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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 months 5 days ago

Ligue 1- Match à grands enjeux à Sétif.

Sat, 01/10/2016 - 13:39
Le championnat d’Algérie de la Ligue 1 Mobilis de football se poursuivra aujourd’hui avec quatre matchs au programme, dont le traditionnel ES Sétif – MC Alger.

Ce rendez-vous est très important pour les Sétifiens, qui ont laissé filer cinq précieux points lors des deux derniers matchs du championnat. Du coup, cette confrontation face au MC Alger devient capitale pour les Noir et Blanc d’Abdelkader Amrani. Mais afin de parvenir surprendre les Mouloudéens deuxième du classement avec dix points. L’Entente devra retrouver son efficacité offensive. C’est tout le problème des Aigles d’Aïn El Fouera, lors des deux confrontions du championnat respectivement face à la JS Kabylie (0-0) et l’USM Bel-Abbès (1-2). Le MC Alger a été rassuré par sa dernière victoire acquise devant l’ancien leader, le MC Oran sur le score d’un but à zéro.
Menad et ses joueurs espèrent confirmer ce résultat en allant chercher quelque chose sur la pelouse du 8 Mai-1945. Ils devront pour cela faire le match parfait comme ils ont bien réussi à le faire lors de la première journée face à la JS Kabylie. Le leader du championnat et le champion d’Algérie en titre, l’USM Alger donne l’impression de réaliser le début de saison parfait avec ses quatre succès et un seul nul. Avec déjà trois points d’avance, les Usmistes peuvent conserver leur avance à l’occasion de la venue du promu, l’O Médéa.

En tout cas sur le papier, les coéquipiers de Zemmamouche partent largement favoris, même si les Médéens peuvent surprendre. Ils ont réussi à le faire lors de leur dernier déplacement en tenant en respect la JS Saoura (1-1). Le stade Chahid-Hamlaoui abritera une confrontation entre deux équipes, qui restent sur un retentissant succès acquis lors de la 5e journée. Le CS Constantine avait fait voler en éclats la défense du DRB Tadjenanet après sa belle victoire de 4 buts à 2. Les coéquipiers de Meghni veulent bien reproduire la même performance face à l’autre promu. Quant aux gars de la Mekerra, ils ont mis cinq matchs pour enfin lancer la saison. Les poulains de Chérif El Ouazzani ne comptent pas s’arrêter là.
Mais Hendou et ses coéquipiers savent qu’ils doivent montrer plus que de l’envie afin de revenir avec un bon résultat à Constantine. Par contre, c’est deux formations blessées qui s’affrontent entre elles lors du match JS Saoura – JS Kabylie. Le club sudiste ne parvient plus à enchaîner les bons résultats comme il le faisait si bien la saison dernière. Face aux Kabyles, les coéquipiers de Djallit vont tout faire afin d’effacer la lourde défaite subie face au RC Relizane (0-3).

L’année dernière, la JSS n’a fait qu’une bouchée des Kabyles en les battant sur le score de 3 à 0. cette fois-ci les choses seront plus difficiles, surtout que l’équipe ne jouit plus de la même confiance. Le déplacement de la JSK s’inscrit sous le signe de la réhabilitation après le nul peut flatteur devant le CA Batna (1-1). Mais est-ce que les coéquipiers de Rial sont capables de réaliser un bon résultat, eux, qui n’ont inscrit que deux buts en cinq journées. Le match MO Béjaïa – RC Relizane, comptant pour la sixième journée, aura lieu mardi prochain à 19h au stade de l’Unité-Maghrébine de Béjaïa.

Programme :
Aujourd’hui : 17h à Alger (Bologhine) : USMA – OM
Constantine (Hamlaoui) : CSC – USMBA
Sétif : ESS – MCA
19h à Béchar : JSS – JSK

Categories: Afrique

Des containers chargés de pierres

Tue, 27/09/2016 - 11:00

Des importateurs peu scrupuleux recourent à des moyens insensés pour effectuer des transferts illicites de devises vers l’étranger, selon les affirmations du directeur du renseignement douanier de l’administration des Douanes nationales, Boualem Medjbar.

Parmi ces ruses, ce responsable a parlé de conteneurs remplis de pierres, ou même vides, mais déclarés comme étant une marchandise.

S’exprimant hier à la radio Chaîne III dans l’émission « l’Invité de la rédaction », ce responsable a révélé que les délits n’ont été constatés par les services de contrôle qu’après l’ouverture des conteneurs censés renfermer des marchandises, « et que les transferts financiers pour leur paiement eurent déjà été effectués « au titre du crédit documentaire.

Ces infractions au change, résultant des surfacturations effectuées par ces opérateurs économiques indélicats lors des importations de marchandises, ont permis à ces derniers, entre 2010 et 2015, de transférer illicitement vers l’étranger l’équivalent en devises de 15 et 20 milliards de dinars chaque année.

Durant cette même période, 500 procès-verbaux par an en moyenne ont été dressés à l’encontre des contrevenants, donnant lieu à des pénalités cinq fois supérieures à ces transferts. Ce haut responsable des douanes a affirmé que ce « courant de fraudes » a atteint son paroxysme durant les années 2013 et 2014.

Il a toutefois assuré que l’intensification des opérations de contrôles ont permis de réduire l’ampleur de la fraude de manière significative.

« Notre administration agit en amont des opérations d’importation, en renforçant les contrôles et en instituant des systèmes de veille et d’alerte dans les ports et aéroports », a-t-il indiqué, expliquant que ces contrôles portent, par exemple, sur le type de société ou « d’importateur » gravitant autour de ce « phénomène » avec, notamment, le suivi des fluctuations des valeurs boursières sur les marchés étrangers concernant les marchandises susceptibles d’être ramenées en Algérie.

L’intervenant reconnaît, tout de même, que les fraudes relatives aux transferts illicites de devises sont, aujourd’hui, plus difficiles à déceler.

Il a même admis la complicité, voire l’implication de fonctionnaires des douanes dans ces trafics. Mais il a assuré que son administration est intransigeante sur ce point.
Pour appuyer ses propos, il a cité 40 fonctionnaires des douanes qui ont été radiés du corps pour différentes raisons en 2015.

« A chaque fois que l’erreur est constatée, une enquête est menée et une radiation est prononcée », a-t-il assuré en affirmant que « l’épuration » du corps des douanes fait partie de la stratégie de modernisation de l’institution.

Categories: Afrique

Viande putréfiée : les résultats de l’enquête à la fin de la semaine

Tue, 27/09/2016 - 10:54

Les résultats de l’enquête sur la putréfaction de la viande de moutons de l’Aïd-el-Adha seront connus vers la fin de la semaine en cours, a indiqué hier le directeur des services vétérinaires au ministère de l’Agriculture, Karim Boughalem. « L’enquête, lancée par le ministère de l’Agriculture en collaboration avec la Gendarmerie nationale, est toujours en cours. Les résultats seront connus dans trois ou quatre jours », a avancé M. Boughalem.

A ce propos, il a précisé que les analyses moléculaires des échantillons envoyés aux laboratoires de la Gendarmerie nationale sont importantes pour déterminer les causes de la putréfaction de la viande. Quant au Laboratoire central vétérinaire, qui relève du ministère de l’Agriculture, il est chargé de son côté des analyses biologiques.

Interrogé sur le réseau illicite de commercialisation de produits pharmaceutiques non autorisés pour l’engraissement d’animaux, démantelé samedi dernier à M’sila, le même responsable fait savoir que cette affaire n’a aucun lien avec celle de la viande putréfiée, comme cela a été relayé par les médias. « Effectivement, la Gendarmerie nationale a arrêté des éleveurs et des vétérinaires appartenant à un réseau de commercialisation de produits vétérinaires non homologués destinés au traitement de la volaille. Mais cela n’a rien à voir avec la viande ovine putréfiée », affirme-t-il.

Pour rappel, au lendemain de la fête de l’Aïd-el-Adha, les services vétérinaires de plusieurs wilayas ont été alertés par des citoyens sur la putréfaction de la viande de leurs moutons, tandis que des personnes ayant consommé la viande des moutons sacrifiés ont souffert d’intoxication alimentaire. En attendant les résultats des analyses des échantillons de viande prélevés sur les carcasses touchées, les services vétérinaires ont avancé la probabilité liée aux conditions climatiques ayant caractérisé les deux jours de l’Aïd, à savoir de la chaleur et un taux d’humidité assez élevé, en plus des conditions d’hygiène inappropriées dans certains endroits. Le nombre de têtes sacrifiées durant l’Aïd-el-Adha de cette année a atteint 4,5 millions.

