbra is "az áru vagy pénz" elvhez tartja magát.

Categories: Oroszország és FÁK

Oroszország a NATO miatt erősíti katonai jelenlétét a Krímen

Orosz Hírek - Fri, 15/05/2015 - 20:49

Oroszország a NATO miatt fokozatosan erősíteni fogja katonai jelenlétét a Krímben - jelentette ki Alekszandr Grusko, az észak-atlanti szervezetnél akkreditált orosz nagykövet a Ria Novosztyi orosz hírügynökségnek. A diplomata azt mondta: "amit teszünk, az valamennyi nemzetközi kötelezettségvállalással egybevág. Semmit sem sértünk meg. Nincs olyan tiltás, hogy nem helyezhetünk el ott (a Krím félszigeten) bizonyos típusú fegyvereket".

Categories: Oroszország és FÁK

Writing From a War Zone Doesn’t Make You Anne Frank

Foreign Policy - Fri, 15/05/2015 - 20:32
The 15-year-old diarist was a singular talent. Let’s stop pretending every young woman tweeting her life under fire is doing the same.

A csehek a "nemzet atyjának" agyáról vitatkoznak

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - Fri, 15/05/2015 - 20:07
Nyílt társadalmi vitát kezdeményez a prágai nemzeti múzeum arról, mi legyen a "nemzet atyjának" nevezett František Palacký (1798-1876) történész és politikus agyával.

Életfogytiglanra ítélték bin Laden egyik helyettesét

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - Fri, 15/05/2015 - 19:59
Életfogytiglani szabadságvesztésre ítélték az Egyesült Államok kenyai és tanzániai nagykövetsége ellen 1998-ban elkövetett robbantásos merényletekben játszott szerepe miatt pénteken New Yorkban Kálid al-Favvazt, aki az amerikai hatóságok szerint Oszama bin Laden egyik helyettese volt.

Nagyszabású nemzetközi hadgyakorlat kezdődött Erdélyben

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - Fri, 15/05/2015 - 19:53
Sarmis-15 elnevezéssel nagyszabású nemzetközi hadgyakorlat kezdődött pénteken az erdélyi Nagysinken (Cincu), s abban az amerikai, a brit, a kanadai, és a román hadsereg mintegy 1500 katonája vesz részt több mint kétszáz páncélos csapatszállító járművel és harci eszközzel.

U.S. Air Force A-10 and F-15 Theater Security Package activities in Europe in one infographic

The Aviationist Blog - Fri, 15/05/2015 - 19:52
An interesting infographic provides some detail about the two TSPs in Europe.

12 A-10s belonging to the first Air Force Theater Security Package and 12 F-15s of the first ANG  TSP (theater security package) are currently deployed in eastern Europe in support of Operation Atlantic Resolve.

Both TSPs will operate from bases across the Old Continent for about 6 months to augment U.S. Air Force in Europe support to Operation Atlantic Resolve, and reassure regional allies.

The following infographic provides some additional detail about the activities conducted by the TSPs so far (actually, until May 11).

 

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Categories: Defence`s Feeds

Elhunyt Fellegi Tamás televíziós rendező

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - Fri, 15/05/2015 - 19:47
Fellegi Tamás, a hasonló nevű volt miniszter édesapja 85 éves volt. 1957-ben elbocsátották a Magyar Rádióból, de később ő alapíthatta meg az MRT legendás Szórakoztató és Zenei Főosztályát.

A dzsihadisták elfoglalták az iraki Ramádi központját

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - Fri, 15/05/2015 - 19:39
Az Iszlám Állam (IÁ) nevű dzsihadista szervezet pénteken elfoglalta a nyugat-iraki Ramádi város központját, fegyveresei kitűzték zászlójukat a tartományi kormányzat épületére - jelentették szemtanúk.

