You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 months 5 days ago

Défense : Gaïd Salah s’entretient avec son homologue Qatari

Tue, 11/10/2016 - 09:34

Le Général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), s’est entretenu hier à Alger, avec le Général de corps d’armée, Ghanem Ben Chahin Al-Ghanem, Chef d’état-major des Forces armées qataries, en visite officielle en Algérie à la tête d’une importante délégation.

Après la cérémonie d’accueil, les deux parties ont tenu des entretiens bilatéraux en présence d’officiers généraux du ministère de la Défense nationale et de l’état-major de l’ANP, ainsi que de l’ambassadeur de l’état du Qatar à Alger et des membres de la délégation accompagnant le Chef d’Etat-major des Forces armées qataries.

Les deux parties ont examiné « l’état de la coopération militaire bilatérale et les moyens permettant son élargissement à d’autres domaines d’intérêt mutuellement bénéfiques pour les deux pays ». Cette coopération observe « un plein essor grâce à l’intérêt particulier que lui confèrent les chefs d’Etat des deux pays en veillant communément à sa promotion permanente ».

Par ailleurs, les deux parties se sont également attelées à échanger les analyses et points de vue autour des questions d’actualité. A l’issue de ces entretiens, l’hôte de l’Algérie a paraphé le livre d’or de l’état-major de l’ANP avant de procéder à l’échange de présents symboliques.

La visite officielle du Général de corps d’armée qatari arrivé dimanche en Algérie intervient suite à l’invitation du général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, et s’inscrit dans « le sillage du renforcement des relations de fraternité et de coopération établies entre les forces armées des deux pays ».

Categories: Afrique

Vers une dépolitisation de l’administration électorale ?

Tue, 11/10/2016 - 08:53

La quasi-majorité des partis de l’opposition a émis des réserves de fond sur la nomination par le président Bouteflika de l’ex-député d’Ennahda, Abdelouahab Derbal, au poste de président de la Haute instance de surveillance des élections (HIISE), sans pour autant remettre en cause sa participation au scrutin législatif d’avril 2017.

La HIISE a été créée en application de l’article 194 de la Constitution amendée en février dernier. L’article 194 stipule qu’« il est créé une Haute instance indépendante de surveillance des élections. Elle est présidée par une personnalité nationale nommée par le président de la République, après consultation des partis politiques.

La Haute instance dispose d’un comité permanent et déploie ses autres membres dès la convocation du corps électoral ». Cette nouvelle instance « veille à la transparence et à la probité des élections présidentielles, législatives et locales et du référendum, depuis la convocation du corps électoral jusqu’à la proclamation des résultats provisoires du scrutin », explique le même article de la Loi fondamentale du pays.

Quant au comité permanent de la Haute instance, il veille notamment à la supervision des opérations de révision des listes électorales par l’administration, à la formulation de recommandations pour l’amélioration du dispositif législatif et réglementaire régissant les opérations électorales, et à l’organisation de cycles de formation civique au bénéfice des formations politiques, la surveillance des scrutins et la formulation des recours, relève ledit article.

La nomination de Derbal à la tête de l’instance ne devrait pas, sur le plan du principe, incommoder les partis de l’opposition. Si cette dernière n’a rien à lui reprocher sur le plan personnel ou politique, elle dénonce, en revanche, la manière unilatérale avec laquelle elle a été créée et ceci sans l’aval de la classe politique.

Le président du MSP, Abderazak Mokri, le souligne. « Nous sommes contre même si c’est un islamiste à sa tête », dit-il, en expliquant que Abdelouahab Derbal « est une personne respectable et nous n’avons aucune objection contre lui en tant qu’individu ».

« Nous avons parlé de la création d’une instance indépendante de gestion des élections. Pour nous, cette instance ne peut être remplacée par une instance de surveillance des élections. Donc le problème est dans cette instance, sa constitution, ses prérogatives et non dans la personne qui sera à sa tête.

Le problème réside dans la politique adoptée. En plus, comment surveiller dans la transparence et l’impartialité en l’absence des partis politiques, qui sont les premiers concernés, dans cette instance ? », indique le secrétaire général du mouvement En Nahda, Mohamed Douibi.

Pour le RCD, Atmane Mazouz, chargé de communication du parti, il partage le même constat : « La position du RCD est connue de tous : nous sommes pour une instance permanente de gestion des élections, institutionnellement indépendante du gouvernement, chargée d’organiser, de gérer et de superviser tous les processus électoraux ainsi que les étapes qui conditionnent leur préparation. Sa composante doit émaner de propositions conjointes des partis représentatifs », dit-il encore.

La Constitution contient plusieurs mesures spécifiques sur le processus électoral, notamment la création d’une nouvelle commission électorale nommée de manière « indépendante » composée de juges, de représentants de la société civile et de partis politiques chargés d’arbitrer tout litige lié à une élection. Mais ces réformes institutionnelles pourront-elles réellement permettre une amélioration du déroulement du scrutin ?

L’absence de commissions électorales indépendantes est susceptible de mener à des élections douteuses, mais l’établissement d’une commission électorale indépendante ne suffit pas à elle seule assurer des élections crédibles. Pratiquement, partout dans le monde l’abandon de l’organisation des élections par le ministère de l’Intérieur est aujourd’hui consommé. Les législateurs entendent dépolitiser l’administration électorale pour lever les soupçons.

La solution réside, peut-être, dans le choix d’un mode de désignation consensualiste, reposant sur l’accord de l’ensemble de la classe politique. Le chef de l’État, qui a sollicité l’avis des partis politiques sur cette nomination envisagée devrait connaître la réponse le 31 octobre prochain.

Categories: Afrique

Grave aveu du ministre de l’enseignement supérieur tahar hadjar aux étudiants

Tue, 11/10/2016 - 08:30

Pour la première fois, un ministre en poste reconnaît l’échec du système LMD qui a pourtant été défendu bec et ongles par tous les ministres de l’Enseignement supérieur qui se sont succédé depuis son lancement.

Invité hier à la rencontre des étudiants du FLN, Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et néanmoins membre du comité central de l’ex-parti unique, a mis les pieds dans le plat en déclarant que le «système LMD a provoqué un chaos dans l’université algérienne». «Le système LMD a été conçu pour plus de rigueur et de lisibilité dans nos universités, mais c’est le contraire qui s’est produit. Il a provoqué un chaos. Il existe plusieurs diplômes dans la même filière. On avait 3000 licences et nous en sommes à présent à 6 000. Notre système universitaire n’est plus lisible et il génère des problèmes d »’employabilité » énormes», a-t-il indiqué en appelant à la mobilisation de tous en vue de gagner «la bataille de la qualité» qu’il a dit avoir engagée depuis son installation à la tête de l’enseignement supérieur. Poursuivant son propos et se voulant cohérent avec lui-même, Tahar Hadjar a même osé un discours de «rupture». «Nous ne pouvons plus continuer comme ça», a-t-il ajouté..
En faisant une pareille déclaration, Tahar Hadjar se présente comme étant un homme résolu à faire tomber les masques et affronter la réalité. Il est en effet le premier officiel en poste à reconnaître l’échec du système LMD et ses effets néfastes sur l’université, lequel système a été défendu bec et ongles par tous les ministres de l’Enseignement supérieur qui se sont succédé depuis son lancement. Cette déclaration ne tardera certainement pas à faire réagir les partisans du LMD qui lui ont prêté toutes les vertus du monde malgré l’opposition effrénée de centaines de milliers d’étudiants.
Tahar Hadjar a par ailleurs, plaidé pour une réforme profonde du système universitaire tout en mettant l’accent sur l’insuffisance des réalisations enregistrées. «Nous avons beaucoup investi dans ce secteur et avons remporté la bataille en termes de réalisations d’infrastructures à travers le pays, tout comme nous avons réussi à mettre à la disposition de nos étudiants les moyens de l’encadrement. Nous avons aujourd’hui plus de 60.000 enseignants et nous avons recruté pour cette année plus de 3000. Les moyens humains et matériels, nous en avons. Il est question désormais de se concen-trer sur la qualité, c’est pourquoi nous projetons d’engager des réformes qui vont s’articuler aussi bien sur le volet pédagogique, la formation aux métiers d’enseignement que sur le volet social lié aux oeu-vres universitaires», a-t-il déclaré en soulignant que, pour lui, «le meilleur système est celui qui s’améliore continuellement et s’adapte aux nouvelles données et exigences».

