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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 months 5 days ago

Avec la collaboration du CHU Mustapha-Pacha d’Alger: Cent six greffes rénales réalisées par le CHU de Batna

Sun, 16/10/2016 - 15:25

Avec la collaboration médicale et paramédicale du CHU Mustapha-Pacha d’Alger, dirigée par le professeur Hocine Chaouche, le CHU de Batna et son équipe médicale et paramédicale, à sa tête le maître assistant Ahmed Bougroura, a réalisé 106 transplantations rénales de 2014 à ce jour. La concrétisation de l’une des ambitions médicales et scientifiques nationales est tout à l’honneur de la médecine algérienne et de ses cadres.

En l’espace de deux ans et demi d’activités, le service de néphrologie du CHU de Batna a légitimement de quoi être fier. Le ministre de la Santé avait tenu, lors de sa récente visite à Batna, à rendre hommage aux équipes des CHU Mustapha-Pacha d’Alger et Benflis-Touhami de Batna à travers les médecins Hocine Chaouche et Ahmed Bougroura. Le ministre avait également honoré le premier, le cinquantième et le centième malade ayant bénéficiés de greffes rénales. Ces anciens malades et d’autres sont aujourd’hui en bonne santé. Les “donneurs” de reins – biologiquement compatibles avec les receveurs – ont eux aussi de quoi être fiers aujourd’hui de leur geste humanitaire.

106 greffés, c’est un bilan qui ne devra pas passer inaperçu tant il s’apparente à une prouesse médicale de nos médecins et cadres paramédicaux. Batna étant désormais la capitale nationale de la greffe rénale, surclassant au passage l’ancienne métropole Constantine, qui aura perdu ses nombreux repères d’antan. Le professeur Hocine Chaouche avait mérité en 2014 le burnous des Aurès, distinction “officielle” de la wilaya de Batna. Il nous avait fait une révélation de taille à l’époque : “Nous avions estimé à juste titre l’excellence du plateau médico-technique dont dispose le CHU de Batna”, recommandant aux médecins et cadres paramédicaux de ne pas s’arrêter en si bon chemin. D’autre part, la direction de wilaya de la santé a sauté sur cette euphorie pour mettre à l’épreuve d’autres ambitions médicales, suggérées, semble-t-il, par le ministre de la Santé lui-même. Il y a eu échafaudage d’un programme pour entamer la greffe du foie au CHU de Batna, en étroite collaboration avec le centre régional anti-cancer de la même ville.

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Tamanrasset: Plus de 150 nouveaux cas de paludisme signalés

Sun, 16/10/2016 - 15:23

“Les cas de malaria enregistrés jusque-là, dont 8 sont dans un état grave, ont été tous importés des pays endémiques, le Niger et le Mali en l’occurrence. Aucun cas autochtone n’a été signalé. Ce sont les voyageurs et transitaires des pays voisins qui sont les plus touchés”, a précisé le docteur Élias Akhamouk.

Le nombre de paludéens enregistrés depuis janvier 2016 à Tamanrasset s’élève à plus de 150 cas, a-t-on appris avant-hier d’une source auprès de l’établissement public hospitalier de la ville, selon laquelle 30 cas ont été relevés en septembre écoulé. Pour de plus amples informations, nous avons contacté le chef de service des maladies infectieuses du même hôpital, Dr Élias Akhamouk, qui a tenu à préciser que “les cas de malaria enregistrés jusque-là, dont 8 sont dans un état grave, ont été tous importés des pays endémiques, le Niger et le Mali en l’occurrence. Aucun cas autochtone n’a été signalé.

Ce sont les voyageurs et transitaires des pays voisins qui sont les plus touchés”. Tout en démentant formellement les rumeurs faisant état de décès, notre interlocuteur, également président de l’ordre des médecins spécialistes à Tamanrasset, évoque les moyens prophylactiques mis en place au profit des malades pris en charge à l’EPH et recommande l’intensification des consultations pré-voyage et la prise de traitement préventif avant de quitter le territoire national à destination des pays endémiques, particulièrement le Niger qui fait, depuis août dernier, face à une autre maladie vectorielle ravageuse, dite fièvre de la vallée du Rift. Sur place, il faut donc se protéger des moustiques anophèles, considérés comme les principaux vecteurs du virus, en se dotant de moustiquaires imprégnées d’insecticides. En cas de fièvre au retour du voyage, il faut impérativement consulter un médecin, préconisent les spécialistes qui déconseillent aux femmes enceintes ainsi qu’aux enfants de moins de 5 ans de voyager pendant ces deux mois. Il est à noter qu’un nouveau médicament (Artesunate) a été lancé cette année par le département de Abdelmalek Boudiaf, dans le cadre de la campagne nationale de lutte contre le paludisme.

“C’est un traitement efficace qui nous a permis de sauver beaucoup de malades”, atteste Dr Akhamouk, en invitant les autorités des régions frontalières à consentir plus d’efforts pour lutter contre les larves de ce parasite qui, faut-il le rappeler, a été à l’origine du décès de 4 personnes l’année dernière, où l’on avait dénombré 518 paludéens uniquement dans la ville de Tamanrasset. Selon les chiffres distillés par le ministère de la Santé, 620 cas ont été enregistrés dans toute la wilaya, notamment à Tin Zaouatine et In Guezzam. En guise de conclusion, Dr Akhamouk a fait part d’une semaine de formation et d’information sur les maladies tropicales devant être organisée très prochainement dans la ville de l’Ahaggar, à l’initiative de la direction locale de la santé et de la population (DSP).