Lune de miel entre la France et la Commission

Coulisses de Bruxelles - Fri, 15/05/2015 - 19:33

REUTERS/Philippe Wojazer

Embrassons-nous Folleville ! Mercredi, la Commission a clôt son bras de fer avec la France. Mieux, elle l’a félicité dans un grand élan d’affection publique : « je salue les autorités françaises pour leur engagement à se réformer (…) et pour les mesures prises afin d’assurer la viabilité des finances publiques et ramener le déficit sous 3 % d’ici 2017 », n’a pas hésité à déclarer le très austère vice-président de l’exécutif européen chargé de l’euro, le Letton Valdis Dombrovskis. « Notre investissement en temps, notre capacité de persuasion ont payé », s’est félicité auprès de Libération, Michel Sapin, le ministre des finances. L’annoncedu rebond inattendu de la croissance française (+0,6 % du PIB au premier trimestre), soit mieux que l’ensemble de la zone euro (+0,4%) et surtout que la locomotive allemande (+0,3 %), est venue couronner la lune de miel entre l’exécutif européen et l’Hexagone.

C’est dans le cadre du « semestre européen » que la Commission a rendu son avis sur la France : chaque pays de l’Union a droit, chaque année, à sa recommandation de politique économique (qui devra ensuite être adoptée par le conseil des ministres des Finances (Ecofin)). Cette étape était, pour le coup, très attendue, car Paris devait absolument convaincre de sa volonté de poursuivre ses réformes structurelles afin de relancer durablement son économie. Et ce, après avoir obtenu, en février, à la suite d’une bataille homérique menée par Pierre Moscovici, le commissaire chargé des affaires économiques et monétaires, un nouveau délai de deux ans (après celui de 2013) pour ramener son déficit public sous la barre des 3 % du PIB. Plutôt que d’attendre le verdict après avoir transmis sa copie à la Commission, le gouvernement a cette fois mouillé sa chemise pour rassurer les plus « durs » des commissaires : Manuel Valls même s’est rendu à Bruxelles pour appuyer les visites répétées de Michel Sapin et d’Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie, le 18 mars, afin d’expliquer que l’effort serait poursuivi en dépit des défaites électorales et de l’amélioration de la conjoncture. « Les circonstances géo-politiques, avec la crise grecque et la perspective du référendum britannique sur l’appartenance à l’Union européenne, ont sans doute joué en notre faveur », reconnaît Michel Sapin : de fait, il n’était pas vraiment urgent d’ouvrir un troisième front avec la France. « Mais pas seulement », insiste le ministre des Finances, « sinon la crédibilité de la Commission aurait été mise en cause ».

Pour elle, le compte est vraiment bon : elle se dit convaincue que l’Hexagone ramènera son déficit à 3,4 % en 2016, comme elle s’y est engagée, et que les réformes structurelles seront poursuivies (elle cite six domaines prioritaires dont la réduction des effets de seuil en matière de représentation du personnel, la réforme des retraites complémentaires, réduction du coût du travail et du SMIC, les accords de maintien de l’emploi, l’amélioration du système fiscal, etc.). « Il est essentiel que le gouvernement français maintienne l’élan et profite de l’amélioration des conditions économiques pour poursuivre l’agenda de réformes », a souligné Dombrovskis. Autrement dit, « si on tient tous nos engagements, la Commission estime qu’il n’y aura pas de problème », commente Michel Sapin.

Côté déficit, l’exécutif européen se montre moins exigeant sur la réduction du « déficit structurel » (corrigé des variations de la conjoncture), la France prévoyant de faire moins que les - 0,8 % exigés, puisque les objectifs de déficit nominal devraient être tenus. « On a bien fait de procéder à l’opération-vérité de l’automne dernier qui a beaucoup crispé en annonçant clairement ce qu’il était possible de faire », estime le grand argentier français. « Surtout qu’au final, le déficit annoncé de 4,3 % pour 2014 n’a été que de 4 % ce qui a rassuré tout le monde ». L’effort supplémentaire de 4 milliards d’euros d’économie pour 2015 exigé par la Commission devra encore être validé le 20 juin prochain, mais pour Michel Sapin l’affaire est entendue.