Evoquant le déséquilibre régional de la carte universitaire nationale, l’inadéquation de certaines formations avec l’ambiance régnant dans les endroits où elles sont effectuées, a parlé d’une reconfiguration profonde du système en privilégiant, d’une part, l’adéquation des formations avec le climat social en vigueur dans les wilayas où elles sont dispensées et, d’autre part, la mobilité des étudiants. «Les programmes doivent être en phase avec le milieu social. Enseigner les sciences politiques dans une région déconnectée du monde n’a pas de sens. Il faut oeu-vrer à créer une synergie entre la nature des formations et le milieu social et politique où évoluent les étudiants. De plus, les universités étant des institutions non pas locales, mais nationales, il est nécessaire d’encourager la mobilité des étudiants», a-t-il lancé en promettant de lancer des réformes visant à mettre fin à la situation de «chaos» dans laquelle se débat l’université algérienne.

Dans la foulée, faisant un travail de «pédagogie envers les militants de son parti, particulièrement les étudiants, le ministre de l’Enseignement supérieur a comparé le fLN historique au parti géré présentement par Amar Saâdani en insistant sur l’importance qu’il accorde à la formation et au savoir d’une façon générale. «Notre parti accorde une importance stratégique aux secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation. C’est une tradition dans notre parti. L’histoire de la révolution est là pour attester de tout le travail accompli par le FLN qui a envoyé plusieurs étudiants se former dans les quatre coins du monde, notamment dans les pays amis, pour les préparer à diriger l’Algérie indépendante», a-t-il déclaré en précisant que les «valeurs de l’Etat algérien sont celles du FLN et qu’elles le resteront».

Categories: Afrique

Urgent : Résiliation à l’amiable du contrat avec Rajevac (actualisé)

Mon, 10/10/2016 - 21:12

La Fédération Algérienne de Football aurait résilié à l’amiable le contrat de L’entraîneur serbe Milovan Rajevac. La faf se sépare du sélectionneur nommé le 26 juin dernier à la tête de la barre technique de l’équipe nationale, suite au faux pas enregistré dimanche soir face au Cameroun au stade Mustapha Tchaker de Blida.

L’on connaît pas pour le moment le nom du successeur de Rajevac à un mois d’un match capital des verts face au Nigeria à Uyo pour le compte de la deuxième journée des qualifications de la coupe du monde Russie 2018.

Mohamed Adel Hadji

Categories: Afrique

Condor Electronics: Rénovation et Ouverture du Showroom central d’Oued Smar

Mon, 10/10/2016 - 17:28

« Condor Electronics », le leader algérien des produits électroniques, électroménagers et IT annonce ce Dimanche 09 Octobre 2016, l’ouverture de son Showroom principal de la commune d’Oued Smar, Showroom central de la direction Régionale centre de la société.

Ce showroom, des plus anciens, a été inauguré en 2006 ; il rouvre ses portes aujourd’hui après trois mois de rénovation, suite à un Relooking complétement en adéquation avec la charte mise en place par la marque, basée sur l’accessibilité et la proximité du consommateur.

S’étalant sur une surface de près de 200 m², le showroom, entièrement rafraichi et adapté, permettra aux clients de découvrir toutes les gammes de la maison, dans un cadre novateur haut standing et favorisant l’expérience client, en plus du service d’accueil et de conseil fournis par une équipe dédiée, formée et hautement qualifiée.

Suivant sa stratégie d’expansion et dans un souci de proximité, les showrooms de Condor Electronics, aujourd’hui au nombre de 138; couvrent les 48 Wilayas, avec le support de 272 points SAV en 2016 sur tout le territoire national, un numéro vert « 3075 » est disponible 7/7 pour répondre à toutes demandes d’information relatives à la marque, aux produits et au service après ventes.

Dans ce même cadre ; Condor Electronics lance une application mobile « Condor Passeport», téléchargeable gratuitement et permettant d’entrer directement en contact avec les web conseillers via messagerie instantanée, l’application permettra aussi de récolter des points et d’acheter des produits et des services digitaux (Apps, Thèmes, Jeux…) en plus de sauvegarder les contacts et SMS des utilisateurs de smartphones Condor.

Le nouveau showroom, abritera toutes les nouveautés de la maison sur ses différentes gammes, notamment le OLED TV 55’’et 65’’, premier téléviseur Algérien doté de la technologie OLED, lancé début Septembre dernier.

Le téléviseur sera exposé entre autres aux côtés du climatiseur CROWN, lancé cette saison sur le marché. Doté d’un système d’économie d’énergie, d’un compresseur tropical, d’un réfrigérant écologique et d’un stabilisateur de voltage intégré, le climatiseur CROWN vient consolider la démarche de développement durable et d’éco-consommation de Condor Electronics.

La gamme petits et moyens électroménagers comptera elle aussi des nouveaux venus, tels que le pétrin 1200w munis d’un couvercle anti éclaboussure, d’un bol inoxydable, et d’un système de verrouillage et sécurité, se caractérisant par son excellent rapport Qualité/prix.

S’ajouteront au rang des nouveautés de la saison disponibles au showroom : le lave-linge PISA 13Kg au tambour STAR DRUM (forme diamants) et les smartphones des séries Griffe, Allure et Plume dont (pour rappel) plusieurs modèles sont compatibles 4G : Plume P4 PRO, Plume P5, Plume P7, Plume P8, Allure A9 Plus, Allure A55, Allure A55 Slim, Allure A100, Allure A100 Lite.

La réouverture du showroom principal de Oued Smar s’est tenu Dimanche 09 Octobre à 10h30, en présence de partenaires, clients et hauts responsables du Groupe, dont Monsieur M. Bouderbala , Directeur Régional Centre qui a déclaré « Dans une démarche de proximité, nous continuons de nous démarquer par nos produits de qualité, notre avancée technologiques mais aussi par les services que nous offrons aux consommateurs, entre autres : la proximité » au groupe de journalistes, conviés eux aussi à l’occasion.

A propos de Condor Electronics :

SPA Condor Electronics est la figure de proue du Groupe Benhamadi. Fondée en 2002, la filiale grandit vite et devient leader dans son domaine. Elle est spécialisée dans la fabrication, la commercialisation et la maintenance des produits électroniques, électroménagers et multimédias ainsi que des panneaux photovoltaïques.