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L’arrêté interministériel retiré du site du département de la Santé :Un manifeste contre la grille des salaires des chefs de service

Sun, 16/10/2016 - 15:19

Visiblement le dossier afférent à l’accession aux fonctions de chef de service médical (CDS) ne trouve pas d’épilogue consensuel. Dès la publication, sur le site du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière de l’arrêté interministériel (consigné avec le ministre de l’Enseignement supérieur le 26 septembre dernier) lequel porte les conditions d’accès au concours de CDS, la grogne n’a cessé de grandir au sein de la corporation.

Au moins deux critères sont remis en cause : la limitation de l’âge des postulants à moins de 62 ans et la condition posée aux titulaires des postes qui ne peuvent se porter candidats à ce concours qu’après quatre années d’exercice suivies d’une démission en bonne et due forme. Il semble que des doléances ont été portées à un haut lieu de responsabilité dans la hiérarchie institutionnelle de l’État. Ce qui laisse penser que l’arrêté du 26 septembre a été enlevé des portails Web des départements concernés pour être éventuellement modifié. Par ailleurs, des professeurs en médecine fignolent un manifeste contre la grille des salaires des chefs de service, telle qu’elle a été élaborée récemment par la tutelle. Il est dit que cette grille désavantage outrancièrement les activités médicales, scientifiques et pédagogiques.

Le document sera transmis, une fois approuvé par le plus grand nombre de praticiens au rang de professeur ou de maître de conférences de classe A à travers le pays, au président de la République, au Premier ministre et au ministre de la Santé ainsi qu’à son collègue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

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Ils sont destinés à la plantation de 100 000 cerisiers Souk-Ahras : distribution de 339 ha

Sun, 16/10/2016 - 15:18

Le chef de l’exécutif de la wilaya de Souk-Ahras a procédé, hier, à la distribution de 339 sur les 1 600 ha de terres agricoles destinées à la production exclusive de cerisiers dans la commune d’Ouled Driss, située à plus de 1 000 m d’altitude, traditionnellement réputée pour la qualité exceptionnelle de ce fruit.

Cette opération, qui entre dans le cadre de la nouvelle stratégie visant le développement des différentes filières agricoles, surtout dans le domaine de la diversification des produits agricoles hors céréales, a bénéficié à 76 jeunes exploitants résidant dans leur majorité dans la commune suscitée. La remise solennelle des actes de concession aux 76 bénéficiaires, qui bénéficieront des dispositifs d’aide et d’assistance de l’État pour la plantation de 100 000 cerisiers, s’est faite en présence d’Ismael Chikhoune, président du Conseil d’affaires algéro-américain, et des représentants des chambres élues de la wilaya de Souk-Ahras. Ce dernier s’est dit vivement intéressé par les potentialités agricoles, touristiques et culturelles offertes par la région et s’est engagé à faire venir à Souk-Ahras une délégation d’hommes d’affaires américains versés dans ces segments d’activité.

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Pour avoir délivré un permis de construire non conforme à la loi: Le P/APC de Lakhdaria condamné à une année de prison avec sursis

Sun, 16/10/2016 - 15:16

La cour de Bouira, après plusieurs reports de l’affaire de délivrance de permis de construire non conforme à la loi relative à l’urbanisme, a rendu jeudi son verdict, condamnant le président de l’APC de Lakhdaria à une année de prison avec sursis assortie d’une amende de  50 000 DA. Le P/APC d’obédience FFS été poursuivi pour avoir autorisé, par document officiel, un citoyen à construire un R+4 non loin de la station terrestre d’Algérie Télécom Satellite.

Au niveau de cette assiette de terrain, les permis de construction limitent les constructions à R+2. Le maire n’a pas pris en compte le PDAU, approuvé par l’APW, et a piétiné les règles urbanistiques fixées pour cette région. À l’audience, le P/APC avait plaidé non coupable, en expliquant qu’il avait signé le permis de construire sans se montrer attentif aux détails des avenants. Il est à noter que c’est la deuxième condamnation prononcée contre le maire en moins d’une année. Il a été poursuivi pour non-respect des procédures des marchés publics et l’octroi du marché de renouvellement des micro-ordinateurs à son neveu. Il avait écopé de six mois de prison avec sursis et 5000 DA d’amende. Les élus ont requis du wali de le suspendre de ses fonctions, mais il est toujours en poste.

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Réalisation de 50 nouveaux parcs industriels Études finalisées pour 36 projets

Sun, 16/10/2016 - 15:06

Le gouvernement a abandonné la procédure de gré à gré et opté pour l’appel d’offres ouvert aux entreprises nationales avec exigence de capacités minimales.

“Les quatre derniers mois de l’année 2016 seront consacrés au lancement des avis d’appel d’offres pour les travaux de réalisation des 36 parcs industriels dont les études sont finalisées”, indique l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (Aniref) dans son dernier bulletin “Aniref Voice” consacré à l’état d’avancement du programme de réalisation des nouveaux parcs industriels. Cette opération se conclura par l’identification des entreprises de réalisation, la signature des marchés et le lancement effectif des travaux d’aménagement. Finalement, le gouvernement a abandonné la procédure de gré à gré et opté pour l’appel d’offres ouvert aux entreprises nationales avec exigences de capacités minimales. Pour rappel, dans le but de soutenir l’investissement et la croissance économique en Algérie et lever la contrainte du foncier économique, les pouvoirs publics ont confié à l’Aniref la réalisation du programme national des nouveaux parcs industriels.