Categories: Afrique

Lutte contre la criminalité urbaine: grande offensive des policiers à Alger

Tue, 27/09/2016 - 10:51

Les unités de police d’Alger ont effectué, durant le mois d’août passé, plusieurs offensives « anticipées » contre les foyers de la criminalité. Des opérations coup-de-poing qui ont permis l’arrestation de plusieurs centaines de trafiquants de kif et l’interpellation d’auteurs de crimes.

Selon un communiqué de la Sûreté d’Alger, et dans le cadre des activités de lutte contre la criminalité urbaine, les services de la police judiciaire ont traité, durant le mois d’août passé, 2 798 affaires ayant entraîné l’arrestation de 3 346 présumés auteurs qui ont été déférés aux instances judiciaires compétentes, dont 1189 pour détention et usage de stupéfiants ou de substances psychotropes, 273 pour port d’armes prohibées et 1 884 pour divers délits.

Parmi les affaires traitées, 293 sont relatives aux atteintes aux biens, 751 ont trait aux atteintes aux personnes, dont une affaire d’homicide volontaire, explique la Sûreté d’Alger.
Sur le plan de la lutte contre les parkings sauvages, plusieurs opérations ont été menées par les policiers, ayant visé pas moins de 350 parkings clandestins dans la capitale.
Ces opérations ont permis l’arrestation de plus de 300 « parkingueurs » qui squattaient des espaces publics pour en faire des lieux de stationnement clandestin.

Quant aux délits contre la famille et atteintes aux bonnes mœurs, les services de la police judiciaire ont traité 27 affaires, ainsi que 567 autres relatives à la chose publique et 122 à caractère économique et financier.

Concernant le port d’armes prohibées, ces mêmes services ont traité 256 affaires impliquant 273 personnes, déférées aux instances judicaires, dont 50 ont été placées sous mandat de dépôt.
En matière de lutte contre les stupéfiants, durant la même période, 1 038 affaires impliquant 1189 personnes ont été traitées, ce qui s’est soldé par la saisie de 10 kg et 315 g de résine de cannabis, 35.41g de cocaïne, 1.5g d’héroïne ainsi que 9 910 comprimés psychotropes.

Aussi, concernant les activités de la police générale, les forces de l’ordre ont mené 219 opérations de contrôle de professions réglementées, ayant entraîné l’exécution de 52 arrêtés de fermeture ordonnés par les autorités compétentes.

5 000 retraits de permis en un mois

Pour ce qui est de la prévention routière, les services de la sécurité publique ont enregistré 16 406 infractions au code de la route durant le mois d’août dernier ; à cela s’ajoutent le retrait immédiat de 4 969 permis de conduire et l’enregistrement de 85 accidents de la circulation ayant entraîné 91 blessés et quatre décès, dont la cause principale demeure le non-respect du code de la route.
par ailleurs, les services de la sécurité publique de la Sûreté de wilaya d’Alger ont mené 1 058 opérations de maintien de l’ordre.
Aussi, pour ce qui et du volet de la police de l’urbanisme et protection de l’environnement, ces mêmes services ont procédé à l’exécution de 287 opérations de démolition, dont 33 suite aux décisions administratives.

Categories: Afrique

L’Algérie s’apprêterait à ouvrir le capital des six banques publiques aux étrangers: ballon-sonde, info vraie ou élucubration d’une source ?

Tue, 27/09/2016 - 10:49

Selon une dépêche de l’agence Reuters, l’Algérie envisage de permettre aux principales banques publiques du pays de « s’introduire en Bourse » afin de développer leurs activités de marchés et de diversifier leurs sources de financement pour compenser l’impact de la chute des recettes pétrolières. Cette agence cite une source haut placée au sein de l’administration. 

Selon elle, le projet donnerait à des investisseurs étrangers « la possibilité de devenir majoritaires dans le capital de certaines banques algériennes », ce qui leur est pour l’instant interdit par la loi sur la monnaie et le crédit. Les six banques publiques algériennes (BNA, BEA, CPA, BADR, CNEP Banque et BDL) représentent la majeure partie du secteur bancaire. Selon cette source, qui a requis l’anonymat, « l’ère du baril à 100 dollars est révolue. Nous n’avons pas d’autre choix que de changer de politique ». « Les réformes se feront lentement mais on ne repartira pas en arrière », a-t-elle ajouté.

Mais selon toute vraisemblance, les autorités ont déjà donné le la puisqu’on évoque à demi-mot, depuis quelques semaines, l’ouverture du capital des banques publiques et l’assouplissement de la règle 51/49. Le projet de loi de finances pour 2017 prévoit un assouplissement de la règle fixant le capital qui doit être détenu à hauteur de 51% par les Algériens et 49% par les étrangers relative à l’investissement étranger dans le secteur bancaire. Dans le projet de loi de finances pour 2017, la part du capital pour le partenaire étranger devrait passer à 66%, contre 49% actuellement.

Une première tentative d’ouvrir le capital d’une banque étatique aux étrangers, en l’occurrence la CPA, a vite tourné court. Les banques françaises installées en Algérie (Société générale, BNP-Paribas, Crédit agricole, Natexis) ont toutes soumissionné dans le cadre de la privatisation du CPA. Les banques étrangères qui veulent entrer dans le capital des banques étatiques ne feront pas autre chose que des crédits à la consommation et des crédits documentaires au titre d’opérations d’importations.

Elles n’accorderont pas de financement à l’investissement. Ces dernières sont souvent soupçonnées d’adopter des positions extrêmement sévères (cherté excessive des conditions de crédit, exigences draconiennes en matière de garanties…) pour dissuader l’entreprise désireuse d’investir de solliciter un crédit. Reste à savoir si le Parlement votera cette nouvelle loi qui figure dans le projet de budget 2017. Le texte prévoit que les banques qui voudraient s’introduire à la Bourse d’Alger devront obtenir le « feu vert préalable » de la Banque centrale avant toute initiative susceptible de faire passer plus de 49% de leur capital dans des mains étrangères.

Le système bancaire algérien comprend, outre les six banques publiques, des banques privées et internationales. Vingt banques et neuf établissements financiers, dont cinq spécialisés dans le leasing, activent actuellement en Algérie. Selon la dernière liste élaborée par la BA et définissant les banques et établissements financiers agréés par la Banque centrale, jusqu’au 2 janvier 2013, la place bancaire algérienne compte, en plus des 6 banques publiques existantes depuis les années 1960, quatorze banques à capitaux étrangers, dont une à capitaux mixtes : Banque Al Baraka d’Algérie, Citibank N.A Algeria, une succursale de banque Arab Banking Corporation-Algeria, Natixis- Algérie, la Société générale-Algérie, Arab Bank PLC-Algeria (succursale), BNP Paribas Al-Djazaïr, Trust Bank-Algeria, The Housing Bank For Trade and Finance-Algeria, Gulf Bank Algérie, Fransabank Al-Djazaïr, le Crédit agricole corporate et investissement Bank-Algérie, HSBC-Algeria (succursale) et Al Salam Bank-Algeria.

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Harkis : un discours de Hollande qui ne passe pas en Algérie

Tue, 27/09/2016 - 10:45

« Grave dérapage de Hollande : il parle de « massacre » des harkis », titre lundi « El Watan » . La reconnaissance par le président de la République de la responsabilité de la France « dans l’abandon des harkis » et « dans les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil inhumain de ceux transférés en France » fait bondir le journal qui y voit avant tout une manoeuvre électorale avant la présidentielle de 2017.

Le journal algérien cite d’ailleurs l’AFP, selon laquelle le discours de François Hollande était très attendu par la communauté harkie, aujourd’hui forte de 500.000 personnes. D’autant qu’en 2012, François Hollande et Nicolas Sarkozy, lorsqu’il était chef de l’état, avaient déjà reconnu cette responsabilité.