Certifiée ISO 9001, 14001, 26000 et OHSAS 18001, pour les normes de qualité́, respect de l’environnement, responsabilité́ sociétale et santé et sécurité́, respectivement, la compagnie tend à entre un modelé de sérieux et de compétence. Condor Electronics est l’une des premières entreprises à être certifiée « BASMA DJAZAIRIA », un label  délivré par le Forum des Chefs d’Entreprises algérien (FCE) visant à garantir l’origine algérienne les produits.
Misant sur l’innovation et la disponibilité́, Condor Electronics œuvre pour maintenir son leadership en proposant des produits à la fois performants, d’excellente qualité́ et à un prix très abordable avec une présence sur tout le territoire algérien.

Condor Electronics n’est pas juste un exemple de réussite et de succès, à travers ses réalisations et ses performances, elle est aussi le modelé par excellence de la compagnie qui marque son époque par son innovation et son avant-gardisme. Avec des articles à la pointe de la technologie, certifiés aux normes de qualité́ et de sécurité́ les plus strictes, le produit Made In Algeria devient une référence dans le marché́.

Avec les différentes gammes des produits proposées  Condor Electronics parvient à toucher toutes les cibles possibles et arrive à être présente dans 90% des foyers algériens grâce à ses potentiels humains et techniques, Condor Electronics s’inscrit dans son temps mais aussi dans la pérennité́.

Condor Electronics n’est pas seulement un label marchand mais un opérateur et un compagnon du quotidien de chaque algérien qui propose concrètement plus de confort et d’accessibilité́. L’enseigne amie inspire par son succès et sa fidélité́ ; c’est précisément cette proximité́ et la détermination d’élargir les horizons et d’anticiper sur les innovations qui permet à Condor Electronics d’entre un leader. Au fil des années, Condor Electronics a construit une histoire, un parcours où toutes les mutations reflètent aussi l’attachement à nos valeurs et nos aspirations à l’excellence.

Categories: Afrique

Scandaleux comportement d’un imam

Mon, 10/10/2016 - 17:23

Un imam d’une mosquée de Aïn Taya a refusé de diriger la prière du mort pour une moudjahida d’origine française reconvertie à l’islam.

Malgré toutes les explications des citoyens, cet imam n’a rien voulu savoir. Le corps de la défunte a été finalement transporté vers une autre mosquée de Aïn Taya.

Les citoyens ont saisi la presse pour dénoncer le comportement de cet imam.

Categories: Afrique

Agriculture: Journée de sensibilisation au profit des oléiculteurs

Mon, 10/10/2016 - 17:21

Dans le cadre de la prévention contre les maladies des végétaux en général et de l’olivier en particulier, la Direction des services agricoles de la wilaya de Bouira a organisé hier au profit des oléiculteurs de la wilaya de Bouira, une journée de sensibilisation contre certains insectes ravageurs dont la mouche d’olive et la teigne.

En présence des responsables de l’Institut national pour la protection des végétaux (INPV) venus d’Alger, et à l’aide d’un data show, la première responsable du service de protection des végétaux de la Direction des services agricoles de la wilaya de Bouira a, pendant plus de trois heures, expliqué avec un langage accessible à tout le monde pour permettre aux agriculteurs venus du monde rural et dont le niveau d’instruction est limité de comprendre les enjeux de l’heure et surtout les avantages qu’ils auront à tirer en faisant dans la prévention, c’est-à-dire l’alerte durant les premiers stades de l’apparition de ces maladies, au lieu d’attendre le stade terminal et l’utilisation des insecticides.

Aussi, que ce soit pour la mouche d’olive , cette maladie qui ravage les oliviers et qui s’attaque aux olives, baissant les rendements d’une manière drastique et surtout, rendant la qualité de l’huile finale très médiocre avec un taux d’acide très élevé, ou pour la teigne qui ravage les vergers oléicoles durant tout le cycle de formation de l’olive depuis la floraison jusqu’à la formation du noyau et enfin, les feuilles.

Face à ces deux fléaux, la responsable du service de protection des végétaux insiste sur la prévention pour sauvegarder la qualité du produit, c’est-à-dire l’olive pour les oléiculteurs versés dans la culture de l’olive de table ou de l’huile pour les oléiculteurs. Selon elle, au lieu d’utiliser les insecticides, des méthodes naturelles peuvent être menées pour lutter contre ces maladies avec d’abord l’entretien du verger et le labourage de fond dès la fin de la collecte d’olive, vers fin février ; ensuite l’installation des pièges alimentaires, à défaut de phéromones lorsque l’agriculteur se trouve dans l’impossibilité de se permettre leur achat.

L’oratrice, devant une cinquantaine d’oléiculteurs, expliquera la méthode naturelle de piégeage des mouches et de la teigne avec ces bouteilles en plastique sur lesquelles on met une bande adhésive de couleur jaune attirante pour les mouches ; ensuite on les remplit à deux tiers d’eau avant d’y mettre un morceau de sardine et du sucre et laisser fermenter.

L’odeur qui s’y dégagera ; le sulfure d’ammoniaque attirera des milliers de mouches qui vont essayer de pénétrer à travers des petits trous préalablement percés en haut de la bouteille dont le bouchon doit être fermé. Une fois à l’intérieur et ne pouvant plus sortir, ces mouches finiront par se noyer dans la solution préparée…

Durant toute la matinée et tout en expliquant ces méthodes, l’oratrice insistera sur les méthodes préventives pour éviter toute utilisation de produits chimiques dans les vergers, lesquels seront classés bio et auront une saveur et un prix concurrentiels même à l’échelle internationale ; surtout pour l’huile d’olive dont l’Algérie possède l’une des plus cotées à l’échelle internationale si les pouvoirs publics souhaitent sa valorisation.

Des produits naturels loin de tout contact avec les produits chimiques et les insecticides face auxquels le consommateur algérien ne fait aucune attention mais, dont les conséquences, rappellera la responsable du service protection des végétaux, sont largement visibles dans notre société avec ces milliers de personnes qui meurent du cancer.

Selon elle, il suffit d’avaler à chaque fois, à travers les légumes ou les fruits, une toute petite partie d’insecticide, laquelle n’affectera plus le corps sur le moment, en ne lui causant même pas une petite intoxication pour aboutir, au bout d’une vingtaine d’années, à l’apparition de tumeurs cancéreuses qui surviennent le plus souvent sans que l’on sache leur origine et qui sont malheureusement mortelles. Cela étant, lorsque ces maladies qui touchent les vergers oléicoles se généralisent dans un périmètre donné, une opération de désinsectisation globale pourra être menée par l’Institut national de protection des végétaux.

Par ailleurs, lors de cette journée, un autre fléau qui affecte les oliviers a été cité ; il s’agit de la tuberculose contre laquelle aucun remède n’existe. Selon les responsables de l’INPV présents sur place, pour lutter contre cette maladie, des échantillons du sol ainsi que des plants sont effectués, avant toute plantation d’un nouveau verger ; mais pour les anciens vergers dans lesquels peut apparaître cette maladie, pour le moment la méthode radicale, à savoir l’arrachage des oliviers contaminés, est la solution préconisée afin que la maladie ne se propage pas vers d’autres oliviers sains. Signalons à la fin qu’outre ces journées de sensibilisation effectuées à longueur d’année par le service protection des végétaux de la DSA, des programmes de formation destinés aux agriculteurs sont également organisés.