Ces parcs, répartis sur le territoire national, sont au nombre de 50 et totalisent une superficie globale de 12 000 hectares. 39 parcs sont en phase de finalisation des études d’exécution. Évoquant l’état des lieux, l’Aniref souligne que “la prise en charge active de la mise en œuvre du programme a abouti à un avancement notable au vu du niveau de maturation de la phase études, traduit par la finalisation des marchés de maîtrise d’œuvre pour les études et le suivi de 36 parcs industriels, qui sont, pour la majorité de ces projets, au stade de la réception des derniers avis techniques des différentes directions locales au niveau des wilayas, concernant les voiries et réseaux divers (gaz, électricité, eau, etc.)”. Ce qui permettra à l’Agence de lancer les avis d’appel d’offres pour les travaux d’aménagement de ces parcs. L’Aniref a déjà procédé au lancement des marchés études et réalisation de deux parcs industriels. L’agence a publié, sur son site web, un avis d’attribution provisoire du marché des travaux d’aménagement du parc industriel d’Oued Nechou, dans la wilaya de Ghardaïa, au profit de l’entreprise Amenhyd Spa.

L’Aniref indique que les études de maîtrise d’œuvre des parcs industriels ont été lancées et confiées, majoritairement, à l’Agence nationale de l’urbanisme (Anurb). “Le programme attribué à l’Anurb concerne 29 parcs industriels totalisant une superficie de 5 486 ha et implantés au niveau de 26 wilayas”, a affirmé le DG de l’Anurb. L’apport de l’Anurb a consisté, dans une première étape, en la prise en charge de la mission de maîtrise d’œuvre. Dans le but de mener à bien l’opération d’implantation des investisseurs ayant bénéficié des attributions dans les futurs parcs industriels, l’Aniref évoque un travail de concertation avec les différents acteurs concernés et la mise en place d’instances de pilotage et de coordination regroupant les investisseurs, les wilayas et l’Aniref afin de permettre à tous d’intervenir dans un cadre cohérent et dans les meilleures conditions possibles. L’Aniref annonce, également, qu’elle lancera prochainement le processus de désignation des bureaux d’études et la publication des avis d’appel d’offres pour l’aménagement des 11 sites restants.

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Pour éviter une réédition de la pénurie des livres scolaires: L’ONPS lance déjà les appels d’offres en direction des éditeurs imprimeurs

Tue, 11/10/2016 - 11:48

L’Office national des publications scolaires (ONPS) a déjà lancé les appels d’offres pour l’édition des quantités de livres scolaires (toutes années confondues du primaire, de l’enseignement moyen et du secondaire), qui couvriront les besoins de la rentrée scolaire 2017/2018. Ne peuvent toutefois postuler à ces marchés, selon une condition posée par l’ONPS, que les candidats se prévalant de la double casquette d’éditeur et d’imprimeur. Il est évident que l’Office est largement en avance sur la procédure, enclenchée habituellement à l’entame du troisième trimestre de l’année scolaire courante.

Vraisemblablement, il souhaite éviter, à tout prix, la réédition de l’expérience de cette rentrée scolaire, marquée par un manque flagrant d’ouvrages scolaires dans les écoles (quotas distribués aux élèves) et dans les librairies agréées, au nombre de 200. Jusqu’à présent, de nombreux parents peinent à trouver tel ou tel livre qui manque à leurs enfants. Ils recourent alors aux solutions alternatives pour ne pas entraver la scolarité des élèves. Il reste à savoir si la conception du deuxième lot des livres scolaires de deuxième génération, qui seront utilisés à partir de la prochaine rentrée (3e et 4e années primaires et 2e année collège) est déjà finalisée.

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Virginio Vona, artiste peintre italien, à liberté: “J’ai offert ma fresque à la ville de Annaba”

Tue, 11/10/2016 - 11:29

Dans le cadre de la 9e édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda), qui s’est tenue du 4 au 8 octobre, l’artiste peintre Virginio Vona a présenté une fresque dédiée à la ville de Annaba. Dans cet entretien, il revient sur ses motivations dans la réalisation de son œuvre, ses liens avec cette ville algérienne, et ses projets de donation.

Liberté : C’est votre 5e participation au Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda). Pour cette édition, vous avez présenté une fresque assez particulière. Pouvez-vous nous dévoiler quelques éléments sur le thème de cette œuvre ?
Virginio Vona :
Si vous la regardez, vous réaliserez que c’est une allégorie de la ville de Annaba. Elle comporte aussi un sujet très actuel. Celui de l’immigration, qui est pour moi un flux normal, c’est même un droit. Si vous regardez aussi, j’ai ajouté à ma toile une carte de Sicile, et au milieu j’ai inséré des symboles berbères, ainsi que le logo de la ville de Annaba et à côté le drapeau de l’Algérie.

Il y a aussi plein de trains dans mon œuvre, c’est très symbolique. Ça représente le voyage et les immigrations. Il y a une très grande histoire derrière les trains, ça représente même la déportation. C’est des histoires dures. Au milieu de la fresque il y a la mer et le port, parce que Annaba est une ville portuaire. J’ai d’ailleurs ajouté le code numérique de la wilaya, le 23, sans oublier le symbole de saint Augustin, orné de coquillages. Car il faut savoir que dans l’histoire, qu’elle soit romaine ou grecque, les coquillages sont utilisés pour représenter l’immigration, le pèlerinage ou la naissance. Ici j’ai pris l’idée du tableau de Piero Della Francesca. C’est un grand peintre qui a utilisé le coquillage avec la perle, qui signifie la naissance et la protection.