Pour « El Watan », le sujet s’annonce « porteur » pour les candidats à l’Elysée. Mais autant en Algérie la façon dont les harkis ont été accueillis en France n’est qu’une question franco-française, autant sous-entendre que les harkis ont été massacrés sur l’ordre des nouvelles autorités algériennes ne passe pas. « Je dis que jamais l’autorité du FLN, en juin, juillet et août 1962, n’a autorisé ou invité les Algériens ou l’ALN [Armée de libération nationale] à se venger des harkis. Au contraire », a affirmé au journal, maître Ali Haroun, qui était à l’époque membre du CNRA (Conseil national de la révolution algérienne).

En évoquant l’exemple «  des villageois français qui s’en sont pris spontanément aux anciens collaborateurs nazis » à la Libération, il reconnaît qu’il est « regrettable » qu’il y ait eu des « initiatives à l’échelle locale contre des gens qui ont aidé le colonisateur ».

Les plaies entre la France et l’Algérie ne sont pas cicatrisées. Du moins tant que les deux pays ne se livreront pas, sincèrement et en commun, à l’examen de leur passé.

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Premier semestre 2016, profitabilité en nette hausse pour le groupe GEFCO

Tue, 27/09/2016 - 09:35

Courbevoie, France, le 26 Septembre 2016 – Le groupe GEFCO, acteur global de la logistique industrielle et leader européen en logistique automobile, enregistre un chiffre d’affaires de 2,2milliardsd’euros au premier semestre 2016, en progression de près de 3,5%par rapport à la même période de 2015.

Luc Nadal, Président du Directoire de GEFCO, déclare : « Ces résultats positifs sur le premier semestre 2016 reflètent la forte capacité de GEFCO à fournir des solutions logistiques globales pour ses client stout en améliorant sa propre compétitivité, y compris dans un contexte économique instable.» Performances opérationnelle et financière au rendez-vous 1er semester 2016 1er semester 2015 Var. 2016/2015 Chiffre d’affaires (M€) 2,221 2,146 +3,5% EBITDA 1 *(M€) 91,3 71,6 + 27,5% Au premier semestre 2016, le groupe GEFCO a réalisé un chiffre d’affaires de 2,2 milliards d’euros, en progression de 3, 5% par rapport à la même période en 2015.

Cette croissance est portée par l’activité de freight forwarding -en croissance suite à l’acquisition de la société IJS Global intervenue fin 2015 -, ainsi que par la bonne tenue du marché automobile européen et la hausse du chiffre d’affaires réalisé auprès de grands clients industriels. Cette croissance s’observe notamment en Europe de l’Ouest, dans les pays du Maghreb et en Europe centrale et orientale.

L’EBITDA du premier semestre 2016 s’élève à 91,3 Millions €, en hausse de 27,5% par rapport au 1er semestre 2015. Cette amélioration significative de la profitabilité résulte d’une politique volontariste menée par le Groupe pour optimiser ses achats et continuer de réduire ses coûts fixes, dans un contexte favorable de stabilisation des cours du pétrole.

Faiblement endetté, GEFCO fait preuve d’une santé financière solide. Le plan de performance initié mi-2014 par le Groupe en faveur d’une plus grande flexibilité de ses coûts, combiné à l’efficacité de son business model « assetlight », a contribué à leur maîtrise.

Dans le même temps, l’effort soutenu des équipes commerciales du Groupe GEFCO a permisle développement de son portefeuille clients, notamment sur les grands comptes. Des nouveaux clients toujours plus diversifiés Partenaire logistique privilégié des principaux constructeurs et équipementiers automobiles, GEFCO intervient dans le monde entier pour gérer et optimiser des chaînes d’approvisionnement complexes.

Les réussites commerciales du premier semestre de 2016 sont autant de preuves de la reconnaissance de son expertise unique dans un des secteurs les plus exigeants qui soit, comme en témoignent les contrats signés avec Fiat au Brésil pour le transport de pièces détachées, avec l’équipementier SNOP pour des services de 4PL2 en France, ou bien encore avec le constructeur Dongfeng Liuzhou pour des prestations d’entreposage en Chine.

Le groupe GEFCO met cette expertise au service de la compétitivité des industriels, toujours plus nombreux à lui accorder leur confiance, et ce, dans des secteurs de l’industrie de plus en plus variés. Mentionnons par exemple les coopérations établies au premier semestre 2016 avec les entreprises suivantes : Nintendo en Espagne ; le groupe SISECAM – industriel turc de la chimie et du verre, pour du transport ferroviaire en Serbie et en Bosnie ; Same Deutz Fahr pour la distribution de véhicules finis en Turquie ; Ratier Figeac dans l’aéronautique pour des flux commerciaux entre la France et le Maroc ; le groupe sidérurgique russe Severstal en Russie.

L’expansion internationale, pilier du développement du Groupe Avec un réseau intercontinental de 300 implantations dans le monde, GEFCO propose des solutions logistiques globales pour soutenir le développement de ses clients internationaux. L’acquisition, fin 2015, de l’entreprise néerlandaise de freight forwarding IJS Global, présente dans 16 pays, a permis de renforcer la présence mondiale et l’offre de GEFCO dans les principales zones d’activité de freight forwarding dans le monde : la Chine, l’Asie du Sud-est, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ainsi que les USA. Cette expansion géographique a permis au Groupe de porter le nombre de ses filiales à 44 et de proposer à ses clients industriels une offre de solutions logistiques globales sur les cinq continents.

L’acquisition d’IJS Global a également accéléré la diversification du portefeuille clients de GEFCO, l’entreprise néerlandaise étant spécialisée dans le transport de produits pharmaceutiques, high-tech, ou encore aérospatiaux.

Luc Nadal ajoute : « Les résultats du premier semestre 2016 représentent un rebond significatif dans la profitabilité de GEFCO. Ils illustrent la capacité du Groupe à créer de la valeur pour nos clients et partenaires, même dans un environnement complexe.»

LE GROUPE GEFCO

GEFCO conçoit et met en œuvre avec les industriels des schémas logistiques source de valeur ajoutée, renforçant leur compétitivité. La performance délivrée à ses clients par GEFCO repose sur son expertise acquise depuis 65 ans, en particulier dans l’industrie automobile, un secteur des plus complexe et exigeant. Présent dans 150 pays, GEFCO fait partie des 10 premiers groupes logistiques européens. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 4,2 milliards d’euros en 2015 et emploie 12 000 personnes. Le Groupe, qui compte plus de 300 implantations dans le monde, se développe en Asie du Sud-Est, en Europe centrale et orientale,

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Annaba: mort d’un prévenue dans les locaux de la police

Tue, 27/09/2016 - 00:57

Le corps du détenu décédé dimanche au siège de la 7ème sûreté urbaine de la ville d’Annaba où il était interpellé pour vol sur une dame âgée ne comporte aucune trace de violence physique et la mort est « naturelle » comme le confirme le rapport d’autopsie légale, a affirmé lundi après-midi, le chef de la sûreté de wilaya.

Ce repris de justice âgé de 40 ans a agressé une vieille dame de 82 ans pour la voler à la cité Menadia au vu de plusieurs habitants du quartier, a souligné le contrôleur de police Brahim Aggoune. Le mis en cause avait été emmené vers le siège de la 7ème sûreté urbaine après sa poursuite et interpellation par plusieurs citoyens, a ajouté le même responsable qui a indiqué que le corps de cette personne a été évacué vers l’hôpital pour subir l’autopsie légale.

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Algérie-Pays-Bas: signature d’un mémorandum d’entente et de coopération dans le domaine phytosanitaire

Tue, 27/09/2016 - 00:53

ALGER – Un mémorandum d’entente et de coopération dans le domaine de la protection des végétaux et de la quarantaine végétale a été signé, lundi à Alger, entre le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche et le ministère des Affaires économiques des Pays-Bas.

Le document a été paraphé par le ministre de l’Agriculture Abdeslam Chelghoum et le ministre néerlandais des Affaires économiques Henk Kamp, en visite de deux jours à Alger.

Peu auparavant, les deux ministres s’étaient entretenus sur le développement des relations économiques bilatérales et des partenariats dans différents domaines notamment la production des semences de pomme de terre, de l’industrie laitière et du maraîchage.

Les deux ministres ont examiné la possibilité d’organiser, d’ici début 2017, un forum d’affaires bilatéral pour identifier les domaines de coopération et de partenariats notamment dans l’agriculture et l’élevage des bovins.