Categories: Afrique

Le meilleur repère pour les professionnels dans ce domaine: 7e Salon international des énergies renouvelables à Oran

Mon, 10/10/2016 - 17:18

Les professionnels qui opèrent dans le domaine des énergies renouvelables se donnent rendez-vous au Centre de conventions d’Oran, du 24 au 26 octobre 2016, à l’occasion du Salon international Era.

Ce salon majeur, qui en est à sa 7e édition, offre aux différents acteurs dans le domaine un cadre propice qui «répond à leurs besoins de communication sur leurs activités et leur savoir-faire, et de prospection d’opportunités de partenariats avantageux qui renforcent leurs capacités», souligne l’organisateur.

Organisé par Myriade Communication, sous le haut patronage du chef de l’Etat, Era 2016, 7e Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable, bénéficie du contexte favorable «créé par l’impulsion donnée au programme des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, par le chef de l’Etat qui en a souligné le caractère de priorité nationale».

Era 2016 «s’inscrit dans l’alternative incontournable qui consiste à construire une économie nationale diversifiée et plus compétitive, impliquant une transition énergétique qui intègre l’émergence d’une filière des énergies renouvelables», note Linda Oulounis, commissaire du salon. Selon elle, le Salon Era est devenu le meilleur «repère» pour les professionnels dans ce domaine. Dans la mesure où il leur permet de connaître, à la fois, l’état des lieux et les perspectives ouvertes par le programme national de développement des énergies renouvelables.

Selon l’organisatrice, le salon remplit également une fonction de catalyseur «de la synergie des actions mises en œuvre dans ce créneau par les institutions officielles et organismes qui en relèvent, et par les opérateurs économiques». Cette 7e édition qui verra la participation très active du secteur de l’énergie à travers la présence des deux grands groupes Sonatrach et Sonelgaz avec leurs filiales, du secteur des ressources en eau et de l’environnement, avec ses agences et entreprises, du ministère de l’Industrie et des Mines, directement concerné par le thème de cette année – l’industrie des énergies renouvelables au service d’une économie diversifiée et compétitive -, l’agriculture, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, à côté des acteurs économiques majeurs de la filière, également présents en force.

Le salon est également ouvert sur les autres dimensions du développement durable, à savoir la préservation des ressources naturelles, l’économie d’énergie, la gestion de l’eau, la réutilisation des eaux usées, la valorisation des déchets … Un cycle de conférences avec des communications présentées par des spécialistes, experts et chercheurs, algériens et étrangers, portant sur des thématiques liées aux énergies renouvelables et au développement durable, auront lieu à l’occasion.

Categories: Afrique

Affaire du scandale de l’ONEC: Les mis en cause aujourd’hui devant la justice

Mon, 10/10/2016 - 17:14

Les cadres de l’Onec (Office national des examens et concours) poursuivis dans l’affaire du scandale de la fuite des sujets du bac de juin dernier seront appelés aujourd’hui à répondre de leurs chefs d’inculpation devant le magistrat du pôle judiciaire spécialisé du centre.

Au nombre de quatre personnes, les mis en cause actuellement en détention provisoire verront leur défense assurée par une dizaine d’avocats. Ces derniers se sont d’ailleurs déclarés optimistes quant à l’issue du procès. L’avocat de Nadjib Yaïche, inspecteur de l’éducation nationale avait soutenu il y a un mois «qu’il n’y a aucune preuve matérielle qui établit l’implication des cadres de l’Onec et que ces cadres n’ont pas le mobile pour commettre un tel forfait». Et d’ajouter : «Les enquêteurs n’ont fait que des constatations mais, ils ne les ont pas accusés directement». Les cadres de l’Onec, faut-il le rappeler, sont poursuivis pour abus de fonction, divulgation de secrets et délit de coalition.

«Nous n’avons pas voulu intervenir dans le débat au mois de juin pour laisser cette session extraordinaire se dérouler dans le calme justement », a déclaré Me Mostefa Bouchachi. Mais, a-t-il souligné, «nous ne pouvons pas continuer à admettre cette détention qui ne se base sur aucune preuve».

Lors d’une conférence de presse tenue en septembre dernier, il dira que Nadjib Yaïche et ses trois autres collègues n’étaient que des «boucs émissaires» pour «calmer l’opinion publique et lui redonner confiance». «La ministre de l’Education nationale Nouria Benghabrit a déclaré, cela fait trois jours que l’Onec n’avait aucune relation avec les fuites. En fait, il existe plus de 300 centres à travers le pays.

Ces fuites pouvaient provenir de plusieurs endroits», a argumenté Me Mostefa Bouchachi qui estime que les poursuites ont été faites «dans la précipitation ». Et de déplorer : «Ces cadres sont des responsables au sein de cet organisme et leur inculpation donne un mauvais signal aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Le fait de les présenter comme des traîtres ne manquerait pas d’ébranler la confiance dans les institutions du pays.

En tout cas, c’est injuste pour des cadres qui ont fait preuve d’intégrité et de loyauté durant de longues années passées au service de l’éducation nationale.»

Categories: Afrique

Conférence sur l’énergie à Istanbul (Turquie) : Les ultimes concertations avant le sommet de Vienne en novembre

Mon, 10/10/2016 - 17:13

Les ministres de l’Energie de l’Opep et les pays non Opep, à l’instar de la Russie, se rencontrent en marge d’une conférence sur l’énergie à Istanbul (du 9 au 13 octobre) pour des discussions informelles. Aucune décision ne devrait émerger de la réunion, selon des sources proches du Cartel. Toutefois, elle sera l’occasion de discuter de la marche à suivre après que l’Opep eut décidé, à la fin du mois de septembre à Alger, de limiter sa production.

L’accord doit en principe être mis en application cette année et le Cartel va s’employer à obtenir le soutien des producteurs extérieurs à lui, comme c’est le cas de la Russie, à la suite de l’accord d’Alger, le 29 septembre dernier. Au terme de plusieurs semaines de tractations et d’une réunion de près de six heures, l’Opep a décidé de ramener sa production à un niveau de 32,5 à 33 millions de barils par jour (mbj) contre 33,47 mbj en août. Il s’agit de la plus «grosse réduction» de production depuis celle décidée après la chute des cours durant la crise de 2008.

Les modalités de mise en œuvre de cet accord seront discutées lors du sommet de l’Opep à Vienne, le 30 novembre. L’annonce d’Alger a donné du tonus aux cours du pétrole, qui se sont, depuis, maintenus à un niveau de 50 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait en fin de semaine 51,76 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Le Brent est monté jusqu’à 52,84 dollars et le WTI à 50,74 dollars, s’approchant de leurs plus hauts niveaux de l’année atteints en juin, à respectivement 52,86 dollars et à 51,67 dollars.

Discussion sur l’avenir du secteur énergétique
Le Congrès mondial de l’énergie, reconnu comme étant le premier événement multiénergétique mondial, se tient tous les trois ans et rassemble environ 5 000 participants venus des différentes régions du monde : des membres du Conseil mondial de l’énergie (CME), des leaders et des spécialistes de l’exploitation du secteur énergétique, des ministres, des dirigeants d’organisations internationales, des chercheurs, des dirigeants et décideurs politiques, les personnes concernées par le développement énergétique durable.