Et dans mon tableau, le coquillage représente la naissance de ma maman. Pour le chiffre 354, c’est la naissance de saint Augustin, et celui de 410 c’est la chute de Rome, et c’est où saint Augustin a écrit La Cité de Dieu. On trouve dans mon dessin aussi l’invasion française, symbolisée par un train qui est en train de passer. La couleur de cette œuvre est le rouge, ça nous rappelle la passion, la colère, l’amour, la violence et la naissance. C’est une couleur forte… Cependant, pour le côté sombre prédominant, il nous plonge dans les événements traversés par l’Algérie, une histoire sombre…

Dans votre œuvre, vous avez peint aussi la mosquée et l’église, l’une à côté de l’autre…
Pour l’église et la mosquée, j’ai été frappé à Annaba par cette communion et cette tolérance entre ces deux dogmes, ainsi que par l’amour porté à saint Augustin. C’est un exemple de mixité.

Vous avez mis une année pour finaliser cette fresque. Qu’en est-il des techniques utilisées pour sa réalisation ?
J’ai utilisé une technique mixte, l’encre de Chine, le pastel gras, de l’acrylique et une huile (cire) à la fin, que j’ai réalisée sur une grande toile. Évidemment, je l’ai vernie pour mieux la conserver.

Vous semblez très attaché à Annaba. Avez-vous des liens avec cette ville algérienne ?
Ma maman et mes grands-parents sont issus de cette ville. C’étaient des Siciliens qui avaient émigré à Bône. Ils y avaient vécu une partie de leur vie, d’ailleurs ma maman est née en 1935 à Annaba. Je voulais donc réaliser cette fresque en hommage à ma mère, et à la lumière de cette ville. D’ailleurs, je l’offre à la ville de Annaba, c’est une donation, elle ne pourrait être vendue. Mon agent artistique, quand il a conclu le contrat avec le maire de Annaba, il a veillé à ce qu’on respecte quelque close.
Il faudrait donc qu’elle soit assurée, au cas où la toile serait volée, abîmée ou même brûlée, et l’argent récupéré sera remis à une école d’art de Annaba. C’est une belle idée, car moi je ne veux pas d’argent, je l’ai faite pour ma mère. Elle appartiendra donc au patrimoine de Annaba.

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Bientôt un film sur la vie de Matoub Lounès

Tue, 11/10/2016 - 11:14

Rachid Derrais, le producteur, scénariste et réalisateur du film sur la vie de Larbi Ben M’hidi, a déclaré que son prochain projet serait consacré au grand artiste, assassiné en 1998, Matoub Lounès.

« «Après Ben M’hidi, je réaliserai un biopic sur Matoub Lounes. Je suis en contact avec trois producteurs de France, de Belgique et de Canada, qui sont prêts à financer le film», a-t-il affirmé.

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La base a mal accueilli les derniers propos du SG du parti : FLN : Saâdani sème le désarroi

Tue, 11/10/2016 - 11:13

La violence de l’attaque qui a visé l’ancien secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, et la piètre image qu’elle donne du FLN mettent à mal la base militante.
La dernière sortie du secrétaire général du Front de libération nationale, Amar Saâdani, qui s’en est pris violemment à l’ancien SG du parti, Abdelaziz Belkhadem, n’a pas laissé indifférente la base militante qui, en l’absence d’un débat interne, se retrouve réduite à suivre de loin les péripéties de la polémique provoquée. Dans la ville d’Oran, chez les militants règne une circonspection qui cache mal une gêne à évoquer le sujet. Les avis sont partagés. Les militants restés fidèles à Abdelaziz Belkhadem rejettent les “accusations gratuites” de Saâdani à l’encontre de Belkhadem. Aussi, les rares militants qui ont accepté d’évoquer le sujet affirment à demi-mot que “de telles déclarations ne profitent qu’aux ennemis intérieurs et extérieurs du FLN”. Cela alors que les militants adeptes de l’actuel SG du parti estiment, eux, que Saâdani “n’a fait que son devoir de patriote sincère et désintéressé”. C’est le cas de ce militant FLN depuis 40 ans qui avoue sa compréhension et sa sympathie pour Amar Saâdani. “Notre secrétaire général a eu le courage de fustiger le général Toufik et de mettre à nu ses affaires louches”, dit-il, non sans un brin de fierté. Les querelles entre militants, après les propos de Saâdani, sont plus affirmées dans la wilaya de Tlemcen.

Les dissensions entre les partisans et les opposants d’Amar Saâdani et de Belkhadem sont davantage perceptibles au niveau des mouhafadhas de Nedroma, Sebdou, Maghnia et Tlemcen. La plupart des militants du vieux parti penchent plutôt pour le retour de Belkhadem aux commandes du FLN. Ainsi, il y a deux jours, à Sebdou, une cinquantaine de militants du FLN avait observé un sit-in devant le siège de la mouhafadha pour demander le départ de Saâdani, reprochant à celui-ci un comportement qui fait perdre au FLN son aura d’antan. Les militants contestataires ont dénoncé “les critiques désobligeantes” de celui qui est censé incarner l’unicité du parti. La même ambiance est relevée à Chlef. Pour certains militants rencontrés à la mouhafadha, Amar Saâdani reste l’unique leader du parti et personne n’ose le défier car tout ce qu’il dit est une vérité qui blesse. Ces militants affirment travailler à finaliser une motion de soutien en faveur d’Amar Saâdani. Pour d’autres, il n’est pas question de s’accommoder de Saâdani. Son départ est revendiqué. “Saâdani a fait trop d’erreurs, il doit partir et quitter le FLN. Nous sommes tous pour le retour d’Abdelaziz Belkhadem”, accusent-ils.

À Mascara, la situation est identique, et c’est un militant du parti depuis plus de 10 ans qui estime qu’il s’agit de conflits d’intérêts ne servant guère les intérêts du FLN. “Eu égard à mon expérience, je condamne l’attitude de ces deux personnes car chacune tente de tirer la ficelle de son côté.” Un élu FLN à l’APC considère encore que le comportement des deux hommes forts du parti est négatif : “Ils ont occupé tous les deux le poste de SG du parti et ne doivent en aucun cas se donner en spectacle. Pour moi, Belkhadem doit donner le bon exemple. Il doit accepter les décisions des instances centrales du parti et jouer son rôle de rassembleur.” À Mostaganem, l’atmosphère n’est guère meilleure.