A l’issue de la cérémonie de signature du mémorandum d’entente et de coopération, M. Chelghoum a indiqué que le document qui porte notamment sur l’échange d’informations dans le domaine phytosanitaire, un volet « important » pour les deux parties, car il permettrait « de hisser le niveau de la coopération bilatérale d’autant qu’il aura un impact positif sur les importations et les exportations des produits agricoles entre les deux pays ».

S’agissant de son entretien avec M. Kamp, le ministre a fait savoir qu’il était une occasion pour évoquer le partenariat dans le domaine de l’élevage des bovins et l’aquaculture, ainsi que les possibilités de le développer, notamment à travers des partenariats gagnant-gagnant.

Pour sa part, M. Kamp a estimé que les discussions étaient « très fructueuses » et que son pays sera « heureux » de coopérer davantage avec l’Algérie qui souhaite disposer de ses propres moyens de production de la semence de pomme de terre, des produits laitiers et d’autres produits agricoles.

Il a souligné à ce titre la disposition des Pays-Bas et de ses opérateurs à collaborer avec leurs homologues algériens pour promouvoir des partenariats durables.

Accompagné du secrétaire général du ministère de l’Agriculture Kamel Chadi, M. Kamp s’est rendu au Centre national de contrôle et de certification des semences et plants (CNCC) qui est chargé du contrôle, en laboratoire, des qualités physiologiques, physiques et sanitaires de toutes les semences et plants, de production nationale ou d’importation, ainsi que de l’assistance technique aux producteurs nationaux des semences et plants, selon son directeur général Kheddam Mohamed.

Le ministre néerlandais a visité différentes structures et laboratoires du CNCC et reçu des explications sur les moyens et les méthodes modernes utilisés par les ingénieurs de l’établissement.

Lors de la visite, M. Chadi a souhaité que « l’Algérie et les Pays-Bas puissent aller à un véritable partenariat pour la production de semences de pomme de terre en Algérie, ce qui pourrait ensuite s’étendre à d’autres domaines d’activités agricoles comme la transformation et l’exportation de ces produits », précisant que les deux pays mènent déjà une expérience dans ce sens dans la wilaya d’El Oued.

M. Kamp a fait part également de son souhait de concrétiser un projet commun pour la production des semences de pomme de terre en Algérie.

Pour sa part, M. Kheddam, a expliqué que le développement du contrôle des semences permet non seulement à l’Algérie d’avoir des produits aux normes internationales et prêts à l’exportation, mais peut également faciliter ses négociations dans le domaine agricole pour l’accès à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

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3e conférence de l’UpM : les défis de l’emploi dans la région à l’ordre du jour

Tue, 27/09/2016 - 00:44

La troisième conférence ministérielle sur l’emploi et le travail de l’Union pour la Méditerranée (UpM) s’est ouverte lundi sur les rives de la mer Morte en Jordanie.

Cette réunion passera en revue, lors de ses deux jours de travaux, les principaux défis auxquels la région est confrontée en matière d’emploi.

La conférence qui accorde une attention particulière à la création d’emplois, à l’intégration des jeunes et au dialogue, « donnera un nouvel élan à la coopération de l’Union pour la Méditerranée sur l’emploi et le travail, lancée en 2008 afin de développer une véritable dimension sociale et de l’emploi au sein de l’UpM », a indiqué, à l’ouverture de la rencontre, le commissaire pour l’emploi au sein de l’UE, Mme Mariane Thyssen.

Cette dernière a rappelé que « les membres de l’Union s’étaient alors engagés à travailler de concert et à apprendre de leurs expériences mutuelles en matière d’emploi, d’employabilité et de travail décent, en associant à cet effort collectif toutes les parties prenantes, notamment les pouvoirs publics et les partenaires sociaux ».

La conférence, coprésidée par la Jordanie et la Commission européenne examine l’évolution de l’emploi et du travail dans les pays membres de l’UpM ainsi que les retombées de la crise économique et financière et l’impact de la crise actuelle des réfugiés.

Dans ce cadre, ils ont pris note de l’initiative sur l’emploi des jeunes par la formation professionnelle dans les pays du Maghreb, lancée par la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne en 2015, et se sont dits « favorables à sa contribution éventuelle aux objectifs de l’UpM en matière de travail et d’emploi ».

L’Algérie est représentée a cette réunion par son ambassadeur à Amman, Mohamed Bourouba.

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Ligue 1 Mobilis : le président de la JSK suspendu jusqu’à audition (LFP)

Tue, 27/09/2016 - 00:40

Le président de la JS Kabylie Mohand Cherif Hanachi, signalé par les officiels du match JSK-CA Batna (1-1) disputé samedi pour le compte de la cinquième journée de la Ligue 1 Mobilis, est suspendu jusqu’à audition prévue le lundi 3 octobre, a indiqué lundi la Ligue de football professionnel (LFP).

D’autre part, le directeur général du MC Alger et le président de l’ES Sétif sont convoqués pour audition, prévue également le 3 octobre pour leurs déclarations à la presse, précise la même source.

De son côté, le président de l’O Médéa a écopé d’une mise en garde plus une amende de 50.000 DA suite à son audition par la commission de discipline de la LNF consécutivement à ses déclarations.

D’autre part, l’entraîneur de DRB Tajenanet Lyamine Bougherara, exclu par l’arbitre au cours du match de son équipe devant le CS Constantine pour « contestation de décision » est suspendu un match ferme plus une amende de 30.000 DA.

La commission de discipline réunie ce lundi, a infligé des mises en garde contre l’USM Alger, le RC Relizane et la JS Kabylie pour respectivement « utilisation et jet d’un signal sur le terrain » et « jet de pierres sur le terrain ».

La JSK, l’USMA et le RCR devront également s’acquitter d’une amende de 100.000 DA chacun.

De son coté, l’USM Bel Abbes a écopé d’une amende de 30.000 DA pour utilisation de fumigènes. Le dossier reste ouvert pour complément d’information et les secrétaires du RCR et de la JSS sont convoqués pour la séance prochaine prévue le 3 octobre.

Enfin, Hamza Heriat (MCOran) exclu face au MC Alger est sanctionné d’un match de suspension, tout comme Fahem Bouazza, pour contestation de décision.

Categories: Afrique

Le pétrole finit en hausse, soutenu par la réunion de l’Opep à Alger

Tue, 27/09/2016 - 00:36

Les cours du pétrole ont terminé en nette hausse lundi à New York, soutenus par la perspective d’un accord de limitation de la production en marge du Forum de l’Energie à Alger.

Le cours du baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, a pris 1,45 dollar à 45,93 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).

Le marché sur-réagit à tout. Nous allons monter et baisser au gré des spéculations sur ce qui va se passer au cours des trois prochains jours, jusqu’à la réunion d’Alger, a indiqué James Williams de WTRG Economics.

Les membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) doivent se retrouver mercredi au cours d’une réunion informelle en marge du Forum de l’Energie à Alger, dans le but de trouver un accord sur la limitation de la production que la Russie, important producteur non-membre du cartel, pourrait mettre en oeuvre ultérieurement.

Désormais, les cours montent un peu sur la foi d’informations émanant de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole indiquant que l’Arabie saoudite serait prête à un gel de la production, du moins si les autres membres de l’Opep trouvent un accord, a expliqué Andy Lipow de Lipow Oil Associates.

Autre déclaration alimentant cette perspective, dans un contexte de prix bas dus à une surabondance de l’offre: le ministre algérien de l’Energie, Noureddine Boutarfa, a déclaré dimanche que l’Opep était condamnée à prendre une décision pour stabiliser le marché.

« C’est l’un de ces moments imprévisibles. Je pense que même les membres de l’Opep ne savent pas ce qu’ils vont faire », a nuancé James Williams, estimant qu’un accord était plus probable au cours d’une réunion ultérieure.

« Si les prix du pétrole tombaient sous les 40 dollars pour trois ou quatre semaines, les têtes d’affiche que sont l’Arabie Saoudite, l’Iran et la Russie trouveraient probablement un terrain d’entente », ont indiqué les experts de JBC Energy dans une note.

Quand l’Opep avait abordé le sujet d’un gel de la production pour la dernière fois en avril dernier à Doha, l’Iran, tout juste de retour sur le marché international après la levée des sanctions, avait tenu tête à l’Arabie Saoudite en refusant de maintenir sa production au même niveau.