Cette manifestation, qui se déroule sur 5 jours, présente une importante exposition sur l’énergie, des contributions majeures par des leaders reconnus du monde de la politique et des affaires, des tables rondes sur des thèmes et des questions énergétiques essentiels et des centaines de présentations de rapports techniques. Elle offre de surcroît aux participants une occasion unique de se rencontrer pour discuter de l’avenir du secteur énergétique.

La 23e édition du Congrès mondial de l’énergie permettra le dialogue entre les ministres de l’Énergie et les leaders du monde des affaires, des finances et des universités des quatre coins du monde qui débattront, lors des sessions spéciales, sur les différentes options de système pour une fourniture durable d’énergies au niveau national, régional et mondial ; les sessions vont notamment comprendre les sommets des leaders mondiaux de l’énergie, des leaders futurs de l’énergie, et le sommet du trilemme d’énergie.

Categories: Afrique

Abdelaziz Belkhadem au Soir d’Algérie: «Les propos de Saâdani ont gêné tout le monde»

Mon, 10/10/2016 - 17:07

Abdelaziz Belkhadem a accepté, hier, de nous éclairer sur les récents évènements survenus suite aux déclarations fracassantes du SG du FLN. Au cours de la discussion, il nous apprend, entre autres, que plusieurs personnalités lui ont rendu visite ou l’ont contacté ces dernières heures pour se démarquer des propos tenus par Ammar Saâdani.

L’ancien responsable du FLN est bien placé pour le savoir et l’affirmer : les violentes accusations lancées, mercredi dernier, par son successeur à la tête du parti ont «mis tout le monde dans la gêne». «Tout le monde» implique selon lui un large panel de personnalités parmi lesquelles certaines ne partagent pas forcément son point de vue.

Lorsque la question de savoir si des membres du gouvernement étaient compris parmi ces personnes qui ont tenu à s’excuser, Abdelaziz Belkhadem n’apporte pas de démenti. «Oui, j’ai reçu des excuses», dit-il, sans terminer volontairement sa phrase. Le problème qu’il pose est ailleurs. «En fait, poursuit- il, c’est que cette affaire a généré une gêne, une grande gêne partout, à tout niveau. Personne, je dis bien personne, n’est satisfait de se qui s’est produit. Oui, j’ai reçu des personnalités qui sont venues exprimer leur désaccord, parmi elles il y avait y compris des personnes qui n’étaient pas obligées de me faire part de leur sympathie.»

A travers ses propos, Belkhadem laisse clairement entrevoir que des excuses et autres marques de désapprobation lui sont également parvenues des autorités que l’on dit fortement agacées par le discours de Saâdani. «A quoi servent ces invectives, ces allégations ? Qu’apportent-elles au FLN, au débat sérieux ? » «Vous savez, indique-t-il en début de discussion, je n’ai pas été peiné par les attaques sur ma famille ou mon passé, sur ce point, la réponse est venue d’ailleurs, et elle peut aussi venir d’attestations, de paperasses ou de l’Organisation des moudjahidine. J’ai été attristé par l’indigence de la plus grande formation politique du pays qui s’est laissé entraîner dans une telle situation. J’ai été chagriné car l’assistance était composée de la moitié du gouvernement et ils ont applaudi à des insultes.»

Interrogé par El Bilad TV sur les accusations et les violentes attaques de Ammar Saâdani contre sa personne, l’ancien secrétaire général du FLN affirme que ces propos ne le touchent pas, tout en regrettant le niveau du discours politique «de la plus grande force politique du pays». Mais le problème semble avoir été dépassé et engendré donc une succession d’excuses sur lesquelles il ne semble pas vouloir s’arrêter particulièrement.

Politique oblige. La veille, samedi soir, Abdelaziz Belkhadem était intervenu sur la chaîne télévisée El- Bilad et confirmé implicitement avoir été également contacté par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, qui a tenu à lui expliquer la situation. Pas de détails non plus à ce sujet. Mais lorsque nous l’interrogeons sur l’objectif visé par Ammar Saâdani, Belkhadem estime que sa démarche et ses propos, ses invectives ne visent en fait aucune stratégie. «A mon avis, il parle pour exister uniquement. Il n’a jamais fait dans le débat politique, ne sert pas le parti.» «Tous les militants sincères du parti doivent aujourd’hui prendre position et redonner son honneur et sa force.»

Categories: Afrique

Femme égorgée à Ouled Fayet : Les auteurs du crime arrêtés

Thu, 06/10/2016 - 11:34

En Algérie, ces dernières années ont été marquées par des crimes, des assassinats et des faits-divers qui ont défrayé la chronique. Des crimes horribles qui témoignent d’une violence inouïe. Une violence maladive qui ronge profondément la société algérienne.

Le crime odieux qui a couté la vie à la jeune Nesrine.A, âgée de 26 ans vient d’être élucidé.

Echorouk a appris de sources bien informées que la suspecte principale est une femme qui a du changé ces propos à maintes reprises durant l’enquête. Cette dernière a avoué que la victime lui devait une somme de 2000da, cause principale d’une altercation verbale tournée au drame par la suite.

L’autre version indique que la mise en cause s’est rendue au magasin pour louer une robe , mais  le prix cher l’avait poussé à commettre son crime.

Les enquêtes ont notamment dévoilé l’implication de deux jeunes hommes, dont certains témoins ont affirmé qu’un jeune homme voulait se marier avec la victime connue pour sa bonne réputation, chose qui n’a pas été du gout de la jeune criminelle.

La dépouille mortelle de la victime a été découverte dans le magasin dans lequel elle travaillait dans un quartier résidentiels à Ouled Fayet, ligotée égorgée puis électrocutée.

Categories: Afrique

Amana, premier assureur algérien à introduire e-paiement.

Thu, 06/10/2016 - 11:18

ACHETEZ VOTRE ASSURANCE VOYAGE DE CHEZ VOUS

Que vous prépariez votre demande de visa, que vous ayez besoin d’une assurance voyage au dernier moment, pas de panique ! À présent avec votre carte interbancaire CIB il vous est possible d’acheter votre assurance voyage, en toute sécurité et sans vous déplacer en agence, grâce au service d’e-paiement qu’AMANA propose sur son site internet www.amana.dz.

En quelques clics et à n’importe quelle heure et pour toute destination, souscrivez votre assurance voyage en ligne. Vous bénéficiez des meilleurs tarifs du marché avec une qualité de service optimale et sans frais supplémentaires.

SIMPLE, MODERNE ET PRATIQUE

Le client souhaitant souscrire son assurance voyage peut se rendre sur le site web de AMANA qui présente une interface ergonomique et facile à utiliser. L’interface permet au client à la fois de calculer le devis afin de connaitre le prix à payer ou de souscrire directement son assurance voyage. Une fois que les informations relatives à l’identité de l’assuré et du voyage insérées, le client valide son formulaire et passe sur la plateforme de paiement électronique dans laquelle il introduit ses coordonnées bancaires figurant sur sa carte CIB ainsi que le code confidentiel prévu à cet effet. Le paiement étant confirmé, il est redirigé sur le site web de AMANA afin d’imprimer son contrat et son reçu de paiement. (Le contrat et le reçu sont également envoyés sur sa boite émail pour toute impression ultérieure).