Des militants approchés à la mouhafadha ont d’emblée affirmé qu’ils soutiennent totalement Amar Saâdani dans sa position. “Nous avons confiance en le secrétaire général qui a certainement basé ses déclarations sur des informations en sa possession et n’a donc pas offensé Belkhadem”, arguent-ils. En revanche, d’autres militants ne sont pas du tout d’accord avec les propos tenus par le SG du FLN, à l’image du député de Mostaganem à l’APN, Ammar Khemisti qui, joint hier par téléphone, a dénoncé et condamné avec véhémence les propos de Saâdani. Selon lui, les propos du SG du FLN “constituent un grave dérapage et une attaque infamante contre l’ancien SG, Abdelaziz Belkhadem”.

Consternation à l’Est
“On ne gagnera jamais les prochaines élections législatives avec Saâdani à la tête du parti.” C’est ce que nous a déclaré, hier, Driss Maghraoui, ex-mouhafedh et militant de l’ex-parti unique, le FLN, à Constantine. En effet, dans un entretien téléphonique, notre interlocuteur  n’a pas mâché ses mots en qualifiant les dernières déclarations du secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, d’“irresponsables”. “Il n’y pas eu de discours, ce sont des propos irresponsables de la part d’un secrétaire général du premier parti en Algérie, notamment à quelques mois des élections législatives”, dira-t-il. Et d’ajouter : “Il devrait se concentrer sur les prochaines élections législatives, mais visiblement il a d’autres priorités.”

Dans la wilaya de Sétif, c’est pratiquement le même son de cloche. En effet, parallèlement à la réaction des membres du bureau national, des militants de l’ex-parti unique ont exprimé leur indignation, même si les quatre mouhafedhs nommés par Saâdani ont clairement affiché leur soutien au SG du FLN. “Nous sommes choqués par les sorties médiatiques d’Amar Saâdani qui est en train de nuire au parti des chouhada. La réaction des mouhafedhs est aussi choquante car on ne devrait pas soutenir quelqu’un qui ne pense pas à l’avenir du parti”, nous dira Aïtou Rochdi, un responsable de la kasma d’Aïn Azel au sud de la wilaya et membre de l’APW de Sétif. Et d’ajouter : “Dans l’avenir, nous n’allons pas trouver d’alliances. Le secrétaire général du parti est en train de nous faire des ennemis gratuitement.” Il est à noter que pas moins de 20 kasmas se sont exprimées contre les déclarations du SG du parti. Il est à noter aussi qu’au moins cinq des huit députés FLN de Sétif à l’APN ont refusé de cautionner les propos d’Amar Saâdani.

Même constat dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj où la plupart des élus et des partisans du FLN sont indignés, voire outrés par les dernières déclarations d’Amar Saâdani qui, selon eux, n’engagent que sa personne. “Le discours de très bas niveau est une atteinte à l’intelligence des vrais militants du FLN qui se penchent beaucoup plus sur les thèmes qui intéressent le pays et enrichissent la scène politique, économique et sociale”, nous dit-on. “Cette descente dans le ‘caniveau’ ne symbolise en aucun cas le vrai FLN qui est un laboratoire de programme, une école de formation d’hommes d’État, un outil d’évolution d’un État fort et un facteur de stabilité sociale”, dira, par ailleurs, le sénateur Djaâfar Boualem. Et d’ajouter : “Nous sommes, en outre, choqués de la réaction humiliante de certains ministres de la République qui applaudissent les déclarations d’Amar Saâdani.” Notre interlocuteur indiquera, dans ce sens, que des rencontres régionales vont être organisées avec les militants du Sud, de l’Ouest et du Centre. À Bordj Bou-Arréridj, des pétitions circulent pour dénoncer ce genre de discours qui “ne font honneur ni au FLN ni au pays”.

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Nouvelle loi sanitaire : Finie l’activité complémentaire pour les praticiens hospitaliers

Tue, 11/10/2016 - 10:51

Le nouveau projet de loi relatif à la santé, approuvé mardi par le conseil des ministres, prévoit la fin du système de temps complémentaire pour les médecins. C’est ce qu’a révélé hier le directeur des études au ministère de la Santé, Saïd Mekkaoui. S’exprimant sur les ondes de la Radio nationale, l’invité a confirmé que la loi qui, selon lui, devrait être adoptée vers la fin de l’année, met définitivement fin au «temps complémentaire», un système par l’entremise duquel des praticiens relevant du service public proposaient leurs services à des établissements de statut privé. «Le temps complémentaire, c’est fini. Où l’on est dans le secteur public, ou dans le secteur privé», a-t-il dit. Le représentant du ministère de la Santé motive cette nouvelle mesure par «une insuffisance» de rendement et une «présence diminuée» chez les médecins concernés au niveau des établissements publics de santé ainsi que le détournement de malades admis dans ces derniers vers des établissements privés. L’autre nouveauté introduite par la nouvelle loi a trait à l’option de recours accordé désormais à toute personne dont un droit a été violé. Ces personnes peuvent s’adresser à la commission de conciliation et de médiation mise en place dans chaque établissement de santé.