Categories: Afrique

 »Astewtew n cciṭan » un nouveau roman graphique en tamazight

Tue, 27/09/2016 - 00:31

Dans un communiqué publié sur son site, l’artiste finlandais Ilpo Koskela a annoncé la date de parution de son nouveau roman graphique en tamazight  »Astewtew n cciṭan » (le murmure du diable), traduit du finnois en tamazight par Hamza Amarouche. Ce livre sera publié en Algérie le 3 octobre 2016, chez Oxygen Publishing House, à l’occasion du Festival international de la bande dessinée FIBDA. Pendant le FIBDA, ce livre sera présent au stand d’Oxygen Publishing House, par la suite, il sera disponibles sur les étals des libraires algériennes à partir du 9 octobre, juste après la clôture du festival.

Cette nouvelle parution va assurément enrichir le 9e art en tamazight, d’une autre part, elle vivifie de plus en plus les échanges littéraires amazigho-nordiques. À rappeler que ces échanges ont remarquablement émergé pendant les deux dernières années, et ceci est, notablement, une suite d’une démarche d’envergure qui a été lancée en 2013 entre le traducteur Hamza Amarouche et l’institution des échanges littéraires finlandaise – FILI- à Helsinki.

A cet égard, Hamza Amarouche pense que promouvoir tamazight par la traduction littéraire est un moyen puissant pour faire connaître tamazight dans les pays nordiques. Pour cela, Oxygen Publishing House a déjà lancé un objectif pour que tamazight sera présente d’ici à 2019 dans tous les pays scandinaves.

 »Aujourd’hui, tamazight a commencé à arracher sa place entre les autres langues en Finlande, et cela grâce aussi à l’élite finlandaise qui nous a soutenu dès début. En Finlande, nous avons signé quatre contrats pour traduire en tamazight des BD et des livres pour enfants. Deux contrats ont d’ailleurs été signés avec Otava et Tammi, les deux plus grands éditeurs en Finlande. », a dit Hamza Amarouche.

De son côté, l’artiste finlandais Ilpo Koskela pense que c’est intéressant que les Amazighs puissent aujourd’hui écrire et notamment lire de la fiction en tamazight, car ceci relance l’esprit de la civilisation amazighe et surtout donne de l’espoir pour les générations futures.

 »J’ai été très touché l’année passée quand j’ai visité le festival international de la bande dessinée d’Alger. On nous a chaleureusement accueillis, et j’ai rencontré beaucoup d’Algériens qui ont aimé mon livre et salué cette démarche visant à traduire en tamazight mes livres. Pendant le FIBDA, j’ai eu plusieurs conversations avec beaucoup de monde et les médias ont bien parlé de notre présence », a-t-il affirmé.

Selon l’artiste finlandais, « Agherrabu n ugafa » a donné un bon souffle au roman graphique en tamazight, car il s’agit d’une histoire qui raconte une aventure mais qui porte aussi une valeur universelle.

 »Astewtew n cciṭan retrace des événements politiques, mais l’histoire pourrait quasiment être compliquée par rapport à Yahti », a-t-il ajouté. C’est avant tout un roman graphique sur les traces de la guerre froide:

Avril 1961, les deux aventuriers Aleks et Charlie partent dans une mission secrète à Cuba pour trouver Mr Menendez, un spécialiste  »trocedor » du cigare cubain. Cependant, leur plan se trouve face à des grands obstacles dès leur arrivée à La Havane.

 »Astewtew n cciṭan » retrace trois grands événements dans le monde marquant la guerre froide.

D’abord Youri Gagarine (1934-1968), est le premier homme à avoir effectué, le 12 avril 1961, un vol dans l’espace. En outre, Le roman revient sur les crimes de guerres pendant la Seconde guerre mondiale en évoquant le procès de l’ex-SS Hauptsturmführer nazi Adolf Eichmann qui comparaît, le 11 avril 1961, à Jérusalem pour quinze chefs d’accusation. Le roman rappelle que ce procès attira des journalistes de partout, et fut presque intégralement filmé pour les télévisions du monde entier.

Ces deux événements sont suivis, le 17 avril 1961, par le débarquement de la Baie des Cochons, lorsque 1400 hommes soutenus par une force aérienne ont tenté de renverser Fidel Castro.

 »Astewtew n cciṭan », est un rétroviseur qui retrace cette période qui a marqué, pas seulement l’histoire de la guerre froide, mais plutôt toute l’humanité.

C.P.

Ilpo Koskela et Hamza Amarouche

Deux questions à Hamza Amarouche, l’auteur de la traduction

Le Matindz : Comment est née l’histoire de la traduction de ce livre en tamazight ?

Hamza Amarouche : Quand j’ai lu le roman  »Le murmure du diable » de Ilpo Koskela, j’ai aimé l’histoire, car non seulement elle décrit la révolution cubaine de l’intérieure, mais plutôt elle raconte de grands événements qui qui ont marqué la guerre froide.

En somme, j’aime ce roman car il travaille sur des sujets retraçant des vraies histoires dans le passé. Le réalisme est souvent présent dans les romans graphique de Ilpo Koskela.

En Finlande, on aime beaucoup ce style car il réagit contre le sentimentalisme romantique qui existe souvent dans la BD nordique.

Je pense que Koskela a imposé son style et il a un public important en Finlande.

 »Astewtew n ccitan » vise à représenter le plus fidèlement possible la réalité sur la révolution cubaine telle qu’elle est. Le roman transmet par exemple même les dialogues des paysans qui sont contre le nouveau régime de Fidel Castro et Che Guevara.

En somme, le roman relance l’histoire du premier homme dans l’espace, l’affaire des crimes de guerre pendant la Seconde guerre mondiale, le procès de l’ex-officier nazi Adolf Eichmann qui comparaît, le 11 avril 1961, à Jérusalem pour quinze chefs d’accusation, et enfin le débarquement de la Baie des Cochons : 1 400 hommes soutenus par une force aérienne tentent de renverser Castro.

Comment avez-vous décidé de traduire ce livre ?

Quand j’ai lu l’histoire, j’ai pensé que c’est une bonne occasion pour que le lecteur amazigh puisse découvrir une phase importante de la guerre froide (Avril 1961). Lire l’histoire de l’humanité en tamazight a son charme. Un sentiment vraiment profond.

Je pense souvent que la littérature amazighe doit traverser les frontières pour rencontrer d’autres littératures, découvrir d’autres civilisations et l’histoire de toute l’humanité. Je sens que l’opportunité est bien arrivée pour que notre langue puisse voyager à travers la traduction.

Quand j’ai parlé avec Ilpo Koskela sur ce deuxième projet, il était motivé. Il est artiste mais aussi créateur qui ne croit pas aux frontières, et surtout il apporte une admiration remarquable au peuple et la civilisation amazighs. Toutes ces motivations m’ont donc poussé à lancer ce projet de traduction.

À l’occasion, je rappelle qu’Oxygen Publishing House, est une petite maison d’édition typiquement algérienne, spécialisée dans la traduction en tamazight de la littérature nordique, notamment la BD.

Categories: Afrique

Réunion informelle de l’OPEP à Alger : un succès pour la diplomatie économique de l’Algérie

Tue, 27/09/2016 - 00:26

Selon nos informations, au cours de cette réunion, il ne sera pas question de baisser la production mais d’arriver à un consensus afin de concilier, exercice difficile, des points de vue contradictoires pour stabiliser le marché à un prix d’équilibre variant entre 50/60 dollars.

Cependant il ne faut pas être utopique. La croissance de l’économie mondiale, est un facteur déterminant qui conditionne le cours du pétrole. Comme l’on devra tenir compte du bouleversement de la carte géostratégique mondiale et de la quatrième révolution industrielle mondiale qui s’annonce devant éviter de raisonner sur un modèle de consommation linéaire. Comme vient de l’annoncer le président chinois lors du G20, aucun expert ne peut prédire avec exactitude les scénarios de l’évolution tant du prix du pétrole que de la nouvelle structure économique mondiale entre 2020/2030 ?