UN MODE DE PAIEMENT SÉCURISÉ

Le souscripteur acheteur est automatiquement connecté au serveur de la plateforme de paiement en ligne, complétement sécurisée, au moment d’effectuer l’opération par carte CIB. Les données bancaires, protégées par cryptage, ne transitent pas par le site AMANA et ne sont donc pas conservées par la compagnie. Il faut noter que pour bénéficier du service e-paiement, le client acheteur doit activer sa carte CIB pour les achats en ligne, auprès de sa banque et obtenir son code confidentiel e-commerce.

L’ASSURANCE VOYAGE AMANA : PREMIER PRODUIT COMMERCIALISÉ EN LIGNE

Le produit voyage proposé par AMANA contient plusieurs garanties telles que la prise en charge en cas de maladie, d’accident ou encore de transport médicalisé. AMANA verse aussi une indemnité en cas de retard de vol, retard dans la livraison ou la perte de bagage.

Pour l’assurance voyage, AMANA propose ses trois formules en ligne : 1. Formule individuelle, 2. Formule famille, 3. Formule groupe. AMANA propose ses produits à des tarifs attractifs avec un meilleur rapport qualité/prix. Ainsi des réductions tarifaires sont accordées comme suit : 1. Formule famille : 50% 2. Formule groupe : peut atteindre 25% (en fonction de la taille du groupe) AMANA : UNE JEUNE ET DYNAMIQUE COMPAGNIE D’ASSURANCE ALGÉRIENNE AMANA, société d’assurance de prévoyance et de santé est née en 2011 d’un partenariat entre MACIF, SAA, BDL et BADR. AMANA est investi dans le développement, la modernisation et la promotion des produits d’assurance de personnes, notamment à travers les nouvelles technologies d’information.

Aujourd’hui, à travers le service e-paiement, AMANA complète la gamme des prestations offertes autour du voyage sur la toile. En effet, les demandes de visa et l’achat du billet d’avion se font sur internet et AMANA, premier assureur à offrir aux algériens l’assurance voyage en ligne. E-paiement de AMANA est opérationnel à partir du 04 Octobre 2016 et pour toutes demandes d’informations, une messagerie dédiée est mise à disposition des clients : contact@amana.dz Le voyage ne fait que commencer, AMANA compte se digitaliser d’avantage.

Categories: Afrique

Accidents de la route: 10 morts en 24 heures

Thu, 06/10/2016 - 11:02

Dix personnes ont trouvé la mort et quatre autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la circulation survenus durant ces dernières 24 heures à l’échelle nationale, indique mercredi un bilan de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya d’Oran avec le décès de deux personnes, suite à la percussion d’une motocyclette par un camion. L’accident est survenu mardi à 14h34 sur le chemin communal N°10 dans la commune de Hassi Bounif, daïra de Bir El Djir.

Categories: Afrique

6e Festival du film arabe de Malmo: Lotfi Bouchouchi sacré « Meilleur réalisateur »

Thu, 06/10/2016 - 10:59

Le réalisateur algérien Lotfi Bouchouchi a remporté pour son film « Le Puits » le Prix du « Meilleur réalisateur » au 6 Festival du film arabe de Malmo (Maff) en Suède qui se tient depuis le 30 septembre, a-t-on appris auprès des organisateurs de la manifestation. Lotfi Bouchouchi qui concourait avec huit autre réalisateurs dans la catégorie long métrage recevra son prix mercredi soir lors de la cérémonie de clôture du Maff, selon la page Facebook du Festival.

Produit en 2015 « Le Puits »(90mn) raconte l’histoire d’un village du sud algérien dont la population, les femmes et les enfants notamment, se retrouvent contraints de choisir leur mort, car assiégés depuis plusieurs jours par des soldats de l’armée coloniale, les privant de s’approvisionner en eau potable. Plusieurs fois primé, le film avait déjà raflé le Grand prix (meilleur long métrage) du 9e Festival international du film de Mascate (Sultanat d’Oman) en plus de  quatre prix lors du 31e Festival du cinéma méditerranéen d’Alexandrie (Egypte), dont le grand prix du meilleur film arabe.

Il avait  également remporté le Grand prix du 5e Festival maghrébin du film d’Oujda (Maroc) et dernièrement  le prix du meilleur réalisateur au 9e Festival international d’Oran du film arabe (Fiofa).

Premier long-métrage de Lotfi Bouchouchi, « Le Puits » a par ailleurs été proposé par l’Algérie pour la sélection du meilleur film étranger des 89e Oscars du cinéma, prévus le 27 février 2017 en Californie (Etats unis d’Amérique). Le prix du meilleur film de cette 6e édition du Maff a été quant à lui remporté par « Goin To Heaven » du cinéaste émirati  Sayer Al Jannah.

Categories: Afrique

Gaza: le « bateau des femmes » intercepté par les forces d’occupation israélienne

Thu, 06/10/2016 - 10:55

Le « bateau des femmes » qui se dirigeait vers les côtes de la bande de Gaza pour dénoncer le blocus israélien a été intercepté mercredi « sans violence » et conduit dans la nuit de mercredi à jeudi au port d’Ashdod, au sud de Gaza, a indiqué l’armée de l’occupation.

Une quinzaine de femmes de diverses nationalités, dont un prix Nobel de la Paix, la Nord-Irlandaise Mairead Maguire, se trouvaient à bord du Zaytouna-Oliva, un voilier parti de Barcelone, en Espagne.

Leur objectif était de briser le blocus maritime, terrestre et aérien imposé depuis dix ans par la colonisation israélienne à la petite enclave. Dirigée par le mouvement de résistance Hamas, celle-ci est minée par la pauvreté et le chômage et ravagée depuis 2008 par des offensives israéliennes, déclenchées en riposte à de nombreux tirs de roquettes venant de la bande de Gaza.

Mais comme s’y attendaient les militantes, l’armée de l’occupation a intercepté leur bateau mercredi en début de soirée. Ses éléments ont indiqué avoir effectué une fouille du voilier qui s’est « déroulée sans incident ».

Le bateau a ensuite été conduit au port d’Ashdod, au sud de Gaza et les « personnes à bord transférées aux autorités compétentes », a indiqué l’occupation dans un communiqué.

Le Hamas, le mouvement de résistance au pouvoir dans la bande de Gaza a estimé que l’opération menée par la marine israélienne relevait du « terrorisme d’Etat ». Le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erekat a également dénoncé l’interception du bateau.

« Nous condamnons fermement l’agression israélienne contre la flottille internationale qui a tenté de briser le siège illégal imposé par Israël aux habitants de la bande de Gaza », a-t-il souligné dans un communiqué en appelant à la « libération » des passagères.

Depuis 2008, plusieurs expéditions civiles ont tenté, à chaque fois vainement, de forcer le blocus de la bande de Gaza.

Categories: Afrique

Bouchouareb revient à la charge : pas d’importation de véhicules d’occasion en Algérie

Thu, 06/10/2016 - 10:52

Abdeslam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines a, une nouvelle fois, exclu le retour « pour le moment » à l’importation de véhicules de moins de trois ans. Le ministre s’est exprimé mercredi 5 octobre à l’occasion de sa visite au premier Salon international de la récupération et de la valorisation des déchets. Une nouvelle « mise au point » après la polémique provoquée par l’annonce, par Bakhti Belaib, du retour de l’import des véhicules d’occasion.