Il a, dans ce sens, cité des aspects majeurs introduits dans la nouvelle loi, dont il assure qu’elle consacre et élargit les droits des usagers de la santé et annonce, à ce titre, la création d’une Commission de médiation et de conciliation, auprès de laquelle les citoyens pourront introduire un recours par suite de carences dont ils pourraient avoir été victimes, avec la possibilité d’en appeler à la justice. Il signale, en outre, que ladite loi, dans sa nouvelle mouture, rétablit la planification sanitaire «oubliée en chemin», un des moyens, souligne-t-il, d’asseoir une répartition rigoureuse des ressources humaines et des équipements et de prévoir la création d’établissements de santé, là où il y a nécessité.

Concernant l’organisation sanitaire, M. Mekkaoui a assuré que là aussi, «beaucoup de choses vont changer», notamment pour ce qui a trait à la priorité dont bénéficiera la santé de proximité à travers la création de circonscriptions sanitaires, mutualisant les soins et rétablissant la continuité et de la hiérarchisation de ces derniers. L’intervenant a précisé, d’autre part, que cette loi considère, désormais, les établissements de soins privés comme partie intégrante du système national de santé, en leur concédant le statut de service public, afin, dit-il, qu’ils participent de manière complémentaire à son renforcement, particulièrement dans les zones dépourvues de couverture sanitaire. Parmi les fondamentaux qui y ont été reconduits, le cadre du ministère de la Santé a cité ceux relatifs à la prévention, la promotion et la protection sanitaire, la confirmation de la gratuité des soins et la prédominance du service public de santé.

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Conseil des droits de l’Homme/ Commission des affaires juridiques Louh présente son texte de loi au Sénat

Tue, 11/10/2016 - 10:44

Après l’APN, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a présenté un exposé devant la commission des affaires juridiques, administratives et des droits de l’Homme sur le texte de loi relatif au Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), l’un des principaux grands chantiers du ministre de la justice.

Inscrit dans le cadre des réformes apportées dans la nouvelle constitution, la nouvelle institution aura pour mission de donner à la société civile un cadre d’expression privilégié.
Lors de la réunion présidée par Amine Cheriet, président de la commission, en présence de Mme Ghania Eddalia, ministre en charge des relations avec le Parlement, le ministre a présenté un exposé sur le texte de loi fixant la composition du Conseil national des droits de l’Homme et les modalités de désignation des membres ainsi que les règles relatives à son organisation et à son fonctionnement. Le ministre de la Justice a évoqué d’abord les différentes dispositions contenues dans le texte et les objectifs attendus avant de donner la parole aux membres de la commission pour poser leurs questions et soulever leurs préoccupations sur le texte en question. La commission procèdera à l’élaboration d’un rapport préliminaire sur le texte de loi qui sera présenté lors de la prochaine séance plénière.

Ce projet de loi qui sera bientôt présenté devant le Sénat, note que la révision de la loi fondamentale le 7 février 2016 a élevé l’Organe national en charge des droits de l’homme au statut d’institution constitutionnelle «en lui conférant une mission de surveillance, d’alerte précoce et d’évaluation en matière de droits de l’homme, tout en lui donnant une visibilité accrue ainsi qu’un rôle plus conforme aux engagements internationaux de l’Etat ainsi qu’à sa politique résolument engagée en faveur de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance».
Le Conseil est doté de larges prérogatives en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme, avec pour mission notamment d’émettre au gouvernement ou au Parlement, des avis, recommandations, propositions et rapports sur toutes questions se rapportant aux droits de l’homme.
Il prévoit également de contribuer à l’élaboration des rapports présentés périodiquement par l’Algérie devant les mécanismes et instances des Nations unies et institutions régionales et suivre la mise en œuvre des observations et recommandations de celles-ci.
Dans le domaine de la protection des droits de l’homme et sans préjudice des prérogatives de l’autorité judiciaire, le Conseil est chargé en particulier de l’alerte précoce dans les situations de tension ou de crise pouvant entraîner des violations des droits de l’homme et de prendre, en coordination avec les autorités compétentes, les mesures préventives nécessaires.

Il s’agit aussi de détecter et d’entreprendre des investigations sur les violations des droits de l’homme et les signaler aux autorités compétentes, en émettant des avis et des propositions appropriés, de recevoir des requêtes sur toute atteinte aux droits de l’homme, de les étudier et d’en saisir les autorités administratives concernées, en formulant toute recommandation utile.
Le Conseil a pour mission aussi de visiter les lieux de détention et de garde à vue, ainsi que les structures destinées à l’accueil des personnes ayant des besoins spécifiques, d’assurer, dans le cadre de son mandat, la médiation pour améliorer les relations entre les administrations publiques et le citoyen. Par ailleurs, le Conseil adresse au président de la République, au Premier ministre et au Parlement, un rapport annuel relatif à la situation des droits de l’homme, assure la diffusion de ce rapport et en informe l’opinion publique de son contenu.

Le projet prévoit que le président et les membres du Conseil «jouissent de toutes les garanties qui leur assurent l’exercice de leurs missions en toute indépendance, intégrité et neutralité».
Le projet de loi prévoit, dans ce cadre, que la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme continue à exercer ses missions jusqu’à l’installation du Conseil national des droits de l’Homme.

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Dans une publication parue à Washington sur l’investissement en Algérie Sellal : «Nous préparons l’économie pour l’après-pétrole»

Tue, 11/10/2016 - 10:35

La croissance économique demeure «une priorité et un objectif permanent du gouvernement», a souligné le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une publication parue à Washington et consacrée à l’investissement en Algérie. «Notre stratégie est simple : la croissance comme priorité et objectif permanent, et les entreprises comme un moyen pour y parvenir», a déclaré le Premier ministre, cité dans cette publication distribuée à l’occasion des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale.
Intitulée Algeria Investment Report, la publication de 28 pages a pour objectif de promouvoir le marché algérien auprès de la communauté d’affaires américaine.
Le chef de l’exécutif a ajouté que «tout est fait pour encourager l’investissement, la création d’entreprises et l’amélioration du climat des affaires». «Depuis plus d’une décennie nos revenus pétroliers sont orientés vers la création des programmes structurels et les grands projets d’infrastructures de base pour rattraper le retard économique dont nous avons souffert pendant la période du terrorisme», a enchaîné M. Sellal.
«Nous sommes en train de préparer l’économie pour l’après-pétrole», a-t-il résumé en réponse à une question sur le nouveau modèle de croissance lancé par le gouvernement pour relancer la productivité dans un contexte baissier des cours du pétrole.