1.- Comme rappelé dans plusieurs contributions contrairement à certaines supputations d’experts algériens, la demande mondiale d’hydrocarbures risque d’être mitigée selon l’Organisation de la coopération et du développement économiques (OCDE) pour 2016/2017 dans son rapport 2016. Selon ce rapport, la faible progression des échanges et les distorsions du système financier assombrissent les perspectives de la croissance économique mondiale qui a un impact direct sur la demande d’hydrocarbures. En cas ou le prix se maintient à un niveau fiable, tout gel de la production des pays de l’OPEP profitera aux pays non OPEP qui prendront des parts de marché plus importants.

En cas où le gel permettrait une hausse des prix allant vers 60 dollars, on ne peut pas écarter le même scénario, qui à terme peut avoir un impact négatif sur les prix avec l’excédent de l’offre. Ceux qui raisonnent sur la rigidité de l’offre oublie facilement deux facteurs : la réduction des couts avec les nouvelles technologies accordant une prime à ceux qui ont misé sur l’économie de la connaissance, pénalisant les importateurs net des brevets et le nouveau modèle de consommation énergétique qui se met en place (efficacité énergétique et mix énergétique) . D’où la difficile équation à résoudre lors de la réunion d’Alger d’autant plus que les USA un des plus grand producteur n’est pas présent qui a joué sur la réduction substantielle de couts de production étant devenu exportateur net. Les observateurs s’accordent à ce que le prix futur dépendra d’une entente entre pays consommateurs et producteurs d’une part et d’autre part, par une entente pays OPEP non OPEP. La négociation devrait porter sur le niveau du gel ou rien n’est encore décidé. La transformation de la réunion informelle à une réunion formelle selon les statuts de l’OPEP, relève d’une décision souveraine des ministres de l’OPEP, pouvant reporter la décision finale à la réunion prévue en novembre à Vienne. Et le grand problème, si gel il y a est le niveau du gel. Si l’on retient le niveau de production à un niveau élevé de la Russie et de l’Arabie Saoudite, de juillet à septembre 2016, aucun impact notable sur le prix.

2.- Aussi, la détermination du prix du pétrole, (le prix du gaz lui étant indexé) dépendra d’une entente entre d’une part et l’Arabie Saoudite et la Russie qui a atteint un niveau record de production début aout/septembre 2016 et l’Arabie Saoudite et l’ Iran qui veut revenir à son quota avant les sanctions de plus de quatre millions de barils jour ayant besoin de financement. La proposition saoudienne de réduire sa production de 500.000 barils/jour revenant à janvier 2016 à condition que l’Iran ne dépasse pas 3,5 millions barils jour est le grand problème. Qu’en sera-t-il pour la Russie ? Pour ce pays rentre des enjeux géostratégiques, les russes reprochant aux américains de vouloir culer l’économie russe dont les réserves de change au cours de 40/50 dollars risquent de s’épuiser horizon 2020. A cela il faudra ajouter l’accroissement futur de la production fin 2016/2017 du Nigeria, de la Libye, l’Irak (pour ces deux pays devant atteindre leurs quotas) et du Kazakhstan avec l’entrée en production d’un important gisement en décembre 2016, sans compter les USA qui avec le pétrole et gaz de schiste ( réduction de 30/40% des couts) ont bouleversé toute la carté énergétique mondiale(1). Le futur prix d’équilibre sera fondamentalement déterminé par une entente entre les USA et l’Arabie Saoudite, alliés stratégique. Mais le déterminant sera la croissance de l’économie mondiale avec des incidences négatives ou positives sur les pays producteurs, du fait de l’interdépendance des économies. En cas d’une faiblesse de la croissance, la stabilisation des cours du pétrole sera difficile à se réaliser, tout au plus le cours devrait fluctuer entre 45/50 dollars.

En cas d’une légère reprise, il pourrait fluctuer entre 50/60 dollars entre 2017/2020.En cas d’une reprise forte entre 2017/2020, il pourrait progressivement fluctuer entre 60/70 dollars. En cas d’une crise équivalente à celle de 2008, il descendrait en dessous de 40 dollars. Au-delà -2020/2030, du fait du bouleversement de la carte géostratégique mondiale et de la quatrième révolution industrielle mondiale, aucun expert ne peut prédire avec exactitude les scénarios de l’évolution tant du prix du pétrole que de la nouvelle structure économique mondiale, entre 2020/2030/2040. Des stratégies d’adaptation par couches successives sont nécessaires renvoyant à la géostratégie. En résumé, loin de la vision de sinistrose qui annonce un échec de réunion d’Alger, quel que soit le scénario, après des années d’isolement, en étant conscient que dans la pratique des affaires n’existent pas de sentiments, la rencontre informelle OPEP à Alger apportera une valeur ajouté et est donc un succès pour la diplomatie économique de l’Algérie.

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Pourquoi mon épouse et mon bébé sont-ils décédés à la clinique du parc à Bouzaréah ?

Tue, 27/09/2016 - 00:19

Nous reproduisons ci-après le témoignage d’un homme Karim Berchiche, anéanti par le décès de sa femme et son bébé à la clinique du Parc à Bouzareah, Alger. Farah-Louisa Chergui (épouse Berchiche) serait décédée dans le bloc opératoire de cette clinique. Son époux veut savoir ce qui s’est passé pourquoi et dans quelles conditions sa femme et son enfant son morts dans cet établissement.

Nous sommes le vendredi 02 septembre 2016, mon épouse et moi-même avons décidé de sortir marcher un peu pour se détendre les jambes et faire quelques petites courses.

Vers minuit, nous sommes ensuite rentrés à la maison. Détendus, nous avons regardé un film à la télévision. Vers 2h du matin, ma femme a commencé à avoir mal, très mal. Des maux espacés. Vers 3h30, les douleurs s’accentuent et là nous avons décidé de nous rendre à la clinique privée du Parc à Bouzaréah. Cette clinique nous a été conseillée par sa gynécologue qui outre son cabinet privée à Ain Bénian, procède à des accouchements dans celle-ci. Contactée, elle ne nous a répondu qu’à 5h du matin, nous rassurant que mon épouse ne risquait pas d’accoucher de suite puisque le travail venait à peine de commencer!

Nous sommes arrivés à la clinique entre 4h30 – 5h du matin. Nous avons été reçus et ils m’ont demandé de les laisser faire leur travail. Je suis donc descendu à la salle d’attente. Vers 7h du matin je suis monté voir ma femme, ils m’ont laissé avec elle jusqu’à ce qu’elle perde la poche des eaux et ce jusqu’à environ 8h45. Ils l’ont emmenée ensuite au bloc opératoire en me disant ça va aller, nous allons nous occuper d’elle.

Ils se sont bien occupés puisque je ne l’ai plus jamais revue en vie.

Entre 9h30 et 10h, j’ai été appelé par un médecin. Celui-ci me demanda si mon épouse avait des problèmes de santé, si elle était cardiaque ?

J’ai répondu par la négative et qu’elle était suivie depuis 9 mois par sa gynécologue et que celle-ci aurait pu le détecter et que de surcroît ils détenaient son carnet et qu’il n’était pas de mon ressort de leur répondre.

Depuis, je suis monté chaque 10 mn pour m’enquérir de l’état de mon épouse. Les réponses étaient vagues: «elle se repose, elle se repose, ensuite elle est en réanimation ?!? C’était des interrogations et des exclamations en même temps, car à ce moment-là je n’arrivais pas à réaliser. Je me suis dit qu’elle avait accouché par césarienne et qu’ils l’avaient réanimée!

Depuis des va-et-vient continus incessants et toujours le même discours: « en réanimation ». Vers 10h30 je vois la gynécologue arriver.

J’ai ensuite paniqué et ai questionné tout le monde, en vain. Mis à part une sage-femme qui m’a annoncé à la fin que le bébé n’avait pas survécu. Et ma femme ? Telle fut ma question.

La sage-femme me répondit: ne vous inquiétez pas, le docteur va venir tout vous expliquer. J’avais un indescriptible étranglement à la gorge et ce jusqu’à l’arrivée de la gynécologue qui est venue me voir à 11h environ. Elle avait une expression du visage inquiétante, avec un tablier couvert de sang et m’a annoncé que ma femme était dans un sale état et que tout le monde œuvrait pour la réanimer et qu’elle pourrait ne pas survivre.

Ce n’est que vers environ midi que j’ai appris par le biais d’une sage-femme que ma femme était morte.

Effondré, abattu, apeuré, terrorisé, je suis tombé par terre en sanglotant à chaudes larmes.