Le retour à l’importation des véhicules d’occasion est exclu aussi bien pour les particuliers que pour les concessionnaires, a-t-il déclaré en soulignant que la question ne figure pas dans le projet de loi de finances 2017 approuvée mardi en Conseil des ministres.

Abdeslam Bouchouareb qui n’en finit pas de « corriger » son collègue au commerce, Bakhti Belaib, a évoqué l’organisation d’un marché local la voiture d’occasion qui permettra aux acheteurs de s’assurer de la « traçabilité » du véhicule et de disposer d’un minimum de garanties.

« Le cahier des charges qui va réguler le marché des véhicules d’occasion est en cours d’élaboration. Des équipes sont en train de travailler dessus et on annoncera ses conditions dès qu’il sera prêt » a indiqué le ministre de l’industrie qui a laissé entendre que les concessionnaires ne seraient pas concernés par le marché de l’occasion. « Les concessionnaires activent pour des marques, pas pour les véhicules d’occasion » a-t-il déclaré de manière sibylline.

Le 19 septembre dernier, le ministre du Commerce Bakhti Belaib avait suscité la surprise en annonçant que l’importation des véhicules de moins de 3 ans, interdite depuis 2005, allait être de nouveau autorisée dans le cadre de la loi de finances 2017.

« Nous allons lever cette interdiction et élaborer un cahier des charges bien précis qui permet de ne pas importer des véhicules représentant des dangers à la circulation. C’est-à-dire que nous allons autoriser l’importation de ces véhicules sous conditions », avait-il déclaré.

Les concessionnaires plus proches de Belaib que de Bouchouareb

Sans être contre la mesure d’un retour à l’importation des véhicules d’occasion, l’Association des concessionnaires automobiles et leurs agents agréés (AC2A) est montée au créneau pour exiger un cadrage pour éviter les risques sur « le marché du véhicule, l’emploi, l’industrie automobile, l’environnement, la traçabilité des flux financiers ».

L’AC2A a réclamé la « prise en charge de ce marché, via un cahier des charges précis et dans un cadre structuré et la seule solution viable permettant d’assurer un environnement sain aux acheteurs et vendeurs concernés ».

Mais sur le fond, l’AC2A était plus proche de Belaib que de Bouchouareb sur ce sujet. L’association des concessionnaires a déclaré apporter son soutien à « toute action venant à renforcer la cadre règlementaire assurant ainsi une démarche professionnelle dans le développement de son secteur d’activité ».

Selon elle, « la normalisation de ce marché était une nécessité absolue permettant de garantir aux citoyens l’accès, à prix raisonnable et dans un cadre règlementé, aux véhicules d’occasion ».

Categories: Afrique

Bras de fer entre la direction de l’éducation et les associations des parents d’élèves

Thu, 06/10/2016 - 10:48

La grève a repris de plus belle depuis ce mardi matin et le boycott continu dans 19 établissements scolaires à majorité mozabites, à Ghardaïa, malgré les promesses du Directeur de l’Education et des autorités.

Décidemment, le boycott scolaire fait de l’école républicaine algérienne un facteur de division au lieu d’être la maison de tous les enfants d’une même région.

Voilà plus d’un mois depuis la rentrée scolaire, comme à chaque année et à des différents degrés, des lacunes à différents niveaux sont signalées çà et là à travers plusieurs établissements scolaires.

Les mêmes lacunes qui reviennent, voilà trois années consécutives, ne cessent de s’accumuler, rendant leur traitement très difficile. Identiques à celles de l’année passée, pour cette fois, la Direction de l’éducation de Ghardaïa est toujours confrontée à une équation très difficile à résoudre, à partir du moment où les deux parties (Direction de l’éducation et les associations de parents d’élèves) n’ont pas eu la bonne foi ni une bonne volonté de régler définitivement le problème.

Un membre de la coordination, ayant requis l’anonymat, s’énerve encore à l’évocation de la crise : « Plusieurs enseignants qui exerçaient dans les écoles majoritairement mozabites sont absents, pendant que d’autres arrivent souvent en retard » évoque-t-il. L’année passée, nos élèves ont frôlé le cauchemar d’une année blanche.

Heureusement, certains diplômés se sont portés volontaires pour donner des cours et ainsi l’année a pu être sauvée », devait-il ajouter.

Selon Le directeur de l’éducation de Ghardaïa, M. Ammar Tibani, des négociations qui avaient été menées à trois reprises avec le groupe coordonnateur des parents d’élèves, pour « trouver un terrain d’entente, exiger le retour des élèves boycotteurs », sont restées vaines.

Cependant, le directeur de l’éducation est resté sur sa position d’affecter les enseignants reçus aux différents concours, alors que les associations de parents d’élèves ont campé sur leurs positions.

« Nous revendiquons la justice sociale en demandant le recrutement des enseignants issus de la communauté mozabite pour enseigner nos enfants ou de faire recours à des volontaires qui auront la tâche d’assurer, avec succès, la suite du programme », affirme un autre membre de la coordination, ajoutant qu’aujourd’hui, les enseignants mozabites constituent 11% de l’ensemble de l’effectif des enseignants dans le cycle primaire, 8% à l’enseignement moyen et seulement 12,5% au secondaire. Sur les dix-neuf établissements à majorité mozabites, seuls 10% de l’encadrement sont Mozabites », déplorent-t-ils encore.

« Malheureusement, regrette-t-il, les responsables de l’éducation de Ghardaïa ont fait en sorte que l’encadrement soit aussi assuré principalement par les non-Mozabites. Toutes ces manœuvres, pour le moins déplacées, survenues ici, ont mis à nu la précarité régnant dans ce secteur, expliquent ces mêmes membres de la coordination.

Du coup, Pour faire valoir leur requête, les parents d’élèves ont décidé de boycotter, trois jours durant, la scolarisation de leurs enfants. Alors que le dialogue social se trouve aujourd’hui dans l’impasse, le Directeur de l’éducation, Ammar Tibani, que nous avions interrogé, affirme que cette grève est illégale. « Mon rôle se limite à la désignation d’un directeur, scolaires » devait-il nous répondre.

A l’opposé, face au manque d’une réaction jugée convaincante de la part de la direction de l’éducation, les associations des parents d’élèves menacent de durcir le ton et de recourir à la prolongation de la grève en cours.

Pourtant, L’année dernière, Madame Benghebrit, ministre de l’Education nationale avait choisi la wilaya de Ghardaïa pour donner le coup d’envoi de la rentrée. Elle avait visité des écoles, fait de larges sourires, fait serré des mains.

Cette année, Selon la coordination de l’ensemble des associations des parents d’élèves, ils seraient 12 000 enfants à avoir boycotté par intermittence la rentrée scolaire. Dix-neuf établissements sont donc concernés. Les parents refusent que leurs enfants « reçoivent un enseignement de ceux qui les ont boycottés durant les deux dernières années ».

Reste à savoir pour combien de temps cette grève va-t-elle durer, prolongeant au demeurant le bras de fer entre associations des parents d’élèves et la Direction de l’éducation au grand dam des élèves qui sont les grands perdants.

Categories: Afrique

Relance de plusieurs programmes de logements à l’arrêt

Thu, 06/10/2016 - 10:42

Le wali a dévoilé un bilan général des programmes de logements dont a bénéficié la wilaya au cours des deux derniers quinquennats avant-hier, en marge de la célébration de la Journée internationale et arabe du logement, organisée à la maison de la Culture.