Reste que, pour l’exécutif européen, l’économie française demeure fragile comme en témoigne le niveau élevé d’un chômage (3 points de plus qu’en 2007, soit 10,3 %) qui ne devrait pas décroitre d’ici à 2017, la dégradation des parts de marché à l’exportation, le niveau très élevé des dépenses publiques et de la dette publique, la faiblesse de l’investissement, etc. Ainsi, le rebond d’activité au premier trimestre est surtout porté par la consommation (favorisée par la baisse des prix de l’énergie) et n’a entrainé aucune diminution du chômage. Pis : 13.500 emplois ont été détruits au premier trimestre… Autant dire qu’elle reste sous surveillance : toute dégradation de la situation de la seconde économie de la zone euro aurait des implications pour l’ensemble de ses partenaires souligne ainsi la Commission.

Mais c’est aussi vrai des bons élèves de la zone euro qui devraient faire plus d’efforts pour soutenir l’activité chez leurs partenaires qui doivent purger leurs finances publiques et réformer leur économie. C’est en particulier le cas de l’Allemagne : la Commission estime qu’elle devrait investir dans les infrastructures, l’éducation et la recherche en profitant de ses marges de manœuvre budgétaire.

Pour Michel Sapin, c’est la preuve que la Commission commence à raisonner au niveau de la zone euro et pas « pays par pays ». « Il faut sortir de cette surveillance budgétaire trop rigide, trop tatillonne ». Mais il reconnaît que cela passe aussi par l’instauration d’un vrai gouvernement économique qui implique une réforme des traités européens, une perspective qui hérisse le gouvernement français…

N.B.: Article paru dans Libération du 14 mai

Categories: Union européenne

Bin Laden Deputy Convicted For Africa Embassy Bombings

Foreign Policy - Fri, 15/05/2015 - 19:30

It took 17 years, but federal prosecutors have finally won a conviction for a militant linked to the devastating al Qaeda bombings of the U.S. embassies in Kenya and Tanzania that left 224 dead and 4,000 injured and marked the group’s emergence as America’s top terrorist adversary.

A federal judge Friday sentenced Khaled al-Fawwaz, a top former advisor to Osama bin Laden, to life in prison. He was convicted in February on four conspiracy counts in connection to the 1998 attack, which killed 12 Americans.

The twin truck bomb attacks in Dar es Salaam and Nairobi prompted then-President Bill Clinton to launch Operation Infinite Reach, which consisted of cruise missile strikes in Somalia and Afghanistan. The missiles fired into east Africa destroyed the Al-Shifa pharmaceutical factory in Somalia, a facility that ended up having no connection to al Qaeda or bin Laden.

Strikes in Afghanistan destroyed four training camps and were an effort to kill bin Laden, who was believed to be at the Zhawar Kili al-Badr base. He left hours before the missiles struck.

After 9/11, Clinton came under fierce criticism for not having mounted a more muscular attempt to kill bin Laden.

The bombings in Kenya and Tanzania were the second attack by al Qaeda against American targets. In 1992, the group bombed a hotel in Yemen, where U.S. troops had been staying in route to Somalia. The service members were not at the hotel when a series of bombs went off, but two American tourists were killed.

Fawwaz was not convicted for planning the embassy bombing, but on four conspiracy counts. A the time of the attacks, he was in London disseminating bin Laden’s messages and sending supplies to terror cells in Africa. He was arrested in London in 1998, then extradited to the United States in 2012 after a long legal fight.

Lawyers for Fawwaz said he deserved less than life in prison because he was not as responsible for the attacks as other al Qaeda leaders. But prosecutors argued to Judge Lewis Kaplan that Fawwaz was the leader of a terrorist cell in Kenya in the 1990s who was once the ninth most powerful person in al Qaeda.

U.S. Attorney Preet Bharara said he is the 10th person to be convicted or to plead guilty in connection to the bombings.

Photo Credit: Alexander Joe/Getty Images

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