Loin de moi l’idée de vouloir généraliser puisque j’ai moi-même des amis et bon nombre de ma famille sont médecins, mais voilà la médecine de certains monstres déguisés en blanc qui ont fait le serment d’hypocrite et ont oublié Hippocrate. Voici le genre de cliniques agréées par l’Etat, détruisant des vies, des couples, des parents, des amis, des familles. Tout cela ayant comme unique et seul but: « les sous et encore les sous et toujours les sous. » Peu leur importe l’histoire que j’ai eue avec ma femme, les moments, les souvenirs, les vies humaines…

J’emmène ma femme mettre notre enfant au monde dans un endroit prétendument propre, rassuré par sa gynécologue ayant espoir et confiance en elle et ils me la retournent dans un cercueil. Telle est mon histoire, tel est mon drame!

À la fin, je demande à tout le monde d’œuvrer pour que tout cela cesse, pour arrêter ces criminels qui font honte à la médecine, à cette nation, qui détruisent des jeunes couples pleins de vie, d’espoir, de rêves et d’objectifs.

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M. Yacine Bendjaballah, DG de la SNTF : « Le système de gestion du réseau ferroviaire a atteint ses limites »

Tue, 27/09/2016 - 00:11

« Le dispositif de gestion du réseau ferroviaire national a atteint ses limites et demande à être rapidement modernisé », a affirmé hier, le directeur général de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), Yacine Bendjaballah.
S’exprimant lors de l’émission « L’invité de la rédaction » de la chaine 3 de la Radio Algérienne, après la collision survenue, le samedi 24 septembre au niveau de la gare de Thenia, le DG de la SNTF, a admis que celle-ci aurait pu être évitée, pour autant que les retards dans la réalisation des infrastructures aient été comblés et que les moyens technologiques « aient été réunis » pour l’éviter.

Il explique que ces moyens sont notamment constitués d’un système électronique de localisation à distance des trains (GSMR), les uns par rapport aux autres, lesquels, dit-il, auraient, en outre, permis de multiplier la cadence des dessertes par deux.
Signalant qu’il reste, encore, difficile de situer l’erreur à l’origine de l’accident, qui a coûté la vie à une personne et a fait 196 blessés, il admet que le dispositif actuel de gestion du rythme de passage d’un convoi ferroviaire, toutes les 15 minutes, « a atteint ses limites », en raison de l’absence de ce système de détection des trains. M. Bendjaballah rappelle encore que la SNTF transporte actuellement quelque 30 millions de passagers/an avec l’objectif de passer à 60 millions vers 2020.
Des circonstances à l’origine du sinistre, il déclare qu’il est encore difficile de les situer, relevant, une nouvelle fois l’absence d’un système de localisation à distance des trains, « ce qui n’exclut pas, ajoute-t-il, une erreur humaine ».
Il faut rappeler que quelques heures après la collision des deux trains à Boudouaou, trois enquêtes ont été ouvertes par des commissions régionale, nationale et ministérielle.

Le premier élément fourni est les circonstances du drame. Le premier train qui se trouvait à la gare ferroviaire de Boudouaou était sur le point d’entamer sa navette vers Thénia, lorsque la seconde locomotive, en direction de Sétif, est arrivée droit derrière. Selon Yacine Bendjaballah, directeur général de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), les trois commissions n’ont pas encore pu établir les causes de cette collision. Autrement dit, on ne peut, pour l’heure, parler d’excès de vitesse. «Les trois commissions ont été appelées à élucider les faits du drame sur différents volets. C’est pourquoi ces trois enquêtes ont été ouvertes» a-t-il dit.
S’agissant du bilan, au lendemain de l’accident, notre interlocuteur dira que «les éléments de la Protection civile ont recensé 78 blessés, dont la majorité n’a pas été hospitalisée puisque ces voyageurs ont subi des blessures légères». Cependant, Bendjaballah informe qu’un décès a été enregistré. «Le chef de train a trouvé la mort lors du drame», regrette-t-il.

La ligne Zéralda – Birtouta mise en service le 1er novembre

Interrogé à propos de la mise en service de la ligne ferroviaire Zéralda – Birtouta, le DG de la SNTF confirme qu’elle entrera en service le 1er novembre prochain ajoutant que celle reliant Thenia à Tizi Ouzou sera opérationnelle « très prochainement ».

Longue de 21 Km, la ligne ferroviaire Zéralda-Birtouta dont les travaux de réalisation vont bon train, sera mise en service le 1er novembre prochain, a précisé M. Talai lors d’une visite d’inspection du projet, en compagnie du ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune.
Le projet comprend également la réalisation de cinq (5) stations à Bir Touta, à Tessala El-Merdja, à Sidi Abdallah, au pôle universitaire (Sidi Abdallah) et à Zéralda, 11 ponts, quatre (4) tunnels et des ouvrages d’art. La mise en service de cette ligne à raison d’un train toutes les 30 minutes sera l’occasion de lancer le billet unique pour le train, le tramway, le métro et les bus relevant de l’ETUSA.

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Sétif : Les auteurs des crimes de Chouf-Lekdad et Béni Chebana arrêtés

Tue, 27/09/2016 - 00:07

Poursuivant leur lutte implacable contre le crime sous toutes ses formes, les services du groupement territorial de la gendarmerie de la wilaya de Sétif viennent de mettre hors d’état de nuire 6 personnes, dont un mineur et une femme, impliquées dans deux affaires d’homicide volontaire ayant entrainé la mort de deux personnes dans les communes de Sétif et Beni Chebana.
La première affaire remonte au 11 septembre 2016 où un appel téléphonique au 1055, faisait état d’une personne blessée au niveau de la cité de Chouf Lekdad sur les hauteurs de Sétif. Sitôt informés les éléments de la gendarmerie nationale déplacés sur les lieux découvrent un cadavre gisant dans une marre de sang atteint par un objet tranchant, d’après le communiqué de la cellule d’information du groupement territorial de la gendarmerie nationale de la wilaya de Sétif.
L’intensification des investigations autour des tenants et aboutissants de cette affaire permettent aux éléments de la gendarmerie nationale d’identifier la personne soupçonnée, un mineur (M-0) âgé de 17ans. Une enquête sera menée et l’exploitation minutieuse des informations recueillies se traduiront par les aveux de la personne mise en cause qui reconnaitra avoir été l’auteur de ce crime en assenant plusieurs coups dans le dos de la victime à l’aide d’un grand couteau au moment où la victime tentait de s’enfuir.

Le 18 septembre de ce même mois, l’inculpé a été présenté devant le procureur de la république du tribunal de Sétif et a été placé au niveau du centre de rééducation et de réinsertion de Sétif.
La seconde affaire, ajoute le document de la gendarmerie nationale, remonte au 25 Aout 2016 lorsque un proche de la victime se présente à la brigade de la gendarmerie nationale de Beni Chebana (Commune de Beni-Ourtilène) après la découverte de son oncle sans vie. Les services de la gendarmerie se déplacent alors sur les lieux pour les constatations et relèvent immédiatement des traces de violence sur le corps. Les informations recueillies permettront aux éléments de la gendarmerie nationale d’identifier une première personne soupçonnée, le nommé B. S qui s’est avéré impliquée dans le crime.

Ce dernier sera arrêté à bord d’un véhicule qui transportait dans la malle une boite de médicaments contenant 20 comprimés (demi-psychotropes). Les investigations poussées des services de la gendarmerie se traduiront par l’identification de 3 autres personnes originaires, elles, de la wilaya d’Alger et qui agissaient d’un commun accord depuis déjà 2 mois pour faire irruption dans le domicile de la victime élisant domicile au niveau du village Agradou dans la commune de Béni Chebana ou elles seront arrêtées.

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Enfants atteints d’infirmité motrice d’origine cérébrale : Aucune prise en charge pédagogique

Tue, 27/09/2016 - 00:03

Prés de 11 nouveaux établissements spécialisés au profit des enfants attardés mentaux et non voyants ont été réceptionnés, cette rentrée scolaire . Une très bonne nouvelle pour cette catégorie d’enfants handicapés qdans l’impossibilité de suivre le cursus scolaire classique. Toutefois, un autre handicap n’est pas pris en charge.