Il a fait savoir, au cours de son long exposé, que 619 dossiers de logement EPLF dont les titulaires ne disposent que de décision d’affectation depuis 20 ans, à l’exemple de ceux de Baccaro dans la commune de Tichy, ont été réglés.

« Pas moins de 297 actes ont été signés et 385 sont en préparation avec les notaires », a-t-il déclaré. « C’est un travail auquel j’ai veillé personnellement auprès du directeur des Domaines », a-t-il expliqué.

Dans le registre des attributions de logements entre septembre 2015 et fin septembre 2016, « il y a 1 509 logements qui ont été attribués et 1 416 sont prévus prochainement ». Pour le wali, « la wilaya ne connaît pas de crise du logement ».

Concernant la livraison des logements sociaux, le wali a dit qu’« entre septembre 2015 et septembre 2016 il a été livré 515 unités, sachant que 991 sont en voie de l’être.

Au total, ce sont donc 2 400 unités qui seront livrées à la fin 2016, alors qu’on a tablé, a-t-il dit, sur 1 500 unités seulement ». Selon lui, le défi, c’est d’arriver à décrocher d’autres programmes de logements ruraux afin d’arrêter l’exode rural.

Ce programme a été accrédité de 27 200 aides entre 2010 et 2014. Ainsi, 2 784 logements ruraux sont achevés, 3 551 en cours d’achèvement, 865 non lancés, etc. « Des programmes ont été transférés à d’autres communes après le retard enregistré dans leur lancement alors que d’autres ont été restitués à leurs titulaires respectifs après recours », a-t-il précisé.

A propos des programmes LSP/LPA, 5 025 logements ont été inscrits dont 4 070 unités ont été achevées durant le quinquennat 2005/2009. Il y a des programmes de 85, 38, 22 et 190 unités qui ont été relancés et sont en voie d’achèvement.

Entre 2010 et 2014, 2 018 unités ont été lancées, dont 300 additionnées au programme, parmi lesquelles 80 logements ont été achevés et 1 089 sont en voie de l’être, alors que 400 unités ont été affectées à l’agence foncière intercommunale. Les programmes LPP ont bénéficié de 1 500 logements : 236 ont été lancés à Oued Ghir, El-Kseur et Amizour et leurs taux d’avancement ont atteint les 40%.

« 1 264 unités ne sont pas encore lancées et le seront en fonction de la demande », a fait remarquer l’orateur. Le programme AADL a été accrédité de 5 000 logements dont 1 900 seront implantés à Oued Ghir, 2 000 sont en voie de lancement et 1 100 sont encore au stade de la procédure du choix du terrain.

L’AADL n’a pas de directeur et le wali a lancé un appel à ce propos. Concernant le privé, il existe 18 207 logements inscrits dont 6 553 sont achevés, 1 100 en voie de lancement et 101 en phase de livraison. « Il y a un grand engouement pour les promotions immobilières privées », a dit le wali qui a demandé aux promoteurs immobiliers privés d’être respectueux des souscripteurs et de la réglementation.

Les programme LPL ont bénéficié entre 2000 et 2014 de 25 650 unités dont 3 900 ont été réservées à la résorption de l’habitat précaire et 7 000 ont été lancés vers la fin de l’année 2015. Cependant, certains de ces programmes sont à l’arrêt.

« Entre septembre 2015 et janvier 2016, nous avons lancé 4 274 unités, lesquelles ont été confiées à deux entreprises », a précisé le wali. 940 logements à l’arrêt ont été relancés, 1 219 sont en voie de lancement et une opposition a été levée concernant 240 unités bloquées, alors que les 160 et 450 unités restantes sont en phase de sélection des entreprises.

La désignation de l’entreprise a toutefois déjà été faite pour la première. Aussi, 170 autres logements ont été délocalisés et la procédure a effleuré la phase de préparation du terrain.

Pour le wali, « les difficultés auxquels sont confrontés les programmes de logements de la wilaya Béjaïa sont liées à l’indisponibilité du foncier, aux oppositions citoyennes, au déficit en main-d’œuvre qualifiée, à l’absence des entreprises qui commencent à regagner le secteur, à la nature juridique des terrains (forestiers ou agricoles), etc.

Categories: Afrique

Nouvelle loi sur la santé : vers la revalorisation du métier de pharmacien

Thu, 06/10/2016 - 10:32

Le président du Conseil de déontologie médicale, Dr Lotfi Benbahmed, a estimé que l’entrée en vigueur à partir de mardi, de la nouvelle loi sur la santé devrait recadrer les pratiques déloyales au sein du secteur des médicaments.

Adoptée, hier, en Conseil des ministres, la nouvelle loi sur la santé reconduisant, notamment, le principe de médecine gratuite au profit des nationaux, a été saluée, hier, par le président du Conseil de déontologie médicale.

Il s’agit, selon le Dr. Lotfi Benbahmed qui s’exprimait sur les ondes de la Chaine III de la radio algérienne, d’une loi consensuelle et moderne, totalement refondue.

Elle permet, précise-t-il, de redéfinir ce qu’est un médicament, ce qu’est un établissement pharmaceutique et quel est le rôle que devrait jouer le pharmacien, ce qui, contribuera « à prendre en charge nos concitoyens dans les meilleurs conditions », a-t-il estimé.

« Il était temps d’encadrer le secteur du médicament et de mettre en place des procédures et des normes qui soient semblables à celles des pays développés », a souligné le Dr. Benbahmed.

L’invité de la radio nationale a rappelé que cette loi qui remplace celle de 1985, vient pour revoir, fondamentalement, la réglementation et les dispositifs encadrant le secteur pharmaceutique algérien, dont, selon lui, certains parmi ces derniers n’ont jamais connu d’application sur le terrain.

A travers cette loi, déclare-t-il, le métier de pharmacien s’en trouve revalorisé, son rôle s’en trouvant « élargi à la santé et à l’éducation thérapeutique » des citoyens.

Sur ce dernier point, l’invité de la radio nationale a tenu à rappeler que dans l’ancien système de monopole, on faisait mention d’importateurs et de grossistes en médicaments, un produit perçu comme une marchandise quelconque.

« On évoque dorénavant celle d’établissement pharmaceutique, de traçabilité des produits de soin et de responsabilité de ces établissements devenus juridiquement responsables pour les traitements qu’ils commercialisent en Algérie », selon la même source.

Tout en indiquant que les nouveaux textes vont enfin permettre de définir ce qu’est un médicament, auxquels se comparent des soins de phytothérapie et autres compléments alimentaires, il faut, soutient-il, « recadrer » cette situation en remettant au pas les pharmaciens malhonnêtes qui proposent des remèdes contrefaits et autres herboristes vendant des produits pouvant s’avérer dangereux pour la santé.

Il dira dans ce contexte qu’à travers cette loi, « le métier de pharmacien s’en trouve revalorisé, son rôle s’en trouvant élargi à la santé et à l’éducation thérapeutique des citoyens ».

S’agissant des « résistances » de certains opérateurs activant dans le secteur du médicament, en réaction à la révision de la loi de 1985, le Dr Benbahmed explique, à titre d’exemple, que l’institution de traçabilité sur les produits pharmaceutiques, que ceux-ci importaient auparavant sans engager leur responsabilité, n’était pas pour leur plaire.

Categories: Afrique

Pages