Patriotisme économique ouvert sur l’étranger
Mais le projet le plus ambitieux, selon lui, est celui de mettre «le pays sur la voie du développement et de la prospérité et de changer avec succès certaines mentalités et habitudes» de la société algérienne.
Dans ce cadre, le Premier ministre a expliqué que la politique économique du gouvernement était basée sur un patriotisme économique qui n’exclut cependant pas le recours à l’expertise et à l’investissement étrangers.
Il a expliqué que le nouveau code de l’investissement consacrait la liberté d’investir en Algérie et subordonnait l’octroi automatique des avantages tout en réorganisant les entités en charge de l’investissement.
«Nous avons aussi mis en place une procédure simplifiée pour superviser la gestion des terrains industriels, qui est maintenant ouvert à l’investissement privé et peut être contrôlé localement», a-t-il expliqué.
Le Premier ministre a souligné que le savoir-faire des hommes d’affaires américains est bien établi, relevant les nombreux domaines de coopération possibles entre les deux pays tels que la pétrochimie, l’énergie, l’industrie pharmaceutique et l’agriculture.
«Les opportunités pour les investisseurs américains pour faire de bonnes affaires sont là et elles sont nombreuses», a-t-il dit.

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Deux martyrs parmi d’autres de la presse algérienne

Tue, 11/10/2016 - 10:29

Ils ont en commun une somme de singularités/ressemblances: ils avaient fait le même lycée (Guillemin/Okba à mi-chemin entre Bab El Oued et la Casbah).

ils étaient de modestes enfants du peuple, ils vouaient une passion pour le métier d’informer et avaient choisi l’agence APS pour l’accomplir.

Ils ont payé de leur vie leur passion professionnelle. Journalistes promis à un avenir professionnel brillant et fécond, Ils avaient disparu dans des conditions tragiques.

Non sans avoir fait parler d’eux dans le registre non-écrit des grands mérites journalistiques. À gauche, Mouloud Aït-Kaci, mort, le 3 mai 1982, dans la tragédie du Grumann G II de la Présidence de la République qui transportait le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Seddik Benyahia, et une brochette des meilleurs cadres de l’Algérie.

À droite, Sid Ali Benmechiche, fils de Chahid, enfant de Climat de France (Oued Koriche), tombé dans la fusillade qui a éclaté le 10 octobre 1988 devant le siège de la DGSN à l’issue de la marche dirigée par Ali Benhadj depuis la mosquée de « Kaboul » jusqu’à Bab El Oued. Ils étaient des nôtres et leurs silhouettes scintillent -pour la postérité- comme deux mémoires vivante de la mémoire de l’APS. J’ai récupéré ces deux clichés auprès d’un collègue de l’agence.

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Le Nobel d’économie 2016 décerné à deux théoriciens du contrat

Tue, 11/10/2016 - 10:29

Le prix Nobel d’économie 2016 a été décerné aux économistes Oliver Hart, un Américain d’origine britannique, et au Finlandais Bengt Holomètre, pour « leurs contributions à la théorie des contrats », a annoncé lundi l’Académie royale des Sciences de Suède. Oliver Hart, né à Londres en 1948, enseigne l’économie à l’université de Harvard, dans le Massachusetts. Bengt Holmstrom, né à Helsinki en 1949, est professeur d’économie et de management au Massachusetts Institute of Technology (MIT). « Les économies modernes sont unies par d’innombrables contrats. Les nouveaux outils théoriques créés par Hart et Holomètre sont précieux pour la compréhension de ces contrats et institutions, ainsi que pour les pièges potentiels dans la conception des contrats », note l’Académie.

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Constantine: Trois maisons s’effondrent

Tue, 11/10/2016 - 10:22

Dans ce quartier, une vingtaine de familles vivent à la limite du soutenable.

D’importantes pluies se sont abattues sur la ville de Constantine, provoquant des dégâts et rendant les routes impraticables. Cela n’a pas été aussi sans conséquences sur les familles qui occupent d’anciennes constru tions, notamment au niveau du quatrième Kilomètre situé sur l’axe Constantine-El Khroub. L’on note l’effondrement de trois maisons au moins, alors que plusieurs autres sont gravement atteintes et risquent l’affaissement à n’importe quel moment. Dans ce quartier, une vingtaine de familles vivent à la limite du soutenable. Une catastrophe n’est pas à écarter pour ainsi dire.

Ces familles dorment à tour de rôle en attendant un geste des autorités locales qui tardent à concrétiser leurs promesses. Pourtant, certaines ont été portées sur la liste des familles bénéficiaires d’un logement social après une opération de recensement. Cependant leurs doléances sont restées lettre morte. Au total, elles sont au moins 120 familles devant être conduites vers de nouvelles demeures. Mais rien à l’horizon.
Ce drame comme qualifié par les victimes intervient au moment où les autorités locales gèlent l’opération des relogements comme rapporté, hier, dans notre édition.