Il s’agit des enfants atteints d’infirmité motrice d’origine cérébrale, IMOC , pour qui aucune prise en charge scolaire n’est assurée, ni aucun centre pédagogique de prise en charge au niveau de la capitale. Ces jeunes enfants sont près de 40.000 souffrant d’infirmité motrice d’origine cérébrale (IMOC), en Algérie, dont 8.000 enfants dans la wilaya d’Alger. Quatre centres spécialisés sur l’ensemble du territoire national leurs sont consacrés. Ils ont été créés par des associations composées essentiellement de parents d’IMOC. L’infirmité motrice d’origine cérébrale est un handicap dès la naissance, causés par la faute des adultes.

Un tiers des handicaps chez ces enfants est la conséquence d’une asphyxie à la naissance, donc une mauvaise prise en charge des nouveau-nés durant les cinq premières minutes suivant leur naissance. À l’hôpital de Béni Messous, sur 10.000 naissances/an, 10% de cas d’asphyxie dans les premières minutes de la naissance y sont enregistrés, soit 100 cas par an, un handicap à vie s’en suivra chez l’enfant : infirmité motrice d’origine cérébrale. Le retard dans la réanimation du nouveau-né en difficulté respiratoire, un ictère non pris au sérieux, l’absence d’une prise en charge adéquate pour un quelconque autre problème …. et c’est la vie du nouveau-né qui est à jamais touchée, détruite. Les victimes des «erreurs médicales»
souffriront de multiples handicaps se traduisant, généralement, par une infirmité physique pouvant aller jusqu’à 100% et des crises convulsives nécessitant un traitement et des séances de rééducation fonctionnelle à vie. En plus de leur handicap physique, ces enfants atteints d’infirmité motrice d’origine cérébrale sont invisibles dans la société. On parle d’handicapés moteurs, des non-voyants, des sourds-muets, mais jamais d’IMOC. Les structures spécialisées qui prennent en charge ces enfants intelligents mais différents, devant en même temps leur assurer la rééducation, la psychomotricité, l’orthophonie et une chance à la vie et à l’intégration, sont très rares. Concernant la scolarité de ces enfants, on enregistre également un énorme déficit, puisque aucun enfant atteint d’IMOC n’a pu être intégré dans des écoles classiques, et ce malgré l’existence d’une loi qui stipule l’intégration de ces derniers. Un autre problème auquel les pouvoirs publics n’ont pas trouvé de solution. Les différentes conventions signées à ce jour entre le département de la Solidarité nationale et celui de l’Éducation n’ont pas débloqué la situation. L’enquête, réalisée par la Fédération algérienne des personnes handicapées dans la wilaya d’Alger, révèle qu’en matière d’accès à l’éducation des enfants aux besoins spécifiques et en grandes difficultés, le service est presque inexistant liées à l’absence d’aménagements raisonnable, un faible niveau éducationnel et l’accès aux classes intégrées impossible. La scolarisation des enfants et adolescents, quelque soient les déficiences ou maladies qui perturbent leur développement et entravent leur autonomie, est pourtant, un droit constitutionnel. Malheureusement, aujourd’hui, de nombreux enfants atteints de maladies très sévères ne sont pas scolarisés ou rencontrent de grandes difficultés pour l’être un jour. Des efforts sont consentis dans ce sens par le ministère de l’Éducation nationale , mais en deçà des attentes et de la demande.
L’introduction des classes intégrées pour handicapés dans les établissements scolaires peine à se frayer un chemin malgré l’urgence. Des responsables du ministère de l’Éducation admettent que la généralisation de cette formation est loin d’être une sinécure. Ils reconnaissent que beaucoup d’obstacles entravent la réussite de cette intégration. Le manque de moyens pédagogiques, la non spécialisation de l’encadrement et l’absence de statut et des postes budgétaires pour les accompagnatrices sont autant de problèmes rencontrés sur le terrain. Face à toutes ces difficultés, les enfants IMOC sont prisonniers chez eux, sans aucune prise en charge pédagogique .

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Polyester fabriqué en Algérie : Le marché autrichien intéressé

Mon, 26/09/2016 - 23:58

L’ambassadrice d’Autriche en Algérie, Mme Franziska Honsowitz, a indiqué, hier à Oran, que le marché autrichien est intéressé par polyester fabriqué en Algérie appelant les opérateurs nationaux à investir dans ce créneau. Fabriqué à base de pétrole, le coût de cette matière isolante utilisée dans le secteur du BTH serait concurrentiel s’il est fabriqué en Algérie, a estimé la diplomate autrichienne, dans une déclaration à l’APS, en marge de la visite de travail qu’effectue à Oran le Président de l’ONG « R20 », Arnold Schwarzenegger.

Mme Franziska Honspwitz a, par ailleurs, annoncé qu’une journée d’information sur les opportunités d’exportation des produits algériens vers l’Autriche est programmée prochainement à la Chambre de commerce et de l’industrie de l’Oranie (CCIO). La diplomate autrichienne a indiqué qu’un partenariat dans la gestion des ressources en eau est en cours de discussion avec le ministère chargé de ce secteur, rappelant que l’Autriche est un partenaire traditionnel de l’Algérie dans le domaine du transport ferroviaires et plus récemment dans le secteur agricole. Elle a, enfin, souligné le souhait de diversifier ces échanges et cette coopération à d’autres domaines.

Categories: Afrique

Matières premières : Chiffres mitigés

Mon, 26/09/2016 - 23:50

La semaine s’est terminée sur des chiffres mitigés pour les cours des matières premières, oscillant entre hausse pour le pétrole, les alimentaires, et les métaux de base et baisse pour les matières agricoles.
Les cours du pétrole ont fini la semaine stables les investisseurs attendant les négociations pour une limitation de l’offre mercredi à Alger. A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, a fini à 45,89 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), contre 45,95 dollars une semaine plus tôt.
Le cours du baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, a fini à 44,48 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex), contre 43,16 dollars le vendredi précédent. Le cacao et le café ont tous les deux été recherchés alors que des informations ont fait reculer les prévisions de récolte des deux denrées, avant de se stabiliser en fin de semaine, tandis que le sucre restait sur ses niveaux de début de semaine après s’être envolé vendredi dernier. Les cours du sucre avaient décollé vendredi dernier, alors que la saison 2016-2017 inquiétait les investisseurs.
Les cours se sont stabilisés en l’attente de plus d’information. A Londres, la tonne de Sucre blanc pour livraison en décembre valait 588,30 dollars, contre 572 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de Sucre brut pour livraison en mars 2017 valait 22,65 cents, contre 21,98 cents sept jours auparavant. Le café a persisté sur sa tendance haussière et a atteint des plus haut niveau depuis 19 mois.
Les craintes sur la récolte au Brésil, où la température élevée pourrait empêcher la floraison chez le premier producteur de café au monde, ont alimenté la hausse des cours cette année.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de Robusta pour livraison en novembre valait 1.987 dollars vendredi, contre 1.933 dollars le vendredi précédent. Sur l’ICE Futures US de New York, la livre d’Arabica pour livraison en décembre valait 153,45 cents, contre 148,30 cents sept jours auparavant. Des prévisions de récolte ont également fait grimper les cours du cacao sur la semaine, même si des prises de bénéfices des investisseurs vendredi ont minimisé la hausse.
A Londres, la tonne de Cacao pour livraison en décembre valait 2.263 livres sterling, contre 2.247 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en décembre valait 2.816 dollars, contre 2.808 dollars sept jours plus tôt.
Les cours des produits agricoles ont hésité à Chicago entre perspectives d’une offre très importante et une demande forte : maïs et soja ont baissé très légèrement, le blé a un peu monté. Le cours du blé est resté à un niveau bas, mais a quelque peu bénéficié de perspectives d’exportations renforcées. L’Egypte est revenue sur sa politique de tolérance zéro de taux d’ergot (une maladie du blé) mise en place en août et qui avait plombé les cours en faisant peser des incertitudes sur les achats du premier importateur mondial de blé.
Le boisseau de blé pour décembre, lui aussi le plus actif, s’échangeait 4,0475 dollars, contre 4,0325 dollars auparavant (+0,37%). Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus échangé, a terminé vendredi à 3,3650 dollars contre 3,3700 dollars en fin de semaine précédente (-0,15%). Le boisseau de soja pour novembre, là encore le plus échangé, coûtait 9,5500 dollars contre 9,6600 dollars (bien 9,6600) précédemment (-1,14%).

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