Les raisons de ces retards répétitifs restent inconnues, les retombées sont encaissées par ces seules familles lesquelles espèrent un minimum d’attention. Elles comptent sur le nouveau wali pour prendre en considération leur situation et répondre enfin à leurs revendications datant de plusieurs années. Les habitants du 4e KM ne sont pas les seuls à vivre ce cauchemar, beaucoup vivent avec la peur au ventre, à l’image de ceux qui occupent encore des maisons au niveau de la vieille ville, ceux du lieu appelé «Chalet Ben Chergui» ou encore la cité «El Bir». Dire qu’à Constantine, le problème des bidonvilles n’a pas encore été résolu en dépit du nombre de logements construits dans le cadre du programme du président de la République. Certains projets traînent, alors que les chantiers accusent d’importants retards. La daïra de Constantine est souvent prise d’assaut par des souscripteurs dont beaucoup attendent depuis 15 ans et plus. Le phénomène de la crise de logements à Constantine a été accentué aussi par les promoteurs qui traînent le pas, sans jamais prendre en considération les instructions du gouvernement, encore moins des responsables locaux. Le manque de sérieux et l’incompétence de ces derniers reflètent à l’évidence une mauvaise image des responsables, mais aussi de l’Etat.

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Un réseau spécialisé dans le trafic de drogue démantelé à Alger

Tue, 11/10/2016 - 10:10

Les services de la Sûreté de la wilaya d’Alger ont procédé le week-end dernier au démantèlement d’une bande criminelle composée de sept (7) individus, spécialisée dans le trafic de drogue, et à la saisie de plus de 2 kg de résine de cannabis, a indiqué lundi un communiqué de la Sûreté de la wilaya d’Alger. L’opération a permis la saisie de 2,390 kg de résine de cannabis , une somme de 131 millions de centimes, 5 téléphones portables, ainsi qu’un véhicule touristique utilisé pour le transport de la drogue, ajoute la même source. Agissant sur renseignements, les services de la sûreté de la wilaya d’Alger ont procédé à l’arrestation d’un trafiquant de drogue en possession d’une quantité de drogue et d’une somme d’argent importante.

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Le pétrole termine en hausse

Tue, 11/10/2016 - 10:04

Les prix du pétrole progressaient nettement lundi en fin d’échanges européens, après les propos du président russe Vladimir Poutine, qui s’est montré favorable à une limitation de la production mondiale d’or noir. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 53,22 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 1,29 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance prenait 1,48 dollar à 51,29 dollars. Durant la journée, le Brent a atteint 53,73 dollars, son plus haut niveau depuis un an, tandis que le WTI s’échangeait pour 51,60 dollars, à son plus haut depuis juin.

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Des bus de nouvelle génération sillonnent la ville

Tue, 11/10/2016 - 09:50

Au design moderne ces nouveaux bijoux mécaniques sont aussi spacieux, confortables, plus capacitaires, ergonomiques et performants.

Depuis juillet 2016, l’entreprise gestionnaire déléguée au transport urbain par bus à Ghardaïa a lancé une opération de renforcement de son parc roulant en mettant en circulation neuf nouveaux bus. Une nouvelle génération de véhicules offrant une multitude d’avantages.

La ville de Ghardaïa vient de se lancer dans le renforcement de sa flotte de bus. Soucieuse de créer de nouvelles dessertes, d’accroître la qualité de service pour ses clients et d’améliorer son efficacité opérationnelle, la société en question (ETUG), gestionnaire du transport urbain dans Ghardaïa, vient ainsi de passer à l’action en lançant, depuis juillet 2016, une nouvelle génération de véhicules offrant une multitude d’avantages.

S’appuyant sur l’augmentation de la fréquentation et la nécessité d’étendre l’offre kilométrique, la société gestionnaire du transport entend, par cette initiative, répondre aux problèmes de capacité rencontrés, anticiper la mise en place de nouvelles lignes à l’exemple de celles de Sidi-Abaz/Ben-S’Mara, avec 02 bus, et El-Korti / Sidi-Abaz, avec 01 bus, et mettre en service des bus moins polluants et respectueux de l’environnement.

Selon le responsable de cette unité de transport, cette initiative rentre dans le cadre de la dotation de Ghardaïa d’une flotte d’autobus de nouvelle génération, totalisant 23 bus, caractérisés par une forte fréquence de service avec un coût moins élevé au kilomètre et un itinéraire en site propre. La même source indique que le renforcement du parc du transport urbain se fera par étape.

Quatre nouveaux bus sont déjà en circulation et cinq autres arriveront dans un proche avenir. Ainsi, l’amélioration de la mobilité et l’intégration urbaine, la promotion de la bonne gouvernance voulue par le wali, Azzedine Mechri, et la préservation de l’environnement ont pour but d’améliorer le confort des passagers.

Ces véhicules de nouvelle génération portent incontestablement les couleurs du changement en redonnant une image de transport propre aux bus. Nonobstant certaines localités à l’image de la petite bourgade de Mélika-Haut qui n’est pas encore desservie .

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Des citoyens bloquent l’approvisionnement des chantiers de l’autoroute

Tue, 11/10/2016 - 09:39

Les habitants du village Bouzerouel, dans la commune d’Akbou, ont bloqué hier le passage aux camions qui approvisionnent les chantiers de la pénétrante autoroutière situés dans la région et qui s’approvisionnent en graviers depuis les carrières situées aux alentours de leur village.

Les mécontents ont exigé des autorités le revêtement de ce chemin communal débouchant sur la commune d’Aït R’zine pour mettre fin aux nuages de poussière qui envahissent leurs maisons au passage des camions.

Ils réclament aussi « l’installation de l’éclairage public et de ralentisseurs pour forcer les automobilistes et les camionneurs à rouler à des vitesses réduites ». Pour les habitants de cette bourgade, « les autorités locales ont marginalisé le village ».

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